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Christ Roi

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Horloge

27 novembre 2013 3 27 /11 /novembre /2013 10:00

Lucien Neuwirth est décédé dans la nuit du 25 au 26 novembre. Cet homme a donné son nom à la loi éponyme autorisant l'usage de la pilule contraceptive.

"Grand résistant" selon la qualification complaisante des médias de la pensée unique, Lucien Neuwirth a été député puis sénateur de la Loire. Proche du général de Gaulle, membre du "comité consultatif national d'éthique", Neuwirth était favorable à l'euthanasie. Dans le contexte du sulfureux suicide d'un couple d'octogénaire militant pour l'exécution des malades, chaque journaliste brûle son grain d'encens sur l'autel du monde moderne pour glorifier cet homme qui s'est toujours "battu pour de nouveaux droits".

Car Neuwirth n'était pas un vulgaire gauchiste. Il a dû batailler dans son propre camp, celui de la droite du général de Gaulle pour faire adopter ses lois. Il est l'illustration de la propension de la droite à trahir les valeurs qu'elle prétend défendre. L'opposition à la révolution, chez les girondins de la droite républicaine, a toujours été un leurre, un mensonge, une trahison et dans le moins hypocrite des cas, une illusion totale. Comme l'a si bien formulé Béatrice Bourges, on y retourne sa veste "toujours du bon Copé".

La pilule, bien sûr, serait passée sans cet homme qui n'a été qu'un instrument à la culture de mort. Les conséquences de la pilule sont monumentales car celle-ci viole gravement le Cinquième commandement, tu ne tueras point. Bien sûr, cela s'entend au sens corporel quand on sait que certains cas de prise de pilule sont contragestives et entraînent un avortement, soit la suppression volontaire d'une vie humaine. Mais cette violation est bien plus grave à la pensée de ces millions d'âmes perdues pour l'éternité à cause de ce péché. Ne pas tuer, c'est s'abstenir d'ôter la vie du corps mais surtout celle de l'âme.

De plus, la pilule entraîne une chute de la natalité qui affaiblit le pays et laisse la place à d'autres cultures moralement moins décadentes.

Alors prions pour lui, pour qu'il se soit converti si ce n'est pas le cas, mettons-nous tout de même à genoux pour les tenants de la culture de mort encore sur terre.

Julien Ferréol

 


Source

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25 novembre 2013 1 25 /11 /novembre /2013 10:14

Selon Sandro Magister, le Pape François fait son autocritique et corrige trois erreurs : premièrement, il minimise le succès de l’interview qu’il avait accordée à Scalfari et avait été publié par « La Reppublica », deuxièmement il rectifie ses jugements sur le concile Vatican II et troisièmement enfin, il prend ses distances par rapport aux courants progressistes qui l’ont le plus applaudi jusqu’à présent. Source : ACTUALITE DU 22/11/2013

 

 

Le pape fait lui aussi son autocritique. Et il corrige trois erreurs

 

Il abaisse le "rating" de l’interview qu’il a accordée à Scalfari. Il rectifie ses jugements sur le concile Vatican II. Il prend ses distances par rapport aux courants progressistes qui l’ont le plus applaudi jusqu’à présent. Mais les médias ne parlent pas de son changement

 

par Sandro Magister

 

En l’espace de quelques jours, le pape François a corrigé ou fait corriger quelques éléments significatifs de son image publique. Au moins trois.

Le premier concerne l’entretien qu’il a eu avec Eugenio Scalfari et qui a été mis par écrit dans le journal "La Repubblica" du 1er octobre par ce champion de la pensée athée.

Cette retranscription de l’entretien a effectivement provoqué un étonnement assez généralisé, en raison de certaines affirmations mises dans la bouche de François qui paraissaient plus conformes à la pensée laïque dominante qu’à la doctrine catholique. Celle-ci, par exemple :

"Chacun de nous a sa propre vision du bien et du mal et il doit choisir de suivre le bien et de combattre le mal tels qu’il les conçoit".

En même temps, cependant, le père Federico Lombardi a immédiatement confirmé que l'interview était "fidèle à la pensée" du pape et "digne de foi dans son sens général".

Ce n’est pas tout. Quelques heures après sa publication dans "La Repubblica", l'interview a été reproduite intégralement à la fois dans "L'Osservatore Romano" et sur le site web officiel du Saint-Siège, de la même façon que les autres discours et documents du pape.

De là est née l'idée que Jorge Mario Bergoglio avait choisi volontairement, en cette occasion comme en d’autres, la forme d’expression de l’entretien comme nouvelle modalité de son magistère, capable d’atteindre le grand public de manière plus efficace.

Mais, au cours des semaines qui ont suivi, le pape a dû se rendre compte du risque que comportait également cette forme d’expression. Ce risque était que le magistère de l’Église soit rabaissé au niveau d’une simple opinion offerte à la libre confrontation.

Et il en est résulté la décision, prise le 15 novembre, de faire disparaître du site du Saint-Siège le texte de l’entretien avec Scalfari.

"En le retirant – a expliqué le père Lombardi – on a fait une mise au point quant à la nature de ce texte. Il y avait une équivoque et un débat à propos de sa valeur".

Par ailleurs Scalfari, interviewé le 21 novembre dans les locaux romains de la presse étrangère, a révélé d’autres détails de cette affaire.

Il a dit que le pape, à la fin de leur entretien, avait consenti à ce que celui-ci soit rendu public. Et lorsque Scalfari lui avait proposé de lui en envoyer le texte préalablement, il avait répondu : "Je crois que ce serait une perte de temps, je vous fais confiance".

Le fondateur de "La Repubblica" a en effet envoyé au pape son texte, accompagné d’une lettre dans laquelle il disait notamment :

"Tenez compte du fait que je n’ai pas rapporté certaines choses que vous m’avez dites. Et que vous n’avez pas tenu certains des propos que je vous attribue. Mais je les ai écrits pour que le lecteur comprenne qui vous êtes"

Deux jours plus tard – toujours si l’on s’en tient à ce qu’a raconté Scalfari – le secrétaire du pape, Alfred Xuereb, a téléphoné pour donner le feu vert pour la publication. Qui a eu lieu le lendemain.

Scalfari a fait le commentaire suivant : "Je suis tout disposé à croire que le pape n’est pas d’accord avec certaines des choses que j’ai écrites en les lui attribuant, mais je crois aussi qu’il considère que, dites par un non croyant, elles sont importantes pour lui et pour l’action qui est la sienne".

*

Mais l’interview, calibrée et très étudiée, que le pape François a accordée à la revue "La Civiltà Cattolica" – et qui a été publiée le 19 septembre dans seize revues de la Compagnie de Jésus rédigées en onze langues – a été elle aussi incluse, ces jours derniers, dans le chantier des choses à corriger.

Sur un point clé : l'interprétation du concile Vatican II.

On l’a compris en prenant connaissance d’un passage de la lettre autographe écrite par François à l’archevêque Agostino Marchetto à l’occasion de la présentation d’un ouvrage écrit en son honneur, le 12 novembre, dans le cadre solennel du Capitole. Et cette lettre, le pape a voulu qu’elle soit lue en public.

Ce passage est le suivant :

"Cet amour [pour l’Église], vous l’avez manifesté de bien des manières, y compris en corrigeant telle erreur ou telle imprécision de ma part – et je vous en remercie du fond du cœur – mais il s’est surtout manifesté dans toute sa pureté dans les études que vous avez consacrées au concile Vatican II. Je vous l’ai dit un jour, cher Monseigneur Marchetto, et je veux le répéter aujourd’hui : je vous considère comme le meilleur herméneute du concile Vatican II".

Affirmer que Marchetto est "le meilleur herméneute" du concile, voilà qui est déjà assez spectaculaire. Marchetto est en effet, depuis toujours, l’homme qui a critiqué le plus implacablement cette "école de Bologne" – fondée par Giuseppe Dossetti et Giuseppe Alberigo et dirigée aujourd’hui par le professeur Alberto Melloni – qui détient le monopole mondial de l'interprétation de Vatican II selon une optique progressiste.

L'herméneutique du concile soutenue par Marchetto est la même que celle de Benoît XVI : il ne s’agit pas d’une "rupture" et d’un "nouveau début", mais d’une "réforme dans la continuité de l'unique sujet Église". Et cette herméneutique-là, le pape François a voulu montrer qu’il la faisait sienne, en manifestant aussi hautement son approbation à Marchetto.

Mais si l’on relit le passage succinct que François consacre à Vatican II dans l’interview qu’il a accordée à "La Civiltà Cattolica", l'impression que l’on en retire est différente. "Oui, il y a des lignes d’herméneutique de continuité et de discontinuité", concède le pape. "Cependant – ajoute-t-il – une chose est claire" : Vatican II a été "un service au peuple" qui consiste en "une relecture de l’Évangile à la lumière de la culture contemporaine".

À trois reprises, dans les quelques lignes de l'interview qui sont consacrées au concile, Bergoglio en définit l’essence en ces termes, qu’il applique également à la réforme de la liturgie.

Un tel jugement au sujet de l’événement grandiose qu’a été le concile a tout de suite paru très sommaire à beaucoup de gens, à tel point qu’Antonio Spadaro lui-même, le directeur de "La Civiltà Cattolica" qui a réalisé cette interview du pape, a avoué qu’il avait été stupéfait au moment où il avait transcrit ce que François venait de lui dire de vive voix.

Toutefois, pendant ce temps-là, ce jugement a continué à recueillir une large approbation.

C’est ainsi que, le 14 novembre, lorsqu’il a reçu le pape François venu lui rendre visite au Quirinal, le président de la république italienne Giorgio Napolitano l’a remercié justement d’avoir fait "vibrer l’esprit du concile Vatican II en tant que 'relecture de l’Évangile à la lumière de la culture contemporaine'", en citant précisément ses propres paroles.

Et le pape a également été applaudi pour ces mêmes propos – c’est un autre exemple – par le numéro un des liturgistes italiens, Andrea Grillo, professeur à l’Institut Pontifical Saint-Anselme. Selon celui-ci, François aurait enfin inauguré la véritable et définitive "herméneutique" du concile, après avoir "placé tout de suite au second plan cette diatribe à propos de la 'continuité' et de la 'discontinuité' qui a pendant longtemps porté préjudice – et souvent paralysé totalement – toute herméneutique efficace de Vatican II".

Ce n’est en effet un secret pour personne que le "service au peuple" et la relecture de l’Évangile "actualisée dans l'aujourd’hui" sont des concepts chers à ceux qui donnent des interprétations progressistes du concile et en particulier à "l’école de Bologne", qui a fait état à maintes reprises de l’enthousiasme que lui inspirait ce pape.

Mais il s’est évidemment trouvé quelqu’un pour faire remarquer personnellement au pape Bergoglio que réduire le concile à de tels concepts était pour le moins "imprécis", sinon "erroné".

Et c’est justement Marchetto qui a franchi ce pas. Il y a depuis longtemps, entre lui et Bergoglio, une grande confiance et une estime réciproque. À Rome, Marchetto habite à la maison du clergé de la via della Scrofa, où il occupe la chambre 204, voisine de la chambre 203 où logeait celui qui était alors l’archevêque de Buenos Aires lorsqu’il venait à Rome.

Le pape François a non seulement écouté mais également accepté les critiques formulées par son ami. Au point de remercier celui-ci, dans la lettre qu’il a fait lire le 12 novembre, de l’avoir aidé "en corrigeant telle erreur ou telle imprécision de ma part ".

Il est à présumer que, à l’avenir, François s’exprimera à propos du concile autrement qu’il ne l’a fait dans l'interview qu’il a accordée à "La Civiltà Cattolica" et davantage en ligne avec l'herméneutique de Benoît XVI. À la grande déception de "l’école de Bologne".

*

La troisième correction est en cohérence avec les deux précédentes. Elle concerne l’estampille "progressiste" que le pape François s’est vu attribuer au cours de ces premiers mois de son pontificat.

Il y a un mois, le 17 octobre, Bergoglio avait paru confirmer une fois de plus ce profil lorsque, dans son homélie matinale à la maison Sainte-Marthe, il avait eu des mots cinglants contre les chrétiens qui transforment la foi en une "idéologie moraliste", entièrement faite de "prescriptions sans bonté".

Mais un mois plus tard, le 18 novembre, lors d’une autre homélie matinale, le pape a fait entendre une musique toute différente.

Ce jour-là, la révolte des Macchabées contre les puissances dominantes de leur époque lui a servi de point de départ pour critiquer avec une très grande sévérité ce “progressisme adolescent”, que l’on trouve aussi chez les catholiques et qui est disposé à se soumettre à “l’uniformité hégémonique” de la “pensée unique, fruit de la mondanité”.

Il n’est pas vrai, a affirmé François, que "face à n’importe quelle décision il soit bon d’avancer en tout état de cause, au lieu de rester fidèle à ses traditions". À force de négocier à propos de tout, on en arrive à ce que les valeurs soient tellement vidées de leur sens qu’elles ne sont plus que des “valeurs nominales, dépourvues de réalité”. On finit même par négocier "ce qui est essentiel à notre être, la fidélité au Seigneur".

La pensée unique qui domine le monde – a continué le pape – légalise même “les condamnations à mort”, même “les sacrifices humains”. “Mais est-ce que vous pensez – a-t-il demandé – que l’on n’en fait plus, aujourd’hui, des sacrifices humains ? On en fait beaucoup, beaucoup ! Et il existe des lois qui les protègent”.

Difficile de ne pas voir, dans ce cri de douleur poussé par le pape François, les innombrables vies humaines supprimées à leur origine du fait de l’avortement ou détruites par l'euthanasie.

À l’appui de sa protestation contre la progression de “cet esprit de mondanité qui conduit à l’apostasie”, le pape a cité l’une de ses lectures préférées : “Le Maître de la terre”, un roman “prophétique” écrit au début du XXe siècle par Robert H. Benson, un prêtre anglican qui était fils d’un archevêque de Canterbury et qui se convertit au catholicisme.

À l’exception de quelques rares publications catholiques, les médias du monde entier ont passé sous silence cette homélie du pape François. Elle est en effet en contradiction spectaculaire avec les schémas progressistes, ou même révolutionnaires, qui sont généralement utilisés pour le décrire.

Mais maintenant il en est aux actes. Et il s’y tient.

Par une curieuse coïncidence, Pietro Parolin, le nouveau secrétaire d’état, a également pris part à la messe au cours de laquelle le pape François a prononcé cette homélie. C’était son premier jour de service effectif à la curie romaine.

__________


L'interview accordée à Eugenio Scalfari par le pape François qui a été retirée du site du Vatican :

> Le pape à Scalfari: voici comment je vais changer l'Église

L'interview du pape dans "La Civiltà Cattolica" :

> Interview du pape François


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Le passage de l'interview accordée par le pape à "La Civiltà Cattolica" qui concerne le concile :

« Qu’a réalisé le concile Vatican II ? Que s’est-il passé ? », lui demandé-je à la lumière des déclarations précédentes, imaginant une réponse longue et articulée. J’ai plutôt eu l’impression que le pape considère le concile comme un fait si indiscutable qu’il n’est pas nécessaire d’en parler trop longuement, sous peine d’en réduire l’importance.
« Vatican II a été une relecture de l’Évangile à la lumière de la culture contemporaine. Il a produit un mouvement de rénovation qui vient simplement de l’Évangile lui-même. Ses fruits sont considérables. Il suffit de rappeler la liturgie. Le travail de la réforme liturgique a été un service du peuple en tant que relecture de l’Évangile à partir d’une situation historique concrète. Il y a certes des lignes herméneutiques de continuité ou de discontinuité ; pourtant une chose est claire : la manière de lire l’Évangile en l’actualisant, qui a été propre au Concile, est absolument irréversible. Il y a ensuite des questions particulières, comme la liturgie selon le Vetus Ordo. Je pense que le choix du pape Benoît fut prudentiel, lié à l’aide de personnes qui avaient cette sensibilité particulière. Ce qui est préoccupant, c’est le risque d’idéologisation du Vetus Ordo, son instrumentalisation ».

(Le pape François a également corrigé le tir à propos de la question qui est abordée dans ces dernières lignes. Recevant, le 31 octobre, le cardinal Darío Castrillón Hoyos, il lui a affirmé "ne pas avoir de problèmes avec le rite romain extraordinaire et avec ceux qui le pratiquent, selon l’esprit indiqué dans le motu proprio 'Summorum Pontificum' de Benoît XVI").

__________


La lettre que le pape François a adressée à l’archevêque Agostino Marchetto :

Caro Mons. Marchetto,
Con queste righe desidero farmi a Lei vicino e unirmi all’atto di presentazione del libro : “Primato pontificio ed episcopato. Dal primo millennio al Concilio ecumenico Vaticano II”. Le chiedo che mi senta spiritualmente presente.
La tematica del libro è un omaggio all’amore che Ella porta alla Chiesa, un amore leale e al tempo stesso poetico. La lealtà e la poesia non sono oggetto di commercio : non si comprano né si vendono, sono semplicemente virtù radicate in un cuore di figlio che sente la Chiesa come Madre ; o per essere più preciso, e dirlo con ”aria” ignaziana di famiglia, come “la Santa Madre Chiesa gerarchica”.
Questo amore Lei lo ha manifestato in molti modi, incluso correggendo un errore o imprecisione da parte mia  – e di ciò La ringrazio di cuore – ma soprattutto si é manifestato in tutta la sua purezza negli studi fatti sul Concilio Vaticano II.
Una volta Le ho detto, caro Mons. Marchetto, e oggi desidero ripeterlo, che La considero il migliore ermeneuta del Concilio Vaticano II. So che è un dono di Dio, ma so anche che Ella lo ha fatto fruttificare.
Le sono grato per tutto il bene che Lei ci fa con la sua testimonianza di amore alla Chiesa e chiedo al Signore che ne sia ricompensato abbondantemente.
Le chiedo per favore che non si dimentichi di pregare per me.?Che Gesù La benedica e la Vergine Santa La protegga.
Fraternamente,
Francesco
Vaticano 7 Ottobre 2013

__________


Le commentaire enthousiaste du liturgiste Andrea Grillo à propos des jugements que le pape François a portés sur le concile dans l’interview accordée à "La Civiltà Cattolica" :

> All'inizio del Concilio, la liturgia

__________


L’un des auteurs de l’"Histoire du concile Vatican II" rédigée par "l’école de Bologne" et sévèrement critiquée par l'archevêque Agostino Marchetto – celui que le pape François a qualifié de "meilleur herméneute" du concile – est une grande figure de la hiérarchie catholique mondiale, Luis Antonio Gokim Tagle.

Tagle en a en effet rédigé, étant alors un simple prêtre, un chapitre clé, intitulé “La tempête de novembre : la ‘semaine noire’”, du quatrième volume, publié en 1999. Ce chapitre a été défini par Marchetto, dans un ouvrage où il critique sévèrement les travaux historiques de l’école de Bologne ("Le concile Vatican II. Contrepoint pour son histoire", publié par la Libreria Editrice Vaticana en 2005), comme "une étude certes riche et même approfondie, mais pas équilibrée", écrite en "langage journalistique" et ici ou là "dépourvue de cette dose d’objectivité que l’on attend du véritable historien".

Les critiques de Marchetto n’ont en tout cas pas empêché Tagle, évêque d’Imus depuis 2001, de devenir d’abord archevêque de Manille en 2011 et aujourd’hui cardinal.

__________


L'homélie prononcée le 18 novembre par le pape à la maison Sainte-Marthe, d’après le compte-rendu qu’en a fait "L'Osservatore Romano" :

> La fedeltà a Dio non si negozia

 

 

Source: http://chiesa.espresso.repubblica.it/articolo/1350668?fr=y 

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25 novembre 2013 1 25 /11 /novembre /2013 09:15

http://media01.radiovaticana.va/imm/1_0_749554.JPGDimanche 24 novembre, pendant le « Credo » chanté à la Messe du Christ Roi qui marquait la clôture de l’Année de la Foi, le pape François s'est absorbé dans la prière en tenant le coffret contenant les reliques de l’Apôtre Pierre. C’est à voir ici (video en allemand) : http://www.kathtube.com/player.php?id=33276 (1)

 

C'est la première fois que les reliques de l'apôtre saint Pierre, fondateur de l'Église, ont été exposées à la foule. 


Avant le début de la cérémonie, par un temps froid et humide, devant des dizaines de milliers de fidèles du monde entier, François s'est incliné devant le reliquaire de bronze ouvert de 30 cm de long, dans lequel reposent des fragments d'ossements déposés sur un tissu.


Jésus pardonne toujours et ne condamne jamais ; quand les hommes trouvent le courage de demander son pardon, le Seigneur ne laisse jamais une telle demande sans réponse. C’est le cœur de la réflexion que le pape François a livrée aux fidèles ce dimanche matin, au cours de la messe conclusive de l’Année de la Foi, sur la place Saint-Pierre. Les reliques ont été portées en procession avant la messe et placée à côté de l’autel.

 

Les lectures bibliques qui ont été proclamées avaient comme fil conducteur la centralité du Christ. Le Christ centre de la création, du peuple et de l’histoire. Dans la deuxième Lecture, tirée de la Lettre aux Colossiens, l’Apôtre Paul nous offre une vision très profonde de la centralité de Jésus. Il nous le présente comme le Premier-né de toute la création : en lui, par lui et pour lui toutes choses furent créées. Il est le centre de toutes choses, il est le principe. Dieu lui a donné la plénitude, la totalité, pour qu’en lui toutes choses soient réconciliées (cf. 1, 12-20). Cette image nous fait comprendre que Jésus est le centre de la création ; et, par conséquent, l’attitude demandée au croyant, s’il veut être tel, est de reconnaître et d’accueillir dans sa vie cette centralité de Jésus-Christ, dans ses pensées, dans ses paroles et dans ses actions. Quand on perd ce centre, parce qu’on le substitue avec quelque chose d’autre, il n’en vient que des dommages, pour l’environnement autour de nous et pour l’homme lui-même.

En plus d’être le centre de la création, le Christ est le centre du peuple de Dieu. C’est ce qui nous est exposé dans la première Lecture, qui raconte le jour où les tribus d’Israël vinrent chercher David et, devant le Seigneur, lui donnèrent l’onction de roi sur Israël (cf. 2 S 5, 1-3). À travers la recherche de la figure idéale du roi, ces hommes cherchaient en réalité Dieu lui-même : un Dieu qui se fasse proche, qui accepte de devenir compagnon de route de l’homme, qui se fasse leur frère. Le Christ, descendant du roi David, est le “frère” autour duquel se constitue le peuple, qui prend soin de son peuple, de nous tous, au prix de sa vie. En lui nous sommes un, unis à lui, nous partageons un seul chemin, un seul destin.

Enfin, le Christ est le centre de l’histoire de l’humanité et de tout homme. C’est à lui que nous pouvons rapporter les joies et les espérances, les tristesses et les angoisses dont notre vie est tissée. Lorsque Jésus est au centre, même les moments les plus sombres de notre existence s’éclairent, et il nous donne l’espérance, comme cela arrive au bon larron dans l’Évangile d’aujourd’hui. Tandis que tous les autres s’adressent à Jésus avec mépris – “ Si tu es le Christ, le Roi Messie, sauve-toi toi-même en descendant de la croix !” – cet homme, qui a commis des erreurs dans sa vie, mais s’en repend, s’agrippe à Jésus crucifié en implorant : « Souviens-toi de moi quand tu viendras inaugurer ton Règne » (Lc 23, 42). Et Jésus lui promet : « Aujourd’hui, avec moi, tu seras dans le Paradis » (v. 43). Jésus prononce seulement la parole du pardon, non celle de la condamnation ; et quand l’homme trouve le courage de demander ce pardon, le Seigneur ne laisse jamais tomber une telle demande. (2)

À la fin de la messe conclusive de l’Année de la Foi, le pape François a remis sa première exhortation apostolique à 36 représentants de l’Eglise catholique. C’est par ce geste que s’achève officiellement l’Année de la Foi inaugurée par Benoît XVI le 11 octobre 2012, jour du 50° anniversaire de l’ouverture du Concile Vatican II et quatre mois avant sa démission. « Evangelii Gaudium » c’est le titre de cette lettre, qui encourage les catholiques à être missionnaires, et qui sera rendue publique officiellement le mardi 26 novembre. Un texte qui dépasse le cadre du dernier synode des évêques sur la nouvelle évangélisation d’octobre 2012. (3)

 

Après l’homélie, le Souverain Pontife a pris dans les bras le reliquaire en bronze dans une attitude de recueillement et de prière.


Les ossements ont été découverts en 1940 sous le pontificat de Pie XII, lors de fouilles faites dans une nécropole située sous la basilique à côté d'un monument construit au 4ème siècle pour honorer celui qui est considéré comme le premier évêque de Rome. Des ossements enveloppés dans un tissu pourpre brodé de fils d'or avaient été alors découverts.
Les papes n'ont jamais attesté l'authenticité à coup sûr des ossements, mais des tests scientifiques avaient conclu à une grande "probabilité" qu'ils étaient bien ceux de l'ancien pêcheur de Galilée. Des ossements avaient été remis à Paul VI en 1971 et étaient conservés depuis lors dans la chapelle de l'appartement pontifical.

L'apôtre saint Pierre avait été crucifié la tête en bas dans les années 64-70, dans le cirque de Caligula, où se trouvent aujourd'hui les jardins du Vatican. (4)


Sur le reliquaire est gravé en latin "Ex ossibus quae in Arcibasilicae Vaticanae hypogeo inventa Beati Petri Apostoli esse putantur" ("Des os  retrouvés dans l'ipogée de la basilique vaticane, qui sont considérés comme  ceux du bienheureux apôtre Pierre").(5)

 

Sources:

 

(1) http://www.proliturgia.org/

(2) http://www.news.va/fr/news/le-pape-francois-conclut-lannee-de-la-foi

(3) http://www.news.va/fr/news/evangelii-gaudium-levangelisation-selon-le-pape-fr

(4) http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2013/11/24/97001-20131124FILWWW00052-vatican-les-reliques-de-saint-pierre-exposees.php

(5) http://lci.tf1.fr/monde/institutions/les-reliques-de-saint-pierre-exposees-pour-la-premiere-fois-place-8317704.html

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25 novembre 2013 1 25 /11 /novembre /2013 09:01

 

Contrairement à ce qu’ont soutenu nombre d’intellectuels ouest-européens, le « désenchantement du monde » ne concerne que l’Europe et non le reste du monde.

Partout au contraire, dans ce nouveau monde des émergents (les BRICS) et de la multipolarité, la religion prend une place croissante dans les relations internationales.

Là encore Benoît XVI est un précurseur : il affirme depuis longtemps qu’il n’y a pas de « crise de la foi » mais une « crise de la raison occidentale ». D’où le fait que les religions qui ont cherché à s’aligner sur la modernité comme « religion de la raison » sont en crise et que celles qui (islam, judaïsme orthodoxe, hindouisme fondamentaliste, évangélisme protestant), ont au contraire maintenu un « supernaturalisme réactionnaire » sont en expansion.

Jean-Paul II, puis Benoît XVI ont refusé la modernisation du catholicisme et affirmé au contraire la nécessaire catholicisation de la modernité.

Si Benoît XVI a réintégré la grande majorité des traditionalistes dans la famille catholique, c’est précisément parce qu’il savait qu’une grande partie des jeunes prêtres ordonnés en Europe l’était dans la Tradition.

Mais logiquement ce choix a valu à ces papes volontaires le déclenchement d’une formidable entreprise de désinformation menée par les serviteurs de ce que l’on finira bien par appeler la « dictature mondiale du relativisme ».

C’est sur cette scène de la désinformation mondiale orchestrée par une armée de hyènes grimaçantes que fait son entrée, avec son sourire plein de bonté, le Pape François. Que ses ennemis ne s’y fient pas : les Jésuites ont largement contribué à l’expansion géopolitique du catholicisme romain. »

 


Aymeric Chauprade

 

Source: http://www.realpolitik.tv/2013/05/geopolitique-du-catholicisme-par-aymeric-chauprade/

via ACTUALITE DU 25/11/2013 http://www.proliturgia.org/

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25 novembre 2013 1 25 /11 /novembre /2013 08:21

 

C’est l’histoire d’un voleur qui sévit dans une contrée. Il vole des enfants pour les soutirer à leurs parents, en prétendant que c’est pour leur bien. Seulement un jour, il n’assume plus et ne nourrit plus les enfants, qui meurent à petit feu.

 

Pourquoi cette histoire ? Elle est l’image d’une réalité concrète. En France, l’Etat a spolié l’Eglise en 1905. Les infâmes menées anticléricales du XIXème siècle ont été couronnées par la loi de 1905 qui a défoncé les tabernacles et volé l’Eglise catholique dans son patrimoine et dans son honneur.

 

Puisque la révolution arrive souvent avec des intentions trompeuses, la république s’est engagée à entretenir les édifices. L’Etat devait prendre les cathédrales en charge, les communes les églises. On dira que ce vol était nécessaire puisque l’Eglise avait besoin des deniers de l’Etat pour entretenir les églises : mais n’est-ce pas se moquer du monde que d’invoquer la nécessité des ors de la république pour entretenir les restes d’une Eglise de France que la république a elle-même mis à genoux ?

 

Aujourd’hui, le pacte séculaire ne tient plus. A Paris, l’opposition demande un audit des églises car leur état est très préoccupant. Il est urgent de s’occuper des cas de Saint-Séverin, de Notre-Dame de Lorette et de bien d’autres…

 

Pourtant l’inénarrable Alexis Corbière, conseiller de Paris et pourfendeur de la littérature fasciste (comprenez les historiens qui ne lui plaisent pas comme Lorant Deutsch) estime qu’une subvention serait une « atteinte à la laïcité ».

 

Ce communiste s’inscrit dans la plus pure tradition de ses grands anciens. En attendant la plus grande église de Paris, Saint-Sulpice, crie sa douleur. Si dans dix ans des débris des premières églises détruites de Paris émane une terrifiante poussière blanche, on saura d’où elle vient.

 

Julien Ferréol

 

Source: http://www.vexilla-galliae.fr/actualites/christianophobie/561-vols-d-eglises-en-france-on-n-assume-plus

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24 novembre 2013 7 24 /11 /novembre /2013 16:22

R.Brauman scandalisé par l’attitude de F... par Super_Resistence

 

 

À propos de la visite de trois jours en Israël de F. Hollande, où le président a prononcé "quelques mot en hébreu", affirmé " son indéfectible amitié avec Israël", porté la kipa  et donné l'accolade à Netanyahu, Rony Brauman, ancien président de médecins sans frontières, scandalisé par son attitude, a fustigé l'accolade donnée au Premier ministre israélien Benyamin Netanyahu, "allant au-delà de lui serrer simplement la main", alors qu'il s'était recueilli auparavant sur la tombe de Rabin. R. Brauman a en effet expliqué que Netanyahu était un "va-t-en-guerre qui ne rêve que d'attaquer l'iran"..., "responsable politiquement de l'assassinat de Rabin".


 

Netanyahu est "la personne qui peut être - avec Sharon d'ailleurs, mais plus Netanyahu encore - tenue responsable politiquement du meurtre, de l'assassinat de Rabin puisque pendant la campagne de 1996, les affiches qui soutenaient sa campagne, montraient Rabin en uniforme nazi. On le dressait avec un casque ou une casquette SS. Donc, qu'est-ce qu'on fait avec un nazi ? On discute ? Non, surtout quand on est en israël, on tire dessus. Et c'est en effet ce qui s'est passé. Netanyahu a directement appelé au meurtre de Rabin. 

 

Il y a tout de même quelque chose d'assez déconcertant de voir un président qui va s'incliner sur la tombe de Rabin - peut-être le seul leader israélien qui a vraiment compris que la sécurité d'Israël passait par la paix avant de passer par les armes - il y a quelque chose donc de choquant à voir cet enthousiasme à donner l'accolade à Netanyahu, cet espèce de va-t-en-guerre qui ne rêve que de plaies et des bosses, qui ne rêve que d'attaquer l'Iran, de semer encore un peu plus le chaos au proche-Orient, tout en allant s'incliner sur la tombe de Rabin. Là il y a une contradiction qui n'est pas assez soulignée à mon sens et qui mérite de l'être". (Rony Brauman)

 

 


. Hollande : «toujours» l'«ami» d'Israël

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24 novembre 2013 7 24 /11 /novembre /2013 15:21

Pendant que la France s'enfonce dans le chômage, les budgets primes des ministres du gouvernement Ayrault ne connaissent pas la crise, leur montant est en hausse de 3% sur un an :

 

 

Heures supplémentaires, planning chargé et réactivité à toute épreuve forgent le quotidien des collaborateurs des ministres. Pour remercier leurs équipes de tant de courage et d'abnégation, les membres les plus éminents du gouvernement leur reversent des primes, financées par la dotation d'indemnités pour sujétions particulières (ISP), une enveloppe annuelle répartie entre les différents cabinets par celui du Premier ministre (mise à jour 2013, son montant est en hausse de 3% sur un an).

 

En règle générale, la somme allouée est fonction du nombre de personnes qui entourent le ministre, c'est-à-dire, les membres de son cabinet et les personnels chargés des fonctions supports (sécurité, intendance, logistique...). Mais ce n'est pas toujours le cas. Pour établir le classement des ministres susceptibles d'attribuer la plus grosse prime par personne, le JDN a pris en compte la composition de leurs troupes au 1er août 2012 selon les documents budgétaires 2013 et le montant de l'enveloppe annuelle attribuée à chacun d'eux.

 

Les budgets primes des ministres du gouvernement Ayrault

 

N°1 : Marisol Touraine, 13 725 euros par personne et par an en moyenne

 

Marisol Touraine dispose d'une enveloppe annuelle de 878 408 euros, pour récompenser les 64 membres de son équipe, soit 13 725,13 euros par personne. Un montant qui fait d'elle le ministre potentiellement le plus généreux. Mais d'après les prévisions de consommation, la ministre des Affaires sociales et de la Santé n'aura dilapidé que 63% de cette somme au 31 décembre.

 

Fonction : ministre des Affaires sociales et de la Santé

Budget primes : 878 408 euros

Effectif Total : 64

Dont membres du cabinet : 15

Dont fonctions support : 49

Consommation prévisionnelle au 31 décembre 2012 : 549 005 euros

 

N°2 : Jean-Marc Ayrault, 12 829 euros par personne et par an en moyenne

 

Si le budget dont bénéficie Jean-Marc Ayrault (5,85 millions d'euros) pour distribuer des primes à ses collaborateurs est le plus important de tous, ce n'est pas parce que c'est son cabinet qui les répartit entre les différents ministères. Cela s'explique par le nombre impressionnant de personnes qui gravitent autour de lui : 456. Au 31 décembre 2012, le Premier ministre n'aura dépensé que 58% de la somme qui lui était impartie.

 

Fonction : Premier ministre

Budget primes : 5 850 000 euros

Effectif Total : 456

Dont membres du cabinet : 53

Dont fonctions support : 403

Consommation prévisionnelle au 31 décembre 2012 : 3 394 657 euros

 

N°3 : Sylvia Pinel, 11 956 euros par personne et par an en moyenne

 

Les collaborateurs de Sylvia Pinel, ministre de l'Artisanat et du Commerce, ne sont, certes, pas très nombreux : 39 en comptant les membres de son cabinet et les personnes en charge des fonctions supports. En revanche, la dotation annuelle d'ISP dont elle bénéficie s'élève à 466 268 euros. Mais d'après les prévisions de consommation, Sylvia Pinel n'aura distribué à ses collaborateurs que 58% de cette somme au 31 décembre 2012.

 

Fonction : ministre de l'Artisanat, du Commerce et du Tourisme

Budget primes : 466 268 euros

Effectif Total : 39

Dont membres du cabinet : 10

Dont fonctions support : 29

Consommation prévisionnelle au 31 décembre 2012 : 270 000 euros

 

N°4 : Nicole Bricq, 11 949 euros par personne et par an en moyenne

 

Nicole Bricq est la ministre la moins entourée, avec seulement 11 membres dans son cabinet et 27 personnes affectées aux fonctions support. Ce n'est pourtant pas à elle que revient la plus petite dotation d'ISP, puisqu'elle dispose de 454 052 euros à redistribuer à sa petite équipe. Un montant deux fois supérieur à celui que la ministre du Commerce extérieur devrait avoir consommé au 31 décembre prochain.

 

Fonction : ministre du Commerce extérieur

Budget primes : 454 052 euros

Effectif Total : 38

Dont membres du cabinet : 11

Dont fonctions support : 27

Consommation prévisionnelle au 31 décembre 2012 : 225 000 euros

 

N°5 : Arnaud Montebourg, 11 913 euros par personne et par an en moyenne

 

679 058 euros par an. C'est la somme dont dispose Arnaud Montebourg pour attribuer des primes à ses 57 collaborateurs au titre des indemnités pour sujétions particulières, soit 11 913,3 euros par personne. Pour 2012, la consommation prévisionnelle atteint 422 000 euros, ce qui représente 62% de l'enveloppe initialement allouée au ministre du Redressement productif.

 

Fonction : ministre du redressement productif

Budget primes : 679 058 euros

Effectif Total : 57

Dont membres du cabinet : 15

Dont fonctions support : 42

Consommation prévisionnelle au 31 décembre 2012 : 422 000 euros

 

N°6 : Najat Vallaud-Belkacem, 11 745 euros par personne et par an en moyenne

 

Une équipe de 47 collaborateurs, dont 13 membres de cabinet et 34 personnes chargées des fonctions support, entoure Najat Vallaud-Belkacem. Au titre de l'année 2012, une enveloppe de 552 001 euros lui a été attribuée pour les récompenser. D'après les prévisions de consommation, la ministre des Droits des femmes est celle qui aura fait le plus usage de sa dotation d'ISP en 2012, avec 72% utilisés entre le 15 mai et le 31 décembre.

 

Fonction : ministre des Droits des femmes, porte-parole du Gouvernement

Budget primes : 552 001 euros

Effectif Total : 47

Dont membres du cabinet : 13

Dont fonctions support : 34

Consommation prévisionnelle au 31 décembre 2012 : 396 112 euros

 

N°7 : Pierre Moscovici, 10 900 euros par personne et par an en moyenne

 

Pierre Moscovici dispose d'une enveloppe annuelle de 730 304 euros, à redistribuer aux 67 personnes de son équipe. Ramené au nombre de collaborateurs, cela représente en moyenne 10 900,06 euros. Toutefois, au 31 décembre 2012, le ministre de l'Economie et des Finances ne devrait avoir consommé que 62% du budget qui lui a été alloué au titre des ISP.

 

Fonction : ministre de l'Economie et des Finances

Budget primes : 730 304 euros

Effectif Total : 67

Dont membres du cabinet : 20

Dont fonctions support : 47

Consommation prévisionnelle au 31 décembre 2012 : 453 000 euros

 

 

Source: http://www.journaldunet.com/economie/magazine/primes-des-ministres/

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20 novembre 2013 3 20 /11 /novembre /2013 23:57
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20 novembre 2013 3 20 /11 /novembre /2013 21:43

En ces temps calamiteux, où la plupart des autorités temporelles et spirituelles se sont ralliées à l’esprit de monde qui proclame les « Droits de l’Homme », de l’homme tout puissant, de l’homme maître de la nature, de l’homme maître de sa nature, de l’homme qui décide du bien et du mal — et donc de l’homme qui se fait Dieu —, du fond des âges une petite voix dérangeante, une petite voix entêtante retentit : Antigone rappelle aux tyrans de la modernité qu’il existe une loi naturelle indépendante de la volonté de l’homme, une loi de notre nature, cette loi de raison qu’on ne saurait violer sans violer notre humanité. RÉSISTANCE ! Droit naturel, mieux, droit divin — si on reconnaît comme Antigone que ce droit vient de Dieu —, voilà le combat ultime que montre la jeune fille, voilà son testament sublime pour la grande guerre eschatologique contre l’asservissement planétaire qui se profile…


Table des matières
  • Antigone de Sophocle (495-406 av. J.-C.)
  • La question de la loi naturelle
  • La postérité d'Antigone et de Créon
  • Conclusion

Antigone de Sophocle (495-406 av. J.-C.)
Résumé de la pièce

Le siège de Thèbes vient de finir ; les Argiens sont en fuite ; Étéocle et Polynice se sont entre-tués dans la bataille. Créon, devenu roi par la mort de ses neveux, a promulgué un édit inhumain : il veut que le cadavre de Polynice « soit abandonné sans larmes et sans sépulture à la voracité des oiseaux » et il a décrété la peine capitale contre les impudents qui enfreindraient cet édit.

Au début du drame, Antigone sort du palais avec un vase sur l’épaule. Courageuse, elle a résolu de verser sur le corps de son frère l’eau lustrale et la poussière prescrite par les rites ; elle se dirige seule vers la campagne où gît le cadavre de Polynice.
Superbe et fier, Créon descend — comme autrefois Œdipe — les marches du palais. En termes énergiques, il renouvelle au peuple son ordre sacrilège. Il sera inflexible pour quiconque lui désobéira.

À peine a-t-il achevé cette proclamation qu’un garde arrive, tremblant. Avec une frayeur comique, il raconte au roi qu’un téméraire inconnu a jeté un peu de terre sur le cadavre de Polynice et, par conséquent, a accompli les rites prescrits. Créon s’emporte à cette nouvelle. Il insulte le Chœur ; il menace le garde et promet de faire un exemple terrible sur les responsables, si le coupable n’est pas découvert et livré.
Le Chœur, resté seul, chante le génie inventif de l’homme et ses merveilleuses victoires sur la nature. Mais il regrette qu’égaré par son orgueil, l’être humain « viole les lois de la patrie et les droits sacrés des dieux ».

Le garde revient tout joyeux. Il amène Antigone à Créon et dénonce au roi la jeune fille. C’est elle qui a inhumé Polynice ; c’est elle qu’on a surprise versant de la poussière sur le mort. Alors s’engage entre le tyran et l’héroïne un dialogue immortel (relaté ci-après).
Aux reproches et aux invectives de Créon, Antigone réplique par l’affirmation des lois « non écrites, mais immuables », par la revendication hautaine de l’équité divine sur la justice des hommes. Créon défendait ; les dieux ordonnaient… Elle a écouté la voix des dieux et tient tête au tyran qui écume de rage et hurle la sentence de mort.
Antigone trouve un défenseur résolu : c’est son fiancé, son cousin germain, le fils de Créon. Respectueux, quoique ferme, Hémon supplie son père de réfléchir et d’accorder la vie à Antigone. Mais son éloquence émue et insinuante ne peut rien contre l’implacable entêtement du roi. Injurié grossièrement, le jeune homme s’éloigne désespéré, en prononçant des paroles lugubres qui impressionnent péniblement le Chœur.

Condamnée à être murée dans une caverne où elle attendra que la mort la prenne, Antigone traverse la scène, escortée par Créon et des gardes. Raillée lâchement par le Chœur, elle a un moment de défaillance bien explicable et pleure sur ses espérances de jeunesse. Puis elle se redresse et marche au supplice avec l’exaltation d’une martyre, avec la conscience qu’elle périt victime du devoir.
Dans un hymne purement mythologique, le Chœur énumère les personnages qui furent traités comme va l’être Antigone et qui subirent la force du Destin.

Créon triomphe ; mais l’expiation est proche. Voici venir Tirésias, le messager des dieux. Au nom de la divinité, il commande à Créon de délivrer Antigone et d’ensevelir Polynice. Le tyran raille et injurie ; puis, effrayé par les prédictions sinistres du devin, il se précipite pour contremander l’ordre fatal.
Le Chœur appelle Bacchus, le dieu protecteur de la ville, au secours des Thébains menacés de nouveaux malheurs.

Il est trop tard ! Les malheurs se suivent et s’accumulent. Un messager nous apprend qu’Antigone s’est pendue dans la caverne et qu’Hémon s’est suicidé auprès d’elle, après avoir craché au visage de son père. Cette catastrophe désespère la femme de Créon, qui se tue. Et, tout écrasé par cet amas inouï d’expiations, le tyran, devant les cadavres de son fils et de son épouse, comprend qu’il y a des dieux qui jugent et qui savent châtier même les rois.

Extrait de l’affrontement entre Antigone et Créon

L’affrontement entre la jeune fille et le tyran est immédiat et total : elle affirme l’illégitimité de l’édit royal en se réclamant des lois divines, non écrites et éternelles.

Créon --- Connaissais-tu la défense que j’avais fait proclamer ?

Antigone --- Oui, je la connaissais ; pouvais-je l’ignorer ? Elle était des plus claires.

Créon --- Ainsi tu as osé passer outre à ma loi ?

Antigone --- Oui, car ce n’est pas Zeus qui l’avait proclamée ! Ce n’est pas la Justice, assise aux côtés des dieux infernaux ; non, ce ne sont pas là les lois qu’ils ont jamais fixées aux hommes, et je ne pensais pas que tes défenses à toi fussent assez puissantes pour permettre à un mortel de passer outre à d’autres lois, aux lois non écrites, inébranlables, des dieux ! Elles ne datent, celles-là, ni d’aujourd’hui ni d’hier, et nul ne sait le jour où elles ont paru. Ces lois-là, pouvais-je donc, par crainte de qui que ce fût, m’exposer à leur vengeance chez les dieux ? Que je dusse mourir, ne le savais-je pas ? et cela, quand bien même tu n’aurais rien défendu. Mais mourir avant l’heure, je le dis bien haut, pour moi, c’est tout profit : lorsqu’on vit comme moi, au milieu des malheurs sans nombre, comment ne pas trouver de profit à mourir ? Subir la mort, pour moi n’est pas une souffrance. C’en eût été une, au contraire, si j’avais toléré que le corps d’un fils de ma mère n’eût pas, après sa mort, obtenu un tombeau. De cela, oui, j’eusse souffert ; de ceci je ne souffre pas. Je te parais sans doute agir comme une folle. Mais le fou pourrait bien être celui même qui me traite de folle.

Créon --- […] Puisque seule dans la cité je l’ai trouvée rebelle, j’entends ne pas tromper la confiance du peuple : je la condamne à mort […]
L’anarchie est le pire des fléaux ; elle ruine les cités, détruit les foyers, rompt les lignes du combat, sème la panique, alors que la discipline sauve la plupart de ceux qui restent à leur poste. C’est pourquoi notre devoir est de défendre l’ordre et de ne jamais souffrir qu’une femme ait le dessus. Mieux vaut tomber, s’il le faut, sous les coups d’un homme, que d’être appelé le vaincu d’une femme. [1]

Brève analyse

L’orgueil de Créon est immense, et ses dernières paroles trahissent sa contrariété d’être désobéi et repris pour des motifs raisonnables, d’autant plus que ceux-ci sont exposés par une femme (probablement est-ce d’ailleurs une raison importante de son entêtement). Cependant, il se doit de défendre rationnellement sa loi inique, sous peine de perdre tout crédit, aussi invoque-t-il son utilité, son efficacité pour maintenir l’ordre de la Cité. Cet argument — « positiviste » avant l’heure — est réfuté par le jurisconsulte romain Cicéron (106-43 av. J.C.) qui déclare à ce propos :

Il est impossible qu’une chose soit utile si elle n’est pas en même temps moralement bonne. Et ce n’est point parce qu’elle est utile qu’elle est moralement bonne, mais parce qu’elle est moralement bonne qu’elle est utile. [2]

Dans sa pièce Sophocle montre que l’ordre et la paix ne sauraient en aucun cas s’obtenir au dépens de la loi morale, la loi commune au genre humain, ou loi de nature, cette loi d’origine divine. Violer la loi naturelle provoque au contraire la déchéance et la mort.

 


La question de la loi naturelle

La loi naturelle définie par Aristote

Quand Aristote (384-322 av. J.C.) traite de la « loi commune » à tous les hommes et du droit naturel qui lui est associé, il recourt tout naturellement à l’héroïne de Sophocle :

[…] il y a une justice et une injustice dont tous les hommes ont comme une divination et dont le sentiment leur est naturel et commun, même quand il n’existe entre eux aucune communauté ni aucun contrat ; c’est évidemment, par exemple, ce dont parle l’Antigone de Sophocle, quand elle affirme qu’il était juste d’enfreindre la défense et d’ensevelir Polynice ; car c’était là un droit naturel : « Loi qui n’est ni d’aujourd’hui ni d’hier, qui est éternelle et dont personne ne connaît l’origine. » C’est aussi celle dont Empédocle s’autorise pour interdire de tuer un être animé ; car on ne peut prétendre que cet acte soit juste pour certains, et ne le soit pas pour d’autres : « Mais la loi universelle s’étend en tous sens, à travers l’éther qui règne au loin et aussi la terre immense. » [3]

Il existe donc une loi naturelle et des droits imprescriptibles qui garantissent à tout être humain la liberté d’accomplir cette loi : le droit naturel. La légitimité d’une autorité, l’amour qu’elle obtient de ses subordonnés, provient précisément de sa soumission à la loi naturelle, de son zèle à la défendre et à garantir à chacun les droits de lui obéir.
Remarquons que le moindre des sujets — ici une femme que Créon méprise —, peut signifier au monarque son devoir quand il s’écarte de la loi naturelle.

La loi naturelle définie par Cicéron

Environ cinquante ans avant Jésus-Christ, dans son De republica, Cicéron définit la loi naturelle comme la loi de droite raison :

Il est, en effet, une loi véritable, la droite raison conforme à la nature, immuable et éternelle qui appelle l’homme au devoir par ses commandements et le détourne du mal par ses défenses et dont les commandements ni les défenses ne restent jamais sans effet sur les bons, ni sans action sur les méchants. On ne peut
  • ni l’infirmer par d’autres lois,
  • ni déroger à quelques-uns de ses préceptes,
  • ni l’abroger tout entière.

Ni le sénat, ni le peuple ne peuvent nous soustraire à son empire ; elle n’a pas besoin d’interprète qui l’explique.
Il n’y en aura pas une à Rome, une autre à Athènes, une aujourd’hui, une autre demain, mais une seule et même loi éternelle, inaltérable qui dans tous les temps régit à la fois tous les peuples.
Et l’univers entier est soumis à un seul maître, à un seul roi suprême, au Dieu tout-puissant qui a conçu et médité cette loi.
La méconnaître, pour un homme, c’est se fuir soi-même, renier sa nature et par là même subir les plus cruels châtiments, lors même qu’on échapperait à tout ce qu’on regarde comme des supplices. [4]

Ce texte est remarquable à plus d’un titre ; en effet, quarante ans avant le message du Christ, un païen établit la synthèse de tout ce que l’homme peut connaître sans la Révélation — sans ce que Dieu révèle de Lui et de Sa Création —, par la simple observation du réel, de la nature, par ce que peut conclure la seule raison humaine dans une civilisation avancée, fût-elle polythéiste.

La loi naturelle définie par saint Thomas d’Aquin

DÉFINITION


Saint Thomas explique dans la Somme Théologique que Dieu gouverne le monde par la loi éternelle qui est Sa volonté. Dans la créature raisonnable, la loi naturelle participe à la loi éternelle car la lumière de notre raison nous fait distinguer le bien et le mal comme une impression de la lumière divine en nous.

[...] la lumière de notre raison naturelle, nous faisant discerner ce qui est bien et ce qui est mal, n’est autre chose qu’une impression en nous de la lumière divine. [...] la loi naturelle n’est pas autre chose qu’une participation de la loi éternelle dans la créature raisonnable. [5]
la loi naturelle émane de la raison, de même qu’une phrase énoncée est œuvre de la raison […] les préceptes de la loi naturelle jouent dans l’homme le même rôle vis-à-vis de l’action que les principes premiers vis-à-vis de la science. [6]

IL FAUT DÉSOBÉIR AUX LOIS CONTRAIRES AUX COMMANDEMENTS DE DIEU

[…] les lois peuvent être injustes par leur opposition au bien divin : telles sont les lois tyranniques qui poussent à l’idolâtrie ou à toute autre chose en contradiction avec la loi divine. Il n’est jamais permis d’observer de telles lois car, « il vaut mieux obéir à Dieu qu’aux hommes ». […] Cet argument vise les lois humaines, contraires au commandement de Dieu ; et contre lequel aucune autorité humaine ne prévaut. Il ne faut donc pas obéir à de telles lois. [7]

CONTENU DE LA LOI NATURELLE

Tout ce qui agit, le fait en vue d’une fin qui a valeur de bien. C’est pourquoi le principe premier, pour la raison pratique, est celui qui se base sur la notion de bien, à savoir qu’il faut faire et rechercher le bien et éviter le mal. Tel est le premier précepte de la loi. [8]
Tout ce qui assure la conservation humaine et tout ce qui empêche le contraire de cette vie, c’est-à-dire la mort, relèvent de la loi naturelle. [9]
[…] appartient à la loi naturelle ce que l’instinct naturel apprend à tous les animaux, par exemple l’union du mâle et de la femelle, le soin des petits, etc. [10]
On trouve dans l’homme un attrait vers le bien conforme à sa nature d’être raisonnable, qui lui est propre ; ainsi se sent-il un désir naturel de connaître la vérité sur Dieu et de vivre en société. En suite de quoi appartient à la loi naturelle tout ce qui relève de cet attrait propre : par exemple qu’il évite l’ignorance, ou ne fasse pas de tort à son prochain avec lequel il doit entretenir des rapports, et en général toute autre prescription de ce genre. [11]

On le constate, la recherche chrétienne sur l’homme ne nie pas les conclusions de la réflexion païenne d’avant la Révélation, au contraire, elle les incorpore, elle les continue et les perfectionne dans une synthèse éclairée par la Parole de Dieu.

La loi naturelle du respect dû aux morts et de l’obligation de pourvoir à leur sépulture
Quand le respect voulu est manifesté envers les parents décédés et perpétré après leur mort, c’est là que la force morale d’un peuple atteint son point culminant. (Confucius, Entretiens, I, 9.)

Le devoir envers les défunts — et en particulier celui de leur assurer une sépulture — se retrouve effectivement dans toutes les grandes civilisations, et Saint Augustin en donne la raison :

Le corps ne nous a pas été donné comme un ornement ou un aide extérieur, il appartient à la nature même de l’homme. De là vient qu’une piété attentive s’est empressée de rendre aux anciens justes les soins funèbres, de célébrer leurs obsèques, et de pourvoir à leur sépulture ; et tandis qu’ils vivaient, ils ont eux-mêmes prescrit à leurs enfants d’ensevelir leurs corps et parfois aussi de les transporter d’un lieu en un autre (Gen. XXIII, XXV, 9, 10, et XLVII, 30).

C’est en ensevelissant les morts que Tobie a mérité les faveurs de Dieu : c’est à ce titre qu’il est loué, et un ange même en rend témoignage (Tob. II, 9, et XII, 12).

Le Seigneur lui-même, qui devait pourtant ressusciter le troisième jour, publie et recommande de publier la bonne œuvre de cette femme pieuse qui avait répandu une huile parfumée sur ses membres, et parce qu’elle l’avait fait en vue de sa sépulture (Matt. XXVI, 7-13). [12]

Bien entendu, ces prescriptions de la loi naturelle sont reprises dans le monde chrétien et le Catéchisme de saint Pie X rappelle au Chapitre des œuvres de miséricorde :

--- Quelles sont les bonnes œuvres dont il nous sera demandé un compte particulier au jour du jugement ?

— - Les bonnes œuvres dont il nous sera demandé un compte particulier au jour du jugement sont les œuvres de miséricorde.

— - Qu’entend-on par œuvre de miséricorde ?

— - L’œuvre de miséricorde est celle par laquelle on secourt les besoins spirituels ou corporels du prochain.

— - Quelles sont les œuvres de miséricorde corporelle ?

— - Les œuvres de miséricorde corporelle sont :

  1. donner à manger à ceux qui ont faim,
  2. donner à boire à ceux qui ont soif,
  3. vêtir ceux qui sont nus,
  4. abriter les étrangers,
  5. visiter les infirmes,
  6. visiter les prisonniers,
  7. ensevelir les morts.

Insistons encore pour dissiper toute équivoque : nous ne parlons pas du droit d’un mort à être enterré (ce qui n’a pas vraiment de sens), mais bien de l’obligation pour les vivants d’inhumer leurs morts. Cette loi naturelle assure à tout être humain le droit de remplir ce devoir. C’est ce droit naturel que Créon refuse à Antigone.


La postérité d’Antigone et de Créon 
Hétéronomie traditionnelle et autonomie moderne

S’il existe un exemple frappant de la continuité entre la pensée antique et la pensée chrétienne, c’est bien Antigone. La jeune fille incarne la créature humaine, soumise aux lois naturelles et divines ; elle est le symbole de la cité hétéronome qui admet une loi supérieure à l’arbitraire d’une volonté humaine, quand un Créon symbolise au contraire le tyran, l’État autonome de la cité moderne ne reconnaissant que sa propre loi. C’est bien ainsi que le philosophe Léo Strauss définit les sociétés postrévolutionnaires :

Le changement fondamental que nous tentons de décrire se manifeste dans la substitution des droits de l’homme à la loi naturelle : la loi qui prescrit des devoirs a été remplacée par des droits, et l’homme a remplacé la nature. Les droits de l’homme sont l’équivalent moral de l’Ego cogitans. L’ego cogitans s’est entièrement émancipé de la tutelle de la nature, et finalement, il refuse d’obéir à toute loi qu’il n’ait engendrée en totalité, ou de se dévouer à toute valeur dont il ne soit certain d’être le créateur. [13]

À l’opposé, dans cette tragédie de Sophocle vieille de 2500 ans, Antigone reste le modèle de la piété, de l’ordre et du devoir. Antigone incarne l’exact contraire du révolutionnaire : elle ne remet pas en cause l’autorité, elle ne souhaite pas la renverser, elle la respecte même, mais elle se dresse contre celle-ci et lui désobéit quand ses ordres sont illégitimes. Elle défend l’ordre divin contre l’orgueil humain qui prétend changer les lois de la nature. Un Maurras le concède : « Antigone est une légitimiste héroïque et farouche. » [14]

Sainte Jeanne d’Arc : l’autre figure d’Antigone

En évoquant ainsi la figure de l’héroïne de Sophocle, on ne peut s’empêcher de songer à sainte Jeanne d’Arc, cette Antigone de la monarchie très chrétienne qui rappelle la volonté de Dieu aux Créons de l’époque pour restaurer la loi juste, cette légitimité qui seule établit et préserve le bien commun. Durant son procès la Pucelle réaffirme, devant ses juges et bourreaux, de par Dieu et jusqu’à la mort, la légitimité du roi Charles VII.

Roi d’Angleterre, et vous, duc de Bedford, qui vous dites régent du royaume de France [...] Rendez à la Pucelle, qui est ici envoyée de par Dieu, le Roi du Ciel, les clefs de toutes les bonnes villes que vous avez prises et violées en France. Elle est ici venue de par Dieu pour proclamer le sang royal. [...] n’ayez point d’autre opinion, car vous ne tiendrez pas le royaume de France de Dieu, le Roi du Ciel, fils de sainte Marie ; mais le tiendra le Roi Charles, vrai héritier ; car Dieu, le Roi du Ciel, le veut, et cela lui est révélé par la Pucelle, et il entrera à Paris à bonne compagnie. [15]

Or, cette ténacité — répétons-le, jusqu’à la mort — ne laisse pas de surprendre. En effet, pourquoi cette libéralité divine alors qu’objectivement Charles VII se révèle être un roi si peu reluisant ?

  • ce n’est pas un prince vaillant. Il ne prend jamais les armes pour affirmer ne serait-ce qu’une « légitimité de conquête ».
  • il abandonne lâchement la Pucelle à ses ennemis, et pour un sort qu’il sait cruel. Pourtant il l’a bien reconnue comme messagère divine, et il est bien conscient de lui valoir son sacre.
  • il est le premier Capétien à instaurer la scandaleuse habitude de la maitresse royale officielle, en la personne de la favorite Agnès Sorel.

Comment alors expliquer que Dieu soit si miraculeusement intervenu pour placer sur le trône un tel roi ? L’épopée de sainte Jeanne d’Arc, ainsi posée, ne peut se comprendre qu’en terme de restauration, non de la personne du roi, mais de l’institution qui le fait roi. Dieu, par la geste de Sa sainte, fait la grâce insigne aux Français d’affirmer la primauté des Lois Fondamentales du Royaume — qui désignent le successeur légitime —, par dessus toute volonté humaine et par delà tous les intérêts partisans, pour le bien commun. De même que la loi naturelle est accessible à la raison, mais que Dieu la rappelle aux Hébreux dans la révélation du décalogue faite à Moïse, de même en cette période trouble de la Guerre de cent-ans, Dieu rappelle aux Français les lois de succession de leur pays par l’intermédiaire de sainte Jeanne.

Conscient du caractère véritablement extraordinaire de ces lois, Jean-Baptiste Colbert de Torcy, ministre de Louis XIV et neveu du grand Colbert, ne craint pas d’écrire :

Suivant ces lois, le prince le plus proche de la couronne en est héritier nécessaire… il succède, non comme héritier, mais comme le monarque du royaume… par le seul droit de sa naissance. Il n’est redevable de la couronne ni au testament de son prédécesseur, ni à aucun édit, ni a aucun décret, ni enfin à la libéralité de personne, mais à la loi. Cette loi est regardée comme l’ouvrage de celui qui a établi toutes les monarchies, et nous sommes persuadés, en France, que Dieu seul la peut abolir. [16]

La ressemblance stupéfiante entre Antigone et sainte Jeanne — même affirmation de l’hétéronomie et de la légitimité, même résolution dans les actes et les propos, même courage, même destin tragique — n’a pas échappé à un Robert Brasillach [17], qui dans sa préface au Procès de Jeanne d’Arc écrit :

La préfiguration la plus parfaite de Jeanne dans le monde païen, Antigone, l’Invocatrice des Lois Éternelles, nous touche moins que cette enfant insolente […] c’est bien une voix vivante que nous entendons, cette voix têtue, acharnée, qui si magnifiquement riposte, — ou qui, soudain éclairée par un avertissement miraculeux, dépasse son insolence même et prophétise. [18]

Véritable incarnation de la mythique Antigone, la Pucelle déclare au sujet de l’origine de « ses voix » :

Cette voix vient de par Dieu. Et je crois que je ne vous dis pas pleinement ce que je sais. J’ai une plus grande peur de faillir, en disant chose qui déplaise à ces voix, que je n’en ai à vous répondre. [19]
Conclusion 

Puisse le souvenir d’Antigone et de la Pucelle nous encourager à toujours rappeler la loi naturelle avec cette même voix forte qui traverse les siècles, à nous opposer ainsi aux lois iniques des Créons de la Modernité, ces démiurges autonomes qui violent toute humanité [20] en légalisant : avortement, « mariage » homosexuel, euthanasie, eugénisme, manipulation du génome humain et, à terme, confiscation des enfants à leurs parents afin de permettre à l’État de les conditionner au gré des passions de quelques décideurs omnipotents.
Mais en toute logique, les deux héroïnes doivent d’abord nous motiver dans notre combat pour le rétablissement de la monarchie, car, seul ce régime naturel est par essence fondé sur l’hétéronomie comme le rappelle si bien un cardinal de Richelieu au roi dans son Testament politique :

Dieu étant le Principe de toutes choses, le souverain Maître des Rois, et celui seul qui les fait régner heureusement, si la dévotion de V.M. [Votre Majesté] n’était connue de tout le monde, je commencerais ce chapitre qui concerne sa personne, en lui représentant, que si elle ne suit les volontés de son Créateur, et ne se soumet à ses lois, elle ne doit point espérer de faire observer les siennes, et de voir ses sujets obéissants à ses ordres. [21]

[1Sophocle, Antigone, 449-455, Les Belles Lettres, 1981, p. 30-31.

[2Cicéron, De officiis, III, 30.

[3Aristote, Rhétorique, 1373b.

[4Cicéron, De republica, libri, III, 17.

[5Saint Thomas d’Aquin, Somme théologique, La Loi, Question 91. Traduction française par M.-J. Laversin, O.P. Éditions de la revue des jeunes, Société Saint Jean l’Évangéliste, Desclée et Cie, Paris Tournai Rome, 1935.

[6Saint Thomas d’Aquin, Op. cit., La Loi, Question 94, p. 107.

[7Saint Thomas d’Aquin, Op. cit., La Loi, Question 96, p. 177.

[8Saint Thomas d’Aquin, Op. cit., La Loi, Question 94, p. 109-110.

[9Saint Thomas d’Aquin, Op. cit., La Loi, Question 94, p.111.

[10Saint Thomas d’Aquin, Op. cit., La Loi, Question 94, p. 111.

[11Saint Thomas d’Aquin, Op. cit., La Loi, Question 94 , p.111-112.

[12Œuvres complètes de saint augustin, « Des devoirs à rendre aux morts », traduites pour la première fois en français sous la direction de M. Raulx, Tome XII, Bar-le-Duc, 1866. Traduction de M. Defourny.

[13Léo Strauss, La cité et l’homme, Le livre de poche, Biblio/essais, Paris, 2005, p.62.

[14Charles Maurras, Antigone, vierge-mère de l’ordre, collection Au signe des trois anneaux, Les Trois anneaux, s.l. [Genève], 1948.

[15Lettre de Jeanne au Roi d’Angleterre, citée par Robert Brasillach, in Le Procès de Jeanne d’Arc, NRF Gallimard, Paris, 1941, p.60-61.

[16Jean-Baptiste Colbert de Torcy, ministre de Louis XIV, cité par Th. Derisseyl in Mémoire sur les droits de la maison d’Anjou à la couronne de France, Fribourg, 1885.

[17On se demande par quel égarement cet admirateur de sainte Jeanne d’Arc se retrouve pendant la guerre dans le camp de l’Occupant à soutenir le Gouvernement de Vichy avec toute sa clique socialo-communiste issue du Front Populaire (Déat, Doriot, Belin, Laval...) et au coté d’une idéologie ennemie de la loi naturelle. En effet Adolf Hitler ne déclare-t-il pas :

Le christianisme est une rébellion contre la loi naturelle, une protestation contre la nature. Poussé à sa logique extrême, le christianisme signifierait la culture systématique du déchet humain. (T1 p.51.) [...] Les hommes se dépossèdent les uns des autres, et l’on s’aperçoit en fin de compte que c’est toujours le plus fort qui triomphe. N’est-ce pas là l’ordre le plus raisonnable ? (T1 p.40) (Libres Propos sur la Guerre et la Paix, Le temps présent, Flammarion,)

[18Robert Brasillach, Le Procès de Jeanne d’Arc, NRF Gallimard, Paris, 1941, p. 11.

[19Robert Brasillach, Op. cit., p. 41.

[20C. S. Lewis : L’abolition de l’homme, Éditions Raphaël, Suisse, 2000, Traduction de Denis Ducatel.

[21Reprod. de l’éd. d’Amsterdam, 1689, Bibliothèque de philosophie politique et juridique, Centre de philosophie politique et juridique de Caen, 1985.

 

Source: http://www.viveleroy.fr/?Antigone-heroine-de-la-loi

 

 

. Considérations sur la violence suscitée par la loi Taubira : une guerre de religions ?

. L’ordre injuste et le réveil des consciences

. Michel De Jaeghere aux veilleurs : réflexions sur la loi

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20 novembre 2013 3 20 /11 /novembre /2013 09:26

Le Grand Ferré (1330-1359), héros picard de la Guerre de Cent Ans (XIVe siècle), renvoie également à une révolte de paysans contre des violences dont ils étaient les victimes, une quasi jacquerie qui voit des paysans massacrer des nobles, mais il s'agit de nobles anglais, ce qui fait que tout leur sera pardonné.

 

C'est au XIVe siècle que le paysan devient un héros et éventuellement pourvu d'une capacité politique. Par exemple c'est au XIVe siècle que la Suisse deviendra une république paysanne.


 

http://theatrum-belli.org/wp-content/uploads/2013/11/Le-Grand-Ferr%C3%A93.jpgAprès Jeanne d’Arc dont Colette Beaune est l’incontestable spécialiste, la grande médiéviste entreprend ici de nous conter l’histoire du premier héros paysan de l’histoire de France.

 

A sa manière, entre érudition et enquête, Colette Beaune retrace la vie réelle et rêvée de ce simple paysan, notre Robin des Bois, qui resta pendant des siècles une légende populaire jusqu’à ce que Michelet en fît au XIXe siècle, le fondateur de la Nation France.

 

Avec :

Colette Beaune, professeur émérite à l’Université de Paris X.

Mathieu Arnoux, Directeur d’études à l’EHESS. Professeur à l’Université Paris VII.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

                                                                                                                                                                       Source: http://theatrum-belli.org/le-grand-ferre-un-paysan-un-combattant-un-heros-medieval/

 

 

http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/c/c8/Longueil-Sainte-Marie_%2860%29%2C_monument_du_Grand_Ferr%C3%A9%2C_place_Charles-de-Gaulle_1.jpg/450px-Longueil-Sainte-Marie_%2860%29%2C_monument_du_Grand_Ferr%C3%A9%2C_place_Charles-de-Gaulle_1.jpg

Statue du Grand Ferré à Longueil-Sainte-Marie


 

. Manuel Valls : « Historiquement, c'est la gauche qui a inventé la nation, en 1789 »

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19 novembre 2013 2 19 /11 /novembre /2013 22:06

 

Printemps français : à Nantes Béatrice Bourges appelle à la RésistancePrintemps français : à Nantes Béatrice Bourges appelle à la Résistance

 

 

 

17/11/2013 – 11H00 Nantes (Breizh-info.com) - Béatrice Bourges, porte-parole du Printemps français, donnait une conférence hier soir à Nantes. Répondant à l’invitation de l’Institut Nantais Historique et Littéraire (IHLN), fondé par Bernard Mallet, de l’association » Les Nantais pour la famille » et du collectif des « Bonnets Rouges du Pays Nantais », plus de 200 personnes, attentives et enthousiastes, s’étaient déplacées pour écouter celle qui fut une des figures de proue de la lutte contre la loi sur le mariage gay. Après une rapide présentation par le responsable de l’IHLN, l’intervenante leur a démontré avec passion et talent pourquoi l’heure de la Résistance est arrivée.

En effet, si la lutte contre la loi Taubira a permis de mobiliser une majorité de français, elle n’est, selon B. Bourges, qu’un élément d’un projet idéologique global à l’œuvre depuis des décennies « qui a pour objectif un nouvel ordre mondial », « pour fabriquer une culture hors sol, hors sexe », « qui veut faire croire à l’homme qu’il n’a pas de limites», « qui réduit l’homme à un individu consommateur- producteur, mondialisé, déraciné ». Ce projet, « qui nie toute la relation verticale de l’homme, est porté par l’actuel gouvernement auquel nous devons adresser et répéter ce message ‘On ne lâchera rien’. »

Pour imposer son modèle de civilisation, estime la porte parole du Printemps français, ce pouvoir devient une dictature en supprimant les libertés fondamentales d’expression, de manifestation, de déplacement, d’éducation de nos enfants mais également en empêchant les citoyens de disposer du fruit de leur travail par une fiscalisation confiscatoire. Elle affirme qu’on ne peut plus « faire confiance à cette autorité » et qu’on doit « dire non à ce qu’elle veut nous imposer », car « on ne doit obéir à la Loi que si elle est juste ».

Notre responsabilité, rappelle-t-elle, est « d’insuffler un esprit d’espérance » et « d’organiser la Résistance ». Chacun doit donc se poser la question de sa place dans ce combat : « Pour défendre ma liberté, celle de mon pays, suis-je prêt à perdre ma réputation aux yeux du monde, mes biens matériels, ma vie ? (…) Chacun y répondra à son niveau et à sa place », affirme Béatrice Bourges, précisant que « chacun est indispensable : les plus vaillants doivent aller chercher les plus faibles car le degré d’une civilisation se mesure à sa capacité à prendre soin des plus fragiles ». Chacun sera « une pierre qui consolide l’édifice ». « C’est ainsi que nous allons gagner! » a-t-elle conclu devant une salle enthousiaste.

Interrogée sur les causes de la division du mouvement LMPT, B. Bourges répondra que, pour elle, « il n’y a pas division, mais diversité et complémentarité ». Elle rappelle qu’elle n’a jamais critiqué quiconque participe à la lutte et que tous y ont leur place « selon leur charisme propre ». A une question sur l’efficacité comparée de la mobilisation LMPT et de celle des Bonnets rouges, elle précisera que le mouvement doit rester non violent mais user de la désobéissance civile. Enfin, à la question « que faire lors des élections ? », elle préconise de rencontrer les candidats pour leur demander de s’engager sur nos revendications et de voter pour ceux qui le feront, y compris les candidats FN.

 

NB : 1°) Les Bonnets rouges du Pays Nantais peuvent être contactés à : » bonnetsrougesnantais@gmail.com »

 

2°) L’Institut Nantais Historique et Littéraire à : » inhlnantes@gmail.com«

 

3°) Béatrice Bouges est l’auteur de « l’homoparentalité en question » aux Editions du Rocher et avec Elizabeth Montfort et Aude Mirkovic de « la théorie du genre au mariage de même sexe » aux Edition peuple libre

 

Source : http://www.breizh-info.com/3649/actualite-societale/printemps-francais-nantes-beatrice-bouges-appelle-la-resistance/

 

 

. Et après la révolte ? Louis XX, Roi de France, réunit les Français, la République les divise !

 . Réunion et solidarité : Comment nous allons gagner

. Béatrice Bourges, en conférence à Nantes le vendredi 15 novembre, évoque la "convergence des luttes" [audio]

. "Mariage" homosexuel : appel à la "désobéissance civile" de Béatrice Bourges

. Le Printemps français est né dimanche 24 mars 2013

. Le Printemps français : "un état d'esprit, une insurrection pacifique, une insurrection des consciences" (Béatrice Bourges devant le Conseil de l’Europe, le 26 juin 2013)

. Appel à la résistance ! Ce message qui se lève

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19 novembre 2013 2 19 /11 /novembre /2013 15:08

Dans une conférence donnée à Bordeaux le 7 septembre 2013, Farida Belghoul et Mathias Cardet dénoncent une nouvelle instrumentalisation du racisme par le PS destinée à occulter les promesses non tenues des socialistes et des problèmes qui se posent à la France (chômage, insécurité, crise identitaire, déclassement, tiers-mondisation, ruine de l'industrie et de l'entrepreneuriat, fuite des cerveaux, des riches et des jeunes, insécurité,... etc.) en écartant toute discussion et tout débat qui aborderait un début de réponse aux problèmes. Une "ingénierie sociale" (Mathias Cardet), une "idéologie de cloisonnement" (F. Belghoul) [Voir notre article "République absolue : François Hollande et la division haineuse des citoyens en classes, catégories et groupements d'hommes"] qui fonctionne par le "diviser pour régner" de la république, l'exacerbation des différences. Ce que nous avons nommé "la haine dans l'inégalité et l'exacerbation des différences" (via la culpabilisation victimaire permanente et la diabolisation), organisée par une minorité, que Farida Belghoul nomme, à juste titre " l'Oligarchie".

Instrumentalisations contre lesquelles nous préconisions en mars 2012 de "mettre de l'amour entre les personnes et de cesser de voter", ce qui ferait caler le moteur révolutionnaire.

 

 

 

F. Belghoul explique que  l'Oligarchie réactualise l'opposition racistes - antiracistes des années 80 pour "enterrer la résistance française à la destuction de la famille" et permettre d'occulter les autres problèmes. Elle dénonce le "complot antiraciste" :

 

"Dès lors qu'on fait les choses dans l'ombre pour le mal d'autrui, et pour le profit de soi seul, c'est-à-dire d'une minorité, il y a complot. Le complot se définit par ces trois crières là : la clandestinité des actions, la clandestinité des acteurs, des dirigeants de l'action, et une action au profit d'une minorité. Et dans l'histoire qui nous est proche, la chose est incontestable. Aujourd'hui, il y a un complot antiraciste avec de nombreuses ramifications, (dont) le rap. Et moi je viens pour vous dire que le complot antiraciste n'est pas terminé". Farida Belghoul

 

 

 

Source : http://www.egaliteetreconciliation.fr/Conference-de-Farida-Belghoul-et-Mathias-Cardet-21129.html

 

 

 

. Réunion et solidarité : Comment nous allons gagner

. Farida Belghoul alerte sur la théorie du genre

. L'"antiracisme" expliqué par Farida Belghoul, Mathias Cardet et Alain Soral

. Pour ne pas se laisser manipuler ! (Mathias Cardet)

. De l’antiracisme à Égalité & Réconciliation : rencontre avec Farida Belghoul


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19 novembre 2013 2 19 /11 /novembre /2013 11:57

Mis à jour le 5 octobre 2015.

Une étude de l'Institut Coppet, qui a publié le livre "Dépasser la démocratie ", indique que sous l'"Ancien Régime", au XVIIIe siècle, les Français travaillaient 18 jours de l'année pour financer les dépenses de l'Etat (impôts).

Cette étude confirme ce que nous écrivions le 25 juillet dernier : les Français aujourd'hui travaillent 208 jours, du 1er janvier au 26 juillet pour financer les "dépenses publiques". Comparés aux 18 jours réclamés sous les Rois, le taux d'imposition actuel est "dix fois" supérieur à ce qu'il était avant 1789 ! 

"De quoi se demander si la Révolution française a servi à améliorer notre condition, et s’il ne serait pas temps d’en produire une nouvelle" :

 

Des impôts dix fois supérieurs à ce qu'ils étaient avant 1789 !

L’arbitraire fiscal. L’impôt sous l’Ancien Régime et en 2013

 

Article initialement paru dans Laissons Faire, Numéro 5, Octobre 2013, pp. 18-22

 

On connaît tous l’abominable fiscalité de l’Ancien Régime, et l’image d’Épinal qui lui est associée : celle d’un paysan accablé sous le poids de l’impôt. En vérité, pourtant, le travailleur français moyen sous l’Ancien Régime payait l’équivalent de 18 jours de travail en impôts (gabelle, taille, vingtième, etc.). Aujourd’hui, il n’est quitte qu’après … 208 jours, soit dix fois plus. De quoi relativiser l’abomination de l’Ancien Régime, ou la supériorité de notre époque — ou les deux.

 

La question fiscale n’a, semble-t-il, jamais cessée d’être actuelle. C’est elle qui remue les débats contem-porains ; c’est elle aussi, qui les remuait par le passé. Au début du XVIIIe siècle, c’est en adressant cette problématique éminemment importante que l’économie politique française fut fondée et se développa. Un auteur comme le maréchal Vauban consacrait son œuvre à la réforme de l’impôt, et conseillait la création d’une dîme royale (qui est le titre de son livre), c’est-à-dire d’un impôt proportionnel sur le revenu des personnes (flat tax), en remplacement de l’imposante fiscalité de l’époque. Le grand Boisguilbert, à la même époque, proposa une réforme similaire.

 

Écrivant un demi-siècle plus tard, les physiocrates, réunis autour de François Quesnay, eurent aussi en vue l’arbitraire fiscal de l’Ancien Régime. Ils publièrent leurs œuvres traitant du produit net et autres bizarreries, afin d’analyser les maux de la fiscalité du temps, et de dessiner les contours d’une réforme intelligente.

 

Ces écrits et ces hommes, si glorieux pour l’histoire de notre science, masquent cependant une réalité : que la fiscalité de l’Ancien Régime avait moins de défauts que la nôtre aujourd’hui. Ce sera le thème de notre article. Confrontant la fiscalité de l’Ancien Régime avec les mythes et les légendes dans lesquels les historiens, consciemment ou inconsciemment, l’ont trop longtemps enfermé, il tâchera de la mettre en balance avec celle de notre époque contemporaine, en prenant des critères d’évaluation les plus objectifs possibles.

 

 

[...] Même habitués à l’arbitraire fiscal et à un montant considérable de prélève-ments, nous ignorons souvent que pendant les siècles précédents, les impôts devaient systématiquement être légitimés, et expliqués, et qu’ils l’étaient en effet sous l’Ancien Régime. Chose étonnante pour nous, citoyens modernes, chaque nouvel impôt, durant l’Ancien Régime, était accompagné d’un édit royal qui en expliquait la finalité, souvent très précise (et souvent cette cause était une guerre).

 

L’impôt de l’Ancien Régime se fondait donc sur la constatation objective d’un besoin de l’État. La mentalité associée était donc tout à fait particulière, et les révoltes anti-impôts, qui suivront bientôt, s’expliquaient en grande partie par cette disposition. « Jusqu’à la fin de l’Ancien Régime, écrivait bien l’historien François Hincker, a persisté l’opinion que seule la guerre légitime vraiment l’impôt. »

 

Cette justification est fragile, on s’en doute. Elle sera rapidement balayée. Non pas que les guerres nouvelles aient vu les nouveaux impôts correspondants être attaqués ou refusés violemment par le peuple. Mais la progression du périmètre de l’Etat, et le creusement de ses déficits, aura pour conséquence de multiplier les occasions pour le Roi et les ministres de dire au peuple : Cet impôt, créé pour la guerre, restera valide en temps de paix. Et là naquirent les révoltes, qui fleurirent au XVIIe siècle, pour diminuer en nombre et en portée au cours du XVIIIe siècle.

 

Voilà un autre point que nous négligeons souvent : les révoltes anti-fiscalité furent des événements assez rares au cours du XVIIIe siècle. Aussi étonnant que cela puisse nous paraître, il est même établi que les impôts liés au système féodal, celui qui nous paraît le plus repoussant, furent dans l’ensemble mieux considérés, et nettement moins l’objet de révoltes, que les impôts royaux. Cela ne peut pas s’expliquer par notre distinction fictive entre impôts locaux et impôts nationaux. Cela provient de la réalité intrinsèque du système féodal. Dans ce système, les percepteurs des impôts jouaient un rôle social important : ou ils assuraient la sécurité de tous, ou ils constituaient un filet de sécurité en cas de mauvaises récoltes et de disette, ou encore, par leurs activités, ils faisaient naître autour d’eux un certain ordre, une certaine stabilité rassurante. Pour cet ordre, pour ce filet de sécurité, pour cette stabilité, le paysan français du Moyen Âge et de l’Ancien Régime semblait assez enclin à payer. Peu fréquentes sont en effet les révoltes qui concernent les tributs à verser aux seigneurs et propriétaires terriens.

 

La fiscalité d’Ancien Régime avait tout de même, certainement, de nombreux défauts. Nous verrons ce qu’il en est de la pression fiscale par la suite. Com-mençons par étudier les modalités d’organisation du vote et de la perception.

 

C’est un lieu commun que de dire que les impôts n’étaient pas levés, dans l’Ancien Régime, de façon démocratique : la main de l’Etat était implacable et la sévérité était insupportable. Cet énoncé est clairement excessif. D’abord, il y avait bel et bien des régions où l’impôt, ou du moins certains impôts, étaient votés, et non décidés d’en haut par les intendants et les ministres. La France de l’Ancien Régime se distinguait en effet entre « Pays d’état » et « Pays d’élection ». Comme le terme est très malhabile, précisons que les pays d’élection étaient les régions dans lesquelles l’impôt était décidé par en haut, par l’intendant (c’était le cas dans le Limousin de Turgot, ou dans l’Orléanais), et non par un parlement ou des instances régionales, comme c’était le cas dans les pays d’état (en Bretagne par exemple).

 

En outre, les quelques intrusions de la « souplesse » tant vantée, ainsi que de l’individualisation de l’imposition, étaient dans l’Ancien Régime des sources infinies d’abus. La taille, notamment, rassemblait toutes les dérives et tous les défauts fondamentaux de ce principe de souplesse. 1 Cet impôt, qu’on nous présente parfois comme le moins pire des impôts de l’Ancien Régime (sans doute parce que notre très actuel Impôt sur le Revenu en est l’héritier direct), laissait beaucoup de place pour la « souplesse », et semble admiré pour cela. Et pourtant, combien peu glorieuse est cette souplesse ! Déterminé subjectivement, le montant à verser par chaque « taillable » motivait les comportements d’esquive. Il fallait se montrer malin, feindre continuellement une incapacité à payer, sans quoi la rigueur du fisc était implacable. L’historien de l’économie Marcel Marion a bien décrit ce fait :

 

« Le collecteur de la taille était guidé par son sentiment de favoritisme, ou d’antipathie ou de crainte, ou de vengeance, ou plus souvent encore par la prévision de la difficulté plus ou moins grande qu’il trouverait à recouvrer chaque cote. Malheur au taillable dénué de protection, ayant ses biens à jour, ou ayant la déplorable réputation d’être un payeur exact ! C’est pour lui que la répartition de la taille réservait toutes ses rigueurs, alors qu’elle ménageait infiniment le plaideur endurci, le propriétaire influent, ou le contribuable forain. »

 

Notre TVA, qu’on dit moderne, avait aussi un équivalent à l’époque de l’Ancien Régime, bien que l’on ne s’en souvienne pas, et que peu de livres d’histoire en fassent mention. La gabelle du sel, qu’on présente comme une taxe particulière, levée sur une denrée bien spécifique, avait en réalité un application bien plus large, à peu près comparable à notre TVA. Parce que le sel était utilisé pour la conservation des aliments, en plus de la salaison, les énormes besoins provoquait des rentrées fiscales considérables. Nous ne serons pas surpris d’apprendre, dans ces conditions, que cet impôt qu’on présente comme limité, rapportait un dixième de toutes les rentrées fiscales juste avant la Révolution. 2 L’impact de cette fiscalité sur le prix du sel n’est pas non plus à sous-estimer. Si nous considérons d’un côté la Bretagne, qui était exempte de la gabelle sur le sel, et de l’autre les régions qui la payaient, la différence de prix, de 5 deniers à 12 sous la livre, sont dans un multiple de 1 à 30.

 

Lorsque nous considérons la fiscalité de l’Ancien Régime, nous sommes aussi obsédés, obnubilés par une disposition certes essentielle, mais qui provoqua très peu d’émeutes fiscales ou de réactions anti-impôt : je veux parler des privilèges, de ceux qui ne payaient pas d’impôts. Il n’est pas question de minimiser la portée des privilèges de la Noblesse ou du Clergé, mais il faut la mettre en perspective, afin d’expliquer pourquoi si peu de révoltes eurent comme motif précis ces inégalités flagrantes et majeures. L’une des réponses tient dans le fait que, compte tenu de l’organisation très lâche et multiforme de la fiscalité dans la France de l’Ancien Régime, le paysan breton, qui ne payait pas la gabelle sur le sel, paraissait tout autant si ce n’est davantage privilégié que le noble propriétaire de la terre, qu’on connaissait, qu’on fréquentait parfois, et qui nous avait peut-être aidé matériel-lement une fois ou deux.

 

D’ailleurs, les privilèges n’étaient pas aussi inexcusables qu’on veut bien le croire — du moins ceux de la Noblesse, car ceux du Clergé sont très difficilement défen-dables, et son davantage l’objet de plaintes de la part des paysans. Nous l’avons dit, l’impôt était souvent levé pour des raisons de guerre. Il servait à financer les expéditions militaires. Or, dans ces opérations militaires, si le paysan payait par sa bourse, le noble payait par sa présence au combat, et ce n’était pas un argument si facilement écartable, ni à l’époque, ni même aujourd’hui.

 

De ce dernier fait découle une caractéristique majeure du système fiscal de l’Ancien Régime, caractéristique que l’on retrouve malheureusement dans notre fiscalité contemporaine : la superposition de minuscules privilèges provoquait une paralysie complète du système, et l’empêche de se réformer. Chacun ayant conscience d’être un peu privilégié par rapport aux autres sur un point particulier, il en oublie vite tous les autres domaines où il aurait beaucoup à gagner d’une réforme, et se met à refuser énergiquement toute évolution.

 

Au fond, dirons-nous pour conclure, la fiscalité de l’Ancien Régime n’était pas si atroce qu’on le croit, et, à tout prendre, si nous le croyons, des comparaisons avec notre époque devraient nous faire frémir. Écoutons les mots de François Hincker, qui nous aide à faire cette comparaison dans son livre sur l’impôt sous l’Ancien Régime :

 

« Utilisons un étalon artificiel mais qui a l’avantage d’être parlant. Les 25 millions d’habitants que compte probablement la France ont donc à payer 470 millions d’impôts, soit chacun entre 18 ou 19 livres. À ce moment le salaire journalier d’un compagnon maçon à Paris se situe à un peu moins d’une livre. Ainsi un salarié moyen travaillerait un peu plus de sept jours pour payer tailles, capitation et vingtièmes, un peu plus de deux pour payer la gabelle, et un peu plus de neuf pour payer les autres impôts indirects. »

 

Dix-huit jours de travail : c’était la contribution que la fiscalité française de l’Ancien Régime réclamait au travailleur. Qu’en est-il aujourd’hui ?  Avec un taux moyen d’imposition de 56,9% (chiffre 2013), il faut pas moins de 208 jours de travail pour payer en moyenne ses impôts de l’année. De quoi se demander si la Révolution française a servi à améliorer notre condition, et s’il ne serait pas temps d’en produire une nouvelle.

 

___________________________

 

 

 

1 Son autre inconvénient, et non des moindres, est qu’elle (la taille Ndlr.) était fixée ou répartie après constatation du montant des besoins de l’Etat : en d’autres termes, on commençait par décider combien on voulait prendre, puis on appliquait le taux d’impôt permettant d’obtenir la somme correspondante. S’il est bien un système qui, assurément, empêche l’Etat de se contenter de ses ressources, c’est bien celui-ci.

 

2 Marcel Marion fournit, pour l’année 1715, les chiffres suivants : Recettes : 180 millions de livres, provenant pour 120 à 125 millions d’impôts irects, dont taille et capitation, et pour 55 à 60 millions d’impôts indirects comme la gabelle.

 

 

Source: Institut Coppet

via https://www.facebook.com/permalink.php?story_fbid=561442317264638&id=545299165545620

 

------------------------------------

Quelques mots sur la fiscalité au Moyen Âge tirés d'un ouvrage de F. Funck-Brentano. Sous les premiers Capétiens : il n'y avait pas d'impôt public !

 

"Quant aux ressources qui leur étaient nécessaires, les premiers Capétiens les tiraient de l'exploitation de leurs domaines particuliers, subvenant à leurs besoins sans lever d'impôts, grâce à des revenus personnels, cens et fermages, dont le montant leur était apporté non pas quatre fois l'an, comme ils le seraient de nos jours, mais aux trois termes de la Saint-Rémi, la Chandeleur et de l'Ascension.

[...] Nul impôt public, et pour la raison, comme le note Ch.-V. LANGLOIS, que le roi n'avait à subvenir qu'à des "dépenses domestiques". Conception qui persistera jusqu'à la Renaissance. Après cinq siècles de monarchie, les Etats généraux de 1484 estimeront encore que les propriétés du roi doivent lui suffire à lui et à toute sa maison, voire aux dépenses publiques. Aux yeux du peuple, l'impôt n'est toujours qu'un secours momentané, une aide, pour reprendre l'expression consacrée. Aussi, jusqu'aux deux derniers siècles de la monarchie, appellera-t-on finances ordinaires les produits du domaine royal et finances extraordinaires le produit des impôts."

Source: Frantz FUNCK-BRENTANO, Membre de l'Institut, Ce qu'était un Roi de France, Librairie Hachette 1940, p. 54-56.

 

. Taxes et impôts : 10 % du PIB en 1914, près de 50 % en 2012

. 70 milliards d'impôts nouveaux inventés, décrétés, votés et prélevés en trois ans, entre 2011 et 2013

. Le "cadeau" de François Hollande aux ménages en 2015 est une hausse de 88 milliards d'euros

. Vous travaillez toujours plus pour l’État que pour vous : 53% des revenus moyens d'un Français vont dans la poche de l'Etat

. La crise des bonnets rouges est le dernier avertissement : au-delà de cette limite, la démocratie ne sera plus valable (Paris Match)

. La spoliation c'est maintenant ! Aucune baisse d’impôts n’est prévue avant 2017 !

. Le taux des prélèvements obligatoires atteint 56,6% : Les salariés français travaillent jusqu'au 26 juillet pour financer les dépenses publiques

. Alerte aux livres d'histoire mensongers !

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19 novembre 2013 2 19 /11 /novembre /2013 09:31
François hollande : «le temps de la reprise est là» (le 8 octobre 2013)

Alors qu'à un trop haut niveau de TVA et d'impôt, les gens arrêtent de consommer, travaillent moins, et - tous les analystes le disent - passent dans l'activité au noir ou à la fraude fiscale, d'où le manque à gagner de recettes fiscales, et alorsqu'aucune baisse d'impôts n'est prévue avant 2017, le Premier ministre Jean-Marc Ayrault s'obstine : pour lui, une hausse de la TVA signifie compétitivité des entreprises !

 

Dans un entretien aux Échos du 18 novembre 2013, pour lui, «le temps est venu d'une remise à plat, en toute transparence, de notre système fiscal» (1). Et ce, «à prélèvements obligatoires constants», l'objectif étant à l'issue de «dire quel doit être le bon niveau de la dépense publique et comment on fait pour la financer». (Rappelons que le taux des prélèvements obligatoires est au moins supérieur de 16 points... à ce qu'il était à la veille de la Révolution dite "française". Ne serait-ce que pour ça, le gouvernement n'est pas crédible. C'est une remise à plat de l'ensemble de la fiscalité qu'il faut faire, TVA comprise. NdCR.)


Jean-Marc Ayrault explique : «J’ai décidé la suspension de l’écotaxe, sans donner des délais, dans un souci d’apaisement et de dialogue, parce que j’ai senti qu’il y avait un blocage profond notamment en Bretagne . ... L’écotaxe était devenue le point de fixation d’une crise plus globale et il fallait à tout prix retrouver la voie du dialogue dans un souci d’apaisement». (il était où le "dialogue" avec les 700000 pétitionnaires  dont les signatures ont été mises à la poubelle et les millions de personnes descendues dans les rues lors des manifs pour tous du 17 novembre 2012 au 26 mai 2013 ? NdCR.).


Alors que l'antienne "la reprise est là" est répétée régulièrement depuis au moins le 10 juillet 2013, Jean-Marc Ayrault l'a répété comme un mantra : «Nous entrons dans un cycle de reprise de la croissance, et, nous, nous nous donnons les moyens pour qu’elle accélère». Rappelons seulement qu'en 2009 déjà, le président de la FEF Ben Bernanke annonçait que la «reprise» était «proche», et que l'activité économique apparassait «en train de se stabiliser, à la fois aux Etats-Unis et à l'étranger, et les perspectives d'un retour de la croissance à court terme semblent bonnes».


Pour le Premier ministre « nous sommes, en Europe et en France, au début d’une reprise économique, lente mais réelle. La perspective de croissance est de 0,4% au 4e trimestre, de l’ordre de 1% l’an prochain et autour de 1,7% en 2015. »


Le ministre de l'Écologie et de l'Énergie, Philippe Martin, a annoncé que l'écotaxe restera suspendue tant que cette remise à plat n'aura pas été effectuée dans sa globalité. (2)

Effet d'annonce ? Jean-Marc Ayrault assure en même temps qu'il ne reculera pas sur la hausse de la TVA décidée il y a un an... et qui rencontre, à l'approche de son entrée en vigueur au 1er janvier prochain, de plus en plus d'opposition. Nous n'allons pas détruire ce que nous sommes en train de construire. L'amélioration de la compétitivité des entreprises est dans l'intérêt de tous les Français.»

 

 

Sources:

 

(1) http://www.lesechos.fr/economie-politique/france/actu/0203134524560-jean-marc-ayrault-le-temps-est-venu-d-une-remise-a-plat-de-notre-fiscalite-630404.php

(2) Le Figaro, Mis à jour le 19/11/2013 à 08:39, Publié le 18/11/2013 à 22:33

http://www.lefigaro.fr/impots/2013/11/18/05003-20131118ARTFIG00604-ayrault-veut-une-fiscalite-plus-lisible.php

 

 

 

. Résistance passive : Ces professions qui travaillent moins pour payer moins d'impôts

. Le désastre annoncé des prévisions économiques mensongères de François ‪‎Hollande‬ (Emmanuel LeChypre)

. Rentrées fiscales en baisse : La Résistance passive commence à porter ses fruits

. Croissance de - 0,1% : Nicolas Doze avertit : « Il ne faudrait pas que les recettes de TVA continuent à décliner »...

. Croissance négative de - 0,1% au 3e trimestre 2013 (INSEE)

. Nicolas Doze décrypte les mensonges du gouvernement sur la "pause fiscale" : les ménages paieront plus d'impôts en 2014 qu'en 2013 !

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18 novembre 2013 1 18 /11 /novembre /2013 23:57

La crise des bonnets rouges est le dernier avertissement: au-delà de cette limite, la démocratie ne sera plus valable.

 

Ce ne serait pas la première fois qu’une révolte fiscale constitue l’étincelle d’une révolution : bien des régimes, dans le monde, se sont effondrés sur de ­soudaines crispations sociales, conséquences de réformes fiscales. Les Etats-Unis d’Amérique sont nés d’une révolte des colons à Boston, en 1773, contre l’alourdissement de la fiscalité sur le thé imposée par le colonisateur anglais. Et c’est une révolte contre un nouvel impôt local, la « poll tax », qui conduisit en 1990 au départ du pouvoir de l’inflexible ­Margaret Thatcher, renversée par son propre parti.

 

 

... Les portiques d’écotaxe rappellent, avec l’électronique en plus, les barrières d’octroi qui conditionnaient l’entrée dans les villes au paiement d’un impôt, et le mode de gestion de cette taxe nouvelle, confiée à une société privée, rappelle le temps des fermiers généraux, personnes privées qui collectaient l’impôt au nom du roi.

 

 

Economie - gauche et droite : une opposition factice pour des résultats identiques

Plus généralement, le pays tout entier souffre depuis plus de vingt ans d’un refus de prise de conscience, par ses élites dirigeantes, politiques et syndicales, des réalités du monde : la chute du mur de Berlin a provoqué une formidable accélération de la concurrence économique, technologique et politique mondiale, exigeant des réformes qu’aucun gouvernement français, ni de gauche ni de droite, n’a osé entreprendre, à la différence de ceux de plusieurs autres pays. Et qu’aucun parti n’a osé proposer : la droite n’a pas voulu réformer de peur d’être battue. Et elle l’a été. La gauche ne veut pas ­réformer, de peur de dissoudre le tissu social, et il se dissout. Même si bien des entreprises, bien des créateurs, bien des chercheurs, bien des fonctionnaires ont compris les enjeux, sans pouvoir imposer qu’on les prenne en compte. Alors, pour survivre, la France, comme d’autres [comme tous les pays sous la férule du FMI... de la FED..., de l'euro... NdCR.], n’a pas trouvé mieux que de s’endetter, et de se crisper sur des rentes.

Tout cela n’a qu’un temps. La réalité finit par se venger. La croissance s’interrompt, ce qui, en France, en raison de la croissance démographique, se traduit par une baisse de pouvoir d’achat des classes moyennes et des plus pauvres. A cela s’ajoutent la hausse continue du coût des logements, de l’énergie, de l’alimentation, et celle des prélèvements sociaux et des impôts, qui touche en priorité les ­salariés des classes moyennes, les professions libérales, les entrepreneurs, les artisans et les agriculteurs. En sont relativement protégés les plus pauvres, qui n’ont pas les moyens de payer d’impôt, et les plus riches, qui ont les moyens de ne pas le payer.


La situation devient alors intenable. Faute de croissance, les recettes fiscales baissent, les faillites d’entreprises se multiplient, les plans sociaux se généralisent. En conséquence, les demandes, justifiées, de subventions augmentent, qu’il faut ­financer par de nouvelles hausses ­d’impôts, entraînant une nouvelle baisse de la production. Nourrissant le sentiment qu’aucun effort ne permettra d’en sortir.

 


Tout cela conduit à trois mouvements contradictoires. Les forces les plus dynamiques du pays, parce qu’elles sont riches et sans contraintes, ou parce qu’elles sont jeunes et sans attache, choisissent l’exil, pour chercher ailleurs ce que la France ne leur offre plus, c’est-à-dire la perspective d’un avenir meilleur. D’autres choisissent de rejoindre les partis les plus extrémistes, convaincus qu’on a essayé tout le reste et que seuls les ­extrêmes n’ont pas encore été mis en situation de faire la preuve de la validité de leurs programmes. D’autres enfin choisissent la désobéissance : ils ne paient plus l’impôt ; ils travaillent le dimanche, même quand c’est interdit ; et, dans certains cas, de plus en plus nombreux, rejoignent les rangs du marché noir et de la criminalité.

 

 

La crise des bonnets rouges est le dernier avertissement : au-delà de cette limite, la démocratie ne sera plus valable.

 


 

Source: http://www.parismatch.com/Actu/Societe/La-France-grogne-536629

via https://www.facebook.com/permalink.php?story_fbid=560495134026023&id=545299165545620

 

 

 

. Le vrai bilan de la république dite "libre & égale"

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18 novembre 2013 1 18 /11 /novembre /2013 23:17

Extrait d'une tribune de Charles de Bourbon-Parme sur Vexilla Galliae :

 

 

[...] Le 11 novembre est le jour des soldats tombés pour la France, non pas seulement en 14-18, mais durant toutes ses guerres. Mon regard se tourne ainsi vers le passé de la patrie, et je songe à ceux qui, humbles ou grands, ont versé le sang, à Vouillé, à Roncevaux, à Poitiers, à Azincourt, à Marignan, à Rocroi, à Denain, à Fontenoy, à Valmy, à Austerlitz, à Waterloo, à Magenta, à Sedan, sur la Marne, à Verdun, à Dunkerque, en Indochine, en Algérie, au Liban et en Afghanistan. Je pense à ceux que la mort a laissé de côté et que les Français ont oublié, les grands invalides de guerre, qui mériteraient bien, eux aussi, sur leur tombe, la mention "mort pour la France". Je pense à ceux qui ont lié leur destin à ces soldats, leurs épouses et leurs enfants, mais aussi les parents qui donnèrent leurs fils, les simples Français qui donnèrent leur or, ces femmes courageuses qui se firent infirmières dans les hôpitaux de campagne.

 

Mon coeur et mon intelligence se tournent vers eux et leurs descendants.

 

 

Je suis dans la peine et l'énervement lorsque j'entends le Président de la République et les membres de son gouvernement nous parler de ces morts glorieux, nous parler de patriotisme, et notamment ces dernières années de patriotisme économique, alors qu'ils n'ont jamais cessé de minorer le courage des combattants, de dévaloriser les notions de patrie et de nation, de ridiculiser ceux qui les défendaient, de traîner dans la boue les hommes de courage et de passer sous silence l'histoire de la France non plus seulement avant 1789, mais avant 1945. Je refuse à de tels personnages le droit de me parler de la patrie et encore plus de m'appeler au patriotisme, alors qu'ils en sont eux-mêmes les fossoyeurs.

Ils invoquent la nation quand elle leur est utile, après l'avoir déchirée. Ils se trouvent bien sots devant l'inutilité de leur appel. Alors je pense à Bossuet, qui écrivait : "Dieu se rit des hommes qui se lamentent des maux dont ils sont la cause".

Mais laissons ces tristes sires de côté et retrouvons-nous ensemble pour penser à ceux qui donnèrent tout pour que nous vivions dans la paix et la prospérité. Notre douceur de vivre est le témoignage de l'utilité et de l'efficacité toujours actuelle de leur sacrifice.

A eux je dis : merci ! A nous je dis : soyons dignes !

 

Charles de Bourbon-Parme

 

Source: http://www.vexilla-galliae.fr/points-de-vue/editoriaux/556-les-morts-pour-la-france-acteurs-de-notre-present

 

 

. F. Hollande lance les commémorations du centenaire de la Ière guerre mondiale

. Affaire du 11 novembre 2013 : F. Hollande incarne-t-il vraiment la France ?

. Manuel Valls : « Historiquement, c'est la gauche qui a inventé la nation, en 1789 » (M. Valls, le 8 octobre 2013)

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18 novembre 2013 1 18 /11 /novembre /2013 23:11

Les agriculteurs lancent un ultimatum au gouvernement : le ministre de l'agriculture doit démissionner "pour incompétence notoire". Ils appellent à bloquer Paris jeudi 21 novembre.

 

 

Les agriculteurs d'Ile-de-France appellent à un «blocus» de Paris jeudi pour exprimer leur « ras-le-bol d'une sur-fiscalisation », ont-ils annoncé ce lundi. Ils promettent des rassemblements sur tous les axes routiers menant à Paris.

 

 

Après les bonnets rouges, les routiers et les ambulanciers, les agriculteurs manifestent contre le matraquage fiscal. Les syndicats agricoles d'Ile-de-France, FDSEA et JA, ont annoncé aujourd'hui qu'ils appelaient leurs adhérents à la « mobilisation générale pour un blocus de Paris » jeudi 21 novembre pour exprimer leur « ras-le-bol d'une sur-fiscalisation ». Dans un communiqué, la fédération départementale des Syndicats d'Exploitants Agricoles d'Ile de France (FDSEA) et les Jeunes Agriculteurs prévoient « des rassemblements sur tous les axes routiers menant à Paris pour faire entendre la voix d'une agriculture aujourd'hui sacrifiée ».

 


Ils protestent contre « un matraquage tous azimuts, des réglementations environnementales toujours plus exigeantes, des contrôles toujours plus nombreux, des contraintes règlementaires de plus en plus fortes » ainsi que les augmentations de TVA et l'écotaxe - suspendue sine die mais que le gouvernement ne veut pas supprimer. « La +FOLL+ journée du jeudi 21 novembre n'est plus un avertissement lancé au Ministre de l'agriculture, mais un ultimatum » préviennent-ils en jouant sur le patronyme de Stéphane Le Foll, "ministre de l'agriculture et de l'agroalimentaire" dont ils demandent « la démission pour incompétence notoire ».

 

 

Source: http://www.rmc.fr/info/543153/agriculteurs-appellent-a-bloquer-paris-jeudi/

via https://www.facebook.com/permalink.php?story_fbid=561058957302974&id=545299165545620

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18 novembre 2013 1 18 /11 /novembre /2013 23:09
Les frères la truelle Ayrault et Hollande vont manquer de plâtre !
Photo : La date de la révolte approche !!! Rejoignez nous #revoltefiscalehttps://www.facebook.com/pages/La-révolte-fiscale-cest-maintenant/545299165545620

 

Source image : https://www.facebook.com/photo.php?fbid=560960457312824&set=a.549128598496010.1073741827.545299165545620&type=1

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17 novembre 2013 7 17 /11 /novembre /2013 19:11

30,4 millions d'euros pour l'armée française, 110 pour l'OTAN... 

 

Défense des priorités

 

Source: http://theatrum-belli.org/armees-defense-des-priorites/

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17 novembre 2013 7 17 /11 /novembre /2013 14:22

 François Hollande passera-t-il dans l'histoire pour le destructeur de la république arrivé là par hasard ? Celui qui aura détruit la république mieux que quiconque et le concept même de république ?

 

Dominique Strauss-Kahn éliminé d'office par les frasques de sa vie privée, F. Hollande a été choisi par les socialistes et l'oligarchie comme candidat "de gauche" par défaut, celui qui pouvait faire oublier le rejet de la personne de Nicolas Sarkozy, "faire consensus" tant la bonhomie et la duplicité du personnage devait lui permettre de bien passer chez tout le monde. C'était faire là un bien mauvais calcul quand on voit qu'en ne tranchant jamais, mais en prenant des décisions mi chèvres mi chou (affaire Leonarda, écotaxe), F. Hollande mécontente tout le monde et passe dans l'opinion pour un incapable.


S'agit-il d'un homme de gauche ou d'un sous-marin de la "droite" républicaine infiltré à gauche pour couler et détruire la gauche à jamais ? C'est à se poser des questions tant sa politique familiphobe de matraquage fiscal plaide en défaveur de la gauche de gouvernement et de la république elle-même... L'ensemble des classes socio-professionnelles est touché, allant des patrons en passant par les jeunes, les retraités, les familles, les salariés, les paysans, les transporteurs routiers, les ouvriers et artisans. F. Hollande réalise le tour de force de rassembler tout le monde? mais contre lui. Une politique qui selon l'ensemble des analystes, est au bord de déclencher une révolte fiscale majeure, voire un renversement de la république.


Qui est François Hollande ?

 

 

François Hollande de droite veut se débarasser de la gauche :

 

"La vérité c'est tout simplement que le pouvoir socialiste ne tombera pas comme un fruit mûr, et ce qui laisse entendre que nous pouvons nous la droite revenir au pouvoir dans les mois qui viennent ou même dans les deux années qui viennent se trompent et trompent les Français. Ce n'est pas parce que Pierre Mauroy est à Cayenne ce matin que nous sommes débarasser de la gauche" (François Hollande en 1983)

 

 

L'article du 7 juin 2008 publié sur Agoravox intitulé "L’incroyable canular téléphonique du leader de droite François Hollande !" montre un F. Hollande qui en 1983, alors conseiller de l'Elysée (un mois) ou directeur de cabinet de Max Gallo, porte-parole du 3e gouvernement Pierre Mauroy (la video ne lève pas le doute) se fait passer pour un homme de droite sur une antenne nationale :

 

"Vingt-cinq ans plus tard, mission accomplie : François Hollande et ses amis ont réussi à nous « débarrasser » de la gauche au pouvoir... et sans doute pour longtemps. !"

 

Rappelons pour la petite histoire - celle qui ne sera pas racontée sur les devants de la scène -, que "Caton" était le pseudonyme d'un certain Xavier Zwach, adepte de la secte des Illuminés de Bavière qui, au XVIIIe siècle, vota la mort de Louis XVI dès 1782 (Convent de Wilhelmsbad).

Dans son ouvrage "La Conjuration antichrétienne" (1910), Mgr Henri Delassus nous donne cette information :

"Le 11 octobre 1786, au moment où Xavier Zwach, conseiller aulique de la régence, - appelé Caton dans la secte, - se croyait à l'abri de toute recherche, des magistrats se transportèrent dans sa maison de Landshut. D'autres firent en même temps une descente au château de Sanderstorf, appartenant au baron de Bassus, - Annibal pour la Secte -. Ces visites mirent la justice en possession des statuts et des règles, des projets et des discours, en un mot, de tout ce qui constituait les archives des illuminés. ... L'Electeur (Ndlr. de Bavière) fit déposer les documents saisis dans les archives de l'Etat. ... Il les fit imprimer sous ce titre : Ecrits originaux de l'ordre et de la secte des Illuminés chez Ant. François, imprimeur de la cour de Munich, 1787."

 

Mgr Henri Delassus, La Conjuration antichrétienne, Le temple maçonnique voulant s'élever sur les ruines de l'Eglise catholique, 1910, réed. Expéditions pamphiliennes 1999., p. 81-82.

 

 

"Liberté & Egalité" ? Hollande dévoile son vrai visage de privilégié de la république, arrogant et suffisant :

 


 

 

« Si je n'étais plus député je redeviendrais conseiller référendaire à la Cour des comptes. Qu'est-ce que ça veut dire ? Ça veut dire que si je ne faisais absolument rien à la Cour des comptes, je continuerais à gagner 15 000 francs par mois, 25 000 si je faisais des rapports, mais sans forcément en faire énormément. Je pourrais doser mon travail, rentrer chez moi quand je suis fatigué, aller à la Cour des comptes pour passer des coups de téléphone. Bref, je serai totalement 'libre', je serai un vrai privilégié comme je l'étais avant d'être élu député ».

 

François Hollande, député de la Corrèze, le 05 janvier 1989 sur Antenne 2, dans une émission d’ « Édition spéciale » consacrée aux privilèges. La vidéo est à consulter sur www.ina.fr.

 

Source: http://www.lecri.fr/2012/05/04/francois-hollande-a-toujours-ete-un-privilegie-de-la-republique/31847

 

 

 

François Hollande ennemi des travailleurs français :

 

 

 

"La vraie identité du Parti socialiste et des socialistes européens ... Je suis désolé ... on n'est pas là simplement pour être les protecteurs de nos propres ... (citoyens) !"

 

François Hollande, futur président, en 2011.

 

 

François Hollande le privilégié qui "n'aime pas les riches" et en convient, en train de mentir sur ses revenus mensuels en mars 2012 :

 

 

 

 

"Je suis député, je perçois un peu moins de 6000 euros, je ne ferai pas le détail, et je suis également président de conseil général, mon salaire de conseiller général est plafonné, donc cela fait un peu moins de 7000 euros ... Tout compris".

 


F. Hollande en mars 2012

 

Pourtant, député de Corrèze et président du Conseil général en février 2012, Hollande cumule deux indemnités. D'après ses déclarations, ses revenus s'élèveraient à 9231 euros net mensuel et son impôt sur le revenu à 5217 euros.

 

Comment et pourquoi un tel homme a-t-il pu arriver à la tête de l'Etat ? L'Oligarchie n'a-t-elle pas péché par arrogance en misant sur un tel homme et en s'imaginant que la loi taubira engageant une "réforme de civilisation" pour Christiane Taubira passerait comme une lettre à la poste dans la société française ? Autant de questions que d'aucuns se posent déjà et qui ne manqueront pas de se poser.

 

 

. François Hollande l’imposteur

. Le "mariage" homosexuel : une horrible régression visant à la mise au pas des plus faibles, des enfants et des pauvres

. La loi Taubira portera-t-elle l'estocade à la Révolution ?

. Stratégie du chaos: Propagande gay et propagande de guerre, guerre morale, guerre commerciale, entre hystérie médiatique et offensive géopolitique

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17 novembre 2013 7 17 /11 /novembre /2013 13:52

En difficulté en France, François Hollande est arrivé à midi à l'aéroport Ben Gourion de Tel-Aviv pour une visite de trois jours en Israël.

 Peu après son arrivée, il a prononcé un discours depuis l'aéroport Ben Gourion de Tel-Aviv. En hébreu, il assuré: «Je suis votre ami et je le resterai toujours». (1)

 

Il se recueillera daujourd'hui sur les tombes du fondateur du mouvement sioniste Theodor Herzl et de l'ex-Premier ministre assassiné Yitzhak Rabin avant de visiter Yad Vashem, le mémorial de la Shoah. (2)


Avant de repartir pour la France, il se rendra au cimetière de Givat Shaul, où reposent les victimes juives de Mohamed Merah. Sans rancune, il prononcera aussi un discours devant la Knesset, malgré l'accès de colère récent de son président, Yuli Edelstein, qui avait menacé de boycotter la visite en apprenant que François Hollande envisageait plutôt de s'exprimer dans une grande université.

 

Le volet palestinien de la visite, bien que plus modeste, emmènera François Hollande au palais de la Mouqataa, à Ramallah, où il se recueillera sur le tombeau de Yasser Arafat et rencontrera le président Mahmoud Abbas. Un temps de dialogue avec un panel de jeunes, dont certains devraient s'exprimer par visioconférence depuis la bande de Gaza, lui permettra aussi de mesurer les frustrations de la population palestinienne. La France, qui l'an dernier a aidé l'Autorité palestinienne à acquérir le statut d'État observateur aux Nations unies, versera enfin une aide d'environ 20 millions d'euros...

 

On aimerait voir autant d'empressement pour aller visiter le Mémorial de la Vendée.

 

http://www.vendee-guide.com/memorial-de-la-vendee_files/memorial-de-la-vendee-10.jpg

 

Sources:

 

(1) http://www.lefigaro.fr/international/2013/11/15/01003-20131115ARTFIG00527-hollande-en-quete-d-un-peu-de-paix-au-proche-orient.php

(2) http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2013/11/17/97001-20131117FILWWW00062-hollande-est-arrive-en-israel.php

 

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17 novembre 2013 7 17 /11 /novembre /2013 09:03

http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/c/ce/Nadezhda_Tolokonnikova_%282012-02-04%3B_Denis_Bochkarev%29.jpg/220px-Nadezhda_Tolokonnikova_%282012-02-04%3B_Denis_Bochkarev%29.jpgNouvelle manipulation médiatique d'"Envoyé spécial" au sujet de la Russie et de ses prisons (on aimerait que de tels reportages soient réalisés sur les prisons américaines ou israéliennes...)

Le reportage, intitulé "Russie : au coeur du goulag moderne", part des "Pussy riot" (soutenues par les forces de l'ombre et notamment la National Endowment for Democracy, paravent de la CIA pour déstabiliser le pouvoir politique allié du pouvoir spirituel chrétien orthodoxe en Russie, NdCR.), qui ont profané des églises russes et ont été condamnées le 17 août 2012 à deux ans de prison, pour «hooliganisme» et «incitation à la haine religieuse», pour évoquer ensuite l'«opposant politique» à Vladimir Poutine, Alexeï Navalny.

Rappelons ici que le 21 février 2012, les "pussy riot" profanaient la cathédrale du Christ-Sauveur de Moscou pour y parodier des prières en chantant des paroles blasphématoires et insultantes contre le Christ et la Sainte Vierge, et non une "chanson" contre Poutine comme nous le laissent croire les medias et Envoyé spécial. La "prière punk" dans la cathédrale du Christ-Sauveur de moscou pour laquelle Nadejda Tolokonnikova a été condamnée à deux ans de prison est intitulée « Marie mère de Dieu — chasse Poutine ! », contient entre autres les paroles « Sainte Marie mère de Dieu, deviens féministe », « merde, merde, merde du Seigneur ». Ce que ne dit pas le reportage.

 

On notera aussi que le mari de Nadejda Tolokonnikova, dans le reportage, possède comme par hasard ce qui semble être un chapelet orthodoxe dans sa voiture. Or, quand des gens ont des chapelets dans leur voiture, c'est un signe de foi fervente, et on ne les verrait jamais entrer dans des églises y chanter des paroles blasphématoires contre le Christ et la Sainte Vierge. Le chapelet n'aurait-il pas été placé là à dessein afin de tromper le téléspectateur sur la nature des "Pussy riot" ? Que ce soit l'auteur du reportage ou le mari de Nadejda qui ait placé le chapelet là pour l'occasion, cela montre qu'il y a quelque part une volonté de tromper le téléspectateur sur la vraie nature des "Pussy riot" et de leurs chants profanatoires dans les églises.

On aimerait savoir surtout ce qui serait arrivé aux dites "Pussy riot" dans les medias occidentaux si par exemple, au hasard..., elles avaient profané la grande synagogue de Moscou en y chantant "Israël Israël, ... ..." ? Qu'aurait dit "Envoyé spécial" ?

 

RIA NOVOSTI

 

16:10 15/11/2013

 

En France chacun sait que les chaînes TV Canal 2 et 3 dépendent de l'Etat et sont donc aux ordres de MM Hollande et Fabius, lesquels n'aiment pas du tout le Président Poutine, tout particulièrement en raison du problème syrien. Alors il ne faut pas s'étonner de l'émission "envoyé spécial" hier soir (14 novembre, NdCR.) sur Canal 2. Thème: "Les prisons russes et les Pussy Riot" où  l'égérie du groupe se plaint des mauvais traitements infligés sur ordre du Président russe. On aimerait bien savoir ce qui serait arrivé à la protégée de George Sorros (et du Crif) si celle-ci avait choisi la grande synagogue de Moscou pour son show.

 

On attendait le tour des Femen. A la place on a eu droit à la litanie de la discipline inhumaine des prisons russes, le temps d'user 4 mouchoirs pour éponger nos larmes d'indignation causées par les pauvres prisonniers dealers et autres criminels. Amis russes, il faut que vous sachiez que nous envions vos prisons qui seraient bien utiles en France pour rééduquer tous nos dealers et autres braqueurs à qui on accorde tv, nid douillet, sursis de peine et autres lois laxistes.

 

Source: http://fr.ria.ru/letters/20131115/199797618.html

 

Le septembre 2012, Vladimir Poutine avait expliqué que les Pussy Riot s'étaient "livrées à un véritable sabbat. [...] Elles ont d"abord été dans l'église Elokhovskaya et se sont livrées à un véritable sabbat, puis elles ont été dans une autre église pour se livrer à un nouveau sabbat. (...) L'Etat a l'obligation de protéger les sentiments des croyants", avait-il souligné. C'est-à-dire la défense de la liberté religieuse tout simplement. Et particulièrement dans les églises !

 

Description de l'image Navalny.JPG.S'agissant de Navalny, chaque jour qui passe les medias occidentaux nous disent qu'il va être enfermé, or il est toujours libre ! Le 21 août 2013, nous évoquions déjà ce que ne dit pas le reportage d'"envoyé spécial" au sujet de ce personnage, qui a fait 15 jours de prison en 2011 du 5 décembre au 20 décembre 2011 pour contestation de l'élection présidentielle. Navalny "venait d’annoncer qu’il refusait désormais tout débat électoral hormis sur les chaines lui étant favorables. La BBC le décrivit comme étant « probablement le seul réel opposant politique à avoir émergé en Russie ces cinq dernières années » (Profile: Russian blogger Alexei Navalny, BBC News, 1er août 2012). 

 

Le dimanche 8 septembre 2013, il est battu dès le premier tour par le maire de Moscou sortant Sergueï Sobianine (nommé par Vladimir Poutine par décret en 2010) par 51 % des voix contre 27 % mais conteste les résultats. Le taux de participation est de 30 %. Navalny affirme avoir récolté 35,6 % des voix, contre 46 % à son adversaire et réclame un second tour. Les 9000 supporters de Navalny qui manifestaient dans le centre de Moscou en dénonçant de «graves violations électorales» n'ont pas été suivi par les ONG indépendantes qui ont surveillé le scrutin et n'ont pas observé de « graves violations ». Cet échec n'a pas fini de briser les derniers mythes de nombreux analystes étrangers sur son statut de principal opposant de Vladimir Poutine dans la Russie d’aujourd’hui.

Navalvy a été inculpé le 31 juillet 2012 par la Commission fédérale d'investigation de vol à grande échelle à cause des lourdes pertes financières d'une société publique d'exploitation forestière et condamné le 18 juillet 2013 à quatre ans de camp pour avoir organisé en 2009 le détournement de fonds de 16 millions de roubles (400 000 euros) au détriment de l'exploitation forestière Kirovles, alors qu’il était consultant du gouverneur libéral de la région. Jugement aussitôt dénoncé comme un "procès politique" par les États-Unis et l'Union européenne. Il a en outre été accusé d'avoir reçu des financements étrangers pour sa campagne électorale, ce qui est interdit par la loi."

 

Chose curieuse, ce que ne dit pas non plus le reportage de France 2 au sujet de Navalny, c'est que tout en étant soutenu par les medias occidentaux, le personnage a des liens étranges avec l'extrême droite russe :

 

« Sa participation à l'organisation "Narod" (dont il est cofondateur) a déclenché une controverse, celle-ci alliant des positions d'extrême-gauche et d'extrême-droite. En 2008, l'organisation s'est rapprochée de groupes connus pour leurs positions racistes comme "le mouvement contre l'immigration illégale", interdit en 2011 par la justice russe pour extrémisme (Source: Regard-est.com, "Russie: Alexeï Navalny, un ‘héros de notre temps’ controversé"). Navalny a en outre participé en 2011 à un défilé ultranationaliste dont l'un des slogans était "arrêtons de nourrir le Caucase!". Il avait déjà participé à une marche nationaliste semblable en 2007, ce qui lui avait valu d'être expulsé du Parti d'opposition Iabloko, dont il était alors membre. »

 

Cette dissimulation des liens ultra nationalistes de Navalny par France 2 montre que les medias occidentaux, d'ordinaire si durs avec l'extrême droite, sont prêts à faire feu de tout bois quand il s'agit de Poutine.

 

Les "anti-Navalny" se questionnent sur l’étonnant support financier et médiatique (surtout à l’étranger) dont bénéficierait sa jeune association RosPil alors que nombre d’autres projets similaires existaient déjà en Russie, comme par exemple le projet RosSpending d’Ivan Begtin. Mais surtout, ils pointent du doigt les connexions d’Alexeï Navalny à l’étranger, notamment aux Etats-Unis (voir ici ou ), le dénonçant comme un agent étranger travaillant pour le département d’Etat américain (voir ici ou ) ayant pour objectif d’organiser un soulèvement contre le pouvoir russe, sur le modèle des révolutions de couleurs ayant eu lieu dans la zone eurasienne au cours des années 2000. Lors d’une manifestation en janvier dernier, celui-ci avait en effet déjà menacé de marcher sur le Kremlin.


 

 

. Vers la fin des fables occidentales sur la Russie ? (affaires des sportives russes, "femen", "pussy riot" et Navalny)

. "Pussy Riot" : deux poids deux mesures

. "Pussy Riot" : Frère Nathanael et le sacrilège de Moscou

. Boris Berezovski derrière les Pussy Riot dans son combat contre Vladimir Poutine

. "Pussy riot": Elles se sont livrées à un véritable Sabbat (Poutine)

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16 novembre 2013 6 16 /11 /novembre /2013 20:24

"Aucune réforme ne peut se concevoir sans consultation, sans association" a déclaré Christiane Taubira au congrès de l'Union syndical des magistrats, vendredi 15 novembre. Elle devrait dire ça aux gens qui ont signé les 700000 pétitions contre la loi sur le "mariage" homosexuel mises à la poubelle..., ainsi qu'aux centaines de milliers de personnes incroyablement ignorées qui se sont déplacées aux cinq manifestations de la "Manif pour tous" du 17 novembre 2012 au 26 mai 2013 (manif nationale le 17 novembre 2012, régionales le 8 décembre 2012, nationale le 13 janvier, nationale le 24 mars, nationale le 26 mai), pour dire "non au mariage homosexuel".

 

 

 

Les magistrats à Taubira : "Nous sommes déçus"

 

Lors de son congrès annuel, l'USM (Union syndicale des magistrats) n'a pas ménagé ses critiques vis-à-vis de la garde des Sceaux. Qui lui a répondu sur le même ton.

 

Pas de standing ovation, cette fois, après le discours de la ministre de la Justice au congrès de l'USM (Union syndicale des magistrats), majoritaire (68,4%) chez les 8.200 magistrats de France. Un an après l'accueil "chaleureux" réservé à la garde des Sceaux lors du dernier congrès à Colmar, les magistrats n'ont pas fait preuve, vendredi 15 novembre au palais de Justice de Paris, du même enthousiasme. C'est peu de le dire. "L'année qui vient de s'écouler, au-delà des paroles publiques souvent apaisantes, est clairement celle des désillusions quant aux actes", a attaqué d'emblée le président de l'USM, Christophe Régnard, devant une 1ère chambre civile de la cour d'appel de Paris bondée. "Objectivement, que garderons-nous des douze derniers mois ?" a-t-il lancé, costume sombre et cravate grise. "Une réforme de société emblématique, celle du mariage pour tous (...). Quelques circulaires en matière pénale. Une réforme symbolique et a minima des relations entre le ministère et les parquets. Et la création d'innombrables et parfois redondants groupes de travail, missions et commissions. Voilà un bilan sommaire et finalement, pour l'instant, plutôt limité de votre action place Vendôme". Le ton est donné. Et le discours sans détour : "La réalité est que, dix-huit mois après votre arrivée place Vendôme, nous sommes déçus".

 

"A vous écouter, j'avais le cœur serré en me disant que le ministère de la Justice n'avait jamais connu de garde des Sceaux aussi hostile à la magistrature", lui a ensuite calmement répondu la ministre de la Justice, veste noire et écharpe colorée. Dans un long discours de plus d'une heure articulé autour de la parole –l'intitulé du congrès, "Paroles", est selon l'USM un "clin d'œil" à ses "beaux discours"- Christiane Taubira a réaffirmé que la sienne se voulait "claire, forte, constante, sans ambiguïté, sans calcul ni stratégie et sans hésitation", qu'elle soit prononcée en public ou en réunion de travail.

 

"Je consens des désaccords, des divergences" a-t-elle ajouté, énumérant les différentes actions menées par son ministère et défendant son engagement. "Vous avez passé en revue l'action que nous avons menée de manière subjective", a-t-elle aussi rétorqué, accusant l'USM de partialité. Quant au dialogue social, elle a assuré être "convaincue" de son caractère "essentiel", et du fait "qu'aucune réforme ne peut se concevoir sans consultation, sans association". "Je reconnais que la situation doit être améliorée", a-t-elle aussi admis, s'efforçant de conclure positivement : "Si vous le souhaitez, nous allons lever les malentendus, je suis prête." Applaudissements, certes, mais pas de standing ovation.

 

Source: http://tempsreel.nouvelobs.com/justice/20131115.OBS5704/les-magistrats-a-taubira-nous-sommes-decus.html

 

 

. Des millions de Manifs pour tous pacifiques n'obtiennent rien, des bonnets rouges qui prennent d'assaut une sous-préfecture sont entendus aussitôt

 

 

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16 novembre 2013 6 16 /11 /novembre /2013 17:02

La Manif pour tous fédère les mécontentements, élargit le champ des luttes, à "l'asphyxie fiscale de la famille" (quotient familial, tva sur les transports, tva sur les produits de consommation courante, défiscaliser les heures supplémentaires sur les salaires les plus modestes) et à la "refonte des temps d'activités périscolaires (TAP) à l'école".

 

HALTE à l’asphyxie fiscale de la famille


REFONTE des Temps d'Activités Périscolaires (TAP) à l'école

 

 

 

Paris, le 16 novembre 2013

 

 

 

COMMUNIQUE DE PRESSE

 

 

 

MOBILISATION GENERALE

 

CONTRE LA POLITIQUE FAMILIPHOBE DU GOUVERNEMENT

 

 

 

 

 

Un an jour pour jour après ses premières mobilisations,

 

La Manif Pour Tous lance de nouvelles manifestations

 

contre les projets familiphobes du gouvernement.

 

Premier rendez-vous : samedi 23 novembre à Nantes !

 

 

 

Après avoir interpelé le gouvernement début novembre sur 5 revendications majeures concernant les familles, La Manif Pour Tous constate que le Pouvoir refuse de l’entendre. Conséquence : La Manif Pour lance de nouvelles manifestations régionales dès le 23 novembre. Tous les Français et tous les mouvements sont invités à se joindre à cette mobilisation contre les projets délétères du gouvernement.

 

 

 

"Il n'y aura pas de retour sur la réforme des rythmes scolaires." La déclaration du ministre de l’Education Nationale, Vincent Peillon, est une fin de non recevoir sur la demande de La Manif Pour Tous d’obtenir une refonte de la réforme et des Temps d’Activité Périscolaires (TAP). 7 Français sur 10 se déclarent pourtant favorable à l’annulation ou au report de la réforme des rythmes scolaires (sondage BVA / I-Télé publié aujourd’hui). Dans le même temps, la ministre déléguée à la famille, Dominique Bertinotti laisse la porte ouverte à la libéralisation de la PMA (Procréation Médicalement Assistée) aux couples de femmes et aux célibataires. Face à ces actes de mépris vis à vis des revendications des familles, La Manif Pour Tous lance une nouvelle campagne de mobilisation :

 

« Familles attaquées = société en danger ! Halte à la familiphobie ! »

 

« Nous ne sommes pas écoutés par le gouvernement qui reste sourd aux revendications des familles. Nous allons donc reprendre le chemin de la rue » explique Ludovine, Présidente de La Manif Pour Tous. Des manifestations auront donc lieu en régions, dès le 23 novembre à Nantes, le 8 décembre en Ile-de-France, etc. « Et nous sommes prêts à remonter à Paris pour une manifestation nationale s’il le faut. Nous ne laisserons pas la voix des familles crier dans le désert » poursuite-elle.

 

Tous les Français, partis, syndicats, organisations qui rejoignent l’une ou l’autre de ces revendications sont invités à manifester avec La Manif Pour Tous contre la politique du gouvernement.

 

Les 5 revendications immédiates de La Manif Pour Tous sont :

 

1/ ENGAGEMENTS solennels :

 

 

 

de ne pas libéraliser la PMA (Procréation Médicament Assistée) pour les couples de femmes et les célibataires et ce, quel que soit l’avis du CCNE modifié de façon scandaleuse.

 

d’interdire définitivement la GPA (Gestation - ou Grossesse - Pour Autrui, c’est à dire les mères porteuses), pratique qui exploite le corps de la femme et fait des orphelins biologiques.

 

 

 

2/ HALTE à l’asphyxie fiscale de la famille.

 

La Manif Pour Tous demande au gouvernement de :

 

revenir sur le plafonnement du quotient familial ;

 

renoncer à la suppression de la demi-part fiscale prévue pour tout parent ayant élevé seul un enfant ;

 

renoncer à la fiscalisation des majorations de pension pour avoir élevé 3 enfants ou plus ;

 

tenir son engagement sur la baisse de la TVA sur les produits de consommation courante ;

 

ne pas augmenter la TVA sur les transports ;

 

défiscaliser les heures supplémentaires sur les salaires les plus modestes.

 

 

 

3/ ABANDON du projet de réforme du congé parental.

 

En l’état, ce projet liberticide reviendrait de fait à réduire de six mois la durée de ce congé. Que feront les parents de leur enfant compte tenu de la pénurie de solutions d’accueil ?

 

 

 

4/ REFONTE des Temps d'Activités Périscolaires (TAP) à l'école.On ne peut refonder l'école sur des Projets Educatifs Territoriaux (TEPT) qui se substituent à la liberté et au contrôle des parents sur le choix des activités hors enseignement et qui ouvrent la possibilité à des associations militantes de promouvoir l’identité de genre auprès des enfants.

 

 

 

5/ RENONCER, dans la future loi famille, à la création d’un statut du beau-parent, à la création d’une pré-majorité, à laquelle s’oppose une très large majorité de Français* et à toute remise en cause de l’adoption plénière pour les couples hétérosexuels. La fausse bonne idée du statut du beau-parent affaiblirait le lien parents/enfant et le rôle de premiers et principaux éducateurs du père et de la mère. D’autres réponses peuvent être apportées pour améliorer le quotidien des familles concernées.

 

* 82% des Français sont opposé à un statut de pré-majorité selon un sondage Ifop pour Dimanche Ouest France publié le 28 septembre 2013

 

 

 

 

Source: http://www.lamanifpourtous.fr/fr/toutes-les-actualites/929-mobilisation-generale-contre-la-politique-familiphobe-du-gouvernement

 

 

. Convergence des luttes, coagulation, fédération des mécontentements, réunion et solidarité ! La division n'est plus de mise, laissons ça aux collabos !

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15 novembre 2013 5 15 /11 /novembre /2013 18:40

 

 

 

L'Oligarchie jacobine organise une "marche des républicains" à Paris, La Bastille, le 8 décembre. (1) 

 

Quelques heures après les sifflets dont a été l'objet François Hollande lors des commémorations du 11 novembre, une page Facebook a été montée (2) où l'on voit une marianne dire "J'ai besoin de vous"... Un peu comme Big brother !

 

BFM-TV explique que des jeunes militants socialistes n'ont pas supporté les huées et le sifflets de F. Hollande le 11 novembre. "Le but est de ressembler de gauche à droite toutes les personnes qui se disent républicaines" : les autres n'existent pas ! En termes de rassemblement et de "France apaisée" (thème de campagne présidentielle de F. Hollande en 2012), on fait mieux... Devant la gronde fiscale et la colère des familles, l'Oligarchie autiste et dogmatique monte des Français contre des Français au nom de la défense des soit-disant "valeurs" nihilistes de la république dite française. 

 

Ces réactionnaires d'un passé désormais honni sont au 14 novembre quelques 7400 personnes sur internet, des socialistes, des extrêmes gauches... qui n'ont décidément rien compris..., des "front de gauche", des "écologistes", et quelques "centristes". (3)

 

Des pseudos "atteintes à la laïcité" (alors que c'est l'oligarchie qui détruit la laïcité via sa religion républicaine), le racisme (alors qu'un Manuel Valls a été filmé demandant "un peu plus de blancos à Evry"... déplorant "une belle image de la ville d'Evry"), des actes homophobes (alors que c'est la violence de l'Etat athée, illettré, LGBT qui crée l'"homophobie") motiveraient leur réaction.

 

Un sondage Opinion Way pour le Figaro Etudiant et France TV sorti aujourd'hui montre pourtant que 80% des jeunes de 18 à 34 ans ne veulent pas s'engager dans un mouvement politique ou un syndicat, rejettent donc l'ensemble des insitutions républicaines dans les poubelles de l'histoire...

 

Dans ces conditions, gageons qu'après le bide de la contre-manif jacobine de Carhaix, le 2 novembre dernier (700 manifestants contre les 30000 bonnets rouges à Quimper...), cette nouvelle réaction corporatiste oligarchique se soldera par une nouvelle déconvenue à la mesure de l'ampleur des mensonges républicains !

 

Rappelons que ces dernières années, le 8 décembre, jour de la solennité de l'Immaculée Conception, est un jour que l'Oligarchie préempte pour tenter de laïciser la fête du 8 décembre et ensevelir la tradition religieuse et la ferveur catholique sous une accumulation d’aspects profanes. Si l’on n’assiste plus aux affrontements verbaux et physiques de la fin du XIXe siècle, on peut entendre régulièrement des interventions provenant des sphères de la « libre pensée » s’indigner et critiquer avec virulence les manifestations publiques de foi et de piété mariale dont le 8 décembre est l’occasion... En 2012, le Grand Orient de France a ainsi promu la « Journée de la laïcité » à la date du 9 décembre parce que le 9 décembre est le jour anniversaire de l’adoption de la loi dite de séparation des Eglises et de l’Etat, en 1905. Dans la terminologie utilisée, les illuminations du 8 décembre à Lyon par exemple, sont devenues d’abord « la fête de la lumière », puis en 2012 « la fête des lumières », cette dernière étant célébrée du 6 au 9 décembre… le 9 décembre justement...

 

 

 

Sources :

(1) http://leplus.nouvelobs.com/contribution/970789-la-marche-des-republicains-une-belle-lecon-des-jeunes-a-la-classe-politique.html

(2) http://lelab.europe1.fr/t/la-marche-des-republicains-un-rassemblement-face-aux-attaques-contre-la-republique-presque-spontane-11820

(3) http://www.bfmtv.com/video/bfmtv/politique/une-marche-republicaine-lutter-contre-racisme-14-11-158728/

 

 

 

. Le 8 décembre, illuminons nos fenêtres en l’honneur de Notre-Dame!

. Réunion et solidarité : Comment nous allons gagner contre l'Oligarchie (Henri Hude)

 

 

 

 

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