Israël veut se débarrasser de ses étrangers en situation illégale, apprenons-nous ce soir.
Une dépêche de Letemps.ch nous informe que Benyamin Netanyahou et son ministre de l’Intérieur, Elie Yshaï (le leader du parti ultraorthodoxe Shas), ont décidé d'accorder à la lutte contre l'immigration clandestine la plus grande priorité... Pour le premier ministre, il s’agit en effet de libérer rapidement des emplois au moment où le chômage augmente en raison de la crise économique mondiale.
Mais pour le ministre de l’Intérieur, la question est avant tout religieuse: à ses yeux, les non-juifs n’ont pas à s’installer en Israël.
On a là une perle, imaginez un peu le beau monde de l'hyper-classe parisienne franc-maçonne et juive à Paris : c'est un peu comme si nous disions, les non-catholiques n'ont pas à s'installer en France... Imaginez un peu le foin ! C'est pourtant ce que, nous aussi, nous pourrions et devrions dire à présent, non ? ... et ce au nom de la défense de notre civilisation, vu l'état catastrophique où se trouve notre pauvre pays livré à la submersion immigraSionniste.
... Mais nous ne pouvons pas, aucun homme politique ne pourrait dire cela, aucun homme politique ne pourrait dire ce que dit ce Elie Yshaï, sioniste de l'Intérieur en "Israël", même un Le Pen... sous peine d'être aussitôt poursuivi en justice par les ligues de vertu antiracistes et livré au lynchage et à la lapidation par la mafia médiacratique. Ce qui prouve bien que notre pays n'est plus un pays ni libre ni souverain, mais un pays occupé.
... Les rafles "controversées" viseront 100 000 clandestins.
L’opération débutera, est-il écrit, samedi soir dans plusieurs grandes villes israéliennes dont Tel-Aviv. Elle sera menée par l’unité Oz, une police spéciale créée dans ce but et dépendant du Ministère de l’intérieur.
Au début du mois, l’unité Oz a perquisitionné au siège de plusieurs administrations municipales ainsi que dans des écoles publiques fréquentées par des enfants immigrés afin de saisir des "listes de noms"... Tiens tiens cela ne vous rappelle rien, des listes de noms... l'affaire des fiches au début du XXe siècle... De l’aveu des responsables de cette police, rien qu’à Tel-Aviv de 1800 à 2000 enfants pourraient être expulsés dès dimanche avec ou sans leurs parents. Quant aux adultes, ils seront également renvoyés même si leur progéniture se retrouvera abandonnée en Israël.
Le caractère implacable de ces mesures soulève un florilège de protestations. «Nous devons nous rappeler qu’il y a soixante ans, nos parents étaient également forcés de se terrer dans des caves pour ne pas être arrêtés», a par exemple déclaré le rabbin Raphaël Guinsberg interviewé par la radio publique. Et de poursuivre: «Dans un Etat qui se veut juif, on devrait interdire tout ce qui ressemble de près ou de loin à une déportation...»
Les réactions sont tellement nombreuses que le président de l’Etat, Shimon Peres, a demandé à Elie Yishaï de «réfléchir à des solutions de substitution». Dans la foulée Binyamin Netanyahou a obtenu de son ministre qu’il reporte de trois mois les expulsions annoncées. Le temps de permettre au gouvernement d’étudier la question en profondeur avant de soumettre un projet de loi à la Knesset. Un répit en forme de victoire pour les défenseurs israéliens des droits de l’Homme.
Nous attendons donc les réactions des belles âmes dites "antiracistes" en France et dans les grands media citoyens... Et naturellement nous conservons un oeil attentif sur la belle démocratie "israélienne"...