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16 mai 2009 6 16 /05 /mai /2009 13:29

ce prêtre âgé qui porte une croix, est arrêté alors qu'il chante en larmes des cantiques à genoux, menotté en clamant des "Ave Maria"...
Sa faute? Défendre les enfants à naître, prier et annoncer le message de l'Église dans la première université catholique des Etats-Unis qui a
décidé d'honorer le promoteur de l'avortement Obama (ici, ici, ici, ...) en le faisant docteur honoris causa.
Depuis 78 cardinaux et évêques
se sont opposés à cette décision. Des centaines de bienfaiteurs ont annulé leurs dons pour un montant avoisinant les 14 millions de dollars.

Attention,
ces images sont bouleversantes, mais elles témoignent de la réalité de notre monde.
Source :
Le Salon Beige
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16 mai 2009 6 16 /05 /mai /2009 13:01
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16 mai 2009 6 16 /05 /mai /2009 09:00
SAINT ANDRÉ BOBOLA
Jésuite, martyr
(1591-1657)


Saint André naquit en Pologne, à Sandomir. La famille Bobola, une des plus illustres de la Pologne, protégeait les Pères Jésuites de tout son pouvoir. Afin de récompenser leur zèle pour la foi, Dieu permit qu'un de ses membres devint un glorieux martyr de la Compagnie de Jésus.
André fit ses études chez les Jésuites de Vilna. Il entra au noviciat en 1609, et en 1613, il se consacrait à Dieu par les voeux perpétuels. Plusieurs villes de Pologne seront tour à tour témoins de son zèle infatigable. Saint André Bobola possédait le talent spécial de ramener à Dieu les pécheurs publics les plus endurcis. Il manifestait aussi un goût particulier pour l'enseignement du catéchisme aux enfants.
C'est dans la ville de Pinsk que le Père Bobola exerça le plus d'influence. L'essor donné au collège de cette ville, les conversions opérées parmi les orthodoxes, la fondation d'une congrégation de la Sainte Vierge pour les paysans, comptent au nombre des plus belles initiatives de l'apôtre durant ses trois années de ministère dans cette cité.
Après six ans d'absence, soit en 1652, André Bobola est de retour. Le Saint eut à endurer maintes persécutions, insultes et mauvais traitements de la part des autorités schismatiques.
Le 16 mai 1657, des Cosaques sanguinaires arrêtèrent saint André Bobola au hameau de Mohilno et lui firent subir de tels supplices, qu'au témoignage de la Congrégation des Rites «jamais un si cruel martyre ne fut proposé aux discussions de cette assemblée.» Leur impuissance à faire abjurer Bobola irrita les Cosaques. Interrogé s'il était prêtre latin, André répondit : « Je suis prêtre catholique, né dans la foi catholique, je veux mourir dans cette même foi ; ma foi est la seule vraie ; elle conduit au salut ; repentez-vous, faites pénitence, sinon vous ne pourrez obtenir le salut dans vos erreurs ; embrassez ma foi, vous connaîtrez le vrai Dieu et vous sauverez vos âmes. »
Ils le flagellèrent jusqu'au sang, après quoi ils enserrèrent sa tête dans une couronne de branches et lui scalpèrent le dos des mains. Vint ensuite la course à l'arrière des chevaux, scandée de coups et d'imprécations. Puis ses bourreaux lui meurtrissent la main droite d'un coup de sabre, lui tranchent le talon droit et on lui crève un oeil. Avec un plaisir sadique, ces inhumains suspendent le martyr par les pieds et lui promènent des torches brûlantes par tout le corps.
Un des guerriers trace une tonsure sanglante sur la tête du martyr et l'arrache brutalement de son crâne enfiévré. D'autres lui enlèvent la peau des mains, coupent l'index gauche et l'extrémité de chaque pouce. Ensuite, ils décharnent son dos et ses bras. N'étant pas encore rassasié de le voir souffrir, ces barbares étendent le saint confesseur sur une grande table et emplissent les plaies vives du dos avec de la paille d'orge finement hachée, qu'ils introduisent dans ses chairs en riant et chantant.
On lui coupe une oreille, le nez, les lèvres, accompagnant le tout de coups de poing et de soufflets qui lui font sauter deux dents. Quelques-uns enfoncent des éclats de bois sous les ongles des mains et des pieds. Afin d'empêcher le Saint de prier vocalement, ces démons incarnés lui arrachent la langue par un trou pratiqué dans le cou. Cette mutilation et un coup de poinçon donné dans la région du coeur, font évanouir le martyr. Enfin, on achève saint André Bobola de deux coups de sabre qui lui tranchent la tête, puis on jette son corps sur un tas de fumier.
Les catholiques recueillirent sa dépouille et l'ensevelirent dans l'église. En 1755, le Père André Bobola fut déclaré vénérable, et en 1853, le pape Pie IX le déclara bienheureux.Son corps restait toujours parfaitement intact.
Le jour de Pâques, 17 avril 1938, le pape Pie XI l'inscrivit au catalogue des Saints. Déjà, André Bobola était considéré comme le saint patron de la Pologne, mais il fallut attendre le 16 mai 2002 pour que ce titre lui soit attribué officiellement dans l'église de Varsovie qui porte son nom.

A cette occasion, les évêques polonais ont écrit : « La vie de Saint André Bobola, qui se termina par un martyre, fut comme un grain tombé dans la terre dans la période difficile de la Pologne, pour donner après des siècles, du fruit dans la renaissance de la Pologne, d'abord après la première guerre mondiale, et ensuite après la chute du communisme. Saint André est patron d'évangélisation dans les temps de difficultés. La liberté politique et sociale aujourd'hui retrouvée est pour nous toujours un défi qui exige un renouveau religieux et moral. Nous avons besoin d'un esprit de renaissance aussi bien en face des divisions qui se sont montrées après la chute du communisme, que dans la perspective de la nouvelle évangélisation de l'Europe qui s'unit. »


F. Paillart, édition 1900, p. 151-152. -- Saints et Bx de la Compagnie de Jésus, édition 1941, p. 99-108Les Saints du jour
Lettre décrétale du Pape Pie XI du 17 avril 1938 pour la canonisation d'André Bobola
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16 mai 2009 6 16 /05 /mai /2009 09:00


Saint Simon Stock
Général des Carmes
(1164-1265)


Anglais d'origine, saint Simon Stock naquit d'une très illustre famille du Kent dont son père était gouverneur. Lorsqu'elle le portait, sa mère le consacra à la Sainte Vierge. On le voyait souvent tressaillir entre les bras de sa mère lorsqu'elle prononçait le doux nom de Marie.


Pour apaiser ses cris et ses pleurs, il suffisait de lui présenter une image de la Vierge Marie. Il n'avait pas encore un an qu'on l'entendit plusieurs fois articuler distinctement la salutation angélique. Cette dévotion précoce ne peut provenir que d'un mouvement extraordinaire de l'Esprit-Saint. 


A douze ans, Simon se retira au désert dans le creux d'un arbre, d'où lui vint le surnom de Stock qui signifie "tronc", en langue anglaise. Sa nourriture consistait en herbes crues, quelques racines et pommes sauvages, un peu d'eau claire lui servait de breuvage. Bien que le tronc d'arbre où il avait élu domicile ne lui offrît pas la liberté de s'étendre pour dormir, il prenait son bref repos dans ce gîte précaire. Au sein de cette retraite sauvage, ses prières montaient sans interruption vers le ciel. Saint Simon Stock passa vingt ans dans la plus entière solitude, nourrissant son âme des célestes délices de la contemplation.


S'étant privé volontairement de la conversation des hommes, il jouissait de celle de la Vierge Marie et des anges qui l'exhortaient à persévérer dans sa vie de renoncement et d'amour. La Reine du Ciel l'avertit qu'il verrait bientôt débarquer en Angleterre des ermites de la Palestine. Elle ajouta qu'il devait s'associer à ces hommes qu'elle considérait comme ses serviteurs. En effet, Jean lord Vesoy et Richard lord Gray de Codnor revinrent de Terre Sainte, ramenant en effet avec eux quelques ermites du Mont-Carmel. 


Docile aux directives de la Mère de Dieu, saint Simon Stock se joignit à ces Pères, en 1212. Élu vicaire général de l'Ordre des Carmes en 1215, le Saint travailla de toutes ses forces à obtenir de Rome la confirmation de son Ordre pour l'Occident. Il ne manquait pas d'adversaires pour en empêcher l'extension en Europe. Mais Simon Stock supplia la Vierge Marie par d'instantes prières et beaucoup de larmes de défendre elle-même cet Ordre qui lui était consacré. Apparaissant en songe au pape Honorius III, la Mère de Dieu lui fit connaître ses volontés, et en 1226, ce pape confirma la Règle des Carmes. 


La vierge apparut un jour à son serviteur, toute éclatante de lumière et accompagnée d'un grand nombre d'esprits bienheureux, Elle lui remit un scapulaire en disant:

«Reçois mon fils ce scapulaire, comme le signe d'une étroite alliance avec moi. Je te le donne pour habit de ton ordre; ce sera pour toi et pour tous les Carmes un excellent privilège et celui qui le portera ne souffrira jamais l'embrasement éternel. C'est la marque du salut dans les dangers et de l'heureuse possession de la vie qui n'aura jamais de fin
« Voici le privilège que je te donne, à toi et à tous les enfants du Carmel. Quiconque meurt revêtu de cet habit sera sauvé. »


La dévotion au scapulaire de Notre-Dame du Mont-Carmel se répandit non seulement parmi le peuple, mais aussi parmi les rois et les princes qui se trouvèrent fort honorés de porter cette marque des serviteurs de la Vierge. 
Saint Simon Stock, présent au concile général de Lyon tenu sous le règne du pape Innocent IV, y prononça un éloquent discours contre les divisions qui agitaient alors l'Église.

 

Il mourut dans la vingtième année de son généralat et la centième de son âge, après avoir laissé d'admirables exemples de vertu. La mort le cueillit dans la ville de Bordeaux, alors qu'il visitait ses monastères. On lui doit aussi la dernière phrase de l'Ave Maria. L'Église ajouta ses dernières paroles à la salutation angélique: «Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort.»
 

Il adressait souvent à la Vierge Marie cette prière qui est devenue la prière mariale par excellence de l’Ordre :

Flos carmeli Vitis florigera Splendor caeli Virgo puerpera Singularis
 
Mater mitis Sed viri nescia Carmelitis Esto propitia Stella Maris
 
Fleur du Carmel Vigne fleurie Splendeur du Ciel Vierge féconde Unique
 
Douce Mère Qui ne connus pas d’homme, Aux enfants du Carmel Sois propice Étoile de la mer


Tiré de Mgr Paul Guérin, édition 1863, p. 229-233 -- Bollandistes, Paris, éd. 1874, tome V, p. 582, Les saints du jour; MariedeNazareth; Catholique.org; Le Carmel en France

 

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16 mai 2009 6 16 /05 /mai /2009 09:00
Tous les bons et fidèles chrétiens, mais surtout les glorieux martyrs, peuvent dire : « Si Dieu est pour nous, qui sera contre nous ? » (Rm 8,31).
Contre eux le monde grondait, les peuples préparaient de vains complots, les princes se liguaient (Ps 2,1) ; on inventait de nouveaux tourments et imaginait contre eux d'incroyables supplices. On les accablait d'opprobre et d'accusations mensongères, on les enfermait dans des cachots insupportables, on labourait leur chair avec des ongles de fer, on les massacrait à coups d'épée, on les exposait aux bêtes, les livrait aux flammes, et ces martyrs du Christ s'écriaient : « Si Dieu est pour nous, qui sera contre nous ? » ... Ils peuvent déchaîner leur fureur, nous injurier, nous accuser injustement, nous couvrir de calomnies ; ils peuvent non seulement tuer mais torturer. Que feront-ils les martyrs ? Ils répéteront : « Voici que Dieu vient à mon secours, c'est le Seigneur qui soutient mon âme » (Ps 53,6)... Or, si le Seigneur est le soutien de mon âme, en quoi le monde peut-il me nuire ?... C'est lui aussi qui rétablira mon corps... « Tous vos cheveux sont comptés » (Lc 12,7)... Disons donc, disons avec foi, disons avec espérance, avec un coeur brûlant de charité : « Si Dieu est pour nous, qui sera contre nous ? »  
Commentaire du jour, Saint Augustin (354-430), évêque d'Hippone (Afrique du Nord) et docteur de l'Église Sermon 334, pour les Saints Martyrs, §1.
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15 mai 2009 5 15 /05 /mai /2009 17:15
Organisations pour le dialogue interreligieux
Diffusé le 11/05/2009 / Durée 45 mn


Video de la rencontre
(45 mn) avec les organisations engagées dans le dialogue interreligieux dans l'Auditorium de Notre-Dame de Jérusalem.
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15 mai 2009 5 15 /05 /mai /2009 17:14
Dans son discours de départ à l'aéroport Ben Gourion, le Saint-Pèrea évoquél'allégorie de l'olivier de Saint Paul. Cette allégorie prophétise la conversion des Juifs. Elle est inspirée des livres des prophètes Jérémie 11. 16 et Osée 14.7 (qui ne sont pas les seuls à parler de la conversion des Juifs). Elle se trouve dans l'Epître de saint Paul aux Romains, chapitre 11, verset 15 à 24. La conversion des Juifs apportera au monde de profondes transformations, une "réconciliation" et une régénération comme celle du passage de la mort à la vie ( "Si en effet leur mise à l'écart a été la réconciliation du monde, que sera leur réintégration, sinon le passage de la mort à la vie?")... Le sens de cette expression "la réconciliation", est précisé en 2 Corinthiens 5, 17-19 : "Aussi, si quelqu'un est en Christ, il est une nouvelle créature. Le monde ancien est passé, voici qu'une réalité nouvelle est là. Tout vient de Dieu, qui nous a réconciliés avec lui par le Christ et nous a confié le ministère de la réconciliation. ... C'était Dieu qui en Christ réconciliait le monde avec lui-même, ne mettant pas leurs fautes au compte des hommes, et mettant en nous la parole de la réconciliation". Saint Paul, l'Apôtre des nations, termine son allégorie de l'olivier en interpellant les païens, verset 24 : "Si toi, en effet, retranché de l'olivier sauvage auquel tu appartenais par nature, tu as été, contrairement à la nature, greffé sur l'olivier franc [Israël], combien plus ceux-ci seront-ils greffés sur leur propre olivier auquel ils appartennent par nature !" Le but visé par Paul est de déraciner toute suffisance et tout mépris des chrétiens d'origine païenne à l'égard d'Israël. Le verset 24 doit être compris à la lumière de la conversion d'Israël ("combien plus ceux-ci seront-ils greffés sur leur propre olivier") et de la doctrine constamment affirmée par Paul : pour le juif, comme pour le païen, l'élection en Jésus-Christ est un don. Un Etat intitulé "Israël" mais négateur du Christ, comment pourrait-il être une source de réconciliation ? Le Saint-Père travaille à cette réconciliation, il reste à présent aux Juifs à se greffer sur leur propre olivier.

                                                                   ***

C'est à 12h45 qu'a commencé la cérémonie de départ du pape Benoît XVI à l'aéroport de Tel Aviv. Le Saint-Père est arrivé à l'aéroport Ben Gurion de Tel Aviv à 12 h 30, où l'attendait le Président de l'Etat d'Israël, M. Shimon Peres, et le Premier Ministre, M. Benjamin Netanyahu. Après le discours du président Shimon Peres, le Saint-Père a remercié pour l'accueil chaleureux qui lui a été réservé. Le Pape s’est présenté en ami des Israéliens et des Palestiniens et a demandé que la solution des deux Etats ne soit pas seulement un rêve mais devienne une réalité.

Il est revenu sur les moments forts de son pèlerinage.
Source

Monsieur le président,
Monsieur le premier ministre
Excellences, mesdames et messieurs,

Alors que je me prépare à repartir pour Rome, permettez-moi de partager avec vous quelques-unes des puissantes impressions que m’a laissées mon pèlerinage en Terre sainte. J’ai eu des discussions fructueuses avec les autorités civiles d’Israël comme des Territoires palestiniens, et j’ai été le témoin des grands efforts que font les deux gouvernements pour assurer le bien-être des populations. J’ai rencontré les responsables de l’Église catholique en Terre sainte, et je me réjouis de voir comment ils travaillent ensemble au soin du troupeau du Seigneur. J’ai eu aussi l’opportunité de rencontrer les responsables des différentes Églises chrétiennes et communautés ecclésiales, aussi bien que les responsables des autres religions en Terre sainte. Cette terre est vraiment un terrain fertile pour l’œcuménisme et le dialogue interreligieux, et je prie pour que la riche variété de témoins religieux dans la région trouve son fruit dans une compréhension mutuelle et un respect croissants.

Monsieur le président, vous et moi avons planté
un olivier dans votre résidence le jour où je suis arrivé en Israël. L’olivier, comme vous le savez, est une image utilisée par saint Paul pour décrire les très étroites relations entre les chrétiens et les juifs. Paul décrit dans sa lettre aux Romains comment l’Église des gentils est comme un rameau d’olivier sauvage greffé sur l’olivier cultivé qui est le Peuple de l’Alliance. Nous sommes nourris aux mêmes racines spirituelles. Nous nous sommes rejoints comme des frères, des frères qui, à un moment de notre histoire, ont eu une relation tendue, mais qui sont maintenant fermement engagés à bâtir les ponts d’une amitié durable.

La cérémonie au palais présidentiel a été suivie par l’un des moments les plus solennels de mon séjour en Israël, ma
visite
au Mémorial de l’Holocauste à Yad Vashem, où j’ai rencontré quelques-uns des survivants qui ont souffert des démons de la Shoah. Ces rencontres profondément émouvantes m’ont remis en mémoire ma visite, il a trois ans, au camp de la mort d’Auschwitz où tant de juifs – mères, pères, maris, épouses, frères, sœurs, amis – ont été brutalement exterminés sous un régime impie qui propageait une idéologie d’antisémitisme et de haine. Cet épouvantable chapitre de l’histoire ne doit jamais être oublié ou nié. Au contraire, ces sombres souvenirs devraient renforcer notre détermination à nous rapprocher toujours plus les uns des autres comme des branches du même olivier, nourries des mêmes racines et unis dans un amour fraternel.

Monsieur le président, je vous remercie de la chaleur de votre hospitalité, que j’ai grandement appréciée, et j’aimerais qu’on se souvienne que je suis venu visiter ce pays en ami des Israéliens, tout comme je suis un ami du peuple palestinien. Les amis aiment passer du temps en compagnie ensemble, et ils sont profondément bouleversés de voir l’autre souffrir. Aucun ami des Israéliens et des Palestiniens ne peut éviter d’être triste de la continuelle tension entre vos deux peuples. Aucun ami ne peut éviter de pleurer à la souffrance et aux pertes en vie humaine que les deux peuples ont endurées durant les dix dernières décennies. Permettez-moi de lancer cet appel à tous les peuples de cette terre : plus d’effusion de sang ! Plus de combats ! Plus de terrorisme ! Plus de guerre ! Brisons plutôt le cercle vicieux de la violence. Que s’établisse ici une paix durable basée sur la justice, que s’établissent ici une réconciliation et une guérison véritables. Que soit universellement reconnu le droit de l’État d’Israël à exister et à jouir de la paix et de la sécurité dans des frontières internationalement reconnues. Et que soit de même reconnu que le peuple palestinien a le droit à une patrie souveraine et indépendante, de vivre avec dignité et de se déplacer librement. Que la solution de deux États devienne une réalité, et ne reste pas un rêve. Et que la paix jaillisse de ces terres, qu’elles soient « lumière des nations », apportant l’espérance à tant d’autres régions affectées par les conflits.

Une de mes plus tristes images au cours de ma visite sur ces terres a été
le mur. En le longeant, j’ai prié pour un avenir dans lequel les peuples de la Terre Sainte pourront vivre ensemble en paix et en harmonie, sans plus avoir besoin de telles mesures de sécurité et de séparation, mais plutôt dans le respect et la confiance mutuels, et en renonçant à toute forme de violence et d’agression. Monsieur le président, je sais combien il est dur d’atteindre ce but. Je sais quelles sont les difficultés de votre mission et celles de l’Autorité palestinienne. Mais je vous assure que mes prières et que les prières des catholiques à travers le monde sont avec vous quand vous persévérez dans vos efforts pour bâtir une paix juste et durable dans cette région.

Il me reste maintenant à exprimer, du fond du cœur, mes remerciements à tous ceux qui ont contribué de tant de façons à ma visite. Je suis profondément reconnaissant au Gouvernement, aux organisateurs, aux bénévoles, aux médias, à tous ceux qui ont procuré l’hospitalité à moi et à ceux qui m’accompagnaient. Soyez assurés que je me souviendrais de vous avec affection dans mes prières. À tous, je dis : merci, et que la paix soit avec vous. Shalom !

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15 mai 2009 5 15 /05 /mai /2009 11:00

Lors de son discours que le pape Benoît XVI a adressé ce jeudi après-midi aux responsables religieux qu’il a rencontrés à Nazareth, dont figuraient parmi eux des responsables chrétiens, musulmans, juifs et druzes, le Saint-Père a expliqué : "La paix durable a sa source dans la reconnaissance que le monde, en dernière analyse, ne nous appartient pas, mais qu’il est plutôt l’horizon à l’intérieur duquel nous sommes invités à participer à l’amour de Dieu et à lui apporter notre coopération pour guider le monde et l’histoire sous son inspiration. Nous ne pouvons pas agir avec le monde selon notre bon plaisir ; mais, plutôt, nous sommes appelés à rendre nos choix conformes aux lois subtiles mais néanmoins perceptibles inscrites par le Créateur dans l’univers [loi naturelle] et à mettre nos actions en accord avec la bonté divine qui imprègne tout le monde créé.
Représentant différentes traditions religieuses, vous partagez le désir de contribuer au mieux-être de la société, rendant ainsi témoignage aux valeurs spirituelles et religieuses qui sont un soutien pour la vie publique. Je peux vous assurer de l’engagement de l’Église catholique à s’unir à vous dans cette noble entreprise. Avec les hommes et les femmes de bonne volonté, elle cherchera à faire en sorte que la lumière de la vérité, de la paix et de la bonté continue à briller depuis la Galilée, conduisant ainsi les peuples de toute la planète à rechercher tout ce qui peut favoriser l’unité de la famille humaine. Que Dieu vous bénisse tous !"

Add. La Commission théologique internationale, dont le Président est le préfet de la Congrégation pour la doctrine de la foi, vient de publier les résultats de son travail, mis à l'ordre du jour en 2004 par le Pape Jean Paul II et le cardinal Ratzinger, sur la loi morale naturelle.

Le document est publié en France par les éditions du Cerf (mai 2009) et est intitulé : "Commission théologique internationale. A la recherche d'une éthique universelle. Nouveau regard sur la loi naturelle". Avec une courte préface de Mgr Roland Minnerath, archevêque de Dijon et une longue postface du thomiste Serge-Thomas Bonino o.p.

Via
Le Forum catholique

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15 mai 2009 5 15 /05 /mai /2009 11:00

ROME, Jeudi 14 mai 2009 (ZENIT.org) - « La crise économique actuelle révèle une crise spirituelle et une fausse hiérarchie des valeurs », souligne Mgr Adrianus Van Luyn, président de la Commission des conférences épiscopales de la Communauté européenne (COMECE), dans son analyse face aux présidents de la Commission européenne et du Parlement européen à l’occasion du Sommet annuel des représentants des religions monothéistes avec les présidents des institutions de l’Union européenne (UE). 

A l’invitation du président de la Commission européenne, José Manuel Barroso, une vingtaine de représentants des religions chrétienne, juive et musulmane de 12 États membres ainsi que de Russie, se sont rencontrés à Bruxelles pour débattre de la crise économique et financière et de l’apport éthique des religions pour la gouvernance économique, tant à l’échelle européenne que mondiale, précise un communiqué de la COMECE. 

Pour Mgr Van Luyn, le manque de responsabilité qui a conduit à la crise économique ne devrait pas être uniquement attribué aux banquiers et aux grands groupes industriels, mais également aux responsables politiques qui ont fait des promesses qui allaient au-delà des engagements qu’ils voulaient vraiment tenir, un exemple étant les objectifs du millénaire en matière de développement . 
... Pour sa part, poursuit la COMECE dans son communiqué, Mgr Diarmuid Martin, archevêque de Dublin, a appelé à l’établissement d’un cadre éthique et juridique approprié pour permettre à l’économie de fonctionner de manière efficace et de réaliser sa fonction sociale. Afin de préparer une croissance renouvelée, il est essentiel selon lui de se focaliser sur les plus faibles dans notre société. 

« Si nous ne parvenons pas à mettre en place des politiques qui visent à mettre en valeur les talents des plus vulnérables, les marginalisés se retrouveront, à l’issue de la récession, encore plus marginalisés et la société s’en trouvera encore plus fragilisée », a-t-il mis en garde. 
Dans le cadre de l'Assemblée plénière de la Conférence des évêques catholiques du Canada (CECC) en octobre 2003, Mgr Diarmuid Martin, avait été invité à aborder le thème de la justice sociale. Voici quelques extraits de son intervention : Lorsque Dieu a créé l’humanité, il a créé une famille. De cet énoncé découlent les principes de la responsabilité commune, de la solidarité et du lien d’amour familial qui devraient caractériser les relations entre les peuples. Tel est le principe fondamental qui devrait guider le processus de mondialisation. La mondialisation ne sera digne de ce nom que si elle renforce l’unité de la famille humaine. Une forme de mondialisation qui engendre l'exclusion, la marginalisation et une inégalité flagrante n’a pas le droit de se dire globale. La mondialisation doit devenir synonyme d’inclusion. La mondialisation de la solidarité, fait remarquer le Pape [Jean-Paul II] dans Pastores Gregis [2003] est «la conséquence directe de la charité universelle, qui est l’âme de l’Évangile» (#69). ...Pour être au service de la personne humaine, l’activité économique exige un cadre éthique et juridique. Ce cadre doit faire en sorte que la liberté économique trouve sa place à l’intérieur d’un système plus vaste de valeurs humaines fondamentales et que soient protégés certains «biens collectifs» (CA, #40) – notamment les droits des travailleurs et des travailleuses - et assurés certains besoins humains fondamentaux qui «ne peuvent être satisfaits par le marché» (#34). ... Les systèmes de propriété intellectuelle peuvent constituer une mesure d’incitation importante pour stimuler la créativité individuelle, mais ils ne sauraient être invoqués pour justifier une thésaurisation du savoir -- en particulier dans le domaine médical, essentiel aujourd’hui à la survie des personnes -- dans le but de multiplier les revenus à venir.
Le cardinal Miloslav Vlk, archevêque de Prague, a lancé un appel en faveur dune éducation à la responsabilité qui soit tournée vers le bien commun et qui s’adresse à tous les niveaux : agents financiers, familles, entreprises, autorités publiques, société civile. « Cette éducation à la responsabilité peut trouver un fondement solide dans les principes de la doctrine sociale de l’Eglise : le bien commun universel, la destination universelle des biens, et la priorité du travail sur le capital », a-t-il souligné. 

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15 mai 2009 5 15 /05 /mai /2009 11:00
ROME, Jeudi 14 mai 2009 (ZENIT.org) - « Ceux qui critiquent les paroles du Pape, en réalité n’aiment pas l’Afrique », font observer les évêques du Nigeria dans une déclaration en anglais parvenue à Zenit, grâce à Fr Ralph Madu, directeur des communications sociales du secrétariat catholique du Nigeria.
Les évêques craignent que l’usage inconsidéré du préservatif suscite l’intempérance sexuelle des jeunes et par conséquent accroisse le problème du sida au lieu de le résoudre.
La Conférence épiscopale du Nigeria dénonce « la campagne de presse sans précédent lancée contre la réaffirmation très réaliste de la position morale de l’Église catholique » pour la lutte contre le sida.
« Beaucoup de ceux qui se sont unis aux polémiques sur les déclarations du Saint Père ne réussissent pas à accepter que le vrai problème dans la diffusion du sida en Afrique n’est pas celui du prophylactique, mais celui du comportement et du mode de vie. C’est cela qui est au centre des paroles du Pape », font observer les évêques.
... Au contraire, diagnostiquent les évêques nigérians, « ceux qui n’ont pas rien vu de bon dans ce que le Pape a dit peuvent être considérés comme des ennemis de l’Afrique, qu’ils considèrent apparemment comme un continent cobaye » et « ils ne se préoccupent pas de ce qui pourra arriver au continent et à sa population ».
On se souvient peut-être qu’au Nigeria précisément des multinationales ont été condamnées pour avoir expérimenté de nouveaux produits pharmaceutiques sans suivre les protocoles obligatoires.
Or, soulignent les évêques, l’Afrique a besoin de « compassion » devant la dévastation apportée sur le continent par le sida, assombrissant l’avenir des jeunes.
Le monde scientifique lui-même affirme que le préservatif n’est pas pleinement efficace contre le sida, font remarquer les évêques.
C’est pourquoi, à la suite de Benoît XVI, ils relèvent le danger de cette distribution sans éducation : « Sa distribution risque plutôt de contribuer à accroître l’intempérance sexuelle des jeunes ».
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15 mai 2009 5 15 /05 /mai /2009 11:00

Xavier Mirabel, président de l'Alliance pour les droits de la vie, s'exprime dans Valeurs Actuelles notamment sur le projet de légalisation des mères porteuses :

"Même s’il n’est pas question d’argent, l’enfant fait l’objet d’un contrat. Aux États-Unis, le contrat peut stipuler, par exemple,que la mère porteuse ne doit ni boire ni fumer, qu’elle doit suivre une batterie d’examens, qu’elle devra avorter si l’enfant est mal formé… Même s’il n’y a pas commerce, il y a contrat et,comme l’a rappelé le philosophe Dominique Folscheid au Sénat, «il y a longtemps qu’on sait ce qu’est un contrat sur une personne humaine: c’est de l’esclavage»."

Via Le Salon Beige
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15 mai 2009 5 15 /05 /mai /2009 07:06
"La mesure de l'humanité se détermine essentiellement dans son rapport à la souffrance et à celui qui souffre. Cela vaut pour chacun comme pour la société. Une société qui ne réussit pas à accepter les souffrants et qui n'est pas capable de contribuer, par la compassion, à faire en sorte que la souffrance soit partagée et portée aussi intérieurement est une société cruelle et inhumaine...

La parole latine « con-solatio », consolation, l'exprime de manière très belle, suggérant un être-avec dans la solitude, qui alors n'est plus solitude. La capacité d'accepter la souffrance par amour du bien, de la vérité et de la justice est constitutive de la mesure de l'humanité, parce que si, en définitive, mon bien-être personnel, mon intégrité sont plus importants que la vérité et la justice, alors la domination du plus fort l'emporte ; alors règnent la violence et le mensonge...

... À la foi chrétienne, dans l'histoire de l'humanité, revient justement ce mérite d'avoir suscité dans l'homme d'une manière nouvelle et à une profondeur nouvelle la capacité de souffrir de la sorte, qui est décisive pour son humanité. La foi chrétienne nous a montré que vérité, justice, amour ne sont pas simplement des idéaux, mais des réalités de très grande densité. Elle nous a montré en effet que Dieu -- la Vérité et l'Amour en personne -- a voulu souffrir pour nous et avec nous. " (Benoît XVI, Encyclique Spe Salvi, § 38-39, trad. Libreria Editrice Vaticana,  
Commentaire du jour).

                                                                       ***



Il n'y a pas d'autres explications à la souffrance sur terre que la Croix de Notre Seigneur Jésus-Christ.
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14 mai 2009 4 14 /05 /mai /2009 19:16

Dieudonné insulte et lynchage médiatique
Shalom... Dans le rôle des inquisiteurs, trois sionistes, la défense n'a pas droit à la parole.
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14 mai 2009 4 14 /05 /mai /2009 18:01

FATIMA (Portugal), 13 mai 2009 (AFP) - Les célébrations des apparitions de Fatima marquées par la crise économique

Des dizaines de milliers de pèlerins catholiques étaient rassemblés mercredi au sanctuaire de Fatima, dans le centre du Portugal, pour célébrer les apparitions de la Vierge en 1917, lors d'une cérémonie marquée cette année par la crise économique mondiale.

"La main invisible [allusion à la main invisible du "libéral" Adam Smith] qui devait en théorie guider le marché est devenue une main malhonnête et pleine de cupidité", a déclaré dans son homélie le cardinal Oscar Maradiaga, archevêque de Tegucigalpa, au Honduras, et président du réseau Caritas Internationalis.

"Le monde est plongé dans de profondes crises de foi, d'éthique, d'humanité et semble avoir perdu le sens moral (...) et la crise financière que nous vivons en est simplement un signe", a déclaré le prélat.

De son côté, l'évêque de Fatima Antonio Marto a lancé un appel à "la solidarité envers tous ceux que souffrent des conséquences les plus graves de cette crise". Mardi, Mgr Marto avait déjà défendu "une réflexion sur les règles de la finance et de l'économie" afin "que la crise économique ne se transforme pas en violente explosion sociale".

Je rappelle qu'à Fatima, la Sainte Vierge a prévenu que si la Consécration de la Russie ne se faisait pas comme Elle l'a demandé, alors " la Russie répandra ses erreurs dans le monde entier, suscitant guerres et persécutions contre l’Eglise. Les bons seront martyrisés, le Saint Père aura beaucoup à souffrir et différentes nations seront anéanties"...
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14 mai 2009 4 14 /05 /mai /2009 18:00

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14 mai 2009 4 14 /05 /mai /2009 15:54
JÉRUSALEM, 14 mai 2009 (AFP) - Visas pour prêtres de pays arabes: Israël dit non au Vatican (responsable)

Israël a opposé une fin de non-recevoir à une demande du Vatican d'accorder des visas multi-entrées à quelque 500 prêtres de pays arabes désirant se rendre dans l'Etat hébreu, a déclaré jeudi un responsable.

Cette décision a été prise par le ministre israélien de l'Intérieur, Eli Yishai, a précisé cette source sous couvert de l'anonymat.

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14 mai 2009 4 14 /05 /mai /2009 09:35
ROME, Mercredi 13 mai 2009 (ZENIT.org) - Le Royaume du Christ peut changer ce monde, affirme Benoît XVI en demandant aux chrétiens de Bethléem de témoigner de l’Evangile qui transforme les coeurs.
Benoît XVI a rappelé la force transformante de l’Evangile disant : « Le Christ a apporté un Royaume qui n’est pas de ce monde, et pourtant un Royaume capable de changer ce monde, parce qu’il a le pouvoir de changer les cœurs, d’illuminer les esprits et de fortifier les volontés ».
Par son Incarnation, a poursuivi le pape, « Jésus nous a appelés à être des témoins de sa victoire sur le péché et sur la mort ».
Il encourage « la culture d’un état d’esprit de paix fondé sur la justice, le respect des droits et des devoirs de tous, et l’engagement à collaborer au bien commun ».
Le pape a aussi indiqué les « vertus requises pour les hommes et les femmes qui vivent dans l’espérance », dans deux directions.
Tout d’abord, il recommande l’attachement au Christ en toute chose, spécialement intérieurement : « la constante conversion au Christ qui se reflète non seulement dans nos actions mais aussi dans notre raisonnement : le courage d’abandonner les façons de penser, d’agir, et de réagir qui sont sans fruit et stériles ».
Ensuite, Benoît XVI demande même de promouvoir « la culture d’un état d’esprit de paix ». Et il en indique les conditions : il doit être « fondé sur la justice, le respect des droits et des devoirs de tous, et l’engagement à collaborer au bien commun ».
Le pape indique comme troisième vertu indispensable, la « persévérance », qui est « persévérance dans le bien et dans le rejet du mal ».
Il a reconnu qu’à Bethléem, « une persévérance spéciale est demandée aux disciples du Christ », et d’expliquer que c’est « la persévérance dans le témoignage fidèle à la gloire de Dieu révélée ici, dans la naissance de son Fils, à la bonne nouvelle de sa paix qui est descendue du ciel pour demeurer sur la terre ».
Benoît XVI a rappelé l’encouragement de Jean-Paul II et il a été interrompu par des applaudissements, soulignant combien est vif le souvenir de sa visite en l’an 2000 : « ’N’ayez pas peur !’ Tel est le message que le Successeur de saint Pierre souhaite vous laisser aujourd’hui, en écho au message des anges et à la tâche que notre bien-aimé pape Jean-Paul II vous a laissée en l’année du Grand jubilé de la naissance du Christ ».
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14 mai 2009 4 14 /05 /mai /2009 07:58

Les maçons de droite sont encore plus discrets sur leur engagement que les frères de gauche. C’est ce qu’affirme la journaliste Sophie Coignard dans son livre “Un État dans l’État”. Entretien.

On a longtemps associé, à tort, la franc-maçonnerie à la gauche laïcarde. La vérité est bien différente. Sophie Coignard est journaliste au Point. Le livre qu’elle vient de publier est le fruit de longues années d’enquêtes, qui font tomber bien des idées reçues. Certes, on peut classer “à gauche”la principale obédience française, le Grand Orient de France, si l’on se réfère à ce clivage
issu de la Révolution. Mais le Grand Orient a séduit aussi des responsables de l’actuelle majorité. Xavier Bertrand, aujourd’hui secrétaire général de l’UMP, expliquait l’an dernier qu’il avait choisi cette obédience en 1995 par souci d’« ouverture aux autres et à leurs idées ».

On pense généralement que la franc-maçonnerie recrute surtout à gauche. Vous dites qu’elle est aussi très présente à droite ?

Oui, et cela figure parmi les surprises de mon enquête. J’aurais cru, spontanément, qu’il y avait moins de francs-maçons à droite qu’à gauche et qu’ils fréquentaient plutôt la Grande Loge nationale française (GLNF) que le Grand Orient de France (GODF). La première dit avoir « pour fondement traditionnel la foi en Dieu, grand architecte de l’univers », alors que le second est réputé plus à gauche en raison de son attachement à la laïcité répu-blicaine. Je me suis rendu compte que cela faisait partie des clichés. C’est-à dire qu’il n’y a pas moins de francsmaçons à droite qu’à gauche et que tous ne sont pas membres de la GLNF, loin de là ! Xavier Bertrand, ancien ministre des Affaires sociales et secrétaire général de l’UMP, a d’ailleurs révélé l’an dernier qu’il était membre du Grand Orient – tout en assurant qu’il s’était « mis en retrait en 2004 »,ce qui ne signifie pas grand-chose. Inversement, le socialiste Christian Pierret, qui fut ministre délégué à l’Industrie, est membre de la GLNF.

Les choses ne sont donc pas aussi simples qu’on le dit souvent ?

Non. Même si, grosso modo, le Grand Orient recrute plutôt à gauche et la GLNF plutôt à droite, il y a trop d’exceptions pour épouser tous les clichés. D’autres encore appartiennent à la troisième grande obédience française, la Grande Loge de France (GLDF). Les francs-maçons que j’ai interviewés expliquent que leur “affiliation”est affaire de rencontres. La franc-maçonnerie est un système de cooptation : il faut être parrainé pour en faire partie, et la cooptation favorise la reproduction.

Y a-t-il des francs-maçons de droite au Parlement ?

Moins que de gauche, mais il y en a, bien sûr.

Dans quelle proportion ?

À l’Assemblée, on peut estimer qu’il y a un francmaçon de droite pour deux francsmaçons de gauche : un tiers-deux tiers. Au Sénat, considéré comme l’un des bastions de la franc-maçonnerie, ce serait plutôt moitié-moitié. Il est vrai que la droite et le centre y sont majoritaires.

Mais, globalement, les francs-maçons sont-ils nombreux au Parlement ?

Il est difficile d’avoir un chiffre précis. On connaît la composition de la fraternelle parlementaire, mais elle ne rassemble pas que des élus : des fonctionnaires de l’Assemblée nationale et du Sénat et des membres du Conseil économique,social et environnemental en font aussi partie. En revanche, tous les élus francs-maçons n’appartiennent pas à cette fraternelle, car ils ne veulent pas dévoiler leur engagement. Globalement, on peut estimer qu’un quart des sénateurs sont francs-maçons. La proportion est moindre à l’Assemblée.

Un quart des sénateurs, cela fait plus de quatre-vingts élus, dont, selon vous, la moitié de droite. Et sans doute plus de cent à l’Assemblée nationale. Oui, mais il faut dire aussi que l’influence de la franc-maçonnerie ne se mesure pas seulement au nombre d’élus, qui a tendance à stagner, alors que les effectifs des différentes obédiences sont en augmentation.

Vous écrivez qu’il y a à peu près 150 000 francs-maçons en France.

À jour de cotisation, oui. Mais le double, si l’on compte celles et ceux qui ont été initiés mais n’en font plus partie, faute de temps.C’est d’ailleurs l’une des difficultés que rencontre toute personne enquêtant sur la franc-maçonnerie.

Beaucoup d’interlocuteurs vous disent : « Je ne suis pas franc-maçon. » C’est souvent vrai, mais ils l’ont été et s’ils ne le sont plus, ce n’est pas parce qu’ils rejettent la franc-maçonnerie, c’est seulement qu’ils n’ont plus le temps de s’y consacrer, en raison des responsabilités qu’ils exercent. Je me souviens d’avoir reçu une lettre cosignée par Renaud Dutreil et Jean-François Copé que j’avais cités, en 2002, dans un article sur Chirac et les francs-maçons.Le premier était alors secrétaire d’État aux Petites et Moyennes Entreprises,au Commerce, à l’Artisanat et aux Professions libérales. Le second, secrétaire d’État aux Rela- tions avec le Parlement et porte-parole du gouvernement.Tous les deux affirmaient qu’ils n’étaient pas francsmaçons. Dutreil ne l’était plus, c’est vrai, mais il avait cotisé pendant plusieurs années à la GLNF. Quant à Jean-François Copé, l’est-il ou pas ? Je n’en sais rien.Mais il a bénéficié, au début de sa carrière, de l’aide de Paul Benmussa,un franc-maçon truculent qui dirigeait alors un restaurant fréquenté par le Tout-Paris politique,Chez Edgard. Benmussa l’a mis en relation avec des élus du RPR pour lui trouver une circonscription.Cela dit, je ne dis pas qu’il n’aurait pas fait la même carrière sans ce coup de pouce…

Y a-t-il des francs-maçons au Front national ?

Là encore,nous nous heurtons au secret maçonnique. Le Grand Orient de France a dit clairement qu’il n’admettrait pas de responsables ou d’adhérents du Front national parmi ses membres, en raison d’incompatibilités idéologiques. Jean-Pierre Soisson a d’ailleurs dû quitter le GODF quand il a fait alliance avec le FN pour continuer à présider la région Bourgogne. Mais comment être certain que l’obédience ne compte pas des sympathisants lepénistes parmi ses membres ? Comment les identifier quand ils n’exercent pas de responsabilités politiques publiques ? Quant à la GLNF, qui s’interdit théoriquement toute immixtion dans la sphère politique, son Grand Maître m’a dit clairement qu’il n’avait pas à connaître ce que faisaient ses membres dans leur vie profane.

Pourquoi adhère-t-on aujourd’hui à la franc-maçonnerie ?

Par idéal, certainement : je ne doute pas que bon nombre de ses membres veuillent travailler au progrès et à la perfection de l’Homme avec un grand H.Mais aussi par ambition.Il est clair que le réseau que constitue la franc-maçonnerie est un atout en politique : il vous ouvre de nombreuses portes. Le problème,c’est le silence maçonnique. Nul ne peut dévoiler l’identité de ses frères. Cela fait partie du serment qu’ils prononcent pendant leur initiation. Théoriquement, elle ne s’applique qu’aux autres, mais cela garantit le secret pour tous. Rares sont donc les francs-maçons qui reconnaissent qu’ils le sont, à moins de ne pouvoir faire autrement.

Ils n’aiment pas faire leur “outing” ?

Beaucoup de politiques m’ont dit : «Vous comprenez bien qu’on ne peut pas le dire, tout le monde penserait qu’on a réussi à cause de ça. » Et plus encore à droite qu’à gauche ! Or, on voit bien que c’est faux. Un politique qui confirme son affiliation ne voit pas sa carrière démolie.Pour preuve,Xavier Bertrand à droite, ou Gérard Collomb, le maire de Lyon et sénateur du Rhône, à gauche. Ce silence est difficile à concevoir, car l’adhésion à la franc-maçonnerie est un acte volontaire. Pourquoi ne pas l’assumer publiquement dès lors qu’on exerce des responsabilités dans la politique, dans la magistrature, dans la police, dans l’entreprise ? Jusqu’en 2005,vous pouviez être attaqué en justice lorsque vous dévoiliez l’adhésion maçonnique d’une personnalité publique. Heureusement, la jurisprudence a évolué. Sans ce secret, il n’y aurait plus tellement de problèmes : la francmaçonnerie deviendrait un réseau comme un autre.Et il en existe beaucoup en France ! C’est la dissymétrie de l’information qui est gênante.

Quelle est encore l’influence de la franc-maçonnerie ? Sur quels sujets réfléchit-on dans les loges, aujourd’hui ? Je vais vous faire une réponse de Normand : ça dépend des loges. À la GLNF, il est interdit de parler politique en loge.Ce n’est pas conseillé non plus à la Grande Loge de France, mais on peut y parler d’éthique et de sujets de société. Au Grand Orient, en revanche, on parle sans arrêt politique, sauf dans quelques loges axées sur le symbolisme. Chaque année, les différentes obédiences déterminent des thèmes de réflexion qui recoupent souvent,au Grand Orient, les grands débats d’actualité. Pour autant, l’influence visible de la franc-maçonnerie sur l’adoption de tel ou tel texte de loi a plutôt diminué : elle n’a plus le pouvoir qu’elle avait il y a cent ans.

N’est-ce pas parce que son programme politique a été adopté ? C’est ce qu’aiment à penser les dirigeants du Grand Orient.Les francs-maçons ont joué un rôle important dans l’adoption des lois sociales, après guerre,et des lois sociétales, depuis trente ou quarante ans. La loi sur l’avortement ne serait sans doute pas passée sans le vote des francs-maçons de gauche.Sur ce texte, les obédiences ont “fabriqué” du consensus, au-delà du traditionnel clivage droite-gauche. L’ancien grand maître de la Grande Loge de France, le docteur Pierre Simon, et celui du Grand Orient de France, le sénateur Henri Caillavet, ont eu dans ce domaine une action déterminante (lire notre encadré). L’abolition de la peine de mort fait aussi partie des grands combats de la franc-maçonnerie, comme la défense de la laïcité. Actuellement, elle travaille à la dépénalisation de l’euthanasie. L’Association pour le droit de mourir dans la dignité (ADMD) compte parmi ses fondateurs de nombreux francs-maçons. On l’a beaucoup entendue lors des affaires Vincent Humbert puis Chantal Sébire. Cela dit, je pense qu’ils ont tendance à exagérer quelque peu leur influence politique. Ils parlent moins facilement, en revanche, de ce qui se voit moins.

C’est-à-dire ?

De leur influence sur les nominations dans la fonction publique, par exemple, ou dans la conduite des affaires économiques.De cela, il n’est jamais question.

De quoi, par exemple ?

L’économie mixte a longtemps favorisé la franc-maçonnerie en gommant les frontières entre la politique et l’entreprise. Elle a permis aux francs-maçons d’investir quelques places fortes, comme EDF ou le secteur bancaire, par exemple.Ils les défendent ardemment, comme ce fut le cas au Crédit agricole, dans les années 1980 : les francs-maçons, qui dirigeaient une dizaine de caisses régionales du Crédit agricole, ont bien failli faire échouer sa privatisation.

Mais ils n’y sont pas parvenus.

Ce qui prouve seulement que leur influence n’est pas toujours déterminante. Elle n’en est pas moins réelle.Les mutuelles aussi sont un secteur où les francs-maçons sont très actifs. Ils s’y cooptent depuis des années.

Vous écrivez que c’est aussi le cas du paritarisme.

En effet. On voit bien ce qui s’est passé. Le paritarisme est né après la guerre, à l’époque de la reconstruction. Les obédiences ont investi les organismes paritaires parce que les engagements maçonniques favorisaient les accords entre des partenaires dont les intérêts sont a priori disjoints. Côté patronat, la CGPME compte en son sein de nombreux frères, le Medef un peu moins.Côté syndicats, Force ouvrière en accueille beaucoup, plus que la CGT. Ils sont aussi nombreux au sein des chambres de commerce, à commencer par la plus prestigieuse d’entre elles, celle de Paris. Quant à la formation professionnelle, il est très rare d’y occuper un poste de responsabilité quand on n’est pas franc-maçon.Cette imprégnation facilite évidemment le dialogue entre les partenaires sociaux. Il n’est pas étonnant que tant de ministres des Affaires sociales aient eux mêmes été francs-maçons. Brice Hortefeux n’a jamais démenti son appartenance.

Vous dites cependant que les différentes obédiences se font souvent une concurrence acharnée…

La vie des obédiences, c’est un mélange détonant de fraternité et de compétition. Elles cherchent toutes à faire plus d’adhésions que les autres. Pour le Grand Orient, qui est une “invention”totalement française, il est important de rester l’obédience la plus nombreuse : cela lui permet d’asseoir sa légitimité en France. La GLNF, en revanche, est la seule obédience reconnue par la Grande Loge unie d’Angleterre, le berceau de la franc-maçonnerie : elle cherche elle aussi à recruter pour continuer à “briller” auprès de la maison mère. Et puis,les adhérents,c’est aussi de l’argent. À la GLNF, la cotisation annuelle s’élève à 400 euros.Multipliés par 40 000 membres, cela fait quand même 16 millions d’euros. Comme beaucoup de grosses associations, les obédiences sont aussi des entreprises, qui doivent être gérées rigoureusement et recruter des “clients”, si j’ose dire,pour continuer à prospérer.

Un État dans l’État, le contre-pouvoir maçonnique, de Sophie Coignard, Albin Michel, 328 pages, 20 .


Interview de Sophie Coignard,
Valeurs Actuelles, via le Forum catholique
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14 mai 2009 4 14 /05 /mai /2009 07:56
Ce livre (Un Etat dans l'Etat) démontre de façon inquiétante la mutation de la FM depuis 20 ans : moins à gauche, dépourvue de toute racine philosophique authentique, elle s'est clairement réorientée à droite en "initiant" massivement élus UMP, policiers, magistrats, hommes d'affaires...

Cela devrait plus nous inquiéter car cela signifie que des milieux qui étaient à nos yeux des piliers de l'ordre social et des défenseurs de la loi naturelle et de la morale traditionnelle sont gangrenés ....

Finalement que les députés radicaux socialistes ou les avocats droits de l'hommistes fussent "initiés" n'étaient pas trop grave... car on le savait et leur pouvoir de nuisance était limité...

mais demander à un procureur ou un commissaire "trois points" de s'inquiéter de la profanation d'une église ou d'un cimetière ...c'est autre chose !

Ayant entendu une interview de grand maître du GO en réponse à S Coignard, j'ai entendu toujours les mêmes arguments : "critiquer la FM c'est revenir à Vichy ... A lire
ici
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14 mai 2009 4 14 /05 /mai /2009 07:08
Benoît XVI appelle à la destruction du mur israélien



Le pape Benoît XVI
a affirmémercredi que les murs "peuvent être abattus" après avoir vu lors d'une visite à Bethléem la barrière de séparation érigée par Israël en Cisjordanie.

J'ai vu "le mur qui fait intrusion dans vos territoires, séparant des voisins et divisant des familles. Bien que les murs peuvent être facilement construits, nous savons qu'ils ne subsistent pas toujours. Ils peuvent être abattus",
a ditle pape, devant le président palestinien Mahmoud Abbas.

"Peu importe combien un conflit peut paraître insoluble et profondément ancré, il y a toujours des raisons d'espérer qu'il puisse être résolu, et que les efforts patients et persévérants de ceux qui travaillent pour la paix et la réconciliation, porteront des fruits en fin de compte", a-t-il souhaité.

Durant cette journée "mémorable" il a pu s'adresser aux chrétiens lors d'une grande messe à Bethléem et aux réfugiés palestiniens en visitant un des camps.

"Avec angoisse, j'ai été le témoin de la situation des réfugiés qui, comme la Sainte Famille, ont été obligés de fuir de leurs maisons", a relevé Benoît XVI à propos de sa visite dans le camp de réfugiés d'Aïda à l'entrée de Bethléem.

M. Abbas a pour sa part qualifié la visite du pape d'"historique", et formulé le souhait de le recevoir "prochainement dans un Etat palestinien indépendant".
Il l'a aussi invité à assister aux célébrations de Noël cette année à Bethléem.

"C'était une excellente visite au cours de laquelle le pape a apporté un soutien politique à la cause palestinienne et à un règlement basé sur deux Etats permettant la création d'un Etat palestinien indépendant", a ensuite déclaré M. Abbas.

Mur israélien : "tragique" (Benoit XVI)
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13 mai 2009 3 13 /05 /mai /2009 18:27

"On ne met pas Dieu en discussion avec Satan" [êtes-vous pour le bien ou pour le mal?]
"On ne met pas le bien en discussion avec le mal"
"Deus non irridetur". De Dieu, on ne se moque pas
  (
Saint Paul, Galates VI, 7.)

                                                              ***

La révolution est un tout intrinsèquement pervers, c'est un engrenage «impardonnable», une destruction du réel sans rémission. La vérité détruite.


- Le but de la technique révolutionnaire ce n'est pas de convaincre, c'est de faire accepter la règle du jeu c'est-à-dire le moyen. Le système se moque que vous votiez Ump ou PS, le système veut que vous acceptiez le moye, c'est-à-dire le vote.

Le but n'est pas de nier, ni d'affirmer, mais de former, dans les esprits, la conviction que tout ce qui se dit n'est et ne peut être que l'opinion de l'individu qui s'exprime.

Le contenu de la discussion, le sujet qu'on traitera dans la réunion à laquelle on vous invite est superflu. Ce n'est pas le fond qui importe, c'est la forme qu'on va lui donner devant vous, qu'on veut que vous acceptiez par votre seule présence, même si vous ne dites pas un mot. Les idées n'importent plus, mais le mécanisme de la machine.

Dans cette réunion à laquelle le vicaire vous invite avec tant de gentillesse et d'insistance, on va vous demander votre avis, à vous intégriste au même titre exactement qu'on le demande au progressiste, à l'athée, au communiste également invités. Acceptez : c'est tout, vous êtes dans l'engrenage. Vous avez accepté que la vérité soit l'objet d'une information. La communauté va décider de ce qu'il faut croire pour le moment. Vous êtes entré dans le processus révolutionnaire et avec plus d'efficacité que le camarade communiste, votre voisin, justement parce que vous êtes affiché intégriste, anticommuniste. Vous jouez le rôle nécessaire d'excitant de la technique de groupe, à titre d'opposant. Vous cristallisez la majorité ou la diversité contre quelque chose. C'est ce quelque chose de réel que vous prétendez représenter qui assaisonne la fade dilution des opinions individuelles.

"...la parodie de charité joue le rôle de police en cas de prise de position trop nette : « Laissez parler, on vous a laissé parler !"

"Résultat : donner à l'auditoire l'impression que la volonté communautaire « se dégage, » = authentique produit révolutionnaire.

"Le dialogue a dilué - la vérité n'a plus de définition." (Luce Quenette)

Conclusion : sortons de la Matrice... Et la
machine satanique s'arrêtera toute seule...

* Luce Quenette était pour le dialogue, mais un dialogue entre quatre yeux, pas le dialogue que nous servent les plateaux télé, trois révolutionnaires et un catholique... Le dialogue de cette façon ne fonctionne pas...

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13 mai 2009 3 13 /05 /mai /2009 16:28


Le pape Benoît XVI a jugé aujourd'hui "tragique" la construction de la barrière de séparation israélienne en Cisjordanie, lors d'une visite dans un camp de réfugiés à Bethléem
.

C'est en visitant le camp de réfugiés d'Aïda, à Bethléem en Cisjordanie, tout près du mur construit par Israël pour créer une frontière avec les territoires palestiniens, que Benoît XVI
a qualifié la construction de "tragique" ce rempart en béton, symbole selon lui "de l'impasse où les relations entre Israéliens et Palestiniens semblent avoir abouti".

Un peu plus tôt dans la matinée, au cinquième jour de son voyage en Terre Sainte, Benoît XVI avait lancé aux habitants de Gaza : "Je sais combien vous avez souffert et combien vous continuez à souffrir en raison des bouleversements qu'a connus cette terre depuis des décennies". Le pape a aussi apporté son soutien à l'
établissement "d'une patrie palestinienne souveraine" et a appelé les Palestiniens à résister à la tentation du "terrorisme".

En réponse, Mahmoud Abbas a d'abord dénoncé la politique israélienne. Mais le président de l'Autorité palestinienne a aussi tenu à lancer "un message de paix" aux Israéliens. "Devant votre sainteté, je leur demande de renoncer à l'occupation, à la colonisation, aux arrestations et aux humiliations", infligées aux Palestiniens, a déclaré Mahmoud Abbas.

A Bethléem, ville présentée comme lieu de naissance de Jésus, Benoit XVI avait célébré mercredi matin une messe en plein air devant la basilique de la Nativité.

Dans son
discours (texte intégral),  dans le camp de réfugiés d’Aïda, à Bethléem, le Saint-Père a exprimé sa "solidarité à l’ensemble des Palestiniens sans-toit et qui attendent de pouvoir retourner sur leur terre natale, ou d’habiter de façon durable dans une patrie qui soit à eux."


"S’élevant au-dessus de nous qui sommes rassemblés ici cet après-midi, nous domine le mur, rappel incontournable de l’impasse où les relations entre Israéliens et Palestiniens semblent avoir abouti. Dans un monde où les frontières sont de plus en plus ouvertes – pour le commerce, pour les voyages, pour le déplacement des personnes, pour les échanges culturels – il est tragique de voir des murs continuer à être dressés. ... la solution à long terme à un conflit tel que celui-ci ne peut être que politique. Personne n’attend que les Palestiniens et les Israéliens y parviennent seuls. Le soutien de la communauté internationale est vital, et c’est pourquoi, je lance un nouvel appel à toutes les parties concernées pour jouer de leur influence en faveur d’une solution juste et durable, respectant les requêtes légitimes de toutes les parties et reconnaissant leur droit de vivre dans la paix et la dignité, en accord avec la loi internationale. En même temps, toutefois, les efforts diplomatiques ne pourront aboutir heureusement que si les Palestiniens et les Israéliens ont la volonté de rompre avec le cycle des agressions. Je me rappelle ces autres mots magnifiques attribués à saint François : « Là où il y a la haine, que je mette l’amour, là où il y a l’injure, que je mette le pardon… là où il y a les ténèbres, que je mette la lumière, là où il y a la tristesse, la joie ».
Suite

Le mur de Bethléem, photos

 

- Mur de Jérusalem. A Bethléem, cette barrière prend la forme d'un mur de béton de quatre mètres de haut, avec des tours de guet

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13 mai 2009 3 13 /05 /mai /2009 16:06
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13 mai 2009 3 13 /05 /mai /2009 12:36



La Vérité vous rendra libres

                                                                      ***

Dans son "Discours prononcé lors de la rencontre interreligieuse à l’auditorium Notre-Dame de Jérusalem", face à la "monoculture" et aux "effets d'une mondialisation rapide", Benoît XVI entrevoit "la possibilité d’une unité qui n’est pas dépendante de l’uniformité". Nous pouvons interpréter ce discours comme une fine réponse du Saint-Père pour contrer le projet du Nouvel Ordre mondialiste (N.O.M.) a-dogmatique fondé sur le principe faux et très funeste "il n'y a pas de vérité". 
Extraits (
texte complet) :

« Dieu dit à Abram, ‘Quitte ton pays, ta parenté et la maison de ton père, pour le pays que je t’indiquerai … Abram partit… et prit sa femme Saraï avec lui » (Gn 12, 1-5). L’appel soudain de Dieu, qui marque le début de l’histoire de nos traditions de foi, a retenti au cœur de l’existence quotidienne ordinaire d’un homme. Et l’histoire qui s’est ensuivie, se modela, non pas de façon isolée, mais à travers la rencontre avec les cultures égyptienne, hittite, sumérienne, babylonienne, perse et grecque.

La foi est toujours vécue à l’intérieur d’une culture. L’histoire des religions montre qu’une communauté de croyants avance progressivement dans la foi en Dieu, prenant appui sur la culture qu’elle rencontre et la modelant. Le même mouvement se retrouve pour chaque croyant des grandes traditions monothéistes : en syntonie avec la voix de Dieu, tout comme Abraham, nous répondons à son appel et nous nous mettons en marche cherchant l’accomplissement de ses promesses, désireux de nous soumettre à sa volonté, et traçant une voie dans notre culture propre.

De nos jours, [c]ertains aspects de la mondialisation et particulièrement tout ce qui concerne internet ont fait naître une vaste culture virtuelle dont la valeur est tout aussi diverse que ses innombrables manifestations. ... [L]a série illimitée de portails qui sont mis à la disposition des gens pour leur donner accès facilement à toutes sortes de sources d’information peut facilement devenir un instrument de fragmentation sociale croissante : l’unité de la connaissance vole en éclats et les aptitudes complexes à la critique, au discernement et au jugement, acquises grâce aux savoirs académiques et éthiques sont souvent délaissées ou comptées comme négligeables.

La question qui vient alors spontanément à l’esprit est de savoir quelle est la contribution que la religion apporte aux cultures du monde devant les effets d’une mondialisation rapide. Dès lors que nombreux sont ceux qui soulignent volontiers les apparentes oppositions entre les religions, il nous revient, en tant que croyants, de relever le défi de présenter clairement ce que nous partageons ensemble.

Les premiers pas d’Abraham sur le chemin de la foi, et les pas que nous faisons pour aller ou revenir de la synagogue, de l’église, de la mosquée ou du temple, battent le sentier de notre unique histoire humaine, et ouvrent, au fur et à mesure, la route vers la Jérusalem éternelle (cf. Ap 21, 23). De la même manière, toute culture, avec sa capacité interne de donner et de recevoir, est un signe de l’unité de la nature humaine. Pourtant, l’individu n’est jamais pleinement exprimé à travers sa propre culture mais au contraire il la transcende dans sa constante recherche de quelque chose qui la dépasse. Dans cette perspective, chers amis, nous voyons la possibilité d’une unité qui n’est pas dépendante de l’uniformité. Tandis que les différences que nous individualisons dans le dialogue interreligieux peuvent parfois apparaître comme des barrières, il ne faut pas pour autant qu’elles jettent une ombre sur le sens commun d’adoration et de respect pour l’universel, l’absolu et la vérité qui pousse les membres des religions à se parler entre eux en premier lieu.

En effet, c’est la conviction commune que ces réalités transcendantes ont leur source dans le Tout-Puissant, et qu’elles en portent les traces, que les croyants professent les uns devant les autres, devant nos institutions, notre société, notre monde. C’est ainsi que, non seulement nous enrichissons la culture, mais nous lui donnons forme : des vies faites de fidélité religieuse font écho à la présence envahissante de Dieu et forment de cette manière une culture qui n’est pas définie par des limites de temps ou d’espace mais qui se modèle fondamentalement sur des principes et des actions qui résultent de la foi.

La croyance religieuse présuppose la vérité. Quelqu’un qui croit est quelqu’un qui cherche la vérité et en vit. Bien que le moyen par lequel nous comprenons la découverte et la communication de la vérité soit en partie différent d’une religion à l’autre, cela ne devrait pas nous détourner de nos efforts en vue de témoigner du rayonnement de la vérité. Ensemble, nous pouvons proclamer que Dieu existe et qu’on peut le connaître, que la terre est sa création, que nous sommes ses créatures, et qu’il appelle tout homme et toute femme à vivre de manière à respecter son dessein sur le monde. Chers amis, si nous croyons que nous avons un critère de jugement et de discernement qui est d’origine divine et qui est valable pour toute l’humanité, alors nous ne devons pas nous lasser de faire en sorte que cette connaissance puisse avoir une influence sur la vie civile. La vérité devrait être proposée à tous ; elle est au service de tous les membres de la société. Elle éclaire les fondements de la morale et de l’éthique, et elle insuffle à la raison la force de dépasser ses propres limites pour donner forme aux aspirations les plus profondes que nous avons en commun. Loin d’être une menace pour la tolérance vis-à-vis des différences culturelles ou du pluralisme (culturel), la vérité rend possible un consensus et permet au débat public de rester rationnel, honnête et solide, elle ouvre enfin le chemin de la paix. Encourager la volonté d’obéir à la vérité, permet en fait d’élargir notre conception de la raison et son champ d’application et rend possible le dialogue authentique entre cultures et religions qu’il est si urgent de développer aujourd’hui.

... En cet âge d’accès immédiat à l’information et marqué par des tendances sociales qui engendrent une forme de monoculture, une réflexion approfondie sur la présence permanente de Dieu pourra enhardir la raison, stimuler le génie créatif, faciliter une évaluation critique des pratiques culturelles et renforcer la valeur universelle de la croyance religieuse.

Chers amis, les institutions et les groupes que vous représentez vous engagent dans le dialogue interreligieux et la promotion d’initiatives culturelles à des niveaux très divers. Depuis des institutions académiques – permettez-moi ici de saluer spécialement les brillantes réalisations de l’Université de Bethléem – à des groupes de parents affligés ; depuis des initiatives musicales ou artistiques à l’exemple courageux donné par des pères ou des mères de famille ordinaires ; depuis des groupes organisés de dialogue aux organismes caritatifs, vous démontrez votre conviction que notre devoir envers Dieu ne s’exprime pas seulement à travers le culte que nous lui rendons mais aussi dans l’amour et le souci que nous avons pour la société, pour la culture, pour notre monde et pour tous ceux qui vivent sur cette terre. Certains voudraient nous faire croire que nos différences sont nécessairement une cause de division et donc, ne doivent être au plus que tolérées. Quelques autres affirment même que nous devrions être réduits au silence. Mais nous savons que nos différences ne doivent jamais être dénaturées au point d’être considérées comme une cause inévitable de friction ou de tension soit entre nous, soit avec la société dans son ensemble. Au contraire, elles fournissent une merveilleuse opportunité pour les personnes des différentes religions de vivre ensemble dans un profond respect, dans l’estime et la considération, s’encourageant les unes les autres sur les chemins de Dieu. Avec l’aide du Tout-Puissant et éclairés par sa vérité, puissiez-vous continuer d’avancer avec courage, en respectant tout ce qui nous rend différents et en promouvant tout ce qui nous unit comme créatures bénies par le désir d’apporter l’espérance à nos communautés et au monde ! Que Dieu nous guide tout le long de ce chemin !"

Source:
Discours prononcé par Benoît XVI lors de la rencontre interreligieuse à l’auditorium Notre-Dame de Jérusalem 11 mai 2009

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13 mai 2009 3 13 /05 /mai /2009 12:35
Depuis quelques semaines, la censure se fait de plus en plus sentir sur Dailymotion. Après une série de vidéo dont les 4 parties du débat Dieudonné / Elisabeth Lévy, c'est des comptes entiers d'utilisateurs qui sont supprimés.

Les plus assidus ont remarqué que le compte du "Libre Penseur" est passé à la trappe, après avoir posté deux vidéos pour défendre la liste antisioniste mené par Dieudonné et dénoncer "lantidieudonnisme" des médias.

De son coté, l'utilisateur "Prince-_de_Conde", connu pour regrouper les vidéos d'Alain Soral et surtout Eric Zemmour, a vu 26 de ses vidéos sur Dieudonné et Soral disparaître...

Pour remédier à ce problème qui est en constante progression, nous vous conseillons d'ouvrir un compte sur RuTube, le YouTube russe.

Comment créer un compte RuTube et “uploader” sa première vidéo


1 - Créer un compte

> Cliquer sur Регистрация (= s’inscrire) en haut à droite.
> Remplir le formulaire d’inscription (Ник = pseudo, E-mail = …, Пароль = mot de passe, Иеще раз = confirmation du mot de passe, Код с картинки = captcha de protection à recopier).
> Cocher Я принимаю условия ользовательского соглашения (= je suis d’accord et gnagnagna).
> Cliquer sur le bouton, le compte est créé et on est automatiquement connecté.

2 - Accéder à son compte

>Une fois connecté, il faut cliquer sur son pseudo qui se trouve en haut à droite pour accéder à son compte.

3 - Uploader une vidéo

Un fois que l’on est dans son compte…

> Cliquer sur + Залить видео (= publier des vidéos), bouton vert tout en haut au milieu.
> Remplir le formulaire :

. Путь к файлу (= le chemin d’accès au fichier), cliquer sur le bouton “Parcourir…” pour trouver l’emplacement du fichier à uploader.
. Заголовок ролика (= titre).
. Описание ролика (= description).
. Категория (= catégorie), il faut en choisir une autre que celle proposée par défaut (prenez la première qui vous tombe sous la souris).
. Тэги (= tags).
. Комментарии (= commentaires), préciser qui peut laisser des commentaires (Все = tous, Только мои друзья = seuls mes amis, Никто = aucun).
. Скрывать не авторские комментарии (= les auteurs ne cachent pas les commentaires)
. Категория “18+” (= Les “18 +”), à cocher si vidéo de cul, violente ou cruelle.
. Показывать на сайте, участвовать в рейтинге (= voir sur le site, participer à la notation)

> Cliquer sur le bouton, l’upload commence et une fois qu’il est terminé, on revient automatiquement dans son compte. Et là, Ô miracle, une vidéo ultra subversive attend son buzz.

Se déconnecter

> Выйти (= exit), en haut à droite.

Se connecter

Quand on a créé son compte et que l’on est déconnecté…

> Cliquer sur Войти на сайт (= connectez-vous), en haut à droite.
> Reprendre la phase 3 décrite avant pour uploader de nouveau.

Astuce

Aidez-vous du traducteur Google pour vous en sortir une fois votre compte RuTube créé.

Egalité & Réconciliation
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