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Christ Roi

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9 octobre 2023 1 09 /10 /octobre /2023 16:35
La Suède fait appel à l'armée pour endiguer la violence croissante des gangs

Le Premier ministre suédois convoque l'armée et les chefs de la police alors que la violence des gangs secoue le pays.

 

Le Premier ministre suédois a convoqué le chef des forces armées et le commissaire de police pour tenter d'endiguer la violence des gangs, a-t-il déclaré jeudi, à la suite d'une vague de violence qui a fait au moins 11 morts rien qu'en septembre.

 

"Nous allons chasser les gangs, nous vaincrons les gangs", a déclaré le Premier ministre Ulf Kristersson lors d'un rare discours télévisé à la nation.

 

Kristersson a formé un gouvernement minoritaire de centre-droit après les élections de l'année dernière avec le soutien des Démocrates suédois populistes et anti-immigrés, mettant fin à huit années de gouvernements dirigés par les sociaux-démocrates en Suède.

 

Sa coalition a remporté les élections en partie grâce à sa promesse d'endiguer la violence croissante des gangs.

 

"C'est une politique d'immigration irresponsable et une intégration ratée qui nous ont amenés ici", a déclaré Kristersson.

 

La Suède a mené des politiques d'immigration libérales pendant de nombreuses décennies et a accueilli plus d'immigrants par habitant que tout autre pays européen lors de la crise migratoire de 2015. Ces politiques ont été annulées par l'ancien gouvernement social-démocrate, mais ont été renforcées par le gouvernement de Kristersson.

 

Jeudi, le parti d'opposition social-démocrate, le plus grand parti au Parlement, a appelé le gouvernement à modifier la loi, autorisant l'armée à contribuer à mettre fin à la violence des gangs. (1)

 

La Suède fait appel à l'armée alors que la guerre des gangs s'intensifie. (2) 

 

L'armée suédoise intervient pour soutenir la police dans la lutte contre une récente recrudescence des meurtres commis par des gangs, a annoncé le Premier ministre Ulf Kristersson.

 

Il a indiqué qu'à partir de la semaine prochaine (première semaine d'octobre Ndlr.), l'armée commencerait à fournir une assistance en matière d'analyse et de logistique, ainsi qu'en matière de manipulation d'explosifs et de travaux médico-légaux.

 

M. Kristersson a ajouté que les lois suédoises devaient également être mises à jour pour permettre une plus grande implication militaire.

 

Jusqu'à présent ce mois-ci, 12 personnes ont été tuées dans les violences des gangs dans le pays.

 

Il s'agit du chiffre le plus élevé depuis décembre 2019, selon le journal Dagens Nyheter.

 

Rien que mercredi soir, deux jeunes hommes ont été abattus à Stockholm et une femme - qui, selon la police, n'avait aucun lien avec la criminalité organisée - a été tuée dans une explosion chez elle à environ 80 km au nord de la capitale.

 

La femme de 24 ans, nommée Soha Saad par les médias locaux, était une enseignante nouvellement diplômée et considérée comme une voisine de la cible de l'explosion.

 

M. Kristersson a fait cette annonce après des entretiens de crise vendredi (29 septembre . Ndlr.)  avec le chef de l'armée suédoise Micael Byden, le chef de la police Anders Thornberg et le ministre de la Justice Gunnar Strömmer.

Il a ajouté que le gouvernement demanderait à l'armée d'aider la police "dans les cas où les compétences spécialisées des forces armées peuvent être utiles".

"Cela peut être beaucoup de choses : une aide pour la logistique des explosifs et des hélicoptères, des compétences en analyse... une analyse médico-légale informatique."

Le Premier ministre a ajouté que la législation actuelle du pays devait être modifiée pour faire face aux "situations de zone grise où le type de menace à laquelle la Suède est confrontée n'est pas évident".

 

Jeudi, M. Kristersson a déclaré que la Suède n'avait jamais rien vu de pareil auparavant et qu'"aucun autre pays d'Europe" ne connaissait ce genre de situation.

 

Les enfants et les passants innocents, a-t-il souligné, sont de plus en plus victimes de cette violence.

 

L'année dernière, plus de 60 personnes sont mortes dans des fusillades en Suède – le nombre le plus élevé jamais enregistré – et cette année s'annonce comme étant la même, voire pire. 

 

Le gouvernement minoritaire de centre-droit de M. Kristersson, arrivé au pouvoir l'année dernière avec le soutien des démocrates suédois anti-immigration, n'a pas encore réussi à endiguer la violence.

Il s'est engagé à aller de l'avant avec davantage de surveillance, des sanctions plus sévères en cas d'infraction aux lois sur les armes à feu, des pouvoirs d'expulsion plus forts et des zones de contrôle et de fouille - insistant sur le fait que "tout est sur la table". (3)

 

Sources :

 

(1) https://www.msn.com/en-gb/news/world/swedish-pm-summons-army-police-chiefs-as-gang-violence-rocks-nation/ar-AA1hqSj8

(2) https://www.lemonde.fr/en/international/article/2023/09/30/sweden-calls-in-the-army-in-as-gang-warfare-escalates_6142080_4.html

https://www.lemonde.fr/international/article/2023/09/30/en-suede-l-armee-est-appelee-en-renfort-contre-les-gangs_6191734_3210.html

(3) https://www.bbc.co.uk/news/world-europe-66964723.amp

 

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13 mai 2022 5 13 /05 /mai /2022 16:15

Encore une info où les complotistes avaient raison deux ans à l'avance. Les confinements n'ont eu aucun effet sur le mortalité : la Suède qui n'a pas confiné a le taux de mortalité de Covid parmi les plus bas d'Europe, selon le Telegraph.

https://www.telegraph.co.uk/global-health/science-and-disease/swedens-death-rate-among-lowest-europe-despite-avoiding-strict/

https://www.telegraph.co.uk/global-health/science-and-disease/swedens-death-rate-among-lowest-europe-despite-avoiding-strict/

De nouveaux chiffres de l'OMS montrent que la pandémie a causé un "bilan stupéfiant" de près de 15 millions de morts, mais des restrictions sévères n'étaient pas la clé pour vaincre le virus 

 

Les experts ont déclaré que la différence démontrait que des verrouillages stricts ne déterminaient pas à eux seuls le succès dans la lutte contre Covid-19.

 

La Suède, qui a été critiquée au début de la pandémie pour avoir résisté à un verrouillage obligatoire, a enregistré moins de décès par habitant qu'une grande partie de l'Europe.

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4 décembre 2021 6 04 /12 /décembre /2021 22:45
https://tv.aftonbladet.se/video/334510/faa-covidbeviset-under-huden-gaar-att-faa-som-ett-chip

https://tv.aftonbladet.se/video/334510/faa-covidbeviset-under-huden-gaar-att-faa-som-ett-chip

Une puce implantée pourrait être accessible via un téléphone mobile pour identifier un certificat COVID numérique de l'UE

 

Un biohacker suédois fait la promotion de l'utilisation de micropuces implantées à la main pour enregistrer le statut de certificat COVID.

 

"Obtenez votre certificat COVID avec une puce dans votre main ou quelque part sous votre peau. Il devient de plus en plus populaire de mettre une puce avec différents types d'informations dans le corps, et maintenant vous pouvez également mettre votre certificat COVID dans la puce", rapporte le quotidien suédois Aftonbladet .

 

Hannes Sjöblad, cofondateur de BioNyfiken, une association suédoise de biohackers, et "Chief Disruption Officer" à Epicenter Stockholm, a expliqué à Aftonbladet comment il a pu obtenir un certificat COVID numérique de l'UE sur son téléphone, simplement en plaçant son téléphone portable contre son avant-bras.

 

Sjöblad, qui est à double puce, a déclaré à Aftonbladet que les micropuces peuvent stocker toutes sortes d'"informations personnelles", des coordonnées aux caractéristiques corporelles telles que le groupe sanguin et les indicateurs de santé tels que la température corporelle. Il a montré comment lire la température corporelle sur son téléphone portable après l'avoir tenu près de sa poitrine, où se trouve l'une de ses puces.

 

La chaîne d'information suédoise a également montré comment Olle Helkimo, qui est maintenant le directeur du service d'Epicentre Stockholm, s'est fait implanter une puce dans la main à une table de restaurant. Il a remarqué que cela ressemblait à "rien".

 

Sjöblad fait la promotion des implants à puce depuis des années comme alternative aux "technologies d'identification" telles que les clés, les badges de gymnase et les badges de bureau, ainsi qu'une forme d'accès d'identification aux appareils personnels tels que les téléphones et les ordinateurs. Il a souligné en 2016 que les implants à puce peuvent être utilisés pour signer des paiements, par exemple via Bitcoin.

 

Il a également souligné qu'il s'agissait "d'une technologie facile à pirater", admettant qu'il s'agissait d'une faiblesse des implants de micropuces.

 

Bien que les personnes équipées de puces électroniques restent une petite minorité en Suède, les implants y sont plus répandus que dans d'autres pays. En 2019, Sole Møller a rapporté pour le magazine électronique MedicalExpo que "les navetteurs des chemins de fer suédois, SJ, peuvent charger un ticket sur leur implant, qui peut être scanné par un agent de train avec un smartphone", une méthode utilisée par "environ 3 000 passagers" à l'époque.

 

Le journaliste d'investigation et auteur Edwin Black a déclaré à LifeSiteNews dans un commentaire précédent sur la popularité de la puce électronique en Suède que la technologie pourrait avoir des conséquences désastreuses.

 

"Cela signifie que le comportement humain peut être suivi et contrôlé par l'injecteur, et si cet injecteur est un gouvernement ou une entreprise contrôlée par le gouvernement, nous sommes sur la bonne voie pour que le gouvernement puisse éliminer toute une classe de personnes sur la base sur leurs origines ou leur opposition à la politique", a-t-il déclaré.

 

"Cela signifie que le comportement humain peut être suivi et contrôlé par l'injecteur, et si cet injecteur est un gouvernement ou une entreprise contrôlée par le gouvernement, nous sommes sur la bonne voie pour que le gouvernement soit en mesure d'éliminer toute une classe de personnes en raison de son origine ou de son opposition politique", a-t-il déclaré.

 

De nombreux commentateurs chrétiens ont fait remarquer qu'une telle technologie, si elle devenait nécessaire pour l'accès aux biens et aux services, introduirait un totalitarisme aux proportions véritablement bibliques.

 

L'Apocalypse parle d'une "seconde bête" qui "fera que tous, petits et grands, riches et pauvres, libres et esclaves, auront une marque sur leur main droite ou sur leur front. Et que nul ne pourra acheter ou vendre, si ce n'est celui qui aura la marque, le nom de la bête ou le chiffre de son nom". (Ap 13, 16-17)

 

Le rédacteur en chef de LifeSiteNews, John-Henry Westen, a déclaré que "porter un signe qui permet d'acheter et de vendre n'est pas un mal en soi", mais que "nous devrions nous méfier des conditions liées à l'obtention d'un tel signe, qui rendent cette obtention digne de la damnation éternelle".

 

A partir du 1er décembre, les carnets de vaccination seront obligatoires en Suède pour accéder aux théâtres, concerts et autres grands événements en intérieur.

 

SOURCE: LE BIOHACKER SUÉDOIS FAIT LA PROMOTION DES PASSEPORTS COVID À PUCE ÉLECTRONIQUE IMPLANTÉS DANS VOS MAINS

UNCUTNEWS

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18 septembre 2021 6 18 /09 /septembre /2021 08:18
https://bles.com/mundo/suecia-aprueba-ley-para-indemnizar-a-quienes-sufran-lesiones-por-la-vacuna-del-virus-chino.html

https://bles.com/mundo/suecia-aprueba-ley-para-indemnizar-a-quienes-sufran-lesiones-por-la-vacuna-del-virus-chino.html

La Suède a approuvé le 9 septembre 2021 un projet de loi qui propose une indemnisation de l'État pour les dommages causés par le vaccin expérimental contre le Covid-19. De plus, les personnes ayant subi des blessures dues à la vaccination avant la date d'approbation de la loi seront indemnisées rétroactivement.

 

Selon un communiqué du ministère suédois des Affaires sociales, la loi entrerait en vigueur en décembre de cette année et à travers elle, l'État suédois assumera la responsabilité et garantira que les personnes blessées par le vaccin approuvé pour une utilisation d'urgence contre COVID-19, recevront une indemnité équivalente à d'autres déjà en vigueur qui sont accordées pour des dommages-intérêts de nature pharmaceutique.

 

La ministre suédoise des Affaires sociales, Lena Hallengren, a déclaré que le gouvernement indemnisera dans les cas où le vaccin n'est pas couvert par l'assurance des produits médicaux ou si l'argent de l'assurance des produits médicaux n'est pas suffisant.

 

En décembre 2020, le Conseil de l'assurance maladie, qui examine si une blessure médicamenteuse est indemnisable ou non, a décidé de limiter la responsabilité des assurances pour les blessures en série causées par le vaccin Covid-19, créant ainsi une faille pour indemniser les personnes blessées dans ces circonstances. 

 

Les blessures en série sont celles dans lesquelles plusieurs personnes subissent le même type de blessure, selon ce que précise le communiqué du ministère.

 

"En raison de la limitation de l'assurance pharmaceutique, la protection pour les éventuels dommages sériels causés par les vaccins COVID-19 est plus faible que pour les autres médicaments", a déclaré le ministre Hallengren, notant la nécessité de promulguer cette loi pour que l'État complète l'assurance pharmaceutique à cet égard.

 

Le communiqué informe également que la loi sera appliquée rétroactivement, c'est-à-dire qu'elle sera accordée aux personnes qui ont été blessées par le vaccin, avant son entrée en vigueur.

 

Pour garantir les fonds nécessaires qui pourraient être requis pour une telle compensation, le gouvernement suédois a proposé que dans le budget pour 2022, 10 millions de couronnes suédoises (l'équivalent approximatif de 1 159 443 dollars) soient alloués.

 

Mais pour la grande majorité des pays, il n'y a pas de réponses aux réclamations pour blessures dues aux vaccins expérimentaux Covid.

 

À cet égard, l'avocat du cabinet Maglio Christopher & Toale de Sarasota, en Floride, a déclaré à Reuters en juin dernier que si son cabinet a représenté de nombreuses personnes blessées par des vaccins, le vaccin COVID est une affaire différente et que, face à des blessures liées à des vaccins Pfizer, Moderna ou Johnson & Johnson, vous n'avez pratiquement "aucune chance". 

 

Sur le site Web du cabinet d'avocats 22, il y a un message décourageant pour les clients potentiels qui pensent avoir une blessure due au vaccin COVID.

 

"Notre cabinet d'avocats a conclu qu'il n'y avait rien que nos avocats puissent faire pour vous aider de manière significative", a écrit le cabinet.

 

Pendant ce temps, Renée Gentry, directrice de la Vaccine Injury Litigation Clinic à la George Washington University School of Law, a déclaré que les plaignants du vaccin Covid n'ont que deux droits :

 

"Ils ont le droit de porter plainte", a-t-il déclaré. "Et ils ont le droit de perdre."

 

Source : https://trikooba.com/suecia-aprueba-ley-para-indemnizar-a-quienes-sufran-lesiones-por-la-vacuna-del-covid-19/

https://bles.com/mundo/suecia-aprueba-ley-para-indemnizar-a-quienes-sufran-lesiones-por-la-vacuna-del-virus-chino.html

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28 août 2021 6 28 /08 /août /2021 15:31

Depuis le lancement de la troisième injection du venin de Pfizer, les décès par "Covid" explosent en Israël.

 

Le graphique ci-dessous compare la situation en Israël, un des pays les plus vaccinés, les plus confinés et les plus masqués au monde, et la Suède qui n'a pas confiné, ni masqué ni vacciné sa population : 

Israël : La Troisième injection provoque l'hécatombe

Source : https://www.businessbourse.com/2021/08/26/nombre-de-nouveaux-deces-quotidiens-en-israel-et-en-suede-de-covid-19-par-million-dhabitants-un-graphique-qui-vaut-mille-mots/ 

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16 août 2021 1 16 /08 /août /2021 12:49
Source: https://multipolar-magazin.de/artikel/war-schweden-erfolgreicher

Source: https://multipolar-magazin.de/artikel/war-schweden-erfolgreicher

La Suède a-t-elle eu plus de succès ?

L'épidémiologiste suédois de longue date de l'État, Johan Giesecke, a fait plusieurs prédictions au printemps 2020 sur l'évolution de la crise corona et a promu la voie suédoise. Plus d'un an plus tard, les données officielles montrent qu'il avait raison sur presque tout : malgré le taux élevé de victimes du COVID-19, le nombre total de morts en Suède est inférieur ou similaire à celui de ses voisins scandinaves.

 

KARSTEN LUNDI 15 août 2021

 

L'un des défenseurs les plus véhéments de la voie spéciale suédoise est le professeur Johan Giesecke. Il a été épidémiologiste d'État suédois de 1995 à 2005, puis scientifique principal jusqu'en 2014 au Centre européen de prévention et de contrôle des maladies (ECDC). Il est actuellement conseiller auprès de l'OMS et du gouvernement suédois sur les questions relatives aux menaces infectieuses. Au début de la crise de Corona, Giesecke a fait plusieurs prédictions sur la suite des choses. Aujourd'hui, un peu plus d'un an plus tard, ses déclarations peuvent être vérifiées à l'aide des données actuelles.

 

Contrairement à tous les autres pays de l'UE, il n'y a pas eu de verrouillage en Suède jusqu'à présent. Il n'y avait aucune exigence de masque, les écoles et les institutions publiques sont restées largement ouvertes. Aucun test négatif ou preuve de vaccination n'était et n'est requis pour participer à la vie publique. Selon le nombre de cas tests positifs, le nombre de participants aux événements était limité et les restaurants étaient soumis à des conditions différentes, mais pas fermés. La plus haute autorité sanitaire suédoise n'a recommandé que des mesures préventives à ses concitoyens pour la plupart.

 

Dans plusieurs entretiens en avril 2020, Giesecke a souligné qu'il n'y a que deux mesures dans la lutte contre les épidémies qui reposent sur des bases scientifiques : se laver les mains et garder ses distances. Giesecke a critiqué les fermetures d'écoles et de frontières, le port de masques et la quarantaine volontaire à l'intérieur, car le risque d'infection y est plus élevé qu'à l'extérieur. Aucune de ces mesures n'est fondée sur des données probantes. Il a accusé les gouvernements qui n'ont pas ordonné de mesures fondées sur des preuves d'avoir une politique symbolique inutile.

 

De plus, il a fait les prédictions spécifiques suivantes dans les entretiens :

 

Les confinements ne peuvent réduire la mortalité qu'à court terme et ne la reporter que dans le futur. L'essentiel est qu'autant de personnes meurent dans les pays bloqués qu'en Suède.

Le taux de mortalité dû au COVID-19 sera de 0,1 à 0,2 %, et peut-être à peine plus élevé que celui de la grippe récurrente chaque année.

La lutte contre la propagation de la maladie est inutile. Malgré des mesures strictes, le virus se propagera dans le monde entier.

Les pays qui ferment de force la vie publique subiront des pertes économiques plus importantes que la Suède.

Dans les démocraties occidentales, les gens résisteront aux blocages récurrents.

 

La Suède a-t-elle échoué ?

 

Ces derniers temps, les principaux médias allemands, dont le Tagesschau, ont montré à plusieurs reprises que la route spéciale suédoise avait échoué car le pays avec son équilibre corona est en mauvaise position par rapport à ses voisins scandinaves. Si vous comparez les décès officiels dus au COVID-19 par million d'habitants au cours de la période allant de la première semaine calendaire 2020 à la 27e semaine calendaire 2021, la Suède est en fait loin derrière ses voisins et aussi derrière l'Allemagne.

 

[...] Si, au lieu des décès dus au COVID-19, on juxtapose le nombre total de décès pour un million d'habitants des pays pour la même période, le tableau est complètement différent.

 

Dans ce cas, la Suède se classe deuxième derrière la Norvège, et l'Allemagne ferme la marche en comparant ces cinq pays. Étant donné que les pays ont une structure d'âge différente, il est juste de comparer différents groupes d'âge entre eux. Mais même là, les résultats sont surprenants. Dans la tranche d'âge des moins de 60 ans, la Suède a le taux de mortalité le plus bas par rapport à ses voisins scandinaves et à l'Allemagne.

 

Et dans la tranche d'âge des 60 ans et plus, la Suède est juste derrière la Finlande à la troisième place et bien devant l'Allemagne.

 

Les résultats très divergents lors de la comparaison des victimes officielles du COVID-19 et lors de la comparaison du nombre total de décès permettent deux conclusions logiques. Soit beaucoup plus de personnes en Norvège, au Danemark, en Finlande et en Allemagne sont décédées de causes autres que la pandémie, par exemple les conséquences des mesures, soit la détermination des victimes de COVID-19 sur la base de tests de laboratoire est semée d'erreurs majeures et est effectuée à partir de pays des terres à des résultats très différents. On peut dire que la seule comparaison des victimes officielles du COVID-19 ne convient pas pour évaluer le bilan corona d'un pays.

 

Giesecke, qui avait prophétisé au début de la crise qu'au final autant de personnes mourraient dans les pays confinés qu'en Suède, a eu raison un peu plus d'un an plus tard.

 

[...]

 

Au moins pour la Suède, un pays qui a jusqu'à présent surmonté la crise corona sans confinement ni exigence de masque, Giesecke avait également raison quant au taux de mortalité par infection du SRAS-CoV-2. En raison de taux de mortalité comparables à ceux des années précédentes, ce chiffre ne peut être significativement plus élevé que celui de la grippe. Les taux de mortalité absolus plus élevés sont également plus susceptibles d'être dus à l'évolution démographique qu'à une mortalité plus élevée due à la maladie.

 

L'évolution des vagues de décès dans le contexte de COVID-19 est similaire à celle des vagues de grippe sévères au 20e siècle

 

Bon nombre des pays qui affichaient encore un taux de surmortalité relativement faible au printemps 2020 par rapport à l'Espagne, à l'Italie, à la France et à la Grande-Bretagne, et qui attribuaient ce résultat à la bonne mise en œuvre de leurs mesures, ont dû se rendre compte au cours de l'hiver 2020/21 que même une forme renforcée de restriction des contacts, les couvre-feux et les fermetures d'écoles et d'entreprises ne pouvaient empêcher que davantage de personnes soient infectées par l'agent pathogène et, dans des cas extrêmes, d'en mourir. Cet effet est clairement visible dans les pays voisins de l'Allemagne et de la France, ainsi qu'en Espagne et au Portugal.

 

Si la France et l'Espagne ont enregistré des taux de mortalité élevés au printemps 2020 par rapport à leurs pays voisins respectifs, l'Allemagne et le Portugal, la situation s'est inversée à l'hiver 2020/21. Le virus ne semble manifestement pas particulièrement impressionné par des mesures telles que le confinement et le masque obligatoire, mais présente une évolution dans sa propagation qui a également été observée lors de graves vagues de grippe au XXe siècle. Après un à deux pics de surmortalité au maximum, le nombre de décès diminue à nouveau lors des saisons de grippe suivantes.

 

La prédiction de Giesecke a apparemment également été confirmée en ce qui concerne la propagation du virus, quelles que soient les mesures respectives.

 

Les pertes économiques de la Suède sont inférieures à la moyenne de l'UE

À l'exception de l'Irlande, l'économie s'est contractée dans tous les pays de l'UE en 2020. Cependant, à -3,5%, les pertes de la Suède ne sont que moitié moins élevées que la moyenne de -6,3% dans l'UE et nettement inférieures à celles de la plupart des pays de l'UE.

 

Cette prophétie de Giesecke s'est également réalisée pour la plupart des pays de l'UE. Par rapport à ses voisins de l'UE, le Danemark et la Finlande, la Suède est au moins sur un pied d'égalité.

 

Manifestations dans de nombreux pays

Alors que le gouvernement suédois a presque complètement levé les restrictions relativement mineures à la vie publique à l'été 2021 et que les personnes sans vaccination contre le SRAS-CoV-2 ne subissent aucune discrimination, les Allemands sont toujours obligés de porter des masques dans les espaces publics fermés, et les politiques Allemands de menacer les non-vaccinés de lourdes conséquences s'ils continuent à refuser de se faire vacciner. Et tandis qu'en Suède, un verrouillage reste impossible malgré dans certains cas des chiffres d'incidence nettement plus élevés qu'en Allemagne, les Allemands doivent compter avec des fermetures d'écoles et d'entreprises et des couvre-feux dès l'automne 2021 en raison des chiffres d'incidence relativement faibles.

 

La résistance aux mesures Corona, qui manquent largement de preuves scientifiques, a conduit aux plus grandes manifestations critiques du gouvernement en Allemagne depuis la fin de la RDA. L'action violente menée par la police pour dissoudre les protestations des détracteurs de la mesure, qui étaient auparavant interdites pour des raisons difficiles à comprendre , a incité le rapporteur spécial de l'ONU Nils Melzer à avertir le gouvernement allemand et la police de ne pas traiter les les gens comme un ennemi. Il a également annoncé qu'il exigerait une déclaration du gouvernement allemand sur plus d'une centaine de témoignages de témoins sur les violences policières lors de la dissolution des manifestations le 1er août 2021 à Berlin.

 

Le 7 août, des manifestations avec un total d' environ un quart de million de participants ont éclaté en France en raison de l'exclusion programmée des non vaccinés, non testés ou non récupérés de la vie publique. Il y a également eu des manifestations contre des exigences corona plus strictes en Italie. Dans les démocraties occidentales, un grand nombre de personnes descendent dans la rue contre les restrictions permanentes prévues des droits fondamentaux. Dans ce cas aussi, l'épidémiologiste suédois avait raison.

 

Où Giesecke avait tort

Lorsqu'on lui a demandé dans une interview accordée au magazine autrichien Addendum en avril 2020 comment il évaluait l'évolution de la pandémie, Giesecke a répondu que tout serait en grande partie terminé dans un an. Pour la Suède, qui pendant la crise corona s'est limitée à ne faire que des recommandations pour sa population pour la plupart, cette prédiction a peut-être été réalisée. Cependant, en raison de la stratégie de verrouillage et de la menace ou de la mise en œuvre de vaccinations obligatoires en Allemagne et dans d'autres pays, les mesures risquent de rester un sujet de débat politique pendant des années et de continuer à diviser la société.

 

[...]

 

Le pays a montré de manière impressionnante comment la crise du coronavirus peut être surmontée avec succès sans restreindre massivement les droits démocratiques fondamentaux et sans diviser définitivement la société. En raison de sa stratégie, la Suède devrait être le modèle par lequel tous les autres pays sont mesurés. Il est économiquement mieux loti que la plupart des pays européens, a dans certains cas un nombre de décès par million d'habitants nettement inférieur à celui de la plupart des autres pays de l'UE et sa société n'est pas confrontée à une épreuve interne en raison de protestations massives contre les mesures.

 

À propos de l'auteur : Karsten Montag , né en 1968, a étudié l'ingénierie mécanique à l'université RWTH d'Aix-la-Chapelle, la philosophie, l'histoire et la physique à l'université de Cologne et les sciences de l'éducation à Hagen. Pendant de nombreuses années, il a travaillé pour un cabinet de conseil en gestion syndicale, plus récemment en tant que chef de service et de projet dans une entreprise de logiciels qui fabriquait et vendait un système de gestion et de facturation des données énergétiques pour le commerce de l'énergie.

 

Source : https://multipolar-magazin.de/artikel/war-schweden-erfolgreicher

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25 juillet 2021 7 25 /07 /juillet /2021 22:39
Le nombre de décès quotidiens dus au COVID atteint zéro en Suède, alors que d’autres pays se préparent à de nouveaux verrouillages

Source: fee.org – 22 juillet 2021

 

Traduction : Strategika

 

La Suède ne fait pas beaucoup parler d’elle ces derniers temps. Il y a une raison à cela.

 

Plus de 100 000 personnes ont envahi les rues de France pendant le week-end et plusieurs centres de vaccination COVID ont été vandalisés alors que l’opposition à la dernière stratégie gouvernementale de lutte contre la pandémie s’intensifie. Dans le cadre de la dernière version des mesures de confinement prises par le président Emmanuel Macron, les responsables gouvernementaux ont décrété que les personnes non vaccinées ne seraient plus autorisées à entrer dans les cafés, les restaurants, les théâtres, les transports publics, etc.

 

Inutile de dire que les gens n’étaient pas contents.

 

L’approche de la France est unique, mais ce n’est qu’un des nombreux pays du monde qui imposent de nouvelles restrictions en raison des craintes croissantes suscitées par une nouvelle variante du COVID-19. Les récentes restrictions imposées par l’Australie ont placé la moitié du pays en état de lockdown strict – alors que 82 000 tests, un record, n’ont permis d’identifier que 111 nouveaux cas de coronavirus – tandis qu’au Portugal, les restaurants luttent pour survivre dans le cadre des nouvelles restrictions imposées.

 

Un pays qui ne fait pas beaucoup parler de lui est la Suède.

 

La Suède, bien sûr, a été critiquée en 2020 pour avoir renoncé à un confinement strict. The Guardian a qualifié son approche de “catastrophe” en devenir, tandis que CBS News a déclaré que la Suède était devenue “un exemple de la façon de ne pas gérer le COVID-19”.

 

Malgré ces critiques, le laisser-faire suédois face à la pandémie se poursuit aujourd’hui. Contrairement à ses voisins européens, la Suède accueille les touristes. Les entreprises et les écoles sont ouvertes sans presque aucune restriction. Et en ce qui concerne les masques, non seulement il n’y a pas de mandat en place, mais les autorités sanitaires suédoises ne les recommandent même pas.

 

Quels sont les résultats de la politique de laisser-faire tant décriée de la Suède ? Les données montrent que la moyenne mobile sur 7 jours des décès de COVID hier était de zéro (voir ci-dessous). Comme dans nada. Et c’est à zéro depuis environ une semaine maintenant.

 

Il y a un an déjà, il était évident que les affirmations hyperboliques sur la “catastrophe suédoise” étaient fausses ; il suffit de demander à Elon Musk ; just ask Elon Musk (voir aussi : ici, ici, et ici). Un an plus tard, les preuves sont accablantes : la Suède a en grande partie bien géré la pandémie. En 2020, le taux de mortalité global de la Suède était inférieur à celui de la plupart des pays européens et son économie a beaucoup moins souffert. Parallèlement, la Suède est aujourd’hui plus libre et en meilleure santé que pratiquement tous les autres pays d’Europe.

 

Alors qu’une grande partie du monde reste saisie par la peur et que les nations conçoivent de nouvelles restrictions pour limiter les libertés fondamentales, la Suède reste un brillant exemple rappelant qu’il existe une meilleure voie.

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10 avril 2021 6 10 /04 /avril /2021 18:16
Suède : taux de mortalité inférieur à celui de la plupart des pays d’Europe en 2020, malgré l’absence de confinement

De nouvelles données européennes suggèrent que le choix du laisser-faire de la Suède à l’égard de la pandémie était loin d’être catastrophique.

 

Peu de personnes en 2020 ont passé autant de temps sous les feux de la rampe que Anders Tegnell, le meilleur épidémiologiste de Suède

 

Mais l’homme qui a forgé l’approche du laisser-faire de la Suède face au Covid-19, dès le début de la pandémie, affirme que de nouvelles données internationales révèlent une dure vérité au sujet des confinements décidés par les gouvernements.

 

« Je pense que les gens penseront probablement très soigneusement à ces fermetures totales, à quel point elles étaient vraiment efficaces », a déclaré Tegnell à Reuters dans une interview récente. « Elles ont peut-être eu un effet à court terme, mais lorsqu’on examine la situation tout au long de la pandémie, on devient de plus en plus suspicieux. »

 

Tegnell faisait référence aux données publiées par Reuters qui montrent que la Suède, qui a évité les confinements adoptés par la plupart des pays du monde, a connu une augmentation plus faible de son taux de mortalité que la plupart des pays européens en 2020.

 

Les données préliminaires de l’office de statistique de l’Union européenne Eurostat, compilées par Reuters, montrent que la Suède a enregistré 7,7 % de décès de plus en 2020 que sa moyenne des quatre années précédentes. Les pays qui ont opté pour plusieurs périodes de confinement strict, comme l’Espagne et la Belgique, ont respectivement connu une surmortalité de 18,1 % et 16,2 %.

 

Vingt et un des trente pays disposant de statistiques disponibles ont enregistré une surmortalité plus élevée que la Suède. Cependant, la Suède a fait moins bien que ses voisins nordiques, le Danemark enregistrant seulement 1,5 % de surmortalité et la Finlande 1,0 %. La Norvège n’a enregistré aucune surmortalité en 2020.

Toujours (plus) de justifications

Pendant près d’un an, la Suède a été au premier plan du débat sur la façon dont les gouvernements devraient réagir au coronavirus.

 

Des rapports publiés en avril dernier ont montré que, malgré les nombreuses critiques contre la décision de ne pas confiner totalement, le Covid-19 avait atteint ce que Tegnell a décrit comme un « plateau » en Suède.

 

« Si la classification de Tegnell se révèle exacte, ce sera une confirmation définitive de la bonne stratégie suédoise, qui a été largement dénoncée pour avoir résisté à la tendance mondiale d’imposer des décrets de confinements draconiens qui ont paralysé l’économie mondiale et créé des millions de chômeurs », selon l’agence Bloomberg.

 

Des mois plus tard, les données ont montré que la Suède avait réussi à « aplanir la courbe » contrairement à de nombreux points sensibles par le monde.

 

De nombreuses critiques sont remontées, comparant le taux de mortalité de la Suède à ses homologues nordiques, la Norvège et la Finlande, qui affichaient les taux de mortalité les plus faibles d’Europe. Toutefois, la Norvège et la Finlande ont adopté des politiques encore moins restrictives que la Suède la plupart du temps.

 

Les experts de la santé publique en Suède affirment que les données les plus récentes sont une preuve supplémentaire que la Suède a été l’un des rares pays à maîtriser le virus. « Certains croyaient qu’il était possible d’éliminer la transmission des maladies en mettant fin à la vie en société », a déclaré Johan Carlson, directeur de l’Agence de la santé publique de Suède. « Nous n’y croyions pas et nous avons eu raison. »

 

Les pandémies sont terribles et le Covid-19 est un virus violent. (Je l’ai moi-même eu récemment, et ce n’était pas une partie de plaisir. J’ai été gravement malade pendant des jours.) Mais les législateurs du monde entier ont fait deux erreurs de calcul graves lorsqu’ils ont décidé de limiter les libertés fondamentales et d’accepter un confinement.

 

D’abord, ils ont conclu qu’ils pouvaient contenir un virus grâce à une planification centrale. Ils ont échoué, comme le montrent de nombreuses études universitaires.

 

Deuxièmement, les décideurs ont oublié la réalité fondamentale des compromis, ce que l’économiste et politologue James Harrigan a reconnu au début de la pandémie.

 

En période de crise, les gens veulent que quelqu’un fasse quelque chose et ne veulent pas entendre parler de compromis. C’est le terrain fertile pour de grandes politiques dictées par le dicton « quoi qu’il en coûte, si cela sauve une seule vie ». Le gouverneur de New York, Andrew Cuomo, a invoqué le fameux dicton pour défendre sa stratégie de fermeture. Cette façon de penser a fait écho dans tout le pays, des conseils de comté aux maires, en passant par les conseils scolaires, la police et le clergé pour justifier fermetures, couvre-feux et distanciation sociale.

 

Les gens rationnels comprennent que ce n’est pas ainsi que le monde fonctionne. Peu importe que nous les admettions ou pas, des compromis existent.

 

Ce que Harrigan et Davies voulaient dire, c’est que les politiques sanitaires ne fonctionnent pas toujours comme prévu. Elles engendrent souvent une foule de conséquences imprévues, qui peuvent être néfastes ou même destructrices.

 

« Chaque action humaine a des conséquences à la fois voulues et imprévues », ont expliqué Antony Davies et James Harrigan. « Les êtres humains réagissent à toutes les règles, à tous les règlements et à tous les ordres que les gouvernements imposent, et leurs réactions donnent des résultats qui peuvent être très différents de ceux que les législateurs ont prévus. »

 

L’une des raisons pour lesquelles la Suède a enregistré un taux de mortalité inférieur à celui de la plupart de ses homologues européens est que ses dirigeants l’ont anticipé. En conséquence, la Suède a évité une grande partie des dommages collatéraux associés aux confinements, ce qui inclue la détresse économique, l’augmentation des suicides, la dépression causée par l’isolement social, l’abus de drogues et d’alcool et d’autres conséquences néfastes pour la santé publique.

 

Les États-Unis ne l’ont pas fait. Aux États-Unis, par exemple, la santé mentale a atteint l’an dernier son plus bas niveau depuis 20 ans. Le CDC signale une forte hausse des dépressions chez les jeunes. Il y a eu des pics de suicide, des overdoses de drogue

 

À l’échelle mondiale, nous avons observé des tendances semblables. Le suicide chez les enfants augmente partout dans le monde, ont récemment déclaré des médecins à l’Associated Press.

 

« Il s’agit d’une épidémie internationale, mais pas seulement d’un point de vue viral », a déclaré le Dr David Greenhorn, qui travaille à l’unité d’urgence de l’infirmerie royale de Bradford, en Angleterre. « Dans la vie d’un enfant de huit ans, un an, c’est vraiment, vraiment, très long. Ils en ont assez. Ils ne voient pas la fin. »

 

Ça me fend le cœur. C’est d’autant plus exaspérant que la haute direction de la santé publique des États-Unis a reconnu dès le début de la pandémie que des confinements prolongés pourraient causer « des dommages irréparables ».

 

« Nous ne pouvons pas rester enfermés pendant aussi longtemps sans provoquer des dommages irréparables et en subir des conséquences imprévues, y compris celles sur la santé », a déclaré l’an dernier à CNBC le Dr Anthony Fauci, le plus grand spécialiste des maladies infectieuses du pays.

 

Fauci avait raison. Malheureusement, contrairement à Tegnell, il n’avait pas le courage de ses convictions. Et les Américains en ont payé le prix.

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3 février 2021 3 03 /02 /février /2021 00:00
La prédication de saint Anschaire, œuvre de Hugo Hamilton (1830)

La prédication de saint Anschaire, œuvre de Hugo Hamilton (1830)

Moine bénédictin de Corbie, en Picardie, puis de la Nouvelle Corbie, en Saxe, Oscar, Apôtre des scandinaves [1] est le premier représentant de l'Église à christianiser la Scandinavie et particulièrement la Suède.

 

Il naît en 801 dans une famille noble [2] et devient moine à l’abbaye de Corbie, proche d'Amiens, et limitrophe de sa ville natale Fouilloy

 

La vision de la mort de Charlemagne le décide à prononcer ses voeux. Il s'installe alors à Corbie-la-Neuve (appelée encore Corvey) en Westphalie.

 

Ses dispositions à l'étude et à l'obéissance monastique lui permettent de progresser très vite.

 

Il part évangéliser l'Allemagne du nord, puis le Danemark et la Suède.

 

En 826, il arrive au Danemark, à la suite du baptême du roi danois, vassal des Francs, Harold Klak, dans l’abbaye Saint-Alban devant Mayence, par Ebbon, archevêque de Reims et légat pontifical.

 

Son succès amène Bjorn, le roi de Suède, à l'inviter à poursuivre sa mission dans son propre royaume.

 

Cependant, Harald est chassé du Danemark et la mission d'Anschaire au Danemark s’interrompt.

Si j'avais le don des miracles, le premier que je ferais serait de changer ma mauvaise nature en celle d'un honnête homme.

Saint Anschaire [3], en réponse à l'un de ses disciples qui admirait ses miracles.

Oscar suit le moine Vittmar dans sa mission en Suède où le roi local est tolérant à l’égard de la prédication du christianisme, considéré comme religion des étrangers et suivie en majorité par les prisonniers de guerre. [4] 

 

Louis le Pieux le nomme archevêque de Hambourg en 831. [5]

 

Durant les quatorze années suivantes, il travaille constamment à évangéliser ces peuples païens, organisant la mission, fondant des églises et créant même une bibliothèque.

 

Il fonde la première communauté chrétienne de Suède en 831 à Birka, haut lieu du tourisme en Suède en rapport avec l'histoire du pays et des Vikings. 

 

L'une des plus grandes réussites de sa mission semble être la conversion de Herigar, le préfet de Birka, qui a fait construire une église. [6]

Statue de l'archevêque Ansgar (Oscar) par Engelbert Peiffer sur le Trostbrücke à Hambourg

Statue de l'archevêque Ansgar (Oscar) par Engelbert Peiffer sur le Trostbrücke à Hambourg

Oscar achète des esclaves danois et slaves pour qu'ils soient éduqués dans le service de Dieu. 

 

Croix d'Ansgar, à Birka, Suède, 2008

Croix d'Ansgar, à Birka, Suède, 2008

Évêque de Hambourg, puis de Brême, il ne se décourage pas quand le roi danois Horik mène un raid qui menace son œuvre, ruine sa ville épiscopale, dévaste la Scandinavie et la ramène au paganisme en 845. Oscar lui-même manque d'être tué pendant l'attaque.

 

Il sème dans la peine ce que d'autres moissonneront dans la joie (Missel de l'Assemblée pour la semaine). [7]

 

Peu après, il est nommé archevêque de Brème (siège qui sera plus tard réuni à celui de Hambourg par le pape Nicolas 1-er).

 

Il ne se plaît pas à Brême, et aussitôt que la situation le permet, c'est-à-dire en 849, il repart en Scandinavie comme missionnaire légat.

 

Il trouve un converti influent en la personne du roi Narek du Jutland. Malgré les difficultés de l'environnement et l'hostilité de la population, Oscar réussit à gagner le respect par son austérité, par les miracles qu'il accomplit et par sa générosité envers les pauvres.

 

Il porte jour et nuit un cilice et vit le plus souvent d'eau et de pain, à moins que par charité il ne soit obligé de suspendre son jeûne.

 

Humble et défiant de lui-même, il veille sur tous les mouvements de son cœur et recourt sans cesse à Dieu, à qui il demande la lumière pour prêcher la vérité et la force pour pratiquer la vertu.

 

Il prêche, développe l'éducation et fait campagne contre l'esclavage, le tout avec une grande ardeur. C'est au Danemark et en Allemagne du Nord qu'il a la plus grande influence

 

Il rentre en Allemagne, et tombe gravement malade; il meurt trois mois plus tard à Brême, de sa maladie intestinale, le 3 février 865. 

 

Après sa mort, de nombreuses régions évangélisées retombèrent dans le paganisme, où elles restèrent jusqu'à l'arrivée de saint Siegfrid au XI-e siècle.

Monument S. Ansgar (Oscar), Copenhague

Monument S. Ansgar (Oscar), Copenhague

Saint Oscar a créé la tradition de faire de courtes prières personnelles entre les psaumes.

 

Il a écrit une biographie de Willehad, un récit des guérisons miraculeuses qui se seraient produites à partir de la Pentecôte 860 sur la tombe du premier évêque de Brême Willehad dans la cathédrale de Brême, et une collection de prières, la Pigmenta. Le recueil des rapports sur les guérisons miraculeuses a été authentifié par l'indication précise des lieux d'origine des guéris. Ainsi, les histoires d'Ansgar (Oscar) sont devenues une sorte de rapport factuel, "un texte qui était unique sous cette forme au début du Moyen Âge!" [8]

 

Il avait un talent particulier pour la prédication et mêlait adroitement dans ses discours la terreur et la consolation, inspirant à ses auditeurs une crainte salutaire que les éloignait du mal et une dévotion tendre qui donnait du goût pour la pratique de la perfection. Son zèle était toujours accompagné de sagesse et de prudence ; dans les affaires importantes, il prenait toujours le temps de consulter Dieu. 

 

Saint Oscar est l'objet de la biographie Vita Anskarii écrite v. 875 par Rimbert (son successeur comme archevêque de Hambourg-Brême)principale source historique sur sa vie, mais aussi une source importante sur la société scandinave de l'âge des Vikings. [9]

 

En raison de ses services à la diffusion du christianisme en Suède, au Danemark et dans le Schleswig, les Églises catholique romaine et orthodoxe vénèrent en saint Oscar "l'apôtre du Nord" ou "l'apôtre de la Scandinavie, tout comme les protestants et les églises anglicanes se souviennent de lui. [10]

 

Oscar a subi tant de revers dans cette activité missionnaire que son biographe interprète toute sa vie pendant cette période comme un long martyre, bien qu'Oscar n'ait pas fini violemment.

 

En raison de ses nombreux voyages, il est également appelé comme le saint patron des voyageurs. [11]

 

Ses mérites résident également dans son engagement envers les esclaves et les pauvres. 

 

Ses aumônes furent extrêmement abondantes; presque tous ses revenus furent consacrés à secourir les indigents, à fonder des hôpitaux, à racheter des captifs. Pendant le carême, il recevait chaque jour à sa table et servait lui-même quatre pauvres. [12]

L'évêque Ansgar, Lithographie d'après une peinture de l'ancienne cathédrale de Hambourg aujourd'hui à St. Petri, Hambourg, par Friedrich Wilhelm Graupenstein, vers 1865

L'évêque Ansgar, Lithographie d'après une peinture de l'ancienne cathédrale de Hambourg aujourd'hui à St. Petri, Hambourg, par Friedrich Wilhelm Graupenstein, vers 1865

Sources

 

(1) Encyclopédie Larousse

(2) CasimirKuczaj

(3) Nominis

(4) VaticanNews 

(5) Régis Boyer, Les Vikings. Histoire et civilisation, Plon, Paris, 1991, p. 129

(6) Peter Hayes Sawyer, Kings and Vikings : Scandinavia and Europe A.D. 700-1100. London & New York, Routledge, 1992, p. 135

(7) Missel des dimanches 2021, Édition collective des Éditeurs de liturgie, p. 211

(8) Konrad Elmshäuser, Sept guérisons miraculeuses en un jour. Il y a 1150 ans: des muets parlent sur la tombe de l'évêque Willehad à Brême, et les estropiés peuvent à nouveau marcher. Dans Weser-Kurier, 22 mai 2010, p. 24

(9) Wikipedia

(10) Wikipedia allemand

(11) Plaque sur la statue d'Ansgar (Oscar) par Franz Bernhard Schiller (1854) dans l'église de Sankt Ansgar (Kleiner Michel) à Hambourg 

(12) Vies des saints et des bienheureux, tome 2, Letouzey et Ané, 1936

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23 janvier 2021 6 23 /01 /janvier /2021 08:05

Gabriel Attal, porte-parole du gouvernement soutient sur C-News que la Suède revient sur sa stratégie.

Or, selon Pascal Praud (C-News) "la Presse française dit cela, mais il n'y a pas un truc qu'ils (les Suédois) ont changé : les masques ne sont pas obligatoires, les restaurants et les lieux de culture sont ouverts." Et la Suède a un tôt de mortalité moindre que le nôtre ! 

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28 décembre 2020 1 28 /12 /décembre /2020 14:54

Restaurants ouverts, pas de masques, liberté de porter les masques (ou non), au choix de chacun. 

Pas de confinement en Suède. Une économie non-impactée.

Après un an d'épidémie, la Suède a moins de morts que la France sans confinement et sans masque

La France compte 802 décès du covid-19 au 22 décembre 2020 pour un total de décès de 62746.  Soit 0.09365074626 % pour 70 millions d'habitants en France.

 

Mais toute l'économie est sinistrée. Des millions d'emplois détruits.

Après un an d'épidémie, la Suède a moins de morts que la France sans confinement et sans masque

En Suède, en revanche, il y a 174 décès du Covid-19 au 22 décembre pour un nombre total de décès 8279.

En rapport à la population : 0.08279 % pour 10 millions d'habitants.

Au bout d'un an d'épidémie, la Suède comptabilise moins de morts que la France, sans avoir confiné, sans masques, et sans avoir mis son économie à zéro.

La Suède est dirigée par un roi qui respecte les libertés tandis que les Français sont dirigés par un "président"... 

 

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27 novembre 2020 5 27 /11 /novembre /2020 19:34

De nombreux Suédois ne font plus confiance aux vaccins depuis l'épidémie de grippe A en 2009, lorsque des centaines de jeunes ont développé une narcolepsie après injection.

Coronavirus en Suède : l'ombre d'un fiasco plane sur les nouveaux vaccins

Source: Rtl

 

Coronavirus : une partie de la population suédoise se méfie des vaccins à venir

 

PUBLIÉ LE 26/11/2020 À 15:47

 

En Suède, plus question de se faire vacciner avec un sérum développé à la hâte. Depuis une vaste campagne contre le H1N1 en 2009, de nombreux Suédois ne font plus confiance aux antidotes, dont celui contre la Covid-19.

 

Comme des centaines de jeunes compatriotes, Meissa Chebbi est narcoleptique depuis son vaccin contre la grippe A. En cause : un adjuvant dont le rôle était de démultiplier l'effet immunitaire. "Je ne recommanderais jamais" de prendre un vaccin développé en urgence, "sauf si vous devez absolument le prendre, en danger de mort", dit la jeune Suédoise de 21 ans à l'Agence France-Presse. "J'attendrai cinq ans, quand on connaîtra les risques", affirme l'étudiante.

 

"Ca a détruit ma vie", explique Meissa, qui avait onze ans à l'époque. "Je m'endors tout le temps, dans toutes les situations et à des moments inappropriés : à table, lors d'entretiens d'embauche, pendant des discours, des séminaires, à l'université. Je me suis endormie au travail, dans des bus, partout...", énumère la jeune résidente d'Örebro, dans le centre de la Suède.

 

702 plaintes déposées après la campagne de vaccination

Il y a onze ans, les autorités sanitaires locales ont appelé les Suédois à se faire volontairement vacciner contre la grippe porcine, avec le Pandemrix produit par le laboratoire britannique GlaxoSmithKline. Plus de 60% de la population, soit presque six millions de personnes, avait répondu à l'appel. Un record mondial dans un pays où aucun vaccin n'est pourtant obligatoire.

 

Près de 440 plaintes sur 702 ont fait l'objet d'une indemnisation par le Fonds d'assurance pharmaceutique. 100 millions de couronnes ont été déboursés au total, environ 10 millions d'euros.

 

Anders Tegnell, l'épidémiologiste en chef et figure de la stratégie controversée de la Suède contre la Covid-19, faisait partie du groupe d'experts du conseil sanitaire qui a appelé à la vaccination de masse en 2009-2010. "Bien sûr la décision aurait été complètement différente si nous avions connu les effets secondaires. Mais ils étaient complètements inconnus, une surprise pour tout le monde", affirme-t-il à l'Agence France-Presse. "Il y a eu un consensus international depuis des années sur le fait que la vaccination était la meilleure chose à faire durant une pandémie et que c'était la seule solution à long terme", plaide le médecin.

 

Moins d'un Suédois sur deux prévoit de se faire vacciner

Le cas suédois illustre la difficulté des gouvernements à mener des campagnes de vaccination, dans un contexte de doute voire de défiance dans de nombreux pays. Face aussi à un besoin urgent de cesser une pandémie qui paralyse le monde entier.

 

Pour Babis Stefanides, c'est tout vu : elle ne prendra pas de vaccin contre le Covid-19. "Il y a juste trop d'interrogations", affirme la Stockholmoise de 36 ans. Selon un récent sondage de l'institut Novus, plus d'un quart des Suédois sont dans son cas et 28% sont indécis. Moins d'un sur deux (46%) prévoit de se faire injecter un des nouveaux vaccins contre la Covid-19, promis pour début 2021.

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23 novembre 2020 1 23 /11 /novembre /2020 08:20

Le 18 novembre, Worldometer (ici) affichait au compteur 46.273 décès covid pour la France, en ajoutant les 9.000 décès à domicile nous avons au total 55.273 décès covid en France, soient 825 décès par millions d’habitants

 

Au même moment, en Suède, le compteur est de 6.225, soient 616 décès par millions d’habitants

 

LA MORTALITÉ PAR MILLION D’HABITANTS EST DONC 34% PLUS ÉLEVEÉ DANS NOTRE PAYS PAR RAPPORT À LA SUÈDE QUI N’A PAS CONFINÈ, NI FERMÉ, NI DÈCONFINÉ, NI RECONFINÉ !

 

Contrairement aux affirmations péremptoires du Ministre Véran, le nez dans le guidon, c’est la France qui derrière la Belgique et l’Espagne détient la pire mortalité en Europe. Mais aussi, voir le tableau ci-dessus, un bilan pire que celui, du Brésil, des Etats-Unis…

 

Quant à la Suède, n’en déplaise au Ministre, sa mortalité est très inférieure à celle de la France, de l’Italie, de l’Espagne, du Royaume Uni, de la Belgique, du Brésil, des USA

Ces chiffres évoluent rapidement dans les pays qui comme la France ont confiné au printemps, et qui tous, subissent en ce moment une deuxième vague (le terme d’ailleurs est impropre. En réalité, il s’agit d’une reprise épidémique de la première vague dans les territoires et les populations qui n’avaient pas été touchés au printemps notamment à cause du confinement et surtout des limitations drastiques de nos déplacements)

 

Il y a fort à parier que l’écart entre la Suède et les pays aux dirigeants interventionnistes qui se croient plus malins que les virus respiratoires, va se creuser, si les courbes s’éternisent après le pic de mortalité de 2ème vague et égrainent lentement mais sûrement de nombreux décès comme lors de la 1ère vague…

La suprématie de la stratégie suédoise de lutte contre le nouveau coronavirus, ne fera que crever les yeux et s’affirmera comme le nez au milieu du visage

 

L’évidence d’un bilan sanitaire bien plus favorable en Suède, s’accompagne également d’une bien moindre récession économique, comme le montrent parfaitement les prévisions de décroissance du PIB en 2020 dans l’Union Européenne ; -

 

M. Véran aura-t-il la décence de dire qu’il s’est trompé ?

 

Nous suivrons bien évidemment l’évolution de ces chiffres dans les semaines, mois, à venir…

Auteur(s): François Pesty pour FranceSoir

Source: Chronique N°39 – « L’éclatante victoire de la Suède s’affirme jour après jour, sur toutes les nations qui ont confiné, fermé, masqué, déconfiné, reconfiné…

 http://www.francesoir.fr/opinions-tribunes/chronique-ndeg39-leclatante-victoire-de-la-suede-saffirme-jour-apres-jour-sur

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20 septembre 2020 7 20 /09 /septembre /2020 09:48

Alors qu'en France, tout l'été 2020 le port du masque était obligatoire et que le nombreux de "cas" (testés positifs) explose, la Suède qui n'a imposé ni confinement ni port du masque, enregistre depuis un mois peu de nouvelles contaminations :

 

 

Depuis la mi-juillet, le nombre de cas a sensiblement diminué en Suède.

Depuis la mi-juillet, le nombre de cas a sensiblement diminué en Suède. (Reuters)

Source: Le JDD

 

La Suède est-elle en passe de gagner sa bataille contre le Covid-19?

09h23 , le 5 septembre 2020, modifié à 09h33 , le 5 septembre 2020

Par Louis de Briant

 

Pointée du doigt avant l'été pour son absence de mesures fortes contre le coronavirus, la Suède enregistre depuis un mois peu de nouvelles contaminations, alors même que le port du masque n'y est que volontaire.

 

Depuis la mi-juillet, le nombre de cas a sensiblement diminué en Suède. (Reuters)

 

Au printemps dernier, la Suède était l'homme malade de l'Europe - plus encore que les autres. Près de 2.500 morts du Covid-19 rien que pour le mois d'avril pour 10 millions d'habitants, des voisins qui fermaient leurs frontières aux habitants du royaume, et aucune mesure de confinement mise en place. Mais depuis la mi-juillet, le nombre de contaminations comme le nombre de morts a sensiblement diminué : 771 nouveaux cas et 25 décès du 28 août au 4 septembre, contre près de 40.000 contaminations et 131 morts en France. Alors que les contaminations augmentent de nouveau en Europe, comment le royaume est-il parvenu à ce résultat?

 

Une stratégie controversée mais qui a le mérite de la cohérence

 

Le nombre de contaminations et de morts du Covid-19 en Suède, selon les données de l'OMS.

Le nombre de contaminations et de morts du Covid-19 en Suède, selon les données de l'OMS.

(OMS)

 

[...]

 

Imposer des restrictions plus dures tel que le masque quand les transmissions diminuent n'est pas cohérent

 

En Suède, le masque n'est pas obligatoire, pas même officiellement recommandé. "Les écoles sont ouvertes, personne n'y porte de masques, personne non plus dans les transports, [...]. Généraliser le masque à ce stade de l'épidémie serait [...] contre-productif, estime Helena Nordenstedt. "La stratégie suédoise a consisté essentiellement à rester cohérente, pour que tout le monde comprenne les règles appliquées. Imposer des restrictions plus dures tel que le masque quand les transmissions diminuent n'est pas cohérent."

 

[...]

 

L'immunité collective, stratégie secrète du gouvernement?

Au pic de l'épidémie, Jan Lötvall et Anders Vahlne avaient signé une tribune avec 20 autres de leurs collègues accusant les autorités de chercher à atteindre l'immunité collective, ce seuil de 50 à 70% de la population à partir duquel le pays est immunisé. "Ils tentent toujours de l'atteindre", affirme Anders Vahlne, alors que l'Agence de santé publique a démenti à plusieurs reprises. Sa collègue en santé publique, elle, pointe toutes les mesures déjà prises par la Suède, comme les regroupements limités à 50 personnes, les restaurants fermés pour non-respect des consignes sanitaires, ou la promotion du télétravail par l'Agence de santé publique. "Il est clair que la stratégie n'est pas de laisser le virus se répandre librement. Autrement, tant que les services de santé ne seraient pas dépassés, nous n'aurions pas de restrictions du tout", déclare-t-elle.

 

Dans une conférence de presse tenue vendredi, Karin Tegmark Wisell a annoncé que "7% des donneurs de sang au niveau national possédaient des anticorps" au Covid-19 et 12% à Stockholm. Si ces chiffres sont très loin du seuil nécessaire, ils pourraient conférer "un certain degré d'immunité à la population", estime Helena Nordenstedt : "Cela fait sens que les personnes les plus à risques - les chauffeurs de bus, de taxi, les vendeurs - aient déjà été infectées et disposent donc d'un certain niveau d'immunité, ce qui aide à freiner les transmissions."

 

L'institut public met clairement en avant dans son dernier compte-rendu daté du 3 septembre que "la propagation de l'infection en Suède est en baisse", alors qu'aucun des 2.500 participants à leur dernière étude n'était porteur du Covid-19, contre 0,9% en avril et 0,3% en mai

 

[...]

 

Pour l'instant, cette stratégie semble fonctionner auprès du public. D'après une étude de l'Institut Kantar, 73% des Suédois déclarent avoir confiance en l'Agence de santé publique. "Sans la confiance de la population, vous ne pouvez pas contenir une épidémie", se réjouit Helena Nordenstedt.

 

___________

AddEt si la Suède avait trouvé la stratégie gagnante face au coronavirus?

RMC.BFMTV

 

REPORTAGE RMC - Comment est gérée la crise sanitaire du Covid-19 dans le reste du monde ? Chaque matin cette semaine sur RMC gros plan sur des mesures prises à l'étranger pour lutter contre le Covid.

La Suède a suivi une méthode unique en Europe face à l'épidémie de Covid : pas de confinement, pas de fermeture de bars ou de restaurants, pas de masque obligatoire. Seulement une distance d'un mètre à respecter, pas de groupes supérieurs à 50 personnes et pas de visite dans les Ehpad. Cette dernière mesure a même été retirée le 15 septembre grâce aux bons résultats du pays scandinave ces derniers mois.

 

Selon l'agence nationale de santé de Suède, 5.870 personnes sont mortes du Covid depuis le début de la pandémie. Ca reste le pire bilan des pays scandinaves mais depuis le mois de juillet les chiffres baissent. Un décès par jour ces deux dernières semaines.

 

Le nombre de cas est désormais plus faible que dans les pays voisins, et la Suède semble éviter un retour de l'épidémie. Très décriée au début de l'épidémie, la méthode suédoise semble porter ses fruits.

 

"Ca a toujours été cohérent car on a toujours eu les mêmes règles"

Et si la Suède avait trouvé la stratégie gagnante face au virus ? Dans la capitale, Stockholm, aucun masque sur les visages des passants. Comme Sara et Ellen, deux avocates qui nous expliquent qu'elles n'ont que quelques règles simples à suivre.

 

"Je prends le vélo, j'évite de prendre les transports en commun. Si on a le moindre symptôme on reste à la maison et on ne rencontre personne", détaille Ellen. "Je travaille à la maison et je garde mes distances avec les gens, ça a toujours été cohérent car on a toujours eu les mêmes règles", poursuit Sara.

 

"Il y aussi une lassitude car ça fait plusieurs mois que ça dure"

La même méthode depuis le début de la crise: pas de confinement et le gouvernement fait confiance à chaque citoyen pour respecter les règles de distanciation sociale. Une méthode plutôt appréciée par les habitants.

 

"J'ai pu continuer à travailler. C'est une très bonne chose. je peux tomber malade mais je fais tout pour l'éviter avec la distance, le lavage de mains", confie Jurge. "Il y aussi une lassitude car ça fait plusieurs mois que ça dure. C'est plus difficile de garder la distance dans les transports par exemple."

 

"On sait que ce virus sera présent longtemps donc on a cherché des mesures qui seraient acceptées par tous"

Après un pic au mois de mai et le pire bilan des pays scandinaves, les chiffres de l'épidémie sont aujourd'hui très encourageants selon Anders Tegnell, épidémiologiste en chef. C'est lui qui communique aux Suédois l'évolution de la maladie dans le pays.

 

"Aujourd'hui dans toute la Suède nous n'avons que quinze patients Covid en réanimation. C'est très peu, on doit mettre en place des mesures à long terme. On ne peut pas espérer régler tout ça en confinant toute la société. On sait que ce virus sera présent longtemps donc on a cherché des mesures qui seraient acceptées par tous. Et je crois qu'on a trouvé une bonne voie. Si on continue comme ça la situation devrait être stable dans le pays."

 

"C'est pas du tout comme en France. Dans la rue je fais confiance aux autres citoyens pour qu'ils respectent les recommandations"

Et même si cette méthode a suscité le débat elle est très largement respectée par les Suédois ce qui ne surprend pas Lars Tragardh, historien à l'université d'Ersta.

 

"La Suède est un pays avec une confiance forte. Pas du tout comme en France. Dans la rue je fais confiance aux autres citoyens pour qu'ils respectent les recommandations. Les Suédois font aussi confiance aux décisions prises par le gouvernement. Et le gouvernement fait confiance aux citoyens. une telle gestion aurait été impossible sans ça."

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2 septembre 2020 3 02 /09 /septembre /2020 19:30

Dimanche 27 septembre, Olivier Véran, ministre de la Santé, invité du Grand Jury RTL-Le Figaro-LCI, a évoqué le confinement de la Suède :

 

[...] A la question faut-il redouter un nouveau confinement, Olivier Véran a répondu : "Nous ne voulons pas confiner le pays, même si la Suède, Cardiff ou l’Espagne le font. Nous ne voulons pas arrêter totalement la vie économique, sociale, culturelle des Français". (Source: Midi Libre / Rtl )

Nouvelle fake-news du gouvernement : Olivier Véran évoque le confinement de la Suède : on ne trouve nulle trace de telles informations dans la presse de Suède !

Or, la Suède n'a ni confiné ni imposé les masques. C'est "un pays qui a dit non, en mars, au confinement, et qui refuse toujours le port du masque obligatoire, en intérieur comme en extérieur. Dans cette pandémie du Covid-19, la Suède fait cavalier seul. […] la Suède se retrouve dans le peloton de tête des pays européens les plus touchés relativement à sa population : près de 57 morts pour 100.000 habitants, contre 45 en France ou 11 au Danemark. Mais on est loin de l’hécatombe promise par certains médecins répétant que la stratégie de l’immunité collective était mortifère. […] Par ailleurs, ils n’ont aujourd’hui aucune augmentation du nombre de cas, alors que la France en comptabilise plus de 25.000 cas en sept jours. Et que l’Espagne et l’Allemagne vivent également une nouvelle hausse de l’épidémie." (Source : 20 Minutes 12 septembre 2020 Coronavirus : Ni confinement, ni masque… Pourquoi la Suède fait-elle cavalier seul face à la pandémie ?)

 

La Suède est un pays qui bien que n'ayant ni confiné ni imposé les masques enregistre, depuis un mois, peu de nouvelles contaminations. Le nombre de cas y a même sensiblement diminué (Reuters / le Jdd). Depuis le mois de juillet, les chiffres baissent. Le nombre de cas y est désormais plus faible que dans les pays voisins. (RMC / BFMTV) Et c'est un pays qui n'a pas mis son pays à l'arrêt économique, contrairement à la France.

 

COVID-19 : en Suède, pas de masque obligatoire, ni de bars fermés. [...] à Bruxelles en Belgique, le port du masque obligatoire va être levé à compter du 1er octobre. Dans le paysage européen, la Suède fait figure d’exception. On y a fait le choix depuis le début de n’imposer ni masque, ni confinement. (Public Sénat 26 septembre 2020)

 

Selon un article de Libération le 30 septembre, l'information du revirement de la stratégie suédoise (et donc la déclaration d'Olivier Véran) fait écho à des articles de presse publiés par plusieurs médias britanniques le 23 septembre, qui annoncent que «la Suède change sa stratégie de non-confinement» pour The Telegraph, ou que le pays «s’oriente vers des mesures de confinement» selon le Daily Mail, qui ajoute que «le scientifique en chef déclare qu’il envisage maintenant de mettre en place des restrictions locales de courte durée, dans un contexte de forte augmentation du nombre de cas à Stockholm». Cette affirmation a été brandie par plusieurs internautes pour faire valoir le fait que la Suède reconnaissait l’échec de sa stratégie sans confinement strict et sans masque. Sur les réseaux sociaux, des Suédois ont fait part de leur surprise face à ces articles anglo-saxons, en indiquant que ce revirement ne leur avait pas été communiqué. En effet, on ne trouve pas de telles informations dans la presse du royaume et pour l’instant, l’agence de santé suédoise n’a rien annoncé de tel sur son site. (Libération)

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9 août 2020 7 09 /08 /août /2020 16:11
http://www.francesoir.fr/societe-sante/en-suede-pas-de-masques-pas-de-fermetures-decoles-et-lepidemie-est-au-plus-bas

http://www.francesoir.fr/societe-sante/en-suede-pas-de-masques-pas-de-fermetures-decoles-et-lepidemie-est-au-plus-bas

France Soir

 

La gestion de l’épidémie de COVID-19 a beaucoup fait parler il y a quelques mois, car le pays avait décidé de ne pas mettre en place de mesure de confinement, et de miser sur une stratégie dit de “l’immunité collective”. La Suède n'a pas fermé ses écoles, ses restaurants ou ses bars et, encore plus marquant dans le contexte actuel, n'a pas émis de recommandation ni d'obligation d'utiliser des masques de protection. Cette approche a provoqué d'impressionnantes polémiques et critiques, poussant même la Norvège, principal partenaire commercial de la Suède, à fermer ses frontières avec son voisin. Pourtant, après un début d'épidémie parmi les plus meurtriers au monde (pire qu'aux Etats-Unis, lors d'une première vague), l’épidémie paraît maintenant parfaitement sous contrôle en Suède, alors que les cas augmentent à nouveau dans le reste de pays européens.

 

Lire : Coronavirus: "le confinement nous laisse à la case départ"

 

Comment une approche si différente a été possible?

 

Selon Stéphane Gayet, médecin des hôpitaux au CHU (Hôpitaux universitaires) de Strasbourg, la relation de confiance entre la population et le gouvernement a été déterminante. En se limitant à des recommandations et à des incitations à limiter les déplacements et à respecter les mesures préventives, la Suède a résisté face à l'épidémie CoVid-19, sans avoir eu à mettre en place des mesures drastiques et contraignantes. Plus récemment, la Suède surprend encore plus, en ne souhaitant pas imposer le port du masque obligatoire, même dans les lieux fermés, une mesure qui s'impose pourtant comme indispensable dans le monde entier.

 

Pas de masque pour les suédois

 

En Suède, le débat sur le port du masque divise encore législateurs et scientifiques. La plupart des études valident l'hypothèse que se couvrir la bouche et le nez est efficace pour se protéger des contaminations et surtout pour éviter de propager le virus. Mais avec une tendance très solide à la baisse des cas de COVID-19, le gouvernement suédois ne souhaite pas adopter de nouvelles mesures contraignantes pour la population, notamment concernant les masques. L'épidémiologiste en chef suédois, Anders Tegnell a passé en revue l'ensemble des études sur le port du masque, et il n'est pas convaincu. Pour lui, leur usage est trop complexe, et leur efficacité dépend trop de quand il faut les utiliser, qui doit les utiliser, de comment s'assurer qu’ils soient utilisés correctement, et cela rend le port du masque obligatoire peu efficace. Selon lui, le parfait exemple de l'ambivalence de l'obligation du port du masque est le cas des restaurants: il faudrait porter un masque, mais on ne peut pas manger avec un masque, il faut donc régulièrement l'enlever, le manipuler, pour pouvoir boire et manger… Très loin de l’utilisation recommandée. Il cite aussi le cas de l'Espagne comme un argument contre le port du masque: là-bas, l’obligation est très stricte, même en extérieur, mais cela n'empêche pas le nombre de cas d’augmenter.

 

Selon l'épidémiologiste, avant d'imposer le port de masque, il est beaucoup plus efficace et prioritaire d’appliquer correctement la distanciation sociale. Moins de soirées, plus de télétravail et de vélo pour éviter les transport public. En résumé: pas besoin de masque, si l'on respecte mieux la distance entre les gens.

 

Les écoles aussi restent ouvertes

 

Au printemps, la Suède a choisi de ne pas fermer les garderies et écoles et, selon Tegnell, cela n'a pas eu d'incidence sur les taux d'infection. L'Agence de santé publique suédoise a compilé les données sur sa décision concernant le système scolaire, et a partagé ses résultats. La Suède a signalé 1 124 cas d'enfants en âge d'aller à l'école ayant contracté le COVID-19 au cours d'une période allant de mars jusqu'à mi-juin, fin de l'année scolaire. Ce nombre équivaut à 2,1% de tous les cas de COVID dans le pays au cours de cette période. Parmi ceux-ci, 14 ont dû être hospitalisés dans une unité de soins intensifs. Pour justifier sa position, la Suède se compare a la Finlande qui elle a fermé les écoles. Le nombre de cas des enfants finlandais contaminés a été quatre fois plus importante qu'en Suède, avec par contre seulement une hospitalisation, contre 14 en Suède. La science est divisée concernant le taux de contamination des enfants . Selon une étude scientifique publiée récemment les très jeunes, âgés de moins de 5 ans, seraient en fait particulièrement contagieux.

 

La France peut-elle s'inspirer du modèle suédois basé sur la confiance?

 

Le «modèle suédois» est devenu le symbole d'une approche laissant la population tranquille pour gérer une crise de santé publique. Selon Tegnell, la Suède n'a pas réussi à atteindre cet objectif grâce à un ensemble de règles strictes, mais en “conquérant le peuple”. La population a un niveau de confiance très élevé, difficile à reproduire ailleurs.

En France, la population n'est pas seulement loin de la confiance suédoise dans les autorités, elle est en outre peu encline à la résilience et à la participation sociale (contrairement aux italiens par exemple). Selon Stéphane Gayet, le manque de ce type de confiance, et de comportements, est à l’origine d’une indiscipline des français. L'hétérogénéité de la France et son désenchantement vis-à-vis de la classe politique s'ajoutent aux erreurs dans la gestion de l’épidémie CoVid-19. Et face à cela, les seules solutions envisagées ont été le confinement, la fermeture des écoles, et maintenant le port du masque.

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21 avril 2020 2 21 /04 /avril /2020 16:51

Nous l'écrivions le 7 avril à propos de l'exemple de l'"immunité collective" et du "confinement intelligent" non obligatoire en Suède qui n'a pas mis à l'arrêt son économie : "la Suède estime qu’un confinement strict est une mesure provisoire qui a trop de répercussions à long terme sur le pays, sans réelle efficacité sur le virus qui reviendra en Octobre et où un second confinement plongerait le pays dans le chaos. Un second confinement en octobre n'est simplement pas envisageable."

Nous l'écrivions le 14 avril , sur une information de 20 Minutes

La stratégie du confinement en question

« [Le confinement] C'est une construction politique, [...]. Il s’agit d’un système de gestion des épidémies instauré au XIVe siècle dans les grandes villes marchandes italiennes, lors de la grande peste. Devant la panique créée par l’ampleur surprise de la gravité et de la mortalité du Covid-19, l’Italie a reproduit ce qu’elle a connu dans son histoire. Une fois terminé, la crainte du rebond est présente car c’est ce qui s’était produit en 1918 avec la grippe espagnole, puis en 1957 avec la grippe asiatique. Et si la population n’a pas développé d’anticorps… »

Or, aujourd'hui nous apprenons : "On est sur le paradoxe du confinement" : il "fallait désengorger les réa saturées" mais "il nous laisse à la case départ !"

Le déconfinement sanitaire et mental arrive aujourd'hui en France : 

www.lavoixdunord.fr/743761/article/2020-04-21/coronavirus-moins-de-6-des-francais-infectes-provoquant-un-risque-de-seconde

www.lavoixdunord.fr/743761/article/2020-04-21/coronavirus-moins-de-6-des-francais-infectes-provoquant-un-risque-de-seconde

Coronavirus: moins de 6% des Français infectés, il y a un risque de seconde vague

 

Source: La Voix du Nord

 

Selon une étude de l’Inserm, de Santé Publique France et de l’Institut Pasteur, c’est un niveau trop faible pour éviter une deuxième vague de contamination si les mesures sont levées.

 

Avec Afp | 21/04/20204k partages Partager Twitter

 

C’est un chiffre très insuffisant pour éviter une deuxième vague de l’épidémie de Covid-19. Selon une étude publiée mardi par l’Institut Pasteur, moins de 6 % des Français vont être infectés par le nouveau coronavirus d’ici au 11 mai, date de levée progressive du confinement. Selon Simon Cauchemez, auteur principal de l’étude, « pour que l'immunité collective soit suffisante pour éviter une deuxième vague, il faudrait 70% de personnes immunisées ».

 

Pas assez pour éviter une sortie de confinement sans problème

Le chiffre obtenu pour la population française après des modélisations mathématiques est de 5,7 %. Les auteurs admettent un intervalle d’erreur entre 3 % et 10 %, mais « que ce soit 6%, 10% ou même 20%, ça ne change pas vraiment la nature du problème, qui est que dans tous les cas, on sera très loin des 70% dont on aurait besoin pour pouvoir faire une sortie du confinement sans problème », reprend Simon Cauchemez.

 

Les chiffres de l’étude varient selon les régions. Dans les Hauts-de-France, entre 5 % et 6 % de la population a été contaminée. Un chiffre qui grimpe à 12 % dans des régions plus touchées comme l’Ile-de-France et le Grand-Est, selon Le Monde.

Même information sur FranceTvInfo :

Coronavirus : 5,7% des Français auront été infectés d'ici au 11 mai, selon une estimation de l'Institut Pasteur

Ce taux est très insuffisant pour éviter une deuxième vague épidémique si toutes les mesures étaient intégralement levées après le 11 mai. 

Même information dans Le Journal du Dimanche :

https://www.lejdd.fr/Societe/covid-19-en-estimant-a-57-le-nombre-dinfectes-linstitut-pasteur-enterre-limmunite-collective-3963505

https://www.lejdd.fr/Societe/covid-19-en-estimant-a-57-le-nombre-dinfectes-linstitut-pasteur-enterre-limmunite-collective-3963505

Après le confinement, retour à la case départ? Telle est la crainte des experts de l’Institut Pasteur. Ces spécialistes ont détaillé devant la presse mardi après-midi les résultats de l’étude de modélisation publiée ce matin sur le site de l'institut Pasteur* (réalisée à partir des données d’hospitalisation et de décès) qui conclut que seulement 5,7% des Français auront été infectés par le coronavirus le 11 mai. 3,7 millions de Français ont contracté le Covid-19, affirme cette étude. La fourchette de contaminations est estimée entre 2.3 et 6.7 millions. Très loin, donc, du chiffre de 70% permettant d’atteindre l’immunité collective.

 

"En termes d’immunité, on est quasiment comme au début de l’épidémie", a commenté Simon Cauchemez, l'auteur principal de l'étude, responsable de l'unité de Modélisation mathématique des maladies infectieuses à l'Institut Pasteur, selon qui la situation reste "difficile". "Pour que l'immunité collective soit suffisante pour éviter une deuxième vague, il faudrait 70% de personnes immunisées. On est très en-dessous", a également expliqué à l'AFP Simon Cauchemez.

 

"Il y a un moment où il faut se jeter à l’eau", estime le professeur d’épidémiologie Arnaud Fontanet

Le professeur d’épidémiologie Arnaud Fontanet, directeur du département de Santé globale abonde : "On est sur le paradoxe du confinement" : il "fallait désengorger les réa saturées" mais "il nous laisse à la case départ". D’où le "très très grand défi", selon les mots du Dr Cauchemez, des semaines à venir : "remplacer le confinement par des mesures supportables" mais "tout aussi efficaces" : distanciation sociale forte, mesures barrières, dépistage massif et notamment, détection et isolement des personnes ayant été en contact avec les malades, applications de traçage etc.

 

 

lire : Coronavirus / Immunité collective : "Il y a proportionnellement moins de cas de personnes contaminées en Suède qu'au Danemark ou en Norvège" (Lci)

 

Il faut "garder la même pression sur le virus", a résumé Arnaud Fontanet, tout en retrouvant "une vie sociale et économique." Quitte à se retrouver confrontés à une deuxième vague. "Il y a un moment où il faut se jeter à l’eau", a répondu Arnaud Fontanet, un confinement éternel (un confinement général obligatoire. Ndlr.) n’est pas possible."

 

( Fin de citation ) 

***

Edit. 21H05. En Suède [pays où il n'y a pas eu de confinement général. Ndlr.], Stockholm a passé le pic de l'épidémie de coronavirus, selon les autorités sanitaires

https://www.lefigaro.fr/flash-actu/en-suede-stockholm-a-passe-le-pic-de-l-epidemie-de-coronavirus-selon-les-autorites-sanitaires-20200421

https://www.lefigaro.fr/flash-actu/en-suede-stockholm-a-passe-le-pic-de-l-epidemie-de-coronavirus-selon-les-autorites-sanitaires-20200421

Par Le Figaro avec AFP

Publié il y a 7 min

Les autorités sanitaires suédoises ont estimé mardi que la région de Stockholm, épicentre de l'épidémie de nouveau coronavirus dans le pays, a passé le pic du virus la semaine dernière.  Selon un rapport de l'Agence publique de santé, 86.000 habitants de la capitale suédoise et sa région - sur 2,3 millions de personnes - étaient potentiellement porteurs du virus au 15 avril, date à laquelle le pic a été enregistré.

[...] «Selon ce modèle, le pic a été atteint à ce moment-là, nous pouvons ensuite nous attendre à une baisse du nombre quotidien de cas - mais cela ne signifie pas pour autant que l'infection s'est arrêtée», a déclaré Anders Wallensten, épidémiologiste adjoint de l'agence, lors d'une conférence de presse.

***

France Tv Info publié le 20/04/2020

Le gouvernement suédois continue de parier sur la stratégie de l’immunité collective, selon laquelle près de 60% de la population contracte le virus et développe des anticorps, ce qui protégerait mécaniquement les 40% restants.

 

L’épidémiologiste qui conseille les pouvoirs publics, Anders Tegnell, persiste et signe et demeure confiant dans cette stratégie. Selon lui, la capitale Stockholm, est proche d’avoir atteint cette immunité collective, et le pays tout entier pourrait l’atteindre le mois prochain. La Suède maintient donc ce pari en se disant qu’elle sortira aussi économiquement moins affaiblie de la crise, puisqu’elle n’a pas vraiment mis ses activités à l’arrêt. ( FranceTvInfo )

 

***

Selon l'outil de suivi du covid-19 de Bing, nous avons vu que, au 12 avril, il y avait en France 0.02079249594% de décès par rapport à la population totale (67 millions), et qu'en Suède il y avait 0.00747572815% de décès par rapport à la population totale (10 millions). Cela faisait alors quasiment trois fois plus de morts en France en confinant qu'en Suède, en ne confinant pas.

https://www.bing.com/covid/local/sweden?form=COVD07

https://www.bing.com/covid/local/sweden?form=COVD07

https://www.bing.com/covid/local/france

https://www.bing.com/covid/local/france

Au 21 avril, neuf jours plus tard, alors que la Suède a annoncé que sa capitale a passé le pic de l'épidémie, l'écart a diminué : le nombre de décès du coronavirus en Suède est de 1 765 (soit 0,01765% de la population totale) et le nombre de décès du coronavirus en France est de 20 796 (soit 0.03103880597% de la population totale). Il y a donc, après un mois de confinement, près de 1,8 fois plus de morts en France (pays qui confine et n'a pas d'immunité collective), qu'en Suède (pays qui ne confine pas et qui a développé une immunité collective).

L'autre différence est que l'un a mis son économie à l'arrêt, l'autre non.

Ces chiffres non médiatisés et calculés sur un blog gratuit et non professionnel donnent le vertige.

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12 avril 2020 7 12 /04 /avril /2020 13:20

Selon le docteur Gérard Delepine, le confinement général est "une mesure inefficace et dangereuse ... pour la santé." (Medias-presse.info)

Confinement général : une mesure inefficace et dangereuse pour la santé

PAR G. DELEPINE, CHIRURGIEN ET STATISTICIEN

Introduction

Et si le juge de paix pour définir la stratégie à adopter était le taux de mortalité par pays ? Je vous invite à découvrir les statistiques officielles de pays dont les données sont fiables pour évaluer les résultats des différentes stratégies. Alors que l’Etat réfléchit à la suite des opérations, il faut se mobiliser pour que la stratégie réponde le plus efficacement possible à la situation dramatique. Pour cela l’analyse des chiffres parle d’elle-même et il faut absolument la mobilisation de tous pour que l’état prenne pour la suite la bonne décision, celle de sortir de ce confinement aveugle et mortifère.

Regardons la mortalité des pays imposant le confinement généralisé

Au 5 avril 2020, les pays subissant le confinement généralisé du peuple sont ceux dont les populations souffrent d’une mortalité maximale. Ils atteignent malheureusement le record mondial de décès :

256/1000000 en Espagne (11744 morts)

254/1000000 en Italie (15362 morts),

116/1000000 en France (7546 morts),

111/1000000 en Belgique (1283 morts).

A l’opposé, ceux qui ont appliqué les mesures classiques de confinement sélectif et de port généralisé de masques sont ceux qui ont protégé efficacement leurs populations :

Mortalité de 17/100000 en Allemagne (1342 morts),

21/1000000 en Autriche (186 morts),

15/1000000 en Suède (373 morts),

3/1000000 en Norvège (50 morts).

Les résultats avérés démontrent donc que l’enfermement généralisé aveugle représente la plus inefficace des mesures de prévention de la mortalité anti covid19, avec une mortalité moyenne 5 à 10 fois plus élevée que le confinement sélectif.

Analyse des situations européennes

Au Sud, l’Italie, l’Espagne et la France, ont imposé des mesures dictatoriales envers leurs populations astreintes à résidence.

Au Nord, les pays ont adopté des mesures moins contraignantes, proches des recettes médicales qui ont fait leurs preuves en cas d’épidémie : dépistage, isolement des infectés et de leurs contacts, interdiction des réunions de foule, port de masques, renforcement des hôpitaux et de leurs moyens (achat de respirateurs…).

Valeurs très relatives des nombres bruts de malades atteints.

Test ou pas test. Pour comparer l’efficacité médicale de ces mesures, on ne peut guère se fier au nombre de contaminations publiées, car on ne trouve que ce que l’on cherche.

Certains pays comme l’Allemagne cherchent opiniâtrement le Covid19 en pratiquant près de 500000 tests par semaine et leurs estimations de prévalence (nombre total de cas anciens et récents par habitants) sont robustes.

D’autres, comme la France, ont déclaré « les tests inutiles » [3] et en pratiquent très peu, sous estimant ainsi massivement la prévalence de la maladie. Les comparaisons de prévalence -nombre total de cas observés dans une population donnée – par nombre d’habitants / 100000 ou par million selon les pays [4], d’un pays à l’autre sont donc actuellement inadaptées pour une estimation objective.

Les chiffres donnés chaque jour n’ont de fait que peu de sens sur le nombre d’infectés en France (ne prenant pas en compte les porteurs sains, ni même les malades plus ou moins graves que les hôpitaux refusent de recevoir et de tester). Pas plus de valeur sur le nombre de morts, oubliant jusqu’à peu tous les décès hors hôpital et principalement dans les EHPAD, et mélangeant de fait les malades morts de l’atteinte virale, ou morts avec le Covid (tests post mortem) d’une autre affection. Les malades chroniques abandonnés de suivi, en raison de l’enfermement imposé sans évaluation préalable des conséquences, sont à l’évidence à risque de décompensation et en tous cas de plus grande agressivité du virus, s’ils le rencontrent.

Les statistiques italiennes sont à cet égard éloquentes, 90% des décès en Lombardie ont touché des personnes âgées et atteints de plusieurs comorbidités sévères.

Quant aux EHPAD, combien de personnes décédées avec le Covid n’ont-elles vu leur mort accélérée par l’absence de toute prise en charge (médicamenteuse en particulier, et interdiction et/ou refus de transfert en milieu hospitalier en raison de leur âge !) et le syndrome de glissement lié à l’isolement forcé de ce qu’ils leur restaient de joie au monde, les visites de leurs familles, amis et bénévoles qui comblaient leur journée.

Valeurs approximatives du nombre de décès liés au Covid19 : « mortalité »

La mortalité (nombre des décès /100 000 habitants) attribuée au Covid19 constitue donc, pour l’instant, le critère le moins mauvais pour estimer l’efficacité des mesures sanitaires adoptées. Nous prendrons comme base de données de la mortalité, celle de l’Organisation Mondiale de la Santé, OMS, réactualisée quotidiennement.

Le modèle chinois (enfermement généralisé policier de toute la population d’une région) a été appliqué en Italie, puis en France, en Espagne et en Belgique.

Le modèle japonais-coréen-taiwanais (confinement sélectif guidé par les tests diagnostic et le port généralisé de masques) a été au contraire adopté par l’Allemagne, l’Autriche, la Suède et la Norvège. Plus de trois semaines se sont écoulées depuis la mise en œuvre de ces mesures et leurs efficacités relatives peuvent donc être évaluées d’après la mortalité observée.

[...]

IL EST URGENT DE LEVER LE CONFINEMENT GENERALISE ET DE LE REMPLACER PAR LES MESURES DE CONFINEMENT CIBLE AUX MALADES ET CONTACTS ET DE GENERALISER LE PORT DU MASQUE JUSQU’EXTINCTION DE L’EPIDEMIE

Il faut sans attendre lever cette mesure inefficace et dangereuse tant pour la santé des français[5], [6] que pour l’économie du pays (perte de 6% du PIB en ce premier trimestre 2020).

Il est indispensable de permettre aux médecins, lorsqu’ils le jugent utile et selon leur serment d’Hippocrate en leur âme et conscience et responsabilité individuelle, de prescrire les traitement tels que l’hydroxychloroquine associée à l’azithromycine selon les doses, et sous surveillance, et surtout en début d’infection clinique, schéma maintenant largement préconisé et distribué en Italie, aux USA , et dans les pays du Maghreb, avec des résultats encourageants (diminution des nouveaux cas de contamination) confirmés dans de nombreux pays du monde.

APPEL DE SOMMITES MEDICALES FRANCAISES POUR LIBERER LA PRESCRIPTION D’HYDROXYCHLOROQUINE PAR TOUT MEDECIN

Serons-nous les derniers à tenter de guérir les patients, malgré les pétitions et les appels à la raison de grands professeurs de médecine tels, entre autres, le PR Perronne, le PR Douste Blazy et très récemment l’illustre professeur Maraninchi qui fut directeur de l’ANSM,

Ce n’est pas aux politiques de dire aux médecins ce qu’ils doivent prescrire. Le rôle d’un ministre est d’organiser les conditions de fonctionnement des établissements sanitaires, et non de prescrire telle ou telle campagne pour un dépistage ou un vaccin.

Les politiques doivent donner aux médecins et soignants tous les moyens qu’ils sont capables d’utiliser.

Se tromper est humain, persévérer dans l’erreur lorsqu’elle est avérée est impardonnable !

Le plan d’action le plus réaliste passe par

1°) la levée de l’enfermement généralisé aveugle le plus vite possible,

2°) le port de masques (que les citoyens sauront fabriquer eux-mêmes si besoin),

3°) l’accès aux tests diagnostic en levant toutes les restrictions bureaucratiques actuelles

4°) le confinement sélectif uniquement sur les porteurs de germes (malades ou porteurs sains)

5°) dispensation autorisée par les médecins de la chloroquine pour qu’elle puisse être administrée sous contrôle médical lorsqu’elle parait utile, c’est-à-dire dans les formes débutantes et sur décision du généraliste ou spécialiste en fonction d’un colloque singulier, selon les bases de la vraie médecine, celle qui n’est pas que science mais art fondé sur l’humain, et la science. En diminuant rapidement la charge virale, elle prévient l’évolution vers les formes graves, tout en diminuant la contagiosité du malade.

Contact

Gerard Delepine

 

[1] Dont on voit le bilan catastrophique en EHPAD

[2] Les barbares au sens historique du terme : les hommes qui ne parlent pas grec. Le terme actuel a évidemment évolué dans une autre acception.

[3] Jusqu’à très récemment et un changement opportuniste de « doctrine ».

[4] L’incidence relate le nombre de nouveaux cas par nombre d’habitants (en général /100000).

[5] Tant les malades chroniques qui ne sont plus suivis, que les malades aigues, type infarctus, AVC qui ont disparu. (Dans le flot des malades Covid ?) et de plus les malades du confinement, suicides, dépression etc…

[6] https://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/confinement-mesure-sanitaire-ou-222478

 

( Fin de l'article du docteur Gerard Delepine )

***

Pourquoi ne pas confiner en 1968 et pourquoi confiner en 2020 ?

Un article de Floris de Bonneville sur Boulevard Voltaire évoque la grippe de Hong Kong 1968. Selon les recherches de l'épidémiologiste Antoine Flahault en 2003, cette grippe de Hong Kong de 1968 fit 31 226 morts en deux mois en France. Elle toucha un quart de la population, et il n'y eut pas de confinement. Le Monde écrivait alors : "L’épidémie de grippe n’est ni grave ni nouvelle. Est-il bien utile d’ajouter à ces maux les risques d’une psychose collective ?"

L'épidémiologiste, ancien directeur général de la Santé de 2003 à 2005, William Dab, ne comprend pas pourquoi quatre semaines après le début du confinement la courbe des contaminations ne soit pas encore sur sa phase descendante. 

"... Je pense que nous ne sommes pas loin de ce moment de bascule où le confinement généralisé va avoir plus d'inconvénients que d'avantages.

"Mais à ce moment là, on risque de tout perdre parce qu'on risque de perdre le front économique. On risque de perdre le front social et on risque de perdre le front épidémiologique." ( France Inter )

https://www.ledauphine.com/sante/2020/04/12/13-832-deces-en-france-ou-bien-plus

https://www.ledauphine.com/sante/2020/04/12/13-832-deces-en-france-ou-bien-plus

À ce jour, officiellement, 13 832 personnes sont mortes du Covid-19 en France: 8 943 à l’hôpital et 4 889 dans les Ehpad et établissements médico-sociaux. Ces derniers sont comptabilisés depuis une dizaine de jours. Mais le bilan pourrait en réalité être beaucoup plus lourd, ces chiffres ne prenant pas en compte les victimes mortes à leur domicile. ( LeDauphine

Or, en Suède, qui compte 10,3 millions d'habitants, au 10 avril, depuis le début de l'épidémie un peu plus de 770 décès liés au Covid-19 et un peu plus de 8 900 cas ont été recensés. Depuis le début de l'épidémie de coronavirus, la Suède a rejeté toute idée de confinement sur ses terres. ( LaDepeche.fr )

En France il y a 13832 décès en confinant pour une population de 66 524 000 habitants.

Au 12 avril, il y a donc en France 0.02079249594% de décès par rapport à la population totale.

Et en Suède il y a donc 0.00747572815% de décès par rapport à la population totale.

Cela fait quasiment trois fois plus de morts en France en confinant qu'en Suède, en ne confinant pas

Add. 14 avril, 19h20

La stratégie du confinement en question

 

Source: 20 Minutes : Coronavirus : « On entassait les morts », quand la France était frappée par la grippe de Hong Kong en 1969

 

Les statistiques sont parfois trompeuses. Sept semaines après le premier décès lié au coronavirus en France, les chiffres de la mortalité, dévoilés au jour le jour par l'Insee, dénombrent moins de morts en mars 2020 (57.400) qu’en mars 2018 (58.600).

 

On comptait pourtant déjà 3.000 décès liés au Covid-19 dans les hôpitaux, le 30 mars. Or, en mars 2018, la grippe saisonnière était encore virulente, contrairement à cette année. Et même par rapport à 2019 – année moins morbide que 2018 –, le nombre de décès vient de diminuer dans environ la moitié des départements, et ce malgré l’épidémie.

 

Les 31.000 morts de la grippe de Hong Kong

« Ces chiffres montrent que, jusqu’à présent, ce n’est pas un phénomène de mortalité si exceptionnel, même s’il est vrai que la marche naturelle de l’épidémie est bouleversée par le confinement », explique Patrice Bourdelais, historien des épidémies, lequel n’hésite pas à mettre en parallèle les épisodes de grippe que connaît régulièrement la France. Et de rappeler un autre épisode de crise sanitaire passé totalement inaperçu dans l’inconscient collectif à l’hiver 1969-1970, il y a cinquante ans : la grippe de Hong Kong avait fait 25.000 morts en un mois, et 31.000, entre décembre et janvier. Dans le monde entier, c’est un million de personnes qui en était décédé.

 

La stratégie du confinement en question

 

[...] A en croire les premières projections, « l’épidémie du Covid-19 va avoir une incidence croissante dans les statistiques de la mortalité au mois d’avril », précise l’Insee. Ce qui, pour l’historien, interroge sur la stratégie du confinement et de sa sortie. « C'est une construction politique, conclut-il. Il s’agit d’un système de gestion des épidémies instauré au XIVe siècle dans les grandes villes marchandes italiennes, lors de la grande peste. Devant la panique créée par l’ampleur surprise de la gravité et de la mortalité du Covid-19, l’Italie a reproduit ce qu’elle a connu dans son histoire. Une fois terminé, la crainte du rebond est présente car c’est ce qui s’était produit en 1918 avec la grippe espagnole, puis en 1957 avec la grippe asiatique. Et si la population n’a pas développé d’anticorps… »

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7 avril 2020 2 07 /04 /avril /2020 18:49

Surprise : il y a proportionnellement moins de cas de personnes contaminées admises en réanimation en Suède, pays de 10 millions d'habitants qui ne pratique pas le confinement, qu'au Danemark ou en Norvège, pays qui pratiquent, eux, le confinement et qui ont une population moitié moindre (5 millions respectivement). Source : Lci.

https://www.france24.com/fr/20200402-coronavirus-la-suède-l-exception-européenne-au-confinement

https://www.france24.com/fr/20200402-coronavirus-la-suède-l-exception-européenne-au-confinement

En Suède, la population continue de vivre presque normalement. Les autorités ont adopté une stratégie toute différente de celles des autres pays pour enrayer le Covid-19. ( France 24 )

 

Avec les Pays-Bas, ce sont les deux exceptions en Europe.

 

Il ne s’agit visiblement pas de laxisme mais d’un réel désir de responsabiliser les citoyens. C’est pour cette raison que le pays a beaucoup misé sur les directives volontaires. ( Science Post )

 

https://www.huffingtonpost.fr/entry/la-suede-et-les-pays-bas-ne-confinent-pas-leurs-habitants-et-cest-tres-culturel_fr_5e86f263c5b6a949183464cd?xtor=AL-32280680

 

Le Premier ministre néerlandais, Mark Rutte, a annoncé vouloir mettre en place la stratégie de “l’immunité collective”. Une méthode qui consiste à laisser une grande partie de la population être infectée par le virus pour mieux l’en prémunir à l’avenir.

 

Les Pays-Bas ont, au fil des jours, adopté des mesures de plus en plus restrictives comme la fermeture des écoles, des bars, des restaurants, et de tous les lieux de rassemblement. Mais les habitants sont encore autorisées à sortir, sans attestation dérogatoire ou contrôle policier. “Un confinement intelligent” possible grâce à la “confiance” et à la grande discipline des Néerlandais, qui pratiquent finalement le confinement sans en être obligés. ( Huffington Post)

 

L'immunité collective était une tradition sanitaire chez les Vikings qui plongeaient leurs mains dans des bassines entières de bactéries passées préalablement à d'autres pour se les passer sur le visage et s'immuniser.

 

Un reportage video ce 07 avril à 18h40 sur Lci a évoqué le sujet.

Ce mardi 7 avril 2020, Baptiste Morin, dans sa chronique "Les indispensables", a fait le point. Cette chronique a été diffusée dans 24h Pujadas du 07/04/2020 présentée par David Pujadas sur LCI. Du lundi au vendredi, à partir de 18h, David Pujadas apporte toute son expertise pour analyser l'actualité du jour avec pédagogie. Extrait :

 

"La Suède a fait le pari de l'immunité collective, pas du confinement, laisser circuler le virus, le laisser agir quasi librement. L'argument est de dire que de toutes façons le confinement ne règle pas la situation. C'est une période intermédiaire et il faudra à un moment en sortir. Alors autant ne pas bloquer le pays : c'est la position de la Suède. Pour la ministre des Affaires étrangères, 'chaque pays prend des mesures en fonction de leurs traditions selon la manière de gouverner la société'.

"Comparons la Suède à ses voisins nordique. Trois pays, le Danemark, la Norvège, et la Finlande, trois pays qui, eux, ont fait le choix du confinement total. Des pays en moyenne de 5 millions d'habitants, deux fois moins qu'en Suède qui a deux fois plus d'habitants (10 millions). En Suède, on compte aujourd'hui 7693 cas. En valeur absolue c'est plus qu'au Danemark (4978), c'est plus qu'en Norvège (5866), ou qu'en Finlande (2308).

"Et si vous ramenez ces chiffres à la population de chacun de ces pays, il y a moins de cas proportionnellement en Suède qu'au Danemark ou en Norvège. Il y en a plus qu'en Finlande qui est un pays qui est très peu touché.

"Prenons maintenant le nombre de cas de décès liés au coronavirus. La Suède compte 591 décès. Là c'est plus que les trois autre pays en valeurs absolues (203 au Danemark, 83 en Norvège, 34 en Finlande). Ramenés en proportion de la population c'est deux fois plus qu'en Norvège, et près de 10 fois plus qu'en Finlande, un pays très peu touché. [...] Ce bilan dramatique c'est presque une étape dans la logique de l'immunité collective, parce que le virus n'est pas contraint en Suède, il n'y a pas le confinement. 

"Et puis surtout, les autorités disent de regarder cette courbe-là, le nombre de cas supplémentaires de patients admis en réanimation chaque jour. C'est l'indicateur le plus important.

 

La Suède aurait passé le pic de l'épidémie au 7 avril sans nécessité de déconfiner parce que la Suède n'a pas confiné.

 

"Et bien (selon cette courbe) la Suède aurait passé le pic de l'épidémie il y a environ une semaine, début du mois d'Avril, avec trois jours de suite à plus de quarante cas admis en services de réanimation. Et seulement 7 nouveau patients admis en réanimation ces 24 dernières heures. C'est très peu.

"Si cela se vérifie, la Suède serait vers la fin de l'épidémie sans nécessité de déconfiner parce que la Suède n'a pas confiné, sans nécessité de relancer une économie qui serait à l'arrêt. Autrement dit, la Suède sortirait de cette crise sanitaire sans connaître forcément la même crise économique que les autres pays européens." (Fin de citation) ( Video Lci )

 

La Suède estime qu’un confinement strict est une mesure provisoire qui a trop de répercussions à long terme sur le pays, sans réelle efficacité sur le virus qui reviendra en Octobre et où un second confinement plongerait le pays dans le chaos. Un second confinement en octobre n'est simplement pas envisageable.

 

Les habitants sont autorisés à sortir, sans attestation dérogatoire ou contrôle policier. “Un confinement intelligent” possible grâce à la “confiance”, au “bon sens” et à la grande discipline des Néerlandais, qui pratiquent finalement le confinement sans en être obligés.

 

La population est cependant priée de se laver les mains, de pratiquer la distanciation sociale et de protéger les personnes de plus de 70 ans en limitant les contacts avec elles. ( Courrier International )

 

Pour l’historien Lars Trägårdh, cette stratégie est avant tout une question de politique basée sur la confiance du gouvernement envers les citoyens et inversement.

 

“Ici, nous avons une politique moins portée sur les restrictions, les interdictions et la criminalisation”, affirme-t-il. “La confiance implique une large part de liberté et d’autoriser les citoyens à prendre leur responsabilité” ajoute Lars Trägårdh. ( Huffington Post )

 

Le 13 janvier, un premier cas fut découvert hors de Chine continentale. À partir de janvier 2020, le gouvernement chinois a placé en confinement limité plusieurs villes (Wuhan) puis la région de Hubei en quarantaine. Dans la province de Hubei, le confinement limité est terminé depuis mercredi 25 mars ( Rtl ), on n'y trouve plus de contaminé. Le confinement a été levé le 24 mars dans toute la province du Hubei, désormais considérée comme une zone à "faible risque". ( Lci ) La ville chinoise de Wuhan, au centre du pays et berceau de l'épidémie, lève le confinement le 8 avril.

 

Ce 7 avril selon le Figaro : "Chine: aucun décès pour la première fois depuis le début de l'épidémie." La Chine n'a recensé aucun nouveau décès du Covid-19 au cours des dernières 24 heures, ont annoncé ce mardi les autorités, trois mois après le premier mort enregistré dans ce pays. Le géant asiatique, où le coronavirus est apparu fin 2019, avait fait état d'un premier décès le 11 janvier dernier. 3331 personnes ont officiellement succombé à la maladie dans le pays. Mais le pays est confronté à une deuxième vague d'infections importées de l'étranger, avec près d'un millier de cas cumulés, selon le ministère. L'organisme a fait état mardi de 32 nouveaux cas de contamination, tous d'origine importée. Le pouvoir local réfléchit à un test massif des 11 millions d’habitants de la mégalopole pour recenser les cas asymptomatiques. ( 24 heures )

 

Selon le professeur Didier Raoult le confinement général n'est pas une solution adaptée : "la dernière fois que l'on a instauré une quarantaine c'était pour le choléra à Marseille et cela n'a pas marché".  Il faut diagnostiquer, c'est-à-dire se donner les moyens de faire les diagnostics (tests que nous n'avons pas et dépistages massifs que nous ne pouvons pas faire du fait de la carence en tests), isoler les personnes contaminées et les traiter. ( IHU Méditerranée-Infection : Coronavirus : diagnostiquons et traitons ! Premiers résultats pour la chloroquine )

 

Pour Eric Zemour, "ces mesures de confinement général sont là pour compenser un déclassement économique, technologique et d'indépendance nationale".

"La Suède serait vers la fin de l'épidémie sans nécessité de déconfiner parce que la Suède n'a pas confiné, sans nécessité de relancer une économie qui serait à l'arrêt. Autrement dit, la Suède sortirait de cette crise sanitaire sans connaître forcément la même crise économique que les autres pays européens." (Lci 7 avril 2020)

"La Suède serait vers la fin de l'épidémie sans nécessité de déconfiner parce que la Suède n'a pas confiné, sans nécessité de relancer une économie qui serait à l'arrêt. Autrement dit, la Suède sortirait de cette crise sanitaire sans connaître forcément la même crise économique que les autres pays européens." (Lci 7 avril 2020)

***

Edit. 21 avril 2020. 21H05. En Suède [pays où il n'y a pas eu de confinement général. Ndlr.], Stockholm a passé le pic de l'épidémie de coronavirus, selon les autorités sanitaires

https://www.lefigaro.fr/flash-actu/en-suede-stockholm-a-passe-le-pic-de-l-epidemie-de-coronavirus-selon-les-autorites-sanitaires-20200421

https://www.lefigaro.fr/flash-actu/en-suede-stockholm-a-passe-le-pic-de-l-epidemie-de-coronavirus-selon-les-autorites-sanitaires-20200421

Par Le Figaro avec AFP

Publié le 21 avril 2020

Les autorités sanitaires suédoises ont estimé mardi que la région de Stockholm, épicentre de l'épidémie de nouveau coronavirus dans le pays, a passé le pic du virus la semaine dernière. Selon un rapport de l'Agence publique de santé, 86.000 habitants de la capitale suédoise et sa région - sur 2,3 millions de personnes - étaient potentiellement porteurs du virus au 15 avril, date à laquelle le pic a été enregistré.

 

Tous n'ont cependant pas pu être dépistés car les tests concernent seulement les patients hospitalisés et le personnel soignant. Officiellement, le royaume scandinave recensait mardi 15.322 cas confirmés de contamination par le nouveau Covid-19 et 1765 décès. Quelque 6200 de ces cas officiels ont été enregistrés à Stockholm. Pour estimer le pic, les autorités sanitaires expliquent s'être appuyées sur des statistiques basées sur les cas signalés, conjuguées à une étude conduite sur des résidents de la capitale suédoise sélectionnés au hasard.

 

«Selon ce modèle, le pic a été atteint à ce moment-là, nous pouvons ensuite nous attendre à une baisse du nombre quotidien de cas - mais cela ne signifie pas pour autant que l'infection s'est arrêtée», a déclaré Anders Wallensten, épidémiologiste adjoint de l'agence, lors d'une conférence de presse.

***

France Tv Info publié le 20/04/2020

Le gouvernement suédois continue de parier sur la stratégie de l’immunité collective, selon laquelle près de 60% de la population contracte le virus et développe des anticorps, ce qui protégerait mécaniquement les 40% restants.

 

L’épidémiologiste qui conseille les pouvoirs publics, Anders Tegnell, persiste et signe et demeure confiant dans cette stratégie. Selon lui, la capitale Stockholm, est proche d’avoir atteint cette immunité collective, et le pays tout entier pourrait l’atteindre le mois prochain. La Suède maintient donc ce pari en se disant qu’elle sortira aussi économiquement moins affaiblie de la crise, puisqu’elle n’a pas vraiment mis ses activités à l’arrêt. ( FranceTvInfo )

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10 février 2016 3 10 /02 /février /2016 23:22

L'extrême-droite sera-t-elle à la remorque de la gauche, ou l'inverse ? Gouvernement "de gauche" en France, "extrême-droite" en Suède ont la même volonté de déchéance de nationalité pour tous (mono-nationaux comme bi-nationaux). Mais pendant qu'en Suède, le parlement repousse l'amendement présenté par l'extrême-droite, la même disposition qui est recherchée en France par le gouvernement Valls (qui doit être encore examinée par le Sénat à la mi-mars) a été votée aujourd'hui par l'Assemblée.

Le Parlement suédois rejette la déchéance de nationalité pendant que le parlement français la vote

Le Parlement suédois a repoussé une proposition de l'extrême droite pour déchoir de la nationalité suédoise toute personne condamnée pour un délit ou crime en lien avec le terrorisme.
La proposition des Démocrates de Suède était un amendement au projet de loi antiterroriste du gouvernement de gauche. Ce parti anti-immigration souhaitait introduire "la possibilité de retirer la nationalité suédoise à une personne condamnée pour un délit en lien avec le terrorisme, même si cela la rend apatride".

Seuls les 45 députés de ce parti ont voté pour. Les autres parlementaires ont voté contre (236) ou se sont abstenus (16 députés du Parti de gauche). Le vote est intervenu le même jour que celui en France de l'Assemblée nationale pour adopter un projet de révision constitutionnelle qui doit introduire cette possibilité.

 

Source: Le Parlement suédois rejette la déchéance de nationalité, Par lefigaro.fr avec AFPMis à jour le 10/02/2016 à 22:40 Publié le 10/02/2016 à 22:32

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29 janvier 2016 5 29 /01 /janvier /2016 12:17

Une affaire qui n'est pas sans rappeler le silence de 5 jours des medias français pour évoquer les agressions sexuelles contre des femmes lors de la nuit de l'innommable le 31 décembre 2015 en Allemagne, Suède, Autriche, alors que la police de Cologne diffusa initialement un communiqué déclarant que la nuit s'était bien passée, que les polices de ces pays ont tenté de dissimuler l'information, et que la chaine publique allemande ZDF présenta ses excuses pour sa lenteur à couvrir l'évènement.

L'incident en Suède, en date du 20 janvier, a opposé cette fois-ci des policiers suédois contraints de s'enfuir pour sauver leur vie devant une foule de migrants alors qu'ils essayaient de sauver un garçon de dix ans qui avait été violé à plusieurs reprises la semaine auparavant. Cette information, parue dans un article publié il y a 4 jours dans le Daily Mail, est passée totalement sous silence chez nous.

 

Voici ci-dessous l'original en anglais, puis la traduction "google" :

Source: http://www.dailymail.co.uk/news/article-3417669/Police-flee-lives-Swedish-migrant-camp-surrounded-screaming-mob-try-relocate-ten-year-old-boy-raped-multiple-times.html

Source: http://www.dailymail.co.uk/news/article-3417669/Police-flee-lives-Swedish-migrant-camp-surrounded-screaming-mob-try-relocate-ten-year-old-boy-raped-multiple-times.html

La traduction "google" :

Des policiers suédois contraints de s'enfuir devant une foule de migrants pour sauver leur vie

Un article de "Sputnik News" du 26 janvier a évoqué l'information :

 

"L'incident, qui a eu lieu le 20 janvier, a été dissimulé par la police. Ce n’est que plus tard que le rapport de police a été rendu public. Les responsables du Service suédois des migrations avait plus tôt pris la décision de déplacer une partie des migrants après de nombreux actes de violence à l’encontre d’un garçon de dix ans dans le centre d'accueil de réfugiés. Les responsables se sont alors heurtés à la résistance des migrants et ont dû faire appel à la police. "

Source: http://fr.sputniknews.com/international/20160126/1021235963/suede-migrants-fuite-police.html

Source: http://fr.sputniknews.com/international/20160126/1021235963/suede-migrants-fuite-police.html

L'article du Daily Mail indique en anglais: "MailOnline has asked the Swedish Embassy for confirmation whether the child has been removed to safety". C'est-à-dire : "MailOnline a demandé à l'Ambassade suédoise la confirmation si l'enfant a été mis en sécurité." Aucune nouvelle depuis.

 

On attend de nos media qu'ils fassent le travail pour lequel ils sont grâcement subventionné...

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28 janvier 2016 4 28 /01 /janvier /2016 20:14
La Suède veut expulser jusqu’à 80.000 migrants, la Finlande 20.000

Confrontée à un défi migratoire sans égal dans son histoire, des milliers de migrants continuant de fuir les conflits en Syrie et en Irak, la Suède affirme vouloir renvoyer des dizaines de milliers de demandeurs d’asile déboutés.

"Nous allons devoir utiliser plus d’avions charters"

 

Le ministre de l’Intérieur suédois Anders Ygeman a ainsi déclaré au quotidien financier "DI" vouloir renvoyer "autour de 60.000 personnes, mais cela peut monter à 80.000". "Nous allons devoir utiliser plus d’avions charters", a-t-il ajouté.

 

Ce processus devrait prendre plusieurs années.

 

En 2015, 163.000 réfugiés ont déposé une demande d’asile dans ce pays du nord de l'Europe, l’équivalent de 1,3 million de personnes pour un pays de 80 millions d’habitants comme l’Allemagne, laquelle a reçu 1,1 million de réfugiés sur la même période.

 

"Nous devons nous occuper du mieux possible de ceux qui peuvent rester, mais ceux qui reçoivent une réponse négative doivent repartir", a sèchement déclaré le chef du gouvernement de centre-gauche, Stefan Löfven.

 

Sur les quelque 58.800 dossiers traités l’an dernier par l’office suédois, 55% ont été acceptés, moyenne sur laquelle se fonde le ministre de l’Intérieur. Mais les ambitions affichées se heurtent à une difficulté: 7.590 demandeurs déboutés en 2015 ont disparu dans la nature et leur nombre s’élève à 40.345 sur la période 2010-2015 selon l’Office des migrations.

 

Depuis Paris, le Haut-commissaire des Nations unies pour les réfugiés, Filippo Grandi, a souligné que les déboutés du droit d’asile devaient "être rapatriés, évidemment", mais "selon les procédures les plus correctes et les plus humaines, en respectant tout à fait leurs droits".

La Finlande aussi

 

De son côté, la Finlande a fait savoir qu'elle entendait expulser elle aussi 20.000 migrants arrivés en 2015 et dont la demande d’asile a été ou sera rejetée. Helsinki table sur le rejet de deux tiers des 32.000 demandes d’asile enregistrées l’an dernier par ses services de l’immigration.

 

 

Source: La Suède veut expulser jusqu’à 80.000 migrants, la Finlande 20.000, L'Alsace, 28/01/2016 17:05 par AFP , actualisé à 18:15

 

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25 janvier 2016 1 25 /01 /janvier /2016 17:45

Une employée d’un centre d'accueil pour migrants mineurs a été assassinée par des habitants de ce centre situé dans la ville suédoise de Mölndal.

 

Selon le journal Göteborgs-Posten citant des données de la police, la femme n'était âgée que de 22 ans.

 

Elle a reçu plusieurs coups de couteau suite à une querelle qui s'est produite dans le foyer de réfugiés. La femme a été hospitalisée, mais les médecins n'ont pas réussi à la sauver.

 

Aucune précision n'est donnée concernant la cause de cette bagarre. La police a annoncé qu'une personne avait été interpellée en lien avec le crime. Pour l'instant, l'enquête est entravée par le fait que plusieurs témoins ne parlent pas suédois.

 

Vendredi dernier, la radio locale Sveriges Radio annonçait que le nombre de cas de violence et de menaces dans les centres d'accueil pour réfugiés avait doublé l'année dernière par rapport à 2014. Les migrants quant à eux tendent à expliquer la montée de la violence par leur nervosité face à une longue attente d'une décision sur l'octroi de l'asile.

 

Source: Suède: une jeune employée tuée dans un internat pour migrants mineurs, SputnikNews, 16:07 25.01.2016(mis à jour 16:16 25.01.2016)

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4 janvier 2016 1 04 /01 /janvier /2016 10:45

File:Greater coat of arms of Sweden (without ermine mantling, compartment and supporters).svgUne première depuis 50 ans en Suède, c'est la fin de l'utopisme en Suède aussi.

Dépassée par l'afflux de migrants (160 000 en 2015), le royaume de Suède a en effet décidé de fermer ses frontières aux migrants sans papiers, d'ériger une clôture de deux mètres de haut de plusieurs centaines de mètres de long au pont de l'Öresund (le dispositif est entré en vigueur à minuit) et de rétablir les contrôles d'identité. 

L'immigration n'est plus "une chance" en Suède.

Le but est de forcer les migrants sans papiers à déposer des demandes d’asile dans les pays voisins, comme le Danemark, qui cette année "n'a reçu que 18 000 demandes d'asile". Sauve qui peut...

 

L'article de RT en français:

La Suède ferme le pont de l'Öresund aux migrants sans papiers et rétablit des contrôles d'identité

Dépassé par l'arrivée de demandeurs d'asile, la Suède a pris la décision de rétablir les contrôles d'identité de tous les passagers voulant emprunter le pont de l'Öresund, entre le royaume et le Danemark.

 

C’est une première depuis les années 50. En vigueur depuis minuit dans la gare danoise de Kastrup, dans l'aéroport de Copenhague, d'où partent les trains traversant le pont de l'Öresund vers la Suède, la mesure est de la responsabilité des transporteurs, qui risque une importante amende s’ils n’appliquent pas la mesure.

 

Derrière ce rétablissement des contrôles d’identité, la volonté de la Suède de prévenir l’immigration clandestine. La Suède, qui compte plus de 20% de résidents d'origine étrangère, [fait partie de l'Union européenne depuis 1995, mais pas de la zone euro.Ndlr.] avait jusqu'ici ouvert grand sa porte aux réfugiés en accueillant 160 000 personnes cette année et 170 000 l'an prochain.

 

Mais l'Office des migrations, chargé de l’accueil des réfugiés, s'est retrouvé dépassé et a demandé au gouvernement d'intervenir. «Cela me fait de la peine, mais nous ne sommes plus capables de recevoir un tel nombre de demandeurs d’asile», avait déploré le Premier ministre Stefan Löfven. «Nous ne pouvons simplement pas faire plus…»

 

«Je crois que ces contrôles d'identité seront efficaces. Un plus grand nombre de migrants devront demander l'asile dans d'autres pays», a assuré le ministre de l'Immigration, Morgan Johansson, lors de l'annonce de ces contrôles, le 17 décembre dernier. Déjà, le 12 novembre dernier, la Suède avait rétabli des contrôles à la frontière, mais ces derniers restaient très aléatoires.

 

 

 

Avec ce renforcement des contrôles, et le refoulement systématique des migrants sans papiers d’identité, la Suède espère surtout forcer ces derniers à déposer des demandes d’asile dans les pays voisins. D’ailleurs, depuis la mise en place des contrôles en novembre, le nombre quotidien de demandes d’asile est tombé de 1 500 à environ 1 200. De quoi irriter le voisin danois, qui a peur d’hériter de la majorité de ces demandeurs d’asile qui ne peuvent plus accéder à la Suède. Le Danemark, qui n'a reçu cette année que 18 000 demandes d'asile craint que les migrants refoulés par la Suède ne restent sur son sol.

 

De même, les relations quotidiennes entre les deux pays risquent d’être perturbées par ce rétablissement des contrôles d’identité. Les trains seront ainsi moins nombreux et des retards de 10 à 50 minutes sont prévus par rapport aux horaires habituels. Le tout alors que 8600 personnes font la navette tous les jours entre Copenhague et la troisième ville suédoise, Malmö, située de l’autre côté du pont de l’Öresund.

 

Une clôture de deux mètres de haut et plusieurs centaines de mètres de long a par ailleurs été érigée en gare de Kastrup pour empêcher les migrants refoulés de se précipiter vers les trains en partance pour la Suède.

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11 novembre 2015 3 11 /11 /novembre /2015 20:40

Un nombre record de réfugiés arrivent en Suède, des centaines voire des milliers de migrants sans abri et des enfants qui disparaissent dans la nature, la Suède a décidé de rétablir dès demain ses frontières pour cause de "menace contre l'ordre public" :

Migrants : la Suède rétablit ses frontières nationales

Source: Migrants : la Suède rétablit ses frontières, Par Le Figaro.fr avec AFPMis à jour le 11/11/2015 à 20:29 Publié le 11/11/2015 à 20:27

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