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Christ Roi

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15 novembre 2014 6 15 /11 /novembre /2014 09:27

 

 

. Les Ecossais ont lancé le mouvement «45%» et veulent se séparer à nouveau

. Le vote écossais a-t-il été truqué ?

. Ecosse : Le vote des étrangers et des vieux a fait échouer le référendum

Nicola-Sturgeon--L-Ecosse-organisera-un-second-referendum-s.JPG

Un nouveau référendum sur l’indépendance sera organisé en Ecosse

 

La Voix de la Russie

14 novembre 2014 23:26

 

 

L’Ecosse organisera un second référendum sur l'indépendance, a déclaré vendredi la nouvelle présidente du Parti national de l'Ecosse Nicola Sturgeon.

 

 

La candidature de Sturgeon en tant que nouvelle présidente du parti a été approuvée ce vendredi. La femme politique succède à Alex Salmond, qui a démissionné du poste de président du parti et de premier ministre de l'Ecosse.

 

 

Sturgeon devrait devenir la première ministre de l’Ecosse la semaine prochaine.

 

 

Un référendum sur l’indépendance de l’Ecosse a eu lieu le 18 septembre. 55% des votants ont voté pour que la région reste au sein du Royaume-Uni. 45% se sont prononcés contre.

 


Source: http://french.ruvr.ru/news/2014_11_14/Un-nouveau-referendum-sur-l-independance-sera-organise-en-Ecosse-0686/

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23 septembre 2014 2 23 /09 /septembre /2014 11:50

Suite à la révélation du trucage du référendum sur l'indépendance de l'Ecosse, les Ecossais ont lancé de nouveaux hashtags sur Twitter #  the45 et #  wearethe45, réclament un nouveau dépouillement des votes, et l'organisation d'un nouveau referendum.

Aucun écho dans les médias "français"... Il faut aller en Russie pour trouver l'info ce matin :


Ecosse-Les-Ecossais-ont-lance-le-mouvement--45---et-veu.jpeg

Шотландцы инициировали движение "45%" и снова хотят отделяться

 

Politonline.ru

 

23/09/2014

 

Les Ecossais ont lancé le mouvement «45%» et veulent se séparer à nouveau

 

Malgré le fait que les partisans de l'indépendance écossaise ont l'rejetée par référendum, ils ne désespèrent pas. Cependant, je peux les comprendre, car selon les chiffres officiels le résultat de  45% des voix pour l'indépendance a démontré le grand soutien de la population et la popularité de l'idée nationale en Ecosse.

 

Cependant, de nombreux experts avaient prédit ce résultat du référendum : la majorité d'entre eux avait déclaré que le vote serait important, mais qu'il ne serait probablement pas suffisant, car l'ancienne génération allait avoir peur du grave changement économique.

 

En outre, les partisans de l'indépendance sont convaincus que les résultats ont été truqués. Les motifs de telles rumeurs ont été donnés par une vidéo postée sur Youtube, qui montre clairement un membre de la commission électorale mettre les bulletins de vote «oui» dans un tas de votes «non». Dans ces conditions, les séparatistes ont commencé à revendiquer une nouvelle campagne intitulée «45%».

 

Actuellement, déjà plus de 140 mille personnes. Des pétitions ont été signé demandant un nouveau dépouillement des votes. Dans le communiqué sur le site change.org monte l'exigence selon laquelle "chaque voix devrait être comptée par deux personnes, dont une devrait être un observateur indépendant." Pour que la pétition puisse être adressée aux autorités, il est nécessaire qu'elle recueille 150.000 signatures. Au moment présent, elle réunit 89 000 signataires. Une autre pétition sur ce site Web 38degrees.org.uk et adressé au Parlement de Grande-Bretagne, a réuni pendant trois jours plus de 69.000 signatures. Avant que la pétition soit remise au parlement, il reste à obtenir l'appui de 6.000 autres personnes.


Cette fois, les partisans de l'indépendance écossaise ont choisi comme caisse de résonance les réseaux sociaux existants. Ils ont lancé de nouveaux hashtags sur Twitter # the45 et # wearethe45, et expriment activement leur opinion sur les pages Facebook. L'un des partisans de l'indépendance écossaise est un homme politique connu, le socialiste Tommy Sheridan. Sur sa page Facebook, il a admis que ces derniers jours il a reçu des milliers d'appels de citoyens bouleversés qui sont prêts à continuer la lutte pour la sécession de l'Ecosse du Royaume-Uni. Sheridan appelle les politiciens locaux à organiser un nouveau référendum en mars 2020.

 

Un tel résultat a également été prédit par presque tous les experts qui ont dit que les partisans de l'indépendance n'abandonneraient pas si facilement et qu'ils insisteraient pour un nouveau référendum. Cependant, en dépit de l'échec, l'Ecosse a certainement réussi à gagner pour elle-même un certain nombre de préférences économiques. En particulier, très probablement il lui sera autorisé de garder pour elle la collecte des recettes fiscales, au lieu que celles-ci soient envoyées au Royaume-Uni ou à une des ses parties déterminées.

 

Source: Politonline.ru http://www.politonline.ru/rssArticle/22747715.html

 

. Le vote écossais a-t-il été truqué ?

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20 septembre 2014 6 20 /09 /septembre /2014 13:46

   

Ecosse--Le-vote-ecossais-a-t-il-ete-truque.jpg

Was Scottish Vote Rigging Caught On Tape?

 

Zero Hedge,

 

Traduction Christ-Roi


Le vote écossais a-t-il été truqué ?

 

Zero Hedge, 19 septembre 2014

 

Compte tenu des sondages avant le vote et 300 ans de ressentiment historique, beaucoup ont été quelque peu surpris de l'écrasant "non" à l'indépendance écossaise du référendum d'hier soir. Alors que nous savons maintenant que le vote a été très fortement clivé entre le  "non" des vieux et   "oui" des jeunes écossais, le clip suivant suggère la possibilité qu'il s'est tramé plus que cela. Comme les sorties du commentateur, "cassé! absolument cassé!" A vous de décider ...

 

 

Alors que Martin Armstrong enrage, est-il quoi que ce soit de réel désormais...

 
J'ai communiqué directement avec quelques  écossais. J'ai parlé à un segment de la population de 18 ans pour obtenir un point de vue de la jeunesse. Ils ont utilisé le mot qu'ils voulaient une «REVOLUTION» et se sentent extrêmement  trahis par ce qu'ils appelaient la foule des "65". C'est ce que notre modèle a averti et pourquoi ceci est important. Les engagements non capitalisés  dans le monde sont que les populations entrent dans l'âge de la retraite des baby-boomers -
reprise des naissances de l'après Seconde Guerre mondiale. Le taux de taux de naissance et de mariage a diminué, des efforts sont en train de se faire dans le monde entier pour encourager les femmes à avoir des enfants. En Grande-Bretagne, le NHS  finance une banque de sperme pour lesbiennes. Juste en guise de hors d'oeuvres, l'Allemagne, le Japon, la Russie et Taiwan  paient les femmes pour avoir des enfants et la liste continue à augmenter. Pourquoi? Qu'est-il arrivé à toute la population? La génération la plus ancienne meurt et les programmes sociaux font que la génération plus jeunes supporte l'augmentation des impôts et les jeunes ne peuvent pas trouver de travail.

 

Ecosse--referendum-truque--Cameron-19-septembre-2014.jpg


 David Cameron a déclaré essentiellement pour lire entre les lignes - que la jeune génération est perdue et que leur sort est maintenant établi "pour une génération." Ce degré d'arrogance ne va pas être utile. Les gouvernements ne réformeront pas et ceci nous conduit seulement à faire notre propre agitation sociale qui déchirera le système de part en part. Aucune personne en charge de responsabilité n'abordera le long terme. Ils ne se préoccupent que d'un vote à la fois.


Maintenant, les récriminations. Il y a une marée montante dans le camp du OUI qui voit le vote écossais comme truqué. Il y a des vidéos et des photographies qui circulent sur Twitter et Facebook prouvant que les votes ont été truqués. Il y a à Dundee un secteur particulier où les photos circulent sur ​​Twitter et Facebook démontrant le trucage de l'élection. Les bureaux de vote également accusés étaient directement à Edimbourg. Ceci sera comme Bush volant l'élection aux Etats-Unis,  ceci causera un énorme ressentiment en Grande-Bretagne. L'ensemble de l'Europe avait besoin du vote écossais NON. Puisque Bruxelles a truqué les élections italiennes , nous ne pouvons pas exclure leur engagement en coulisses encore en Ecosse. Cela a conduit plusieurs personnes en Ecosse à se sentir trompées et réduites à être des esclaves de deuxième rang de Londres et de Bruxelles.

democracy-crisis.jpg

International Business Times rapporte le scandale. Nous devons tous être profondément préoccupés du fait qu'en Europe, la Commission est une dictature. Les gens peuvent voter pour qu'un ministre soit à Bruxelles, mais la Commission n'a pas à se conformer à ce que les gens veulent de toute façon. Ce qu'il faut comprendre, c'est que c'est maintenant à Bruxelles de se maintenir. Ils se paient eux-mêmes des montants exorbitants d'argent sortis de nulle part. Juste un commissaire européen obtiendra 400,000   à ne rien faire comme l'a rapporté le Telegraph.

 

Parlement-europeen.jpg


L'Ecosse a menacé la Commission européenne de gagner son indépendance, la contagion aurait englouti toute l'Europe et aurait  coûté des emplois à Bruxelles. Ceci n'est pas bon pour l'Europe, ce qui est maintenant bon pour les politiciens est de garder leurs énormes salaires.

 

Europe-separatist-movement.jpg

 

La preuve la plus intéressante de la MEFIANCE est la libre circulation des capitaux. On pourrait s'attendre à ce que l'euro et la livre se reprennent ensemble à la menace de mort du séparatisme. Au lieu de cela, la livre reprend modérément mais pas l'euro. Le Capital est clairement conscient que le jeu est toujours en mouvement. 

 

 

Add. 21 septembre 2014. 22h50. Article en anglais de Metro.co.uk publiant une video d'une meilleure qualité de la video prouvant le trucage du vote :

 

Scottish independence: Video ‘proves vote was rigged,’ say Yes voters

Friday 19 Sep 2014 12:32 pm

 

Indépendance écossaise : Video "prouvant que le vote a été truqué", selon les votants OUI

 

Vendredi 19 septembre 2014

 

 

 

Une vidéo d'un compteur de vote d'une femme la montrant en train de   placer des votes Oui  dans la pile des votes Non dans un bureau de votes a entrainé des allégations des nationalistes écossais selon lesquelles le référendum sur l'indépendance a été truqué. Les Supporters de l'indépendance écossaise dans les médias sociaux - surnommé «Cybernats» - ont affirmé que la vidéo, prise à un bureau de vote Dundee, et l'image des votes sur une table montrent la preuve qu'il y a eu une tricherie dans le processus électoral.

 

Ecosse-Referendum-truque---image.png
L'image des votes sur une table

 

 

Cependant, alors que la théorie du complot était rapidement écartée par des compteurs de vote, les commentateurs exaspérés ont déclaré qu'aucun électeur "n'avait d'emprise" et "de se ressaisir", avec une remarque comme "ceci est l'Écosse, pas le Soudan!"

 

 

Source: http://metro.co.uk/2014/09/19/scottish-independence-video-proves-vote-was-rigged-say-yes-voters-4874786/

 

Merci à Dagmar pour le lien en commentaire.

 

. Ecosse : Le vote des étrangers et des vieux a fait échouer le référendum

. Les salaires et retraites en or des fonctionnaires européens

. L'Union européenne, de l'illusion démocratique à la réalité totalitaire

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19 septembre 2014 5 19 /09 /septembre /2014 14:14

Pour nous aussi sur Christ-Roi, l'échec des indépendantistes écossais au référendum sur l'indépendance organisé hier, ne doit pas être perçu comme une défaite mais plutôt comme un signe encourageant montrant que les peuples ont la mémoire longue et qu'à tout moment au cours de la longue histoire peuvent ressurgir des questions d'autonomie et d'indépendance. Rien n'est jamais joué d'avance. « Les partisans du oui se recrutent davantage dans les classes populaires, chez les hommes, âgés de 25 à 50 ans. Les plus de 60 ans, les femmes, les milieux aisés se montrent en majorité plus attachés à l'union. » (Source)

Breiz Atao fournit une analyse plus détaillée des raisons de l'échec relatif du referendum écossais :

 

Ecosse-Supporters-du-oui-au-George-Square-de-Glasgow--alors.jpg

Supporters du oui au George Square de Glasgow, alors que les bureaux de vote fermaient le 18 septembre 2014

 

Ecosse : Le vote des étrangers et des vieux a fait échouer le référendum

 

La défaite, honorable, des indépendantistes écossais trouve son explication dans le vote des quelques 880 000 non-Ecossais qui représentent 17% de la population du pays. En acceptant de les laisser voter, les indépendantistes socialistes ont eux-mêmes créé les conditions de leur échec.

Un demi-million de Britanniques en Ecosse

C’est sans doute possible parce que le Parti National Ecossais (SNP), socialiste, n’a jamais remis en cause la consultation du demi-million d’Anglais vivant en Ecosse, un pays qui en compte 5,3 millions, que Londres a accepté la tenue du référendum. En disposant d’une solide minorité de blocage, le gouvernement britannique a pu aborder le référendum avec un atout décisif en main.

La presse britannique a abondamment détaillé les intentions de vote de ces résidents installés en Ecosse. Et le verdict est sans appel : 63% d’entre eux entendaient voter contre l’indépendance.

Or, il a manqué environ 300 000 voix aux indépendantistes pour l’emporter.

Les Polonais votent… pour garder leurs papiers

En plus des Britanniques, Londres savait pouvoir disposer du soutien des autres non-Ecossais afin de circonvenir le vote séparatiste. Un sondage réalisé au mois d’août auprès des immigrés polonais résidant dans le pays indiquait que ceux-ci allaient voter en fonction du devenir de leurs visas si l’Ecosse devenait indépendante. L’incertitude prévalait sur le statut européen de l’Ecosse suite aux déclarations anti-indépendantiste de Manuel Barroso.

En conséquence, la libre-circulation assurée aux ressortissants des états-membres de l’UE était en théorie remise en cause. Hors cette libre-circulation était le seul critère qui importait aux yeux des immigrés polonais et d’Europe de l’Est. Pour eux, le devenir du peuple écossais importait peu et ils n’ont pas hésité un instant à faire valoir leurs intérêts comme ceux de Londres sur ceux du peuple qui les accueille.

Les Pakistanais ont aussi eu leur mot à dire

Les pakistanais ont également eu leur mot à dire. Représentant plus de 150 000 personnes, cette immigration sait ce qu’elle doit au gouvernement anglais et perçoit l’indépendance écossaise comme une menace directe. Les deux tiers d’entre eux voulaient voter contre le “Oui” à l’indépendance.

Les Ecossais de la diaspora privés de vote

Tandis que Pakistanais, Anglais ou Polonais étaient appelés à voter par Alex Salmond et son parti, les Ecossais de la diaspora se voyaient priver du droit de voter. Une diaspora forte de millions de personnes à travers le monde. Le logiciel du “droit du sol” cher aux indépendantistes de gauche a logiquement joué à fond et produit les fruits qu’il est voué à produire.

Lorsque l’on retranche les votes des étrangers – Anglais, Européens de l’Est et extra-Européens – les Ecossais de souche ont bel et bien voté pour leur indépendance.

Les vieux coresponsables

Les vieux sont, avec les étrangers, les moteurs de la victoire du “Non”. 65% des plus de 50 ans en Ecosse s’opposaient à l’indépendance. Soucieux de leurs rentes, ils perçoivent l’indépendance comme une remise en cause de leurs intérêts. Sans surprise, ce sont ces mêmes générations qui soutiennent l’immigration afin de “payer les retraites”, la pyramide des âges résultant de leur faible taux de natalité ayant engendré une crise démographique.

Des enseignements à tirer

Il y a plusieurs enseignements à tirer de cette consultation. Tout d’abord, la défaite des indépendantistes, largement causée par leur orientation idéologique socialiste, n’est pas écrasante. L’Ecosse n’a retrouvé son parlement autonome qu’il y a 15 ans et les indépendantistes ne sont arrivés au pouvoir qu’il y a 7 ans. Parvenir – contre les médiats britanniques et la totalité des partis anglais et des responsables européens – à rassembler près de 46% des suffrages constitue une véritable performance en un temps historique aussi court.

Ensuite, il apparaît comme évident que l’indépendantisme de gauche, en soutenant une interprétation non-ethnique du nationalisme, a créé les conditions de son propre échec politique. En refusant, par conviction ou par peur, d’empêcher les étrangers de voter sur une question qui ne les concerne pas par définition, les indépendantistes du SNP ont donné à Londres les moyens de son succès.

S’ajoute à cela un clivage générationnel patent. L’égoïsme des plus des Baby Boomers est le fil conducteur de leur comportement politique : pro-immigrationnistes, court-termistes, uniquement soucieux de leur bien-être et de leur patrimoine, ils ont pris en otage le destin de la jeunesse écossaise. Sans surprise, leur parasitisme a convergé avec celui des Anglais et des immigrés extra-européens.

Cependant l’échec écossais est relatif. Il est plus un début de processus qu’une fin et l’éviction progressive des générations conservatrices permet d’entrevoir des évolutions décisives pour ce pays. En quelque sorte, c’est la fin d’une certaine forme d’indépendantisme socialiste et le début d’un autre. Les petites nations d’Europe n’auront d’autre choix que de se doter de formations politiques résolument nationalistes en lieu et place de cet “indépendantisme de gauche” dépassé.

 

Source: BREIZATAO – ETREBROADEL (19/09/2014) http://breizatao.com/2014/09/19/ecosse-le-vote-des-etrangers-et-des-vieux-fait-echouer-le-referendum/ 

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19 septembre 2014 5 19 /09 /septembre /2014 07:04

 

Scotland the Brave (Alba an Aigh en gaélique écossais), avec  Flower of Scotland, considéré comme l'hymne national de l'Écosse.

 

Ecosse-Question-du-referendum-du-18-septembre-2014.jpg
  La question posée : "L'Ecosse doit-elle être un pays indépendant?", "oui" ou "non".

307 ans après l'"Acte d'Union" d'Anne Stuart fondant la Grande-Bretagne réuniant les royaumes d'Ecosse et d'Angleterre, les Ecossais ont rejeté hier par référendum l'indépendance de l'Ecosse du Royaume-Uni.  

 

Les bureaux ont ouvert hier 18 septembre à 07h00 et ont fermé à 22h00. Le non à l'indépendance de Ecosse l'a emporté. Les Écossais ont voté à 55% pour le non devant le oui à 45%. (1)

Selon les chiffres officiels l'indépendance a été rejetée à 55,42% contre 44,58% pour le "oui".  "L'Écosse a décidé, à la majorité, de ne pas devenir un pays indépendant", a déclaré le premier ministre écossais Alex Salmond, chef de file des indépendantistes, lors d'une déclaration publique à Édimbourg. Il a immédiatement reconnu la défaite de son camp, et a appelé Londres à respecter le plus rapidement possible sa promesse de transférer davantage de pouvoirs à l'Écosse. (2) Parmi ceux-ci, "un programme de transfert de pouvoirs vaste et sans précédent" en matière de politique fiscale et de santé publique. Lundi 15 septembre, pour son ultime discours avant le référendum sur l'indépendance de l'Ecosse, le premier ministre, David Cameron, qui avait choisi le port pétrolier écossais d'Aberdeen, avait mis en garde les électeurs contre une victoire du oui qui constituerait un "douloureux divorce" et qu'il n'y aurait "pas de retour en arrière possible, de seconde chance". "Si l'Ecosse vote oui [à l'indépendance], le Royaume-Uni éclatera, et nos chemins se sépareront, pour toujours", avait-il ajouté à trois jours des élections. (3)

 

Selon les informations officielles, la participation de 80% est un record de l'histoire électorale écossaise. 4.285.323 personnes - 97% de l'électorat écossais - se sont inscrites pour voter. (4)


Les partisans du oui écossais se recrutaient davantage dans les classes populaires, chez les hommes jeunes âgés de 25 à 50 ans tandis que les plus de 60 ans, les femmes, les milieux aisés se montraient en majorité plus attachés à l'union. (5)

 

Les milieux d'affaires financiers et bancaires ont incontestablement joué sur le résultat du vote par leur hostilité déclarée à la sécession de l'Ecosse : la Royal Bank of Scotland (Banque centrale d'Ecosse) avait menacé de quitter le pays si le oui l'emportait, les banques avertirent que le vote oui sera désastreux pour l'économie..., Goldman Sachs, la première banque, avait tiré à boulets rouges et mis en garde contre une crise monétaire de la zone euro. Dans une déclaration brève étonnante, la reine d'Angleterre a tenu à ce qu'on ne la glisse pas dans le débat.

 

Les médias ont eux aussi eu un rôle important : ils ont évoqué un "signal", un "risque de déconstruction de l'Union européenne", un "risque d'éclatement de l'UE". Ils ont évoqué l'indépendance en des termes volontairement effrayants : un "marasme" et une "panique financière" s'en suivraient.


Ecosse-referendum-d-independance.jpgPourtant ces prévisions de fin du monde ne correspondent pas au potentiel de l’Écosse qui n'est plus la région de mines et de charbon en pleine déshérence économique, ni, non plus, un pays de rente pétrolière, comme le présente encore trop souvent les professeurs (parfois autoproclamés) de géographie du monde entier.

 

S'appuyant sur des valeurs sûres et traditionnelles (comme le Whisky), l'économie écossaise parvient très honorablement à un volume d'exportation de 17 milliards de livres sterling, dont 70% proviennent de l'industrie. De nouveaux secteurs sont exploités, comme l'électronique. Une intense activité bancaire et une politique touristique très conquérante se développent. Autant dire que l’Écosse de 2014 avait des atouts de choix et un dynamisme particulièrement intéressant pour réussir son indépendance. (6)

 

Union-Jack---Drapeau-du-Royaume-Uni-de-Grande-Bretagne.png

Union Jack, drapeau du Royaume-Uni.

C'est Jacques Ier qui en 1603 crée pour la marine royale le pavillon dit « Union Jack » qui combine la croix de Saint Georges rouge sur fond blanc, et la croix de saint André, une croix blanche sur fond bleu en forme de X.

George III (1760-1820) ajoutera en 1801 la croix de Saint Patrick, rouge sur fond blanc, à l'Union Jack, désormais drapeau national.

De même, de nombreux petits pays à petite structure s'en sortent très bien et même parfois s'en sortent mieux que de gros pays à grosses structures comme l'Union Européenne où les derniers chiffres de prévision de croissance préoccupent les mondialistes (voir ici et ).

 

En cas de victoire du oui, l'Angleterre aurait dû changer son drapeau Union Jack dont le bleu fait référence au bleu écossais.


L'actuelle reine de Grande-Bretagne Elisabeth II descend de Marie Ière Stuart, reine d'Ecosse, en ligne directe mais féminine, et ne descend ni d'Henri VIII Tudor ni d'Elisabeth Ière Tudor. (7)

 

Marie-Ire-d-Ecosse.jpg

 Marie Ière, reine d'Écosse, et reine de France (1559-1560), héritière présomptive du trône d'Angleterre. Anonyme après Nicholas Hilliard — National Portrait Gallery, Londres

Après le décès d'Henri VIII, Édouard VI d'Angleterre, le nouveau souverain était mineur et l'Angleterre était donc dirigée par un Lord Protecteur, Edward Seymour. Tombant en disgrâce, il fut décapité le 22 janvier 1552 ; Édouard VI décéda un an plus tard. La suivante dans la succession était sa demi-sœur Marie Tudor : comme Édouard était protestant et Marie Tudor catholique, il avait tenté de l'empêcher d'hériter en désignant Jeanne Grey pour lui succéder, mais celle-ci fut renversée par Marie Tudor qui la fit décapiter le 12 février 1554. Pour les catholiques, Marie Tudor était la dernière héritière d'Henri VIII d'Angleterre ; le divorce entre Henri et Catherine d'Aragon (mère de Marie Tudor) n'ayant jamais été reconnu par le pape, son remariage avec Anne Boleyn, dont était issue Élisabeth, était considéré comme illégitime.

Ainsi, l'héritière après Marie Tudor à la couronne d'Angleterre devait venir de la sœur aînée d'Henri VIII, Marguerite Tudor, dont la descendante directe était Marie Stuart. Aussi, lorsque Marie Tudor mourut le 17 novembre 1558, Marie Stuart pouvait prétendre à la couronne d'Angleterre. Par ordre de son beau-père Henri II, elle fut alors proclamée à Paris reine d'Angleterre, d'Irlande et d'Écosse ; elle prit, avec son mari, les armes d'Angleterre.

Toutefois, Élisabeth monta sur le trône d'Angleterre.

 

Outre la  "Vieille Alliance", Auld Alliance en scots, alliance entre les royaumes de France, d’Écosse et de Norvège contre l’Angleterre, base des relations franco-écossaises de 1295 à nos jours (mais remontant à 1165) et garantissant la double citoyenneté entre les deux États, nous ne pouvons pas, nous Français, oublier Marie Stuart : Reine de France (10 juillet 1559 au 5 décembre 1560) et des Ecossais, emprisonnée en Angleterre par sa cousine la reine Élisabeth Ière Tudor, et exécutée en 1587. Ce règne fugace ne doit pas nous faire oublier  que Français et Ecossais bénéficiaient de la double nationalité française et écossaise par ratification du parlement de Paris du 8 juillet 1558 et de l’Ecosse en réponse. Ce statut, tombé en désuétude, semble n’avoir jamais été abrogé et pourrait parfaitement être réactivé un jour. 

 

Le 4 avril 1558, un blanc seing entre Marie Stuart et Henri II de France prévoyait que si elle venait à mourir sans descendance, les droits de Marie sur la couronne d’Angleterre seraient transférés à la France... On comprend donc mieux l’acharnement de la reine Elisabeth Ière, bâtarde d'Henri VIII, contre Marie Stuart héritière naturelle par primogéniture simple de la couronne d’Angleterre. (8)

 

En 1429, des Écossais assistèrent sainte Jeanne d’Arc pour lever le siège d’Orléans.

En 1942, le général de Gaulle qualifia l’alliance franco-écossaise de "plus vieille alliance au monde". Il l'a d'ailleurs appliquée en autorisant des parachutistes français à être réunis à une unité britannique (les SAS), car elle était dirigée par un Écossais (David Stirling).

En 1995, des célébrations eurent lieu dans les deux pays pour le 700e anniversaire de l'alliance.

 

En 1714, l'union entre Angleterre et Ecosse ne se faisait plus sur le catholicisme du fait de l'Acte d'Etablissement (1701) établi par Elisabeth I qui interdit que la Couronne d'Angleterre passât à un prince non-protestant.

 

http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/f/f5/Hadrian%27s_Wall_west_of_Housesteads_3.jpg/1280px-Hadrian%27s_Wall_west_of_Housesteads_3.jpgL'Ecosse est un très ancien pays catholique où la foi chrétienne est arrivée d’abord avec les Romains (mur d’Hadrien construit en 122 ap. J.-C.), mais surtout avec les moines missionnaires irlandais au Ve siècle.

 

L’Ecosse a toujours cherché à avoir une structure ecclésiale à part, séparée de l’Angleterre. Aujourd’hui encore, pourtant faisant partie du Royaume-Uni, elle a sa propre conférence des évêques catholiques.

En 1192 le pape Célestin III même déclara l’Ecosse « fille particulière de Rome » administrée directement par la papauté, et non pas par l’archevêque de York en Angleterre.

Pendant le grand schisme occidental (1378-1417) les Ecossais, contrairement à ceux du Royaume d’Angleterre, sont restés dans le camp du pape à Avignon.


Ecossais.jpgAujourd'hui, l’Ecosse, région de 5 millions d’habitants, n’est plus si catholique que cela.

En fait, au dernier recensement de 2011 il n’y avait plus que 15,9 % de la population (840.000 personnes) qui se disaient catholiques. Même les Protestants – the Church of Scotland – ne sont plus que 40%, ce qui fait qu’avec quelques autres sectes il ne restent au total plus que 54% de Chrétiens en Ecosse. Et le chiffre descend. La Church of Scotland, à elle seule, a perdu 10% de fidèles pendant les dernières dix années. Le protestantisme de l’Angleterre, issu lamentablement de la chambre à coucher d’Henri VIII, a entraîné le bastion catholique écossais vers une inexorable perte de la foi. Heureusement il y a l’afflux récent d’immigrés d’Italie, Pologne et Lituanie qui a fait que le taux des Catholiques est resté stable. (9)

 

Les efforts et sacrifices de la reine d’Angleterre Marie Tudor (1516 à 1558), fille d'Henri VIII, dite Marie la Catholique pour son rétablissement du catholicisme (1553), et de la reine d’Ecosse Marie Stuart (assassinée par Elisabeth I en 1587) n’ont pas suffi pour sauver le maintien de l’Ecosse, et encore moins de l’Angleterre dans la foi catholique.

 

 

Depuis 1707 l’Ecosse totalement incorporée au Royaume-Uni, accélèrait sa protestantisation commencée par le sectaire John Knox (1514 – 1572) tandis que le maçonnisme de la dynastie de Hanovre finissait d'éliminer le catholicisme.

 

http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/d/d5/The_Battle_of_Culloden.jpg/1280px-The_Battle_of_Culloden.jpg
Bataille de Culloden par David Morier

La bataille de Culloden du 16 avril 1746 est la dernière tentative des Ecossais d’arracher leur indépendance par les armes, il y a 268 ans. Elle  marque l'échec du quatrième des débarquements royalistes en Écosse, après ceux de 1692, 1708, et 1715, la fin des espoirs de restauration de la lignée des Stuarts sur les trônes d'Écosse et d'Angleterre, avec la fuite du prince Bonnie Charles.

 

La charge de la cavalerie anglaise débanda l’armée jacobite, qui battit en retraite. Les dragons de «Cumberland le boucher» massacrèrent les blessés et les prisonniers, faisant des dizaines de milliers de victimes, premier acte d’une vague de répression sanglante en Écosse. Le système des clans vola bientôt en éclats tandis que le port du kilt fut interdit en 1747. (10) Les Anglais s'attaquaient au mode de vie traditionnel des Highlanders (les clans, les tartans et même la cornemuse).

 

La bataille de Culloden est aussi la bataille à l'issue de laquelle, pour les moquer, les Anglais ont repris la chanson de ralliement des soldats jacobites (écossais) empruntée en France au « Dieu Sauve le Roi » de Lully (1686), alors considéré comme un chant catholique et dont on sait qu'il est devenu depuis, entre autres, l'hymne royal britannique...

 

Ce n’est qu’en 1791 que les Catholiques d’Ecosse obtenaient du parlement anglais le droit d’avoir des églises ("peu visibles") et de célébrer la messe. 

 

Ecosse-Supporters-du-oui-au-George-Square-de-Glasgow--alors.jpg

Supporters du oui au George Square de Glasgow, alors que les bureaux de vote fermaient le 18 septembre 2014

 

Drapeau-de-Pays-de-Galles.png

 

Drapeau du Pays de Galles (une des quatre nations constitutives du Royaume-Uni, et parmi celles-ci, l'une des trois celtes, au centre-ouest).

 

Les Saxons ont toujours échoué à conquérir le pays de Galles, tant en raison du terrain montagneux, que de la résistance acharnée du peuple gallois. L'un des rois saxons, Offa de Mercie finit par ériger un grand mur de terre, « Offa's Dyke », à la frontière de son pays, pour délimiter la partie de la région du Powys qu'il venait de conquérir. Certains vestiges de cette construction sont encore visibles.

 

Dans son livre Histoire des rois de Bretagne , l'histoiren Geoffrey de Monmouth avait déjà intégré en 1138 le personnage mythique du roi Arthur - comme ceux de l'enchanteur Merlin et de la fée Morgane - dans une tradition et une généalogie qui conduisent d'Enée et d'Arthur à la royauté d'Etienne de Blois (petit-fils de Guillaume le Conquérant par sa mère Adèle de Blois). Il dépeint Arthur comme un roi ayant établi un empire rassemblant toute l'île de Bretagne, ainsi que l'Irlande, l'Islande, la Norvège, le Danemark et une bonne partie de la Gaule, fin 5e, début 6e siècle.

 

Les Normands finissent par dominer le pays, mais cette domination fut plus progressive que la conquête de l'Angleterre par le duc de Normandie, Guillaume le Conquérant, en 1066. Commencée par les Saxons, au VIe siècle, la conquête du pays de Galles ne s'acheva qu'en 1282 sur un champ de bataille, avec la victoire d'Édouard Ier sur Llywelyn le Dernier, le dernier prince indépendant. Pour asseoir sa domination, Édouard bâtit dans la région plusieurs grands châteaux, dont celui de Caernarfon, celui de Conwy ou celui d'Harlech.

 

Le pays est resté celtique et l'usage de la langue galloise s'est toujours perpétué, alors même qu'en Angleterre et en Écosse, l'usage des langues celtiques s'est perdu ou a largement diminué.

Il ne faut pas oublier que les Ecossais sont des celtes avec une culture celte sur leurs propres territoires depuis 700 avant J.-C. tandis que les Anglais sont des germano-celtiques de culture germanique qui ont volé les terres des celtes de Bretagne au VI et VIIe siècles (d'où viennent les légendes du roi Arthur, roi celte légendaire de Grande-Bretagne qui avec ses chevaliers de la Table ronde repoussa les invasions saxonnes fin Ve, début VIe siècle). Les Bretons ont d'abord été accueillis en Cambrie (ancien nom du  Pays de Galles ou Cornouaille) déjà fort peuplée. Puis nombreux furent les fugitifs qui préférèrent tenter l'aventure dans l'Armorique païenne. Ils s'embarquèrent avec leurs prêtres, leurs évêques, leurs abbés et leurs ermites, avec leurs ornements sacrés, leurs croix et leurs livres liturgiques, et cinglèrent vers la péninsule, dans laquelle ils s'installèrent sans être repoussés.  Saint Armel qui naquit au Pays de Galles en 482 était l'un d'eux. Les Bretons attendent depuis chez nous en Armorique de pouvoir rentrer chez eux un jour !...

Les vieilles légendes bretonnes avec leurs codes culturels furent intégrées dans l'idéologie royale des Plantagenêts puis - retournement de l'histoire -, dans celle des rois anglo-saxons d'Angleterre. Pourtant, le retour du roi Arthur doit, à la fin, chasser l'envahisseur anglo-saxon...

 

Les Bretons de Grande-Bretagne avec leur religion catholique s'intégrèrent si bien en Armorique qu'ils donnèrent leur nom à cette région : la "Bretagne"... (11)

 

Les Ecossais sont une des quatre nations constitutives du Royaume-Uni, et parmi celles-ci, l'une des trois celtes, avec le Pays de Galles et l'Irlande du Nord.

   

Notes

 

(1) http://www.europe1.fr/international/en-direct-les-resultats-du-referendum-en-ecosse-2235987 

(2) http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2014/09/19/97001-20140919FILWWW00026-referendum-en-ecosse-l-independance-a-ete-rejetee-chiffres-officiels.php

(3) http://www.lemonde.fr/europe/article/2014/09/15/ecosse-ultime-discours-de-david-cameron-avant-le-referendum_4487994_3214.html

(4) http://www.theguardian.com/politics/2014/sep/18/scotland-independence-referendum-polling-millions-vote

(5) http://www.lefigaro.fr/international/2014/09/17/01003-20140917ARTFIG00334-l-ecosse-face-a-unchoix-historique.php

(6) http://www.vexilla-galliae.fr/actualites/europe-international/973-auld-alliance

(7) L'électeur de Hanovre (Allemagne) devenu roi de grande-Bretagne et d'Irlande en 1714 sous le nom de George Ier de Hanovre, fondateur de la dynastie de Hanovre devenue Saxe-Cobourg ou maison "de Windsor" en 1917 (le nom Hanovre Saxe Cobourg faisait trop allemand en pleine guerre avec la Prusse...), était le petit-fils de Jacques Ier Stuart (fils de Marie Stuart), le roi d'Ecosse qui se nomma roi de Grande-Bretagne en 1603 à la mort d'Elisabeth, la reine  vierge, « Virgin Queen », morte sans enfant et qui peu avant sa mort lui laissa le trône.

(8) http://www.vexilla-galliae.fr/civilisation/histoire/977-marie-stuart-la-reine-de-france-oubliee

(9) http://www.leforumcatholique.org/message.php?num=758776

(10) http://blog.lefigaro.fr/petite-histoire/2014/09/en-1746-a-culloden-les-reves-dindependance-ecossaise-senvolaient.html

(11) Ivan Gobry, Le Baptême de l'Angleterre, Clovis, Condé-sur-Noireau 1998, p. 52-53.

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15 septembre 2014 1 15 /09 /septembre /2014 18:55

Une info qui nous a échappé :

 

RBS déplacera son siège en Angleterre si l’Ecosse choisit l’indépendance

 

Le 11/09 à 09:11, mis à jour à 10:1

 

Basée en Ecosse depuis 300 ans et détenue à 80 % par l’Etat britannique, Royal Bank of Scotland met en avant les conséquences économiques négatives qu’entraînerait l’indépendance.

 

Le géant bancaire britannique Royal Bank of Scotland (RBS) a prévenu jeudi qu’il déplacerait son siège social en Angleterre si l’Ecosse choisissait l’indépendance lors d’un référendum historique la semaine prochaine. Cette déclaration de cette entreprise emblématique, basée en Ecosse depuis près de 300 ans, intervient au moment où les dirigeants politiques britanniques multiplient les initiatives pour dissuader les Écossais d’opter pour la sécession.

 

Ils mettent en avant les conséquences économiques négatives qu’entraînerait selon eux une indépendance de la région, qui pourrait intervenir dans un délai de 18 mois après le référendum du 18 septembre, si le oui l’emportait lors de ce vote. « De nombreuses incertitudes entourent le référendum écossais qui pourrait avoir des conséquences sur l’environnement fiscal, monétaire, légal, le système de régulation et la notation de la banque », a expliqué RBS dans un communiqué.

 

« Pour cette raison, RBS a mis en place un plan pour faire face aux possibles conséquences pour le milieu des affaires d’un vote ’oui’ (...). Dans ce cadre, RBS pense qu’il serait nécessaire de redomicilier son siège social et sa principale branche opérationnelle en Angleterre », a déclaré la banque. La banque est basée en Ecosse depuis 1727 et son siège social se trouve à Edimbourg.

«Aucun impact sur les clients»

 

Elle a précisé que ce changement éventuel de domiciliation n’aurait « aucun impact sur les clients de toutes les îles britanniques », qu’ils soient en Ecosse, en Angleterre, au Pays de Galles ou en Irlande du Nord (les territoires constitutifs du Royaume-Uni). « Cependant, RBS pense qu’il s’agirait de la méthode la plus efficace pour clarifier la situation vis-à-vis de nos actionnaires et pour réduire les risques », a souligné la banque.

 

Mercredi soir, un autre géant bancaire britannique, Lloyds, avait annoncé qu’il pourrait « établir de nouvelles entités légales en Angleterre » si l’Ecosse devenait indépendante. Après avoir fait la course en tête depuis le début de la campagne, le camp du « non » à l’indépendance a été rattrapé dans les sondages par les partisans du « oui » et les deux parties semblent désormais au coude-à-coude.

 

Source: http://www.lesechos.fr/finance-marches/banque-assurances/0203767177337-rbs-deplacera-son-siege-en-angleterre-si-lecosse-choisit-lindependance-1041383.php

 

 

Ecosse: les poids lourds des affaires montent au créneau pour défendre l'union

 

La Croix, 11/9/14 - 07 H 04 - Mis à jour le 11/9/14 - 13 H 30

 

L'emblématique Royal Bank of Scotland (RBS) a menacé de déplacer son siège social en Angleterre si l'Ecosse devenait indépendante, nouvelle salve du tir de barrage engagé par les poids lourds du monde des affaires britannique contre une éventuelle sécession.

 

A une semaine d'un référendum historique, où les Ecossais se prononceront pour le maintien ou non de leur région au sein du Royaume-Uni, les grandes entreprises se font bruyamment entendre pour pointer les risques de rupture d'une alliance de plus de 300 ans.

 

Basée en Ecosse depuis 1727, avec un siège social à Edimbourg, la banque est majoritairement détenue par l'Etat britannique qui avait volé à son secours au moment de la crise financière internationale.

 

Le chef des indépendantistes et du gouvernement régional écossais, Alex Salmond, a immédiatement dénoncé une manoeuvre "politique" orchestrée par le gouvernement britannique à Westminster.

 

[c]ette intervention n'est pas isolée, au lendemain d'une déclaration d'un autre géant de la banque britannique, Lloyds, qui envisage de déplacer son siège social de l'Ecosse vers l'Angleterre.

 

Partiellement détenu par l'Etat, le groupe compte 16.000 salariés dans la région, mais ce changement serait surtout d'ordre technique: il permettrait à Lloyds, dont l'essentiel des affaires sont déjà basées à Londres, de se placer sous le giron de la Banque d'Angleterre (BoE).

 

Les dirigeants politiques britanniques ont en effet écarté toute union monétaire entre le reste du Royaume-Uni et l'Ecosse si elle optait pour l'indépendance, et le secteur financier se demande qui assurerait la fonction de prêteur de dernier ressort (actuellement la BoE) pour les établissements restés au nord.

 

[L]e Financial Times, bible des milieux d'affaires, a appelé jeudi les Ecossais à rejeter "l'humeur populiste" qu'il accuse M. Salmond d'exploiter, dans un éditorial au vitriol.

 

Source: http://www.la-croix.com/Actualite/Economie-Entreprises/Economie/Royal-Bank-of-Scotland-deplacera-son-siege-en-Angleterre-en-cas-d-independance-2014-09-11-1204413

 

 

Mardi 9 septembre, les banques avaient averti que le vote oui sera désastreux pour l'économie. Goldman Sachs avait auparavant averti le 3 septembre que "le vote oui à l'indépendance causerait une crise monétaire de la zone euro.

 

 

. Ne me glissez pas dans le débat, dit la Reine

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9 septembre 2014 2 09 /09 /septembre /2014 22:15

Si vous écoutez les banques, la fin du monde nous attend si l'Ecosse vote l'indépendance du Royaume-Uni... Goldman Sachs avait prévenu la semaine dernière que "le vote oui à l'indépendance du Royaume-Uni en Ecosse causerait une crise monétaire de la zone euro, aujourd'hui les banques ont averti que le vote "oui" serait "désastreux pour l'économie".

 

 

Scottish independence: Yes vote will be disastrous for economy, warn banks

 

 

The Telegraph

9:36PM BST 09 Sep 2014

 

Indépendance écossaise : le Vote oui sera désastreux pour l'économie, avertissent les banques 



Nombre des plus grandes banques du monde et deS experts financiers ont averti deS conséquences économiques désastreuses pour le Royaume-Uni si l'Écosse vote pour l'indépendance.

Barclays, la Deutsche Bank, la Société Générale, JP Morgan, RBC des Marchés des capitaux et le Crédit Suisse ont tous fait des prédictions sur les finances du pays comme ils ont averti les clients du risque accru d'investir en Grande-Bretagne en cas d'un vote oui.

... Un groupe d'investissement a prédit que la croissance de la Grande-Bretagne sera presque un point plus bas l'année prochaine si l'Ecosse vote pour l'indépendance. Les conseillers en placements d'Axa ont dit que le PIB progresserait de moins de 2 pour cent, comparés à sa première prévision de 2,7 pour cent.

 

Mark Carney, le gouverneur de la Banque d'Angleterre, a dit que l'Ecosse indépendante ne pourrait pas garder livre parce qu'elle serait « incompatible avec la souveraineté ».

Les députés britanniques conservateurs ont averti « d'une catastrophe économique » à travers la Grande-Bretagne dans des jours qui suivront un vote pour l'indépendance.


Source: http://www.telegraph.co.uk/news/uknews/scotland/11085968/Scottish-independence-Yes-vote-will-be-disastrous-for-economy-warn-banks.html

 

 

 

. Le vote "Oui" écossais pourrait causer une crise monétaire de la zone euro, avertit Goldman Sachs

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4 septembre 2014 4 04 /09 /septembre /2014 06:08

Le "oui" ne cessant de progresser dans les sondages (même si les unionistes gardent l'avantage), la banque juive américaine Goldman Sachs entre dans le jeu du referendum sur l'indépendance de l'Ecosse le 18 septembre et avertit que le "oui" pourrait entrainer une crise monétaire dans la zone euro. Si Goldman le dit...

 

Goldman-Sachs---Le-vote-Oui-ecossais-pourrait-causer-une-c.jpg

The Telegraph 03 Sep 2014

 

Scottish 'Yes' vote could cause eurozone-style currency crisis, Goldman Sachs warns

 

Goldman Sachs a averti que le Royaume-Uni pourrait tomber dans une crise de la zone euro si l'Ecosse vote pour l'indépendance ce mois-ci. Dans certaines des prédictions produites les plus sombres par les économistes sur l'indépendance, la banque de Wall Street a mentionné un "oui".

 

...Dans certaines des prédictions les plus sombres économistes produites sur l'indépendance, la banque de Wall Street a parlé d'un "oui" le 18 Septembre, bien que le résultat improbable, "pourrait avoir des conséquences graves" à la fois pour l'économie écossaise et le Royaume-Uni dans son ensemble.

Goldman a averti que les solutions publiques devraient être réduire si l'Ecosse va tout seul, et que la nation face à des dépenses d'emprunt beaucoup plus élevés.

Mais la conséquence la plus inquiétante, prédit la banque, serait que l'incertitude sur l'union monétaire conduirait à une ruée sur la livre sterling et à une fuite des capitaux avec des échos de la crise de la zone euro.

"Le risque distinct plus critique, à notre avis, est l'incertitude de savoir si ou non une Ecosse indépendante serait capable de conserver la livre sterling comme monnaie pourrait entraîner une crise monétaire UE survenant dans le Royaume-Uni," a écrit Kevin Daly, économiste senior chez Goldman.

 

Source: http://www.telegraph.co.uk/finance/currency/11072312/Scottish-Yes-vote-could-cause-eurozone-style-currency-crisis-Goldman-Sachs-warns.html

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6 janvier 2013 7 06 /01 /janvier /2013 00:01

600e anniversaire du jour de la naissance de Jeanne d'Arc

 

En hommage à Jeanne voici la ballade des soldats volontaires écossais qui accompagnaient Jeanne dans sa guerre contre l'envahisseur anglais : elle a été jouée notamment lors de son entrée à Orléans.

 

Musique et infos sur l’histoire de cette musique :

http://joukovmusic.skyrock.com/2085963641-La-marche-des-soldats-de-Robert-Bruce.html

 

 

 

La marche des soldats de Robert Bruce.

 

Cette musique date de 1314. A cette date Robert le Bruce, futur roi d'Ecosse, défait les Anglais du roi Edouard II à la bataille de Bannockburn près de Stirling, d'où cette marche. Plus tard il renouvelera l'alliance de son pays avec la France.

 

En 1429, au siège d'Orléans, les volontaires écossais de Jeanne d'Arc lui jouent cette marche à nouveau.

 

Les fanfares du premier Empire perpétuent son souvenir.

 

Et à l'heure actuelle elle est encore largement entendue dans les formations philarmoniques malgré ses 700 ans d'existence!

 

Elle est restée le symbole de l'amitié franco-ecossaise! Bonne écoute.

 

Merci à Domremy

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26 août 2012 7 26 /08 /août /2012 22:26

http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/1/10/Flag_of_Scotland.svg/125px-Flag_of_Scotland.svg.pngUne lettre du clergé écossais protestant contre les projets du gouvernement écossais de légaliser le mariage homosexuel a été lue dans toutes les églises catholiques d'Ecosse pendant la messe d'aujourd'hui.

La semaine dernière, le chef de l'Eglise d'Ecosse, le cardinal Keith O'Brien, a interrompu les négociations avec le gouvernement sur cette question. L'Eglise catholique d'Ecosse a proclamé le 26 août journée de défense du mariage.

Le gouvernement se propose de légaliser les mariages unisexes et souligne que les prêtres ont le droit de refuser de marier les homosexuels.

 

Source

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19 février 2011 6 19 /02 /février /2011 21:19
The Beautiful Borders, a shepherd's delight
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9 août 2010 1 09 /08 /août /2010 13:58
LAST OF THE MOHICANS - Royal Scots Dragoon Guards
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30 juillet 2010 5 30 /07 /juillet /2010 14:06
SCOTLAND - Dances With Wolves - Royal Scots Dragoon Guards
Photographs of the Scottish scenery.Accompanied by the music Dances with Wolves Theme Tune and performed The Royal Scots Dragoon Guards
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28 juillet 2010 3 28 /07 /juillet /2010 14:07
Brave Caledonia
many photos taken by Beth Maxwell Boyle in Scotland and set to the song Caledonia by Robert Burns. The song is performed by James Malcolm. For more on Robert Burns follow this link:
http://www.ramshornstudio.com/burns.htm

For more music by James Malcolm see this link:
http://www.scottishmusiccentre.com/db...

 

Caledonia

 

I.

 

There was once a day--but old Time then was young--
That brave Caledonia, the chief of her line,
From some of your northern deities sprung,
(Who knows not that brave Caledonia's divine?)
From Tweed to the Orcades was her domain,
To hunt, or to pasture, or do what she would:
Her heav'nly relations there fixed her reign,
And pledg'd her their godheads to warrant it good.

 

II.

 

A lambkin in peace, but a lion in war,
The pride of her kindred the heroine grew;
Her grandsire, old Odin, triumphantly swore
"Whoe'er shall provoke thee, th' encounter shall rue!"
With tillage or pasture at times she would sport,
To feed her fair flocks by her green rustling corn;
But chiefly the woods were her fav'rite resort,
Her darling amusement, the hounds and the horn.

 

III.

 

Long quiet she reign'd; till thitherward steers
A flight of bold eagles from Adria's strand:
Repeated, successive, for many long years,
They darken'd the air, and they plunder'd the land:
Their pounces were murder, and terror their cry,
They'd conquer'd and ruin'd a world beside;
She took to her hills, and her arrows let fly--
The daring invaders they fled or they died.

 

IV.

 

The fell harpy-raven took wing from the north,
The scourge of the seas, and the dread of the shore;
The wild Scandinavian boar issu'd forth
To wanton in carnage, and wallow in gore;
O'er countries and kingdoms their fury prevail'd,
No arts could appease them, no arms could repel;
But brave Caledonia in vain they assail'd,
As Largs well can witness, and Loncartie tell.

 

V.

 

The Cameleon-savage disturbed her repose,
With tumult, disquiet, rebellion, and strife;
Provok'd beyond bearing, at last she arose,
And robb'd him at once of his hope and his life:
The Anglian lion, the terror of France,
Oft prowling, ensanguin'd the Tweed's silver flood:
But, taught by the bright Caledonian lance,
He learned to fear in his own native wood.

 

VI.

 

Thus bold, independent, unconquer'd, and free,
Her bright course of glory for ever shall run:
For brave Caledonia immortal must be;
I'll prove it from Euclid as clear as the sun:
Rectangle-triangle, the figure we'll choose,
The upright is Chance, and old Time is the base;
But brave Caledonia's the hypothenuse;
Then ergo, she'll match them, and match them always.






Celebrate 250 Years of Robert Burns
2009
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1 juillet 2010 4 01 /07 /juillet /2010 15:28
FLOWER OF SCOTLAND - ( Bagpipes ) - Lone Piper Album
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27 juin 2010 7 27 /06 /juin /2010 14:08
Highlands of Scotland
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27 juin 2010 7 27 /06 /juin /2010 14:08
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25 juin 2010 5 25 /06 /juin /2010 12:54
Scotland - Region By Region Part One - The Scottish Borders
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3 juin 2010 4 03 /06 /juin /2010 14:07
Scotland the Brave
Scotland the Brave photo video song by John McDermott
Scottish Bagpipes - Scotland The Brave
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25 avril 2010 7 25 /04 /avril /2010 14:08
Scenic Scotland set to the song Caledonia, sung by Dougie MacLean
Scenic Scotland
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