Date d'envoi : 07/04/09
« Je recommande à mon fils s’il avait le malheur de devenir Roi, de songer qu’il se doit tout entier au bonheur de ses concitoyens, [...] qu’il ne peut faire le bonheur des Peuples qu’en régnant suivant les Lois, mais en même temps qu’un Roi ne peut les faire respecter, et faire le bien qui est dans son cœur, qu’autant qu’il a l’autorité nécessaire, et qu’autrement étant lié dans ses opérations et n’inspirant point de respect, il est plus nuisible qu’utile. » (Testament de Louis XVI)
Mis à jour le 14 avril 2019 en la fête des Rameaux :
Testament, rédigé par Louis XVI à la prison du Temple le 25 décembre 1792 avant de monter sur l'échafaud, à ne pas confondre avec le "testament politique" retrouvé ("Français,... méfiez-vous des suggestions et des mensonges de vos faux amis, revenez à votre Roi", rédigé par Louis XVI le 20 juin 1791) :
Texte :
Au nom de la Très Sainte Trinité du père du Fils et du Saint Esprit, aujourd’hui vingt cinquième jour de Décembre, mil sept cent quatre vingt douze Moi Louis XVIe du nom Roy de France étant depuis plus de quatre mois enfermé avec ma famille dans la Tour du Temple à Paris par ceux qui étaient mes sujets, et privé de toute communication quelconque, même depuis le onze du courant avec ma famille de plus impliqué dans un Procès, dont il est impossible de prévoir l’issue à cause des passions des hommes et dont on ne trouve aucun prétexte ni moyen dans aucune Loi existante, n’ayant que Dieu pour témoin de mes pensées et auquel je puisse m’adresser, je déclare ici en sa présence mes dernières volontés et mes sentiments.
Je laisse mon âme à Dieu mon créateur, je le prie de la recevoir en sa miséricorde, de ne pas la juger d’après ses mérites, mais par ceux de Notre Seigneur Jésus Christ, qui s’est offert en sacrifice à Dieu son Père, pour nous autres hommes quelqu’indignes que nous en fussions et moi le premier.
Je meurs dans l’union de notre sainte Mère l’Eglise Catholique Apostolique et Romaine qui tient ses pouvoirs par une succession non interrompue de St Pierre auquel Jésus Christ les avait confiés. Je crois fermement et je confesse tout ce qui est contenu dans le Symbole et les commandements de Dieu et de l’Eglise, les Sacrements et les Mystères tels que l’Eglise Catholique les enseigne et les a toujours enseignés.
Je n’ai jamais prétendu me rendre juge dans les différentes manières d’expliquer les dogmes qui déchire l’Eglise de Jésus Christ mais je m’en suis rapporté et rapporterai toujours si Dieu m’accorde vie, aux décisions que les supérieurs Ecclésiastiques unis à la Saint Eglise Catholique donnent et donnèrent conformément à la discipline de l’Eglise suivie depuis Jésus Christ. Je plains de tout mon cœur nos frères qui peuvent être dans l’erreur, mais je ne prétends pas les juger, et je ne les aime pas moins tous en Jésus Christ suivant ce que la charité Chrétienne nous l’enseigne.
Je prie Dieu de me pardonner tous mes péchés. J’ai cherché à les connaître scrupuleusement, à les détester, à les détester, à m’humilier en sa présence, ne pouvant me servir du Ministère d’un Prêtre Catholique je prie Dieu de recevoir la confession que je lui en ai faite et surtout le repentir profond que j’ai d’avoir mis mon nom (quoique cela fut contre ma volonté) à des actes qui peuvent être contraires à la discipline et à la croyance de l’Eglise Catholique à laquelle je suis toujours resté sincèrement uni de cœur, je prie Dieu de recevoir la ferme résolution où je suis s’il m’accorde vie, de me servir aussitôt que je le pourrai du Ministère d’un Prêtre Catholique pour m’accuser de tous mes péchés, et recevoir le Sacrement e Sacrement de Pénitence.
Je prie tous ceux que je pourrais avoir offensés par inadvertance (car je ne me rappelle pas d’avoir fait sciemment aucune offense à personne) ou ceux à qui j’aurais pu donner de mauvais exemples ou des scandales de me pardonner le mal qu’ils croient que je peux leur avoir fait.
Je prie tous ceux qui ont de la Charité d’unir leurs prières aux miennes, pour obtenir de Dieu le pardon de mes péchés.
Je pardonne de tout mon cœur, à ceux qui se sont fait mes ennemis sans que je leur en ai donné aucun sujet et je prie Dieu de leur pardonner, de même que ceux qui par un faux zèle, ou par un zèle malentendu, m’ont fait beaucoup de mal.
Je recommande à Dieu, ma femme, mes enfants, ma sœur, mes tantes, mes frères, et tous ceux qui me sont attachés par les Liens du Sang ou par quelqu’autre manière que ce puisse être. Je prie Dieu ,particulièrement de jeter de yeux de miséricorde, sur ma femme, mes enfants et ma sœur qui souffrent depuis longtemps avec moi, de les soutenir par sa grâce s’ils viennent à me perdre, et tant qu’ils resteront dans ce monde périssable.
Je recommande mes enfants à ma femme, je n’ai jamais douté de sa tendresse maternelle pour eux, je lui recommande surtout d’en faire de bons Chrétiens et d’honnêtes hommes, de leur faire regarder les grandeurs de ce monde-ci (s’ils sont condamnés à les éprouver) que comme des biens dangereux et périssables et de tourner leurs regards vers la seule gloire solide et durable de l’Eternité, je prie ma sœure de vouloir bien continuer sa tendresse à mes enfants, et de leur tenir lieu de mère, s’ils avaient le malheur de perdre la leur.
Je prie ma femme de me pardonner tous les maux qu’elle souffre pour moi, et les chagrins que je pourrais lui avoir donné dans le cours de notre union, comme elle peut être sure que je ne garde rien contre elle, si elle croyait avoir quelque chose à se reprocher.
Je recommande bien vivement à mes enfants, après ce qu’ils doivent à Dieu qui doit marcher avant tout, de rester toujours unis entre eux, soumis et obéissants à leur mère, et reconnaissant de tous les soins et peines qu’elle se donne pour eux, et en mémoire de moi je les prie de regarder ma sœur comme une seconde mère.
Je recommande à mon fils s’il avait le malheur de devenir Roi, de songer qu’il se doit tout entier au bonheur de ses concitoyens, qu’il doit oublier toute haine et tout ressentiment et nommément tout ce qui a rapport aux malheurs et aux chagrins que j’éprouve, qu’il ne peut faire le bonheur des Peuples qu’en régnant suivant les Lois, mais en même temps qu’un Roi ne peut les faire respecter, et faire le bien qui est dans son cœur, qu’autant qu’il a l’autorité nécessaire, et qu’autrement étant lié dans ses opérations et n’inspirant point de respect, il est plus nuisible qu’utile.
Je recommande à mon fils d’avoir soin de toutes les personnes qui m’étaient attachées autant que les circonstances où il se trouvera lui en donneront les facultés, de songer que c’est une dette sacrée que j’ai contractée envers les enfants ou le parents de ceux qui ont péris pour moi et ensuite de ceux qui sont malheureux pour moi, je sais qu’il y a plusieurs personnes de celles qui m’étaient attachées qui ne se sont pas conduites envers moi comme elles le devaient, et qui ont même montré de l’ingratitude, mais je leur pardonne (souvent dans les moments de troubles et d’effervescence on n’est pas le maître de soi) et je prie mon fils, s’il en trouve l’occasion, de ne songer qu’à leur malheur.
Je voudrais pouvoir témoigner ici ma reconnaissance à ceux qui m’ont montré un véritable attachement et désintéressé, d’un côté si j’étais seulement touché de l’ingratitude et de la déloyauté des gens à qui je n’avais jamais témoigné que des bontés, à eux à leurs parents ou amis, de l’autre j’ai eu de la consolation à voir l’attachement et l’intérêt gratuit que beaucoup de personnes m’ont montrés, je les prie d’en recevoir tous mes remerciements, dans la situation où sont encore les choses, je craindrait de les compromettre si je parlais plus explicitement mais je recommande spécialement à mon fils de chercher les occasions de pouvoir les reconnaître.
Je croirais calomnier cependant les sentiments de la Nation si je ne recommandais ouvertement à mon fils M. De Chamilly et Hue, que leur véritable attachement pour moi, avait porté à s’enfermer avec moi dans ce triste séjour, et qui ont pensé en être les malheureuses victimes, je lui recommande aussi Cléry des soins duquel j’ai eu tant lieu de me louer depuis qu’il est avec moi comme c’est lui qui est resté avec moi jusqu’à la fin, je prie Messieurs de la Commune de lui remettre mes hardes, mes livres, ma montre, ma bourse, et les autres petits effets qui ont été déposées au Conseil de la Commune.
Je pardonne encore très volontiers à ceux qui me gardaient, les mauvais traitements et les gènes dont ils ont cru devoir user envers moi, j’ai trouvé quelques âmes sensibles et compatissantes, que celles-là jouissent dans leur cœur de la tranquillité que doit leur donner leur façon de penser.
Je prie Messieurs de Malesherbes, Tronchet et de Sèze, de recevoir ici tous mes remerciements et l’expression de ma sensibilité, pour tous les soins et les peines qu’ils se sont donnés pour moi.
Je finis en déclarant devant Dieu et prêt à paraître devant lui que je ne me reproche aucun des crimes qui sont avancées contre moi. Fait en double à la tour du Temple le vingt cinq décembre mil sept cent quatre vingt douze.
LOUIS, Testament
Le testament politique de Louis XVI retrouvé
Le Figaro
Jacques de Saint Victor
19/05/2009 | Mise à jour : 19:38
"La dernière page du manuscrit, qui en compte seize en tout, racheté par un collectionneur français.
Louis XVI termine son message par ces mots : « Français, et vous surtout Parisiens, vous habitants d'une ville que les ancêtres de Sa Majesté se plaisaient à appeler la bonne ville de Paris, méfiez-vous des suggestions et des mensonges de vos faux amis, revenez à votre Roi, il sera toujours votre père, votre meilleur ami. Quel plaisir n'aura-t-il pas d'oublier toutes ses injures personnelles, et de se revoir au milieu de vous lorsqu'une Constitution qu'il aura acceptée librement fera que notre sainte religion sera respectée, que le gouvernement sera établi sur un pied stable et utile par son action, que les biens et l'état de chacun ne seront plus troublés, que les lois ne seront plus enfreintes impunément, et qu'enfin la liberté sera posée sur des bases fermes et inébranlables. A Paris, le 20 juin 1791, Louis.» (DR)
"Une chose encore assez inconcevable, c'est que lorsque la Reine, instruite des trahisons de la femme Rochereuil, l'eut chassée, cette mégère eut encore la hardiesse de présenter un mémoire rédigé par un Député, pour rentrer au service de la Reine, & pour lui dire qu'elle n'avait pu mieux prouver sa reconnaissance & sa fidélité, qu'en empêchant Sa Majesté de suivre les conseils des Royalistes. - Ce mémoire fut remis par la Reine à M. Prieur, historiographe du département des affaires étrangères. - Quant à la dénonciation même, elle est précieusement conservée aux archives appelées 'nationales'..." Augustin Barruel, Mémoires pour servir à l'histoire du jacobinisme, P. Fauche Libraire, Hambourg 1799, t. V, note p. 141-142). Source : Christ-Roi.net]
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C'est la presse anglo-saxonne qui nous l'apprend : Carla Bruni-Sarkozy a critiqué ouvertement Benoît XVI, à propos de la fameuse affaire du préservatif en Afrique. (Le Salon Beige) Video "femmeactuelle"
Americatho publie la mise au point très précise de Bill Donohue, Président de la Catholic League, intitulé « Carla Bruni déchire le pape ». Traduction :
Carla Bruni, l’épouse du président français Nicolas Sarkozy, est furieuse que le pape Benoît XVI émette de sérieuses réserves sur l’efficacité du préservatif pour arrêter le SIDA. Elle a déclaré que de telles mises en garde la rendaient « profondément laïque », et elle a appelé l’Église à « évoluer ».
Le président de la Catholic League, Bill Donohue manifeste son désaccord.
« Quand le pape est venu en France le mois dernier [1], il a exhorté les gens à reconnaître le rôle “irremplaçable” de la religion dans la société, donnant un léger coup de coude aux Français pour qu’ils réfléchissent de nouveau à leur penchant pour le sécularisme. Le président Sarkozy lui a répondu en disant que ce serait “une folie” pour son pays, qui “reconnaît ses racines chrétiennes”, de “se priver” de la religion. Peut-être aurait-il pu adresser ses remarques à son épouse.
C’est très significatif que Bruni qui vit dans une des sociétés les plus laïcisées du monde, en arrive à conclure que la position du pape sur les préservatifs la rend “profondément laïque”. En d’autres mots, quand le pape fait appel aux êtres humains raisonnables pour qu’ils freinent sur leur libido, afin qu’ils puissent mener une vie longue et en bonne santé, il pousse des gens comme Bruni à prendre la position opposée. Quel aveu !
Il est d’usage que les élites européennes ne parlent pas de façon désobligeante du pape en public. Mais désormais qu’ils ont embrassé l’immoralité qui est la marque du sécularisme, les bonnes manières ont été jetées par-dessus bord. »
[1] Lapus calami… En fait, l’année dernière…
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"Le plus grand destructeur de la paix aujourd'hui est le crime commis contre l'innocent enfant à naître. Si une mère peut tuer son enfant, dans son propre sein, qu'est-ce qui nous empêche, à vous et à moi, de nous entre-tuer les uns les autres ?" (Mère Teresa de Calcutta, lors de la réception de son prix Nobel à Oslo le 10 décembre 1979)
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Le blog Americatho récapitule les évènements qui nous viennent d'Amérique. Imaginez qu'Obama déclarât "Je suis contre l'esclavage, mais je suis pour le droit personnel de chacun d'avoir un esclave", il eut fait scandale. He bien c'est ce qu'il vient de se passer, mais à propos de l'avortement... Et personne ne s'en émeut sauf les catholiques.
"[L]’université a conféré au Président un doctorat honoris causa en droit. La loi existe pour protéger les droits de l’homme, mais ce président a admis ne pas savoir quand un enfant devient investi des droits de l’homme. Comment peut-il défendre les droits de l’homme quand il ne sait pas qui les possèdent ? ...
[I]l y a une omission flagrante dans les propos du Président. Alors qu’il est désireux de dialoguer et de promouvoir l’adoption, il n’a pas manifesté un quelconque désir de protéger l’enfant dans le ventre de sa mère. Et c’est là le point essentiel du problème. Dans ses propos, il a fait référence à l’arrêt Brown vs. Board of Education de la Cour suprême qui a décrété la ségrégation hors la loi. Assurément, son appel à l’ouverture d’esprit ne suppose pas d’être ouvert à une remise en question de la question de la ségrégation. La bonne réponse existe. Point. Ainsi en va-t-il de la protection des enfants à naître. Et alors que la calme descendait de nouveau sur le campus en cette fin de journée, je réfléchissais… L’ouverture d’esprit, sans doute, mais dans le but de s’approcher résolument de la vérité ! Et n’est-ce pas là ce qui est supposé être le but de toute université catholique ?" (P. Frank Pavone : « Ma journée à Notre Dame », traduction via Americatho).
Quatre courageux – d’autres diront inconscients ou impolis – ont tenté d’interrompre le discours en trompe-l’œil d’Obama au Joyce Center, aux cris de « Arrêtez de tuer les bébés », « L’avortement est un meurtre ». Ils ont vite été réduits au silence par les très nombreux membres des services de sécurité et de la police locale et évacués manu militari de l’immense salle, tandis qu’une énorme partie de la foule scandait des « Yes we can ! » – le slogan de campagne d’Obama – ou des « C’est nous Notre Dame ! ». La fascination magnétique qu’exerce Obama sur des foules en principe éduquées a quelque chose de terrifiant en renvoie à d’autres exemples dans l’Histoire récente.
Au milieu de cette foule de jeunes et de moins jeunes éblouie par un politicien accueilli comme une rock star, un groupe d’une centaine d’étudiants allant être diplômés, demeura stoïque : ils restèrent assis alors que tous se levèrent quand Obama reçut son diplôme honoris causa et lors de la standing ovation qu’il reçut de l’assistance. Eux baissaient la tête pour tenter de montrer ce qu’ils avaient collé sur leurs mortiers noirs : une grande croix jaune et deux petits pieds que l’on retrouve sur les épinglettes des pro vie (photo). Cela non plus ne manquait pas de panache… Mais aucun grand média n’en a parlé. (Americatho)
Certes, la trentaine d’étudiants qui a préféré recevoir son diplôme dans la cérémonie parallèle présidée par le P. Frank Pavone des Priest for Life, à la réplique de la Grotte de Lourdes sur le campus, semble peu de chose comparée à la “masse” de ceux qui ont accepté de le recevoir en présence d’Obama. C’est leur affaire. Moi, je salue ce « petit reste ».
... [Q]ue pèsent les 2 500 participants à cette cérémonie parallèle, inaugurée la veille par une nuit de prière présidée par l’évêque diocésain, Mgr John D’Arcy, face aux 20 000 personnes “massées” dans le Joyce Center pour voir quelques paons faire la roue : Obama (photo ci-contre), Jenkins, et autres ?
Comment ne pas saluer, non plus, ces quelques milliers de catholiques, certains venus de fort loin, qui sont venus dire leur protestation contre ce qui dem eurera le plus grand scandale jamais offert par une université catholique ? Comment ne pas saluer le courage de ceux qui ont accepté de se laisser arrêter pour témoigner de la Vérité face aux mensonges et à l’hypocrisie d’Obama et de ses complices. Pas loin d’une centaine d’arrestations. Dans cinquante ans, c’est d’eux dont on se souviendra... Salut donc à vous courageux frères qui ne vous êtes pas laissé “séduire” par les pompes et les œuvres de qui vous savez !
... Je crois que cette date restera dans les annales et pas pour l’excellence du discours d’Obama qui n’a rien ajouté de neuf à ce qu’il avait déjà déclaré par ailleurs, à la nuance près qu’il ne s’exprimait pas devant Planned Parenthood, mais dans une université catholique… dont l’administration, une majorité d’étudiants et de leurs parents partagent objectivement sa rhétorique de la « liberté de choix » en matière d’avortement. Imaginez-vous que s’il avait déclaré : « Je suis contre l’esclavage, mais je suis pour le droit personnel de chacun d’avoir un esclave », on l’aurait ovationné comme il le fut en soutenant le même illogisme sur l’avortement ? C’est dire qu’il y a beaucoup de travail à faire… Merci donc à ceux qui l’ont commencé.
Merci à Americatho
Video du débat entre Paul Veyne, Lucien Jerphagnon et Marie-Françoise Baslez sur publicsenat.fr
Réponse au «Quand notre monde est devenu chrétien» de Paul Veyne, cet essai de Marie-Françoise Baslez montre comment s'est déroulée pendant trois siècles la christianisation de l'Empire romain : évolution non brutale, sur la longue durée, stratégies missionnaires des apôtres, positionnement des chrétiens dans le monde.
Dans "Quand notre monde est devenu chrétien", Paul Veyne montrait en quoi le basculement de l'Empire romain vers le christianisme en 312 aurait été le fait du prince (Constantin). Une thèse à laquelle répond Marie-Françoise Baslez, spécialiste des premiers âges du christianisme et de saint Paul. Pour cette historienne, le basculement fut préparé par le bas: des conversions individuelles existaient, des maillages plus ou moins distendus s'étaient formés. Les persécutions violentes des années 250 ont, d'une certaine façon, popularisé la nouvelle religion. Des notables, des intellectuels l'ont adoptée - bien avant le ralliement de Constantin. Un livre clair et synthétique.
Comment notre monde est devenu chrétien
En trois siècles, le christianisme est passé de la situation de religion minoritaire, illégale et parfois persécutée, éclatée en communautés dispersées et très hétérogènes, au statut de religion d'Empire, dans le cadre unifié de l'Église.
Comment un tel événement a-t-il pu se produire ? Le débat porte aujourd'hui sur le rythme et les acteurs de cette évolution remarquable.
Fut-elle réellement brutale et inattendue jusqu'au choix personnel de Constantin qui transforma en religion d'Empire une secte que rien ne prédisposait à un tel destin ?
Ou, cette évolution, s'inscrit-elle dans la longue durée, par la volonté même des chrétiens d'être dans le monde, d'utiliser au mieux réseaux et moyens de communication pour médiatiser le message évangélique, et ce, à l'instar de saint Paul.
Les enjeux de ce débat sont à l'évidence cruciaux et profondément ancrés dans l'actualité (racines chrétiennes de l'Europe, multiculturalisme et communautarisme, etc.).
Se basant sur une approche sociologique permettant de renouveler questions et réponses, fruit de plus de vingt ans de recherches et de publications, Comment notre monde est devenu chrétien offre au grand public la synthèse qui manquait.
Marie-Françoise Baslez, Comment notre monde est devenu chrétien, CLD, octobre 2008
Les ouvrages de Marie-Françoise Baslez
La Video du débat entre Paul Veyne, Lucien Jerphagnon et Marie-Françoise Baslez sur publicsenat.fr
Souvent des personnes se demandent ce qu'elles doivent faire pour être sauvées et un jour gagner le paradis. C'est très simple, pas de "secret", pas d'"initiation"..., le Christ a toujours enseigné dans le Temple "où tous les Juifs s'assemblent", Il "n'a rien dit en secret" (Evangile selon saint Jean, chapitre XVIII, verset 20)..., les Apôtres sont allés au quatre coins du monde annoncer un Christ crucifié et ressuscité. Pour être sauvé il suffit de croire au Seigneur Jésus, et d'être baptisé. Si la personne décède avant son baptême, cette personne est quand même sauvée par le baptême "d'intention". Où trouve-t-on confirmation de cela ? Dans l'Ecriture.
"Dans la ville de Philippes, la foule se souleva contre Paul et Silas; les magistrats ordonnèrent de les dépouiller de leurs vêtements pour leur donner la bastonnade.
Après les avoir roués de coups, on les jeta en prison, en donnant au gardien la consigne de les surveiller de près.
Pour appliquer cette consigne, il les mit tout au fond de la prison, avec les pieds coincés dans des blocs de bois.
Vers le milieu de la nuit, Paul et Silas priaient et chantaient les louanges de Dieu, et les autres détenus les écoutaient.
Tout à coup, il y eut un violent tremblement de terre, qui secoua les fondations de la prison : à l'instant même, toutes les portes s'ouvrirent, et les entraves de tous les détenus sautèrent.
Le gardien, tiré de son sommeil, vit que les portes de la prison étaient ouvertes ; croyant que les détenus s'étaient évadés, il dégaina son épée et il allait se donner la mort.
Mais Paul se mit à crier : « Ne va pas te faire de mal, nous sommes tous là. »
Le gardien réclama de la lumière ; tout tremblant, il accourut et se jeta aux pieds de Paul et de Silas.
Puis il les emmena dehors et leur demanda : « Que dois-je faire pour être sauvé, mes seigneurs ? »
Ils lui répondirent : « Crois au Seigneur Jésus ; alors tu seras sauvé, toi et toute ta maison. »
Ils lui annoncèrent la parole du Seigneur, ainsi qu'à tous ceux qui vivaient dans sa maison.
A l'heure même, en pleine nuit, le gardien les emmena pour laver leurs plaies. A l'instant même, il reçut le baptême avec tous les siens.
Puis il invita Paul et Silas à monter chez lui, fit préparer la table et, avec toute sa maison, il laissa déborder sa joie de croire en Dieu. " (Livre des Actes des Apôtres 16,22-34, Lectures du jour)
Fdesouche continue son travail de sape, publie une video incroyablement christianophobe sous le titre « Le multiculturalisme, c’est la peste intégrale », sorte de coup de pied à l'âne, notre sainte religion est sournoisement et vilainement attaquée, assimilée au masochisme, noyée sous un amas d'amalgames et de notions différentes. "Mots clés : masochiste - culpabilité - s’aplatir - s’abaisser - demander pardon - paillasson - rachat".
alain laurent
« En tant que professeur occasionnel de science politique et de droit international, je n’utilise pas le terme totalitaire à la légère. Il n’y a pas de camps de concentration ou de goulags, mais une campagne en vue de modifier la psychologie du peuple pour créer un nouvel Homo britannicus. Des polices de la pensée imposent des modes de pensée et détectent les hérésies, et les dissidents peuvent se voir imposer de lourdes peines. »
(...)
Comme en Grande-Bretagne, nous avons au Canada une florissante industrie de l’anti-racisme dont les pouvoirs tentaculaires sur les pensées, les paroles et les actes des citoyens sont exercés avec un zèle qui dépasse celui des forces de l’ordre dans la répression de la criminalité violente et du terrorisme.
(...)
En septembre 2006, une élève de 14 ans, Codie Stott, a demandé à un enseignant si elle pouvait se joindre à un autre groupe pour réaliser un projet scientifique, car les filles de son groupe ne parlaient que l’urdu. Selon Stot, la première réaction de l’enseignant a été de lui crier : « C’est du racisme, tu auras affaire à la police ! » Bouleversée et terrifiée, l’élève est sortie pour se calmer. L’enseignant a appelé la police et quelques jours plus tard - les autorités ayant vraisemblablement mûrement réfléchi - elle a été arrêtée et emmenée à un poste de police où ses empreintes digitales et sa photo ont été prises. Selon sa mère, elle a été placée dans une cellule dénudée pendant 3 heures et demie.
Elle a été soumise à un interrogatoire sur des soupçons d’avoir commis un crime racial d’ordre public, puis relâchée sans inculpation. Il semblerait que l’école se penche sur d’autres mesures à prendre, non pas contre l’enseignant, mais contre Stott. La directrice Edkins Anthony aurait déclaré : « Il y a eu une allégation sérieuse concernant une remarque raciste. Nous cherchons à garantir une attitude empreinte d’égards et de tolérance envers les élèves de toutes origines ethniques, et rejetons le racisme sous toutes ses formes.
Un enfant de 10 ans a été arrêté et traduit devant un juge pour avoir appelé un garçon de 11 ans « Paki » et « Ben Laden » lors d’une dispute dans la cour de récréation d’une école primaire (l’autre garçon l’avait traité de moufette et de Télétubbie). Au moment de l’audience, l’affaire avait déjà coûté 25 mille livres sterling aux contribuables. L’accusé a été tellement bouleversé qu’il a cessé de fréquenter l’école. Le juge Jonathan Finestein a déclaré : « Sommes-nous vraiment arrivés au point où nous poursuivons des enfants de 10 ans à cause du politiquement correct ? Des crimes majeurs sont commis ailleurs et la police ne prend pas la peine de porter des accusations. Cela n’a aucun sens ».
Finestein a été attaqué sans relâche par les dirigeants du syndicat de l’enseignement, comme dans ces procès de chasse aux sorcières où ceux qui prenaient la défense d’un accusé ou relevaient des failles dans les poursuites étaient immédiatement ciblés pour sorcellerie et promis au bûcher.
A cette occasion, les évêques polonais ont écrit : « La vie de Saint André Bobola, qui se termina par un martyre, fut comme un grain tombé dans la terre dans la période difficile de la Pologne, pour donner après des siècles, du fruit dans la renaissance de la Pologne, d'abord après la première guerre mondiale, et ensuite après la chute du communisme. Saint André est patron d'évangélisation dans les temps de difficultés. La liberté politique et sociale aujourd'hui retrouvée est pour nous toujours un défi qui exige un renouveau religieux et moral. Nous avons besoin d'un esprit de renaissance aussi bien en face des divisions qui se sont montrées après la chute du communisme, que dans la perspective de la nouvelle évangélisation de l'Europe qui s'unit. »
Saint Simon Stock
Général des Carmes
(1164-1265)
Anglais d'origine, saint Simon Stock naquit d'une très illustre famille du Kent dont son père était gouverneur. Lorsqu'elle le portait, sa mère le consacra à la Sainte Vierge. On le voyait souvent tressaillir entre les bras de sa mère lorsqu'elle prononçait le doux nom de Marie.
Pour apaiser ses cris et ses pleurs, il suffisait de lui présenter une image de la Vierge Marie. Il n'avait pas encore un an qu'on l'entendit plusieurs fois articuler distinctement la salutation angélique. Cette dévotion précoce ne peut provenir que d'un mouvement extraordinaire de l'Esprit-Saint.
A douze ans, Simon se retira au désert dans le creux d'un arbre, d'où lui vint le surnom de Stock qui signifie "tronc", en langue anglaise. Sa nourriture consistait en herbes crues, quelques racines et pommes sauvages, un peu d'eau claire lui servait de breuvage. Bien que le tronc d'arbre où il avait élu domicile ne lui offrît pas la liberté de s'étendre pour dormir, il prenait son bref repos dans ce gîte précaire. Au sein de cette retraite sauvage, ses prières montaient sans interruption vers le ciel. Saint Simon Stock passa vingt ans dans la plus entière solitude, nourrissant son âme des célestes délices de la contemplation.
S'étant privé volontairement de la conversation des hommes, il jouissait de celle de la Vierge Marie et des anges qui l'exhortaient à persévérer dans sa vie de renoncement et d'amour. La Reine du Ciel l'avertit qu'il verrait bientôt débarquer en Angleterre des ermites de la Palestine. Elle ajouta qu'il devait s'associer à ces hommes qu'elle considérait comme ses serviteurs. En effet, Jean lord Vesoy et Richard lord Gray de Codnor revinrent de Terre Sainte, ramenant en effet avec eux quelques ermites du Mont-Carmel.
Docile aux directives de la Mère de Dieu, saint Simon Stock se joignit à ces Pères, en 1212. Élu vicaire général de l'Ordre des Carmes en 1215, le Saint travailla de toutes ses forces à obtenir de Rome la confirmation de son Ordre pour l'Occident. Il ne manquait pas d'adversaires pour en empêcher l'extension en Europe. Mais Simon Stock supplia la Vierge Marie par d'instantes prières et beaucoup de larmes de défendre elle-même cet Ordre qui lui était consacré. Apparaissant en songe au pape Honorius III, la Mère de Dieu lui fit connaître ses volontés, et en 1226, ce pape confirma la Règle des Carmes.
La vierge apparut un jour à son serviteur, toute éclatante de lumière et accompagnée d'un grand nombre d'esprits bienheureux, Elle lui remit un scapulaire en disant:
«Reçois mon fils ce scapulaire, comme le signe d'une étroite alliance avec moi. Je te le donne pour habit de ton ordre; ce sera pour toi et pour tous les Carmes un excellent privilège et celui qui le portera ne souffrira jamais l'embrasement éternel. C'est la marque du salut dans les dangers et de l'heureuse possession de la vie qui n'aura jamais de fin.»
« Voici le privilège que je te donne, à toi et à tous les enfants du Carmel. Quiconque meurt revêtu de cet habit sera sauvé. »
La dévotion au scapulaire de Notre-Dame du Mont-Carmel se répandit non seulement parmi le peuple, mais aussi parmi les rois et les princes qui se trouvèrent fort honorés de porter cette marque des serviteurs de la Vierge.
Saint Simon Stock, présent au concile général de Lyon tenu sous le règne du pape Innocent IV, y prononça un éloquent discours contre les divisions qui agitaient alors l'Église.
Il mourut dans la vingtième année de son généralat et la centième de son âge, après avoir laissé d'admirables exemples de vertu. La mort le cueillit dans la ville de Bordeaux, alors qu'il visitait ses monastères. On lui doit aussi la dernière phrase de l'Ave Maria. L'Église ajouta ses dernières paroles à la salutation angélique: «Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort.»
Il adressait souvent à la Vierge Marie cette prière qui est devenue la prière mariale par excellence de l’Ordre :
Flos carmeli Vitis florigera Splendor caeli Virgo puerpera SingularisMater mitis Sed viri nescia Carmelitis Esto propitia Stella MarisFleur du Carmel Vigne fleurie Splendeur du Ciel Vierge féconde UniqueDouce Mère Qui ne connus pas d’homme, Aux enfants du Carmel Sois propice Étoile de la mer
Tiré de Mgr Paul Guérin, édition 1863, p. 229-233 -- Bollandistes, Paris, éd. 1874, tome V, p. 582, Les saints du jour; MariedeNazareth; Catholique.org; Le Carmel en France
Lors de son discours que le pape Benoît XVI a adressé ce jeudi après-midi aux responsables religieux qu’il a rencontrés à Nazareth, dont figuraient parmi eux des responsables chrétiens, musulmans, juifs et druzes, le Saint-Père a expliqué : "La paix durable a sa source dans la reconnaissance que le monde, en dernière analyse, ne nous appartient pas, mais qu’il est plutôt l’horizon à l’intérieur duquel nous sommes invités à participer à l’amour de Dieu et à lui apporter notre coopération pour guider le monde et l’histoire sous son inspiration. Nous ne pouvons pas agir avec le monde selon notre bon plaisir ; mais, plutôt, nous sommes appelés à rendre nos choix conformes aux lois subtiles mais néanmoins perceptibles inscrites par le Créateur dans l’univers [loi naturelle] et à mettre nos actions en accord avec la bonté divine qui imprègne tout le monde créé.
Représentant différentes traditions religieuses, vous partagez le désir de contribuer au mieux-être de la société, rendant ainsi témoignage aux valeurs spirituelles et religieuses qui sont un soutien pour la vie publique. Je peux vous assurer de l’engagement de l’Église catholique à s’unir à vous dans cette noble entreprise. Avec les hommes et les femmes de bonne volonté, elle cherchera à faire en sorte que la lumière de la vérité, de la paix et de la bonté continue à briller depuis la Galilée, conduisant ainsi les peuples de toute la planète à rechercher tout ce qui peut favoriser l’unité de la famille humaine. Que Dieu vous bénisse tous !"
Add. La Commission théologique internationale, dont le Président est le préfet de la Congrégation pour la doctrine de la foi, vient de publier les résultats de son travail, mis à l'ordre du jour en 2004 par le Pape Jean Paul II et le cardinal Ratzinger, sur la loi morale naturelle.
Le document est publié en France par les éditions du Cerf (mai 2009) et est intitulé : "Commission théologique internationale. A la recherche d'une éthique universelle. Nouveau regard sur la loi naturelle". Avec une courte préface de Mgr Roland Minnerath, archevêque de Dijon et une longue postface du thomiste Serge-Thomas Bonino o.p.
Via Le Forum catholique
ROME, Jeudi 14 mai 2009 (ZENIT.org) - « La crise économique actuelle révèle une crise spirituelle et une fausse hiérarchie des valeurs », souligne Mgr Adrianus Van Luyn, président de la Commission des conférences épiscopales de la Communauté européenne (COMECE), dans son analyse face aux présidents de la Commission européenne et du Parlement européen à l’occasion du Sommet annuel des représentants des religions monothéistes avec les présidents des institutions de l’Union européenne (UE).
A l’invitation du président de la Commission européenne, José Manuel Barroso, une vingtaine de représentants des religions chrétienne, juive et musulmane de 12 États membres ainsi que de Russie, se sont rencontrés à Bruxelles pour débattre de la crise économique et financière et de l’apport éthique des religions pour la gouvernance économique, tant à l’échelle européenne que mondiale, précise un communiqué de la COMECE.
Pour Mgr Van Luyn, le manque de responsabilité qui a conduit à la crise économique ne devrait pas être uniquement attribué aux banquiers et aux grands groupes industriels, mais également aux responsables politiques qui ont fait des promesses qui allaient au-delà des engagements qu’ils voulaient vraiment tenir, un exemple étant les objectifs du millénaire en matière de développement .
... Pour sa part, poursuit la COMECE dans son communiqué, Mgr Diarmuid Martin, archevêque de Dublin, a appelé à l’établissement d’un cadre éthique et juridique approprié pour permettre à l’économie de fonctionner de manière efficace et de réaliser sa fonction sociale. Afin de préparer une croissance renouvelée, il est essentiel selon lui de se focaliser sur les plus faibles dans notre société.
« Si nous ne parvenons pas à mettre en place des politiques qui visent à mettre en valeur les talents des plus vulnérables, les marginalisés se retrouveront, à l’issue de la récession, encore plus marginalisés et la société s’en trouvera encore plus fragilisée », a-t-il mis en garde.
Dans le cadre de l'Assemblée plénière de la Conférence des évêques catholiques du Canada (CECC) en octobre 2003, Mgr Diarmuid Martin, avait été invité à aborder le thème de la justice sociale. Voici quelques extraits de son intervention : Lorsque Dieu a créé l’humanité, il a créé une famille. De cet énoncé découlent les principes de la responsabilité commune, de la solidarité et du lien d’amour familial qui devraient caractériser les relations entre les peuples. Tel est le principe fondamental qui devrait guider le processus de mondialisation. La mondialisation ne sera digne de ce nom que si elle renforce l’unité de la famille humaine. Une forme de mondialisation qui engendre l'exclusion, la marginalisation et une inégalité flagrante n’a pas le droit de se dire globale. La mondialisation doit devenir synonyme d’inclusion. La mondialisation de la solidarité, fait remarquer le Pape [Jean-Paul II] dans Pastores Gregis [2003] est «la conséquence directe de la charité universelle, qui est l’âme de l’Évangile» (#69). ...Pour être au service de la personne humaine, l’activité économique exige un cadre éthique et juridique. Ce cadre doit faire en sorte que la liberté économique trouve sa place à l’intérieur d’un système plus vaste de valeurs humaines fondamentales et que soient protégés certains «biens collectifs» (CA, #40) – notamment les droits des travailleurs et des travailleuses - et assurés certains besoins humains fondamentaux qui «ne peuvent être satisfaits par le marché» (#34). ... Les systèmes de propriété intellectuelle peuvent constituer une mesure d’incitation importante pour stimuler la créativité individuelle, mais ils ne sauraient être invoqués pour justifier une thésaurisation du savoir -- en particulier dans le domaine médical, essentiel aujourd’hui à la survie des personnes -- dans le but de multiplier les revenus à venir.
Le cardinal Miloslav Vlk, archevêque de Prague, a lancé un appel en faveur d’une éducation à la responsabilité qui soit tournée vers le bien commun et qui s’adresse à tous les niveaux : agents financiers, familles, entreprises, autorités publiques, société civile. « Cette éducation à la responsabilité peut trouver un fondement solide dans les principes de la doctrine sociale de l’Eglise : le bien commun universel, la destination universelle des biens, et la priorité du travail sur le capital », a-t-il souligné.
Xavier Mirabel, président de l'Alliance pour les droits de la vie, s'exprime dans Valeurs Actuelles notamment sur le projet de légalisation des mères porteuses :
"Même s’il n’est pas question d’argent, l’enfant fait l’objet d’un contrat. Aux États-Unis, le contrat peut stipuler, par exemple,que la mère porteuse ne doit ni boire ni fumer, qu’elle doit suivre une batterie d’examens, qu’elle devra avorter si l’enfant est mal formé… Même s’il n’y a pas commerce, il y a contrat et,comme l’a rappelé le philosophe Dominique Folscheid au Sénat, «il y a longtemps qu’on sait ce qu’est un contrat sur une personne humaine: c’est de l’esclavage»."
Via Le Salon Beige