Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
12 juin 2013 3 12 /06 /juin /2013 10:50

 

Il déchire le bulletin devant le professeur, il écope de 30 jours amende à 7 €, soit 210 € à régler "sinon c'est 30 jours d'emprisonnement"... Pendant ce temps les criminels et les voyous courent toujours...

 

Les faits pour lesquels est poursuivi son client, un père de famille âgé de 41 ans, sont en effet assez peu courants au tribunal. L'outrage qui lui est reproché vise la principale du collège d'Arette (pyrénées-atlantiques).

 

Le père n'apprécie pas le mot du professeur

 

Le 12 avril dernier, il déboule en effet dans le bureau de la directrice avec le cahier de correspondance de son fils. Celui-ci contient un mot d'un professeur que, visiblement, le père n'a pas apprécié. "Il estimait qu'il n'était pas justifié. Il a fait confiance à son fils, considérant que celui-ci ne ment pas. Il est venu pour avoir des explications et l'entretien s'est envenimé" explique son avocat.

 

Le parent d'élève finit par avaler, "mâchouiller" et "recracher" le mot du prof au nez de la principale ! Le geste de trop qui lui vaut de se retrouver hier sur le banc des prévenus.

 

"Déchirer un bulletin est une infraction"

 

"C'est là dessus qu'elle s'est sentie outragée. C'est un comportement qui lui a fait peur" reconnaît Maître Dana qui plaide la relaxe, estimant que les faits méritent davantage "un rappel à la loi". À la barre, le père dit d'ailleurs "regretter" son geste.

 

Mais le ministère public, par la voix du substitut du procureur Caroline Parizel, ne l'entend pas de cette oreille. Il s'agit pour elle d'un "dépassement des limites" de la part d'un père qui est "censé montrer l'exemple". Elle requiert 105 heures de travail d'intérêt général à son encontre à effectuer dans un délai de 18 mois, sinon la sanction passe à deux mois de prison !

 

Le tribunal rappelle que "le fait même de déchirer le bulletin constitue une infraction". De quoi faire réfléchir les nombreux scolaires présents dans la salle d'audience.

 

Le père de famille écope au final de 30 jours amende à 7 €, soit 210 € à régler "sinon c'est 30 jours d'emprisonnement".

 

Source: http://www.larepubliquedespyrenees.fr/2013/06/12/le-pere-en-colere-avale-et-recrache-le-mot-du-professeur,1136118.php

Partager cet article
Repost0
11 juin 2013 2 11 /06 /juin /2013 17:26

Lors d'une cérémonie dans la cour des Invalides, à la mémoire de l'ancien premier ministre socialiste Pierre Mauroy, le président de la République lui a rendu hommage en parlant de lui. François Hollande s'est appuyé sur l'action du disparu pour défendre la sienne...et masqué le bilan du chômage... qui depuis Mauroy n'a cessé d'augmenter sous les gouvernements socialistes (comme de "droite" d'ailleurs...)

 

«Pierre Mauroy est entré dans l'histoire pour avoir été l'artisan de grandes conquêtes sociales et de libertés nouvelles», a ainsi assuré le président de la République en référence aux grandes réformes lancées par la gauche après l'élection de François Mitterrand comme la retraite à 60 ans. Le parallèle est fait avec le vote de la loi sur le "mariage" homosexuel, présenté comme une "conquête sociale" et une "liberté nouvelle" (sic) ! Ils n'ont pas compris qu'on le lâchera rien !

 

 

De 1981 à 2012, de la rigueur à l'austérité, François Hollande a tenté de justifier des socialistes en s'efforçant de replacer son action dans le temps long pour convaincre ceux qui lui reprochent de se comporter en social-libéral. François Hollande feint d'oublier qu'en 1983, l'incapacité du Premier ministre Mauroy à résoudre les problèmes du chômage (+ 1,5 million de chômeurs...), la crise monétaire, l'inflation... le poussèrent à abandonner le Programme commun pour mettre en œuvre le « tournant de la rigueur » incarné par le ministre des Finances Jacques Delors. Il oublie qu'en 1984, devant l'échec complet de Mauroy, Mittérand le remplaça par Laurent Fabius, qui ne fit pas mieux que son prédécesseur et perdit les élections législatives deux ans plus tard en 1986. Ces gens ont décidément la mémoire courte !

 

 

Alors Hollande a malgré tout poursuivi : «La rigueur, c'était la condition pour poursuivre la réforme, le changement» (sic)... Si c'est ça leur "changement", l'augmentation du chômage, l'explosion de la dette et du fiscalisme, on n'en veut pas !

 

Cyniquement, il a ajouté : «Les choix du réformisme d'abord. Pour Pierre Mauroy, réformer ce n'était pas renoncer, c'était réussir. Réformer, c'était se défaire de l'illusion des mots pour passer à la réalité des actes, réformer ce n'était pas céder à la réalité, c'était la saisir à la gorge pour la transformer». En gros : on fait un deal, je vous fais une politique qui créera du chômage, divisera les Français, détruira l'industrie française, et vous vous me réélisez en 2017 !


Partager cet article
Repost0
10 juin 2013 1 10 /06 /juin /2013 13:03
Partager cet article
Repost0
9 juin 2013 7 09 /06 /juin /2013 22:58
Partager cet article
Repost0
4 juin 2013 2 04 /06 /juin /2013 22:32

Exclusif : le témoignage de Maître Paul Yon, avocat au barreau de Paris, désigné pour défendre plusieurs gardés à vue suite à la « Manif pour tous » du dimanche 26 mai au cours de laquelle 293 personnes ont été interpellées. 231 d'entre elles ont gouté aux geôles républicaines...

 

Je tiens à signaler, en préambule, que dans l'ensemble, les officiers de police judiciaire (OPJ) ont été corrects vis-à-vis des manifestants. Mais tous ne l'ont pas été. Comme vous allez le voir avec cet exemple particulièrement éloquent. 

 

I-Les faits

Ma cliente, Sophie M.*, avait rejoint un de ses cousins à Montparnasse, prenant un des cortèges de la « Manif pour tous » en marche pour arriver aux Invalides. Près de la station de métro Duroc, son cousin a proféré une insulte à l'égard des CRS, sans doute agacé par la répression policière qui s'est abattue sur les manifestants depuis trois mois, mais ma cliente l'a immédiatement repris et lui a demandé d'arrêter immédiatement. Pensant que l'incident était clos, ils ont tous les deux repris la marche en direction des Invalides.

Au bout de quelques mètres cependant, une vingtaine de policiers en civil les enjoignait de  les suivre dans une impasse perpendiculaire au boulevard des Invalides. Les policiers leur ont dit qu'ils interpellaient le cousin pour le mettre en garde à vue. Ma cliente s'est alors interposée, en faisant barrage de son corps, tout en essayant de leur faire comprendre que son cousin n'avait jamais participé à une manifestation et que, de plus, il ne connaissait pas Paris. Pour toute réponse, elle s'est alors retrouvée projetée au sol par cinq policiers qui lui ont signifié qu'elle était, elle aussi, placée en garde à vue.

Il convient de préciser que ma cliente pèse 45 kilos et qu'elle est atteinte d'une maladie génétique qui lui fragilise les vaisseaux sanguins. Un choc au ventre pourrait entraîner une rupture de l'aorte !

Alors qu'elle était plaquée à terre, ma cliente a expliqué aux policiers qu'il ne fallait pas la brutaliser à cause de sa maladie qu'elle pouvait prouver avec sa carte médicale. Les policiers lui ont rétorqué qu'ils s'en moquaient et qu'elle était placée en garde à vue pour avoir commis le délit de rébellion.

Une policière en civil a alors effectué sur ma cliente les palpations de sécurité. Cette policière a touché la poitrine et le sexe de ma cliente en lui demandant si ça l'excitait ! Emmenée finalement au commissariat, elle m'a désigné comme son avocat.

 

II -La garde à vue

26 mai 2013 vers 19 heures. La permanence pénale du Barreau de Paris m'annonce que ma cliente est en garde à vue. Je me rends donc au commissariat pour l'assister.

La première audition se passe plutôt bien. L'OPJ essaie de comprendre ce qu'il s'est réellement passé.

C'est le lendemain, le 27 mai 2013, que tout a dégénéré.

Le matin, le commissariat m'appelle pour me signifier que Sophie M. va subir un nouvel interrogatoire. Je retourne donc au commissariat où je suis fort mal accueilli car, prétendent les policiers, j'ai deux heures de retard (il y avait tellement de gardes à vue à faire qu'il m'était difficile d'arriver avant).

L'interrogatoire commence et je me rends compte rapidement que l'OPJ veut à tout prix piéger ma cliente et son cousin. J'interviens pour rappeler à la gardée à vue qu'elle a le droit de garder le silence et qu'elle n'a pas à participer à sa propre incrimination. Cela a le don d'énerver l'OPJ qui m'intime l'ordre, sur un ton très désagréable, de ne pas intervenir.

Je lui explique que mon devoir, en tant qu'avocat, est de conseiller ma cliente. Celui-ci me menace alors de demander au procureur que le dossier me soit retiré car je « troublais l'audition ». Il me demande de ne plus intervenir... Je me tais jusqu'au moment où je conseille à ma cliente de ne plus répondre aux questions : cela devenait trop dangereux pour elle et pour son cousin. Je lui conseille également de ne pas signer le procès-verbal dans la mesure où l'OPJ avait tout fait pour la piéger et m'avait empêché de la défendre.

Je précise à l'OPJ que je consigne les évènements : l'interdiction qui m'a été signifiée de défendre et de conseiller ma cliente, la menace d'appeler le procureur de la République pour que l'on me décharge du dossier. Ces observations écrites sont versées obligatoirement dans le dossier et font partie de la procédure.

Furieux, l'OPJ m'ordonne alors de porter plainte contre lui et fait même venir un de ses collègues pour recueillir ma plainte, ce que je refuse. L'OPJ met alors fin à l'audition et me sort, sans ménagement aucun, de son bureau.

Je suis donc redescendu au dépôt pour assister un autre client dans le même commissariat. Quelques temps après, je revois alors Sophie M., complètement effondrée et en larme : l'OPJ avait renouvelé sa garde à vue pour 24 heures.

Me désignant cette fois encore pour la défendre, j'ai donc un autre entretien d'une demi-heure avec elle. Ma cliente m'explique que, après mon départ, l'OPJ s'était mis en colère et avait fait pression sur elle pour qu'elle change d'avocat. Il l'a aussi menacée de faire une perquisition à son domicile si elle ne coopérerait pas avec la justice ! Pour terminer, le dossier ayant pris une telle ampleur selon lui (!), il lui signifiait le renouvellement de sa garde à vue.

J'ai donc décidé de prendre des conclusions écrites (qui elles aussi sont versées au dossier) dans lesquelles j'expliquais que la garde à vue avait été renouvelée parce que ma cliente avait décidé de ne plus répondre aux questions de l'OPJ (ce qui est prévu et permis par le Code de procédure pénale), que l'OPJ avait exercé des pressions, sur elle et sur moi-même, et que l'enquête avait été menée à charge. J'indiquais enfin que ma cliente était sans nouvelles de ses enfants depuis 24 heures alors que son fils aîné, malade, avait fait deux hémorragies la semaine précédente. Cette situation l'angoissait terriblement.

A la fin de l'entretien, vers 19 heures, j'ai donc versé ces observations au dossier. Contre toute attente, l'OPJ, en les lisant, m'annonçait qu'il mettait fin à la garde à vue.

Finalement,  Sophie M. a fait environ 27 heures de garde à vue (du dimanche 26 mai à 16h15 au lundi lundi 27 mai à 19h) alors que son dossier était vide. Un gardien de la paix m'a même confié qu'il ne comprenait pas l'acharnement de l'OPJ à son encontre. Ma cliente est convoquée devant le délégué du procureur dans le courant du mois de juin pour se voir notifier un rappel à la loi.

Un rappel à la loi mérite-t-il 27 heures de garde à vue ? Poser la question, c'est déjà y répondre !

Paul YON
Avocat au Barreau de Paris

 

 * Afin de protéger l'identité de la gardée à vue, son nom a été modifié.

 

Source: http://www.politiquemagazine.fr/garde_a_vue_l_envers_du_decor.html

 

 

- Manif pour tous: au moins 704 arrestations à Paris en 3 mois

Partager cet article
Repost0
4 juin 2013 2 04 /06 /juin /2013 22:13

Le site Le Réel décompte 704 arrestations à Paris en 3 mois. Ce décompte ne prend pas en compte les arrestations pour port de t-shirt aux couleurs de la Manif pour tous (video LMPT de Maître Triomphe libérant des personnes embarquées parce qu'elles portaient des sweat-shirts de LMPT) ni celles qui ont eu lieu en province. 

 

  • Selon le décompte effectué par « Le Réel », plus de 700 personnes au moins ont été arrêtées à Paris pour avoir manifesté leur opposition à la loi Taubira. 
  • Les premières manifestations se sont déroulées sans encombre pour la police… et les manifestants. A Paris, le 17 novembre 2012 et le 13 janvier 2013, aucune garde à vue n’est à recenser. Aucun débordement, et d’ailleurs aucun dégât: les éboueurs de Paris n’auront rien à ramasser derrière les 300.000 personnes – au moins – dûment comptées par la police.
  • Il est difficile de faire le décompte entre interpellations simples et gardes à vue. Mais la date de début est facile à garder en mémoire. Il s’agit du 24 mars, jour où la police procède pour la première fois à 98 interpellations en marge de la Manif pour tous. Les forces de l’ordre, visiblement dépassées par l’ampleur de la manifestation, font pour la première fois usage de gaz lacrymogène. Sur ces 98 personnes interpellées, seules 6 se verront notifier une garde à vue.
  • La situation se tend à partir du 12 avril et le vote à main levée de la loi au Sénat. Suite à la manifestation qui finit devant l’institution, puis qui se poursuivra une partie de la nuit par un jeu de cache-cache avec les CRS dans les rues de Paris, la police durcit son dispositif. Entre le 12 et le 15 avril (début des manifestations quotidiennes), 201 personnes sont mises en garde à vue. Parmi elles, 67 jeunes gens qui avaient installé une tente devant l’Assemblée Nationale le samedi 13 avril et 14 personnes venues « accueillir » le ministre de l’intérieur Manuel Valls et son épouse devant la Salle Pleyel.
  • Le 18 avril, après la manifestation quotidienne, 12 personnes seront mises en garde à vue.
  • Les premiers Veilleurs sont interpellés ce soir là. Plus d’une cinquantaine de jeunes sont emmenés dans le panier à salade, alors qu’ils écoutaient des chants assis dans l’herbe. Ils ont été arrêtés parce que l’autorisation qui leur avait été faite de rester jusqu’à minuit et demie leur a été retirée au dernier moment. La police a néanmoins semblé vouloir changer d’attitude : depuis cette nuit là, les Veilleurs ne sont plus dégagés manu militari par les CRS.
  • A la suite de la manifestation parisienne du dimanche 21 avril, 22 personnes seront encore arrêtées. Chaque fois, on note que pas une seule personne n’est arrêtée lors des manifestations, mais toujours après leur dispersion. Et pas une seule fois ces arrestations n’ont été effectuées pour des actes de violence.
  • Le 5 mai, la manifestation francilienne organisée en pleines vacances scolaires, plus petite et familiale, se termine dans le calme avec les Veilleurs, qui seront délogés vers 5h du matin de l’avenue de Breteuil.
  • C’est la grande manifestation du 26 mai qui donne lieu à la plus vaste opération de police. Selon le ministère de l’Intérieur, 4500 policiers et gendarmes spécialisés dans le maintien de l’ordre ont été mobilisés. Comme lors des manifestations précédentes, « Le Réel » était sur place et a parlé aux policiers. Ils étaient peu inquiets et venaient, pour la très grande majorité d’entre eux, de province. Un gendarme confiait alors que le ministère avait vu les choses en grand à cause des débordements qui avaient eu lieu à l’occasion de la victoire du PSG célébrée au Trocadéro. En marge de ces célébrations, les vitrines brisées et un bus de touristes vandalisé avaient donné lieu à 42 arrestations : le tapage et les jets de bouteilles des derniers manifestants du 26 mai ont pour leur part débouché sur 231 arrestations par la police.
  • La police continue son devoir de surveillance même après la fin des manifestations : le 27 mai, 93 personnes, dont une femme enceinte et une octogénaire, sont embarquées pour s’être rassemblées devant le lycée Buffon (XVème arrondissement) où se trouvait le président François Hollande.
  • Rien qu’à Paris, entre le 24 mars et le 27 mai, on dénombre donc au moins 704 arrestations en rapport avec l’opposition à la loi Taubira.
  • Ce décompte, réalisé à partir d’articles publiés par de grands médias, ne prend pas en compte les récits publiés sur les blogs d’arrestations pour port de t-shirt aux couleurs de la Manif pour tous. Il ne recense pas non plus les arrestations qui ont eu lieu en province.
  • N’hésitez pas à contacter « Le Réel » pour actualiser notre décompte : lereel.fr@gmail.com
  • Source: http://www.lereel.fr/2013/06/03/manif-pour-tous-au-moins-704-arrestations-a-paris/

 

. Rappel à l'ordre de la France par le Conseil de l'Europe, ONU saisie (27 juin 2013)

Partager cet article
Repost0
3 juin 2013 1 03 /06 /juin /2013 22:59

Pour-quelques-dollars-de-plus-copie-1.jpgTravailler moins pour gagner plus, un style de vie que l’ancien président Nicolas Sarkozy, semble apprécier de plus en plus. Depuis qu’il est retraité, il enchaîne conférences haut de gamme sur conférences, des prestations de moins d’une heure, et plutôt bien rémunérées. Mais ça, c'est l'arbre qui cache la forêt.


Tout le monde se rappelle des propos du conseiller de Nicolas Sarkozy, Henri Guaino, sur "cette banque responsable de la crise et qui se goinfre de bonus...", he bien notre homme était invité, aujourd'hui, à Londres par la banque américaine Goldman Sachs, vous vous rappelez, la banque à l'origine de la crise financière mondiale de 2008, dont nous ne sommes pas sortis. Motif pour le grand public (il ne faut pas éveiller la suspiscion des "fachos") : l'ancien président est venu "donner une conférence sur la politique européenne" (sic)... Une prestation qui, pour couvrir la politique de l'évasion fiscale de nos chères élites, les différentes manipulations et opérations bancaires mondialistes pour plonger les nations dans la dette, devrait rapporter à notre cher ex-président environ 100 000 dollars, soit 77 000 euros pour 45 minutes de conférence...(1)
 

 

Nicolas Sarkozy prépare là son retour en 2017. Il va chercher ses rétros commissions, ses revenus différés. Et en 2016, nos médias apatrides et collabos nous remettrons le valeureux défenseur de la patrie contre les dérives de la "finance folle", soudainement sur le devant de la scène, avec des articles élogieux à répétition. Nicolas Sarkozy fera alors sa campagne électorale présidentielle gratis... plus vite que son ombre !

 

Le journaliste Patrice de Plunkett ce matin sur RMC a estimé que cela « pose le problème de la relation incestueuse entre la haute classe politique et le casino financier ». Goldman Sachs étant ce « géant de la spéculation mondiale, qui avait aidé la Grèce à « cacher » sa dette », « avant de parier sur sa faillite »...  « Et pendant que l’Europe s’enfonce dans la crise, cette banque affiche 7,3 milliards de dollars de bénéfice » ! Cherchez l'erreur !

 

Et Patrice de Plunkett de poursuivre sur ces relations ambiguës entre politique et finance :

 

« Les présidents de la République en retraite ne sont pas à plaindre. Si les hommes politiques le font [des conférences rémunérées, ndlr]- Bill Clinton, Tony Blair, Gerhard Schröder - c’est une espèce de contagion » (2).

 

 

Alors que Sarkozy à Lille, le 23 février 2012, tirait à boulets rouges sur la "finance folle" et appelait à "moraliser le capitalisme", François Hollande, le même jour au Mans, lui répondait en employant le même vocabulaire : "Je n’ai qu’un adversaire dans cette campagne, c’est la finance folle, la finance qui a soumis l’économie, qui l’a dominée et qui aujourd’hui entrave les peuples..."). Les deux valets du système Goldman Sachs, ont dénoncé l'un comme l'autre la finance, au pouvoir, mais qu'ont-il fait ? Rien. Une fois retraités, ils se tapent gentiment leurs rétro commissions...

 

Sources:

 

(1)https://www.menly.fr/buzz/news/antiseche-actu/201077-nicolas-sarkozy-paye-100000-dollars-45-minutes-conference-goldman-sachs/

(2) http://www.rmc.fr/editorial/386038/sarkozy-une-conference-a-100-000-dollars-pour-la-banque-goldman-sachs/

 

 

- Goldman Sachs, La banque qui dirige le monde (Arte)

- Dette grecque et "saut qualitatif" (Nicolas Sarkozy)

- "Le changement c'est maintenant": La dette atteint 91 % du Produit intérieur brut (PIB)

- Aujourd'hui la dette de la France est de 1.886.460.800.000 euros, elle augmente de 360.000.000 euros en 24 heures (23 mai 2013)

- Banksters : le vol du siècle (14 octobre 2008)

- Mensonge du siècle : "sauf accident majeur, cette opération n'aura pas de coût pour le contribuable" (François Fillon)  

Partager cet article
Repost0
3 juin 2013 1 03 /06 /juin /2013 21:53

Jean Bourdeau, attaché parlementaire du sénateur Jean-Pierre Michel – qui s’était lui-même illustré en qualifiant les opposants à la loi Taubira de « pires des homophobes » – a franchi la ligne jaune sur Twitter. Dans un tweet du 26 mai, le jeune homme souhaitait que Manuel Valls utilise des armes pour tirer sur les manifestants du « Printemps Français »:

 

  • "Bonaparte tira des coups de canons face aux ennemis de la République ! #Valls devrait faire de même, concernant le #printempsfrancais !"

 

Quant aux veilleurs, protestataires pacifiques, le collaborateur de Jean-Pierre Michel propose de les envoyer « au goulag »...

 


 

Source: http://www.lereel.fr/votre-actu/info/lattache-parlementaire-de-j-p-michel-veut-tirer-sur-les-manifestants/

Partager cet article
Repost0
2 juin 2013 7 02 /06 /juin /2013 22:58

Le président socialiste collabo de l'Assemblée nationale traite les anti mariage gay de "zoulous".

 

 

 

Zoulous : Les Zoulous sont un peuple d'Afrique Australe en partie sédentarisé qui se trouve principalement en Afrique du Sud.

 

Suivre la discussion sur Facebook : https://www.facebook.com/photo.php?fbid=625846027444090&set=a.435870406441654.115696.435853693109992&type=1&theater

 

Article de La Provence :

 

  • "Zoulous", "zigotos", "excités". Le président de l'Assemblée nationale, Claude Bartolone, a usé d'un langage fleuri pour qualifier des militants anti mariage pour tous qui ont manifesté cet après-midi à l'occasion de sa venue à Avignon. Une poignée de fidèles de Frigide Barjot a déployé une banderole "Le Vaucluse veut du boulot, pas du mariage homo" devant le restaurant "L'extramuros" où Claude Bartolone s'exprimait.

  • "Du boulot ? Mais il y a beaucoup de traiteurs, de fleuristes ou de vendeurs de confetis qui auront du travail grâce au mariage homo et à toutes les cérémonies que cela va engendrer !" a glissé, sourire en coin, le président de l'Assemblée nationale.
  • .
  • .
  • Source : http://www.laprovence.com/actu/region-en-direct/2379902/breve.html

Partager cet article
Repost0
2 juin 2013 7 02 /06 /juin /2013 22:57

 

 

Stéphane Bern persiste et signe. Après ses déclarations dans "Salut les terriens" sur Canal+, où il affirme que Jean-François Copé est favorable à titre privé au mariage gay, l'animateur de France Télévisions confirme ses informations auprès de l'AFP. "C'était le 20 novembre 2011, quelques semaines avant son mariage et il a dit 'A titre personnel, je suis pour' le mariage gay", a-t-il expliqué. Autour de la table de ce dîner, la future épouse de M. Copé, Dominique Besnehard, Bruno Gaccio, Pierre Lescure, Guillaume Durand et Marc-Olivier Fogiel.

 

"Marc-Olivier Fogiel vient de me le confirmer par texto, nous étions au même dîner", assure Stéphane Bern. L'animateur de "Secrets d'histoire" justifie ces révélations par le climat délétère qui règne en France depuis l'ouverture du débat sur le mariage pour tous. "Quand je vois qu'en bon tacticien il fait descendre des milliers de Français dans la rue, je me demande où est la parole des hommes politiques entre ce qu'ils peuvent dire en privé et ce qu'ils peuvent dire en public", explique-t-il l'AFP.

 

Source: http://www.ozap.com/actu/stephane-bern-et-marc-olivier-fogiel-confirment-la-position-favorable-de-j-f-cope-au-mariage-gay/447360

 

 

- Béatrice Bourges : «La présence de Copé hier est clairement une tentative de récupération politique»

Partager cet article
Repost0
31 mai 2013 5 31 /05 /mai /2013 00:16

Vézelay, inscrit au patrimoine mondial de l’Unesco, ce beau village à flanc de colline dont la célèbre basilique ouvre sur de vastes paysages, où le temps semble ne pas avoir de prise ? Peut-être plus pour longtemps. Des transformations radicales se profilent. Les réactions à ce projet ne le sont pas moins.

 

Source et suite : http://echelledejacob.blogspot.fr/2013/05/vers-la-betonisation-de-la-colline-de.html

(Merci à Truth)

Partager cet article
Repost0
29 mai 2013 3 29 /05 /mai /2013 22:58

 La fraude fiscale de François Hollande lui fait encourir la privation de ses droits civiques et la nullité de sa candidature.


 

 

Avec 1,17 million € de patrimoine, le nouveau Président est exempté de payer l’impôt de solidarité sur la fortune (ISF). Le paiement de ce dernier se déclenche à partir de 1,3 million € de patrimoine.

 

La réforme fiscale annoncée devrait lui permettre d’échapper à l’ISF. Elle devrait s’appliquer aux ménages déclarant 1,3 million € de patrimoine, imposés sur la valeur d’un patrimoine dépassant 800 000 €.

Il indique en fin de déclaration qu’il ne mentionne pas la nue-propriété

des biens immobiliers de Cannes parce qu’en matière d’ISF, ces biens entrent

dans le patrimoine de l’usufruitier. Or, selon la loi organique applicable,

la déclaration de patrimoine ne se fait pas selon la déclaration ISF mais

selon ce qui est prévu en matière de droits de mutation à titre gratuit,

lesquels n’exonèrent pas le nu-propriétaire… Au contraire, le décret de

1996 stipule clairement que même les biens exonérés d’ISF doivent être

déclarés.

Il indique en fin de déclaration qu’il ne mentionne pas la nue-propriété des biens immobiliers de Cannes parce qu’en matière d’ISF, ces biens entrent dans le patrimoine de l’usufruitier.

Or, selon la loi organique applicable, la déclaration de patrimoine ne se fait pas selon la déclaration ISF mais selon ce qui est prévu en matière de droits de mutation à titre gratuit, lesquels n’exonèrent pas le nu-propriétaire…

Au contraire, le décret de 1996 stipule clairement que même les biens exonérés d’ISF doivent être déclarés.

Les sanctions prévues en cas de fausse déclaration, sont la nullité de la candidature voire la privation des droits civiques…

 

La déclaration de patrimoine François Hollande parue au Journal officiel


 

Source: http://www.lecri.fr/2012/05/11/francois-hollande-declare-117-million-e-de-patrimoine/32026

 

. Xavier Kemlin : l'homme qui fait trembler la Hollandie… (3 août 2013)

. Hollande et sa déclaration d'impôt pas très normale (1 janvier 2013)

Partager cet article
Repost0
29 mai 2013 3 29 /05 /mai /2013 22:58

PLus exactement, les gouvernements de "droite"... comme de "gauche" introduisent l'idéologie du genre - cette arme ultime du capital marchand -, à l'école, en douce et sans débat...

 

«Est-il nécessaire d'apprendre à nos enfants à aimer les travestis?», peut-on lire en boucle sur les réseaux sociaux. L'information bruisse sur les blogs des sympathisants de la Manif pour tous depuis quelques jours. Le livre Papa porte une robe ferait son entrée dans les salles de classe de l'école primaire. La polémique enfle à la suite d'un colloque du Snuipp, principal syndicat enseignant du premier degré, autour du thème «Éduquer contre l'homophobie dès l'école primaire». À l'occasion de cet événement organisé le 16 mai, jour de lutte contre l'homophobie, le syndicat a «mis à disposition» des professeurs des «outils théoriques et pratiques pour avancer». Libre à eux de s'en inspirer ou non. Le rapport de 192 pages déroule de nombreux chapitres, comme «Le genre, ennemi principal de l'égalité» ou «Déconstruire la complémentarité des sexes» et propose une vingtaine de «préparations pédagogiques» et ouvrages «de référence» - dont le fameux livre. «La littérature jeunesse est un support pertinent pour aborder toutes les questions sensibles», affirme Sébastien Sihr, secrétaire général du syndicat, avant de préciser qu'il s'agit de «suggestions»sans lien avec les programmes scolaires. «Le livre Papa porte une robe permet d'aborder les questions de sexisme et d'homophobie, qui sont liées», poursuit-il.

 

En 2010, la présentation du Baiser de la Lune, un dessin animé sur l'homosexualité destiné aux élèves de CM1 et de CM2, avait provoqué des réactions outrées d'associations catholiques. Porte-parole du Collectif pour l'enfant, Béatrice Bourges, aujourd'hui l'une des porte-parole du Printemps français, avait écrit une lettre à Luc Chatel (alors porte-parole du gouvernement Fillon... NdCr) dénonçant une «tentative d'intrusion dans l'intimité et la conscience de si jeunes enfants».

Des dizaines de livres évoquant l'homoparentalité ou l'homosexualité à destination des tout-petits sont cependant édités depuis une quinzaine d'années par des maisons ayant pignon sur rue. Ils sont utilisés par certains enseignants cités par le Snuipp, comme Gaël Pasquier, à Saint-Mandé, qui lit en classe Jean a deux mamans. «Chose amusante, plusieurs élèves ont affirmé qu'ils avaient deux mamans, montrant ainsi que la famille homoparentale devenait désirable», rapporte l'enseignant.


 

Source: http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2013/05/28/01016-20130528ARTFIG00664-la-theorie-du-genre-s-immisce-a-l-ecole.php#xtor=AL-155

 

- Au programme en 2013 : Lecture de "Papa porte une robe" (CP - CE1) "Tango a deux papas" (CE1, CE2, CM1,CM2) et "familles arc-en-ciel" (CP, CE1)

Partager cet article
Repost0
28 mai 2013 2 28 /05 /mai /2013 22:52

Ce soir,

 

  • "toutes les télévisions ont montré François Hollande nous expliquer, sur un ton professoral, que le mot "résistance" est réservé à la seconde guerre mondiale et ne peut être utilisé par les défenseurs de la Famille. Mais notre président-professeur a la mémoire bien courte. Pour le seul vingtième siècle, s'il y eut la résistance au national-socialisme, il y eut aussi, jusque bien longtemps après la seconde guerre mondiale, la résistance au socialo-communisme. Est-ce parce que la république socialiste française s'inspire de plus en plus des méthodes autrefois pratiquées dans l'union des républiques socialistes soviétiques que François Hollande occulte ainsi la portée du mot "résistance" ? Le nom de Soljénitsyne lui est-il inconnu ? Les écrits de ce résistant russe vont pourtant précieusement pouvoir inspirer la nouvelle génération de résistants français. Car, dans l'esprit de Manuel Vals, du "mariage pour tous" au goulag pour tous, il n'y a qu'un pas..."
  •  
  • Alain Escada,
  • président de CIVITAS
  •  
  • Source: http://www.civitas-institut.com/content/view/1002/1/

 

Le Mur de Berlin, "mur de la Honte", est tombé en un jour le 9 novembre 1989, l'Urss a été dissoute le 26 décembre 1991, le mur de Paris, mur de la démocrature socialo-maçonnique tombera avant la fin de l'année 2013 ! Les chiffres impairs semblent de bonnes années pour faire sauter les dictatures socialo-communistes ! Mais cette fois-ci, il ne faudra pas oublier leur collègues oligarques de "droite" !

 

Add. 29 mai, 16:00. On nous demande pourquoi l'on pense que l'effondrement du système est pour cette année.


Nous pouvons biensûr nous tromper, mais des manifs historiques inédites à répétition, l'explosion des gardes à vue illégales (port d'un sweat de la Manif pour tous - aucune loi n'interdit de porter ce sweat -), des arrestations manifestement arbitraires, la rapidité de ce changement dans la population et dans la répression d'Etat, l'augmentation visible de la colère et de la pression du peuple contre ce gouvernement nous ont amené à penser que ce gouvernement ne finira pas l'année. D'autre part, depuis le début de son élection, nous ne voyons pas Hollande finir son mandat du fait même de cette mesure de "mariage" homosexuel et de l'adoption, ajouté au mécontentement lié à l'augmentation de la dette, du chômage et de la crise.

Partager cet article
Repost0
27 mai 2013 1 27 /05 /mai /2013 22:12

Dimanche 26 mai aux Invalides, après les avoir gazé, des forces de l’ordre lancent des bouteilles en verre sur les manifestants.

Partager cet article
Repost0
24 mai 2013 5 24 /05 /mai /2013 13:10

Le Rouge & le Noir publie un article sous le titre : "Vers une nouvelle affaire des fiches ?" Extrait :  

  • L’affaire des fiches, sous la IIIe République. Il s’agissait d’une grande opération de fichage des officiers réputés conservateurs et catholiques. Le Grand Orient n’était pas étranger à cette manoeuvre qui, en 1904, se transforma en scandale politique.
  • La France se dirige-t-elle vers une nouvelle affaire des fiches, un siècle plus tard ? A l’heure où de nombreuses familles de militaires participent au légitime combat (pacifique) contre la dénaturation du mariage, les services de renseignement sont à pied d’oeuvre. C’est en tout cas ce qu’indique une gazette-en-ligne spécialiste de nos armées. Se fondant sur un article paru dans le Canard Enchainé, ladite gazette rapporte que des enquêtes sont en cours, l’une de part de la DCRI (ex-Renseignements généraux) et l’autre de la part de la DPSD (office de renseignement militaire portant sur les personnels des armées).
  • “L’activisme des militaires antigays a été jugé assez sérieux pour que le gouvernement ordonne deux enquêtes”, peut-on en effet lire dans les colonnes de l’hebdomadaire satirique.
  • “Troublé par le nombre d’enfants d’officiers parmi les jeunes interpellés (les “veilleurs” qui font des sit-in pacifiques)”, le ministre de l’Intérieur, Manuel Valls, “a demandé à la DCRI de s’informer sur ce que ces ‘agités’ (sic) manigançaient”, écrit le Canard Enchaîné. A croire que la France est à deux doigts de connaître un nouveau putsch des généraux !
  • Quant à l’autre enquête, elle a été confiée à la DPSD (Direction de la Protection et de la Sécurité de la Défense) afin de “repérer les meneurs au sein de l’Institution” militaire.
  • Source : la gazette Zone Militaire - Opex360
  • Comme sous la IIIe République, la gauche et ses officines craignent que la conscience des officiers ne mette en péril leur pouvoir. L’affiliation des ministres concernés aux loges maçonniques est un autre point de comparaison entre le contexte de l’affaire des fiches et l’époque actuelle.

 

 

L'affaire des fiches en 1904 a été étudiée par Jean Sévillia, dans son ouvrage "Quand les catholiques étaient hors la loi" (Perrin, 2005). Je cite :

 

"Les officiers qui vont à la messe sont fichés par des expressions telles que:

  • "Va à la messe",
  • "clérical pratiquant scandaleusement",
  • "assiste aux offices religieux et s'y fait remarquer par sa dévotion",
  • "porte des cierges aux cérémonies religieuses",
  • "avale son hostie tous les dimanches,
  • "a assisté à la messe de première communion de sa fille",
  • "ne manque pas la confession",
  • "reçoit La Croix chez lui",
  • "sa femme s'occupe beaucoup d'œuvres pieuses",
  • "appartient à une famille de prêtres",
  • "fait élever ses enfants chez les frères" etc.,

et stoppés dans leur avancement par des expressions telles que:

  • "à barrer"…

Des fiches en revanche signalent les éléments à promouvoir:

  • "Bon républicain, ne met jamais les pieds dans une église",
  • "libre-penseur convaincu à recommander au ministre",
  • "dévoué au gouvernement" etc.
  •  
  • (Source: Jean Sévillia, Quand les catholiques étaient hors la loi, Perrin, 2005, p. 148-150).
Partager cet article
Repost0
24 mai 2013 5 24 /05 /mai /2013 11:38

Le ministre de l'Intérieur Manuel Vals étudie la possibilité d'interdire le Printemps français.(1)

 

Deux jours après que le Printemps français ait pointé du doigt (mercredi 22 mai) la collusion de la "religion de la république" (Vincent Peillon) avec l'Etat, dénoncé la "collusion du pouvoir avec la Franc-maçonnerie", et appelé à un rassemblement "devant le Grand Orient de France à 19h" ce soir, 19h (9 rue Cadet, Paris 9e), le ministre de l'Intérieur Manuel Vals, en bon petit réactionnaire de la secte néo-esclavagiste envisage d'interdire ... le Printemps français. Autant interdire le peuple !

 

En somme, quand un franc-maçon dogmatique et sectaire dit que la franc-maçonnerie est la "religion de la république" (voir la video publiée le 17 janvier 2012) c'est bien et le franc-maçon en question devient, quatre mois plus tard, ministre de l'"Education nationale", mais par contre quand ce sont des profanes qui le disent et dénoncent la "collusion du pouvoir avec la Franc-maçonnerie" c'est mal et cela doit être interdit ! De qui se moque-t-on ?

 

Réponse du Printemps français :

  • « Une telle interdiction marquerait une fin actée de la liberté d’expression, déjà bridée depuis plusieurs mois et donc la fin de la démocratie.

 

  • ONLR . »
  •  
  • « Parce que nous dénonçons leur idéologie ils veulent nous faire taire.

    La violence est dans leur répression policière.

    N'ayez pas peur, ONLR » (2) 

 

 

 

 

Comme le dit Le Rouge & le Noir, Manuel Valls "devrait s’acheter des lunettes" :

 

  • « C’est, dit-il, un appel à la violence et il y a de nombreuses menaces même de mort et je ne les prends pas à la légère », a réagi Manuel Valls sur France Info. « La justice va devoir agir parce que c’est intolérable que dans la République il puisse y avoir ces messages de haine. » Concernant une éventuelle interdiction du Printemps français, mouvement insaisissable du pays réel, M. Valls déclare : "Bien sûr, nous allons l’étudier parce que ces propos sont inacceptables, il n’y a pas de place pour des groupes qui défient la république, la démocratie et qui s’attaquent aussi à des individus."

  • Nous excusons M. Valls pour son ignorance concernant le Printemps français et l’opposition à la loi scélérate, qui demeure pacifique et non-violente (Voir les neuf principes de fonctionnement du Printemps français, dont la non-violence fait partie, NdCR). Peut-être était-il sans doute trop occupé à mater les émeutes urbaines et à restaurer l’ordre dans nos banlieues ? Quoique..." (3)

 

Add. Christ-Roi, 19h00. "Dans un communiqué publié mercredi" (21 mai), le Printemps français menace de prendre pour cible "le gouvernement actuel et tous ses appendices, les partis politiques de la collaboration et les lobbies où s'élaborent les programmes de l'idéologie et les organes qui la diffusent" (Source: http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2013/05/24/97001-20130524FILWWW00307-valls-songe-a-interdire-le-printemps-francais.php).

"C'est un appel à la violence et il y a de nombreuses menaces même de mort et je ne les prends pas à la légère", a déclaré le ministre sur France Info.

 

Où est l'"appel à la violence" ? On peut parfaitement cibler des idéologies néfastes, des points contestables d'une argumentation défaillante, d'un programme politique totalitaire..., sans pour autant prendre le fusil ! Où est l'appel à la violence ? Si Manuel Gaz interdit le Printemps français à cause de l'emploi du mot "cibler" il faudra expliquer le vocabulaire à Manuel Gaz et lui faire une explication de texte ! Si c'est pour les "menaces de mort", il devra dire lesquelles !

 

Rappelons ici ce que nous écrivions le 18 avril, "il ne peut pas y avoir d'actes contre des personnes" selon François Hollande à Roissy le 18 avril 2013. Or, il y a manifestement des personnes qui ont plus de droits que d'autres. Des dizaines de jeunes défenseurs du mariage naturel et des droits des enfants faisaient un sitting improvisé mardi soir 16 avril sur la pelouse des Invalides. Ils étaient assis par terre, serrés les uns contre les autres, ils chantaient. Ils ont été évacués de force par la police politique du Régime dit "démocratique". Certains ont été traînés par terre, des jeunes femmes tirées par les cheveux... La video est visible ici : http://www.youtube.com/watch?v=u72M-xIo62c

 

Rappelons également ce que nous écrivions le 15 mai au sujet des émeutes du PSG qatari : "L'Oligarchie va devoir rendre des comptes au peuple suite aux émeutes prévisibles au Tocadéro et aux Champs-Elysées des supporters du PSG qatari à Paris le 13 mai au soir. La veille vit les premiers incidents éclater : bris de vitres, vols en réunion, dégradations volontaires de biens publics et par incendie, 16 policiers blessés. Nous pouvons constater une nouvelle opération en manipulation de l'information demandée par le gouvernement et largement reprise par les medias. Dans la nuit de lundi à mardi, 39 suspects supporters du PSG ont été interpellés. Bilan : vitrines et véhicules vandalisés au pied de la tour Eiffel, arrêts de bus vandalisés, attaque à la diligence sur un autobus de touristes, bouteilles lancées contre les forces de l'ordre, 30 blessés dont 3 chez les policiers, 21 interpellations selon cette autre source : un nombre qui paraît assez faible au regard du nombre des défenseurs du mariage naturel que la police parisienne a retenu dans ses filets et embarqué comme des vulgaires délinquants lors des rassemblements pacifiques des veilleurs ces derniers jours, à ce jour "une centaine de gardés à vue", selon Tugdual Derville, l'un des porte-parole du collectif de la Manif pour tous. «La Manif pour tous, c'est combien de vitrines cassées, de voitures brûlées, de policiers blessés», a-t-il demandé ?

 

Quand 67 jeunes s'assoient, une bougie à la main, près de l'Assemblée nationale, ils sont tous embarqués. Tandis que lorsque des hordes de casseurs dévastent le quartier du Trocadéro avec des barres de fer, blessant 32 personnes, on n'a qu'une bonne trentaine de gardés à vue

 

Ce deux poids deux mesures va devoir se payer très cher.

 

Sources:

 

(1)http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2013/05/24/97001-20130524FILWWW00307-valls-songe-a-interdire-le-printemps-francais.php

(2) http://www.printempsfrancais.fr/

(3) http://www.lerougeetlenoir.org/les-breves/l-etat-ps-envisage-une-interdiction-du-printemps-francais

 

Add. Christ-Roi, 25 mai, 20:24. Béatrice Bourges, porte-parole du Printemps français, dans un entretien à Nouvelles de France aujourd'hui, a expliqué :

  • Béatrice Bourges, comment réagissez-vous aux propos de Manuels Valls qui parle de faire interdire le Printemps français ?

  •  

    Le Printemps français étant un état d’esprit, je ne vois pas comment Manuel Valls peut l’interdire. En effet, il n’y a aucune association ni structure ni dirigeants ni organigrammes. Moi-même, je suis par exemple loin de connaître tout le monde au Printemps français… C’est d’ailleurs le principe de la résistance : même sous la torture, je ne pourrai rien dire, parce que j’ignore tout des membres du Printemps français si ce n’est qu’ils sont pacifiques et transgressifs. Autant dire que Manuel Valls ne pourra pas interdire ce vent d’espoir et de liberté qui souffle sur la France, à moins de supprimer la liberté d’expression. Je remarque que, depuis quelques jours, il semble perdre le contrôle de lui-même, c’est sans doute l’inquiétude de voir que le mouvement ne faiblit pas. Je lui conseille plutôt de se préoccuper des délinquants en banlieues et des trafiquants d’armes.

  •  

    Pensez-vous qu’il cherche à vous diaboliser ?
  •   
  • Manuel Valls est dans la toute puissance et s’imagine sans doute au-dessus des lois. Ce genre d’annonces est, pour lui, un moyen de diaboliser le Printemps français. Soit il est courant du fait que nous sommes pacifiques et donne volontairement dans la désinformation – ce ne serait pas son premier mensonge – soit il est mal informé sur nous, ce qui pose la question de ses compétences. Je note que Manuel Valls a annoncé qu’il étudiait la dissolution du Printemps français le jour où nous manifestions devant le Grand Orient de France pour demander la vraie laïcité, c’est-à-dire la séparation entre les loges (dont le Grand Orient) et l’État. Peut-être ses frères du Grand Orient lui ont-ils demandé de durcir le ton contre nous…

 

 

- Vendredi 24 mai : Rassemblement de résistants devant le Grand Orient de France, 19h (9 rue cadet, Paris 9e)

- Le printemps français est "un état d'esprit de résistance non-violente" (Béatrice Bourges)

- Franc-maçonnerie "religion de la république" (Vincent Peillon)

- Démocratie française et violence contre les personnes : deux poids deux mesures

 

Partager cet article
Repost0
24 mai 2013 5 24 /05 /mai /2013 08:16

 

censure 

 

Une fois de plus, une fois encore, Dieudonné M’Bala M’Bala est en butte à la justice de son pays, en laquelle il a évidemment toute confiance, pour reprendre la formule désormais consacrée. Là, c’est un certain Jean-Marc Pujol, maire UMP de Perpignan, qui entend lui interdire de se produire dans sa ville. Au nom de quoi ? On ne sait plus trop bien. Dieudonné aurait fait appel de la décision municipale. Et attend.

 

Drôle d’époque que la nôtre, fille bâtarde de celle où il était « interdit d’interdire », mais dans laquelle les libertés se réduisent comme peau de chagrin. Plus le droit de boire. Plus le droit de fumer. Plus le droit de rire, désormais. En effet, Dieudonné M’Bala M’Bala ne fait pas rire tout le monde. Guy Bedos et Jean-Marie Bigard non plus. Et alors ?

 

Il paraît qu’il serait antisémite. Et alors ? Guère plus que le défunt Pierre Desproges, dont certains textes ne seraient aujourd’hui pas loin de déclencher un holocauste nucléaire à la LICRA ou au CRIF. À peine moins qu’un Louis de Funès qui, après avoir tourné le Rabbi Jacob de Gérard Oury, admit que ce film avait fait tomber chez lui certains clichés antisémites, mais que tout de même, « on ne lui ôterait pas de l’idée que… » À mort, Fufu !

 

Dans la foulée, à mort, Patrick Timsit ! Pourtant un peu juif, un peu pied-noir qui, dans son spectacle, Le spectacle de l’homme seul debout, balance du plus que lourd sur ses coreligionnaires et admet, à la télévision et à heure de grande écoute, « que Hitler avait du génie… » Tout comme Farid Abdelkrim, roi du stand-up banlieusard, mais autrement plus couillu qu’un Jamel Debbouze, qui se moque des musulmans des cités, de leurs vilains défauts et de leurs mauvais travers. Faudra-t-il donc lui interdire, lui aussi, de se produire, juste histoire de gagner sa vie et de nourrir sa famille ?

 

Toujours la même question : peut-on rire de tout ? Oui, répondent certains, mais pas avec n’importe qui. Certes. Mais demeure la question majeure : qui dresse la liste des rigolos fréquentables et celle, aussi noire que le Dieudo en question, de ceux qui ne le seraient pas ? Est-ce la fameuse « liste Cohen », du nom de Patrick Cohen, animateur de la matinale de France Inter, et justement dénoncée par Daniel Schneidermann dans Libération ? Liste qui disait qui il fallait ou non inviter, liste dont étaient évidemment exclus Tariq Ramadan, Alain Soral, Marc-Édouard Nabe et… Dieudonné.

 

Oui, drôle d’époque que la nôtre. Qui se veut libertaire quand ça l’arrange et liberticide quand ça la dérange. Où l’on aime l’art qui dérange – Femen, homards gonflables de Jeff Koons, happenings approximatifs où l’on fait pipi sur le Christ et popo dans des gamelles et des bidons – mais qui, dès lors que ça commence à déranger pour de bon, dérange justice et forces de l’ordre. Les gendarmes, meilleurs remparts de l’anarchie et de la chienlit, si l’on m’avait dit ça dans mes jeunes années, j’aurais ri. La cinquantaine passée, ça donnerait plutôt envie de pleurer.

 

Oui, une fois encore, Dieudonné dérange et cela devrait réjouir les sectateurs de cet art qui « dérange ». Même pas : au lieu de ça, ils se font gloire de leur profession de nouveaux censeurs. Ils raillaient jadis la tyrannie du trône et de l’autel, pour désormais se conduire comme les pires des calotins, néo-cléricaux d’un genre nouveau. Mince, l’ordre moral est de retour. Et ce n’est pas la faute de Christine Boutin. Ce sont les enfants de Charlie Hebdo qui brandissent la matraque, à l’abri de leurs boucliers médiatiques. Quel retournement ! Quelle ironie ! Quelle farce ! Quelle imposture ! Quel monde que celui que nous allons léguer à nos enfants…

 

Nicolas Gauthier, le 23 mai 2013

 

Source: http://www.bvoltaire.fr/nicolasgauthier/et-si-lon-retablissait-la-peine-de-mort-pour-dieudonne,23780

Partager cet article
Repost0
23 mai 2013 4 23 /05 /mai /2013 18:37

Le livre dans lequel M. Peillon livre le plus sa pensée personnelle est La Révolution n’est pas terminée, publié au Seuil en 2008. Voici ce qu’il dit de l’école : « C’est à elle [l’école] qu’il revient de briser ce cercle [les déterminismes], de produire cette auto-institution, d’être la matrice qui engendre en permanence des républicains pour faire la République, République préservée, république pure, république hors du temps au sein de la République réelle, l’école doit opérer ce miracle de l’engendrement par lequel l’enfant, dépouillé de toutes ses attaches pré-républicaines, va s’élever jusqu’à devenir le citoyen, sujet autonome. C’est bien une nouvelle naissance, une transsubstantiation qui opère dans l’école et par l’école, cette nouvelle Eglise, avec son nouveau clergé, sa nouvelle liturgie, ses nouvelles tables de la Loi. La société républicaine et laïque n’a pas d’autre choix que de « s’enseigner elle-même » (Quinet) d’être un recommencement perpétuel de la République en chaque républicain, un engendrement continu de chaque citoyen en chaque enfant, une révolution pacifique mais permanente » (p. 17).

Le lien entre l’école et la laïcité apparaît clairement : l’école-église est le lieu de l’enseignement de la laïcité-religion. Il ajoute : « En voulant éliminer et le déterminisme religieux et le déterminisme scientifique, la synthèse républicaine se trouve obligée d’inventer une métaphysique nouvelle et une religion nouvelle, où c’est l’homme, …, qui va apparaître comme un infini qui sans cesse « s’échappe à lui-même » (J. Lagneau) Cette religion n’est pas une religion du Dieu qui se fait homme. Elle n’est pas davantage d’ailleurs une religion de l’homme qui se fait Dieu. Elle est une religion de l’homme qui a à se faire dans un mouvement sans repos. » (p. 141-142). Plus loin, il poursuit : « Ce qui manque au socialisme pour s’accomplir comme la pensée des temps nouveaux, c’est une religion nouvelle : « Donc un nouveau dogme, un nouveau régime, un nouveau culte doivent surgir, afin qu’une nouvelle société prenne la place de l’ancienne. » (Littré) » (p. 149). « La laïcité elle-même peut alors apparaître comme cette religion de la République recherchée depuis la Révolution. » (p. 162) « C’est au socialisme qu’il va revenir d’incarner la révolution religieuse dont l’humanité a besoin, en étant à la fois une révolution morale et une révolution matérielle, et en mettant la seconde au service de la première. » (p. 195).

Dans sa biographie de  Ferdinand Buisson, il précise à propos de cette foi laïque que « toute l’opération consiste bien, avec la foi laïque, à changer la nature même de la religion, de Dieu, du Christ, et à terrasser définitivement l’Église. Non pas seulement l’Église catholique, mais toute Église et toute orthodoxie. Déisme humain, humanisation de Jésus, religion sans dogme ni autorité ni Église, toute l’opération de la laïcité consiste à ne pas abandonner l’idéal, l’infini, la justice et l’amour, le divin, mais à les reconduire dans le fini sous l’espèce d’une exigence et d’une tâche à la fois intellectuelles, morales et politiques. » (p. 277).

Ces citations (qui ne peuvent rendre totalement justice à l’intelligence de leur auteur) permettent d’entrevoir, pour les non-initiés, l’arrière fond idéologique sur lequel s’inscrit le projet d’enseignement moral et civique. Reste à connaître son contenu précis, et la façon dont les enseignants du public et du privé vont l’enseigner, à hauteur d’une heure par semaine « au minimum », selon les vœux du ministre.

On le voit, l’ambition et la foi du ministre sont considérables ; le défi posé par cette jeunesse à intégrer ne l’est pas moins. On peut néanmoins être sceptique face à cette foi laïque et à son efficacité… mais le peut-on encore ouvertement ? Son enseignement sera obligatoire pour tous, et les enfants seront notés.

Face à ce projet de refondation de la société par le biais de l’école, comment se situe l’enseignement privé ? A-t-il autre chose à proposer, aura-t-il autant de zèle missionnaire que Monsieur Peillon ? En tout cas, l’enseignement privé sous contrat se trouve dans la situation paradoxale d’être obligé d’enseigner cette morale laïque, tout en ayant interdiction d’imposer l’enseignement religieux à ses élèves.

Selon son contenu, cet enseignement moral sera susceptible de heurter non seulement le « caractère propre » de l’enseignement privé, mais aussi le droit naturel des parents d’assurer l’éducation et l’enseignement de leurs enfants « conformément à leurs convictions religieuses et philosophiques », droit garanti notamment par la Convention européenne des droits de l’homme.

Pour finir, le projet de loi contient une disposition des plus symboliques ; il prévoit que « la devise de la République et le drapeau tricolore doivent figurer à la façade de tout établissement scolaire public ou privé sous contrat. La Déclaration des droits de l’homme et du citoyen de 1789 doit être apposée au sein de tous ces établissements. » Il n’est pas précisé si les symboles de la République doivent être placés au-dessus ou au-dessous de la croix qui orne, parfois encore, les façades des écoles catholiques.

 

Grégor Puppinck

 

Source: http://www.ndf.fr/poing-de-vue/23-05-2013/lecole-du-petit-pere-peillon

Vincent Peillon : "la Révolution n'est pas terminée"

Add. 13 juin. Dans un entretien aux Editions du Seuil, le 08 octobre 2008, pour la publication de son livre "La Révolution française n'est pas terminée", le franc-maçon Peillon, ministre de l'"Education nationale" avoue qu'il veut tuer le catholicisme : "On a laissé le moral et le spirituel à l'Eglise catholique. Donc il faut remplacer ça. On ne pourra jamais construire un pays de liberté avec la religion catholique."

 

 

Il dit également s'opposer à la vision de la Révolution "française" de l'historien François Furet "et tous les historiens qui l'ont accompagné, à qui il reproche d'avoir présenté, au moment de la commémoration du bicentennaire de la Révolution, en 1989 un récit historique de "l'histoire de France et de la pensée républicaine" avec lequel il est "en désaccord".

 

 

Source video: http://www.gloria.tv/?media=457883
 

 

Dans cette video, voici ce qu'il dit:

 

« L'idée qui est la mienne, et j'espère qu'elle est partagée par un certain nombre de gens, c'est que nous avons à écrire notre histoire. […] Chaque génération réécrit son histoire. Il faut s'enfanter soi-même et donc faire le propre récit de sa naissance. […] Et je pense que notre génération n'a pas écrit son propre récit. Et donc elle a du mal à écrire son propre présent. Et d'ailleurs on sent cette espèce de crise et de faiblesse dans le fond d'une génération, qui est encore dominée par des récits historiques, et qui font écran avec notre temps. Un de ces récits, peut-être le plus important, c'est celui de François Furet. Et François Furet, et tous les historiens qui l'ont accompagnés sont venus du marxisme. Et puis à un moment, au moment de la commémoration du bicentenaire de la Révolution, puis de la Première république (1792), ont donné une interprétation de l'histoire de France et de la pensée républicaine avec laquelle je suis en désaccord.

 

[…] Dans les fausses oppositions, il y a l'opposition 'laïcité-religions'. Car être laïc, être même anti-clérical – Eglise catholique, Eglise de servitude, de domination, avec le pouvoir royal, puis après avec la Contre-Révolution – cela n'est pas nécessairement être anti-religieux. Et on peut aller plus loin. Les premiers grands laïcs, ceux qui ont fondé la laïcité, et qui l'ont dans le fond imposer à l'école, puis étaient des artisans de la loi de 1905 (Jaurès, et Buisson) n'étaient pas anti-religieux. Du tout, loin de là. Et pour Jaurès et pour Buisson.

 

Alors la question, elle est à la fois historique et politique. Parce que très rapidement, la réflexion (elle vient d'Edgar Quinet), c'est la suivante : la Révolution française a échoué parce qu'on ne peut pas faire exclusivement une Révolution dans la matière, il faut la faire dans les esprits. Or on a fait une Révolution essentiellement politique, mais pas la Révolution morale et spirituelle. Et donc on a laissé le moral et le spirituel à l'Eglise catholique. Donc, il faut remplacer cela. Et d'ailleurs l'échec de (la Révolution) de 1848, où l'Eglise catholique et des prêtres sont venus bénir les 'arbres de la liberté' des révolutionnaires, c'est la preuve que l'on ne pourra jamais construire un pays de liberté avec la religion catholique. Mais, comme on ne peut pas non plus acclimater le protestantisme en France comme on l'a fait dans d'autres démocraties, il faut inventer une religion républicaine. Cette religion républicaine, qui doit accompagner la révolution matérielle, mais qui est la révolution spirituelle, c'est la laïcité. Et c'est pour cela d'ailleurs qu'on a a pu parlé, au début du XXe siècle, de foi laïque, de religion laïque, et que la laïcité voulait être la création d'un 'esprit public', d'une 'morale laïque', et donc l'adhésion à un certain nombre de 'valeurs'. Et donc je dis bien ce n'est pas la foi religieuse, mais c'est un type de foi. Et finalement la laïcité serait plus forte aujourd'hui si on ne la considérait pas simplement de façon négative – comme anti-religieuse -, mais comme une véritable adhésion et une véritable spiritualité en elle-même. Ce qui était la conception de Jaurès ou de Buisson. »


 

  • (Date de publication de la video par Editions du Seuil : 08/10/2008)


Voici ce qu'écrivait Vincent Peillon dans La Révolution française n’est pas terminée (Le Seuil, Paris, 2008):
 

  • « La révolution française est l’irruption dans le temps de quelque chose qui n’appartient pas au temps, c’est un commencement absolu, c’est la présence et l’incarnation d’un sens, d’une régénération et d’une expiation du peuple français. 1789, l’année sans pareille, est celle de l’engendrement par un brusque saut de l’histoire d’un homme nouveau. La révolution est un événement méta-historique, c’est-à-dire un événement religieux. La révolution implique l’oubli total de ce qui précède la révolution. Et donc l’école a un rôle fondamental, puisque l’école doit dépouiller l’enfant de toutes ses attaches pré-républicaines pour l’élever jusqu’à devenir citoyen. Et c’est bien une nouvelle naissance, une transsubstantiation qui opère dans l’école et par l’école, cette nouvelle église avec son nouveau clergé, sa nouvelle liturgie, ses nouvelles tables de la loi.»


Et, le 2 septembre dernier, dans le Journal du dimanche, répondant à la journaliste Adeline FLEURY :

 


Source : http://www.dailymotion.com/video/x704hn_la-revolution-fr-n-est-pas-terminee_creation#.UbeUQpygT44

 

Vincent Peillon peut bien vouloir "écrire notre histoire", "chaque génération réécrit son histoire..., pour s'accoucher dans le présent", dit-il, il n'en demeure pas moins qu'une nouvelle génération d'historiens avance, à la suite de François Furet, que "la Révolution est terminée". Lire: Patrice Gueniffey : "La Révolution est morte" (Conférence du 3 octobre 2011).

 

D'un point de vue sociétal, un marqueur fort indiquant la mort de la Révolution dans l'inconscient collectif de la jeunesse de France est celui des "Veilleurs" ("la démocratie est à recréer". Henri Hude).  

 

Les Veilleurs sont ces jeunes qui au cours du Printemps français, se sont levés contre la tyrannie. Refusant la fin de l'histoire vue sous le simple angle de la dialectique marxiste matérialiste, ils prônent une autre société fondée sur le réel et non l'idéologie. A la violence révolutionnaire, ils opposent la douceur évangélique et le principe de non-violence, inscrit dans les principes mêmes du Printemps français. Ils s'opposent au "diviser pour régner" engendré et entretenu par la société révolutionnaire. Ils s'opposent à la repentance victimaire; ils s'opposent au creusement des inégalités engendré par la société dite "révolutionnaire" quand celle-ci n'est qu'un moyen de domination oligarchique au service des plus forts et des plus riches. Cette génération est là pour dire que notre présent se construit dans le réel et non dans l'idéologie, que la société se construit dans l'affirmation des principes de l'Ordre naturel et non dans l'agitation-propagande de la négation et de la déconstruction de tout repètre traditionnel. Leur altruisme sociétal s'oppose directement à l'égoïsme nihiliste économico-marchand de la société individualiste révolutionnaire. A l'horizontalisme d'une société morne et matérialiste faisant du passé table rase, ils opposent le verticalisme de la transcendance et du spiritualisme en prenant ce qu'il y a de meilleur dans notre passé. Ils sont là pour construire, quand les révolutionnaires de mai 68 étaient là pour détruire.

 

Historiquement, comme le dit Patrice Gueniffey dans sa conférence du 3 octobre 2011, disciple de François Furet :

 

  • "a disparu tout ce qui faisait l'originalité, le sel aussi de la Révolution française, c'est-à-dire son incroyable volontarisme, sa foi dans le progrès, ses tentatives mêmes violentes pour déraciner le monde ancien..., de fonder réellement un monde nouveau. 
  •  
  • La Révolution française a subi une sorte de déclassement depuis quelques années, qui fait qu'elle n'occupe plus dans notre inconscient collectif, dans notre paysage politique, l'importance qui avait été la sienne pendant environ deux siècles. ...  
  • Ce changement s'est fait progressivement et il a commencé il y plus d'une vingtaine d'années, on pourrait dire il y a trente ans, avant même le bicentenaire de 1989. Le premier signe sur la crise qui frappait le mythe de la Révolution française comme événément fondateur, a été le film d'Andrzej Wajda, "Danton" sorti en 1983.
  •  
    En 1989, les responsables des célébrations ont fini par opté pour la célébration la plus neutre possible, en choisissant comme symboles des personnages qui risquaient de ne choquer personne. Donc exit Robespierre, exit Saint-Just, exit Danton lui-même, dont il n'a plus été question. Et à la place on a vu émergé des personnages certes importants de l'évènement révolutionnaire, mais néanmoins de second rôle, comme Condorcet, ou l'abbé Grégoire...
  •  
    Et c'était en quelque sorte logique dans une conjoncture des années 80 où la ferveur entourant l'évènement révolutionnaire commençait à disparaître, et où, corrélativement les Vendéens eux-mêmes, qui avaient combattu la république, devenaient presque aussi populaires que les soldats bleus qui avaient défendu la Révolution et combattu la Vendée. Aujourd'hui, ce changement est devenu irréversible. La magie du romantisme révolutionnaire s'est épuisé. Nous ne vibrons plus au récit des combats politiques de Robespierre, nous ne vibrons plus à la lecture des discours de Robespierre, ni même d'ailleurs de ceux de Danton, et les valeurs elles-mêmes qu'évoquaient Robespierre et Danton nous sont devenues en partie étrangères, indifférentes, ou plutôt sont entrées dans notre patrimoine, mais elles ne nous parlent plus....
  • ce qui s'est effondré surtout avec le communisme c'est la croyance à un sens de l'histoire, la croyance que l'histoire aurait un sens. Ce qui a disparu c'est la croyance à l'efficacité de l'action politique qui se trouvait au coeur du message délivré par la Révolution française. Et plus généralement par l'histoire de l'avènements de nos Etats démocratiques. En effet, la Révolution française avait porté cette croyance à l'efficacité de la politique à un point de paroxysme. Elle avait cru que la volonté humaine a une efficacité illimitée, c'est-à-dire que l'on pouvait absolument tout changer. Les évènements se sont alors chargés de montrer qu'en réalité en politique on ne peut pas tout faire, que les choses résistent, ne se laissent pas faire sans limites."
     

 

 

- Franc-maçonnerie "religion de la république" (Vincent Peillon)

- "Le gouvernement s'est engagé à s'appuyer sur la jeunesse pour changer les mentalités" (Vincent Peillon)

- La morale "laïque" (Vincent Peillon) deviendrait-elle dogmatique ?

Partager cet article
Repost0
20 mai 2013 1 20 /05 /mai /2013 17:41

En France, la nouvelle est restée confidentielle. Mais pas en Algérie (voir notamment Le Matin DZ) : désormais, tout parent algérien installé en France pourra toucher des allocations familiales au titre de ses enfants, nés en Algérie, qui décideraient de le rejoindre. Et même, précise la Cour de Cassation réunie le 5 avril dernier en assemblée plénière  si les enfants en question ont pénétré en France en dehors de toute procédure de regroupement familial. Ce qui s’applique naturellement, d’abord, aux enfants de pères polygames, puisque les autres peuvent, depuis l’institution du système, en 1976, bénéficier dudit regroupement ! Résultat : les hommes ayant «  épousé » plusieurs femmes dans leurs pays vont pouvoir, sans contourner la loi française comme ils le faisaient jusqu’à maintenant (en faisant passer, par exemple, leurs compagnes pour des « mères isolées »), financer légalement le séjour en France de leur descendance.

Pour appuyer sa décision, la Cour de cassation évoque le principe de « non-discrimination » inhérent à la jurisprudence européenne – laquelle interdit depuis les années 1980 aux Etats de réserver à leurs seuls nationaux le bénéfice de prestations démographiques spécifiques – mais aussi l’accord euro-méditerranéen UE-Algérie du 19 décembre 2001. Dont les termes sont directement transposables aux ressortissants du Maroc et de la Tunisie ayant signé les mêmes accords avec l’Union européenne. Et sans doute demain, à tous les Etats extra-européens avec laquelle la France a signé des traités analogues ! 

Cela signifie, en clair, que tous les efforts faits par la France depuis 1993  (gouvernement Balladur) pour limiter les fraudes au regroupement familial viennent de voler en éclat : à quoi bon menacer de poursuites les fraudeurs aux allocations familiales si la fraude elle-même n’existe plus ?

 

On se souvient, en 2010, de l’affaire Hebbadj, du nom de ce français d’origine algérienne soupçonné d’avoir fait subventionner par la caisse d’allocations familiales de Loire Atlantique un foyer composé de quatre femmes et de douze enfants. Finalement mis hors de cause, le 27 mars dernier par le tribunal de Nantes (mais condamné pour des faits connexes à six mois de prison avec sursis), M. Hebbadj ne connaîtrait plus aujourd’hui, tous ces « tracas ». Quand bien même il n’aurait pas acquis la nationalité française, le seul fait de reconnaître les enfants de ses compagnes comme les siens suffiraient à lui accorder de plein droit le bénéfice des prestations familiales…

 

A l’heure où le gouvernement s’apprête à revoir à la baisse les aides versées aux classes moyennes au titre de la politique familiale, on imagine l’effet d’aubaine pour des dizaines de milliers de candidats à l’immigration ! En 2010, les services du ministère de l’Intérieur, sollicités par Brice Hortefeux, avaient recensé, au bas mot, 80.000 pères de famille dans le cas de M. Hebbadj. Un chiffre, certes approximatif, comme le sont, par nature, ceux des hors-la-loi présumés, mais qui n’en donne pas moins le vertige. Même en partant d’une hypothèse extrêmement basse (deux femmes pour un homme, et deux enfants par femme), voilà qui désignerait au moins un demi-million de personnes vivant sous un régime que proscrivait jusqu’alors le droit français.

 

Or tout indique que la réalité est bien pire. Ecoutons l’ancien député communiste de Seine-Saint Denis, Jean-Pierre Brard, peu suspect de « complicité » avec la droite, cité dans une étude passionnante que la Fondation Montaigne avait consacrée, en novembre 2009, à la polygamie. Maire de Montreuil jusqu’en 2008, celui-ci rapportait la situation de deux frères jumeaux d’origine africaine: «Mariés chacun à deux épouses, ils avaient à eux deux 40 enfants, la plupart inscrits dans la même école. Nous avons mis un an à les convaincre de disperser les gamins dans différents établissements scolaires. Les deux pères voulaient qu’on leur trouve un grand appartement pour continuer à vivre tous ensemble. J’ai refusé fermement : non seulement nous n’avons pas de 15 pièces, mais, en plus, la famille coûtait déjà une fortune à la commune. »

 

Nul doute qu’avec la décision du 5 avril, le casse-tête tournera bientôt au cauchemar pour de nombreux maires!

 

Source: http://www.valeursactuelles.com/politique/allocations-familiales-l%E2%80%99incroyable-d%C3%A9cision20130514.html

 

Après Valeurs Actuelles, Prorussia revient sur cette nouvelle spoliation des Français :

 

 

 

La France, célèbre dans le monde entier pour son système d’allocations familiales, vient certainement de le perdre, cette semaine, dans un silence quasi absolu et ce à cause de deux décisions : l’une nationale, l’autre européenne.
En effet, la France elle-même, sous un Gouvernement socialiste, applaudi par la clique la plus libérale de l’UMP, a mis fin aux principes d’égalité et d’universalité des allocations familiales, deux principes qui prévalaient depuis la Libération. En clair, tous les citoyens, toutes les familles, quels que soient leurs revenus, peuvent prétendre à la même couverture sociale. Le principe en est l’égalité et non l’équité, car la France applique aussi la fonction de redistribution des revenus, par le biais de l’impôt. En décidant de diminuer, voir de supprimer, l’allocation familiale en fonction des revenus, sans mener dans le même temps une réforme poussée du système fiscal français, gravement inégalitaire pour le coup, le Gouvernement Hollande-Ayraut s’acharne, une fois de plus, sur les classes moyennes, désormais condamnées à seulement payer, sans jamais bénéficier des largesses d’un État qu’elles supportent entièrement. Profondément injuste, cette mesure laisse entrevoir un avenir encore plus sombre. Car maintenant que le principe de l’universalité des prestations est détruit, on peut craindre que d’autres branches de la Sécurité sociale soient soumises au même régime.
Et c’est là où les capitalistes les plus affamés se frottent les mains. Les classes moyennes, pressurées fiscalement pour permettre aux autres de bénéficier des remboursements de la Sécurité Sociale, n’y auront, elles, plus accès et devront se tourner vers des assureurs privés.

 

Dans le même temps, l’Europe a considérablement élargi les bénéficiaires potentiels qui seront à la charge de ces classes moyennes françaises… En effet, l’Europe impose à la France d’étendre le bénéfice de sa politique familiale à tous les enfants d’immigrés. Même nés à l’étranger.

 

C’est une décision de la Cour de Cassation fondée sur le principe de « non-discrimination » inhérent à la jurisprudence européenne – laquelle interdit depuis les années 1980 aux Etats de réserver à leurs seuls nationaux le bénéfice de prestations sociales spécifiques.
Concrètement, les hommes ayant «  épousé » plusieurs femmes dans leurs pays vont pouvoir, sans contourner la loi française comme ils le faisaient jusqu’à maintenant (en faisant passer, par exemple, leurs compagnes pour des « mères isolées »), financer légalement le séjour en France de leur descendance.
La loi française peut bien réserver le bénéfice de ces prestations aux enfants d’une seule épouse, tout se passera désormais comme si elle était abrogée…   Les maigres efforts faits par les gouvernements de droite depuis 1993, pour limiter les fraudes au regroupement familial, viennent d’être jeter aux orties : pourquoi menacer de poursuites les fraudeurs aux allocations familiales puisqu’il n’y a plus désormais de fraude ? Une estimation basse, datant de 2010 et à l’initiative de Brice Hortefeux, recense 80 000 pères de familles polygames en France. Avec une moyenne très basse de deux femmes en Algérie, ayant chacune deux enfants, on arrive à près d’un demi millions d’enfants pouvant prétendre à ce nouveau régime…
C’est, rappelons-le, la moyenne la plus basse. Le cauchemar est certainement pire pour le contribuable français.
À moins que tout cela ne conduise à la ruine rapide et totale d’un système profitant à la terre entière, excepté aux bénéficiaires premiers !


Dans le désert médiatique français qui s’est fort peu attardés sur le deuxième volet de cette affaire, résonne la déclaration de Vladimir Poutine à la Douma, le 4 février 2013 : je cite : « En Russie, vivons Russes. Toute minorité, de n’importe où, si elle veut vivre en Russie, travailler et manger en Russie, doit parler le russe, et doit respecter les lois russes. S’ils préfèrent la Charia, alors nous leur conseillons d’aller aux endroits où c’est la loi du pays. La Russie n’a pas besoin de minorités. Les minorités ont besoin de la Russie, et nous ne leur accorderons pas de privilèges spéciaux, ou n’essaierons de modifier nos lois pour répondre à leurs désirs, peu importe la force avec laquelle ils crient à la “discrimination”.
On ferait mieux d’apprendre du suicide de l’Amérique, de l’Angleterre, de la Hollande et de la France, si nous voulons survivre en tant que nation. Les coutumes et les traditions russes ne sont pas compatibles avec l’absence de culture ou les moyens primitifs de la plupart des minorités. Quand ce corps législatif honorable pense à la création de nouvelles lois, il faut avoir à l’esprit l’intérêt national, en gardant à l’esprit que les minorités ne sont pas les Russes. »


Fin de citation.

 

Source: http://www.prorussia.tv/L-Europe-l-a-decide-ce-sera-les-allocs-pour-tous_v296.html

 

Sur le site de la radio collabo RMC, on peut voir comment l'information est censurée ici: http://www.rmc.fr/forum/rmc/france/les-medias-nen-parlent-pas-18583/messages-1.html

 

Premier message :

 

balyzi

 

message publié le 15/05/2013 16:12:05

 

LES MEDIAS N'EN PARLENT PAS

 

 

Quand l’Europe impose à la France d’étendre le bénéfice de sa politique familiale à tous les enfants d’immigrés. Même nés à l’étranger.

 

Allez voir sur le site de valeurs actuelles

 

http://Redirection non autorisée

 

-->Message édité par Sylvaa le 15/05/2013 16:16:06<--

 

Second message :

 

 

 

josss

 

réponse publié le 15/05/2013 16:17:58

 

balyzi a écrit :

Quand l’Europe impose à la France d’étendre le bénéfice de sa politique familiale à tous les enfants d’immigrés. Même nés à l’étranger.

 

Allez voir sur le site de valeurs actuelles

 

http

 

 

c'est lamentable,

les médias se gardent bien de nous informer , quelle bande de collabos,

 

il faut diffuser largement via les réseaux sociaux

-->Message édité par Sylvaa le 15/05/2013 16:48:30<--

 

 

3e message :

 

 

josss

 

réponse publié le 15/05/2013 16:18:35

 

balyzi a écrit :

Quand l’Europe impose à la France d’étendre le bénéfice de sa politique familiale à tous les enfants d’immigrés. Même nés à l’étranger.

 

Allez voir sur le site de valeurs actuelles

 

http://Redirection non autorisée

 

 

 

pitin ca a pas fait long feu !!meme pas 10mns

 

 

Enfin, ce message de la modératrice :

 

 

Sylvaa

 

réponse publié le 15/05/2013 16:26:29

 

josss a écrit :

 

 

pitin ca a pas fait long feu !!meme pas 10mns

 

 

Modération :

 

De quoi vous plaignez vous ?

Seul le lien direct a été supprimé ! (pour des questions juridiques)

 

Rien ne vous empêche d'aller voir vous même sur le site puisqu'il est cité en toutes lettres.

Partager cet article
Repost0
18 mai 2013 6 18 /05 /mai /2013 22:58

Mis à jour 30 janvier, 11h02. 

 

Ce que pense le gouvernement de la théorie du genre à l'école... ou quand l’État programme un LAVAGE DE CERVEAUX (extrait de la lettre de Vincent Peillon aux recteurs du 4 janvier 2013):

 


« Le gouvernement s'est engagé à "s'appuyer sur la jeunesse pour changer les mentalités".

 

... La lutte contre l'homophobie en milieu scolaire, public comme privé, doit compter au rang de vos priorités. J'attire à ce titre votre attention sur la mise en oeuvre du programme d'actions gouvernemental contre les violences et les discriminations commises à raison de l'orientation sexuelle ou de l'identité de genre.


  ... Je vous invite également à relayer avec la plus grande énergie, au début de l'année, la campagne de communication relative à la Ligne Azur, ligne d'écoute pour les jeunes en questionnement à l'égard de leur orientation ou leur identité sexuelles. »


Lettre de Vincent Peillon adressée aux recteurs, 4 janvier 2013

 

Français en résistance !

ONLR

 

http://www.lefigaro.fr/assets/pdf/lettre-v-peillon.pdf

 

 

via http://www.printempsfrancais.fr/

 

En somme, la "lutte contre l'homophobie" est une priorité qui passe avant l'apprentissage de la lecture, de l'écriture et du calcul... On comprend mieux le degré d'illettrisme et d'inculture atteint dans notre jeunesse.


 

. Franc-maçonnerie "religion de la république" : Vincent Peillon jette le masque

. Progression de l'illettrisme : la Cour des comptes brocarde la gestion de l'"Education nationale" par le gouvernement socialiste actuel

Partager cet article
Repost0
18 mai 2013 6 18 /05 /mai /2013 10:51

 

http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/9/92/UMP_regional_elections_Paris_2010-01-21_n2_%28cropped%29.jpg/220px-UMP_regional_elections_Paris_2010-01-21_n2_%28cropped%29.jpgAprès l'annonce de la validation par le Conseil constitutionnel de la loi légalisation le mariage et l'adoption pour les homosexuels, le président de l'UMP Jean-François Copé a déclaré hier soir que c'était une loi qu'il regrettait mais qu'il respectait.

 

  • «C’est une décision que je regrette mais que je respecte», a-t-il déclaré Jean-François Copé sur Tf1, le 17 mai 2013. «C’est désormais une loi qui sera promulguée et que nous respecterons au nom de la République», a-t-il dit.

 

Selon lui, si la droite revient au pouvoir «il y a des choses sur lesquelles il faudra se pencher» concernant cette loi, notamment la question de «l’adoption». (1)

 

Autrement dit, sans surprise aucune, la "droite" maçonnique UMP, revenue au pouvoir, ne reviendra pas sur la loi légalisant le "mariage" homosexuel, mais entérinera la "réforme de civilisation" voulue par la gauche.

 

Cette "droite" UMP n'est dès lors plus de "droite" puisque ce qui distingue la droite de la gauche, c'est le respect du droit naturel, le respect de la nature, de l'Ordre naturel et de la loi naturelle.

 

Source :

 

(1) http://www.liberation.fr/politiques/2013/05/17/mariage-homo-une-decision-que-je-regrette-mais-que-je-respecte-dit-cope_903832

 

- Validation du mariage gay : la loi au-dessus de la nature ! (François Teutsch)

Partager cet article
Repost0
18 mai 2013 6 18 /05 /mai /2013 09:02

 

http://www.bvoltaire.fr/media/2013/02/races.jpgC’est fait : jeudi soir (16 mai, NdCR), sur proposition du groupe Front de Gauche, l’Assemblée a voté la suppression du mot « race » de la législation française. Ce qu’on est content. Une nouvelle aurore se lève, oubliés la récession, le chômage, le matraquage fiscal, les émeutes sur le Trocadéro, et le pillage des cars de tourisme, dernier secteur économique encore vaillant dans notre pays. Il est vrai que la « majorité » s’est emberlificotée depuis quelques mois dans un tel micmac qu’on ne voit pas bien ce qu’elle pourrait faire d’autre que des réformes de vocabulaire.

 

Forcément, quand le pays s’écroule et que la seule politique que l’on peut encore imaginer mener est celle de l’autruche, on va s’enfermer dans le bunker de l’Assemblée nationale pour jouer au scrabble en attendant que ça se passe. RACE, quatre lettres, R-A-C-E. Mais on ne peut plus vous donner la définition, car on vient de faire ctrl z. En revanche, le racisme, rassurez-vous, lui existe encore. Le groupe socialiste, qui ne voudrait quand même pas se priver d’une très jolie arme de guerre comme celle-là, a expliqué qu’il voterait ce texte en faisant en sorte « que l’article 1 dise explicitement, que la République française interdit et condamne le racisme, l’antisémitisme et le xénophobie et ne reconnaît l’existence d’aucune prétendue race ».

 

C’est un peu comme le sexe, vous voyez. Depuis le gender, on sait que cela n’existe pas, mais le sexisme lui, oui. Je suis d’accord, essayer de suivre la logique de l’affaire est extrêmement complexe, cela peut vous donner très mal à la tête, comme, je ne sais pas moi, tenter de concevoir un marxisme sans Marx, un capitalisme sans capital ou un féminisme sans femme… Mais évitez donc de vous poser trop de questions, c’est en soi déjà suspect.

 

Je ne sais quel regard porteront les générations futures sur cette inénarrable pudibonderie sémantique, mais sans doute ressemblera-t-il fort à celui que la nôtre porte sur les rombières de l’époque victorienne qui voilaient les pieds des pianos dont elles jugeaient le galbe voluptueux suggestif et qui, pour éviter l’expression indécente de femme « enceinte » parlaient en rosissant « d’état intéressant ». Mais la réalité anatomique, ma foi, restait la même et l’accouchement n’en était pas moins pénible. L’ennui avec le vocabulaire est qu’il est très décevant : s’il peut à la rigueur cacher la réalité, il ne peut pas la changer.

 

Alors la suppression solennelle, en grande pompe, devant le ban et l’arrière ban, de ce mot si connoté, péjoratif, ayant servi d’alibi à tant d’idéologies criminelles, va-t-elle réellement changer la face du monde et surtout les sortir du pétrin ? Ce n’est pas gagné. Car manque de pot, il reste le type, que même les services de police de Manuel Valls sont bien obligés de faire préciser dans leurs procès verbaux et de consigner dans leurs dossiers, force étant de convenir qu’il constitue une caractéristique plus durable, pour identifier un individu, qu’un sweat à capuche ou des baskets noires. Et quand bien même on supprimerait aussi ce mot-là, sauf à démontrer qu’il est daltonien, la gouvernement risque d’avoir du mal à expliquer que, non vraiment, il n’a relevé parmi les gentils animateurs de la petite sauterie du PSG aucun détail pouvant présumer d’une quelconque origine…

 

Gabrielle Cluzel, le 17 mai 2013

 

 

Source: http://www.bvoltaire.fr/gabriellecluzel/le-mot-race-supprime-les-faux-culs-au-pouvoir,23186

 

 

- Le rêve égalitaire et libéral, racines du mal totalitaire détruisant le réel 

- «C'est une violence faite à la Nation que de changer le sens des mots» (Cardinal Barbarin)

- Une France où l'expression "Français de souche" aura disparu... (Nicolas Sarkozy)

Partager cet article
Repost0
17 mai 2013 5 17 /05 /mai /2013 21:39

 

http://www.bvoltaire.fr/media/2012/12/cathophobie-565x252.jpegLa comédie est terminée. Rideau. Le Conseil constitutionnel a tranché dans le sens attendu en validant la totalité de la loi Taubira. Nul n’en sera surpris : il n’est là que pour maîtriser les éventuels écarts de la loi, pas pour s’opposer à la politique générale d’un gouvernement.

 

En bref, cette décision ne mériterait aucun commentaire particulier si elle ne comportait un passage hautement intéressant :


En ouvrant l’accès à l’institution du mariage aux couples de personnes de même sexe, le législateur a estimé que la différence entre les couples formés d’un homme et d’une femme et les couples de personnes de même sexe ne justifiait plus que ces derniers ne puissent accéder au statut et à la protection juridique attachés au mariage ; qu’il n’appartient pas au Conseil constitutionnel de substituer son appréciation à celle du législateur sur la prise en compte, en matière de mariage, de cette différence de situation.

 

Vous avez bien lu : la différence sexuelle ne justifie plus la différence de traitement. C’est valider l’argument d’égalité avancé par les partisans du projet, au mépris du principe élémentaire selon lequel l’égalité de droits ne se conçoit que dans des situations identiques. Première atteinte à l’intelligence.

 

Mais surtout, le Conseil constitutionnel réaffirme un principe révolutionnaire : la loi est au dessus de la nature. Ou, formulée différemment, il n’existe aucun principe supérieur à la loi civile. Et, dès lors, il appartient au législateur de définir la totalité du réel.

 

Cela signifie que le législateur a, en vertu de la fiction de la volonté générale, le pouvoir de dire le bien et le mal. Il peut définir la réalité. Il s’arroge le pouvoir prométhéen de soumettre la nature à sa loi, de la faire plier sous sa loi. Le législateur a le pouvoir de dire ce qu’est l’union conjugale, et n’est pas tenu par la nature même de cette union.

 

En vertu de ce principe, il peut définir ce qu’est la vie, ce qu’est la mort. Il peut appeler homme une femme, et pomme un navet. Il peut décider, demain, que les animaux sont sujets de droits, légaliser le mariage zoophile ou dépénaliser l’inceste, comme il modifierait la loi sur les faillites…

 

La loi est l’expression de la volonté générale énonce doctement la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen du 26 août 1789. Ce n’est pas vrai. La loi est la règle conforme à la réalité naturelle, qui régit les rapports entre les hommes en société. Il existe de nombreuses réalités préexistantes à l’État. La famille et le mariage en font partie. C’est la raison pour laquelle le référendum sur le sujet n’est pas acceptable en principe : il revient à soumettre au vote la définition d’une réalité naturelle.

 

François Teutsch, le 17 mai 2013

 


Source : http://www.bvoltaire.fr/francoisteutsch/validation-du-mariage-gay-la-loi-au-dessus-de-la-nature,23206

 

 

- Le rêve égalitaire et libéral, racines du mal totalitaire détruisant le réel

- La guerre entre le peuple réel et l'Oligarchie est déclarée le 17 mai 2013

- «C'est une violence faite à la Nation que de changer le sens des mots» (Cardinal Barbarin)

- "Il n'est pas sain de mettre aux voix de savoir ce qui est bien et ce qui est mal. Je ne crois pas que la source de la morale soit la majorité" (Mgr André Vingt-Trois)

- La démocratie? Une forme de la tyrannie, l'absolutisation de la "Volonté générale"

Partager cet article
Repost0
16 mai 2013 4 16 /05 /mai /2013 14:53

Un article trouvé sur Boulevard Voltaire montre que la gauche au pouvoir, censée défendre les intérêts des travailleurs, détruit méthodiquement leurs droits et notamment le CDI. Désormais les salariés pourront être les licenciés pour avoir refusé de changer de poste, de changer de lieu de travail, y compris de l'autre côté de l'Hexagone, refusé une baisse de salaire, ou simplement s'ils sont "incompétents".

 

Ceux qui ont pris un crédit pour vingt ans pour acheter leur logement ont du souci à se faire !

 

http://www.bvoltaire.fr/media/2013/05/liberalisme.jpg14 mai 2013, la loi sur « la sécurisation de l’emploi » a été votée au Sénat, par 169 voix contre 33. La fin du CDI et tout le monde s’en moque… Pas une manifestation dans la rue, nada ! Pas le moindre sénateur pendu non plus… Les moutons ne voient pas l’abattoir que l’on construit devant la bergerie.

 



Le CDI vous préservait des licenciements sauf en cas de « cause sérieuse et réelle ». En clair, à moins d’une faute grave ou d’une inaptitude au travail, la seule chose que pouvait tenter votre patron était de vous pousser au suicide comme chez France Télécom…


 

Aujourd’hui, le boss pourra vous virer pour avoir refusé de changer de poste, pour avoir refusé de changer de lieu de travail, y compris de l’autre coté de l’Hexagone… Ou simplement s’il vous juge « incompétent » !

 



Le CDI prévoyait l’impossibilité de baisser votre rémunération sans votre accord. Le boss pouvait demander. Certains ont essayé… 
Grâce à notre Sénat, refuser une baisse de salaire (jusqu’au SMIC) devient un motif valable pour vous faire pointer à Pôle emploi (article 18 de l’accord national interprofessionnel – ANI).


 


Finalement, c’est quoi cette… chose ? 
Rien de moins que la mise au pas de la France par la Commission européenne en matière de droit du travail et la destruction d’un acquis vieux de 20 ans.
 C’est l’échine courbée jusqu’à la brisure de vertèbres devant l’ultra-libéralisme. Un grand jour pour le MEDEF.

 



Comme d’habitude, les travailleurs ont été trahis par plusieurs syndicats (CFDT, CFE-CGC, CFTC) puisque cette loi n’est que la retranscription de l’ANI signé entre lesdits syndicats et le patronat le 11 janvier 2013. FO et la CGT l’ont refusé, encore heureux…


 

Chaque fois que les syndicats parlent des organisations patronales comme « des partenaires sociaux », c’est déjà joué.

 Dans 1984, la dictature décrite par Orwell utilisait des slogans comme: « La guerre, c’est la paix. La liberté, c’est l’esclavage. » 
Tout aussi fort, le hollandisme révolutionnaire ajoute ceci : « La fin du CDI, c’est la sécurisation de l’emploi. »

 



Au Sénat, les communistes sont les seuls à avoir voté contre.
 Comme à son habitude, l’UMP a botté en touche, intrinsèquement lâche, en choisissant de s’abstenir. Il ne faudra pas les oublier ceux-là non plus, le jour du grand nettoyage au Kärcher de la scène politique.
 Comme à son habitude, c’est le PS qui s’y colle pour faire reculer les acquis sociaux…

 

Franck Vinrech, le 15 mai 2013

 

 

Source: http://www.bvoltaire.fr/franckvinrech/le-senat-vote-la-fin-du-cdi-et-tout-le-monde-sen-fout,22801

 

- Fin du CDI : Les électeurs de gauche sont des cons

- Hollande va-t-il remettre en cause le CDI ?

Partager cet article
Repost0