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Christ Roi

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27 octobre 2023 5 27 /10 /octobre /2023 17:32

(Traduction d'un article en italien publié sur La Nouvelle Boussole Quotidienne)

https://lanuovabq.it/it/a-gaza-la-piu-grande-distruzione-che-abbia-mai-visto

https://lanuovabq.it/it/a-gaza-la-piu-grande-distruzione-che-abbia-mai-visto

Sœur Nabila Saleh, religieuse égyptienne installée à Gaza depuis 13 ans, décrit la tragédie pour les habitants de la bande, y compris les chrétiens, touchés par la réaction israélienne bien qu'ils soient étrangers aux groupes terroristes. "Beaucoup meurent sans savoir pourquoi", dit-il à La Bussola.

 

 

"En regardant par la porte de notre maison, je ne vois que des décombres et des destructions. Des maisons rasées, des maisons éventrées, des bâtiments démolis ; des meubles, des meubles et de nombreux vêtements sont irrécupérables dans les ruines. Une vraie désolation." Sœur Nabila Saleh appartient à la Congrégation des Sœurs du Saint Rosaire, un ordre religieux fondé en 1880 par Joseph Tannous Yammin, prêtre du Patriarcat de Jérusalem. Il parle d'une voix calme, mais les larmes aux yeux. Il est d'origine égyptienne, originaire d'Assiout, ville surplombant le Nil. Depuis treize ans, elle est à Gaza avec deux autres sœurs et suit les enfants de l'école paroissiale qui porte le nom de Zahwa Arafat, une des premières filles à la fréquenter. C'est le père Yasser, ancien président de l'Autorité nationale palestinienne, qui a fait don du terrain aux religieuses pour la construction d'une école à Gaza. "Ce que nous vivons est la plus grande destruction que j’aie jamais vue de ma vie. Je ne m'attendais pas à une telle horreur." Sœur Nabila vit dans la structure de la seule église catholique dédiée à la Sainte Famille à Gaza. « Dans la rue, près de notre paroisse, il y avait beaucoup d'enfants qui jouaient. Aujourd'hui, ils ne sont plus là. Beaucoup d’entre eux sont morts ou sont encore sous les décombres, pendant que leurs parents creusent avec leurs mains pour tenter de les retrouver."

 

Les Palestiniens musulmans ne sont pas les seuls à vivre à Gaza. Il y a aussi des catholiques et des orthodoxes. Lorsque les Israéliens larguent des missiles depuis des avions ou lancent des roquettes depuis des véhicules blindés depuis la frontière, ils ne considèrent pas que des civils innocents pourraient mourir, y compris des chrétiens, qui n'ont rien à voir avec les groupes terroristes. Beaucoup meurent sans savoir pourquoi ; pendant qu'ils dorment ou sont dans la rue. Lorsque je vais leur rendre visite ou les rencontrer, je les entends souvent dire : "Pourquoi le Seigneur nous punit-il ainsi ? Pourquoi le Seigneur n'apporte-t-il pas la paix dans cette terre tourmentée ?".

 

Et que répond-elle ?

Dans cette situation, il est très difficile de faire comprendre qu’il ne s’agit pas d’une punition divine. Nous sommes invités, en ce moment, à pouvoir saisir de ces événements tragiques et douloureux un avertissement qui concerne chacun, nous sommes appelés à la conversion.

 

Et comment réagissent-ils ?

Avec tant de foi. Le matin ou en fin d'après-midi, ils participent à la messe avec une grande intensité et récitent le chapelet avec une grande dévotion. En se tournant vers la Madone, ils savent qu'ils invoquent l'une des leurs, celle qui est née et a vécu sur cette terre.

 

Et les enfants de son école ?

Lorsqu'elles rencontrent les religieuses, elles s'approchent et embrassent le chapelet qu'elles tiennent à la main. Ils nous disent de prier pour eux, pour leurs familles ou bien ils nous demandent de réciter ensemble un Je vous salue Marie.

 

Sœur Nabila, comment réagissent les jeunes ?

Malheureusement, beaucoup sont morts. Lors d'un récent attentat à la bombe, dix-neuf jeunes qui participaient à l'un de nos projets, conçu et fortement soutenu par le Patriarcat, ont perdu la vie. Un programme pour les préparer à exercer un métier et assurer leur avenir. Nous n’abandonnerons jamais ceux qui restent à Gaza.

 

Mais y a-t-il un avenir pour eux dans la bande de Gaza ?

Malheureusement, je ne pense pas. Un grand nombre de jeunes, lorsqu'ils en ont l'occasion, s'enfuient de ce pays et s'installent en Égypte ou dans d'autres pays, pour travailler et étudier ensemble.

 

Actuellement, 730 personnes sont hébergées dans les locaux de l'église. Beaucoup de personnes âgées et d'enfants. La situation, jour après jour, devient de plus en plus difficile. Il n’y a pas d’eau et la nourriture commence à manquer.

 

Il n’y avait pas d’eau avant même ; était rationné. Mais aujourd’hui, il ne nous est plus fourni et nous sommes obligés de l’acheter au marché noir. C'est pareil pour l'électricité...

 

Vous n'avez pas de générateur ?

Oui, il avait été installé à l'école primaire. Nous l'avons récupéré et amené à la paroisse. Nous avons été prévenus par les gardiens de nos installations que les militants du Hamas avaient l'intention de les voler. Heureusement, nous sommes arrivés à l'heure.

 

Y a-t-il des blessés hébergés dans l’établissement paroissial ?

Beaucoup. Nous prodiguons les premiers soins puis nous nous confions à la Providence. En fait, les médicaments ne sont pas faciles à trouver ; l'hôpital ne fonctionne que pour les cas les plus graves et pour les interventions chirurgicales. Immédiatement après l'opération, les patients sont renvoyés chez eux pour donner aux autres la possibilité d'être soignés.

 

Sœur Nabila, mais pourquoi les gens ont-ils choisi de rester ?

Et où doit-il aller ? Je me pose cette question depuis deux semaines maintenant. Tout est détruit. Quatre-vingt-dix pour cent des maisons n’existent plus. Mais les habitants de Gaza, comme tout le monde, ont des droits, ce sont des gens de chair et de sang. Nous vivons dans le district d'Al-Zeitun, dans une zone proche de l'hôpital anglican Al-Ahli al-Arabi, où 471 personnes sont mortes dans l'explosion d'une roquette. C'était un grand coup. Dans ce centre de santé, il y avait des réfugiés et de nombreux blessés. Aujourd’hui, tout autour, il n’y a que décombres et destructions.

 

Pourquoi frapper un hôpital ?

Difficile de donner une réponse. Chaque jour il y a des bombardements de plus en plus intenses. Les enfants hébergés dans nos structures nous demandent quand ce massacre prendra fin. Ils veulent retourner dans leur école. Jouer. Sourire. Pour l’instant – conclut sœur Nabila – c’est un rêve. Une illusion. Mais nous sommes certains que le Seigneur et Notre-Dame ne nous abandonneront pas.

***

 

Le Figaro : Guerre Israël-Hamas : les images satellites montrent l’ampleur des destructions dans la bande de Gaza

 

Selon le Bureau de coordination des affaires humanitaires des Nations unies (OCHA), 6179 bâtiments ont été complètement détruits depuis le début des frappes israéliennes sur la bande de Gaza.

 

Vingt jours après les attaques du Hamas sur le sud d’Israël, l’armée de l’air de l’État hébreu poursuit ses bombardements massifs de la bande de Gaza. Selon le Bureau de coordination des affaires humanitaires des Nations unies (OCHA), 6179 bâtiments ont été intégralement détruits et 11.340 logements endommagés – désormais dits «inhabitables». 16.441 autres habitations sont également dévastées, d’après le recensement du ministère des Travaux publics local. Ces destructions sont d’ores et déjà visibles par satellite dans certaines zones touchées par les frappes.

 

https://www.lefigaro.fr/international/guerre-israel-hamas-les-images-satellites-montrent-l-ampleur-des-destructions-dans-la-bande-de-gaza-20231017

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30 septembre 2023 6 30 /09 /septembre /2023 19:56
"Le divorce utilise les traumatismes des enfants pour le bonheur des parents"

"Une séparation indolore pour le bien des enfants est toujours une tromperie." L'affaire Esselunga brise un tabou: "Maman et papa exemplaires, mais la petite fille n'est pas contente: la publicité révèle l'homme de paille des ouvriers de l'usine du divorce, qui utilisent le traumatisme des mineurs pour le bonheur des parents". Entretien avec l'avocat de la famille Fiorin.

 

La publicité d'Esselunga (la petite fille fait des courses avec sa mère dans un supermarché d'Esselunga et lui demande de mettre une pêche dans son chariot, puis quand la petite fille doit se rendre chez son père, dont sa mère est séparée, elle prend le fruit avec elle et il dit : "Papa, maman te donne ça." Un mensonge, mais qui ravive une étincelle chez le père: "J'aime les pêches, ça voudra dire que ce soir j'appellerai maman pour la remercier". Conclusion de la publicité:" Il n'y a aucune dépense qui ne soit pas importante", pour remarquer que même l'achat d'un fruit insignifiant peut redonner de la valeur à une vie et l'élever. Ndt) est devenue l'affaire politique du moment et hier même la Première ministre Giorgia Meloni l'a commentée (positivement), méritant l'ouverture de Repubblica.it pendant quelques heures . A ce stade, les réactions des autres partis sont attendues. Il est clair que l'exploitation et les commentaires sur l'histoire d'Emma et de la pêche donnée à son père séparé de sa mère vont bien au-delà des besoins marketing exquis de la chaîne Caprotti.

 

Si tout le monde en parle, cela signifie que cette publicité ouvre un trou inhabituel et brise le mur des tabous et du politiquement correct en matière de divorce.

 

La Boussole en a parlé avec Massimiliano Fiorin, avocat familial, comme il aime se définir (ni avocat spécialisé en divorce ni avocat matrimonial), qui de son observatoire professionnel a à son actif plusieurs livres sur le divorce, dont "La fabrique du divorce - Il Diritto contro la Famiglia" (éd. San Paolo, 2008), "Jusqu'à ce que la loi vous sépare" (San Paolo, 2012), "L'amour n'abandonne pas" (éd. Ares, 2017), "Droit et désir - Se retrouver soi-même à travers les crises familiales" (Ares, 2021). En 2023 il publie également son premier roman "Le Rêve du Père", dans lequel il reprend dans une clé narrative les thèmes habituels de la crise des relations de couple et familiales.

 

Avocat, tout le monde en parle. Cette publicité est-elle vraiment si choquante ?

Oui, car elle brise un tabou, en plus d'être très bien réalisée techniquement. J'ai vu que derrière il y avait une réalisation française et une production internationale de créateurs américains, signe qu'il faudrait peut-être se détacher de nos lectures provinciales pour regarder cette histoire à travers le judas des controverses "facho-meloniennes". La question du divorce est une question sensible et à l’étranger, il y a évidemment plus de liberté pour l’aborder.

 

En Italie la lecture est exclusivement idéologique...

La lecture idéologique n'est que le premier des niveaux de lecture de cette publicité. Les lobbies bien connus qui s’opposent à la famille naturelle n’attendaient rien d’autre. J'ai vu que certains médias ont retiré l'histoire de l'affrontement d'Esselunga avec Coop, racontée dans le célèbre livre Falce & Carrello. Evidemment, pour un certain monde, Esselunga reste une entreprise "hérétique", déviante du courant dominant.

 

Pouquoi?

Il ne sert à rien de le cacher : il existe un lobby qui a promu des spots publicitaires dans lesquels il répétait jusqu'à l'épuisement que la seule famille qui soit bonne est la famille multiethnique ou monoparentale. Cette publicité a brisé ce stéréotype de la "famille" souvent promu dans de nombreuses publicités. Mais il existe un deuxième niveau de lecture qui me tient particulièrement à cœur.

 

Quel est-il?

Ceux d’entre nous, professionnels, qui font face à des séparations. Une vérité indicible est dite ici : les enfants ne voudraient jamais que leurs parents se séparent, même lorsque leurs parents se disputent, même lorsque les familles sont dysfonctionnelles ou en conflit.

 

Est-ce que c'est ce que vous voyez également dans les salles d’audience ?

Le système des séparations et des divorces devrait se fonder sur le principe de "l'intérêt prédominant du mineur", mais il cache soigneusement une réalité évidente à la vue de tous : l'intérêt prédominant du mineur est que le les parents ne se séparent pas. C'est un fait élémentaire et le spot brise le tabou car il nous le montre.

 

Pourtant, on dit généralement que si les parents ne s'entendent plus, la séparation est le seul moyen de faire du bien à leur enfant...

En est-on sûr ? Je dis NON. Ce n'est pas un hasard si tous les psychologues consultés aux tribunaux ont deux approches : soit ils s'en prennent au politiquement correct, en disant que la douleur des enfants ne peut pas être représentée parce qu'elle ravive le traumatisme des enfants, mais de cette façon ils admettent que le traumatisme est, ou ils soutiennent ce qui est contre la réalité et c'est que le problème n'est pas dans la séparation elle-même, mais dans le conflit excessif des parents.

 

Cela pourrait aussi être comme ça, ou pas ?

Suivez-moi dans mon raisonnement. L'annonce représente deux figures parentales idéales pour tous les professionnels, qu'ils soient magistrats ou avocats, médiateurs familiaux ou psychologues, qui gravitent autour des séparations dont ils tirent des revenus. Comment va maman?

 

Bienveillance?

Il n'est pas dysfonctionnel, il gronde Emma, ​​mais doucement, il joue avec elle, il la ramène à la maison, il la fait rire et quand son père vient la chercher il ne dit pas un mot, il ne commente pas. Et le papa ?

 

Je ne sais pas... est-il à sa place ?

Exact. Lorsqu'il arrive, il ne monte pas, il ne s'impose pas, même si l'on peut supposer que la maison d'où il a été expulsé est aussi la sienne. Il serre la petite fille dans ses bras avec affection, la laisse monter calmement dans la voiture - et Dieu merci, il lui reste une voiture, ce n'est pas du tout acquis - et quand elle lui donne la pêche, le père parvient à comprendre la situation et dit il appellera maman. Il agit comme un parfait parent séparé.

 

Alors, si nous sommes confrontés à deux parents parfaitement séparés, où est le problème ?

Puisqu’ils se comportent comme des parents séparés, pourquoi tout le monde se tortille-t-il ?

 

Oui pourquoi?

La réponse réside dans l’énorme non dit qu’il y a même parmi les professionnels : tout le monde se comporte bien, mais la séparation reste un traumatisme dont les enfants ne veulent pas. C’est pourquoi une séparation indolore pour le bien des enfants n’existe pas, c’est une gigantesque tromperie.

 

Mais de cette façon, les parents sont blâmés...

Non, au lieu de cela, on leur donne un beau message d'espoir, il y a une population de personnes qui ont subi directement les conséquences de la désintégration familiale et qui savent combien de souffrances provoque le divorce, tant du point de vue du la situation des enfants que de celle des parents séparés.

 

Mais vous êtes avocat, que dites-vous à vos clients ?

Je dis toujours que la séparation est mauvaise pour les enfants. Nous voyons chaque jour ce que représente la publicité. Nous voyons des jeunes qui disent "je ne me marierai jamais" parce qu'ils ne veulent pas risquer d'être expulsés de la maison, ils ont déjà la perception que se marier implique le risque de se retrouver au milieu de la rue et cela est une indication de la façon dont la situation juridique a maintenant conduit à un effondrement de la société.

 

Mais si la société est orientée vers le divorce, pourquoi blâmer les parents ?

Ce n'est pas le propos. Il faut admettre que le "divorce" a conduit à un renversement du bon sens : aujourd'hui le divorce est normal, le système le suggère et surtout, le plus odieux : on dit que se séparer est aussi dans l'intérêt des enfants. Tout le monde raconte le conte de fées dystopique sur lequel se construit une énorme souffrance, à savoir qu'il vaudrait mieux que les parents se séparent et retrouvent la sérénité, mais c'est un mensonge, c'est l'égoïsme de ceux qui veulent reconstruire leur vie sur la peau de leur enfants. C'est une altération du bon sens qui me fait dire qu'autrefois les parents se souciaient du bonheur de leurs enfants, aujourd'hui ce sont les enfants qui doivent se soucier du bonheur de leurs parents.

 

D’accord, mais qu’est-ce que ces blessures ont à voir avec une opération de marketing publicitaire ?

Si j'étais un expert en sciences de la communication, je commencerais à étudier ce phénomène. Esselunga joue involontairement le rôle du général Vannacci, elle dit à tout le monde une vérité qui est à la vue de tous.

 

Dans la vidéo, nous n'avons aucun élément permettant de dire que les deux parents étaient mariés, peut-être vivaient-ils ensemble. Pourquoi sommes-nous amenés à penser qu’ils étaient mariés ?

C'est un facteur culturel. Parfois, je reçois des clients qui craignent d'abandonner le domicile conjugal alors que cela n'est plus un crime. Il est clair que le modèle familial naturel continue d'exister dans les croyances des gens. Souvent, je vois l'étonnement dans les yeux de mes clients lorsqu'ils réalisent que ce sur quoi ils ont fondé leur projet de vie n'a en réalité plus aucune valeur au regard de la loi. Les gens éprouvent encore une nostalgie du modèle familial naturel, néanmoins les jeunes savent que s'ils se marient, ils n'auront aucune possibilité d'attendre que l'autre reste fidèle à ses promesses initiales et cela, sans être romantique, est un problème qui ne peut pas être petit car c’est un drame existentiel.

 

Source: https://lanuovabq.it/it/il-divorzio-usa-i-traumi-dei-figli-per-la-felicita-dei-genitori

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9 août 2023 3 09 /08 /août /2023 13:55
Source: https://www.lefigaro.fr/actualite-france/darmanin-annonce-engager-la-dissolution-de-l-organisation-civitas-20230807

Source: https://www.lefigaro.fr/actualite-france/darmanin-annonce-engager-la-dissolution-de-l-organisation-civitas-20230807

Le ministre de l'intérieur Gérald Darmanin a annoncé engager la dissolution de l'organisation Civitas. Cette décision intervient après le discours "antisémite" de Pierre Hillard sur «la naturalisation des Juifs en 1791».

Dimanche à Pontmain (Mayenne), lors des universités d'été de Civitas, l'essayiste Pierre Hillard a déclaré:

 

«Vous avez eu un événement en septembre 1791, la naturalisation des Juifs». «Avant 1789, un Juif, un musulman, un bouddhiste ne pouvaient pas devenir Français. Pourquoi ? Parce que c'étaient des hérétiques», avait-il poursuivi avant d'ajouter: «La naturalisation de Juifs en 1791 ouvre la porte à l’immigration». Pierre Hillard avait alors estimé qu'il «faudrait peut-être retrouver la situation d'avant 1789». (Fin de citation) 

Ce que dit Hillard est faux. Le décret de 1791 donne la citoyenneté avec tous les droits aux Juifs: cela ne veut pas dire qu'ils n'étaient pas français auparavant.

Sous l'Ancien Régime en effet, le principe d'essence féodale est celui de la naissance dans le Royaume. Un juif ou un protestant né en France était ipso facto réputé naturel français (régnicole), il était simplement frappé d'incapacités légales (mariage, succession, emplois publics) car non catholique.

Le juif français était théoriquement soumis à l'expulsion du fait de l'édit de 1306 de Philippe le Bel. Ils étaient tolérés sur le territoire jusqu'au XVIIIe siècle. 

L'édit de Versailles signé par Louis XVI le 7 novembre 1787 accorde l'état civil aux non catholiques de France (droits de mariage, succession), protestants et Juifs. Mais le statut de "sujet français" sous l'Ancien Régime est acquis par la naissance dans le royaume (c’est le sens de l’expression "sujet naturel") ; le critère de la filiation ne s’impose que secondairement à partir des guerres "de religion" seulement.

L'édit de Versailles (1787) voulu par le roi Louis XVI permit aux Français non catholiques de bénéficier d'un statut juridique et de l'état civil sans devoir se convertir au catholicisme.

Le roi voulait une intégration très progressive des juifs à la nation française. Le processus avait débuté dès 1784 avec les lettres patentes. Tout cela fut balayé par la Révolution, et les acteurs du processus (Louis XVI et Malesherbes) furent décapités. (Cf. Abbé Joseph Lémann, L'Entrée des Israélites dans la société française, Éd. Altitude, 2020)

 

Après la déclaration des droits de l'homme et du citoyen de 1789 donnant les mêmes droits à tous, en 1804 ce sera le code Napoléon qui fera prévaloir le principe de la filiation (ce que l’on appellera plus tard "droit du sang") pour définir le "Français". 

 

La loi relative aux Juifs, donnée à Paris le 13 novembre 1791, [...] révoque tous ajournements réserves et exceptions insérés dans le précédents décrets relativement aux individus juifs qui prêteront le serment civique. (https://www.mahj.org/fr/decouvrir-collections-betsalel/loi-relative-aux-juifs-donnee-paris-le-13-novembre-1791-revoque-tous )

 

"La loi relative aux Juifs donnée à Paris le 13 novembre 1791" est publiée par Louis XVI comme "Loi du Royaume". Elle stipule que "Louis, par la grâce de Dieu et par la loi constitutionnelle de l'Etat, Roi des Français", "l'assemblée nationale a décrété (le 27 septembre 1791) et Nous voulons et ordonnons ce qui suit : [...] les conditions nécessaires pour être 'citoyen français' et pour devenir citoyen actif sont fixées par la Constitution, et que tout homme qui réunit les dites conditions, prête le serment civique et s'engage à remplir tous les devoirs que la Constitution impose, a droit à tous les avantages qu'elle assure. Révoque tous ajournements, réserves et exceptions insérés dans les précédents décrets relativement aux individus Juifs qui prêteront le serment civique, qui sera regardé comme une renonciation à tous les privilèges et exceptions introduits précédemment en leur faveur." (Fin de citation, Annexe 5 in Philippe Bourdrel, Histoire des Juifs de France, Albin Michel, Paris 1974, p. 562.) 

 

"Toute l'histoire juive, depuis l'arrivée de Jacob en Égypte jusqu'à nos jours, a été avec des hauts et des bas (notamment le 'creux' du XIXe siècle français), celle d'une résistance à l'assimilation." (Alain GUICHARD, Les Juifs, éd. Bernard Grasset, Paris 1971, p. 21)

"[...] (À la Révolution) Il y eut "des notes discordantes. On cite le cas de Juifs qui furent loin de se réjouir de leur émancipation, notamment dans le Comtat Venaissin. Il y en eut même à ne pas vouloir abandonner leurs signes distinctifs, en particulier le chapeau jaune des Juifs contadins." (Alain GUICHARD, Les Juifs, ibid., note 16, p. 197.) 

 

La conception révolutionnaire fait de l’appartenance à la nation non pas un héritage (droit du sol, héritage), mais le résultat d’un acte volontaire, d’une adhésion à un projet politique, le projet révolutionnaire, soumis à "serment civique" que manifeste le choix de résider en France et le serment. On vient de le voir, certains Juifs n'étaient pas favorables à cette "assimilation" forcée contre serment qui les forçait à renoncer à tous les privilèges et exceptions précédemment introduits en leur faveur.

 

Le "citoyen français" devient celui qui a choisi de vivre sous les lois que s’est donnée la nation française. On ne s’intéresse plus qu’à l’adhésion au nationalisme idéologique, jacobin, dont Jean de Viguerie nous a brossé l’histoire et les méfaits dans Les Deux Patries

 

Sous l’Ancien Régime, la qualité de sujet "Français" n’est pas définie de manière positive par des droits et des devoirs civils, serment civique ou autres, mais se construit par opposition aux incapacités légales. Le statut juridique du régnicole ou  naturel français se définit en creux à partir des incapacités juridiques qui touchent certains français (principalement : pouvoir se marier, l’impossibilité théorique d’exercer des offices royaux depuis le début du XIVe siècle; l’impossibilité théorique de tenir des bénéfices ecclésiastiques dans le royaume depuis 1432; l’incapacité successorale : l’impossibilité de transmettre ses biens après son décès, tout comme de recevoir des successions; la menace d’être soumis à des taxes spécifiques dans certaines villes, ou dans tout le royaume.)

 

Le terme d’étranger avant le XIXe siècle est particulièrement ambigu. Il oscille entre une acception traditionnelle : celui qui ne vient pas de la ville, de la paroisse, de la province… et une autre plus moderne : celui qui vient d’un autre État, est sujet d’une autre souveraineté. Pour une grande majorité des Français d’Ancien Régime, l’étranger reste celui qui vient d’un autre lieu à l’intérieur même du royaume. Parfois, l'étranger était celui qui venait de l'autre côté de la rivière, du village d'à côté. Ce  qui crée une confusion durable entre les deux acceptions du vocable « étranger », alors que la plupart des autres langues européennes usent de termes différents pour désigner les deux catégories auxquelles elles renvoient.

Étymologiquement, le terme « régnicole » désigne l’habitant (incola) du royaume (regni) : c’est dans ce sens que l’emploient les juristes et la chancellerie royale. Par définition, le régnicole est sujet du roi, la naissance dans le royaume valant serment d’allégeance au monarque ; un étranger peut devenir régnicole en s’installant définitivement dans le royaume, et devenir sujet du roi en obtenant des lettres de naturalité qui valent transfert d’allégeance vers le souverain français. [Par exemple, en 1782, le juif allemand de Lorraine Beer Isaac Beer obtint de Louis XVI ses "lettres de naturalité", "lui assurant des droits de citoyen", in Philippe Bourdrel, Histoire des Juifs de France, Albin Michel, Paris 1974, p. 103.]


À l’inverse, il est aussi possible de perdre sa qualité de régnicole. Au XVIIe siècle, Cette perte n’est pas une sanction mais découle d’un choix, du renoncement volontaire du sujet souhaitant s'installer définitivement en dehors du royaume : en se mariant à l'étranger, en y acquérant des offices et en se faisant naturaliser. C'est à partir de 1669, sous Louis XIV, que la perte de qualité de régnicole prend une dimension punitive en devenant une déchéance (selon l'article de Jean Christophe Gaven "La déchéance avant la nationalité. Archéologie d’une déchéance de citoyenneté", 2017) afin de limiter en partie l'émigration protestante.

Le naturel français sous l'Ancien Régime est celui que sa naissance dans le royaume rend ipso facto sujet du roi, en dehors par conséquent de tout caractère ethnique ou linguistique : en 1515, ce principe d’essence féodale est consacré par la jurisprudence du parlement de Paris ; il n’a jamais été remis en cause durant tout l’Ancien Régime.

1791 ne donne pas la "naturalisation" aux Juifs qui l'avaient déjà auparavant (sans en avoir tous les droits) car nés sur le sol de France; 1791 la leur donne à la condition qu'ils prêtent un serment civique. Ce qui n'était pas le cas sous le temps des rois, ce qui montre que 1791 leur a retiré ce que les rois leur donnaient librement. Donc l'immigration actuelle n'a rien à voir avec la naturalisation, ou pas, des Juifs.

 

Conclusion. Si on suit le raisonnement de Pierre Hillard, autant remonter plus loin que 1791 et dire que c'est la royauté médiévale féodale catholique, de droit divin, française, qui faisait des Juifs nés sur le sol du Royaume des "français", et pas le décret de 1791 ! Et donc ce serait de la faute des rois si il y a aujourd'hui de l'immigration en France ?! Le problème est que l'histoire officielle a tellement falsifié l'histoire et voulu noircir l'"Ancien Régime", que plus personne n'y comprend rien et arrange la réalité historique à sa propre sauce. Pierre Hillard fait un tel raccourci que l'on croirait lire une dissertation simplifiée de lycéen. La réduction de Pierre Hillard est nuisible, elle porte préjudice à tout le monde, républicains, monarchistes, relativement à notre foi et notre histoire.

Source :
https://www.histoire-immigration.fr/exposition-permanente/glossaire-sujets-et-etrangers-sous-l-ancien-regime#10

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7 août 2023 1 07 /08 /août /2023 16:24

Note du blog Christ Roi. Faire progresser le transhumanisme, l’identification biométrique et le crédit social, est le dernier plan satanique; il est celui de ceux qui veulent modifier la Création sans Dieu et contre Dieu. Ce projet s'inscrit dans la poursuite de l'idéologie libérale du XVIIIe siècle (celle des "Lumières" obscures d'un pacte social où l'homme - comme la collectivité - se pense autonome et souverain alors qu'il n'en est rien), de l'idéologie socialiste, progressiste, et révolutionnaire, par essence anti-démocratique car, ce pacte social est obligatoire et ne supporte pas la différence. Un scientifique renommé, le Dr Robert Malone, inventeur des vaccins ARNm, évoque le sujet dans un article d'Epoch Times.

Robert Malone, auteur de "Lies My Gov't Told Me" ("Les mensonges que mon gouvernement m'a racontés"), à Washington le 19 décembre 2022. (Jack Wang/Epoch Times)0

Robert Malone, auteur de "Lies My Gov't Told Me" ("Les mensonges que mon gouvernement m'a racontés"), à Washington le 19 décembre 2022. (Jack Wang/Epoch Times)0

Les pensées et les émotions sont le champ de bataille d’une guerre visant à contrôler l’humanité

Des plateformes de médias sociaux sont militarisées, dit-il

 

Le Dr Robert Malone, inventeur des vaccins ARNm, a travaillé de nombreuses années avec le département américain de la Défense. Il met en garde. Selon lui, le gouvernement américain mène une guerre pour contrôler l’esprit des gens. Et les plateformes de médias sociaux, telles des armes, sont « activement employées » par la communauté du renseignement pour influencer les pensées et les émotions.

 

« Ce nouveau champ de bataille, dans lequel les esprits, les pensées et les émotions sont le champ de bataille, n’est pas une question de territoire », a déclaré Dr Malone lors d’une récente interview pour le programme « American Thought Leaders » (Maîtres à penser américains) d’EpochTV. « Twitter apparaît clairement comme la principale plateforme qui façonne des consensus mondiaux sur des sujets du jour. »

 

Dans le cadre de son travail au département de la Défense, Dr Malone a eu connaissance d’entreprises recherchant des programmes multilingues qui évaluent le contenu émotionnel des mots utilisés sur les médias sociaux. Ces entreprises les utilisent ensuite pour « cartographier des nuages de relations », qui incluent des sujets de discussion, identifient les personnes influentes et les personnes en marge du nuage, a expliqué Dr Malone.

Des phénomènes tels que la « déplatformisation », le « shadow banning » (le blocage total ou partiel d’un utilisateur à son insu, ndlt) et les « tweet » viraux sont comme des armes utilisés par les médias sociaux.

 

« En utilisant ces outils de manipulation d’informations, de tweets diffusés, de messages envoyés à votre nuage d’influenceurs, ils peuvent moduler le comportement de ces personnes », déclare-t-il. « Il est en fait possible de contrôler très activement ce que les personnes pensent, les informations qu’elles recueillent et ce qu’elles sont amenées à faire. »

Les personnes qui contrôlent l’information peuvent moduler les messages au sein des nuages d’influence et facilement les cartographier, a indiqué Dr Malone.

« Votre état d’esprit, reflété par les mots que vous utilisez et les sujets dont vous parlez, peut être cartographié très précisément, de façon psychologique », explique-t-il. « Il peut être lié à un réseau de relations d’influence. »

 

Surveillance de haute technologie

 

Les membres de « nuages d’influence » spécifiques peuvent être suivis à l’aide d’une technologie d’espionnage militaire appelée « Gorgon Stare », relate Dr Malone. Cette dernière est en mesure de détecter les mouvements, notamment les voitures conduites, leurs passagers et les endroits où ils se rendent, explique-t-il.

Créée à l’origine pour traquer les groupes terroristes, la technologie de surveillance Gorgon Stare met à contribution des caméras de haute technologie, montées sur des drones, en mesure de filmer de vastes zones, voire des villes entières. Les images de surveillance sont ensuite analysées par intelligence artificielle.

 

Arthur Holland Michel, auteur du livre « Eyes in the Sky : The Secret Rise of Gorgon Stare and How It Will Watch Us All » (« Des yeux dans le ciel : L’ascension secrète de Gorgon Stare et comment il nous surveillera tous », ndlt), a qualifié cette technologie de « summum de la surveillance aérienne », lors d’une interview accordée en 2019 au CATO Institute. Il affirme qu’en écrivant son livre, les informations qu’il a apprises étaient si troublantes, qu’il en a eu du mal à dormir.
 

Collusion pendant la pandémie

 

Elon Musk a apporté plus de transparence à Twitter. Toutefois, les informations qu’il a révélées n’ont fait que confirmer que le FBI et les agences du renseignement avaient une influence majeure sur la plateforme, déclare Dr Malone.

 

« Elon est maintenant dans une position où il a accès à des informations incroyablement préjudiciables sur la volonté du gouvernement américain de colluder avec l’industrie et de compromettre le premier amendement [de la constitution américaine (garantissant notamment la liberté d’expression, ndlt)) », soutient Dr Malone.

 

L’achat de Twitter par Musk est un geste important. Toutefois, seul l’avenir nous dira quel impact cela aura sur notre démocratie et le premier amendement, ajoute-t-il.

 

Depuis le début de la pandémie, Dr Malone et son épouse et collègue scientifique, Jill Glasspool Malone, constatent des violations continuelles de la part du gouvernement américain de tous les garde-fous qui jalonnent les domaines de l’éthique et des normes de développement des médicaments, de la bioéthique, de la biodéfense et du développement de produits pharmaceutiques, déclare Dr Malone.

 

« Ces trois dernières années, nous avons tous été soumis à des opérations psychologiques d’ordre militaire qui emploient des technologies développées pour les conflits à l’étranger et qui ont été utilisées contre les citoyens de la quasi-totalité du monde occidental. »

 

Les élites américaines ont utilisé les mêmes stratégies qu’utilise le Parti communiste chinois (PCC) pour contrôler ses citoyens, relève Dr Malone.

 

« La documentation transmise aujourd’hui par Twitter témoigne de la collusion intense entre le gouvernement américain, la technologie et les médias d’entreprise », déclare-t-il.

 

Les citoyens sont manipulés

 

Des millions d’Américains ont accepté un nouveau produit (le vaccin à ARNm) qui n’a pas été soumis aux protocoles réguliers de sécurité et d’efficacité et qui n’est encore utilisé que dans le cadre d’une autorisation d’urgence. « Le gouvernement a estimé qu’il est acceptable de déployer ces technologies de niveau militaire contre ses citoyens pour les contraindre et les obliger à accepter un produit non homologué, qui s’est avéré n’être ni sécuritaire ni efficace », soutient Dr Malone.

Les gens ont été contraints de prendre ce vaccin expérimental parce qu’ils ont été manipulés à une échelle difficilement concevable, a ajouté Dr Malone. De la même façon, des entités comme le PCC commettent des atrocités en matière de droits de l’homme, tels que des prélèvements forcés d’organes sur des personnes vivantes, en particulier des prisonniers de conscience, ajoute-t-il.

De 1999 à aujourd’hui, la Chine a développé une industrie de la « transplantation » d’organes. En Chine, le temps d’attente pour une greffe est de quelques mois, au lieu de quelques années dans les pays occidentaux.

Ce phénomène se produit parce que les gens ne peuvent pas concevoir « que ces choses puissent se produire de cette manière, qu’il s’agisse de prélèvements forcés d’organes ou de ce qui semble être l’émergence d’un État pharmaceutique corporatiste, mondial et centralisé », soulève Dr Malone.

Parce qu’ils sont encore bons, la plupart des gens ne peuvent pas imaginer qu’un tel mal puisse exister, soutient Dr Malone.

« Non seulement nous avons été soumis à une propagande coordonnée, mais nous avons également été soumis à une manipulation intentionnelle, mettant à contribution nos propres mots, pour soutenir cette initiative et cet agenda », a déclaré Dr Malone.

 

Un nouveau livre

 

Le nouveau livre de Dr Malone tente de faire le bilan des événements des trois dernières années afin de comprendre ce qui s’est passé et pourquoi. Selon lui, cette démarche est importante pour tracer une voie vers un avenir sain.

 

« Chacun des chapitres découle d’une sorte d’évaluation en temps réel des événements qui se sont produits », explique-t-il. Ces événements sont également cités dans d’autres écrits de Dr Malone.

 

Les lecteurs doivent discerner la vérité par eux-mêmes en trouvant des sources d’information crédibles, a-t-il déclaré. L’ouvrage vise à fournir des informations factuelles afin que le public puisse prendre des décisions en connaissance de cause. Cela s’inscrit dans un contexte où les gens aujourd’hui sont inondés de « propagande totalitaire ».

 

Dans le dernier tiers du livre, Dr Malone propose des actions concrètes pour restaurer la démocratie et atténuer la corruption assiège le gouvernement fédéral. Il peut s’agir, par exemple, de modifier les lois afin de limiter le nombre de mandats des fonctionnaires fédéraux.

 

« (Il s’agirait de changer) le fondement juridique qui permet l’existence du cadre [d’emploi] permanent appelé le ‘Senior Executive Service’. Il s’agit de milliers de personnes qui ne peuvent être licenciées et qui dirigent administrativement le gouvernement », explique Dr Malone.

 

La tentative de l’ancien président Donald Trump de réaffecter la classification des hauts fonctionnaires fédéraux du département d’État, avec son décret « Schedule F« , a été une étape cruciale pour rétablir l’équilibre entre les trois branches du gouvernement, a déclaré Dr Malone.

 

Toutefois, ce décret a été annulé avec l’entrée en fonction du président Joe Biden, ce qui, selon Dr Malone, « montre à quel point les intérêts de l’État administratif sont puissants ».

 

Une autre étape cruciale pour mettre fin à la corruption du gouvernement consiste à séparer les pouvoirs des agences fédérales en matière de réglementation et de promotion de l’industrie dont elles ont la charge, explique Dr Malone.

 

« Peter McCullough aime à souligner que la FDA, en vertu de l’autorisation d’utilisation d’urgence, agit à la fois en tant que promoteur et régulateur de ces produits médicaux », déclare Dr Malone. « La corruption de la FDA et des CDC a atteint un tel niveau, et est tellement évidente, que seuls les plus hypnotisés la nient. »

 

Entrevoir un nouvel avenir

 

Ces actions ne suffiront probablement pas à faire cesser la corruption et la collusion profondément enracinées dans la communauté du renseignement au sein des agences, selon Dr Malone. Toutefois, c’est un pas en avant.

 

Certains, comme le Dr Anthony Fauci, travaillent en tandem avec les agences du renseignement, comme en témoigne le développement du nouveau département des Instituts nationaux de la santé (NIH), l’Advance Research Projects Agency for Health (ARPA-H), ajoute Dr Malone.

 

Epoch Times a contacté les NIH pour commentaires.

 

Ce nouveau département est dirigé par un ancien officier de l’Agence des projets de recherche avancée de la défense (DARPA) et dispose d’un budget d’environ 1 milliard de dollars. Selon Dr Malone, l’objectif de ce département « semble être de faire progresser le transhumanisme, l’identification biométrique et tout ce qui s’y rapporte au sein des NIH. C’est en fait la communauté du renseignement qui s’installe au sein des NIH ».

 

Dr Malone s’interroge sur comment les êtres humains peuvent « aspirer à un avenir décentralisé pour chacun, par opposition à cette économie de commandement central très obscur, de la quatrième révolution industrielle et du transhumanisme ».

 

Certaines initiatives redonneront le pouvoir aux communautés et aux individus, notamment des groupes de médecins qui créent de nouveaux instituts de formation médicale et des citoyens qui s’efforcent de cultiver leur propre nourriture.

 

« Je pense que l’occasion qui nous est donnée aujourd’hui est de contribuer à la construction d’une vision et d’une manière d’interagir qui puisse mieux développer le potentiel humain d’une manière décentralisée, célébrant notre diversité, sans imposer un diktat centralisé sur la manière dont nous devons vivre notre vie », soutient Dr Malone.

 

Dr Malone ne prétend pas avoir les réponses à ces questions. Toutefois, il déclare vouloir contribuer au processus visant à déterminer comment l’humanité peut créer un avenir meilleur.

 

« Je pense que c’est un voyage qui vaut la peine d’être entrepris. »

SOURCE: https://www.epochtimes.fr/pensees-emotions-champ-de-bataille-dune-guerre-visant-a-controler-lhumanite-affirme-robert-malone-2385192.html

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2 août 2023 3 02 /08 /août /2023 19:58

Un autre coup d'État dans un pays d'Afrique de l'Ouest. Cette fois, c'est au tour du Niger, allié de la France et engagé dans une longue lutte contre le djihadisme. La Garde présidentielle a renversé le président Bazoum.

Niger, coup d'État militaire. L'héritage tragique de la guerre en Libye

29_07_2023

 

«Nous évaluons la guerre libyenne comme une menace pour notre pays et pour la région qui se prolongera dans les années à venir... Nous avons mis en garde l'Occident contre la destruction de l'Etat libyen... Nous avons dit à l'Occident de ne pas perdre de vue le réalité et de tenir compte de la société libyenne. L'Union africaine avait proposé une solution qui sortirait Kadhafi du tableau tout en préservant l'État et l'unité nationale, mais nous n'avons pas été écoutés et aujourd'hui la Libye est comme la Somalie, comme l'Union africaine l'avait prédit».

 

Mohamed Bazoum, le président du Niger destitué par un coup d'État militaire le 27 juillet, a fait ces déclarations lors d'un long entretien publié par Analyse de la Défense et accordé à l'auteur de cet article à Niamey en juin 2014, alors qu'il occupait le poste de ministre des Affaires étrangères. Affaires.

 

Neuf ans plus tard, Bazoum aussi, comme les présidents du Mali, du Tchad et du Burkina Faso , a été submergé par la vague de déstabilisation, en grande partie d'origine islamiste, générée par cette guerre malheureuse avec laquelle l'Occident et l'OTAN ont jeté tout le Sahel dans le chaos, compromettant également les intérêts de l'Italie et de l'Europe.

 

L'erreur commise en 2011 et l'incapacité ultérieure de l'Occident à panser les troubles combinés et à écraser les insurrections islamistes, nous sont aujourd'hui rémunérées par l'installation progressive en Afrique subsaharienne de gouvernements et de juntes militaires hostiles à l'Occident et orientés vers La Russie (et la Chine) pour assurer le développement et la sécurité.

 

Un scénario similaire à celui enregistré dans le monde arabe où l'on constate aujourd'hui, notamment parmi les monarchies du Golfe un détachement marqué vis-à-vis des USA qui, avec l'administration Obama, ont soutenu le soi-disant "printemps arabe" qui a déstabilisé ou tenté de déstabiliser les régimes parmi tant d'autres amis de l'Occident (de la Tunisie à l'Égypte en passant par Bahreïn).

 

Hier (28 juillet Ndlr.), le général Abdourahamane Tchiani, chef de la Garde présidentielle, a été proclamé nouveau chef du Niger selon ce qu'a déclaré la télévision nationale qui a confirmé le limogeage du président Bazoum. Tchiani devrait donc se placer à la tête du Conseil national pour la protection de la patrie (CNSP) institué le 27 juillet avec une proclamation qui instaure la fermeture des frontières terrestres, de l'espace aérien et la proclamation d'un couvre-feu nocturne.

 

Les militaires ont annoncé avoir renversé les institutions nationales suite à "la détérioration continue de la situation sécuritaire et la mauvaise gestion économique et sociale", lit-on dans le communiqué signé du général Salifou Mody qui réitère le "respect de tous les engagements signés par le Niger".

 

Mody est l'ancien chef d'état-major de la Défense limogé par le président Bazoum en avril dernier après une visite au Mali dirigée par une junte militaire qui a expulsé les forces françaises, européennes et onusiennes du pays en obtenant une aide militaire de la Russie (armes, conseillers militaires et sous-traitants du groupe Wagner) pour combattre l'insurrection djihadiste.

 

Même voie empruntée par le Burkina Faso voisin qui, avec le Mali et le Niger, partage les difficultés de répression des insurgés djihadistes aussi bien liés à Al-Qaïda que fidèles à l'État islamique.

 

[...] Pour la France, la perte de contrôle sur le Niger aurait des effets désastreux non seulement parce qu'elle s'ajouterait aux défaites encaissées par Paris au Mali, au Burkina Faso et en Centrafrique mais surtout parce que le Niger approvisionne Paris à très bas prix avec une part importante de l'uranium utilisé pour alimenter les centrales nucléaires françaises.

 

[...]

 

L'Europe et les USA se sont déjà prononcés en faveur de la réintégration de Bazoum mais nul doute que le modèle occidental en Afrique est mis en grave crise par la pénétration russe qui offre une aide militaire et économique non conditionnée par des "réformes" et l'adhésion à des modèles culturels différents des locaux.

 

Militairement, des années de présence militaire occidentale n'ont pas vaincu le djihadisme et ce n'est certainement pas un hasard si ce sont les élites militaires qui ont renversé les gouvernements du Mali, du Burkina Faso et du Niger.

 

[...] Il est tôt pour émettre l'hypothèse d'un rôle russe dans le coup d'État ainsi que d'un rôle pour la Turquie qui a également récemment établi de solides relations militaires avec Niamey en fournissant des véhicules, des avions et des drones.

SOURCE : https://lanuovabq.it/it/niger-golpe-militare-la-tragica-eredita-della-guerra-in-libia

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31 juillet 2023 1 31 /07 /juillet /2023 07:05

En Italie, comme en France, la même rhétorique de la peur est à l'œuvre. Hasard ?

Le régime d'urgence a créé un précédent très dangereux pour la liberté en déclenchant une compulsion de répétition qui pousse les politiques, les institutions et les médias à aborder d'autres problèmes avec la même méthode : semer la terreur dans la société, diaboliser la dissidence comme un "déni" et établir une forêt d'obligations et d'interdictions.

 

Après le Covid, c'est maintenant au tour de la chaleur.

Du Covid à la chaleur, même scénario

Le bombardement idéologique, apocalyptique et culpabilisant, centré sur l'idée para-religieuse millénariste de la culpabilité humaine omniprésente au sujet d'un "réchauffement climatique" (un "réchauffement climatique" qui serait d'origine anthropique. Ndlr.), ou d'une "crise climatique", fait rage sans limite dans les médias et la politique italienne, générant des pétitions d'interventions d'urgence qui manifestent en contraste de plus en plus des analogies rhétoriques et terminologiques comparables à l'ambiance de terreur et avec les restrictions construites ces dernières années durant la "pandémie" Covid-19.

 

Ce régime d'urgence a créé - comme il était facile de le prévoir - un précédent très dangereux pour la culture de la liberté et des limites du pouvoir, déclenchant une compulsion de répétition qui pousse la classe politique, les institutions, les médias à aborder d'autres questions avec la même méthode : semer la terreur dans la société en dépeignant des menaces imminentes, diaboliser toute dialectique ou dissidence comme du "négationnisme", établir une forêt d'obligations, d'interdits, de contrôles fondés sur une autorité déclarée indiscutable a priori.

 

C'était, en vérité, une tendance qui se répandait déjà surtout dans les sociétés plus anciennes , obsédées par la sécurité et la demande de protection comme les européennes. Mais la crise sanitaire de 2020-2022 a sans doute marqué un tournant décisif en ce sens, et l'Italie a été l'un des pays où les restrictions imposées ont été les plus lourdes, et ont laissé les séquelles les plus évidentes.

 

[...]

 

En fait, nous sommes toujours confrontés à l'héritage historique d'une tradition corporatiste, étatiste et de providence consolidée et sédimentée, qui dans notre pays se colore de manière cohérente et caractéristique même les urgences sanitaires ou environnementales. Qu'il s'agisse d'un prétendu fléau, ou d'une prétendue fin imminente du monde due à une apocalypse climatique causée par un comportement humain mauvais, en Italie "tous les psaumes se terminent dans la gloire".

SOURCE: https://lanuovabq.it/it/dal-covid-al-caldo-stesso-copione-listeria-emergenzialista

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24 avril 2020 5 24 /04 /avril /2020 07:14
https://missionsetrangeres.com/eglises-asie/vaincre-la-pandemie-sans-confinement-les-reussites-sud-coreenne-taiwanaise-et-hongkongaise/

https://missionsetrangeres.com/eglises-asie/vaincre-la-pandemie-sans-confinement-les-reussites-sud-coreenne-taiwanaise-et-hongkongaise/

En Asie, trois pays se sont distingués face à la crise sanitaire, en parvenant à contrôler l’épidémie sans confinement. Les réussites sud-coréenne, taïwanaise et hongkongaise peuvent s’expliquer par leur rapidité d’action et par l’excellence de leurs systèmes de santé. Dès le début de la crise, leurs gouvernements ont décidé des tests massifs et la mise en quarantaine stricte de tous les nouveaux arrivants dans le pays, en identifiant les personnes infectées et leurs contacts. Selon les observateurs, c’est aussi la transparence des autorités et la coopération efficace de la population qui a permis leur réussite.

La Corée du Sud, Hong-Kong et Taïwan sont en train de remporter la lutte contre le coronavirus sans avoir adopté de confinement strict. Contrairement à la Chine continentale et à plusieurs pays européens, les gouvernement des trois territoires et pays asiatiques n’ont pas réduit les activités économiques ni particulièrement limité la liberté de mouvements de leurs citoyens. Depuis début janvier et la propagation de la crise sanitaire à travers le monde, les Taïwanais, les Sud-Coréens et les Hong-Kongais ont pu continuer leurs déplacements hors de chez eux. Alors qu’en Europe et aux États-Unis, le débat se poursuit toujours à propos de la réouverture prochaine des lieux publics, les bars et restaurants continuent d’accueillir du public aussi bien en Corée du Sud qu’à Taïwan et à Hong-Kong, sans interruption. La seule véritable contrainte imposée aux habitants est l’obligation de porter des masques et des gants de protection et de respecter les mesures de distanciation sociale. Jusqu’à ce jour, cette stratégie s’est avérée efficace. Les réussites sud-coréenne, taïwanaise et hong-kongaise semblent être également attribuables à leur rapidité d’action et à l’excellence de leurs systèmes de santé. Les trois pays ont rapidement fermé leurs frontières avec la Chine, où se trouvait l’épicentre de l’épidémie, et imposé des mesures strictes de quarantaine aux personnes entrant dans le pays. Leurs autorités sanitaires ont également lancé des tests de diagnostic de façon massive pour identifier toutes les personnes infectées et tous leurs contacts.

 

Toutes ces mesures ont été permises grâce à la transparence de leurs gouvernements, qui ont informé régulièrement les citoyens de l’évolution de la situation. Selon de nombreux observateurs, la coopération active de leurs populations est également un facteur décisif de leur réussite. La forte participation électorale lors des élections législatives sud-coréennes du 15 avril, organisées en respectant les mesures sanitaires mises en place par les autorités, en est un exemple concret. Aujourd’hui, toutefois, de nombreux Sud-Coréens, Taïwanais et Hong-Kongais craignent que l’amélioration de la situation ne conduise les gens à baisser la garde, avec la possibilité d’une nouvelle vague d’infection. C’est pourquoi leurs gouvernements restent en alerte ; Taïwan a même simulé une nouvelle vague d’urgence en imaginant 500 nouvelles infections en 24 heures et la mise en place d’un confinement plus strict. En attendant, le nombre de nouvelles infections continue de chuter dans les trois pays. Le 20 avril, Hong-Kong n’a rapporté aucun nouveau cas ; le même jour, Taïwan en a dénombré seulement deux, et 13 pour la Corée du Sud. Le nombre total d’infections depuis le début de la crise reste faible pour les trois pays, ce qui encourage la levée de certaines mesures et restrictions.

 

(Avec Asianews)

 

Missions étrangères

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21 avril 2020 2 21 /04 /avril /2020 16:51

Nous l'écrivions le 7 avril à propos de l'exemple de l'"immunité collective" et du "confinement intelligent" non obligatoire en Suède qui n'a pas mis à l'arrêt son économie : "la Suède estime qu’un confinement strict est une mesure provisoire qui a trop de répercussions à long terme sur le pays, sans réelle efficacité sur le virus qui reviendra en Octobre et où un second confinement plongerait le pays dans le chaos. Un second confinement en octobre n'est simplement pas envisageable."

Nous l'écrivions le 14 avril , sur une information de 20 Minutes

La stratégie du confinement en question

« [Le confinement] C'est une construction politique, [...]. Il s’agit d’un système de gestion des épidémies instauré au XIVe siècle dans les grandes villes marchandes italiennes, lors de la grande peste. Devant la panique créée par l’ampleur surprise de la gravité et de la mortalité du Covid-19, l’Italie a reproduit ce qu’elle a connu dans son histoire. Une fois terminé, la crainte du rebond est présente car c’est ce qui s’était produit en 1918 avec la grippe espagnole, puis en 1957 avec la grippe asiatique. Et si la population n’a pas développé d’anticorps… »

Or, aujourd'hui nous apprenons : "On est sur le paradoxe du confinement" : il "fallait désengorger les réa saturées" mais "il nous laisse à la case départ !"

Le déconfinement sanitaire et mental arrive aujourd'hui en France : 

www.lavoixdunord.fr/743761/article/2020-04-21/coronavirus-moins-de-6-des-francais-infectes-provoquant-un-risque-de-seconde

www.lavoixdunord.fr/743761/article/2020-04-21/coronavirus-moins-de-6-des-francais-infectes-provoquant-un-risque-de-seconde

Coronavirus: moins de 6% des Français infectés, il y a un risque de seconde vague

 

Source: La Voix du Nord

 

Selon une étude de l’Inserm, de Santé Publique France et de l’Institut Pasteur, c’est un niveau trop faible pour éviter une deuxième vague de contamination si les mesures sont levées.

 

Avec Afp | 21/04/20204k partages Partager Twitter

 

C’est un chiffre très insuffisant pour éviter une deuxième vague de l’épidémie de Covid-19. Selon une étude publiée mardi par l’Institut Pasteur, moins de 6 % des Français vont être infectés par le nouveau coronavirus d’ici au 11 mai, date de levée progressive du confinement. Selon Simon Cauchemez, auteur principal de l’étude, « pour que l'immunité collective soit suffisante pour éviter une deuxième vague, il faudrait 70% de personnes immunisées ».

 

Pas assez pour éviter une sortie de confinement sans problème

Le chiffre obtenu pour la population française après des modélisations mathématiques est de 5,7 %. Les auteurs admettent un intervalle d’erreur entre 3 % et 10 %, mais « que ce soit 6%, 10% ou même 20%, ça ne change pas vraiment la nature du problème, qui est que dans tous les cas, on sera très loin des 70% dont on aurait besoin pour pouvoir faire une sortie du confinement sans problème », reprend Simon Cauchemez.

 

Les chiffres de l’étude varient selon les régions. Dans les Hauts-de-France, entre 5 % et 6 % de la population a été contaminée. Un chiffre qui grimpe à 12 % dans des régions plus touchées comme l’Ile-de-France et le Grand-Est, selon Le Monde.

Même information sur FranceTvInfo :

Coronavirus : 5,7% des Français auront été infectés d'ici au 11 mai, selon une estimation de l'Institut Pasteur

Ce taux est très insuffisant pour éviter une deuxième vague épidémique si toutes les mesures étaient intégralement levées après le 11 mai. 

Même information dans Le Journal du Dimanche :

https://www.lejdd.fr/Societe/covid-19-en-estimant-a-57-le-nombre-dinfectes-linstitut-pasteur-enterre-limmunite-collective-3963505

https://www.lejdd.fr/Societe/covid-19-en-estimant-a-57-le-nombre-dinfectes-linstitut-pasteur-enterre-limmunite-collective-3963505

Après le confinement, retour à la case départ? Telle est la crainte des experts de l’Institut Pasteur. Ces spécialistes ont détaillé devant la presse mardi après-midi les résultats de l’étude de modélisation publiée ce matin sur le site de l'institut Pasteur* (réalisée à partir des données d’hospitalisation et de décès) qui conclut que seulement 5,7% des Français auront été infectés par le coronavirus le 11 mai. 3,7 millions de Français ont contracté le Covid-19, affirme cette étude. La fourchette de contaminations est estimée entre 2.3 et 6.7 millions. Très loin, donc, du chiffre de 70% permettant d’atteindre l’immunité collective.

 

"En termes d’immunité, on est quasiment comme au début de l’épidémie", a commenté Simon Cauchemez, l'auteur principal de l'étude, responsable de l'unité de Modélisation mathématique des maladies infectieuses à l'Institut Pasteur, selon qui la situation reste "difficile". "Pour que l'immunité collective soit suffisante pour éviter une deuxième vague, il faudrait 70% de personnes immunisées. On est très en-dessous", a également expliqué à l'AFP Simon Cauchemez.

 

"Il y a un moment où il faut se jeter à l’eau", estime le professeur d’épidémiologie Arnaud Fontanet

Le professeur d’épidémiologie Arnaud Fontanet, directeur du département de Santé globale abonde : "On est sur le paradoxe du confinement" : il "fallait désengorger les réa saturées" mais "il nous laisse à la case départ". D’où le "très très grand défi", selon les mots du Dr Cauchemez, des semaines à venir : "remplacer le confinement par des mesures supportables" mais "tout aussi efficaces" : distanciation sociale forte, mesures barrières, dépistage massif et notamment, détection et isolement des personnes ayant été en contact avec les malades, applications de traçage etc.

 

 

lire : Coronavirus / Immunité collective : "Il y a proportionnellement moins de cas de personnes contaminées en Suède qu'au Danemark ou en Norvège" (Lci)

 

Il faut "garder la même pression sur le virus", a résumé Arnaud Fontanet, tout en retrouvant "une vie sociale et économique." Quitte à se retrouver confrontés à une deuxième vague. "Il y a un moment où il faut se jeter à l’eau", a répondu Arnaud Fontanet, un confinement éternel (un confinement général obligatoire. Ndlr.) n’est pas possible."

 

( Fin de citation ) 

***

Edit. 21H05. En Suède [pays où il n'y a pas eu de confinement général. Ndlr.], Stockholm a passé le pic de l'épidémie de coronavirus, selon les autorités sanitaires

https://www.lefigaro.fr/flash-actu/en-suede-stockholm-a-passe-le-pic-de-l-epidemie-de-coronavirus-selon-les-autorites-sanitaires-20200421

https://www.lefigaro.fr/flash-actu/en-suede-stockholm-a-passe-le-pic-de-l-epidemie-de-coronavirus-selon-les-autorites-sanitaires-20200421

Par Le Figaro avec AFP

Publié il y a 7 min

Les autorités sanitaires suédoises ont estimé mardi que la région de Stockholm, épicentre de l'épidémie de nouveau coronavirus dans le pays, a passé le pic du virus la semaine dernière.  Selon un rapport de l'Agence publique de santé, 86.000 habitants de la capitale suédoise et sa région - sur 2,3 millions de personnes - étaient potentiellement porteurs du virus au 15 avril, date à laquelle le pic a été enregistré.

[...] «Selon ce modèle, le pic a été atteint à ce moment-là, nous pouvons ensuite nous attendre à une baisse du nombre quotidien de cas - mais cela ne signifie pas pour autant que l'infection s'est arrêtée», a déclaré Anders Wallensten, épidémiologiste adjoint de l'agence, lors d'une conférence de presse.

***

France Tv Info publié le 20/04/2020

Le gouvernement suédois continue de parier sur la stratégie de l’immunité collective, selon laquelle près de 60% de la population contracte le virus et développe des anticorps, ce qui protégerait mécaniquement les 40% restants.

 

L’épidémiologiste qui conseille les pouvoirs publics, Anders Tegnell, persiste et signe et demeure confiant dans cette stratégie. Selon lui, la capitale Stockholm, est proche d’avoir atteint cette immunité collective, et le pays tout entier pourrait l’atteindre le mois prochain. La Suède maintient donc ce pari en se disant qu’elle sortira aussi économiquement moins affaiblie de la crise, puisqu’elle n’a pas vraiment mis ses activités à l’arrêt. ( FranceTvInfo )

 

***

Selon l'outil de suivi du covid-19 de Bing, nous avons vu que, au 12 avril, il y avait en France 0.02079249594% de décès par rapport à la population totale (67 millions), et qu'en Suède il y avait 0.00747572815% de décès par rapport à la population totale (10 millions). Cela faisait alors quasiment trois fois plus de morts en France en confinant qu'en Suède, en ne confinant pas.

https://www.bing.com/covid/local/sweden?form=COVD07

https://www.bing.com/covid/local/sweden?form=COVD07

https://www.bing.com/covid/local/france

https://www.bing.com/covid/local/france

Au 21 avril, neuf jours plus tard, alors que la Suède a annoncé que sa capitale a passé le pic de l'épidémie, l'écart a diminué : le nombre de décès du coronavirus en Suède est de 1 765 (soit 0,01765% de la population totale) et le nombre de décès du coronavirus en France est de 20 796 (soit 0.03103880597% de la population totale). Il y a donc, après un mois de confinement, près de 1,8 fois plus de morts en France (pays qui confine et n'a pas d'immunité collective), qu'en Suède (pays qui ne confine pas et qui a développé une immunité collective).

L'autre différence est que l'un a mis son économie à l'arrêt, l'autre non.

Ces chiffres non médiatisés et calculés sur un blog gratuit et non professionnel donnent le vertige.

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14 avril 2020 2 14 /04 /avril /2020 18:28
https://www.20minutes.fr/societe/2755815-20200414-coronavirus-entassait-morts-quand-france-frappee-grippe-hong-kong-1969

https://www.20minutes.fr/societe/2755815-20200414-coronavirus-entassait-morts-quand-france-frappee-grippe-hong-kong-1969

Source: 20 Minutes : Coronavirus : « On entassait les morts », quand la France était frappée par la grippe de Hong Kong en 1969

 

Les statistiques sont parfois trompeuses. Sept semaines après le premier décès lié au coronavirus en France, les chiffres de la mortalité, dévoilés au jour le jour par l'Insee, dénombrent moins de morts en mars 2020 (57.400) qu’en mars 2018 (58.600).

 

On comptait pourtant déjà 3.000 décès liés au Covid-19 dans les hôpitaux, le 30 mars. Or, en mars 2018, la grippe saisonnière était encore virulente, contrairement à cette année. Et même par rapport à 2019 – année moins morbide que 2018 –, le nombre de décès vient de diminuer dans environ la moitié des départements, et ce malgré l’épidémie.

 

Les 31.000 morts de la grippe de Hong Kong

 

« Ces chiffres montrent que, jusqu’à présent, ce n’est pas un phénomène de mortalité si exceptionnel, même s’il est vrai que la marche naturelle de l’épidémie est bouleversée par le confinement », explique Patrice Bourdelais, historien des épidémies, lequel n’hésite pas à mettre en parallèle les épisodes de grippe que connaît régulièrement la France. Et de rappeler un autre épisode de crise sanitaire passé totalement inaperçu dans l’inconscient collectif à l’hiver 1969-1970, il y a cinquante ans : la grippe de Hong Kong avait fait 25.000 morts en un mois, et 31.000, entre décembre et janvier. Dans le monde entier, c’est un million de personnes qui en était décédé.

 

La stratégie du confinement en question

 

[...] A en croire les premières projections, « l’épidémie du Covid-19 va avoir une incidence croissante dans les statistiques de la mortalité au mois d’avril », précise l’Insee. Ce qui, pour l’historien, interroge sur la stratégie du confinement et de sa sortie. « C'est une construction politique, conclut-il. Il s’agit d’un système de gestion des épidémies instauré au XIVe siècle dans les grandes villes marchandes italiennes, lors de la grande peste. Devant la panique créée par l’ampleur surprise de la gravité et de la mortalité du Covid-19, l’Italie a reproduit ce qu’elle a connu dans son histoire. Une fois terminé, la crainte du rebond est présente car c’est ce qui s’était produit en 1918 avec la grippe espagnole, puis en 1957 avec la grippe asiatique. Et si la population n’a pas développé d’anticorps… »

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12 avril 2020 7 12 /04 /avril /2020 13:20

Selon le docteur Gérard Delepine, le confinement général est "une mesure inefficace et dangereuse ... pour la santé." (Medias-presse.info)

Confinement général : une mesure inefficace et dangereuse pour la santé

PAR G. DELEPINE, CHIRURGIEN ET STATISTICIEN

Introduction

Et si le juge de paix pour définir la stratégie à adopter était le taux de mortalité par pays ? Je vous invite à découvrir les statistiques officielles de pays dont les données sont fiables pour évaluer les résultats des différentes stratégies. Alors que l’Etat réfléchit à la suite des opérations, il faut se mobiliser pour que la stratégie réponde le plus efficacement possible à la situation dramatique. Pour cela l’analyse des chiffres parle d’elle-même et il faut absolument la mobilisation de tous pour que l’état prenne pour la suite la bonne décision, celle de sortir de ce confinement aveugle et mortifère.

Regardons la mortalité des pays imposant le confinement généralisé

Au 5 avril 2020, les pays subissant le confinement généralisé du peuple sont ceux dont les populations souffrent d’une mortalité maximale. Ils atteignent malheureusement le record mondial de décès :

256/1000000 en Espagne (11744 morts)

254/1000000 en Italie (15362 morts),

116/1000000 en France (7546 morts),

111/1000000 en Belgique (1283 morts).

A l’opposé, ceux qui ont appliqué les mesures classiques de confinement sélectif et de port généralisé de masques sont ceux qui ont protégé efficacement leurs populations :

Mortalité de 17/100000 en Allemagne (1342 morts),

21/1000000 en Autriche (186 morts),

15/1000000 en Suède (373 morts),

3/1000000 en Norvège (50 morts).

Les résultats avérés démontrent donc que l’enfermement généralisé aveugle représente la plus inefficace des mesures de prévention de la mortalité anti covid19, avec une mortalité moyenne 5 à 10 fois plus élevée que le confinement sélectif.

Analyse des situations européennes

Au Sud, l’Italie, l’Espagne et la France, ont imposé des mesures dictatoriales envers leurs populations astreintes à résidence.

Au Nord, les pays ont adopté des mesures moins contraignantes, proches des recettes médicales qui ont fait leurs preuves en cas d’épidémie : dépistage, isolement des infectés et de leurs contacts, interdiction des réunions de foule, port de masques, renforcement des hôpitaux et de leurs moyens (achat de respirateurs…).

Valeurs très relatives des nombres bruts de malades atteints.

Test ou pas test. Pour comparer l’efficacité médicale de ces mesures, on ne peut guère se fier au nombre de contaminations publiées, car on ne trouve que ce que l’on cherche.

Certains pays comme l’Allemagne cherchent opiniâtrement le Covid19 en pratiquant près de 500000 tests par semaine et leurs estimations de prévalence (nombre total de cas anciens et récents par habitants) sont robustes.

D’autres, comme la France, ont déclaré « les tests inutiles » [3] et en pratiquent très peu, sous estimant ainsi massivement la prévalence de la maladie. Les comparaisons de prévalence -nombre total de cas observés dans une population donnée – par nombre d’habitants / 100000 ou par million selon les pays [4], d’un pays à l’autre sont donc actuellement inadaptées pour une estimation objective.

Les chiffres donnés chaque jour n’ont de fait que peu de sens sur le nombre d’infectés en France (ne prenant pas en compte les porteurs sains, ni même les malades plus ou moins graves que les hôpitaux refusent de recevoir et de tester). Pas plus de valeur sur le nombre de morts, oubliant jusqu’à peu tous les décès hors hôpital et principalement dans les EHPAD, et mélangeant de fait les malades morts de l’atteinte virale, ou morts avec le Covid (tests post mortem) d’une autre affection. Les malades chroniques abandonnés de suivi, en raison de l’enfermement imposé sans évaluation préalable des conséquences, sont à l’évidence à risque de décompensation et en tous cas de plus grande agressivité du virus, s’ils le rencontrent.

Les statistiques italiennes sont à cet égard éloquentes, 90% des décès en Lombardie ont touché des personnes âgées et atteints de plusieurs comorbidités sévères.

Quant aux EHPAD, combien de personnes décédées avec le Covid n’ont-elles vu leur mort accélérée par l’absence de toute prise en charge (médicamenteuse en particulier, et interdiction et/ou refus de transfert en milieu hospitalier en raison de leur âge !) et le syndrome de glissement lié à l’isolement forcé de ce qu’ils leur restaient de joie au monde, les visites de leurs familles, amis et bénévoles qui comblaient leur journée.

Valeurs approximatives du nombre de décès liés au Covid19 : « mortalité »

La mortalité (nombre des décès /100 000 habitants) attribuée au Covid19 constitue donc, pour l’instant, le critère le moins mauvais pour estimer l’efficacité des mesures sanitaires adoptées. Nous prendrons comme base de données de la mortalité, celle de l’Organisation Mondiale de la Santé, OMS, réactualisée quotidiennement.

Le modèle chinois (enfermement généralisé policier de toute la population d’une région) a été appliqué en Italie, puis en France, en Espagne et en Belgique.

Le modèle japonais-coréen-taiwanais (confinement sélectif guidé par les tests diagnostic et le port généralisé de masques) a été au contraire adopté par l’Allemagne, l’Autriche, la Suède et la Norvège. Plus de trois semaines se sont écoulées depuis la mise en œuvre de ces mesures et leurs efficacités relatives peuvent donc être évaluées d’après la mortalité observée.

[...]

IL EST URGENT DE LEVER LE CONFINEMENT GENERALISE ET DE LE REMPLACER PAR LES MESURES DE CONFINEMENT CIBLE AUX MALADES ET CONTACTS ET DE GENERALISER LE PORT DU MASQUE JUSQU’EXTINCTION DE L’EPIDEMIE

Il faut sans attendre lever cette mesure inefficace et dangereuse tant pour la santé des français[5], [6] que pour l’économie du pays (perte de 6% du PIB en ce premier trimestre 2020).

Il est indispensable de permettre aux médecins, lorsqu’ils le jugent utile et selon leur serment d’Hippocrate en leur âme et conscience et responsabilité individuelle, de prescrire les traitement tels que l’hydroxychloroquine associée à l’azithromycine selon les doses, et sous surveillance, et surtout en début d’infection clinique, schéma maintenant largement préconisé et distribué en Italie, aux USA , et dans les pays du Maghreb, avec des résultats encourageants (diminution des nouveaux cas de contamination) confirmés dans de nombreux pays du monde.

APPEL DE SOMMITES MEDICALES FRANCAISES POUR LIBERER LA PRESCRIPTION D’HYDROXYCHLOROQUINE PAR TOUT MEDECIN

Serons-nous les derniers à tenter de guérir les patients, malgré les pétitions et les appels à la raison de grands professeurs de médecine tels, entre autres, le PR Perronne, le PR Douste Blazy et très récemment l’illustre professeur Maraninchi qui fut directeur de l’ANSM,

Ce n’est pas aux politiques de dire aux médecins ce qu’ils doivent prescrire. Le rôle d’un ministre est d’organiser les conditions de fonctionnement des établissements sanitaires, et non de prescrire telle ou telle campagne pour un dépistage ou un vaccin.

Les politiques doivent donner aux médecins et soignants tous les moyens qu’ils sont capables d’utiliser.

Se tromper est humain, persévérer dans l’erreur lorsqu’elle est avérée est impardonnable !

Le plan d’action le plus réaliste passe par

1°) la levée de l’enfermement généralisé aveugle le plus vite possible,

2°) le port de masques (que les citoyens sauront fabriquer eux-mêmes si besoin),

3°) l’accès aux tests diagnostic en levant toutes les restrictions bureaucratiques actuelles

4°) le confinement sélectif uniquement sur les porteurs de germes (malades ou porteurs sains)

5°) dispensation autorisée par les médecins de la chloroquine pour qu’elle puisse être administrée sous contrôle médical lorsqu’elle parait utile, c’est-à-dire dans les formes débutantes et sur décision du généraliste ou spécialiste en fonction d’un colloque singulier, selon les bases de la vraie médecine, celle qui n’est pas que science mais art fondé sur l’humain, et la science. En diminuant rapidement la charge virale, elle prévient l’évolution vers les formes graves, tout en diminuant la contagiosité du malade.

Contact

Gerard Delepine

 

[1] Dont on voit le bilan catastrophique en EHPAD

[2] Les barbares au sens historique du terme : les hommes qui ne parlent pas grec. Le terme actuel a évidemment évolué dans une autre acception.

[3] Jusqu’à très récemment et un changement opportuniste de « doctrine ».

[4] L’incidence relate le nombre de nouveaux cas par nombre d’habitants (en général /100000).

[5] Tant les malades chroniques qui ne sont plus suivis, que les malades aigues, type infarctus, AVC qui ont disparu. (Dans le flot des malades Covid ?) et de plus les malades du confinement, suicides, dépression etc…

[6] https://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/confinement-mesure-sanitaire-ou-222478

 

( Fin de l'article du docteur Gerard Delepine )

***

Pourquoi ne pas confiner en 1968 et pourquoi confiner en 2020 ?

Un article de Floris de Bonneville sur Boulevard Voltaire évoque la grippe de Hong Kong 1968. Selon les recherches de l'épidémiologiste Antoine Flahault en 2003, cette grippe de Hong Kong de 1968 fit 31 226 morts en deux mois en France. Elle toucha un quart de la population, et il n'y eut pas de confinement. Le Monde écrivait alors : "L’épidémie de grippe n’est ni grave ni nouvelle. Est-il bien utile d’ajouter à ces maux les risques d’une psychose collective ?"

L'épidémiologiste, ancien directeur général de la Santé de 2003 à 2005, William Dab, ne comprend pas pourquoi quatre semaines après le début du confinement la courbe des contaminations ne soit pas encore sur sa phase descendante. 

"... Je pense que nous ne sommes pas loin de ce moment de bascule où le confinement généralisé va avoir plus d'inconvénients que d'avantages.

"Mais à ce moment là, on risque de tout perdre parce qu'on risque de perdre le front économique. On risque de perdre le front social et on risque de perdre le front épidémiologique." ( France Inter )

https://www.ledauphine.com/sante/2020/04/12/13-832-deces-en-france-ou-bien-plus

https://www.ledauphine.com/sante/2020/04/12/13-832-deces-en-france-ou-bien-plus

À ce jour, officiellement, 13 832 personnes sont mortes du Covid-19 en France: 8 943 à l’hôpital et 4 889 dans les Ehpad et établissements médico-sociaux. Ces derniers sont comptabilisés depuis une dizaine de jours. Mais le bilan pourrait en réalité être beaucoup plus lourd, ces chiffres ne prenant pas en compte les victimes mortes à leur domicile. ( LeDauphine

Or, en Suède, qui compte 10,3 millions d'habitants, au 10 avril, depuis le début de l'épidémie un peu plus de 770 décès liés au Covid-19 et un peu plus de 8 900 cas ont été recensés. Depuis le début de l'épidémie de coronavirus, la Suède a rejeté toute idée de confinement sur ses terres. ( LaDepeche.fr )

En France il y a 13832 décès en confinant pour une population de 66 524 000 habitants.

Au 12 avril, il y a donc en France 0.02079249594% de décès par rapport à la population totale.

Et en Suède il y a donc 0.00747572815% de décès par rapport à la population totale.

Cela fait quasiment trois fois plus de morts en France en confinant qu'en Suède, en ne confinant pas

Add. 14 avril, 19h20

La stratégie du confinement en question

 

Source: 20 Minutes : Coronavirus : « On entassait les morts », quand la France était frappée par la grippe de Hong Kong en 1969

 

Les statistiques sont parfois trompeuses. Sept semaines après le premier décès lié au coronavirus en France, les chiffres de la mortalité, dévoilés au jour le jour par l'Insee, dénombrent moins de morts en mars 2020 (57.400) qu’en mars 2018 (58.600).

 

On comptait pourtant déjà 3.000 décès liés au Covid-19 dans les hôpitaux, le 30 mars. Or, en mars 2018, la grippe saisonnière était encore virulente, contrairement à cette année. Et même par rapport à 2019 – année moins morbide que 2018 –, le nombre de décès vient de diminuer dans environ la moitié des départements, et ce malgré l’épidémie.

 

Les 31.000 morts de la grippe de Hong Kong

« Ces chiffres montrent que, jusqu’à présent, ce n’est pas un phénomène de mortalité si exceptionnel, même s’il est vrai que la marche naturelle de l’épidémie est bouleversée par le confinement », explique Patrice Bourdelais, historien des épidémies, lequel n’hésite pas à mettre en parallèle les épisodes de grippe que connaît régulièrement la France. Et de rappeler un autre épisode de crise sanitaire passé totalement inaperçu dans l’inconscient collectif à l’hiver 1969-1970, il y a cinquante ans : la grippe de Hong Kong avait fait 25.000 morts en un mois, et 31.000, entre décembre et janvier. Dans le monde entier, c’est un million de personnes qui en était décédé.

 

La stratégie du confinement en question

 

[...] A en croire les premières projections, « l’épidémie du Covid-19 va avoir une incidence croissante dans les statistiques de la mortalité au mois d’avril », précise l’Insee. Ce qui, pour l’historien, interroge sur la stratégie du confinement et de sa sortie. « C'est une construction politique, conclut-il. Il s’agit d’un système de gestion des épidémies instauré au XIVe siècle dans les grandes villes marchandes italiennes, lors de la grande peste. Devant la panique créée par l’ampleur surprise de la gravité et de la mortalité du Covid-19, l’Italie a reproduit ce qu’elle a connu dans son histoire. Une fois terminé, la crainte du rebond est présente car c’est ce qui s’était produit en 1918 avec la grippe espagnole, puis en 1957 avec la grippe asiatique. Et si la population n’a pas développé d’anticorps… »

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12 avril 2020 7 12 /04 /avril /2020 12:26
www.legitimite.fr/single-post/2020/04/09/Paques2020

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Message de Monseigneur le Duc d'Anjou :

 

Chers compatriotes,

Chers Français,

Rappelons-nous : Pâques 2019 et la France pétrifiée par l’incendie qui venait de ravager la cathédrale Notre-Dame de Paris.

 

Pâques 2020, une épreuve d’une toute autre nature dans un domaine où l’on ne l’attendait pas, atteint la France qui, avec l’Italie et l’Espagne, se partage le record des décès en Europe. Tous les continents sont frappés. Une mondialisation du risque !

 

Hier c’était l’âme du pays qui était touchée, et aujourd’hui ce sont les hommes et les femmes ; les enfants et les vieillards. Selon les mots forts prononcés par le Saint-Père dans son homélie du 27 mars, « nous avons été pris au dépourvu par une tempête inattendue et furieuse ». Devant le danger saurons-nous réagir et à l’ombre de cette cruelle épreuve, refonder nos actions sur plus de bon sens et redonner du sens à nos vies ?

 

Réagir, au-delà de la compassion que l’on a vis-à-vis des milliers de victimes et de leurs familles affrontant la mort souvent en grande solitude et sans secours spirituel; au-delà de l’admiration vis-à-vis des soignants aux moyens parfois si dérisoires et de tous ceux qui se dévouent souvent en prenant des risques pour que le pays continue à vivre ; au-delà des encouragements adressés à ceux qui, confinés, doivent assumer une vie familiale bouleversée et exercer leurs activités dans des conditions précaires ; au-delà de l’angoisse face aux situations désespérées que nombre d’artisans, de commerçants, d’entrepreneurs auront à affronter après le brusque arrêt de la vie économique.

 

Les Français courageux et fidèles à l’image de l’idée qu’ils ont de leur pays –celui du baptême de Clovis, celui de la justice de Saint-Louis, celui des quinze siècles de gloire et d’honneur-, doivent faire front animés d’une énergie à toute épreuve. Ils doivent résister pour sauver leur pays, retrouver l’esprit de Bouvines. Si l’oriflamme de saint Denis n’est plus élevée pour précéder les combattants, son esprit doit être là. Vivant.

 

L’actuelle situation dramatique doit ouvrir sur une période de sursaut qui soignera après les corps, les âmes et l’esprit public. En effet, au-delà de la crise sanitaire n’est-ce pas toute notre société qui est malade depuis des années et qui a besoin de se retrouver à travers un grand dessein partagé par tous et des valeurs essentielles.

 

En France, déjà, plus de vingt-cinq évêques ont placé leur diocèse sous la protection divine par l’intercession du Sacré-Cœur, de la Vierge Marie, de Saint-Joseph ou encore de saints locaux ayant déjà été invoqués lors d‘épidémies plus anciennes. Je me plais à songer au poids qu’aurait une consécration solennelle de la France effectuée par l’ensemble de son épiscopat à laquelle s’associerait le maximum de fidèles. Pâques, la fête de la résurrection, pourrait en être l’occasion. En tant que successeur légitime des rois de France qui ont toujours compris leur fonction dans sa double dimension terrestre et divine, ce serait de mon devoir de m’y associer et je le ferais en mon âme et conscience.

 

Demandons, en cette fête de la Résurrection, le secours de Saint Louis, de Sainte Geneviève et de Sainte Jeanne d’Arc et leur protection sur la France.

 

Louis,

Duc d’Anjou

 

(Fin du Message)

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8 avril 2020 3 08 /04 /avril /2020 16:34

Nous ne sommes pas virologues sur ce blog et ne pouvons donc pas préciser dans quelle mesure le confinement ou le non confinement d'une population placée en face d'une épidémie a un réel impact sur l'indicateur le plus important dans une épidémie qui est l'entrée des contaminés en services de réanimation. 

Seulement, interrogé aujourd'hui au Sénat sur le confinement, le Premier ministre Édouard Philippe - qui n'est pas virologue non plus mais qui doit justifier sa décision politique de confinement général de la population - n'a pas semblé animé de la même réserve dans sa communication. Il n'a pas hésité une seconde à dresser un premier bilan en évoquant "un plateau" qui semble atteint dans les admissions en services de réanimation, "plutôt une bonne nouvelle" qu'il associe à un effet du confinement. Ce lien est-il pertinent ou s'agit-il d'une fake-news d'Edouard Philippe ?

Le "plateau" atteint dans le nombre des admissions en réanimation, un "effet" du confinement. Edouard Philippe le 08-04-2020. Source : https://www.publicsenat.fr/article/parlementaire/edouard-philippe-l-heure-du-deconfinement-n-est-pas-venue-181804

Le "plateau" atteint dans le nombre des admissions en réanimation, un "effet" du confinement. Edouard Philippe le 08-04-2020. Source : https://www.publicsenat.fr/article/parlementaire/edouard-philippe-l-heure-du-deconfinement-n-est-pas-venue-181804

"Un « plateau » atteint ?

"Édouard Philippe a précisé que « le nombre d’admissions en réanimation est en ralentissement », et, prenant de très grandes précautions oratoires, il a évoqué « peut-être quelque chose qui ressemblerait à un plateau. C’est plutôt une bonne nouvelle et c’est très certainement l’effet du confinement » a-t-il salué.

"Mais il a mis en garde contre tout relâchement qui selon lui provoquerait une nouvelle hausse des cas les plus graves." ( Fin de citation de Public Sénat )

 

 

Ce lien réalisé par le Premier ministre entre le plateau atteint dans le nombre des entrées en réanimation et le confinement ne semble pas prouvé. D'autres facteurs doivent nécessairement entrer en jeu, compte tenu que la Suède, sans avoir confiné, atteint le même "plateau" d'admissions en réanimation avec "seulement 7 nouveau patients admis en réanimation ces 24 dernières heures".

 

"La Suède aurait même "passé le pic de l'épidémie il y a environ une semaine, début du mois d'Avril, avec trois jours de suite à plus de quarante cas admis en services de réanimation".

 

"La Suède serait vers la fin de l'épidémie sans nécessité de déconfiner parce que la Suède n'a pas confiné." (Source : Video Lci, encore visible à cette heure-ci. Une information de Baptiste Morin dans sa chronique "Les indispensables", une émission animée par David Pujadas du lundi au vendredi à partir de 18h.)

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8 avril 2020 3 08 /04 /avril /2020 12:57

Philippe Douste-Blazy et Christian Perronne (COLLECTIF 3 AVRIL) ont lancé cette pétition il y a cinq jours pour demander au Premier ministre et à son Ministre de la Santé de "modifier d'urgence" le décret n° 2020/337 du 26 mars 2020 qui ne permet l'utilisation de l'hydroxychloroquine qu'"après décision collégiale, dans le respect des recommandations du Haut-Conseil de la Santé Publique et, en particulier de l'indication pour les patients atteints de pneumonie oxygéno-requérante ou d'une défaillance d'organe", c'est-à-dire à un niveau aggravé de la maladie. Un stade jugé trop tardif pour que le traitement soit efficace.

La pétition demande donc de mettre à disposition immédiate dans toutes les pharmacies hospitalières de l'hydroxychloroquine ou, à défaut, de la chloroquine pour que chaque médecin hospitalier puisse en prescrire à tous les malades atteints de forme symptomatiques de l'affection à Covid-19, en respectant les dosage, les contre-indications (en vérifiant la compatibilité avec d'autres médicaments pris simultanément, en contrôlant le taux de potassium dans le sang et en réalisant préalablement un électrocardiogramme).

Plus de 430 000 signataires aujourd'hui.

En temps de guerre on soigne, on n'attend pas ! 

Présentation de la video :

 

Nous vivons une crise sanitaire mondiale d'une grande ampleur et notre pays est fortement frappé par la vague épidémique de Covid-19.

 

Chaque jour, nous déplorons de nombreux décès. Contre cette maladie, nous ne disposons ni de vaccins, ni de traitement antiviral même si les données scientifiques actuelles sont parcellaires et discordantes.

 

Des données chinoises récentes ont suggéré l'efficacité de la chloroquine ou de l'hydroxychloroquine au laboratoire et chez les malades. Une étude publiée par Chen et coll. (Efficacy of hydroxychloroquine in patients with Covid-19 : results of a randomized clinical trial) montre l'efficacité de l'hydroxychloroquine chez les malades atteints par le Covid-19 souffrant de pneumonie moyennement sévère ; les quelques patients qui se sont aggravés ne recevaient pas le traitement.

 

Des cartes publiées par Santé Publique France montrent un taux de mortalité chez les personnes hospitalisées beaucoup plus faible à Marseille que dans le reste du territoire.

 

Au vu des données scientifiques internationales ainsi que des expériences de terrain remontant de médecins au contact direct de l'infection et en l'attente de nouvelles données scientifiquement contrôlées, les autorités italiennes, puis américaines ont pris, dans ce domaine, des décisions thérapeutiques hardies.

 

Le 17 mars 2020, l'agence de médicament italienne considérant l'urgence sanitaire a autorisé la prescription de l'hydroxychloroquine par tous médecins, y compris les médecins des villes.

 

Pour éviter tous risques ou dérives, ce médicament doit être délivré en pharmacie hospitalière avec obligation d'assurer une traçabilité des prescriptions et un retour des données médicales.

 

Le 29 mars, après avis favorable de la FDA (agence américaine du médicament), le ministère de la santé des Etats-Unis d'Amérique (US Department of HHS) a décidé de mettre de la chloroquine et de l'hydroxychloroquine à la disposition des pharmacies hospitalières sur l'ensemble du territoire fédéral.

 

Le Gouvernement américain utilisera sa réserve stratégique faite de millions de traitements constitués depuis plusieurs semaines.

 

Dès maintenant, la FDA autorise tous les médecins hospitaliers américains à prescrire ces deux médicaments y compris en dehors d'essais thérapeutiques. Elle demande, comme en Italie, que toutes les données médicales des malades traités soient collectées afin de les analyser.

 

Le Portugal vient de recommander ces traitements pour les cas de Covid-19 avec pneumonie.

 

La tolérance de ces médicaments prescrits à des millions d'individus depuis des décennies est bonne à condition expresse de respecter le dosage et les contre-indications, de vérifier la compatibilité avec d'autres médicaments pris simultanément, de contrôler le taux de potassium dans le sang et de réaliser préalablement un électrocardiogramme surtout en cas de prescription associée d'azithromycine.

 

Il faut éviter à tout prix l'automédication.

 

En attente de nouvelles données scientifiquement contrôlées, dans la situation aigüe que nous connaissons, de plus en plus de médecins pensent que cette stratégie s'impose, conforme à leur serment d'Hippocrate, de traiter leurs malades en leur âme et conscience.

 

Or le décret en vigueur en France n° 2020/337 du 26 mars 2020 ne permet l'utilisation de l'hydroxychloroquine qu'"après décision collégiale, dans le respect des recommandations du Haut-Conseil de la Santé Publique et, en particulier de l'indication pour les patients atteints de pneumonie oxygéno-requérante ou d'une défaillance d'organe".

 

A ce stade trop tardif de la maladie, ce traitement risque d'être inefficace. Si l'efficacité de l'hydroxychloroquine se confirme, il faudra rapidement ouvrir le protocole aux médecins libéraux pour éviter la saturation des hôpitaux.

 

Nous demandons donc au Premier ministre et à son Ministre de la Santé de modifier d'urgence ce décret et de mettre à disposition immédiate dans toutes les pharmacies hospitalières de l'hydroxychloroquine ou, à défaut, de la chloroquine pour que chaque médecin hospitalier puisse en prescrire à tous les malades atteints de forme symptomatiques de l'affection à Covid-19, particulièrement à ceux atteints de troubles pulmonaires si leur état le requiert.

 

Nous appelons l'Etat à effectuer des réserves ou des commandes d'hydroxychloroquine afin que, si l'efficacité se confirmait dans les prochains jours, nous ne soyons pas en manque de traitement.

 

Pr. Philippe Douste-Blazy, Professeur de santé publique et d’épidémiologie, ancien Ministre de la Santé,

 

Pr. Christian Perronne, Chef du service des maladies infectieuses de l’hôpital Raymond Poincaré de Garches,

 

Dr. Michèle Barzach, ancienne Ministre de la Santé,

 

Pr. Isabelle Bourgault Villada, Professeur de dermatologie à l’hôpital Ambroise Paré,

 

Pr. François Bricaire, ancien Chef du service de maladies infectieuses à l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière, Membre de l’Académie de Médecine,

 

Pr. Marc Gentilini, Professeur de parasitologie, de santé publique et de clinique des maladies infectieuses, Membre de l’Académie de Médecine,

 

Pr. Olivier Goulet, Professeur de pédiatrie de l’hôpital Necker,

 

Pr. Jacques Marescaux, Président Fondateur de l’IRCAD, Membre de l’Académie de Médecine,

 

Pr. Catherine Neuwirth, Professeur de microbiologie au CHU de Dijon,

 

Dr. Patrick Pelloux, Président de l’Association des médecins urgentistes de France,

 

Pr. Paul Trouillas, Professeur de neurologie au CHU de Lyon,

 

Dr. Martine Wonner, psychiatre, députée LREM du Bas Rhin.

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7 avril 2020 2 07 /04 /avril /2020 18:49

Surprise : il y a proportionnellement moins de cas de personnes contaminées admises en réanimation en Suède, pays de 10 millions d'habitants qui ne pratique pas le confinement, qu'au Danemark ou en Norvège, pays qui pratiquent, eux, le confinement et qui ont une population moitié moindre (5 millions respectivement). Source : Lci.

https://www.france24.com/fr/20200402-coronavirus-la-suède-l-exception-européenne-au-confinement

https://www.france24.com/fr/20200402-coronavirus-la-suède-l-exception-européenne-au-confinement

En Suède, la population continue de vivre presque normalement. Les autorités ont adopté une stratégie toute différente de celles des autres pays pour enrayer le Covid-19. ( France 24 )

 

Avec les Pays-Bas, ce sont les deux exceptions en Europe.

 

Il ne s’agit visiblement pas de laxisme mais d’un réel désir de responsabiliser les citoyens. C’est pour cette raison que le pays a beaucoup misé sur les directives volontaires. ( Science Post )

 

https://www.huffingtonpost.fr/entry/la-suede-et-les-pays-bas-ne-confinent-pas-leurs-habitants-et-cest-tres-culturel_fr_5e86f263c5b6a949183464cd?xtor=AL-32280680

 

Le Premier ministre néerlandais, Mark Rutte, a annoncé vouloir mettre en place la stratégie de “l’immunité collective”. Une méthode qui consiste à laisser une grande partie de la population être infectée par le virus pour mieux l’en prémunir à l’avenir.

 

Les Pays-Bas ont, au fil des jours, adopté des mesures de plus en plus restrictives comme la fermeture des écoles, des bars, des restaurants, et de tous les lieux de rassemblement. Mais les habitants sont encore autorisées à sortir, sans attestation dérogatoire ou contrôle policier. “Un confinement intelligent” possible grâce à la “confiance” et à la grande discipline des Néerlandais, qui pratiquent finalement le confinement sans en être obligés. ( Huffington Post)

 

L'immunité collective était une tradition sanitaire chez les Vikings qui plongeaient leurs mains dans des bassines entières de bactéries passées préalablement à d'autres pour se les passer sur le visage et s'immuniser.

 

Un reportage video ce 07 avril à 18h40 sur Lci a évoqué le sujet.

Ce mardi 7 avril 2020, Baptiste Morin, dans sa chronique "Les indispensables", a fait le point. Cette chronique a été diffusée dans 24h Pujadas du 07/04/2020 présentée par David Pujadas sur LCI. Du lundi au vendredi, à partir de 18h, David Pujadas apporte toute son expertise pour analyser l'actualité du jour avec pédagogie. Extrait :

 

"La Suède a fait le pari de l'immunité collective, pas du confinement, laisser circuler le virus, le laisser agir quasi librement. L'argument est de dire que de toutes façons le confinement ne règle pas la situation. C'est une période intermédiaire et il faudra à un moment en sortir. Alors autant ne pas bloquer le pays : c'est la position de la Suède. Pour la ministre des Affaires étrangères, 'chaque pays prend des mesures en fonction de leurs traditions selon la manière de gouverner la société'.

"Comparons la Suède à ses voisins nordique. Trois pays, le Danemark, la Norvège, et la Finlande, trois pays qui, eux, ont fait le choix du confinement total. Des pays en moyenne de 5 millions d'habitants, deux fois moins qu'en Suède qui a deux fois plus d'habitants (10 millions). En Suède, on compte aujourd'hui 7693 cas. En valeur absolue c'est plus qu'au Danemark (4978), c'est plus qu'en Norvège (5866), ou qu'en Finlande (2308).

"Et si vous ramenez ces chiffres à la population de chacun de ces pays, il y a moins de cas proportionnellement en Suède qu'au Danemark ou en Norvège. Il y en a plus qu'en Finlande qui est un pays qui est très peu touché.

"Prenons maintenant le nombre de cas de décès liés au coronavirus. La Suède compte 591 décès. Là c'est plus que les trois autre pays en valeurs absolues (203 au Danemark, 83 en Norvège, 34 en Finlande). Ramenés en proportion de la population c'est deux fois plus qu'en Norvège, et près de 10 fois plus qu'en Finlande, un pays très peu touché. [...] Ce bilan dramatique c'est presque une étape dans la logique de l'immunité collective, parce que le virus n'est pas contraint en Suède, il n'y a pas le confinement. 

"Et puis surtout, les autorités disent de regarder cette courbe-là, le nombre de cas supplémentaires de patients admis en réanimation chaque jour. C'est l'indicateur le plus important.

 

La Suède aurait passé le pic de l'épidémie au 7 avril sans nécessité de déconfiner parce que la Suède n'a pas confiné.

 

"Et bien (selon cette courbe) la Suède aurait passé le pic de l'épidémie il y a environ une semaine, début du mois d'Avril, avec trois jours de suite à plus de quarante cas admis en services de réanimation. Et seulement 7 nouveau patients admis en réanimation ces 24 dernières heures. C'est très peu.

"Si cela se vérifie, la Suède serait vers la fin de l'épidémie sans nécessité de déconfiner parce que la Suède n'a pas confiné, sans nécessité de relancer une économie qui serait à l'arrêt. Autrement dit, la Suède sortirait de cette crise sanitaire sans connaître forcément la même crise économique que les autres pays européens." (Fin de citation) ( Video Lci )

 

La Suède estime qu’un confinement strict est une mesure provisoire qui a trop de répercussions à long terme sur le pays, sans réelle efficacité sur le virus qui reviendra en Octobre et où un second confinement plongerait le pays dans le chaos. Un second confinement en octobre n'est simplement pas envisageable.

 

Les habitants sont autorisés à sortir, sans attestation dérogatoire ou contrôle policier. “Un confinement intelligent” possible grâce à la “confiance”, au “bon sens” et à la grande discipline des Néerlandais, qui pratiquent finalement le confinement sans en être obligés.

 

La population est cependant priée de se laver les mains, de pratiquer la distanciation sociale et de protéger les personnes de plus de 70 ans en limitant les contacts avec elles. ( Courrier International )

 

Pour l’historien Lars Trägårdh, cette stratégie est avant tout une question de politique basée sur la confiance du gouvernement envers les citoyens et inversement.

 

“Ici, nous avons une politique moins portée sur les restrictions, les interdictions et la criminalisation”, affirme-t-il. “La confiance implique une large part de liberté et d’autoriser les citoyens à prendre leur responsabilité” ajoute Lars Trägårdh. ( Huffington Post )

 

Le 13 janvier, un premier cas fut découvert hors de Chine continentale. À partir de janvier 2020, le gouvernement chinois a placé en confinement limité plusieurs villes (Wuhan) puis la région de Hubei en quarantaine. Dans la province de Hubei, le confinement limité est terminé depuis mercredi 25 mars ( Rtl ), on n'y trouve plus de contaminé. Le confinement a été levé le 24 mars dans toute la province du Hubei, désormais considérée comme une zone à "faible risque". ( Lci ) La ville chinoise de Wuhan, au centre du pays et berceau de l'épidémie, lève le confinement le 8 avril.

 

Ce 7 avril selon le Figaro : "Chine: aucun décès pour la première fois depuis le début de l'épidémie." La Chine n'a recensé aucun nouveau décès du Covid-19 au cours des dernières 24 heures, ont annoncé ce mardi les autorités, trois mois après le premier mort enregistré dans ce pays. Le géant asiatique, où le coronavirus est apparu fin 2019, avait fait état d'un premier décès le 11 janvier dernier. 3331 personnes ont officiellement succombé à la maladie dans le pays. Mais le pays est confronté à une deuxième vague d'infections importées de l'étranger, avec près d'un millier de cas cumulés, selon le ministère. L'organisme a fait état mardi de 32 nouveaux cas de contamination, tous d'origine importée. Le pouvoir local réfléchit à un test massif des 11 millions d’habitants de la mégalopole pour recenser les cas asymptomatiques. ( 24 heures )

 

Selon le professeur Didier Raoult le confinement général n'est pas une solution adaptée : "la dernière fois que l'on a instauré une quarantaine c'était pour le choléra à Marseille et cela n'a pas marché".  Il faut diagnostiquer, c'est-à-dire se donner les moyens de faire les diagnostics (tests que nous n'avons pas et dépistages massifs que nous ne pouvons pas faire du fait de la carence en tests), isoler les personnes contaminées et les traiter. ( IHU Méditerranée-Infection : Coronavirus : diagnostiquons et traitons ! Premiers résultats pour la chloroquine )

 

Pour Eric Zemour, "ces mesures de confinement général sont là pour compenser un déclassement économique, technologique et d'indépendance nationale".

"La Suède serait vers la fin de l'épidémie sans nécessité de déconfiner parce que la Suède n'a pas confiné, sans nécessité de relancer une économie qui serait à l'arrêt. Autrement dit, la Suède sortirait de cette crise sanitaire sans connaître forcément la même crise économique que les autres pays européens." (Lci 7 avril 2020)

"La Suède serait vers la fin de l'épidémie sans nécessité de déconfiner parce que la Suède n'a pas confiné, sans nécessité de relancer une économie qui serait à l'arrêt. Autrement dit, la Suède sortirait de cette crise sanitaire sans connaître forcément la même crise économique que les autres pays européens." (Lci 7 avril 2020)

***

Edit. 21 avril 2020. 21H05. En Suède [pays où il n'y a pas eu de confinement général. Ndlr.], Stockholm a passé le pic de l'épidémie de coronavirus, selon les autorités sanitaires

https://www.lefigaro.fr/flash-actu/en-suede-stockholm-a-passe-le-pic-de-l-epidemie-de-coronavirus-selon-les-autorites-sanitaires-20200421

https://www.lefigaro.fr/flash-actu/en-suede-stockholm-a-passe-le-pic-de-l-epidemie-de-coronavirus-selon-les-autorites-sanitaires-20200421

Par Le Figaro avec AFP

Publié le 21 avril 2020

Les autorités sanitaires suédoises ont estimé mardi que la région de Stockholm, épicentre de l'épidémie de nouveau coronavirus dans le pays, a passé le pic du virus la semaine dernière. Selon un rapport de l'Agence publique de santé, 86.000 habitants de la capitale suédoise et sa région - sur 2,3 millions de personnes - étaient potentiellement porteurs du virus au 15 avril, date à laquelle le pic a été enregistré.

 

Tous n'ont cependant pas pu être dépistés car les tests concernent seulement les patients hospitalisés et le personnel soignant. Officiellement, le royaume scandinave recensait mardi 15.322 cas confirmés de contamination par le nouveau Covid-19 et 1765 décès. Quelque 6200 de ces cas officiels ont été enregistrés à Stockholm. Pour estimer le pic, les autorités sanitaires expliquent s'être appuyées sur des statistiques basées sur les cas signalés, conjuguées à une étude conduite sur des résidents de la capitale suédoise sélectionnés au hasard.

 

«Selon ce modèle, le pic a été atteint à ce moment-là, nous pouvons ensuite nous attendre à une baisse du nombre quotidien de cas - mais cela ne signifie pas pour autant que l'infection s'est arrêtée», a déclaré Anders Wallensten, épidémiologiste adjoint de l'agence, lors d'une conférence de presse.

***

France Tv Info publié le 20/04/2020

Le gouvernement suédois continue de parier sur la stratégie de l’immunité collective, selon laquelle près de 60% de la population contracte le virus et développe des anticorps, ce qui protégerait mécaniquement les 40% restants.

 

L’épidémiologiste qui conseille les pouvoirs publics, Anders Tegnell, persiste et signe et demeure confiant dans cette stratégie. Selon lui, la capitale Stockholm, est proche d’avoir atteint cette immunité collective, et le pays tout entier pourrait l’atteindre le mois prochain. La Suède maintient donc ce pari en se disant qu’elle sortira aussi économiquement moins affaiblie de la crise, puisqu’elle n’a pas vraiment mis ses activités à l’arrêt. ( FranceTvInfo )

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5 avril 2020 7 05 /04 /avril /2020 21:14

La "mondialisation heureuse" est derrière nous. Un article de FranceTvInfo du 04 avril reconnaît entre les lignes que la pénurie médicale est due à la délocalisation de la production en Chine et en Inde. Après les masques, les tests, les appareils respiratoires, les médicaments et l'oxygène pourraient manquer. 

https://www.francetvinfo.fr/sante/maladie/coronavirus/notre-stock-se-compte-plutot-en-jours-des-medicaments-de-premiere-ligne-risquent-de-manquer-en-pleine-epidemie-decovid-19_3894583.html

https://www.francetvinfo.fr/sante/maladie/coronavirus/notre-stock-se-compte-plutot-en-jours-des-medicaments-de-premiere-ligne-risquent-de-manquer-en-pleine-epidemie-decovid-19_3894583.html

Après les masques, ce sont les médicaments qui inquiètent les professionnels de santé. Neuf grands hôpitaux européens, dont l'AP-HP, sonnent l'alerte. "Nous serons bientôt à court de médicaments essentiels pour traiter les patients atteints du Covid-19, hospitalisés en unités de réanimation", préviennent-ils, dans une lettre publiée par Le Monde, mardi 31 mars. Dans le contexte de l'épidémie mondiale, cette pénurie pourrait prendre une dimension inédite.

 

… Des "médicaments de première ligne", dont les stocks s'amenuisent à grande vitesse.

 

 

… Au même titre que les respirateurs, certaines molécules sont indispensables. "Quand on réanime les patients, on a besoin de les faire dormir, donc, on a besoin d'hypnotiques", … midazolam, un anxiolytique, et le propofol, un anesthésique. "Ensuite, il faut faire respirer ces patients à l'aide d'appareils et pour qu'il n'y ait pas de contracture musculaire et qu'ils soient correctement oxygénés, on est obligés d'utiliser les curares".

 

Troisième catégorie : les antibiotiques, "pour éviter les surinfections". ... "Normalement, il y a énormément d'antibiotiques, mais il n'y a quasiment plus aucune usine en dehors de Chine et d'Inde qui en produit", déplore-t-il. Ainsi, 90% de la pénicilline, utilisée dans les antibiotiques, est produite en Chine, premier pays touché par l'épidémie. De son côté, l'Inde a décidé de limiter l'exportation de 26 médicaments et principes actifs, parmi lesquels plusieurs antibiotiques.

 

 

...Nombre de ces médicaments "n'ont pas d'équivalent, ou très difficilement", prévient Bernard Bégaud, pharmacologue. Pour assurer la continuité des soins, il faut donc garantir leur approvisionnement.

 

… En fin de semaine dernière, le directeur général de l'AP-HP, Martin Hirsch, révélait que les stocks des hôpitaux franciliens étaient "très courts sur certains médicaments". Dans des régions moins touchées comme la Nouvelle Aquitaine, les tiroirs à pharmacie sont encore fournis, mais pour combien de temps ? "On observe des retards d'acheminement", s'inquiète la cheffe de la pharmacie d'un CHU de Nouvelle-Aquitaine, qui a souhaité garder l'anonymat. "Je n'ai pas de boule de cristal, mais notre stock ne se compte pas en semaines, plutôt en jours !", prévient-elle.

 

… Emmanuel Macron a annoncé avoir passé des "commandes massives" de médicaments pour renflouer les stocks. Toutefois, comme le précise l'ANSM, la pénurie "...s'exprime à l'identique à l'échelle européenne et internationale". Les raisons sont identiques : le circuit pharmaceutique mondial est dépendant de l'Asie et les besoins ont été démultipliés. Le prix des médicaments "simples à produire" et "peu chers" pourrait ainsi exploser.

 

 

… L'Observatoire de la transparence dans les politiques du médicament et plusieurs associations de soignants ont déposé lundi une requête devant le Conseil d'Etat pour demander la "réquisition des moyens de production". "Quand on est en guerre, on réquisitionne", justifie Pauline Londeix, qui souligne que les molécules de première urgence sont simples et les brevets tombés dans le domaine public. Il serait donc possible de les produire dans l'espace national ou européen. Le Conseil d'Etat a rejeté la demande, estimant que la "carence" dénoncée était "sérieusement contestable".

 

"Nous n'accepterons pas un scénario identique à celui des masques", prévient l'Union nationale des associations agréées d'usagers du système de santé, qui pointe aussi les besoins croissants en oxygène médical : "Oui, nous avons besoin d'oxygène, et oui, il est possible d'en produire plus."

 

Source: FranceTvInfo 

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5 avril 2020 7 05 /04 /avril /2020 13:25

Dans l'émission "Facealinfo" (CNews) du 2 Avril 2020, Eric Zemmour explique que "le confinement, c'est le Moyen-Âge" : 

 

Extraits, à partir de la 46e minute :

 

Eric Zemmour : "Cela fait trois semaines que l'on voit que l'on n'est pas du tout sur la bonne voie, et que je répète que si le confinement général est une mesure du Moyen-Âge, les seuls pays qui s'en sortent beaucoup mieux, Hong kong comme la Corée du Sud et même l'Allemagne se débrouillent mieux que nous, je ne peux pas laisser dire que l'on est dans les meilleurs situations : c'est faux. On est dans les pires situations des pays riches.

 

"Comme on n'a pas de test on est obligé de confiner", objecte l'animateur Pascal Praud.

 

"Non, mais est-ce que vous vous rendez compte de ce que vous dites ? Vous raisonnez comme l'Afrique du Sud et le Kenya ! Donc, la France c'est le Kenya ?! 

 

"[...] On a un système de santé ? Et bien, non, la preuve, on ne l'a pas !"

 

Marc Menant : "(Dans la situation qui était la nôtre où nous n'avions pas de test), l'autre solution c'était de confiner les gens à risque, des gens qui sont bien répertoriés avec des dossiers médicaux.  

 

"On a la chance tous ici autour de la table d'avoir des appartements à peu près confortables, il y a beaucoup de personnes aujourd'hui qui sont dans un confinement qui tient de la détention plus que d'autre chose."

Dans un entretien video au Figaro le 1er avril, Eric Zemmour explique pourquoi "le confinement, c'est le Moyen Âge" : 

"Je suis très frappé dans tous les pays d'ailleurs, au-delà de la France, il y a une acceptation, une soumission à ce qui est quand même la privation de la liberté élémentaire qui est la la liberté d'aller et venir. Je sais bien que l'on donne toutes les raisons du monde, et que c'est pour la santé de tous, etc. Je ne vais aller contre cela. Je dis simplement que je suis très frappé d'abord par l'acceptation globale, même s'il y a des exceptions, et surtout, et ce qui me marque encore plus, ce sont les médias qui en sont à houspiller les autorités parce que elles ne sont pas assez sévères, et à vitupérer la population sur le confinement. Il y a une espèce de pousse-au-crime médiatique. Je trouve cela assez intéressant sur les mentalités collectives et sur ce que cela révèle.

 

"Le Figaro. Le président de la république a plus de facilité à décider le confinement des Français que la fermeture des frontières ?

 

"Alors, cela, on voit les ravages de l'idéologie européiste et sans-frontierriste, qui a atteint jusqu'aux plus hautes autorités de l'Etat : c'est-à-dire qu'il n'a pas voulu fermer les frontières alors qu'il a finalement accepté la fermeture des frontières Schengen, comme si l'Europe avait une frontière mais pas la France. 

 

"Et qu'est-ce que le confinement finalement qu'une frontière personnelle ? On s'enferme soi-même, et on réinvente les frontières d'origine à l'aube de l'humanité où chacun se défend contre tous, alors que la nation était la façon la plus civilisée de sortir de cette guerre de tous contre tous. On se souvient tous des leçons de Hobbes.

 

"Et dans tous les pays c'est la même chose.

 

"Et ce qui est terrible c'est qu'on sait que ce confinement général est une mesure du Moyen-Âge, et qu'il n'est là que pour pallier nos carences.

 

Lire : Les Français "inquiets et de plus en plus critiques contre le gouvernement" reprochent le manque de masques et l'absence de dépistage

 

"Ce qui veut dire, c'est que si l'on avait fait assez de test, et si on avait assez de masques, si on avait assez d'appareils respiratoires, comme en Corée du Sud, on n'a pas besoin de ce confinement général."

 

"Le Figaro. Est-ce que finalement les Français sont plus attachés à l'égalité qu'à la liberté, selon vous ? 

 

"C'est la vieille thèse tocquevillienne qui est de dire que les Français préfèrent l'égalité à la liberté. Ce qui est très probable. Mais regardez en Angleterre, où c'était l'opposition classique entre les Anglais et les Français, les Anglais préférant la liberté à l'égalité, là aussi, ils se résolvent au confinement, et à la fin de la liberté.

 

"Le Figaro. Vous semblez considérer que cette privation de liberté que vivent les Français est en quelque sorte la conséquence ou le prix à payer de notre déclassement économique. Pourquoi ?"

 

"C'est-à-dire que si dans les pays à la pointe technologique comme la Corée du Sud, comme Taïwan, ou même Israël, les mesures de confinement général sont remplacées par des mesures de ciblage, de tests généralisés de masse (que maintenant recommande l'O.M.S. un mois après la bataille), et de masques pour tout le monde, on cible, on suit à la trace, on  géolocalise les gens en fonction de ceux qui sont infectés (qui doivent dire où ils vont et qui ils ont vu) et ceux qui ne le sont pas.

 

"(La géolocalisation), vous allez me dire c'est aussi des mesures coercitives, c'est aussi des mesures liberticides, mais je trouve cela moindre que le confinement général. (Cette géolocalisation) cela permet au moins de cibler les choses. 

 

"Et l'on voit bien que les pays européens qui ont pris un retard fou dans la recherche médicale, qui ont (comme la France) d'autre part sous-traité à la Chine toute leur industrie médicale (masques, appareils respiratoires, tests), tout ce que l'on ne fabrique plus. Et quand les Chinois en ont besoin pour eux, nous ne les voyons plus et là on est dépendant comme jamais.

 

"C'est pour cela que je dis que ces mesures de confinement général sont là pour compenser un déclassement économique, technologique, et finalement d'indépendance nationale.      

 

Dans l'émission "Facealinfo" (CNews) du 24 Mars 2020, Eric Zemmour avait déjà dit : "Ce confinement est une folie".

 

Pascal Praud introduit le sujet en disant : "Ces nationalisations, c'est le nouveau monde qui est mort, c'est le vieux monde qui fait son retour. Les nationalisations ? Qui l'eut cru ?"

 

Eric Zemmour :

 

"Le quinquennat d'Emmanuel Macron est un chemin de Damas. C'est absolument passionnant ce qui se passe. C'est Paul, Saül, ce juif qui était contre le christianisme et qui était un juif strict et qui sur le Chemin de Damas il rencontre le Christ et il devient le plus grand propagateur du christianisme. 

 

"Et Emmanuel Macron est élu sur le marché, l'individu, l'Europe, et il est en train de ramener l'Etat, le social, la nation. C'est un Chemin de Damas. Le seul chemin de Damas comparable dans l'histoire récente c'est celui des socialistes en 1983, exactement à l'envers. C'est-à-dire que les socialistes en 1981 avaient été élus sur l'Etat, le social, la nation, et en 1983 ils sont allés chercher l'individu, l'entreprise et l'Europe. Emmanuel Macron qui se croyait le nouveau monde n'était que la fin, la queue de comète de 1983. Et là, il nous ramène à avant 1981. C'est inouï. 

 

Lire : Pandémie : Charles Gave / Hervé Juvin : Une nouvelle page se tourne

 

"Et quand Bruno Le maire nous dit qu'il va nationaliser des entreprises (notamment Air France-KLM) personne ne le critique. Même les libéraux se font tout petit. Emmanuel Macron a arrêté sa réforme sur le chômage, sur les retraites.

 

"Jusqu'au 28 avril le confinement, six semaines: c'est cela que l'on va retenir de l'annonce de l'Elysée ce soir de la bouche du ministre de la santé et du ministre de la recherche ?" demande Pascal Praud.

 

"C'est une folie, répond Eric Zemmour.

 

"Je le répète, cela fait dix jours que je dis la même chose: les Coréens du Sud n'ont pas confiné tout le monde, ils ont testé en masse et ils ont confiné les malades. Vous vous rendez comte de ce que vous dites, on est quoi, on est le Gabon ? 

 

Lire : Coronavirus : la France au 20e rang mondial du diagnostic et du traitement

 

"On a laissé l'Etat en déshérence, l'Etat est désorganisé. On en est arrivé au point où il a été incapable de prévoir, il a bazardé ses stocks de masques, il a désindustrialisé, il a délocalisé la fabrication des médicaments en Chine et en Inde, etc, etc.

 

Marc Menant

 

"Il y a une sorte de vérité qui pointe dans les propos d'Eric Zemmour. Il y a aussi un autre point, c'est qu'en réalité, pour avoir beaucoup lu sur toutes les épidémies, si on avait simplement repéré les personnes fragiles (c'est facile: les personnes qui souffrent soit de diabète, soit ceux qui sont en fragilité cardiaque, soit les personnes d'un certain âge et qui sont fragiles), rien qu'en les isolant eux, en prenant soin d'eux, on avait là la possibilité d'avoir une interaction qu'on appelle la pandémie nécessaire pour que tout le monde soit auto-vacciné naturellement."

 

Eric Zemmour :

 

"Le professeur Didier Raoult le dit : c'est uniquement par des tests massifs qu'on pourra éviter ce confinement général.

 

"Et il faut se rappeler ce que disait soir après soir Jérôme Salomon (le directeur général de la santé) 'les tests en masse ce n'est pas nécessaire'. Souvenez-vous, il faut quand même le rappeler !

 

"[...] Avec les nationalisations c'est le retour de l'Etat, c'est le retour de la nation, c'est tout ce qu'on avait brocardé, et bazardé depuis 30 ans et qui revient en force."

Note du blog Christ Roi. Le confinement, c'est le Moyen-Âge" parce que depuis, la technologie médicale a permis de progresser un tout petit peu : masques, tests, dépistages massifs, appareils respiratoires... Tout ce qui manquait à la France vu que la fabrication de ces produits a été délocalisée par l'UE en Chine.

 

Lire : Après les masques, les tests, les appareils respiratoires, les médicaments et l'oxygène pourraient manquer dans les prochains jours

 

En Chine, la ville chinoise de Wuhan (au centre du pays), berceau de l'épidémie de Covid-19, va lever le 8 avril ses restrictions aux déplacements, après plus de deux mois de confinement, ont annoncé les autorités chinoises le 24 mars. Le reste de la province du Hubei bénéficiera de cette mesure dès le mercredi 25 mars. (Rtl) Le confinement a été levé le 24 mars dans toute la province du Hubei, désormais considérée comme une zone à "faible risque." (Lci) Alors que les chiffres de contaminations se stabilisent, ... le pouvoir local réfléchit à un test massif des 11 millions d’habitants de la mégalopole pour recenser les cas asymptomatiques. Des cas asymptomatiques qui ont longtemps été oubliés du comptage officiel avant d’être réintégrés cette semaine. Ces personnes sans symptôme mais positives au Covid-19 et contagieuses sont la réelle inconnue qui pourrait participer à une nouvelle vague de l’épidémie. (24heures.ch) En Corée du Sud, il y a eu des tests massifs pour endiguer le coronavirus et un lancement tôt de la production industrielle de kits de dépistage, une stratégie de tests massifs et rapides, conjuguée à un traçage des contacts. ( Le Monde)

 

La REM "arrière" (adjectif mérité) n'a eu d'autre choix que de revenir au Moyen-Âge en confinant tout le monde et en lançant des campagnes de pub pour tousser dans le coude, se moucher avec un mouchoir en papier unique, jeter son mouchoir à la poubelle, respecter les gestes barrières, stopper les embrassades... Ce serait risible s'il n'y avait pas des morts. Le scandale du coronavirus et du confinement général s'annonce bien pire que celui du sang contaminé pour les responsables "pas coupables".

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22 mars 2020 7 22 /03 /mars /2020 22:50

Le docteur Christian Perronne, chef du service Infectiologie à l'hôpital Raymond-Poincaré, était l'invité ce soir sur Bfmtv. Il a réagi à la polémique créée par les adversaires de la chloroquine :

 

"Moi je suis désolé, il ne faut pas attendre le résultat des études cliniques contre placebo et tout cela qui vont durer des semaines avant d'agir ! On sait qu'il y a un médicament, la Chloroquine et l'Hydroxychloroquine qui semblent marcher. Il y a tout de même des données en Chine. Les Chinois ne sont pas idiots, même si les données ne sont pas très bonnes sur le plan scientifique. Il y a le professeur Raoult à Marseille qui l'a confirmé sur 24 malades. J'ai eu l'équipe de Raoult au téléphone aujourd'hui qui va encore confirmer des données avant la fin de la semaine. Il faut arrêter de dire on attend pour voir si c'est intéressant. C'est un médicament qui coûte pas cher à produire. Il faut que Sanofi dès demain lance les chaines de fabrication jour et nuit pour produire des millions de doses.

"Quand on a entendu Sanofi dire il y a quelques jours on fournira 300.000 traitements, les bras m'en tombent : 300.000 traitements c'est rien. Face à une épidémie il faut qu'il y en ait partout dans les hôpitaux en France. [...] Aujourd'hui on a que cela (comme traitement), et en plus c'est un médicament qui est bien toléré. Donc, franchement, je ne vois pas pourquoi on ne va pas tout de suite de l'avant et arrêter de dire il faut attendre deux ou trois semaines pour voir si cela marche !

"Moi je suis très choqué par cela. On est dans une médecine de guerre aujourd'hui? Et bien il faut faire la guerre au virus et sauver nos malades.

"[...] Ceux qui bloquent l'Hydroxychloroquine ou la Chloroquine aujourd'hui veulent promouvoir des médicaments antiviraux de labos qui font des antiviraux pour l'infection à VIH, pour le sida, en disant voilà on a des super molécules, on va les évaluer contre placebo tranquillement, mais on n'a pas de données sur ces médicaments. Le plaquenil (Hydroxycloroquine) ou la Nivaquine (Chloroquine), cela fait cinquante ans que des millions de gens (les prennent). On connaît leur profil de sécurité. On n'est pas face à un nouvel antiviral inconnu. [...] Ses effets secondaires ne sont pas très méchants. C'est un médicament qui a un profil de sécurité archi-connu dans le monde depuis longtemps. Donc voilà : il faut le donner." 

 

Il y a 674 morts en France, et pendant que les gens meurent, les détracteurs de l'Hydroxychloroquine parlent d'"effets secondaires", et de "respect du principe de précaution" pour justifier le classement, le 13 janvier par Agnès Buzyn, avant qu'elle parte, de la molécule chloroquine, comme substance vénéneuse, pour un médicament utilisé contre le paludisme depuis 50 ans. 

Demain, lorsque vous saurez que la vie d'un ou de plusieurs de vos proches sera en danger à cause du COVID-19, et qu'il ne leurs restera plus qu'à attendre de mourir, demanderez-vous, comme Check News de Libération, à rester prudent, et d'attendre des tests cliniques qui dureront plusieurs semaines pour éviter tout "effet secondaire" ?

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22 mars 2020 7 22 /03 /mars /2020 14:23

Le 15 avril 2019, il y a presque un an, Notre-Dame de Paris était en feu. Aujourd’hui la nef de la cathédrale, comme celle de bien des églises du monde, est vide et silencieuse. Les routes, les places, sont désertes. Dieu nous aurait-il abandonnés ?

Le père abbé de Fontgombault Jean Pateau soulève une question que nous avions abordée au lendemain de l'incendie de Notre-Dame en ces termes : "à l'heure actuelle, il n'y a plus ni la flèche, ni la toiture, ni les quatre évangélistes, ni les Douze Apôtres : il n'y a plus de protection sur la France. Prions pour que ce drame fasse réfléchir de nombreux Français."

 

Dans l'épidémie de coronavirus qui nous frappe dom Jean Pateau rapporte le mot de Monseigneur Jérôme Beau, archevêque de Bourges :

 

«La situation sanitaire que notre monde traverse nous révèle beaucoup sur la fragilité humaine, et particulièrement de nos sociétés. Dans quelque temps, il sera nécessaire d’y réfléchir aussi théologiquement. Aujourd’hui, nous sommes d’abord invités à la prière, à la charité et à la prudence. »

 

Voici le texte du "Message de Fontgombault" :

Message de Fontgombault : Notre-Dame de Paris incendiée, coronavirus : "Dieu nous aurait-il abandonnés ?"

Le 15 avril 2019, il y a presque un an, Notre-Dame de Paris était en feu. Aujourd’hui la nef de la cathédrale, comme celle de bien des églises du monde, est vide et silencieuse. Les routes, les places, sont désertes. Dieu nous aurait-il abandonnés ? En ces temps difficiles, je veux vous rejoindre pour vous manifester la proximité des moines et l’assurance de leur prière.

 

Beaucoup parmi vous vivent la privation imposée de la Messe et de l’Eucharistie comme une grande souffrance. L’occasion douloureuse vous est donnée de vous souvenir que l’Eucharistie est un don gratuit, non un dû. C’est aussi le moment d’un examen de conscience sur la façon dont nous nous préparons à recevoir ce sacrement, et sur la manière dont nous le recevons : les sacrements ne sont-ils pas trop souvent traités à la même enseigne que les biens de consommation ? Ce temps vous invite à une prière familiale et personnelle renouvelée et plus intense. Les diocèses développent heureusement des moyens pour y initier les fidèles. Heureusement aussi, les églises restent encore ouvertes, et le Saint-Sacrement y est parfois exposé. Notre prière doit vraiment s’intensifier en ces périodes de détresses corporelles et spirituelles.

 

Oculi mei semper ad Dominum : « Mes yeux toujours tournés vers le Seigneur », chantions-nous dimanche dernier à l’introït de la Messe. Ces mots résonnent comme une invitation pressante, alors que le fléau d’une épidémie particulièrement contagieuse dévaste la terre, sans que personne ne puisse dire aujourd’hui quelles en seront les conséquences.

 

Il y a déjà et il y aura encore des morts. Les médias en offrent le décompte quotidien, ajoutant le nombre des nouveaux cas diagnostiqués, et celui des gens dont l’état se révèle particulièrement grave.

 

Monseigneur Jérôme Beau, archevêque de Bourges, remarquait: «La situation sanitaire que notre monde traverse nous révèle beaucoup sur la fragilité humaine, et particulièrement de nos sociétés. Dans quelque temps, il sera nécessaire d’y réfléchir aussi théologiquement. Aujourd’hui, nous sommes d’abord invités à la prière, à la charité et à la prudence. »

 

Contre la propagation de ce virus inconnu, des mesures de prudence ont été recommandées par les pouvoirs publics et spécifiées dans les diocèses par les évêques. Ces mesures dérangent nos habitudes. Il ne viendrait pourtant à l’idée de personne de supposer qu’elles ont été prises dans un autre but que de préserver la santé de la population et d’éviter autant que faire se peut une contagion massive, en particulier des personnes vulnérables que les services hospitaliers ne pourraient prendre en charge. Les respecter relève de la charité. N’oublions pas l’avertissement de saint Paul aux Romains : « Que chacun se soumette aux autorités en charge. Car il n’y a point d’autorité qui ne vienne de Dieu, et celles qui existent sont constituées par Dieu. Si bien que celui qui résiste à l’autorité se rebelle contre l’ordre établi par Dieu. Et les rebelles se feront eux-mêmes condamner. » (Rm, 13, 1-2) Tant que rien de contraire à la loi divine ne nous est commandé, il faut obéir. Mieux vaut obéir que de commenter sans fin, au risque de s’épuiser et d’épuiser les autres, les décisions prises par ceux qui sont responsables et qui cherchent de façon évidente le bien de tous. Les plus loquaces dans le genre de la critique sont souvent ceux qui ont le moins de responsabilités. C’est dans ce contexte que des restrictions d’accès à l’église abbatiale vous sont imposées.

 

Cette crise sanitaire mondiale révèle aussi la petitesse de l’homme en face de la nature. Un virus, ce n’est pas très gros et pourtant... Le colosse fait d’or et d’argent qui asservit le monde tremble et révèle ses pieds d’argile. Les bourses s’effondrent. Les frontières se ferment. Aurions-nous oublié que notre planète si confortable poursuit une course fulgurante dans un univers hostile ? Que la nature est généreuse, mais qu’elle peut s’épuiser ? Que le petit homme qui naît a besoin d’être accueilli, aimé ? Que tout homme a besoin d’être aimé ?

 

Confronté au fléau, l’homme moderne, si sûr de lui, apparaît impuissant. Acheter la mort d’un enfant, acheter le silence des hommes en face d’une enfance ou d’une humanité exploitées et avilies ne lui pose pas de problème ; mais ce petit virus, lui, nul ne peut l’acheter. Il ne se vend pas. Sans foi ni loi, il contamine, offrant au monde l’image de ce qui se passe de manière beaucoup plus discrète, silencieuse et depuis longtemps, dans le domaine moral. Évoquons à titre d’exemple la double et récente décision particulièrement révoltante de trois juges de la Cour européenne des droits de l’homme (CEDH), rendue publique le 12 mars dernier, qui prive les sages-femmes en Europe de la garantie de leur droit à l’objection de conscience face à l’avortement. Comment imposer à ceux qui font profession de lutter pour la vie de poser des gestes de morts, et leur refuser une légitime liberté de conscience en face d’un acte qui demeure objectivement un crime ? Notre monde est devenu fou, incohérent.

 

Que faire ? L’angoisse devant ce monde, devant cette épidémie serait-elle la seule réponse ? Ou plutôt, ne serions-nous pas invités à regarder ailleurs ?

 

[…] Est-il plus exaltant de se considérer comme le fruit du hasard, ou de se reconnaître modelé par un Dieu qui accomplit toute chose par amour ? Si je sais que toute chose a pour Maître et Seigneur le Dieu qui m’a créé, alors l’univers, les pays voisins, le frère ou l’ami d’hier peuvent bien devenir hostiles : en Lui se trouve ma confiance et mon salut. La terreur ou l’anxiété ne sont plus la seule réponse à la souffrance. La consolation de la présence de Dieu, seule, la rend supportable. Alors, au cœur de l’épreuve, la lumière paraît. La vie de l’homme retrouve un sens. Le monde n’est plus cet univers liquide et gluant où tout homme, comme en apesanteur et sans repères, lutte contre un inéluctable destin : retourner au néant. Non, la vie de l’homme a un sens. Elle est grande. Elle est belle.

 

L’épreuve que nous vivons aujourd’hui, si elle rappelle la faiblesse de l’homme, invite aussi à méditer la grandeur, la miséricorde et la bonté de Dieu. Elle nous invite à l’adoration. Si nos yeux se tournent vers le Seigneur, il ne faut pas douter que Dieu, lui aussi, nous regarde toujours. Comme l’affirme saint Paul : « Cherchez à imiter Dieu, puisque vous êtes ses enfants bien-aimés. Vivez dans l’amour, comme le Christ nous a aimés et s’est livré lui-même pour nous... Conduisez-vous comme des enfants de lumière. » (Eph 5,1-2.8)

 

Que doivent faire des enfants de lumière en ces temps si sombres ? Plusieurs fois par jour, le moine redit avec le psalmiste : « Notre secours est dans le Nom du Seigneur, qui a fait le ciel et la terre. » (Ps 123, 8) Invoquons ce nom par la prière, pour l’éloignement de ce fléau, pour le personnel soignant particulièrement sollicité, pour les malades et leurs familles, pour les gouvernants qui ont à gérer cette situation difficile dans un pays en état de profonde crise économique, éthique et, osons le dire, spirituelle. Si la crise que nous vivons nous conduit à implorer le secours de Dieu, elle nous invite aussi à y associer le monde, à l’inviter à adresser, au mépris de tout respect humain, une prière à Dieu.

 

Les moines portent dans leur prière tous ceux qui sont touchés par les cataclysmes que nous vivons, les familles dont la vie est bouleversée, les entreprises, les salariés fragilisés, tous nos amis.

 

En ces temps, la tentation peut se faire plus grande de se replier sur soi-même et d’oublier les autres. Ce repli doit être combattu par une charité inventive. En cela, l’épreuve que nous vivons devra porter du fruit. L’homme de notre temps a besoin de s’ouvrir à l’autre, de respecter sa propre humanité, de respecter la nature, et cela commence au sein même des familles souvent si disloquées. Regardez comment tant de soignants payent de leur personne, mettent en danger leur vie au service de la vie des autres. Quel beau témoignage !

 

Le confinement imposé est aussi l’occasion de redécouvrir le cœur du foyer, ce lieu si sacré de la vie de famille et en famille. Devant le mal, les hommes redécouvrent ce lieu où ils ont été conçus, où ils ont grandi, où ils ont appris à vivre ensemble sous le regard de Dieu ; ce creuset de l’amour familial si malmené se révèle un refuge béni. Puissiez-vous prendre en ces jours le temps du silence, le temps de vivre la vraie vie.

 

Pour nous moines, la charité passe par l’offrande de notre prière. Unissez-vous spirituellement à nous chaque mardi, lors des Messes pro tempore mortalitatis, « pour les temps d’épidémie », que célèbrent les prêtres de l’abbaye en réponse à la demande de notre évêque.

 

Unissez-vous aussi à la neuvaine à Notre-Dame de Lourdes, et au geste proposé par les évêques de France, qui invitent à déposer, le mercredi 25 mars prochain, fête de l’Annonciation, une bougie sur le rebord de la fenêtre, au moment où sonneront les cloches des églises. Ce signe, expliquent-ils, « sera une marque de communion de pensée et de prière avec les défunts, les malades et leurs proches, avec tous les soignants et tous ceux qui rendent possible la vie de notre pays. Ce sera aussi l’expression de notre désir que la sortie de l’épidémie nous trouve plus déterminés aux changements de mode de vie que nous savons nécessaires depuis des années. »

 

Notre-Dame est notre Mère, tout particulièrement en ces temps difficiles. Nous nous adressons à elle chaque jour après None, en chantant la séquence dont le texte est joint à ce message.

 

Soyez assurés, chers amis, de la prière des moines pour vous, pour les soignants, pour ceux qui assurent le service de la charité auprès des personnes faibles, malades ou âgées, et pour le monde entier in hac lacrimarum valle, dans cette vallée de larmes. Une vallée qui peut devenir aussi le lieu d’une renaissance, comme nous l’espérons, comme nous le confessons, et comme nous voulons y travailler. Saint Chemin vers Pâques.

 

+ fr Jean Pateau abbé

 

Fin de citation.

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22 mars 2020 7 22 /03 /mars /2020 11:15
https://www.lesechos.fr/idees-debats/sciences-prospective/exclusif-coronavirus-le-gouvernement-confirme-le-lancement-dun-essai-clinique-de-grande-ampleur-de-la-chloroquine-1187599

https://www.lesechos.fr/idees-debats/sciences-prospective/exclusif-coronavirus-le-gouvernement-confirme-le-lancement-dun-essai-clinique-de-grande-ampleur-de-la-chloroquine-1187599

EXCLUSIF - Coronavirus : lancement d'un essai clinique de grande ampleur de la chloroquine

Le traitement controversé contre le coronavirus de Didier Raoult rejoint l'essai européen Discovery dont la part française est conduite par l'Inserm. Il portera sur plusieurs centaines de patients hospitalisés. Réponse probable dans six semaines.

 

Une semaine aura suffi pour que la chloroquine passe du statut de fake news vilipendée par une majorité du milieu scientifique, à celui de candidat médicament contre Covid-19. De source gouvernementale, on confirme que l'autorisation accélérée d'un essai clinique randomisé de grande ampleur supervisé par l'Inserm va être accordée ce mardi.

 

Ce produit controversé rejoindra les trois candidats déjà inclus dans le vaste essai Discovery que conduit l'institut de recherche médicale dans le cadre du consortium multidisciplinaire Reacting (Research and action targeting emerging infectious diseases) qui réunit plusieurs groupes de recherche français d'excellence. Cette étude est prévue pour inclure au total 3.200 patients en Europe, dont 800 en France.

 

Quand il a été inauguré en mars 2018, l'IHU Méditerranée Infection de Didier Raoult n'a pas obtenu d'Yves Lévy, alors patron de l'Inserm et encore époux de l'ex-ministre de la Santé Agnès Buzyn, le label qui lui donnerait une reconnaissance indiscutable. Le chercheur iconoclaste a donc dû batailler auprès du gouvernement pour faire entendre la voix de son pôle de recherche qui figure pourtant parmi les plus prolifiques du pays.

 

« Nous parlons ensemble plusieurs fois par semaine et j'ai donné toutes les impulsions nécessaires pour que son étude puisse être expérimentée de façon indépendante ailleurs, à plus grande échelle, pour confirmer ou infirmer ses résultats », a expliqué samedi Olivier Véran, ministre des Solidarité et de la Santé.

 

Plusieurs dizaines de centres impliqués

 

L'étude Discovery qui démarre ce dimanche sera conduite dans une poignée de CHU (Paris, Lyon, Nantes, Lille) et progressivement étendu « à plusieurs dizaines de centres », selon l'infectiologue Jad Ghosn, qui supervisera l'essai à l'hôpital Bichât de Paris Nord. Les patients seront répartis en cinq groupes : un groupe placebo traité pour les symptômes uniquement, un pour tester l'efficacité d'un médicament anti-VIH (le Kaletra), un autre qui l'associera à de l'interféron bêta pour moduler la réponse immunitaire, un troisième pour vérifier l'effet d'un antiviral développé contre le virus Ebola (le Remdesivir).

 

Le « bras chloroquine » sera ajouté vendredi prochain. Il implémentera Discovery de plusieurs centaines de patients « par vagues successives », en France mais aussi en Italie et en Espagne notamment. Les résultats pourraient être connus dans moins de 6 semaines.

SourceLes Echos.fr

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22 mars 2020 7 22 /03 /mars /2020 09:51

La stratégie sanitaire de LREM qui nous renvoie au rang d'un simple pays du Tiers-Monde inquiète à juste titre les Français, bien plus intelligents collectivement qu'on ne le pense. La preuve : "Les ­Français portent désormais un regard ­critique sur la gestion de la ­crise, reflet des polémiques sur le manque de masques ou la stratégie de dépistage" (Jdd.fr).

Sans doute l'histoire devra-t-elle elle rendre justice au professeur Didier Raoult, menacé de morts tous les deux jours, qui réclame depuis de semaines un dépistage systématique, et dont les travaux IHU Méditerranée-Infection furent classés "fake news" trente six heures par le ministère de la santé, pendant que d'autres pays soignent leurs malades avec efficacité avec le traitement préconisé par le professeur et son équipe. 

"Pour 64% d'entre les Français, "le ­gouvernement a caché ­certaines informations".

https://www.lejdd.fr/Politique/sondage-les-francais-inquiets-et-de-plus-en-plus-critiques-contre-le-gouvernement-3956864

https://www.lejdd.fr/Politique/sondage-les-francais-inquiets-et-de-plus-en-plus-critiques-contre-le-gouvernement-3956864

Les Français inquiets et de plus en plus critiques contre le gouvernement

 

"[...] à en croire le sondage Ifop pour Le Journal du Dimanche *. Quels que soient leur bord politique, leur profession ou leur âge, et y compris les plus jeunes, ils sont inquiets à 84%. L'angoisse, qui a bondi de 40 points depuis fin janvier, ­atteint des sommets jamais connus lors des précédentes alertes sanitaires.

 

"Les ­Français portent désormais un regard ­critique sur la gestion de la ­crise, reflet des polémiques sur le manque de masques ou la stratégie de dépistage. Pour 64% d'entre eux, "le ­gouvernement a caché ­certaines informations". Seuls 39% jugent qu'il "donne tous les moyens aux professionnels de santé" pour faire face. Un chiffre qui s'est effondré de 15 points en quatre jours.

 

"D'une gestion jugée à la hauteur en janvier, on est passé à des représentations négatives et qui pourraient encore se ­dégrader", ­souligne Dabi. Dans ces ­conditions, "le consensus vole en éclats".

 

* L'enquête a été réalisée par questionnaire auto-administré en ligne du 19 au 20 mars 2020 auprès d'un échantillon de 1.013 personnes, représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus.

 

Jdd.fr

 

Fin de citation

 

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21 mars 2020 6 21 /03 /mars /2020 18:54
Coronavirus covid-19 : Un simple microbe est capable de mettre à genoux l’humanité

"Un simple microbe est capable de mettre à genoux l’humanité. A l’ère des grandes réalisations technologiques et scientifiques, c’est surtout l’orgueil humain qu’il met à genoux. L’homme moderne, si fier de ses réalisations, qui installe des câbles de fibre optique jusqu’au fond des océans, construit des porte-avions, des centrales nucléaires, des gratte-ciels et des ordinateurs, qui après avoir posé son pied sur la lune poursuit sa conquête jusqu’à Mars, cet homme est impuissant devant un microbe invisible. Le tumulte médiatique de ces derniers jours et la peur que nous pouvons avoir nous-mêmes ne doivent pas nous faire manquer cette leçon profonde et facile à comprendre pour les cœurs simples et purs qui considèrent avec foi les temps présents. La Providence enseigne encore aujourd’hui à travers les événements. L’humanité – et chacun d’entre nous – a l’occasion historique de revenir à la réalité, au réel et non au virtuel fait de rêves, de mythes et d’illusions.

 

"Traduit en termes évangéliques, ce message correspond aux paroles de Jésus qui nous demande de rester unis à Lui le plus étroitement possible, car sans lui, nous ne pouvons rien faire ni résoudre aucun problème (cf. Jn 15, 5). Nos temps incertains, l’attente d’une solution et le sentiment de notre impuissance et de notre fragilité doivent nous inciter à chercher Notre-Seigneur, à l’implorer, à lui demander pardon, à le prier avec plus de ferveur et surtout à nous abandonner à sa Providence.

 

"[...] Le moment est venu de prier le chapelet dans nos maisons plus systématiquement et avec plus de ferveur que d’ordinaire. [...] Lisons l’Evangile en son entier, méditons-le calmement, écoutons-le en paix : les paroles du Maître sont les plus efficaces, car elles atteignent facilement l’intelligence et le cœur." (Fin de citation)

 

Source : Lettre du Supérieur général de la Fraternité sacerdotale Saint Pie X aux fidèles en ce temps d'épidémie, 17-03-2020

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21 mars 2020 6 21 /03 /mars /2020 18:24

Le professeur Didier Raoult réclame depuis des semaines le test systématique dès les premiers symptômes + le traitement hydroxychloroquine+Azithromycine (+confinement des infectés) : le virus est blanchi en 6 jours au lieu de 20 (et pas 14)

 

Or un article du Monde publié aujourd'hui tend à le confirmer :

https://www.lemonde.fr/planete/article/2020/03/21/en-allemagne-le-faible-taux-de-mortalite-interroge_6033957_3244.html

https://www.lemonde.fr/planete/article/2020/03/21/en-allemagne-le-faible-taux-de-mortalite-interroge_6033957_3244.html

Coronavirus : en Allemagne, le faible taux de mortalité interroge

Un grand nombre de tests a été pratiqué de manière précoce outre-Rhin par rapport au degré d’avancement de l’épidémie.

 

[...] Avec 16 662 cas de coronavirus répertoriés par l’institut Robert-Koch, l’Allemagne était, samedi 21 mars, le quatrième pays le plus touché après la Chine, l’Italie et l’Espagne. Avec 46 décès, en revanche, elle restait loin derrière plusieurs autres comptant pourtant moins de personnes détectées, comme la Corée du Sud (8 652 cas, 94 morts) ou le Royaume-Uni (4 014 cas, 177 décès). Le taux de létalité au Covid-19, calculé en divisant le nombre de morts par celui des malades repérés, est actuellement de 0,3 % en Allemagne, contre 3,6 % en France, 4 % en Chine et 8,5 % en Italie.

 

Pourquoi un taux aussi faible ? L’explication tiendrait au grand nombre de tests ainsi qu’à leur précocité par rapport au degré d’avancement de l’épidémie. Selon la Fédération allemande des médecins conventionnés, 35 000 personnes ont été testées dans la semaine du 2 mars, alors qu’aucun mort n’avait encore été répertorié outre-Rhin, et 100 000 pendant la suivante, au cours de laquelle ont été enregistrés les premiers décès.

 

[...] « Depuis le début, nous avons encouragé les médecins à tester les personnes présentant des symptômes, ce qui nous a permis d’intervenir alors que l’épidémie était encore dans une phase peu avancée en Allemagne », avait expliqué M. Wieler, le 11 mars. A l’époque, seulement trois décès liés au Covid-19 avaient été répertoriés en Allemagne.

(Fin de citation)

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20 mars 2020 5 20 /03 /mars /2020 20:54
https://www.20minutes.fr/arts-stars/culture/2743779-20200319-coronavirus-debut-destabilisation-cours-apres-selon-philosophe-dominique-bourg

https://www.20minutes.fr/arts-stars/culture/2743779-20200319-coronavirus-debut-destabilisation-cours-apres-selon-philosophe-dominique-bourg

20 Minutes

Coronavirus : « C’est le début d’une déstabilisation en cours, il n’y aura pas d’après », selon le philosophe Dominique Bourg

INTERVIEW Assiste-t-on à l'effondrement de notre monde? Le philosophe Dominique Bourg se penche sur la question

 

Publié le 19/03/20 à 16h16 — Mis à jour le 20/03/20 à 10h06

 

[...] La crise du coronavirus marque-t-elle le début de cet effondrement, à entendre comme la convergence de toutes les crises : climatiques, écologiques, biogéophysiques, économiques… ? Dominique Bourg*, philosophe et professeur honoraire à l’université de Lausanne, n’en doute pas.

 

Je refuse de parler d’effondrement au singulier. Depuis plus d’un demi-siècle, on nous dit que notre système n’est pas durable. C’est logique qu’il s’effondre. Vous ne pouvez pas dire d’un côté, ce n’est pas durable, et de l’autre, il va se maintenir à l’infini. C’est absurde. Ce qu’il se passe aujourd’hui ridiculise tous les propos un peu hautains et rigolards autour de la question de l’effondrement. Il faut quand même être prudent. Il ne faut pas dire : ça y est, c’est l’effondrement au sens de Yves Cochet. Ça nourrit des réactions pitoyables. Vous avez des gens qui vont vider les rayons, il y a des vols de masques dans les hôpitaux... [Sur ce blog nous pensons plutôt que c'est l'hésitation du gouvernement qui a fini par créer la panique. Ndlr.]

 

Selon vous, il s’agirait plutôt d’effondrement au sens du livre « Comment tout peut s’effondrer » écrit par Pablo Servigne et Raphaël Stevens : l’effondrement de la civilisation telle qu’on la connaît.

C’est en cours. Il faut être très clair là-dessus. Ce qui se passe en ce moment est une étape très importante dans le processus de délitement. Je n’ai aucun doute là-dessus. 

 

[...] Lors de son allocution, Emmanuel Macron a répété à plusieurs reprises qu’il [saura] en « tirer toutes les conséquences ». Mardi, Olivier Véran, invité de France Inter, a insisté sur le fait qu’on devrait changer de modèle de société. Cette crise est-elle « intéressante » pour la prise de conscience ?

Plus que la prise de conscience. Comparons la crise de 2008-2009 et celle d’aujourd’hui. Elles n’ont rien à voir. En 2008-2009, on a une crise financière qui débouche sur une crise économique, qui, elle-même, débouche sur des dommages sociaux. Là, nous avons une crise sanitaire, avec la question de la vie et de la mort des gens. Cette crise sanitaire débouche sur le fait de figer l’économie. La mondialisation montre qu’il est plus difficile d’y faire face. [Et en ayant des économies davantage intriquées les unes les autres. Ndlr.[...] les états vont dépenser énormément en étant déjà extrêmement endettés. C’est-à-dire que l’idée même de remboursement de la dette n’a pas forcément de sens après cette crise. Ensuite, le coronavirus arrive avec un basculement culturel qui n’avait pas du tout eu lieu en 2007-2008.

 

C'est-à-dire ?

L'enquête de Philippe Moati, publiée dans Le Monde au mois de novembre, propose un choix entre trois modèles de société : l’utopie techno-libérale, l’utopie écologique et l’utopie sécuritaire. Elle montre que 55 % des sondés préfèrent la sobriété et la relocalisation des activités. Selon un sondage Odoxa, plus de 50 % des sondés sont favorables à la décroissance, contre 45 % pour la croissance verte. Et lorsque vous ramenez ces chiffres à l’étude de l’institut Jean-Jaurès sur la sensibilité dans différents pays à l’effondrement, vous avez 65 % des Français qui sont d’accord avec l’assertion selon laquelle « la civilisation telle que nous la connaissons actuellement va s’effondrer dans les années à venir ». C’est énorme. On est déjà entré dans une dynamique culturelle où les gens ont commencé à comprendre que le monde tel qu’ils l’ont connu va disparaître.

 

[...] Voulez-vous dire que ce n’est que le début ?

On rentre dans une dynamique de changement extrêmement profond et on y entre en fanfare. Et quelle est la leçon de tout ça ? Ce que nous montre le Covid-19, c’est ce que nous devrions faire pour le climat. [...] Réduire nos émissions à l’échelle mondiale, vous ne le faites pas avec des techniques, vous le faites avec des comportements. C’est la leçon.

 

[...] Si cette crise sanitaire permet une prise de conscience, ne peut-on pas imaginer inverser la tendance ?

[...] Covid-19 c’est le début d’une déstabilisation en cours. Il n’y aura pas d’après, il y aura un rappel permanent des difficultés, de la fragilité, du caractère non durable de notre société. Je ne vois pas du tout un retour à la normale.

[...] Covid-19 [...] nous contraint à revenir sur les fondamentaux, à comprendre qu’on est en train de changer d’époque, et qu’on ne peut pas continuer nos modes de vie. S’il y a vraiment quelque chose qui met un coup d’arrêt à l’idéologie du progrès, c’est ce qu’il se passe aujourd’hui. On n’est pas du tout dans la notion de progrès, le temps accumulation, c’est fini.

 

*Auteur du livre Le marché contre l’humanité (PUF) et coauteur de Collapsus (Albin Michel)

 

***

Une analyse du site "Alliance pour la France" va dans le même sens : 

 

"Le coronavirus, par sa gravité, est en train de changer un certain nombre d’habitudes en particulier dans le domaine de la sociabilité et du travail. Les interactions sociales doivent être divisées par quatre pour faire ralentir l’épidémie selon les estimations de certains épidémiologistes (voir Le Figaro, 12 mars 2020, Tristan Rey). Cette obligation de raréfier les interractions sociales vient heurter le bavardage socio-entrepreneurial de la nécessaire coopération de tous avec tous, la religion des synergies de tout et n’importe quoi. La proximité, le mélange, la fusion est le sabir des relations interpersonnelles postmodernes. Le coronavirus nous oblige à la distance, nous contraint à sortir de religion vaine de l’interaction permanente. Cela pose les bases d’une démythification de l’Autre dont il faudra essayer de tirer un parti social et politique. L’homo festivus, avec la fermeture des bars, des restaurants consécutive au stade 3, perd ses lieux de prédilections et l’ouverture des seuls lieux essentiels à la survie détruit l’univers et l’environnement du divertissement si essentiel à l’homo ludens . L’homo economicus, autre pilier de la postmodernité, n’est pas en reste. Le confinement auquel nous allons devoir faire face pendant quelques semaines conduit au développement forcé du télétravail : la communauté physique traditionnelle, les lieux professionnels d’interaction se transforment en communauté virtuelle. Le travail poursuit sa dématérialisation et travailler ne se réduit plus à être présent sur son lieu de travail. L’épidémie de coronavirus sera une parenthèse mais il est évident que certaines pratiques collectives vont être modifiés marginalement peut-être ou plus fondamentalement.

 

"Le coronavirus a ensuite heurté de plein fouet l’idéologie cartésienne et plus généralement scientiste d’une maîtrise et possession de la nature. Les maladies de masse avaient disparu en Europe, et quelque chose de l’ordre du « plus jamais ça » flottait dans l’air scientiste et optimiste de notre monde technicisé, rationalisé et prédictif. Le coronavirus nous avertit que le positivisme scientiste s’est trompé, que l’histoire technologique n’est pas linéaire, que la nature n’est en soi ni bonne ni mauvaise mais qu’elle est, et qu’elle reprend ses droits lorsque l’on croit la maîtriser. L’idéologie progressiste de rupture avec la nature, de l’homme augmenté, omnipotent par la grâce de sa raison, se heurte au mur du réel. Collectivement, on ne sortira pas idéologiquement indemne de cette expérience d’humilité.

 

"Le coronavirus est le miroir inversé de la mondialisation. Le virus, parti de Chine et issu d’un animal, s’est étendu en Occident à l’homme, passant les frontières ouvertes. On a cru à la libre circulation des biens, des hommes, des capitaux. On ne voulait pas voir son reflet inversé. La libre circulation des dettes, des conflits et maintenant des virus. Plutôt qu’une nouveauté, il s’agit d’une prise de conscience d’un versant que nous ne voulions pas voir, la mondialisation anxiogène et malheureuse que le coronavirus a mise en évidence. Les reproches parfois faits – y compris par des médias de gauche – aux autorités politiques est de ne pas avoir fermé certaines frontières assez tôt signeraient-ils un retour à l’éloge de la frontière ? La frontière protège, limite, immunise même si le Président de la République jeudi 12 mars a donné un répit à la propagande mondialiste en déclarant vouloir « éviter le repli nationaliste » !

 

"Le coronavirus est le tragique par excellence. Il est la peste de Thèbes dans le monde postmoderne. Nous perdrons beaucoup dans cet épisode – on ne sait encore à quel point – et la France est en souffrance comme tant d’autres nations. Mais nous avons les ressources du courage qui devra arrêter son déclin et préparer la régénération …"

***

"C'est caractéristique de ce que nous traversons. Il est très intéressant de constater que c'est déclenché par une pandémie, c'est-à-dire un choc externe qui n'est pas un choc de nature économique. Mais qui va avoir des conséquences économiques et financières considérables". La même analyse sur l'effondrement en cours est faite par Hervé Juvin et Charles Gave : "Une nouvelle page se tourne" :

"Un simple microbe est capable de mettre à genoux l’humanité. A l’ère des grandes réalisations technologiques et scientifiques, c’est surtout l’orgueil humain qu’il met à genoux. L’homme moderne, si fier de ses réalisations, qui installe des câbles de fibre optique jusqu’au fond des océans, construit des porte-avions, des centrales nucléaires, des gratte-ciels et des ordinateurs, qui après avoir posé son pied sur la lune poursuit sa conquête jusqu’à Mars, cet homme est impuissant devant un microbe invisible. Le tumulte médiatique de ces derniers jours et la peur que nous pouvons avoir nous-mêmes ne doivent pas nous faire manquer cette leçon profonde et facile à comprendre pour les cœurs simples et purs qui considèrent avec foi les temps présents. La Providence enseigne encore aujourd’hui à travers les événements. L’humanité – et chacun d’entre nous – a l’occasion historique de revenir à la réalité, au réel et non au virtuel fait de rêves, de mythes et d’illusions.

 

"Traduit en termes évangéliques, ce message correspond aux paroles de Jésus qui nous demande de rester unis à Lui le plus étroitement possible, car sans lui, nous ne pouvons rien faire ni résoudre aucun problème (cf. Jn 15, 5). Nos temps incertains, l’attente d’une solution et le sentiment de notre impuissance et de notre fragilité doivent nous inciter à chercher Notre-Seigneur, à l’implorer, à lui demander pardon, à le prier avec plus de ferveur et surtout à nous abandonner à sa Providence." (Lettre du Supérieur général de la Fraternité sacerdotale Saint Pie X aux fidèles en ce temps d'épidémie, 17-03-2020)

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4 mars 2020 3 04 /03 /mars /2020 10:15

Dans l'émission CNEWS Face à l'Info du 03/03/2020, Eric Zemmour était face à Jean-Louis Touraine, professeur de médecine, député "En marche" de Lyon, ex-député du PS, rapporteur de la "loi bio-éthique", pro-euthanasie, pro-PMA post-mortem, pour la FIV à trois parents. Son dernier livre en 2019 : "Donner la vie, choisir sa mort, Pour une bioéthique de liberté". Eric Zemmour a résumé le projet "progressiste" franc-maçonnique de Jean-Louis Touraine : "Un Dieu: l'argent, un maître: le lobby Lgbt". 

 

"Quand vous parlez de progressisme, pourquoi le fait de faire un enfant sans père serait un progrès ? Pourquoi le fait d'acheter des enfants à des femmes qui louent leur ventre serait un progrès ? Moi j'y vois une régression phénoménale. On revient à l'homme de cro-magnon qui ne savait pas que le père était le membre actif de la procréation et où l'on croyait que c'était le soleil qui engrossait les femmes. Pour moi, le progrès humain c'est le fait d'avoir inventer la famille et d'avoir mis un père qui n'était pas évident au départ parce qu'on ne savait pas que c'était le père qui engrossait la mère. C'est cela le progrès. Et vous, vous revenez en arrière.

"Les anarchistes disaient jadis 'ni Dieu ni maître'. Et vous, en regardant vos déclarations, j'en ai déduit que vous avez un Dieu: l'argent, un maître: le lobby Lgbt.

"[…] Moi je ne fais pas une famille, on est une famille ou on n'est pas une famille.

"C'est tout à fait le vocabulaire progressiste, (faire une famille), on fait nation, on fait société, on fait famille, et bien non. Ce projet est celui de déraciner les gens de leurs attachements originaires, la nation, la société, la famille. Il faut les arracher à ces enracinements. Vous avez un projet qui est tout à fait en conformité avec le progressisme franc-maçon auquel vous vous attachez, c'est-à-dire arracher les gens à leurs enracinements.

"Les études (que vous citez), je les ai lues comme vous, d'abord ce sont des études commandées et manipulées par le lobby Lgbt, donc qui n'ont aucune crédibilité scientifique.

 

"[...] (Sur l'euthanasie) Vous connaissez la fable de La Fontaine avec ce malheureux qui appelle la mort et qui, quand la mort arrive, trouve tous les prétextes pour ne pas mourir. Je pense que la nature humaine c'est plutôt cela et que votre 'geste d'amour' va vite devenir un geste de mort. Vous ouvrez la boîte de Pandore à toutes les manipulations, à tous les scandales, à tous les crimes, sous couvert de geste d'amour. Cela me choque beaucoup. [...] Et ce sentiment de toute-puissance est terrifiant. Parce que vous avez l'impression, et cela est en adéquation avec votre philosophie, que l'homme est un démiurge et que l'homme a tout pouvoir, sur sa vie, sur ses enfants, sur sa mort... J'ai un effroi. Et quand je vous écoute, je ne peux pas m'empêcher d'être effrayé. 'Science sans conscience n'est que ruine de l'âme' (disait Rabelais) : je trouve que c'est exactement ce que vous incarnez."

 

(Eric Zemmour face à Jean-Louis Touraine, CNEWS, Face à l'Info du 03/03/2020). 

Note du blog Christ Roi. On peut noter que l'homme "démiurge" qui "a tout pouvoir, sur sa vie, sur ses enfants, sur sa mort", est une réactualisation du droit romain où l'homme avait effectivement tout pouvoir sur sa femme... et sur ses enfants, lesquels il pouvait exposer aux bêtes fauves pour qu'ils meurent. Leur "progrès", c'est un retour à l'Âge de pierre. 

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25 février 2020 2 25 /02 /février /2020 16:12

Dans cette nouvelle video, publiée aujourd'hui, le professeur Didier Raoult, directeur de l'IHU Méditerranée-Infection à Marseille, informe :

 

"Un scoop de dernière minute, une nouvelle très importante. Les Chinois qui sont ceux qui vont le plus vite et qui sont les plus pragmatiques, plutôt que de chercher un nouveau vaccin, ou une nouvelle molécule qui soigne le coronavirus, ont fait ce que l'on appelle du repositioning, c'est-à-dire tester des molécules qui sont anciennes, qui sont connues, qui sont sans problème de toxicité, pour les tester contre leur nouveau virus. Ils les ont testées contre leur nouveau virus, et ils ont trouvé comme cela avait été trouvé sur le sars et oublié, que sur leur nouveau virus, leur nouveau corona, la chloroquine est active in vitro.

"J'avais été interviewé par la télévision chinoise. On m'a demandé le conseil que je donnais aux Chinois et ce que j'attendais des Chinois, que je considère comme une des meilleures équipes de virologie au monde, je leur ai dit que j'espérais que très vite les Chinois nous donneraient les résultats d'une première étude sur l'efficacité de la chloroquine sur les coronavirus. Et cela vient de sortir : c'est efficace sur les coronavirus avec 500 milligrammes de chloroquine par jour, pendant 10 jours, il y a une amélioration spectaculaire, et c'est recommandé pour tous les cas cliniquement positifs d'infection à coronavirus chinois.

"Donc c'est une excellente nouvelle, (le coronavirus) c'est probablement l'infection respiratoire la plus facile à traiter de toutes ! 

"Et donc ce n'est pas la peine de s'exciter pour promettre des vaccins dans dix ans. Il faut travailler, voir les molécules qui sont potentiellement actives et qui sont immédiatement disponibles sur le marché.

"La seule chose que je dis, c'est : faites attention, il n'y aura bientôt plus de chloroquine dans les pharmacies !"

Add. Mercredi 26 février. La Provence : "Le professeur Didier Raoult explique pourquoi la chloroquine peut traiter facilement le Coronavirus"

 

Un banal traitement à la chloroquine, médicament couramment utilisé contre le paludisme, a montré des signes d'efficacité contre le coronavirus, assure Didier Raoult, directeur de l'Institut Méditerranée Infection à Marseille. Il s'appuie pour cela sur les résultats d'une étude clinique chinoise. "Nous savions déjà que la chloroquine était efficace in vitro contre ce nouveau coronavirus et l'évaluation clinique faite en Chine l'a confirmé", explique ce spécialiste renommé des maladies infectieuses, en commentant la première publication sur cette étude clinique de trois chercheurs chinois dans la revue BioScience Trends. «Finalement, cette infection est peut-être la plus simple et la moins chère à soigner de toutes les infections virales», ajoute Didier Raoult. Devant la caméra de La Provence, il est revenu en détail sur ce possible traitement, simple et peu coûteux, du Corona chinois.

Add. 26.02.2020. BFM-TV : La chloroquine, utilisée contre le paludisme, peut-elle aussi combattre le coronavirus ?

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