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9 mai 2009 6 09 /05 /mai /2009 07:15

Le sabbat qui suivait la première prédication de Paul à Antioche de Pisidie, presque toute la ville se rassembla pour entendre la parole du Seigneur.
Quand les Juifs virent tant de monde, ils furent remplis de fureur ; ils repoussaient les affirmations de Paul avec des injures.
Paul et Barnabé leur déclarèrent avec assurance : « C'est à vous d'abord qu'il fallait adresser la parole de Dieu. Puisque vous la rejetez et que vous-mêmes ne vous jugez pas dignes de la vie éternelle, eh bien ! nous nous tournons vers les païens
.
C'est le commandement que le Seigneur nous a donné : J'ai fait de toi la lumière des nations pour que, grâce à toi, le salut parvienne jusqu'aux extrémités de la terre
. »
En entendant cela, les païens étaient dans la joie et rendaient gloire à la parole du Seigneur ; tous ceux que Dieu avait préparés pour la vie éternelle devinrent croyants.
Ainsi la parole du Seigneur se répandait dans toute la région.
Mais les Juifs entraînèrent les dames influentes converties au judaïsme, ainsi que les notables de la ville ; provoquèrent des poursuites contre Paul et Barnabé, et les expulsèrent de leur territoire.
Ceux-ci secouèrent contre eux la poussière de leurs pieds et se rendirent à Iconium,
tandis que les disciples étaient pleins de joie dans l'Esprit Saint. Livre des Actes des Apôtres 13,44-52.  
Lecture du jour

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8 mai 2009 5 08 /05 /mai /2009 18:02
Le pape réclame depuis des années à Israël la souveraineté sur six lieux saints chrétiens : la balisique de l'Annonciation à Nazareth; le site présumé de la multiplication des pains sur le Lac de Tibériade; le jardin de Gethsémani à Jérusalem, où Jésus aurait prié avant la crucifixion; le mont Thabor, au sommet duquel se trouve l'église de la Transfiguration; le site de Kfar Nahum et le Cénacle à Jérusalem, où se serait déroulé le dernier repas du Christ.

Jusqu'à présent, Israël refusait de renoncer à sa souveraineté sur ces sites. Shimon Pérès, le président israélien, a fait savoir qu'il était désormais disposé à recevoir les revendications du Saint-Siège et une commission israélienne vient d'élaborer un projet d'accord avec le Vatican sur la question.

Lemonde.fr, 07/05/2009
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8 mai 2009 5 08 /05 /mai /2009 18:01
Rediff.
 
Il est patent que les médias ont un impact majeur sur les élections, la majorité de la population vivant sous perfusion de la télévision et des grands quotidiens. Il est non moins patent que les dits médias relayent et vulgarisent servilement les orientations prises par les sociétés de pensée.

Mgr de Ségur pouvait, déjà, affirmer que “La presse est le grand levier de la Révolution” (
Mgr de Ségur in La Révolution expliquée aux jeunes gens - Editions du Trident, Paris, 2003, page 1). [voir la video où Michel Drucker avoue que le pouvoir "est au service public.. entre les mains de ceux qui détiennent l'information"...]
 
Outre les médias, la quasi-totalité des structures de la société - telles que les écoles, les collectivités locales, les associations, les syndicats - se chargent, aujourd’hui, de soumettre le peuple au joug du “politiquement correct”.
 
Les organisations religieuses, elles-mêmes, se sont mises de la partie. Et les individus, ainsi éduqués, constituent “l’électorat”, base énervée, abêtie mais disciplinée, du système électoral.
 
Les clivages et les oppositions qui, au plan social, s’exacerbent chaque jour davantage, révèlent l’asservissement total des esprits.
L’évocation de sujets, tels que la Révolution, le gouvernement de Vichy, la colonisation, fait instantanément naître des inimitiés plus profondes que celles qui existaient entre Français et Allemands en 1914...
 
La manipulation ne constitue pas seulement “un pouvoir”, mais “le pouvoir”
 
Ce qui existe avant l’élection est bien plus qu’un truquage, c’est un pouvoir politique bien établi. Les structures, qui manipulent, orientent, décident, constituent le pouvoir bien avant et bien au-dessus de l’élection qu’elles contrôlent totalement.
 
L’élection n’influe pas sur ce pouvoir, c’est ce pouvoir qui génère l’élection qui n’est, en fait, qu’un élément, une étape de la manipulation.
 
L’histoire nous enseigne que l’élection n’est aucunement la partie la plus importante de la manipulation. La plus bruyante, sans doute ! La plus importante, certainement pas !
Ne peuvent gagner une élection que ceux qui gouvernent déjà !
 
Les preuves historiques de ce que nous avançons
 
… Contrairement à une idée reçue, après 1830, ce sont les légitimistes qui ont milité pour le suffrage universel et les révolutionnaires pour le suffrage censitaire..." (Stéphane Rials in Révolution et Contre-Révolution au XIXème siècle - Editions D.U.C./Albatros, Paris, 1987.)
 
Pourquoi les révolutionnaires ont-ils, à ces époques, préféré certaines formes de monarchie à la république ? le suffrage censitaire au suffrage universel ? Parce que les conditions n’étaient pas, alors, réunies pour que la manipulation puisse fonctionner. Parce qu’ils n’étaient pas encore en mesure de maîtriser et contrôler un système qui, en fait, aurait pu leur faire perdre le pouvoir. Ils ne disposaient pas de la presse. Le peuple n’était pas encore ouvert au débat d’opinion...
 
En 1871, il leur a bien fallu s'accommoder de ce suffrage. C’est Bismarck qui l’exigeait ! Résultat : une chambre composée de plus de 400 députés royalistes ! L’alerte avait été chaude ! Ils déployèrent, alors, tout leur savoir faire pour, par séduction, mensonge, tromperie, imposer leur tyrannie à 35 millions de catholiques, eux qui n’étaient que quelques milliers !
 
La vertu essentielle du suffrage universel, qui l’a fait tant chérir par les révolutionnaires, est d’entretenir l’obscurité autour de leur manipulation et de tromper profondément les gens sur leur véritable action :
- tromper le révolutionnaire de base, souvent “honnête” et bien intentionné ;
- tromper ceux qui réagissent, pour une raison ou pour une autre, les catholiques bien sûr, mais aussi les simples mécontents, en leur faisant adopter un mode d’action qui n’est qu’une voie de garage.
 
Un des aspects fondamentaux de la subversion de nos adversaires consiste à prévoir et à noyauter les réactions qui se forment toujours à chaque étape de leur action subversive. Bien souvent, cette anticipation intervient même avant que ladite étape ne soit entamée.
 
Dans cette optique, l’élection est un chef-d’oeuvre. Avec elle, le noyautage, le contrôle des réactions sont automatiques, instantanés, institutionnalisés.
Et il faut reconnaître que le système a bien marché et continue de le faire !

Quelle misère de voir tant de catholiques antimodernistes, antilibéraux, antirévolutionnaires, antirépublicains même, s’approvisionner aux arsenaux de la révolution pour tout ce qui concerne l’action pratique !
 
Ces catholiques condamnent avec vigueur, courage et persévérance bien des erreurs modernes, mais, dès qu’il s’agit de poursuivre l’effort dans la pratique, ils adoptent et utilisent l’arme que leur tendent leurs adversaires : ce suffrage universel qui, en fait, est le produit des erreurs qu’ils ont farouchement combattues en théorie. Ils épuisent leurs forces et progressivement leurs idées en prenant comme réalité politique incontournable ce qui n’est qu’une illusion masquant le vrai pouvoir auquel ils n’ont évidemment pas accès.
 
C’est un système monstrueux, dira-t-on ! Eh bien oui, c’est un système monstrueux, tout autant que celui qui en a la paternité et que nous désigne Don Félix Sarda y Salvany : “Mais de toutes les raisons qui doivent tenir le catholique de notre temps en garde contre les gouvernements de forme populaire, la plus forte doit être l’empressement que la francmaçonnerie a mis toujours et partout à les établir. Avec une intuition merveilleuse, l’enfer a reconnu que ces systèmes de gouvernement étaient les meilleurs conducteurs de son électricité, et qu’aucun autre ne pouvait mieux le servir à souhait” (Don Felix Sarda y Salvany in Le libéralisme est un péché - Editions Nouvelle Aurore, Paris, 1975, page 56).
Est-il possible que des “réalités” quotidiennes soient, en fait, aussi fausses ? Eh bien oui, aussi fausses que le père du mensonge ! Pie X ne disait-il pas que “le suffrage universel est un mensonge universel”?
 
Il faut poursuivre en politique pratique l’effort contre-révolutionnaire fait dans les domaines théorique et religieux, et il faut le faire, dès à présent, en retrouvant les vrais principes concernant l’action politique, l’autorité...
 
(Source: La Gazette Royale, janvier – février – mars 2007, n° 110, p. 4-5).

                                               ***

Sur le même thème de l'imposture des élections : 

-
La collusion de la gauche et de la (fausse) droite 
-
L'imposture démocratique
- Aveu de Michel Drucker: "Le pouvoir est sur le service public, il est entre les mains de ceux qui détiennent l'information"
- Nietzsche contre l'instinct démocratique
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8 mai 2009 5 08 /05 /mai /2009 18:00

181. “Le plus riche patrimoine de notre nation, la première de nos gloires et la première de nos nécessités sociales, c’est notre sainte religion catholique…”

Extrait de l'éloge de Jeanne d'Arc (elle n'était pas encore canonisée ni même béatifiée) prononcé le 8 mai 1844 dans la cathédrale Sainte-Croix d'Orléans par l'abbé Edouard Pie, futur évêque de Poitiers et cardinal.

Le 8 mai 1429, la ville d'Orléans célébrait dans une liesse extraordinaire sa délivrance par Jeanne d'Arc. Depuis lors, tous les ans, les “Fêtes Johanniques”  rappellent cet évènement qui marqua le début de la libération de la France tout entière du joug anglais.
Le 8 mai 1844, l'abbé Edouard Pie,  vicaire général du diocèse de Chartres et
déjà réputé pour ses talents oratoires, fut invité à prêcher le panégyrique de Jeanne aux “Fêtes Johanniques”. A l'occasion du 8 mai, et en préparation de la  fête nationale civile de Jeanne d'Arc  et de la solennité religieuse de Sainte Jeanne d'Arc, patronne céleste de la France, normalement célébrées l'une et l'autre le deuxième dimanche du mois de mai, nous trouvons d'autant plus intéressant et instructif de publier ici ces quelques extraits, que la plupart des clercs de notre temps ont renié cette doctrine de la Royauté sociale de Notre-Seigneur Jésus-Christ et se refusent à regarder les leçons les plus évidentes de l'histoire.

Libération d'Orléans le 8 mai 1429

(…) ” Souffrez qu'en face des autels, je proclame ces grands principes qui seront toujours compris en France : que c'est la justice qui élève les nations, et que c'est le péché qui les fait descendre dans l'abîme ; qu'il est une Providence sur les peuples, et qu'en particulier il est une Providence pour la France ; Providence qui ne lui a jamais manqué, et qui n'est jamais plus près de se manifester avec éclat que quand tout semble perdu et désespéré ; que le plus riche patrimoine de notre nation, la première de nos gloires et la première de nos nécessités sociales, c'est notre sainte religion catholique, et qu'un Français ne peut abdiquer sa foi sans répudier tout le passé, sans sacrifier tout l'avenir de son pays.

(…) ” Jeanne d'Arc est de Dieu ; elle est l'envoyée de Dieu ; elle n'a de cesse de le dire. Et quel Français se sentirait le triste courage de nier le témoignage des paroles de Jeanne, si magnifiquement confirmé par le témoignage de ses oeuvres et par le témoignage de sa vie et de sa mort? Et cela, pour ne pas vouloir reconnaître cette vérité si consolante, savoir : que Dieu aime la France, et qu'au besoin Il la sauve par des miracles. “Prince de Bourgogne, écrivait Jeanne à l'ennemi de son roi, je vous fais assçavoir, de par le Roi du ciel, pour votre bien et pour votre honneur, que vous ne gaignerez point bataille à l'encontre des loyaulx Françoys, et que tous ceux qui guerroyent audit sainct royaulme de France, guerroyent contre le Roy Jhésus, roy du Ciel et de tout le monde ; s'il vous plaît aguerroyer, allez sur le Sarrazin.

” Vous l'entendez, Messieurs, le saint royaume de France, le royaume des loyaux Français, c'est le royaume de Dieu-même ; les ennemis de la France, ce sont les ennemis de Jésus. Oui, Dieu aime la France, parce que Dieu aime son Eglise, rapporte tout à son Eglise, à cette Eglise qui traverse les siècles, sauvant les âmes et recrutant les légions de l'éternité ; Dieu, dis-je, aime la France parce qu'il aime son Eglise, et que la France, dans tous les temps, a beaucoup fait pour l'Eglise de Dieu. Et nous, Messieurs, si nous aimons notre pays, si nous aimons la France, et certes nous l'aimons tous, aimons notre Dieu, aimons notre foi, aimons l'Eglise notre Mère, la nourrice de nos pères et la nôtre.

” Le Français, on vous le dira du couchant à l'aurore, son nom est CHRETIEN, son surnom CATHOLIQUE. C'est à ce titre que la France est grande parmi les nations ; c'est à ce prix que Dieu la protège, et qu'il la maintient heureuse et libre. Et si vous voulez savoir en un seul mot toute la philosophie de son histoire, la voici : “Et non fuit qui insultaret populo isti, nisi quando recessit a cultu Domini Dei sui : Et il ne s'est trouvé personne qui insultât ce peuple, sinon quand il s'est éloigné du Seigneur son Dieu (Judith V,17)”.

 Voir aussi le discours du Cardinal Eugenio Pacelli sur la Vocation de la France, prononcé dans la chaire de Notre-Dame de Paris le 13 juillet 1937 > www.
Leblogdumesnil

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8 mai 2009 5 08 /05 /mai /2009 11:19
On assiste en ce moment à une campagne pour faire voter les catholiques sous le thème de l'Association "Oui à la vie".Elle demande aux homme politiques se présentant au suffrage de nos concitoyens de répondre à une série de 7 questions portant sur la politique en faveur de la Vie que devrait promouvoir l’Etat ou sur le rôle et la composition de la famille au sein de la société :
  1. - considérez-vous que la finalité du combat politique doit être le respect de la vie humaine, depuis sa conception jusqu’à sa fin naturelle ?
  2. - Considérez-vous que l’avortement est un drame et que l’Etat doit tout mettre en oeuvre pour en limiter le nombre qui est aujourd’hui effroyablement élevé ?
  3. - Considérez-vous que les personnes handicapées ont droit de vivre dans la dignité au même titre que les autres, et que leur accueil doit être amélioré ?
  4. - Considérez-vous que l’Etat n’a pas à autoriser, par voie légale ou autres, sous quelle que forme que ce soit, l’euthanasie passive ou active ?
  5. - Considérez-vous que la famille représente la cellule de base de la société et que cette famille ne peut être composée que d’un père et d’une mère ?
  6. - Considérez-vous que l’adoption d’enfants par des « couples » homosexuels ne peut être que gravement préjudiciable pour le développement et l’épanouissement de l’enfant ?
  7. - Serez-vous présent lors de la grande marche pour la vie et la famille qui se déroulera à Bordeaux le 6 juin 2009 ?

    C'est bien de vouloir défendre la vie, mais ceci à n'importe quel prix ? Et avec n'importe quel moyen ? Prenez toutes les questions ci-dessus et imaginez-vous la représentation suivante :


La démocratie libérale fait descendre Notre Seigneur dans l'arène des fauves et demande aux spectateurs de choisir : "choisissez, votez" ! Êtes- vous pour le bien ou êtes-vous pour le mal, êtes-vous pour la vie ou pour la mort ?

Qu'est-ce que le vote lorsqu'il met en balance Jésus et le monde, la vérité et le mensonge, Dieu et Satan et demande que l'on choisisse entre les deux ?  

Un acte d'orgueil immense et un acte positif de relativisme absolu. Or, on ne met pas Dieu en balance avec Satan, car ne vous faites pas d'illusions, de Dieu on ne se moque pas (De Deus non irredetur). Ce que l'homme sème, il le récoltera (Galates VI, 7).

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8 mai 2009 5 08 /05 /mai /2009 11:00

REUTERS/Darren Whiteside

Un Palestinien taggue la clotûre de sécurité, le 30 avril à Bethléem.


Benoît XVI se rendra mercredi prochain à Bethléem pour rencontrer des réfugiés palestiniens. En jeu, la dénonciation du mur de séparation entre Israël et Cisjordanie.

Les Palestiniens l'appellent le "mur de la honte". Les Israéliens, eux, préfèrent parler d'une "clôture de sécurité". Ce mur, à Bethléem, tout le monde le connaît. Haut de huit mètres, il a été érigé par les Israéliens pour "arrêter les terroristes" et sépare la ville cisjordanienne de l'agglomération sud de Jérusalem.
La barrière de béton, qui s'étend au total sur plus de 650 km, empiète sur la Cisjordanie et rend problématique la création d'un Etat palestinien.
L'ONU a publié mercredi un rapport qui épingle les restrictions israéliennes à Bethléem. Selon son Bureau de coordination des affaires humanitaires, les Palestiniens n'ont accès qu'à seulement 13% des 660 km2 de la commune.
Le mur empêcherait notamment l'accès à des zones de pâturages, propices à une exploitation agricole. "Le développement économique et social de Bethléem est compromis", peut-on lire dans le rapport.
Pour les associations palestiniennes, la venue de Benoît XVI à Bethléem, prévue pour le 13 mai, est l'occasion d'attirer l'attention du monde sur cette situation.
[L]e comité d'accueil chargé d'organiser la visite papale avait choisi de construire une estrade au pied du mur et d'un mirador israélien. Estrade sur laquelle le président de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas est censé accueillir Benoît XVI.
Mais c'était oublier le fait que l'endroit choisi - tout comme 66% des terres de Bethléem - appartient à la "zone C", où l'autorité d'Israël s'exerce en matière de planification et de construction. Autorité qui s'est rapidement manifestée: il y a une semaine, des soldats israéliens sont venus prendre des photos de l'estrade et, quelques jours plus tard, le comité d'accueil affirme avoir reçu un mandat interdisant la poursuite des travaux.
Mercredi, les organisateurs se sont résignés, sur demande du Vatican, à déplacer l'événement dans la cour d'une école distante de quelques mètres seulement, là où le mur est nettement moins visible.
Les Palestiniens soupçonnent Israël d'avoir exercé des pressions sur le Saint-Siège afin que l'emplacement soit changé.
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8 mai 2009 5 08 /05 /mai /2009 11:00
Le préfet de la Congrégation du Culte Divin se réjouit en cela. (article kreuz.net)
Les modernistes séparent l’histoire de l’Eglise en deux époques – les dernières quarante années et tout le reste. Mais le temps des préjugés dialectiques est dépassé depuis le Motu Proprio.
L’Eglise ne peut permettre que la messe soit célébrée indignement. C’est ce qu’a déclaré le préfet de la Congrégation pour la Liturgie, le cardinal Antonio Cañizares, dans la préface du livre La réforme de Benoît XVI en version espagnole du prélat Nikola Bux. Mgr Bux est un collaborateur italien de la Congrégation de la Doctrine de la Foi.
Dans sa préface, le cardinal Cañizares regrette que la messe ait été désacralisée dans la réforme post-conciliaire.
« Combien de prêtres ont été qualifiés de rétrogrades et d’anti-conciliaires, seulement parce qu’ils célébraient la messe de manière pieuse ou avec pompe ou tout simplement conformément aux rubriques?».


Le cardinal célèbre lui-même l'ancien rite.
 
Les temps ont changé.
Le cardinal Cañizares regrette - la réforme de la liturgie a été comprise comme un changement absolu. Ainsi il est apparu l'impression qu’elle devait être comme un gouffre entre l’avant et l’après concile. L’expression «pré-conciliaire» était utilisée comme une insulte.
Le prince d'Eglise se réjouit - la situation a changé de façon significative grâce au Motu Proprio «Summorum Pontificum».
Benoît XVI a voulu libéraliser la richesse liturgique de l’Eglise à tous les croyants - aussi à ceux qui ne connaissent pas encore ce trésor.

Respect des rites.
Le cardinal Cañizares réfute l'affirmation que le Motu Proprio serait une attaque contre Vatican II.
Cette insinuation montre une ignorance par rapport au concile.
Le cardinal cite la constitution de la liturgie « Sacrosanctum Concilium » de Vatican II – « Fidèle à la Tradition, le saint concile (sic) déclare finalement que la Notre Sainte Mère l’Eglise attribue un même droit et un même honneur à tous les rites reconnus juridiquement. Il est de sa volonté que ces rites soient préservés à l'avenir et qu’ils soient encouragés de toute manière possible ».
Le respect des différents rites est depuis toujours une pratique habituelle dans l’Eglise. Le cardinal Cañizares cite en exemple les rites byzantins, les rites des ordres monastiques ainsi que d'autres rites particuliers comme à Milan, Lyon ou Tolède.

L'extraordinaire est aussi pour les ordinaires.

Le cardinal Cañizares croit que l’ancien rite ne devrait pas être utilisé uniquement par les prêtres ou les fidèles qui le connaissent déjà : « Il est souhaitable que des prêtres qui célèbrent habituellement sous la forme ordinaire, le fasse extraordinairement aussi sous forme extraordinaire ».
La messe ancienne est un trésor et un héritage auquel chacun devrait avoir accès.
Le cardinal propose d'utiliser la messe ancienne quand il se trouve des fêtes particulières à l’ancien calendrier. Il mentionne comme exemples la vigile de la fête de la Pentecôte et la Semaine Sainte.
Le cardinal Cañizares déclare - le rituel de la Semaine Sainte profondément changé par Pie XII († en 1958) remontait aux premiers temps de l’Eglise.
 
Le «Summorum Pontificum» fut un progrès œcuménique.
Le prince de l’Eglise rappelle en outre que le « Summorum Pontificum » a apporté des progrès œcuméniques en particuliers pour les communautés de l'Est. Les ennemis de l’ancienne messe ont répliqué que l’Eglise se liait aux orthodoxes. Il n’y a pas que le défunt patriarche de Moscou qui a salué le Motu Proprio récemment.
Pour finir, le cardinal Cañizares demande à ce que la diversité des rites soit aussi enseignée dans les séminaires. En cela le prince de l’Eglise ne pense pas seulement à la messe ancienne, mais aussi à d'autres rites à l’Ouest et à l’Est.
Il souhaite une nouvelle génération de prêtres qui soit loin des préjugés dialectiques.

Source.Traduction de kreuz.ne (allemand) viaLe Forum catholique
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8 mai 2009 5 08 /05 /mai /2009 11:00

A quelques jours de la sortie (13 mai) officielle du nouveau film inspiré du roman de Dan Brown (auteur du Da Vinci Code), Anges et Démons, le quotidien du Saint-Siège a cherché à comprendre les raisons de son succès : un manichéisme simpliste et partiel "plutôt inoffensif".

Dans un article diffusé le 7 mai, L’Osservatore Romano évoque un roman (et donc un film) teinté de religion et de mystère, diffusant une « vision simpliste et partielle » de l’Eglise, évitant les « questions profondes ».

« Sans doute qu’il traite de religion et de mystère, c’est-à-dire de ces thèmes que la culture contemporaine sécularisée, faite de raison et de science, évite toujours avec soin, mais qui restent toujours vivants, même s’ils sont apparemment oubliés dans l’imaginaire contemporain ». 

« Ce second roman (et film) est donc plutôt inoffensif », souligne encore L’Osservatore Romano pour qui les deux romans de Dan Brown abordent « des questions clés pour l’Eglise contemporaine (...) : dans le Da Vinci Code la sexualité, dans Anges et Démons le rapport entre science et foi ». 

Dans ces deux romans, « les bons sont toujours les progressistes en faveur du sexe et de la science (...) et les mauvais ceux qui s’opposent au nom de la fidélité à une tradition dure et fermée ».

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7 mai 2009 4 07 /05 /mai /2009 22:05

Mis à jour le 31 août 2013.

Principe du moteur de la Révolution
 
Nombreux sont les catholiques et/ou les monarchistes qui, par le biais du suffrage universel, espèrent restaurer la cité traditionnelle ― ou au moins freiner la révolution. Il suffirait pour cela d’une campagne électorale, ou d’un “lobbying” bien mené. Difficile en effet de résister à la tentation de prendre l’adversaire à son propre piège, en utilisant l’arme qu’il met à notre disposition : le vote. Et pourtant, ce serait se méprendre tragiquement sur la nature de cette arme.
 

Il faut reconnaitre dans le Berbère saint Augustin l’un des principaux artisans de l’Occident chrétien, et son chef d’œuvre La Cité de Dieu, reste une référence essentielle aux sciences politiques. Dans cet ouvrage, l’évêque d’Hippone distingue deux cités :

Deux amours ont bâti deux cités ; l’amour de soi jusqu’au mépris de Dieu fit la cité terrestre ; l’amour de Dieu jusqu’au mépris de soi fit la cité de Dieu.

Le médiéviste Lemarignier commente :

La cité de Dieu, c’est la cité des justes qui cherchent le royaume de Dieu avant de faire partie, dans le ciel, du nombre des élus. À cette cité de Dieu, civitas Dei, saint Augustin oppose la cité terrestre, civitas terrena, qui groupe ceux qui ne cherchent pas le Royaume de Dieu. Aux uns et aux autres, il a donné le nom mystique de “cité”… [Jean-François LEMARIGNIER, La France médiévale, Édition A. Colin, Paris, 2002, p.37.] 

Avec l’avènement de la Modernité, l’amour de soi prend sa revanche, les Lumières le dotent d’un corpus doctrinal et politique qui produit un type de société inédit dans l’histoire de l’humanité : Dieu y est absent des institutions et relégué dans la sphère privée.

Comme un écho à la vieille distinction augustinienne, et pour rendre compte de l’apparition cette nouveauté, les sociologues, historiens et philosophes ont introduit les concepts d’hétéronomie et d’autonomie :

  • La société hétéronome trouve sa justification, sa légitimité hors d’elle-même, dans la divinité ; Jean-Luc Chabot, juriste et professeur à l’Institut d’Études Politiques de Paris, précise :
    Les sociétés dites hétéronomes fonctionnent […] sur la base d’un système de valeurs découlant d’un principe qui leur est à la fois extérieur et supérieur […], elles sont marquées par la transcendance de la divinité au regard de la vie humaine et de son organisation sociale. [ Jean-Luc CHABOT, Le nationalisme, col. Que Sais-Je, 1997, p.14.]
    Tel est le cas de France monarchique où Jésus-Christ est reconnu institutionnellement vrai Roi par son lieutenant lors de la cérémonie du sacre. Cette société chrétienne mérite donc pleinement la qualification de cité de Dieu.
  • La société autonome trouve sa justification, sa légitimité, en elle-même et en fin de compte, dans l’homme.
    Au sein [des] sociétés d’Europe occidentale s’est développé à partir du XVIe siècle un dessein d’autonomie, non pas seulement du pouvoir civil par rapport au pouvoir ecclésiastique, mais bien plus fondamentalement de la société humaine prétendant se constituer en principe d’elle-même. Un tel propos visait implicitement à opérer un transfert de l’absolu de la transcendance religieuse au profit de l’immanence politique et sociale, à substituer une normativité fondée sur l’altérité religieuse par une normativité purement humaine, ayant une prétention à s’autolégitimer soit par la raison individuelle, soit par l’ordre social. [Jean-Luc CHABOT, Le nationalisme, col. Que Sais-Je, 1997, p.15.]
    C’est le cas des sociétés issues des trois idéologies révolutionnaires de 1789 : le libéralisme, le nationalisme et le socialisme. Nous appellerons cette société inédite la cité de l’homme-dieu.
Deux conceptions de l’homme

Essentiellement, l’objet du combat entre ces deux cités, est une conception radicalement opposée de ce qu’est l’être humain et de sa place.

Pour le chrétien :

  • Il existe une seule nature humaine à travers les âges. De la lecture des textes bibliques en passant par ceux de l’antiquité jusqu’à l’époque contemporaine, on constate que l’homme ne change pas : il se pose toujours les mêmes questions, éprouve les mêmes sentiments, il est toujours le siège des mêmes passions, des mêmes détresses et des mêmes espoirs.
  • La morale naturelle est une science fondée sur l’observation du comportement humain. Son principe part du constat ― énoncé entre autres par Aristote ― que « l’homme est par nature un animal politique. » [ Aristote, La Politique.] Cette science étudie la hiérarchie dans les actes humains pour parvenir au bonheur maximum.
  • L’intelligence de l’homme a été obscurcie par le péché originel, et à cause de ses passions, il est souvent tenté de justifier ses actes mauvais contre la morale naturelle. Pour l’aider à se repérer et grâce à la Révélation, Dieu ― son créateur ― lui a fait cadeau des dix commandements résumés dans le commandement d’amour de Dieu et du prochain.
  • En tant que créateur, Dieu est la source du pouvoir : Jésus dit à Pilate « Tu n’aurais sur moi aucun pouvoir, s’il ne t’avait été donné d’en haut. » [St Jean, XIX,10–11] Saint Paul confirme : « Tout pouvoir vient de Dieu.  » [ St Paul, Épître aux Romains, XIII, 2]
  • Dieu est le principe et la fin de toute chose : « Au commencement était le Verbe. » [St Jean, I,1]
  • Si le sacrifice de Jésus Christ a permis la Rédemption du genre humain, le salut est individuel et réclame de nous une acceptation de notre nature. Dieu nous a voulus “animaux politiques” : or la vie en société n’est possible que parce que nous avons besoin les uns des autres, parce que nous sommes différents et donc inégaux.

Pour le révolutionnaire :

  • Il n’existe pas de nature humaine, l’homme évolue continuellement à travers les âges vers quelque chose de supérieur. C’est la théorie de l’évolutionnisme, le mythe du progrès de l’humanité. Mais vers quoi l’homme peut-il progresser, si ce n’est vers une sorte d’état angélique puis divin ?
  • Il ne saurait y avoir de morale fixe. Mieux ! l’homme moderne estime superbement qu’il est parvenu à la “phase adulte” de son évolution, il doit donc s’affranchir de cette morale d’un autre âge, élaborée par l’esprit archaïque, frustre et masochiste de nos ancêtres.
  • L’évolution est inéluctable, c’est le fameux “sens de l’histoire. La Révolution permet d’accélérer la prise de conscience par l’humanité de sa grande destinée. L’homme en marche vers la divinité peut enfin décider pour lui-même. Le philosophe hégélien allemand Feuerbach déclare : « L’être absolu, le Dieu de l’homme, c’est l’être même de l’homme. » [Ludwig FEUERBACH, Essence du Christianisme, Librairie Internationale, Paris, 1864, p.27.]
  • L’homme de la modernité s’affirme désormais la source du pouvoir : on lit à l’article 3 de la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen de 1791 « Le principe de toute souveraineté réside essentiellement dans la nation  », et à l’article 2 du titre III de la Constitution de 1791 : « La nation, de qui seule émanent tous les pouvoirs…  »
  • La Révolution se présente à elle-même comme un mouvement permanent et éternel : « Au commencement était l’action »  [GOETHE, Faust, Partie I, scène 5]  selon la parole célèbre de Faust dans la tragédie du franc-maçon Goethe.
  • L’État révolutionnaire se pose en rédempteur et prétend apporter un salut collectif par la réalisation de l’égalité. Le ministre franc-maçon Jules Ferry déclare :
    Qu’est-ce d’abord que l’égalité ? C’est la loi même du progrès humain ! c’est un fait social, c’est l’essence même et la légitimité de la société à laquelle nous appartenons. En effet, la société humaine n’a qu’une fin dernière : atténuer de plus en plus, à travers les âges, les inégalités primitives données par la nature. [ Jules FERRY, Discours sur l’égalité d’éducation, Discours et opinions de Jules Ferry, Paris , Armand Colin, 1893.]
 

Si la Révolution n’est pas naturelle,

  • comment expliquer sa pérennité depuis plus de deux siècles ?
  • comment se fait-il que le nombre de partisans de la cité de l’homme-dieu ne cesse d’augmenter ?
  • comment expliquer ce mouvement artificiel et permanent de conversion des esprits de la cité de Dieu à la cité de l’homme-dieu ?

Or un mouvement artificiel et permanent ne peut être entretenu que par un moteur ; d’où cette idée de modéliser le phénomène révolutionnaire par un moteur.

 


Le moteur de la Révolution
 
Fonctionnement d’un moteur

La physique nous apprend que les moteurs fonctionnent grâce à deux types de grandeurs :

  •  
    • une différence de potentiels (ou de pôles), c’est la ddp
    • un courant (ou débit)

Donnons quelques exemples :

  •  
    • Un moteur électrique fonctionne grâce à une tension (ou différence de potentiels électriques : pôles plus et moins) et à un courant qui passe d’un pôle à l’autre.
    • Un moteur thermique fonctionne grâce à une différence de potentiels thermiques (source chaude, source froide) et à un courant thermique qui passe de la source chaude à la source froide.
    • Un moulin à eau fonctionne grâce à une dénivellation (ou différence de potentiels d’altitude : le haut et le bas) et à un courant d’eau qui passe du haut vers le bas.

On peut donc supposer qu’il en va ainsi avec la Révolution qui est un mouvement d’idées. Selon ce schéma, le moteur révolutionnaire fonctionnerait grâce à :

  •  
    • une différence de potentiels dans l’ordre des idées : THÈSE /ANTITHÈSE,
    • un courant d’opinions qui passeraient de la thèse à l’antithèse, de la Cité de Dieu à la cité de l’homme-dieu.

Reste à préciser la ddp et le support ― ou le conducteur ― de ce courant.

La ddp révolutionnaire : la haine dans l’inégalité

Le révolutionnaire qui veut hâter l’évolution de l’homme se heurte d’abord à l’inertie de la nature humaine. Pour « changer les mentalités », «  faire bouger la société  », susciter le mouvement, la méthode consiste à :

  • faire “prendre conscience” des inégalités (ddp) entre les personnes
  • placer les individus dans une attitude mentale de révolte avec un argument moteur : INÉGALITÉ = INJUSTICE.

À cet effet, on cherche à mettre de la haine dans les différences qui existent naturellement entre les personnes (différences d’âge, de sexe, de classe sociale, de sagesse, de richesse, de connaissance…)

Vers 1840, à l’aube des systèmes démocratiques, Tocqueville s’étonne de cette passion pour l’égalité : « Le fait particulier et dominant qui singularise ces siècles, c’est l’égalité des conditions ; la passion principale qui agite les hommes dans ces temps-là, c’est l’amour de cette égalité. » [ Alexis de TOCQUEVILLE, De la démocratie en Amérique, t.II, ch. 1] Il en déduit ― comme conséquence logique ― cet individualisme qui ronge nos sociétés modernes et que tout le monde déplore sans en vouloir reconnaître l’origine : « L’individualisme est d’origine démocratique, et il menace de se développer à mesure que les conditions s’égalisent. » [Alexis de TOCQUEVILLE, De la démocratie en Amérique, t.II, ch. 2]

Alors que dans une société saine, les inégalités naturelles sont sources d’échanges et de richesses pour tout le monde, dans la société révolutionnaire, elles deviennent des facteurs d’oppositions, de luttes, de ddp thèse/antithèse. La haine, la jalousie, l’égoïsme de part et d’autre, creusent les différences jusqu’à les rendre insupportables. Alors la révolte éclate et conduit la plupart du temps à une égalité imposée et artificielle dans laquelle persiste l’état de haine. En effet, l’autre est toujours suspecté de vouloir jouir d’un avantage qu’on n’aurait pas soi-même, et cette idée est insupportable.

Souvenons-nous de ces paroles terribles du philosophe marxiste Marcuse :

 II n’y a pas de doute qu’un mouvement révolutionnaire donne naissance à une haine sans laquelle la révolution n’est tout simplement pas possible, sans laquelle aucune libération n’est possible. Rien n’est plus révoltant que le commandement d’amour : «  Ne hais pas ton ennemi » dans un monde ou la haine est partout institutionnalisée. Au cours du mouvement révolutionnaire, cette haine peut naturellement se muer en cruauté, en brutalité, en terreur. La limite est, en ce domaine, terriblement mobile. [Herbert MARCUSE, La fin de l’utopie, p.33, Éditions du Seuil, Paris, 1968.]

Les trois idéologies révolutionnaires présentent cette passion de l’égalité :

  • Le socialisme oppose la classe prolétarienne déifiée à la classe bourgeoise de façon à aboutir à la dictature mondiale du prolétariat où est censée régner l’égalité. En fait, on sait ce qu’il en est : une élite non naturelle (la nomenklatura) opprime la cité.
  • Le nationalisme oppose la nation déifiée aux autres peuples. Les révolutions nationalistes conduisent toujours à la guerre expansionniste. Ex : la Révolution française déclare la guerre à l’Europe, il en va de même pour les révolutions de l’Allemagne nazie, de l’Italie fasciste… à l’intérieur de la nation règne une égalité particulière : l’uniformité. On combat les minorités et les identités régionales car elles sont considérées comme facteurs de divisions.
  • Le libéralisme oppose les individus-dieux entre eux. Chaque personne est libre absolument, l’individualisme triomphe : l’autre est celui qui vient limiter notre liberté. Il faut donc s’affranchir de son autorité naturelle que son égoïsme peut rendre odieuse. Des conflits artificiels sont ainsi créés entre homme et femme, parents et enfants, enseignant et élèves, prêtre et fidèles, patrons et ouvriers.

Quand on perd de vue le bien commun, la hiérarchie n’est plus justifiée, ce qui amène à la revendication de l’égalité absolue.

 

Le conducteur du courant révolutionnaire : le suffrage universel

L’expérience montre qu’établir de façon trop affichée, trop brutale ou trop autoritaire la cité de l’homme-dieu, aboutit à une panne du courant de conversion des esprits à la Révolution :

  • échec de la Convention dans sa tentative d’imposer le culte de la déesse Raison,
  • échec des révolutions socialistes avec leur matérialisme scientifique,
  • échec des révolutions nationalistes quand la guerre tourne à leur désavantage.

La démocratie libérale, parce qu’elle contourne ces problèmes, se révèle être un moteur révolutionnaire bien plus performant que les idéologies nationalistes et socialistes :

  • Afin de ne pas effaroucher l’opinion et pour réaliser l’égalité ― et la liberté ― elle s’attaque à l’ordre naturel par petites étapes. Par exemple, le divorce, l’avortement, le « mariage » des homosexuels, l’euthanasie ne seront pas légalisés en même temps mais peu à peu…
  • Pour parer toute contestation, grâce au suffrage universel, elle laisse croire aux personnes qu’elles ont elles-mêmes souhaité ces changements. Il suffit pour cela de travailler l’opinion à grands coups de campagnes médiatiques en suscitant des ddp, puis d’invoquer les mythes de la volonté générale, du sens de l’histoire, du progrès de l’humanité.
  • Pour détourner l’attention du véritable enjeu (la cité de l’homme-dieu contre la Cité de Dieu), elle crée une opposition artificielle, la ddp DROITE/GAUCHE dans laquelle elle occupe la place centrale ― celle de l’arbitre ― et place ses idéologies concurrentes (socialisme et nationalisme) ainsi que les formes bâtardes : social démocratie, libéral nationalisme, national socialisme

À cause de leurs oppositions apparentes, on oublie que ces idéologies ont toutes pour finalité l’homme-dieu, et la Cité de Dieu perd ses combattants dans des batailles électorales qui ne les concernent pas.

Ainsi la démocratie ― grâce au suffrage universel et à la ddp DROITE/GAUCHE ― entretient un courant permanent de conversion des esprits à la Révolution : le moteur tourne, tourne, tourne.

 

 

L’épouvantable piège du suffrage universel
 
La démocratie est-elle une religion ?

La supériorité de la démocratie libérale, par rapport aux deux autres idéologies, tient à ce que sa finalité (la cité de l’homme-dieu) se réalise dans son fonctionnement même :

  • Par le suffrage universel, indépendamment de l’âge, de la compétence, de la sagesse, tout individu est appelé à se prononcer sur la destinée de la Cité, en élisant des hommes qu’il ne connaît pas, et qui représentent des idéologies dont il ignore tout.
  • Par référendum, on lui demande son avis sur ce qui relève de la morale naturelle (avortement, euthanasie…) ou de décider du sort de ce qui ne lui appartient pas comme la disparition du pays dans l’Europe.

Aucune référence morale n’est reconnue a priori, aucun ordre naturel ne sert de point de repère. En bon disciple du démocrate et sophiste grec Protagoras, le votant finit par penser que « l’homme est la mesure de toute chose. » [ Platon, Théétète, 152a]

Peu à peu et à son insu, par la pratique même du vote, il s’accoutume à l’idée qu’il est lui-même la source de la vérité, qu’il peut décider de ce qui est le bien et le mal. Or, ce privilège ne revient-il pas à l’Auteur de toutes choses, à Dieu Lui-même ?

De fait, objectivement, le votant se substitue à Dieu, il est l’homme-dieu. Souvenons-nous de la chute d’Adam : « Le serpent répliqua […] le jour où vous en mangerez [de ce fruit], vos yeux s’ouvriront et vous serez comme des dieux, qui connaissent le bien et le mal. » [Bible de Jérusalem, Cerf/Verbum Bible, 1988, Genèse, chapitre 3, verset 5]

Et le franc-maçon Oswald Wirth de s’en féliciter : « Le serpent séducteur symbolise un instinct particulier […] dont le propre est de faire éprouver à l’individu le besoin de s’élever dans l’échelle des êtres. Cet aiguillon secret est le promoteur de tous les progrès. » [Oswald Wirth, La Franc-Maçonnerie rendue intelligible à ses adeptes, Tome I p.92, édition Dervy-Livres, Paris 86.]

Le péché originel fut le péché d’orgueil de l’homme qui voulait être maître du bien et du mal, qui refusait sa nature humaine. S’attribuer une compétence que l’on ne possède pas, n’est-ce pas là, la définition même de l’orgueil ?

À chaque fois qu’il vote pour ou contre quelque chose qui ne relève pas de sa compétence, le citoyen commet donc un acte d’orgueil. De cette façon, chaque votant constitue une pierre d’orgueil qui sert à l’édification d’une gigantesque tour d’orgueil : LA DÉMOCRATIE UNIVERSELLE, LA TOUR DE BABEL, LA TOUR DE L’HOMME-DIEU. [Remarquons bien que le vote n’est pas condamnable en lui-même : il est parfaitement légitime de voter lors d’élections professionnelles, de municipales dans une petite ville, etc. Nous le répétons : ce qui est visé ici, c’est le vote pour quelque chose qui ne relève pas de notre compétence.]

 

La démocratie s’identifierait-elle à donc la religion de l’homme ?

Comme une religion la démocratie n’a-t-elle pas :

  • son dogme : le dogme de la volonté générale comme source du pouvoir. À l’instar d’un J-M. Le Pen, ne clame-t-elle pas : « Depuis que le pouvoir ne se fonde plus en Dieu mais dans le peuple, c’est lui qui doit faire l’objet de toutes nos considérations.  » [Article « Entretien avec JMLP », Aspects de la France, jeudi 10 octobre 1991]
  • son credo : la Déclaration universelle des droits de l’homme.
  • son sacrement : la grand-messe du suffrage universel.

Augustin Cochin ne s’exprime pas autrement en commentant le Contrat social de Rousseau :

Nous serions perdus, dit le christianisme, sans un secours d’en haut, nous ne sommes pas de force à nous sauver à nous seuls ― et de même Jean-Jacques : nous sommes incapables de dégager de nous-mêmes la volonté générale et de la suivre. Il nous faut le secours extérieur de la loi (grâce), effet du vote (sacrement) qui crée en nous l’homme nouveau. […]

Ainsi le Contrat social n’est pas un traité de politique, c’est un traité de théologie, la théorie d’une volonté extranaturelle, créée dans le cœur de l’homme naturel, substituée en lui à sa volonté actuelle, par le mystère de la loi, accompli au sein de la société contractuelle, ou volontaire, ou de pensée, sous les espèces sensibles du sacrement de vote. [Augustin COCHIN, Le catholicisme de Rousseau, Conférence faite aux « Conférences Chateaubriand », le 15 mai 1912, Chapitre II (La mystique de la libre pensée) tiré du livre Les sociétés de pensée et la démocratie moderne,1921 (publication posthume).]

 

La solution suicide : Le parti catholique

La tentation est quelquefois grande de vouloir prendre la démocratie à son propre piège, de constituer un pôle catholique et de lutter contre la Révolution avec ses propres armes (campagnes, lobbying, slogans, élections, pétitions…) L’histoire nous montre pourtant que jamais aucune tentative n’a abouti, même avec des conditions favorables.

Souvenons-nous de cette funeste affaire du Ralliement de l’Église à la République en 1892. La France d’alors est catholique dans son immense majorité et pourtant, le pays est dirigé par la IIIe République violemment antichrétienne. L’élite catholique est monarchiste. Aussi le pape Léon XIII fait-il le calcul suivant : l’Église n’est tributaire d’aucun type de gouvernement (monarchie, aristocratie, république). Donc, si on oblige moralement les catholiques à voter, il est mathématique que leurs élus seront majoritaires et la République deviendra chrétienne.

De fait, après le ralliement, tous les catéchismes font du vote un devoir du chrétien. On connaît la suite : en 1893 le nombre des députés catholiques passe en effet à deux cents, mais six mois plus tard, il retombe à 97. Aucun ministère n’est concédé aux ralliés et les lois antireligieuses reprennent de plus belle.

Plus d’un siècle après, le bilan est accablant :

  • la France est toujours révolutionnaire ;
  • le parti catholique s’est évanoui dans la nature et on trouve des députés qui se prétendent “chrétiens” dans tous les partis de l’échiquier politique. Ils en ont épousé les idéologies respectives ;
  • les catholiques en France sont devenus minoritaires.

Quelles sont les raisons de ce désastre ? Pourquoi le parti catholique soutenu par le pape, avec un rapport de forces écrasant, a-t-il échoué ? À la lumière de l’étude précédente, nous donnerons deux réponses liées :

  • Créer un parti chrétien qui utilise les règles du jeu du système démocratique, rend à ce dernier l’éminent service d’apporter la contradiction, de susciter une nouvelle ddp. Cela engendre de nouvelles possibilités de mouvement d’idées. Grâce au vote chrétien, le moteur révolutionnaire se trouve alimenté par une nouvelle source de courant d’opinions.
  • À la manière de Léon XIII, il serait dangereux de ne considérer dans la démocratie qu’un mode de gouvernement. Nous avons vu qu’elle était essentiellement une religion, celle de l’homme-dieu. Comprenons bien que le révolutionnaire se moque éperdument pour qui l’on vote, pourvu que l’on vote. L’important est de pratiquer (praxis) cet acte d’orgueil. Il sait qu’ainsi s’opérera dans les âmes une transformation intérieure à la manière de celle produite par un rite.

Par le suffrage universel, le membre du parti catholique est conduit à adopter l’attitude mentale du révolutionnaire qui n’a d’autre maître que lui-même. Il pratique l’acte révolutionnaire tout en prétendant lutter contre la Révolution. Alors, à son insu, il agit comme un homme-dieu, et si cette schizophrénie ne lui fait pas perdre la foi, les risques sont bien plus grands pour ses enfants. N’oublions jamais que l’on finit toujours par penser comme on agit, c’est d’ailleurs en cela que réside l’extraordinaire importance du rituel religieux.

Les deux exemples suivants ne sont-ils pas significatifs ?

  • Se félicitant du taux participation record au référendum sur le traité de Maastricht, alors que le « oui » n’avait remporté qu’un tout petit 51 %, le quotidien Ouest-France annonçait en première page : « UNE GRANDE VICTOIRE POUR LA DEMOCRATIE. »
  • Dans le Courrier de l’Ouest du 8 janvier 1988, le grand-maître du Grand-Orient, Jean-Robert Ragache, titrait ainsi son article : « UN SEUL MOT D’ORDRE POUR L’ELECTION PRESIDENTIELLE : VOTER ! » Traduisons : peu importe que vous votiez à droite ou à gauche, ou même à l’extrême-droite … nous voulons seulement que vous votiez !

  •  


  • Comment arrêter le moteur révolutionnaire ?

  •  
  •  
    Dire la vérité et dénoncer l’imposture de l’homme-dieu
     
  • Il importe en premier lieu de rétablir les choses à leur juste place :

    • Reconnaître notre condition de créature entièrement dépendante de Dieu.
    • Accepter notre nature d’homme (animal politique) et essayer d’agir conformément à ce qu’elle réclame. C’est la condition pour accéder au bonheur maximum en ce monde et éternel dans l’autre. À cet effet, notre idéal doit être le respect des dix commandements et du commandement d’amour de Dieu et du prochain.
    • Dénoncer cette imposture qui fait de l’homme le maître du bien et du mal. Dans la Cité de Dieu, à cause du péché originel, il y a toujours des fautes contre notre nature (et donc contre les commandements de Dieu) mais elles sont reconnues comme telles et regrettées. Dans la cité révolutionnaire, afin de donner libre cours à ses passions désordonnées et pour se donner bonne conscience, l’homme décide qu’il n’y a plus de péché. Il est à la fois juge et partie, sa morale est subjective et non plus objective (c’est bien pratique !). Or, le plus grand des péchés n’est pas tant d’aller contre une loi de Dieu, mais de dire que cette loi n’existe pas, car à partir de là, tout est permis.
    • Dire la vérité haut et fort, sans concession : la vérité est une, on ne peut pas en prendre et en laisser à notre guise, nous n’en sommes pas maîtres. Or, dans le jeu démocratique, « il faut faire nombre si l’on veut faire entendre sa voix ». Aussi le chrétien entre-t-il dans le parti dont il juge l’idéologie la plus acceptable. Pour ne pas heurter ses nouveaux amis, il est conduit à faire des concessions, à taire certains points de la doctrine qui ne sont pas dans l’air du temps ; d’ailleurs il finit par oublier ces détails gênants. Il est remarquable que tous les partis comptent des catholiques parmi leurs membres, mais aucun n’affiche la doctrine du Christ-Roi dans son programme. On en déduit que ces chrétiens engagés ont honte d’une partie de la vérité révélée et qu’ils l’ont censurée. Par là, ils se rendent en quelque sorte maîtres de la vérité, ils savent mieux que Notre-Seigneur ce qui est bon pour nous : ils sont donc devenus, eux aussi des hommes-dieux.

    À propos de cet œcuménisme qui consiste à abdiquer une partie de la foi sous prétexte de pratiquer une politique de moindre mal, Monseigneur Pie déclare :

    Ne nous reprochez pas de revenir si souvent sur cette question des droits de Jésus-Christ sur la société ; le devoir du médecin spirituel, comme du médecin des corps dure aussi longtemps que le mal qu’il s’agit de déraciner […] Supposons qu’en temps d’épidémie le pharmacien de la cité ait la barbarie de couper de moitié eau l’antidote qui aurait besoin de toute sa puissance pour triompher du fléau mortel, cet homme serait-il moins criminel qu’un empoisonneur public ? Or, la société moderne est en proie à un mal terrible qui lui ronge les entrailles et qui peut la précipiter au tombeau. Le contre-poison ne sera efficace que s’il garde toute son énergie : il sera impuissant s’il est atténué. Ne commettons pas le crime d’obéir aux fantaisies, aux sollicitations même du malade. [Cardinal Pie, Instruction synodale sur les principales erreurs du temps présent.]
     
  • Pour réduire la DDP : Mettre de l’amour dans les différences
  • Si notre devoir exige de demeurer intransigeants avec les idées, il comporte aussi d’être indulgent avec les personnes et d’accepter les inégalités naturelles qui proviennent de ce que nous sommes limités : nous avons tous des défauts, des infirmités mais aussi des expériences, des compétences et un passé différents.

    L’Évangile nous dit « Heureux les artisans de paix  » [St Matthieu, V, 9.] : à l’inverse du révolutionnaire et conformément au commandement du Christ, le chrétien mettra de l’amour dans les différences naturelles et apaisera les tensions sociales. Il ne s’agit pas de faire disparaître les inégalités naturelles, et ceci précisément parce qu’elles sont dans notre nature. En effet, c’est grâce à ces inégalités que la vie sociale est possible. Tout au long de notre vie nous avons besoin des autres : dans l’enfance et l’adolescence pour notre éducation, à l’âge adulte car nous n’avons pas toutes les compétences, au soir de notre vie car nous sommes diminués. Ainsi c’est l’amour du prochain qui donne son bonheur, sa prospérité, sa richesse à la société.

    Contrairement à ce que prétendent les “chrétiens libéraux”, Notre-Seigneur n’est jamais venu abolir les inégalités, Il affirme sa royauté et sa supériorité hiérarchique tout en donnant l’exemple à suivre : « Si donc je vous ai lavé les pieds, moi le Seigneur et Maître, vous aussi, vous devez vous laver les pieds les uns aux autres. » [St Jean, XIII,14.] Le devoir du chrétien est donc de servir ses frères dans l’amour du Christ, chacun à son niveau. De cette façon, il œuvre pour le bien commun qui consiste en l’unité de la paix entre les personnes, il réalise ainsi la Cité de Dieu.

  • Pour tarir le courant : Cesser de voter
    • Depuis deux cents ans les combattants de la Cité de Dieu s’épuisent dans les combats démocratiques et leur nombre ne cesse de diminuer. Nous en avons analysé la raison : la règle du jeu démocratique est truquée, elle est la machine à perdre les chrétiens. La pratique (praxis) du vote, sans les compétences requises, constitue un acte d’orgueil qui aboutit à une usurpation de la place de Dieu et à l’acceptation des idéologies.

      Voter, c’est reconnaître la règle du jeu, la loi du nombre. C’est reconnaître la validité de la condamnation du Christ par la foule. Le Juste, le Doux, l’Innocent est mort par plébiscite, par la pression démocratique, parce que Dieu n’était pas à la hauteur des misérables ambitions des prêtres et des pharisiens. Ce qui est ignoble, ce n’est pas seulement le résultat du choix populaire ― la condamnation de Dieu ― mais c’est surtout le fait que ce choix ait été accordé au peuple. C’est d’ailleurs en cela que réside le crime du très libéral Pilate.

      Mais de nos jours, ne sommes-nous pas confrontés à la même situation ? Par exemple, quand un pays organise un référendum sur l’avortement, voici ce que l’on entend parmi les catholiques conscients du caractère monstrueux de cette consultation électorale [L’avortement est contre-nature, que le peuple soit pour ou contre.] : « Je sais que voter dans cette situation est intrinsèquement mauvais mais si je peux grâce à ça sauver des vies… » Résultat : de toute façon le “oui” sera voté, sinon la Révolution répétera l’opération jusqu’à ce que le “oui” passe, et ce sera définitif, car on n’arrête pas le “sens de l’histoire”. Et nos bons catholiques de se lamenter et de lever les bras … Cette attitude réactionnaire est irresponsable : ce n’est pas contre l’avortement qu’il faut se battre, c’est contre les institutions politiques qui permettent que de tels choix soient possibles. Le devoir civique du citoyen chrétien n’est pas de voter mais de travailler de toutes ses forces à promouvoir une institution politique qui respecte l’ordre naturel.

      La reconstruction de la Cité de Dieu passe d’abord par la préservation de ses combattants puis par l’affaiblissement de la cité de l’homme-dieu, donc par le refus des règles du jeu démocratique.

  • Cessons de voter et le courant qui alimente le moteur révolutionnaire tarira, la Révolution tombera en panne et sera vaincue.

 

  • Le combat pour la cité de Dieu en France

 

  • En France, une institution politique ayant pour idéal la Cité de dieu a déjà existé : c’est la monarchie légitime. Elle est dépositaire de l’unique doctrine politique naturelle antérieure aux idéologies de 1789. La constitution de l’ancienne France était fondée sur deux principes inséparables :

    • Une légitimité naturelle : le bien commun qui est l’unité de la paix n’est idéalement réalisé qu’avec le gouvernement d’un seul : « il est clair que ce qui est un par soi peut mieux réaliser l’unité que ce qui est composé d’unités » [St Thomas d’Aquin, De regno, ch.II, col. Les maîtres de la politique chrétienne, Éditions de la Gazette Française, Paris, 1926] dit saint Thomas dans son De regno. Le roi n’est pas désigné par les hommes mais par sa naissance, ce qui évite les querelles de succession et préserve l’unité.
    • Une légitimité théologique  : ce successeur n’est pleinement roi qu’avec le sacre quand il reconnaît devant son peuple la suzeraineté de Jésus-Christ Roi de France et quand il reçoit les grâces nécessaires pour gouverner en conformité avec les lois de Dieu et de l’Église.
    •  

    Ce combat ne s’impose-t-il donc pas ? N’est-il pas raisonnable ? N’en vaut-il pas la peine ? Lui préférerions-nous l’illusion d’un “bon gouvernement” inventé de toute pièce sans la tradition ? Mais à quelle civilisation chrétienne concrète St Pie X fait-il référence dans sa Lettre sur le Sillon ?

    Non, Vénérables Frères — il faut le rappeler énergiquement dans ces temps d’anarchie sociale et intellectuelle, où chacun se pose en docteur et en législateur,— on ne bâtira pas la société autrement que Dieu l’a bâtie ; on n’édifiera pas la société, si l’Église n’en jette les bases et ne dirige les travaux ; non, la civilisation n’est plus à inventer ni la cité nouvelle à bâtir dans les nuées. Elle a été, elle est ; c’est la civilisation chrétienne, c’est la cité catholique. Il ne s’agit que de l’instaurer et la restaurer sans cesse sur ses fondements naturels et divins contre les attaques toujours renaissantes de l’utopie malsaine, de la révolte et de l’impiété : « omnia instaurare in Christo ».
    Quelle cité catholique non bâtie “dans les nuées” le saint pape évoque-t-il quand il s’adresse à notre pays, si ce n’est celle de notre monarchie traditionnelle ?
Source:  Viveleroy 
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7 mai 2009 4 07 /05 /mai /2009 17:34

A voir ici, une très belle video réactionnaire, inspirée du Seigneur des Anneaux de Tolkien (1954). Sorti le 3 mai, en une semaine à peine, on compte déjà plus de 555980 vues... Le film, The Hunt for Gollum nous raconte l’histoire d’Aragorn l'héritier d'Elendil, à la poursuite de Gollum; il est totalement gratuit sur internet, et dure 40 minutes. 

Le film exalte nos valeurs, noblesse,
hérédité, culte des ancêtres, défense de la Patrie, sacrifice, don de soi, ennoblissement des humbles, pitié, libre arbitre... Ce conte chrétien est repris de l'oeuvre de J.R.R. Tolkien, un auteur
profondément catholique, qui dans une lettre au père Robert Murray décrit Le Seigneur des anneaux comme "une œuvre fondamentalement religieuse et catholique". Une allégorie de l'Apocalypse.


Pour une autre présentation du film, e-deo

Et pour le plaisir,

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7 mai 2009 4 07 /05 /mai /2009 17:33

Les membres de la communauté juive étant en France, le plus souvent ces quarante dernières années, les fourriers de la "tolérance", de l'"ouverture", du métissage, du multiculturalisme et les chantres du "vivre ensemble" (sauf en Israël bien évidemment, Israël qui doit appartenir aux Juifs seuls...) il n'est pas très surprenant d'apprendre, entre trois lignes, que les Israéliens sont parmi les moins nombreux à dire respecter les autres religions... Source: Afp, Les musulmans "loyaux" envers la France, 07/05/2009

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7 mai 2009 4 07 /05 /mai /2009 17:33
Apocalyptique. La "philosophe" Elisabeth Badinter manie bien l'inversion accusatoire. Selon une dépêche Afp du 07 mai (lejdd.fr), elle estime que la famille traditionnelle est  "source de multiples névroses, de multiples malheurs" (sic).

"Il y a beaucoup de cas où une femme peut porter un enfant pour une autre, soeur, amie, et faire le don de cet enfant", a-t-elle déclaré, affirmant ne pas croire en "l'instinct maternel".

Pour elle, "une femme peut aimer être enceinte et ne pas vouloir assumer les 20 ou 30 ans d'éducation d'un enfant". Dans ce cas la femme "prête son ventre, ne le loue pas", même s'il est normal qu'elle soit "indemnisée". Elle a regretté aussi que le Conseil d'Etat soit hostile à l'aide à la procréation médicale pour les homosexuelles. "Nous vivons sur une illusion, que la famille traditionnelle hétérosexuelle est nécessairement bonne pour un enfant" alors qu'elle est "source de multiples névroses, de multiples malheurs", a-t-elle souligné.

Mme Badinter est une des signataires de l'appel lancé en mars par l'association Clara en faveur de la légalisation de la gestation pour autrui, qui estimait qu'elle ne portait pas atteinte à la dignité de la femme si elle était pratiquée dans le cadre de l’assistance médicale à la procréation.

Autrement dit pour "la philosophe", l'ordre naturel n'est pas naturel, le bien c'est mal, le mal c'est le bien... A lire
ici et ici
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7 mai 2009 4 07 /05 /mai /2009 09:27


Record de manipulation et d'inversion accusatoire, "Anges & Démons", ce film cathophobe (lire sur le Salon Beige le témoignage confondant du père Bernard O’Connor, prêtre canadien qui travaille à la Congrégation pour les Églises orientales) titre en exergue : "Que nous cache le Vatican ?".

"Quiconque fait le mal hait la lumière et ne vient pas à la lumière, de crainte que ses oeuvres ne soient démasquées. Celui qui fait la vérité vient à la lumière pour que ses oeuvres soient manifestées, elles qui ont été accomplies en Dieu" (Evangile selon saint Jean, chapitre III, versets 20-21).

La maçonnerie est "secrète" ou, selon le terme en vogue actuellement "discrète". Sophisme pour dire que les stratégies réelles et les buts de la Secte ne sont pas dévoilés, sauf initiation... Notre Seigneur condamne à l'avance ce secret ou même cette "discrétion".

Pour mieux tromper, la franc-maçonnerie, dès le XVIIIe siècle, parle de maçonnerie "chrétienne". Ce "plus chrétiens que les chrétiens" n'est pas nouveau. Il faut que le lecteur intéressé à la recherche de la Vérité, sache que déjà au XVIIIe siècle, les illuminés disaient être porteurs du message secret, authentique, du Christ, message que l'Eglise avait perdu... Il s'agit là d'une vieille ritournelle gnostique condamnée dès le IIe siècle ap. J.-C. par... Saint Irénée :

http://www.christ-roi.net/index.php/Saint_Ir%C3%A9n%C3%A9e

La soit-disant "tradition" des hérétiques était sans autorité, parce qu'elle ne reposait pas sur l'institution et la transmission légitime de l'autorité; au contraire, les évêques étaient héritiers de l'autorité des Apôtres (principe d'autorité)

http://www.christ-roi.net/index.php/Le_principe_g%C3%A9n%C3%A9ral_de_la_foi%2C_le_principe_d%27autorit%C3%A9

Comme les premiers gnostiques, Adam Weishaupt (fiche wikipedia) disait : "Notre doctrine est cette doctrine divine telle que Jésus-Christ l'enseignait à ses disciples, celle dont développait le vrai sens dans ses discours secrets" (citation in "Lucifer & le Pouvoir occulte, Marquis de la Franquerie, ESR, 1984, p. 66).

A-t-on jamais entendu parler des "Discours secrets" de Notre Seigneur Jésus-Christ ? Qu'a-t-il dit au Sanhédrin, Lui qui ne ment pas : "J'ai parlé ouvertement au monde; j'ai toujours enseigné dans la Synagogue et dans le temple où tous les Juifs s'assemblent et JE N'AI RIEN DIT EN SECRET" (Evangile selon saint Jean, chapitre XVIII, verset 20).

L'Eglise continue cet enseignement du Christ, elle ne "dit rien en secret". Chacun peut être informé des enseignements et de la doctrine du Christ en allant à l'Eglise le dimanche. Qu'en est-il de la maçonnerie prétendue "chrétienne"? Que nous cache la franc-maçonnerie ?

Voilà comment ces gens-là, écrivent l'Histoire et la falsifient... Menteurs, ils ne sont que cela, Lucifer leur chef, n'est-il pas le père du mensonge ?

Avec Mgr Girotti, un franciscain très conservateur qui a travaillé avec le cardinal Ratzinger au Saint Office, on peut dire que "ceux qui appartiennent à la franc-maçonnerie ’prennent le risque de devenir instrument de stratégies qu’ils ignorent'" (grades maçonniques qui font qu'un initié à un grade inférieur ne connait pas l'enseignement du grade supérieur).

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7 mai 2009 4 07 /05 /mai /2009 07:01
Benoît XVI en Terre Sainte : un signe de la providence selon Mgr Fouad Twal

ROME, Mercredi 6 mai 2009 (ZENIT.org) - Dans une interview à Radio Vatican, le 5 mai, Mgr Fouad Twal, patriarche latin de Jérusalem, a évoqué la joie et l’enthousiasme des chrétiens de Terre Sainte dans l’attente de la venue de Benoît XVI (8-15 mai). « Nous voyons en lui un signe de la Providence », a-t-il affirmé.
A deux jours de l’arrivée de Benoît XVI en Terre Sainte, Mgr Fouad Twal a évoqué le climat de « joie », d’« espérance » et d’« enthousiasme ». « Nous voyons en lui un signe de la Providence qui vient prier avec nous, pour nous tous, pour la paix, pour tous les habitants de Terre Sainte », a-t-il ajouté.
Le patriarche latin de Jérusalem a aussi évoqué les difficultés vécues par les chrétiens en Terre Sainte : « il suffit d’aller d’ici à Bethléem, à Nazareth pour voir ce calvaire : tous les check point qui existent... Nous ne pouvons pas arriver à l’aéroport, nous avons des problèmes avec les visas qui n’arrivent pas, le problème de la réunification des familles chrétiennes entre Jérusalem est et Ramallah ». « Sans compter la démolition des maisons ».

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Israël : les évêques dénoncent une manifestation « d’anti-christianisme » et demandent des excuses officielles et publiques
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Mur de Jérusalem. A Bethléem, cette barrière prend la forme d'un mur de béton de quatre mètres de haut, avec des tours de guet
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Vatican. Gaza, un "camp de concentration" (Cardinal Renato Martino)
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7 mai 2009 4 07 /05 /mai /2009 07:01
Que ce soit dans le monde musulman ou dans le monde chrétien, le pèlerinage de Benoît XVI en Terre Sainte suscite des attentes pour ce qui concerne les relations entre l’islam et le catholicisme.

Lors de ce voyage, le pape accomplira des gestes extrêmement significatifs : il entrera dans une mosquée, à Amman ; il rencontrera les dignitaires religieux musulmans à Jérusalem et à Bethléem ; il visitera la Coupole du Rocher sur l’Esplanade des Mosquées de Jérusalem, ce que Jean Paul II n’a pas eu l’occasion de faire durant sa visite en 2000.

Le fait que ce pèlerinage commence ce vendredi par la Jordanie aidera sans aucun doute à promouvoir ces relations. Le père Federico Lombardi S.J., directeur du Bureau de presse du Saint-Siège, a fait remarqué, lors d’un point de presse lundi, que le roi du royaume hachémite, Abdallah II bin al-Hussein, avait décidé de ne pas suivre le protocole pour exprimer sa proximité au pape durant sa visite dans le pays.

Le roi, qui a participé avec la reine Rania aux obsèques de Jean Paul II, a prévu non seulement d’accueillir le pape lors de la cérémonie de bienvenue qui aura lieu à l’aéroport international Queen Alia d’Amman, à 14h30, le 8 mai, mais d’aller aussi, le 11 mai, lui dire au revoir, avec la reine. Un geste tout à fait inhabituel.

Le P. Lombardi a rappelé que le roi avait à cœur le dialogue entre croyants et qu’il l’encourageait par différentes initiatives comme le montrent le Message d’Amman (« Amman Message »), adressé au monde musulman pour trouver un consensus qui mette fin à la violence extrémiste, et le Message interreligieux d’Amman (« Amman Interfaith Message »), destiné en particulier au christianisme et au judaïsme, pour promouvoir la paix et les valeurs communes à l’intérieur de l’islam et à partager avec les autres religions.

Le porte-parole du Saint-Siège a rappelé la participation active dans cette action du prince Ghazi bin Muhammad, un des conseillers du roi, qui est le coordinateur de l’initiative internationale « A Common Word », la lettre de 138 leaders et sages musulmans (aujourd’hui les signataires sont beaucoup plus) écrite après les attaques contre Benoît XVI suite à son discours à Ratisbonne (12 septembre 2006), et qui a contribué, en novembre dernier, à la création du Forum catholique-musulman à Rome.

Pour aider à promouvoir les bonnes relations avec les fidèles musulmans, le 9 mai, le pape visitera la mosquée Al-Hussein Bin Talal d’Amman, inaugurée par le roi Abdallah II en 2006 et proclamée mosquée « officielle » du pays (c’est aussi la plus grande). La première fois que Benoît XVI a visité un lieu sacré musulman c’était le 30 novembre 2006, à la Mosquée Bleue d’Istanbul, en Turquie.

Dans le patio de la mosquée, le pape rencontrera ensuite les dignitaires religieux musulmans du pays, le corps diplomatique et les recteurs d’universités, pour analyser la question du dialogue interreligieux. Ce moment sera le moment le plus solennel de sa visite en Jordanie.

Après avoir atterri en Israël, au deuxième jour de sa visite à Jérusalem le pape accomplira des gestes inédits pour les disciples du prophète Mahomet : le 12 au matin, il visitera le Dôme du Rocher (connu également sous le nom de mosquée d’Omar), sur l’esplanade des Mosquées, accompagné par le Grand Mufti de Jérusalem, Muhammad Ahmad Husayn.

Pour les musulmans, le « rocher », qui se trouve au centre de la mosquée, est l’endroit même où Mahomet serait monté au ciel. Pour les juifs aussi, ce lieu est un lieu sacré, car il faisait partie du Temple de Salomon. Pour les chrétiens il représente un souvenir de la visite de Jésus au temple.

Le grand Mufti Muhammad Ahmad Husayn, sunnite, est considéré comme l’autorité suprême juridique et religieuse à Jérusalem et du peuple arabo-musulman en Palestine.

Autre moment important pour le dialogue avec les musulmans : la visite de Benoît XVI à Bethléem, où il sera accueilli par Mahmoud Abbas, le président de l’autorité nationale palestinienne. Après avoir visité le camp de réfugiés Aida, le pape rencontrera le président au Palais présidentiel et s’entretiendra avec des représentants palestiniens musulmans de Gaza, invités par le président.

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6 mai 2009 3 06 /05 /mai /2009 16:14

Le quotidien israélien Haaretz, du dimanche 26 avril, rapporte que le service de sécurité intérieure, le "Shin Bet", ne veut pas que Benoît XVI utilise sa « papamobile » à Nazareth au motif qu’elle ne pourrait pas suffisamment le protéger "contre une attaque de groupes islamiques radicaux ».

... le Saint-Siège a déclaré au gouvernement israélien que le pape désirait être le plus près possible des fidèles, espérant pouvoir utiliser son véhicule. Le "Shin Bet" s’y oppose, affirmant que des tracts circulent dans les villes arabes du nord d’Israël pour appeler à des manifestations durant la visite pastorale de Benoît XVI. Il déclare même que des radicaux islamistes appelleraient à attaquer physiquement le pape. [Les sionistes encore une fois attiseurs du conflit de civilisation... Des rumeurs circulent sur un "attentat islamiste" contre le Saint-Père, un "attentat" fomenté par ... les sionistes]

En définitive, de source vaticane selon I.Media, « la papamobile sera utilisée à Nazareth comme prévu là où elle devait être utilisée, il n’y a aucun changement ». Des membres de la Secrétairerie d’Etat du Saint-Siège ont déclaré ne pas être « particulièrement préoccupés » car « il n’y a pas de motifs particuliers de danger ». « Nous sommes tous très tranquilles et nous faisons entièrement confiance aux organisateurs : ils sauront ce qu’ils doivent faire et seront capables d’affronter et de résoudre les problèmes qui se présenteront », a ajouté de son côté le père Federico Lombardi, directeur du Bureau de presse du Saint-Siège.

Ce différend survient alors que, selon diverses sources, le pape ne rencontrera pas Mazen Ghanayem, le maire de Sakhnine, une ville arabe de Galilée. En effet, le ministre du tourisme, Stas Misezhnikov, veut empêcher le pape de le rencontrer. Pour le ministre israélien, membre du parti ultranationaliste "Israël Beiténou" (Israël est notre maison), fondé par le "faucon" Avigdor Lieberman, lui-même actuellement ministre des Affaires étrangères, le maire de Sakhnine « Mazen Ghanayem est un partisan de la terreur et de la guerre, qui agit contre les intérêts nationaux » d’Israël.

C’est donc un ministre ultranationaliste qui est à la tête du comité interministériel chargé d’organiser la visite du pape en Terre Sainte, une visite qui a pour slogan : « Pèlerinage en Terre Sainte - Un pont pour la paix » !
Selon l’agence de presse catholique américaine CNS, l’invitation faite à Mazen Ghanayem de participer à une audience pontificale au Vatican a été retirée après les protestations du ministre israélien du Tourisme. Le maire de Sakhnine a confirmé que l’audience prévue mercredi 29 avril avait été annulée. Il affirme avoir écrit une lettre pour s’en plaindre auprès du Premier ministre Benjamin Netanyahu, avec une copie pour le Ministre des Affaires étrangères, Avigdor Lieberman.

Par ailleurs, les autorités israéliennes regrettent que la visite du pape coïncide avec l’anniversaire, le 14 mai prochain, de la « nakba », « la catastrophe » selon les Palestiniens, qui commémore la destruction des villages arabes aux frontières d’Israël et la transformation de centaines de milliers d’habitants en réfugiés, lors de la fondation de l’Etat d’Israël en 1948.

... Pour finir, un communiqué du Bureau de presse du Saint-Siège annonce que Benoît XVI a reçu en audience au Vatican le secrétaire général de la Ligue arabe, Amr Moussa, le 24 avril 2009 en fin d’après-midi. Les échanges ont porté sur la situation internationale, particulièrement au Moyen-Orient, et sur le besoin de trouver une solution au conflit israélo-palestinien et aux autres conflits qui touchent la région. Il s’agissait de la première rencontre entre Benoît XVI et le Secrétaire général de la Ligue des Etats arabes. La veille, 23 avril, Amr Moussa et le secrétaire du Saint-Siège pour les relations avec les Etats, Mgr Dominique Mamberti, avaient signé un « mémorandum d’entente » visant officiellement à consolider les rapports entre les deux parties. (Sources : Apic/Imedia/The Jerusalem Post/Haaretz/ KNA)

date : 2/5/2009 Dici.org

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Le Vatican et la Ligue arabe signent un accord de coopération

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6 mai 2009 3 06 /05 /mai /2009 15:40

Le rabbin du Kotel déplore la venue du pape au Mur des lamentations. Dans un entretien au Jerusalem Post du 17 mars, Shmuel Rabinovitch, rabbin du Kotel (Mur des lamentations) a déclaré qu’« il n’était pas approprié de s’approcher du Kotel avec des symboles religieux, y compris une croix ».
Il estime, en effet, que « les croix sont un symbole qui blessent les sentiments des juifs ». Or, le 12 mai prochain, Benoît XVI doit se rendre au Mur des lamentations à l’occasion de sa visite en Terre Sainte, en compagnie des grands rabbins d’Israël. En novembre 2007, Shmuel Rabinovitch avait exigé qu’un groupe d’évêques autrichiens conduits par le cardinal Christoph Schönborn, archevêque de Vienne, cachent leur croix pectorale avant de pénétrer dans l’enceinte du Mur des lamentations. Ils s’étaient alors retirés.

Le secrétaire général du Conseil central des Juifs d’Allemagne, Stephan J. Kramer, a vivement critiqué la position du rabbin. Si la controverse devait amener l’annulation de la visite du pape au Mur des lamentations, les intérêts de la politique étrangère d’Israël seraient gravement touchés, a-t-il déclaré à l’agence KNA.


Par ailleurs, des rabbins fondamentalistes font pression sur le gouvernement israélien pour qu’il ne fasse aucune concession diplomatique au Saint-Siège sur la question des impôts concernant les biens de l’Eglise en Terre Sainte. Il doit être rappelé, écrivent ces rabbins du "Sanhédrin moderne", « que le Vatican, en tant que la plus importante Eglise chrétienne, est responsable de l’héritage de Rome qui a conquis Jérusalem, exilé les Juifs et détruit leur pays ».

Ce tribunal rabbinique autoproclamé, composé de 71 rabbins, affirme dans une lettre ouverte adressée au président de l’Etat d’Israël, au nouveau Premier ministre, Benyamin Netanyahu, au Premier ministre sortant, Ehud Olmert, et aux ministres et membres de la Knesset, que « toutes les Eglises qui existent aujourd’hui dans le pays d’Israël sont le résultat de la destruction des Juifs il y a 1.900 ans, de l’élimination des Juifs de leur pays et de leur exil que le christianisme souhaite éternel ».

Signée notamment par le rabbin Yoel Schwartz, chef du Sanhédrin, la lettre met en garde le gouvernement israélien contre toute tentative de signer un accord avec le Saint-Siège. Les rabbins fondamentalistes déclarent que l’Etat d’Israël garantit la liberté de culte à toute religion à l’exception des Juifs sur leur site le plus sacré, le Mont du Temple, c’est-à-dire l’Esplanade des Mosquées, sur laquelle sont bâties les Mosquées El-Aqsa et Dôme du Rocher. Le Sanhédrin déplore que là les Juifs n’ont pas droit à une liberté religieuse minimale. « L’Etat d’Israël contredit ainsi le but pour lequel il fut établi, et cela mine ses propres fondations ».
Ces rabbins affirment qu’au contraire l’Etat d’Israël fait des « efforts spéciaux » pour transférer ses biens nationaux, religieux et spirituels « aux fils d’étrangers ». Ils regrettent les tentatives d’empêcher la « souveraineté juive exclusive » sur le « Mont du Temple » (où se trouve le troisième lieu saint de l’islam, après La Mecque et Médine) et les « demandes infondées des nations étrangères de prendre possession du pays d’Israël ». Ils dénoncent dans la même lettre les tentatives de signer des accords avec l’Eglise catholique sur ses propriétés sur le Mont Sion, la vieille ville de Jérusalem, le Lac de Tibériade, et d’autres lieux saints. Ils rappellent au gouvernement de l’Etat d’Israël qu’il doit absolument « actualiser la souveraineté juive à Jérusalem, la cité de Dieu, la ville royale, la capitale d’Israël, le cœur du monde ». 
Le Sanhédrin salue le fait que Shmuel Rabinovitz, le rabbin du Kotel (Mur des lamentations), a fait preuve d’un comportement admirable, à leurs yeux, en refusant d’interrompre la prière juive au Mur occidental durant la prochaine visite à Jérusalem du pape Benoît XVI. « La réconciliation rapide avec le pape après une série de déclarations malheureuses qu’il a faites contre nous ne fait pas honneur au peuple d’Israël. Toutes les autorités politiques et les autorités de la Torah (…) doivent exprimer leur désapprobation des tendances catholiques ‘restaurationistes’ qui visent à annuler l’autorité souveraine de l’Etat d’Israël et le statut du peuple juif, du peuple d’Israël, sur la terre d’Israël, sa Terre sainte ».

Pour les rabbins signataires de cette lettre ouverte, le gouvernement israélien n’est pas autorisé à transférer à des « agents et pouvoirs politiques et religieux étrangers » des terrains et des édifices en Israël. Raison pour laquelle, poursuivent-ils, tous les documents qui ont été signés par des autorités israéliennes avec le Vatican sont nuls et non avenus « et le Vatican ne devrait pas croire qu’il les conservera ». « Continuer de chercher des faveurs aux yeux de l’Eglise en signant des accords illégaux pourrait finir (…) dans des guerres religieuses dévastatrices partout dans le monde », concluent-ils. date : 2/5/2009 Dici.org

Benoît XVI se rendra en Terre Sainte du 11 au 15 mai. Il est nécessaire de prendre connaissance du contexte politique et religieux dans lequel s’inscrira sa visite. Le poids des fondamentalistes dans la société israélienne, le rôle des ultranationalistes au gouvernement, les accords juridiques et financiers jamais conclus entre le Vatican et Israël depuis la reconnaissance en 1993 de l’Etat hébreu par le Saint-Siège, la polémique autour du prétendu silence de Pie XII face à l’holocauste, tout cela sur fond de conflit israélo-palestinien, telle est la situation que le pape trouvera dans deux semaines.
date : 2/5/2009 Dici.org

Pour comprendre cette polémique, il faut savoir que depuis plus de 15 ans déjà le Vatican et Israël négocient sur les problèmes fiscaux qui auraient dû être résolus après l’Accord fondamental ("Fundamental Agreement"), signé le 30 décembre 1993, qui a permis l’établissement de relations diplomatiques entre les deux Etats. Depuis cette date, les négociateurs cherchent à parvenir à un accord sur toutes les questions en suspens relatives aux propriétés et aux impôts, afin que l’Eglise bénéficie d’une sécurité juridique et fiscale lui permettant de mener à bien sa mission.

Lorsque le Saint-Siège a établi des relations diplomatiques avec l’Etat d’Israël en 1993, Jean-Paul II avait opté - en geste de bonne volonté - pour la proposition d’un "Accord fondamental" suivi de négociations plus détaillées sur les questions pratiques. L’objet de ces âpres négociations porte sur la sécurité des propriétés religieuses de l’Eglise catholique en Israël et la confirmation des exonérations fiscales historiques dont l’Eglise jouissait au moment de la naissance de l’Etat d’Israël. A l’étude depuis une quinzaine d’années, cet accord juridique et financier n’a pas encore été trouvé.
Concernant la question des taxes et impôts, ce sont jusqu’à présent les Accords de Mytilène (1901), passés à l’époque avec l’Empire ottoman, qui protégent les institutions chrétiennes. Israël ne veut pas les renouveler, car ils exemptent de tout impôt et de toute taxe l’Eglise en Terre Sainte. C’est pourquoi depuis l’occupation des territoires palestiniens en 1967, les institutions chrétiennes reçoivent de l’Etat d’Israël des factures. D’entente avec le Saint-Siège, ces institutions sursoient pour le moment au paiement, en attendant que l’affaire soit réglée. Les taxes versées par les communautés chrétiennes ne sont pas nécessaires à l’économie d’Israël, mais elles compromettraient certainement la survie des institutions chrétiennes en Terre Sainte, si elles devaient être un jour payées.

Dans ce contexte, il faut lire avec prudence la déclaration de la commission bilatérale de travail entre le Saint-Siège et l’Etat d’Israël en vue de la conclusion d’un accord juridico-financier, réunie à Jérusalem le 23 avril dernier. Dans un communiqué publié à la fois par l’Ambassade d’Israël près le Saint-Siège et par le Bureau de presse du Saint-Siège, les participants ont encore une fois souhaité « trouver un accord le plus tôt possible », un peu plus de deux semaines avant la visite de Benoît XVI. Intervenue dans « un climat de grande cordialité et d’esprit de compréhension », cette nouvelle réunion a été l’occasion d’étudier un rapport proposé par un groupe de travail, a indiqué le communiqué sans plus de précisions. Alors que cette rencontre du 23 avril devait être la dernière avant l’arrivée de Benoît XVI, la commission bilatérale se retrouvera en réunion plénière au ministère israélien des Affaires étrangères le 30 avril. date : 2/5/2009 Dici.org

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6 mai 2009 3 06 /05 /mai /2009 07:03

Shlomo Sand contre Habib Meyer 2
 
Schlomo Sand est un historien de nationalité israélienne. A qui appartient l'Etat d'Israël, demande-t-il ? Que diriez-vous si en France un Le Pen disait que la France appartient aux catholiques et à eux seuls ? (4:21) Où l'on comprend qu'un Le Pen en France est mille fois moins 'extrémiste' que le moins sioniste des sionistes... Les catholiques, les musulmans en Israël peuvent-ils se marier à une juive ? Ont-ils les mêmes droits en Israël que les Juifs ?... Meyer Habib est le "conseiller de Benyamin Netanyahou", tout en se présentant comme "juif français et sioniste" (1:36).
Réponse de Meyer Habib : "l'Etat appartient à Israël, à l'ensemble du peuple juif" (1:42)... Et les autres ? ... Ils n'existent pas...

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6 mai 2009 3 06 /05 /mai /2009 07:02






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6 mai 2009 3 06 /05 /mai /2009 07:01
Ce n'est pas la science qui rachète l'homme. L'homme est racheté par l'amour. Cela vaut déjà dans le domaine purement humain. Lorsque quelqu'un, dans sa vie, fait l'expérience d'un grand amour, il s'agit d'un moment de « rédemption » qui donne un sens nouveau à sa vie. Mais, très rapidement, il se rendra compte que cet amour qui lui a été donné ne résout pas, par lui seul, le problème de sa vie. Il s'agit d'un amour qui demeure fragile ; il peut être détruit par la mort. L'être humain a besoin de l'amour inconditionnel. Il a besoin de la certitude qui lui fait dire : « Ni la mort ni la vie, ni les esprits ni les puissances, ni le présent ni l'avenir, ni les astres, ni les cieux, ni les abîmes, ni aucune autre créature, rien ne pourra nous séparer de l'amour de Dieu qui est en Jésus Christ » (Rm 8,38-39). Si cet amour absolu existe, avec une certitude absolue, alors –- et seulement alors –- l'homme est « racheté », quel que soit ce qui lui arrive dans un cas particulier. C'est ce que l'on veut dire lorsque l'on dit : Jésus Christ nous a « rachetés ». Par lui nous sommes devenus certains de Dieu -- d'un Dieu qui ne constitue pas une lointaine « cause première » du monde -- parce que son Fils unique s'est fait homme et de lui chacun peut dire : « Ma vie aujourd'hui dans la condition humaine, je la vis dans la foi au Fils de Dieu qui m'a aimé et qui s'est livré pour moi » (Ga 2,20). Benoît XVI, Encyclique « Spe Salvi »,  § 26 (trad. © copyright Libreria Editrice Vaticana), 2007, Commentaire du jour
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5 mai 2009 2 05 /05 /mai /2009 18:36

D'ordinaire ce sont les atlanto-sionistes hasardistes ("c'est un hasard", "il n'y a pas de complot", "le lobby n'existe pas"; "la France n'existe pas"...) qui, afin de les disqualifier, accusent leurs adversaires non-alignés de "complotite" et de "paranoïa", etc., termes bien connus dans le milieu nationaliste infiltré... Cette-fois-ci, retour du boomerang, c'est la Russie qui accuse les mondialistes d'être des complotistes "absurdes", en récusant le "prétendu complot de la Russie en Géorgie" (sic)... 

Je cite : Prétendu complot en Géorgie: Moscou récuse toute implication (MID)

MOSCOU, 5 mai -
RIA Novosti. Les déclarations de Tbilissi sur une tentative de coup d'Etat d'inspiration russe sont parfaitement absurdes et constituent une nouvelle sortie antirusse, déclare mardi le ministère russe des Affaires étrangères (MID).

*
Complotistes versus hasardistes

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5 mai 2009 2 05 /05 /mai /2009 09:45
Un lecteur m'envoie "La chapelle de l'Hôtel-Dieu ne profitera pas du plan de relance", le 05.05.2009. 

Source : Leprogrès.fr

Le refus du conseil d'administration des Hospices civils de Lyon de voter une subvention de 500 000 euros pour la restauration de la chapelle fait du bruit.
 
Dans un communiqué, le préfet Jacques Gérault le regrette, insistant sur l'importance de la somme - « près de 50% du coût total des travaux » - à saisir dans le cadre du plan de relance et le manque à gagner pour différents corps de métier.

Que s'est-il passé lors du CA?

Gérard Collomb, président des HCL, a bien appelé à voter contre la dite subvention, et obtenu gain de cause. Une question de priorité, selon son cabinet pointant la suppression de 200 postes aux Hospices civils, le plan qui les frappe, et plus globalement le contexte d'urgence des hôpitaux. « Sans compter que les HCL auraient dû engager 600 000 euros ». Sans délai, le préfet a décidé d'affecter la même somme au chantier de conservation des bâtiments de la Grande Chartreuse (Isère).  

Merci à blez

Add. Le Salon Beige, qui en parle aussi, 
révèle que le sénateur-maire de Lyon est "membre du Grand Orient de France". Ceci explique cela...

*
Aide-mémoire
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5 mai 2009 2 05 /05 /mai /2009 07:00
On célébrait à Jérusalem l'anniversaire de la dédicace du Temple. C'était l'hiver.
Jésus allait et venait dans le Temple, sous la colonnade de Salomon.
Les Juifs se groupèrent autour de lui ; ils lui disaient : « Combien de temps vas-tu nous laisser dans le doute ? Si tu es le Messie, dis-le nous ouvertement ! »
Jésus leur répondit : «
Je vous l'ai dit, et vous ne croyez pas. Les oeuvres que je fais au nom de mon Père, voilà ce qui me rend témoignage.
Mais vous ne croyez pas, parce que vous n'êtes pas de mes brebis.
Mes brebis écoutent ma voix ; moi, je les connais, et elles me suivent.
Je leur donne la vie éternelle : jamais elles ne périront, personne ne les arrachera de ma main.
Mon Père, qui me les a données, est plus grand que tout, et personne ne peut rien arracher de la main du Père.
Le Père et moi, nous sommes
UN. » (Evangile de Jésus-Christ selon saint Jean 10,22-30,
Lecture du jour)

Le mystère de la très sainte Trinité est appelé par les docteurs de l'Église la substance du Nouveau Testament, c'est-à-dire le plus grand de tous les mystères, la source et le fondement des autres. C'est pour le connaître et le contempler que les anges ont été créés dans le ciel et les hommes sur la terre... C'est pour manifester ce mystère plus clairement que Dieu lui même est descendu du séjour des anges vers les hommes...

L'apôtre Paul annonce la Trinité des personnes et l'unité de leur nature quand il écrit : « Tout est de lui, et par lui, et en lui ; à lui la gloire pour l'éternité ! » (Rm 11,36)... Saint Augustin écrit, en commentant ce passage : « Ces paroles ne sont pas à prendre au hasard. 'De lui' désigne le Père, 'par lui' le Fils, 'en lui' le Saint Esprit ». Avec justesse l'Église a l'habitude d'attribuer au Père les oeuvres de la Divinité où resplendit la puissance, au Fils celles où resplendit la sagesse, à l'Esprit Saint celles où resplendit l'amour. Non pas que toutes les perfections et les oeuvres extérieures ne sont communes aux personnes divines : « les oeuvres de la Trinité sont indivisibles, comme l'essence de la Trinité est indivisible... » (St Augustin).

Mais, par une certaine comparaison, une certaine affinité entre ces oeuvres et les propriétés des personnes, les oeuvres sont attribuées ou « appropriées », comme l'on dit, à une des personnes plutôt qu'aux autres... De cette façon, le Père, qui est « le principe de toute la divinité » (St Augustin), est aussi la cause efficiente de toute chose, de l'incarnation du Verbe, et de la sanctification des âmes : « tout est de lui ». Mais le Fils, le Verbe, la Parole de Dieu et l'image de Dieu, est aussi la cause-modèle, l'archétype ; de lui tout ce qui a été créé reçoit sa forme et sa beauté, l'ordre et l'harmonie. Il est pour nous « le chemin, la vérité et la vie » (Jn 14,6), le réconciliateur de l'homme avec Dieu : « tout est par lui ». Le Saint Esprit est la cause ultime de toute chose..., la bonté divine et l'amour mutuel du Père et du Fils ; par sa force puissante mais douce, il complète l'amour mutuel du Père et du Fils ; par sa force puissante mais douce, il complète l'oeuvre cachée du salut éternel de l'homme et la mène à sa perfection : « tout est en lui ». (
Léon XIII, pape de 1878 à 1903, Encyclique « Divinum Illud Munus » du 9 mai 1897, Commentaire du jour)
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5 mai 2009 2 05 /05 /mai /2009 06:59

  Sainte Jutta von Sangerhausen (+1260)


Née à Thuringe, elle en partit à la mort de son mari pour rejoindre en Prusse son frère, grand maître des chevaliers teutoniques. Elle y vécut le reste de sa vie en ermite. Elle est la patronne de la Prusse.

Les saints du jour



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5 mai 2009 2 05 /05 /mai /2009 06:56
Egy On savait que l'Egypte utilisait le prétexte de la grippe porcine pour détruire la principale source de revenus des chrétiens et se débarrasser du même coup de l'animal jugé impur par le Coran. Des voix se sont élevées et des plumes se sont couchées pour dénoncer ceux qui y voyaient de la christianophobie. De nombreux affrontements se sont déroulés en Égypte entre Coptes et forces de l'ordre.

Cet article du Monde aujourd'hui nous en dit davantage sur cette "persécution" et ne laisse plus de place au doute :

"Dans ce quartier de Manchiyet Nasr, sur la colline de Moqattam, à l'est du Caire, les plus âgés assurent qu'on y élève 60 000 porcs, nourris par les ordures de la ville. Qui peut savoir, cependant, leur nombre véritable, dans cet enchevêtrement de ruelles en terre et de maisons bâties illégalement pour loger les plus pauvres, il y a quelque trente ans ?

Pas la police, en tout cas. Ni l'armée. Ni le gouvernement, qui a décrété l'abattage de ces élevages, profitant de l'épidémie de grippe porcine qui menace - sans qu'aucun cas n'ait encore été répertorié en Egypte - pour s'attaquer à la fois à ces élevages insalubres, principalement menés par des coptes (une minorité chrétienne), et à un symbole animal honni dans ce pays à 80 % musulman (...)

... Chacun montre la petite croix tatouée au creux du poignet, les crucifix pendant à son cou, le Christ à la porte des maisons, tout ce qui marque cette enclave chrétienne dans un pays musulman. Il n'a échappé à aucun d'entre eux que la décision d'abattage des porcs avait été prise, le 28 avril, après que les Frères musulmans élus à l'Assemblée ont attaqué l'influence "maudite" des cochons. Les coptes font partie des rares Egyptiens à ne pas respecter l'interdit alimentaire qui frappe le porc (...)



Suite ViaLe Salon Beige
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