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Christ Roi

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Horloge

23 janvier 2007 2 23 /01 /janvier /2007 20:55

... au motif qu'il serait une menace pour la République.

Rien que ça !

Hérétique, rebelle aux dogmes sacrés de la "République", anti-sioniste déclaré, Kemi Seba doit être mis hors d'état de nuire.

Décidément, il ne fait pas bon être hérétique au pays de Voltaire et des droits de l'Homme !

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23 janvier 2007 2 23 /01 /janvier /2007 19:00

Le Figaro. Publié le 23 janvier 2007 à 16h30

Le candidat à la présidentielle Nicolas Dupont-Aignan a estimé aujourd'hui à Beauvais que le Parti socialiste et l'UMP avaient «culpabilisé les maires» pour qu'ils n'accordent pas leur parrainage aux autres candidats à la présidentielle.

(Avec AFP).
 
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19 janvier 2007 5 19 /01 /janvier /2007 12:24

Le tribunal administratif de Nice a confirmé le caractère "discriminatoire" et "xénophobe" de la distribution de "soupe au cochon" qui était faite chaque semaine dans le port de Nice par une association proche de l'extrême-droite, Soulidarieta, a-t-on appris vendredi de source judiciaire.

"L'intention manifeste de l'association est de montrer une attitude discriminatoire de rejet envers ceux qui ont une religion interdisant la consommation du porc", précise le tribunal.

La justice administrative rejette ainsi un référé présenté par l'association Soulidarieta contre un arrêté du préfet des Alpes-Maritimes, Dominique Vian, qui avait interdit la distribution de soupe au porc à Nice.

Le tribunal de Nice estime que la distribution de soupe à base de porc constitue "une expression xénophobe" de nature à porter atteinte à l'ordre public.

Le tribunal s'aligne ainsi sur une ordonnance du Conseil d'Etat qui avait interdit, début janvier, la distribution à des sans-abri de Paris d'une soupe à base de porc par l'association Solidarité des Français.

La dictature antifrançaise se resserre, le seuil atteint devient insupportable et intolérable. Il est quand même incroyable que cela soit les indigènes (Français De souche) qui soient interdits de vivre selon leurs coutumes dans leur propre pays en mangeant du cochon, ce qu'ils ont toujours fait depuis 2000 ans. D'autant que les autres communautés (immigrés) distribuent des repas hallal pour les musulmans par exemple, sans que cela ne dérange la "justice" de la "république"... ou que cela soit considéré, par rapport aux Français, comme "discriminatoire" et "xénophobe".... Ce deux poids deux mesures est donc inadmissible. La trahison est ignoble. Tout cela se paiera très cher un jour ou l'autre et les responsables seront jugés. Qu'ils en soient certains.

19/01/2007 12:10
NICE (AFP) - Le tribunal administratif de Nice rejette la "soupe au cochon"
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19 janvier 2007 5 19 /01 /janvier /2007 09:55
Via le blog d'Yves Daoudal, voici le communiqué de Bruno Gollnisch, suite à sa condamnation à trois mois de prison avec sursis et 5.000 euros d'amende, et 55.000 euros de dommages et intérêts aux lobbies de l'antiracisme. 

La condamnation qui vient de me frapper pour avoir estimé qu’un débat historique, ouvert par des questions de journalistes, relevait du travail des historiens, souligne une grave dérive de la police de la pensée.
De fait, la loi du communiste Gayssot, censée protéger la mémoire, n’aboutit qu’à interdire toute discussion sur l’histoire. De la même façon que la loi Pleven aboutit à interdire tout débat sur la politique d’immigration et la loi Perben toute prise de position en faveur de la famille traditionnelle.
Ce scandale va au-delà de mon cas personnel dans un pays autrefois le plus avancé au monde dans le domaine de la liberté d’expression.
Il atteint aussi la liberté et la déontologie des journalistes qui, requis de déposer contre celui à qui ils ont posé des questions, doivent se comporter, bon gré mal gré, en supplétifs de la police de la pensée, et non plus en serviteurs de l’information.
L’incroyable jugement répressif prononcé par le tribunal correctionnel de Lyon, et notamment par son président le juge Schir se disant investi d’une mission, a été rendu, sur réquisition d’un ministère public qui a publiquement reconnu agir aux ordres d’un de mes adversaires politiques, Dominique Perben, alors ministre de la Justice. Ce dernier, donnant l’ordre de me poursuivre malgré l’avis contraire de la police et du parquet, a perdu à cette occasion toute chance de conquérir la mairie de Lyon puisqu’il peut être certain de me trouver sur sa route pour l’en empêcher.
Rien n’est plus insupportable que l’injustice de la justice. Je fais naturellement appel de ce jugement.
Que mes adversaires soient certains que cette persécution n’aura aucune incidence sur mes activités politiques, bien au contraire. Elle décuple ma volonté de mettre à bas un système politique oppressif et corrompu.

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18 janvier 2007 4 18 /01 /janvier /2007 23:42

"Je ne nie pas les chambres à gaz homicides. Mais je ne suis pas spécialiste de cette question et je pense qu'il faut laisser les historiens en discuter. Et cette discussion devrait être libre" : 3 mois de prison avec sursis, 5.000 euros d'amende et 55.000 euros de dommages et intérêts. C'est la condamnation rendue par jugement du tribunal correctionnel de Lyon, jeudi 18 janvier pour avoir dit cela...

Poursuivi pour "délit de contestation de l'existence de crime contre l'humanité par paroles", M. Gollnisch encourait jusqu'à un an de prison.

Dans un communiqué, M. Gollnisch a dénoncé une "grave dérive de la police de pensée". "Ce jugement constitue un viol catégorique de la liberté d'expression (...) Si nous n'obtenons pas satisfaction devant la cour d'appel, devant la Cour de cassation, nous irons voir les juges de Strasbourg (les instances européennes, ndlr). Nous irons jusqu'au bout", a précisé son avocat.

Partie civile, SOS Racisme s'est félicitée d'une "grande victoire pour l'antiracisme".

Il est reproché à M. Gollnisch d'avoir assuré le 11 octobre 2004, lors d'une conférence de presse à Lyon, "ne pas remettre en cause les déportations" ni "les millions de morts" des camps nazis, avant d'ajouter: "quant à savoir la façon dont les gens sont morts, ce débat doit avoir lieu".

Interrogé plus spécifiquement sur les chambres à gaz, il avait répondu: "je ne nie pas les chambres à gaz homicides. Mais je ne suis pas spécialiste de cette question et je pense qu'il faut laisser les historiens en discuter. Et cette discussion devrait être libre".

"L'UEJF se félicite de la condamnation judiciaire de Bruno Gollnisch et reste mobilisée pour lui infliger une condamnation politique", indique-t-elle dans un communiqué transmis à l'AFP peu après que le tribunal de Lyon eut prononcé un jugement le condamnant notamment à trois mois de prison avec sursis.

Le président de l'UEJF, Benjamin Abtan a déclaré vouloir "se mobiliser dans les mois à venir pour infliger une peine politique au Front national".

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17 janvier 2007 3 17 /01 /janvier /2007 18:18

Devant un Parlement européen qui attend beaucoup d'elle, la chancelière allemande Angela Merkel, qui préside l'UE, a averti mercredi du risque d'un "échec historique" si les 27 n'arrivent pas à sortir de leur impasse institutionnelle d'ici 2009.

"Il est dans l'intérêt de l'Europe, de ses Etats membres et de ses citoyens que d'ici aux prochaines élections au Parlement européen, en 2009, ce processus soit terminé. Un échec serait un échec historique", a déclaré Angela Merkel.

... Lors du sommet européen de juin 2006, les dirigeants des 25 s'étaient fixé pour objectif d'arriver sous présidence française de l'UE, au deuxième semestre 2008, à une solution définitive qui puisse être mise en oeuvre en 2009.

La présidence allemande a été spécifiquement chargée de présenter d'ici juin 2007 les pistes de sortie possibles à cette crise institutionnelle provoquée par les "non" français et néerlandais à la Constitution européenne.

Mme Merkel s'est à nouveau engagée mercredi à ce que l'UE dispose de cette "feuille de route" d'ici la fin de la présidence allemande le 30 juin, avant de préciser sa méthode.

Les ministres luxembourgeois et espagnol des Affaires étrangères Jean Asselborn et Miguel Angel Moratinos --qui organisent le 26 janvier à Madrid une réunion des 18 pays ayant dit oui à la Constitution-- ont également estimé mercredi dans une tribune au quotidien Le Monde qu'il fallait "préserver les indéniables progrès que représente le traité".

... Beaucoup d'analystes estiment notamment qu'aucune avancée sur la Constitution ne pourra intervenir avant l'élection présidentielle française, dont le vainqueur ne sera connu que le 6 mai.

La candidate socialiste Ségolène Royal s'est prononcée mercredi à Luxembourg pour un nouveau référendum en France en 2009 "sur un traité qui permette aux institutions européennes de fonctionner".

17/01/2007 16:56
STRASBOURG (AFP) - UE: Merkel met en garde contre un "échec historique" sur la Constitution
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17 janvier 2007 3 17 /01 /janvier /2007 13:08

mercredi 17 janvier 2007

Communiqué de presse de Jean-Marie Le Pen

Le bilan démographique de l’INSEE ne fait pas état de la « fécondité française », mais de la fécondité des femmes habitant en France.

Il faut aller chercher ailleurs que dans les statistiques de l’INSEE pour découvrir par exemple que le département record de la fécondité est la Seine-Saint-Denis, et que dans ce département 40% des naissances sont de mère étrangère.

Le bilan démographique est d’autre part muet sur les 200.000 enfants qui n’ont pas eu le droit à la vie en 2006, et qui manquent à la France.

Le vrai bilan démographique est celui d’une substitution de population, comme le reconnaissent maintenant même des démographes officiels.

Loin d’inciter à crier victoire, le vrai bilan démographique montre l’exigence cruciale d’une politique résolue contre la déferlante migratoire et pour la natalité française.

Voir l'article du Figaro, "Les Françaises championnes de la fécondité".

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17 janvier 2007 3 17 /01 /janvier /2007 11:08
Par Alain Juppé, maire (UMP) de Bordeaux, ancien premier ministre..
Publié le 16 janvier 2007
Actualisé le 16 janvier 2007 : 09h42
 
Dans cet article, les dictateurs utilisent l'"environnement" comme arme de propagande pour créer une "Organisation des nations unies pour l’environnement (Onue), comme il existe des organisations mondiales pour l’éducation, la science et la culture (Unesco), pour la santé (OMS) et pour le commerce (OMC)."
 
"pour la première fois de son histoire, l’humanité a les moyens de se détruire et de détruire sa planète."
 
Ce que ne dit pas Alain Juppé, c'est qu'il n'y a pas besoin d'un "gouvernement mondial" pour défendre la nature, le respect de la Création par des Etats chrétiens libres et souverains est la meilleure garantie contre la pollution de la planète. A diluer les responsabilités au sein d'une espèce d'entité planétaire chargée soit-disant de protéger l'"environnement" , il n'y a plus de responsable, plus de responsabilité.... et chacun fait ce qu'il veut. On aboutit au résultat exactement inverse que celui proposé initialement. Cela me rappelle étrangement les "droits de l'Homme" qui fonctionnent sur le même schéma....
 
"Tout à coup, l’humanité comprend que c’est sa survie qui est en jeu, qu’un suicide collectif est en marche, qu’il y a « le feu dans la maison »."
 
Cette phrase est le type même de terrorisme intellectuel devant produire un choc émotionnel afin d'orienter la personne vers la solution (planétaire) préconisée par Alain Juppé.
 
Enfin, rappelons que l'expression "citoyen du monde" fut inventée au XVIIIe siècle par les prétendus "philosophes" et autres occultistes (Philalète). C'était la naissance du cosmopolitisme.
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17 janvier 2007 3 17 /01 /janvier /2007 09:56
16.1.07
 
Voici ce qu'on peut lire de la plume de Michèle Tribalat dans le numéro de ce mois de la Revue générale de stratégie:

"La conjonction d'une formidable croissance de la jeunesse d'origine étrangère et d'un recul de celle d'origine française dessine un processus de substitution démographique qui marque d'ailleurs Paris et l'ensemble de la petite couronne."

Source: Bloc notes d'Ivan Rioufol du 12/01/2006
 
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12 janvier 2007 5 12 /01 /janvier /2007 21:49

Un sondage indique d'une manière significative l'état de lassement et d'écoeurement des Français devant les institutions de la "république"

82% des Français estiment que les médias accordent plus de place à Nicolas Sarkozy et Ségolène Royal qu'aux autres candidats dans la couverture de la campagne présidentielle, selon un sondage CSA à paraître samedi dans Le Parisien.

16% seulement pensent que les médias proposent un "traitement équilibré".

Les personnes interrogées se déclarant proches de l'UDF sont 95% à penser que M. Sarkozy et Mme Royal bénéficient d'un traitement privilégié.

88% de ceux qui estiment que la couverture n'est pas équilibrée jugent que "ce n'est pas normal", 11% jugeant que c'est "normal parce qu'actuellement ce sont les deux candidats préférés des Français".

12/01/2007 19:32 PARIS (AFP) -

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9 janvier 2007 2 09 /01 /janvier /2007 13:19

Via altermedia.info

Vladimir Bukovsky, l’ancien dissident soviétique âgé de 63 ans, craint que l’Union Européenne ne soit en train de devenir une autre Union Soviétique. Dans un discours prononcé à Bruxelles en février 2006, Mr. Bukovsky a qualifié l’UE de « monstre » qui doit être détruit le plus tôt possible, avant qu’il ne se transforme en un Etat totalitaire en pleine puissance.

Mr. Bukovsky a rendu visite au Parlement Européen il ya quelques mois sur l’invitation du FIDESZ, le Forum civique hongrois. Le FIDESZ, membre du groupe chrétien-démocrate européen, avait invité l’ancien dissident soviétique, vivant en Angleterre, à l’occasion du 50e anniversaire de la révolte hongroise de 1956. Après sa rencontre du matin avec les Hongrois, Mr. Bukovsky a fait un discours l’après-midi dans un restaurant polonais de la Trier Straat, en face du Parlement Européen, où il a parlé sur l’invitation du Parti de l’Indépendance du Royaume-Uni (UKIP), dont il est le parrain.

Une interview avec Vladimir Bukovsky sur l’imminente UERSS

Dans son discours, Mr. Bukovsky fit référence à des documents confidentiels venant des dossiers soviétiques qu’il fut autorisé à lire en 1992. Ces documents confirment l’existence d’une « conspiration » pour transformer l’Union Européenne en une organisation socialiste. J’ai assisté à la rencontre et tapé le discours. Une transcription, ainsi que le fragment audio (environ 15 minutes), peut être trouvé plus bas. J’ai eu aussi une brève interview avec Mr. Bukovsky (4 minutes), dont une transcription et un fragment audio peuvent aussi être trouvés ci-dessous. L’interview sur l’Union Européenne a dû être abrégée parce que Mr. Bukovsky avait d’autres engagements, mais elle m’a rappelé quelques souvenirs, quand j’avais interviewé Vladimir Bukovsky vingt ans auparavant, en 1986, alors que l’Union Soviétique, le premier monstre qu’il avait si vaillamment combattu, était encore vivant et florissant.

Mr. Bukovsky fut l’un des héros du XXe siècle. Encore jeune homme, il dénonça l’utilisation de l’emprisonnement psychiatrique contre les prisonniers politiques dans l’ancienne URSS (Union des Républiques Socialistes Soviétiques, 1917-1991) et passa au total douze ans (1964-1976), depuis l’âge de 22 ans jusqu’à 34 ans, dans les prisons, les camps de travail et les institutions psychiatriques soviétiques. En 1976, les Soviétiques l’expulsèrent en Occident. En 1992, il fut invité par le gouvernement russe pour servir d’expert témoignant au procès conduit pour déterminer si le Parti Communiste Soviétique avait été une institution criminelle. Pour préparer son témoignage, Mr. Bukovsky obtint l’accès à un grand nombre de documents des archives secrètes soviétiques. Il est l’une des rares personnes à avoir vu ces documents, puisqu’ils sont encore classifiés. En utilisant un petit scanner portable et un ordinateur portable, cependant, il réussit à copier beaucoup de documents (certains avec une mention de haute sécurité), y compris des rapports du KGB au gouvernement soviétique.

Une interview avec Vladimir Bukovsky

Paul Belien : Vous avez été un célèbre dissident soviétique, et maintenant vous tracez un parallèle entre l’Union Européenne et l’Union Soviétique. Pouvez-vous expliquer cela ?

Vladimir Bukovsky : Je fais référence aux structures, à certaines idéologies qui sont inculquées, aux plans, à la direction, à l’inévitable expansion, à l’effacement des nations, ce qui était le but de l’Union Soviétique. La plupart des gens ne comprennent pas cela. Ils ne le savent pas, mais nous le savons parce que nous avons été élevés en Union Soviétique où nous devions étudier l’idéologie soviétique à l’école et à l’université. Le but ultime de l’Union Soviétique était de créer une nouvelle entité historique, le peuple soviétique, sur tout le globe. La même chose est vraie dans l’UE aujourd’hui. Ils tentent de créer un nouveau peuple. Ils appellent ce peuple les « Européens », quoi que cela signifie.

D’après la doctrine communiste ainsi que de nombreuses formes de pensée socialiste, l’Etat, l’Etat national, est supposé disparaître. En Russie, cependant, c’est le contraire qui arriva. Au lieu de disparaître, l’Etat soviétique devint un Etat très puissant, mais les nationalités furent effacées. Mais quand vint le temps de l’effondrement soviétique, ces sentiments réprimés d’identité nationale revinrent en force et ils détruisirent presque le pays. C’était si effrayant.

PB : Pensez-vous que la même chose puisse arriver quand l’Union Européenne s’effondrera ?

VB : Absolument, vous pouvez presser un ressort seulement jusqu’à un certain point, et la psyché humaine est très résistante, vous savez. Vous pouvez la presser, vous pouvez la presser, mais n’oubliez pas qu’elle accumule toujours de la force pour rebondir. Elle est comme un ressort et elle revient toujours en force.

PB : Mais tous ces pays qui ont rejoint l’UE l’ont fait volontairement.

VB : Non, ils ne l’ont pas fait. Regardez le Danemark qui a voté contre le traité de Maastricht deux fois. Regardez l’Irlande [qui a voté contre le traité de Nice]. Regardez beaucoup d’autres pays, ils sont sous une énorme pression. C’est presque du chantage. La Suisse a été forcée de voter cinq fois dans un référendum. Les cinq fois ils l’ont rejeté, mais qui sait ce qui arrivera la sixième fois, la septième fois. C’est toujours la même chose. C’est un truc pour les idiots. Les gens doivent voter dans des référendums jusqu’à ce que les gens votent de la manière souhaitée. Ensuite ils doivent s’arrêter de voter. Pourquoi s’arrêter ? Continuons à voter. L’UE est ce que les Américains appelleraient un mariage forcé.

PB : Que pensez-vous que les jeunes devraient faire concernant l’UE ? Sur quoi doivent-ils insister, démocratiser l’institution ou simplement l’abolir ?

VB : Je pense que l’UE, comme l’Union Soviétique, ne peut pas être démocratisée. Gorbatchev a tenté de la démocratiser et elle a éclaté. Ce genre de structure ne peut jamais être démocratisé.

...

Transcription du discours de Mr. Bukovsky à Bruxelles

En 1992, j’ai eu un accès sans précédent aux documents secrets du Politburo et du Comité Central qui avaient été classifiés, et qui le sont encore maintenant, pour 30 ans. Ces documents montrent très clairement que toute l’idée de transformer le marché commun européen en Etat fédéral fut acceptée par les partis de gauche européens et par Moscou comme un projet conjoint que Gorbatchev appela en 1988-89 notre « maison commune européenne ».

L’idée était très simple. Elle apparut pour la première fois en 1985-86, quand les communistes italiens rendirent visite à Gorbatchev, suivis par les sociaux-démocrates allemands. Ils se plaignaient tous que les changements dans le monde, particulièrement après que Mme Thatcher ait introduit la privatisation et la libéralisation économique, menaçaient de balayer toutes les réalisations (comme ils les appelaient) de générations de socialistes et de sociaux-démocrates – menaçant de les inverser complètement. Par conséquent la seule manière de résister à cette agression du capitalisme sauvage (comme ils l’appelaient) était de tenter d’introduire les mêmes buts socialistes dans tous les pays immédiatement. Avant cela, les partis de gauche et l’Union Soviétique s’étaient opposés à l’intégration européenne surtout parce qu’ils la percevaient comme un moyen de bloquer leurs buts socialistes. A partir de 1985, ils changèrent complètement de vision. Les Soviétiques parvinrent à la conclusion et à un accord avec les partis de gauche, que s’ils travaillaient ensemble ils pouvaient détourner tout le projet européen et l’inverser complètement. Au lieu d’un marché ouvert, ils le transformeraient en un Etat fédéral.

D’après les documents [soviétiques], 1985-86 est le moment-clé. J’ai publié la plupart de ces documents. Vous pouvez même les trouver sur internet. Mais les conversations qu’ils ont eues sont vraiment révélatrices. Pour la première fois vous comprenez qu’il y a eu une conspiration – très compréhensible pour eux, puisqu’ils tentaient de sauver leurs peaux politiques. A l’Est, les Soviétiques avaient besoin d’un changement de relations avec l’Europe parce qu’ils entraient dans une crise structurelle prolongée et très profonde ; à l’Ouest, les partis de gauche craignaient d’être balayés et de perdre leur influence et leur prestige. Donc c’était une conspiration, faite par eux, négociée et élaborée tout à fait ouvertement.

En janvier 1989, par exemple, une délégation de la Commission Trilatérale vint voir Gorbatchev. Elle comprenait Nakasone, Giscard d’Estaing, [David] Rockefeller et Kissinger. Ils eurent une très jolie conversation où ils tentèrent d’expliquer à Gorbatchev que la Russie Soviétique devait s’intégrer dans les institutions financières du monde, comme le Gatt, le FMI et la Banque Mondiale.

Au milieu de la conversation, Giscard d’Estaing entre soudain en piste et dit : « Mr. le Président, je ne peux pas vous dire exactement quand cela arrivera – probablement dans 15 ans – mais l’Europe va devenir un Etat fédéral et vous devez vous y préparer. Vous devez élaborer avec nous, et avec les dirigeants européens, la manière dont vous réagiriez à cela, comment vous permettriez aux autres pays d’Europe de l’Est d’interagir avec lui ou comment en faire partie, vous devez être prêt ».

C’était en janvier 1989, à un moment où le traité de Maastricht [1992] n’avait même pas été esquissé. Comment diable Giscard d’Estaing savait-il ce qui allait se passer dans 15 ans ? Et surprise, surprise, comment devint-il l’auteur de la constitution européenne [en 2002-03] ? Très bonne question. Ça sent la conspiration, n’est-ce pas ?

Heureusement pour nous, la partie soviétique de cette conspiration s’effondra avant et elle n’atteignit pas le point où Moscou aurait pu influencer le cours des événements. Mais l’idée originelle était d’avoir ce qu’ils appelaient une convergence, par laquelle l’Union Soviétique s’adoucirait quelque peu et deviendrait plus sociale-démocrate, pendant que l’Europe occidentale deviendrait sociale-démocrate et socialiste. Ensuite il y aurait eu une convergence. Les structures devaient s’adapter l’une à l’autre. C’est pourquoi les structures de l’Union Européenne furent initialement bâties dans le but de s’adapter à la structure soviétique. C’est pourquoi elles sont aussi similaires dans leur fonctionnement et dans leur structure.

Ce n’est pas un hasard si le Parlement Européen, par exemple, me rappelle le Soviet Suprême. Il ressemble au Soviet Suprême parce qu’il a été conçu comme lui. De même, quand vous regardez la Commission Européenne, elle ressemble au Politburo. Je veux dire qu’elle lui ressemble exactement, sauf pour le fait que la Commission a maintenant 25 membres et que le Politburo avait habituellement 13 ou 15 membres. A part ça, ils sont exactement les mêmes, ne rendant de compte à personne, sans être directement élus par personne. Quand vous regardez toute cette activité bizarre de l’UE avec ses 80.000 pages de règlements, ça ressemble au Gosplan. Nous avions une organisation qui planifiait tout dans l’économie, dans les moindres détails, cinq ans à l’avance. C’est exactement la même chose qui se passe dans l’UE. Quand vous regardez le type de corruption de l’UE, c’est exactement le type soviétique de corruption, allant de haut en bas, plutôt que de bas en haut.

Si vous parcourez toutes les structures et tous les traits de ce monstre européen émergeant, vous remarquerez qu’il ressemble de plus en plus à l’Union Soviétique. Bien sûr, c’est une version plus douce de l’Union Soviétique. S’il vous plaît, ne vous méprenez pas. Je ne dis pas qu’il a un Goulag. Il n’a pas de KGB – pas encore – mais je surveille très attentivement des structures comme l’Europol par exemple. Cela m’effraye réellement parce que cette organisation aura probablement des pouvoirs plus grands que ceux du KGB. Ils auront l’immunité diplomatique. Pouvez-vous imaginer un KGB avec l’immunité diplomatique ? Ils devront nous contrôler pour 32 sortes de crimes – dont deux sont particulièrement effrayants, l’un est appelé racisme, l’autre xénophobie. Aucune cour criminelle sur terre ne définit une telle chose comme un crime [ce n’est pas entièrement vrai, puisque la Belgique le fait déjà – PB]. Donc c’est un nouveau crime, et nous avons déjà été avertis. Un membre du gouvernement britannique nous a dit que ceux qui s’opposent à l’immigration incontrôlée du tiers-monde seront considérés comme racistes et que ceux qui s’opposent à la poursuite de l’intégration européenne seront considérés comme xénophobes. Je crois que Patricia Hewitt a dit cela publiquement.

...

Je n’ai aucun doute là-dessus. Il va y avoir un effondrement de l’Union Européenne tout comme l’Union Soviétique s’est effondrée. Mais n’oubliez pas que quand ces choses s’effondrent, elles laissent une telle dévastation qu’il faut une génération pour s’en remettre. Pensez seulement à ce qui se passera s’il arrive une crise économique. Les récriminations entre nations seront immenses. Ça pourrait mener à une explosion. Regardez l’immense nombre d’immigrants du tiers-monde vivant maintenant en Europe. Cela a été encouragé par l’Union Européenne. Que se passera-t-il avec eux s’il y a un effondrement économique ? Nous aurons probablement, comme en Union Soviétique à la fin, tellement d’affrontements ethniques que cela donne le vertige. Dans aucun autre pays il n’y a eu autant de tensions ethniques que dans l’Union Soviétique, sauf probablement en Yougoslavie. Donc c’est exactement ce qui arrivera ici aussi. Nous devons nous préparer à cela. Cet immense édifice de bureaucratie va s’effondrer sur nos têtes.

C’est pourquoi, et je suis très franc là-dessus, plus tôt nous en finirons avec l’UE, mieux cela vaudra. Plus tôt elle s’effondrera, moins il y aura de dégâts pour nous et pour les autres pays. Mais nous devons faire vite parce que les eurocrates agissent très rapidement. Il sera difficile de les vaincre. Aujourd’hui, c’est encore simple. Si un million de gens marchent sur Bruxelles aujourd’hui, ces types s’enfuiront jusqu’aux Bahamas. Si demain la moitié de la population britannique refuse de payer ses impôts, rien ne se passera et personne n’ira en prison. Aujourd’hui vous pouvez encore faire ça. Mais je ne sais pas quelle sera la situation demain avec un Europol en pleine puissance bourré d’anciens officiers de la Stasi [est-allemande] ou de la Securitate [roumaine]. Tout peut arriver.

Nous perdons du temps. Nous devons les vaincre. Nous devons nous asseoir et réfléchir, élaborer une stratégie le plus rapidement possible pour obtenir un effet maximum. Autrement il sera trop tard. Donc que dirais-je ? Ma conclusion n’est pas optimiste. Jusqu’ici, en dépit du fait que nous avons des forces anti-UE dans presque chaque pays, ce n’est pas assez. Nous perdons et nous gaspillons du temps.

Publié sur www.brusselsjournal.com/node/865

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9 janvier 2007 2 09 /01 /janvier /2007 12:50

Via le site d'Anne Kling, la France licratisée

"On a pu admirer l’extrême célérité avec laquelle le Conseil d’Etat vient de faire droit aux requêtes formulées tant par le Ministre de l’Intérieur, Nicolas Sarkozy, que par le maire de Paris, Bertrand Delanoë, accessoirement membre du comité d’honneur de la LICRA. La plus haute juridiction administrative du pays a en effet prestement annulé la décision du Tribunal administratif de Paris d’autoriser la soupe au cochon proposée aux SDF par l’association Solidarité des Français.
Mais, au fait, c’est quoi, au juste, le Conseil d’Etat ? Qui le dirige ? S’il est officiellement présidé par le 1er Ministre, suppléé par le Garde des Sceaux, dans la pratique, c’est le vice-président qui est à sa tête. Depuis le 3 octobre 2006, il s’agit de Jean-Marc Sauvé, nommé à ce poste par le Président de la République.
Second personnage du Conseil d’Etat : Patrick Frydman, Secrétaire Général depuis 2001.
Tous deux, comme pratiquement l’intégralité de cette institution, sont issus de l’énarchie et ont fait l’essentiel de leur carrière dans les préfectures et/ou les ministères.
Ce qui n’empêche pas le Conseil d’Etat de se prétendre parfaitement indépendant… Si, si.

Avant sa toute fraîche nomination par Jacques Chirac, Jean-Marc Sauvé était, de 1995 à 2006, secrétaire général du gouvernement. Une fonction plutôt mal connue des Français. Mais qui ne manque pas d’intérêt. Savent-ils par exemple, ces braves Français, que pour la seule année 2006, le secrétaire général du gouvernement a ainsi distribué, sous la rubrique « crédits d’intervention », pour 11,3 millions d’euros de subventions à diverses fondations politiques et associations oeuvrant pour les droits de l’homme et le développement de la citoyenneté ?
Parmi les heureux bénéficiaires de ces largesses républicaines, pour 2006, on peut citer :
L’Union des Etudiants juifs de France : 200 000 euros
La Ligue des Droits de l’Homme : 100 000 euros
La LICRA : 90 000 euros, plus une petite rallonge pour la LICRA Touraine : 3 000 euros
Le MRAP : 30 000 euros
SOS Racisme : 30 000 euros

Rien pour Solidarité des Français ? Eh non. C’est qu’ils ne font pas partie de la France d’en haut, eux."

C'est Le peuple à "éradiquer".

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7 janvier 2007 7 07 /01 /janvier /2007 08:53

Dans un article du Monde paru dans l'édition du 7.01.2007,  le mondialiste fanatique Jacques Attali nous fait des menaces très claires : si vous ne faites pas le gouvernement mondial, on déclenchera une IIIe guerre mondiale, "la même parenthèse totalitaire (1917-1989), mais avec encore plus de dommages". Jacques Attali utilise cette menace d'une IIIe guerre mondiale comme une sorte de peur inconsciente - comme pour les créations de la SDN, de l'O.N.U. ou de l'Union Européenne... - , véritable manipulation mentale pour créer le gouvernement mondial et il le dit (!)  :

La démocratie à l'épreuve du futur

 LE MONDE | 06.01.07 | 14h20  •  Mis à jour le 06.01.07 | 14h22

 Entretien avec Jacques Attali, ex-conseiller de François Mitterrand.

 

Le grand problème de la démocratie, c'est qu'aujourd'hui il n'est presque plus possible à un dirigeant d'être provisoirement impopulaire. C'est pourtant ce que doit pouvoir être un homme d'Etat qui pense au long terme. Cette incapacité à se projeter dans l'avenir risque de ne pas s'améliorer, alors qu'un peu partout on commet l'erreur de réduire la durée des mandats. Prenez l'exemple du financement des retraites, un énorme enjeu pour les prochaines décennies : la situation est catastrophique dans de nombreux pays, notamment en France.

 

... De fait, la fonction de prévisionniste connaît un discrédit quasi général. Sans doute souffre-t-elle de son utilisation par le système soviétique, qui assimilait prévision et propagande. Les entreprises, en particulier familiales, ont mieux compris que les Etats qu'il faut changer sans cesse pour durer. Paradoxalement, les nations - qui sont appelées à durer plus que les entreprises - se crispent trop souvent sur le maintien du présent et refusent de changer : l'incapacité de penser l'avenir, c'est le refus d'organiser le changement.

 

Quelles peuvent être les conséquences de cette incapacité ?

 

Les dangers à venir, notamment ceux liés à la montée générale de la précarité, n'ont pour l'instant pas de réponse. Et c'est cela qui fait peur. Cette difficulté des démocraties face à l'avenir entraînera, une fois de plus, des crispations. Les totalitarismes nationalistes ou religieux refont surface. On voit même poindre des totalitarismes involontaires. Comme dans la bouche de Nicolas Hulot, certainement un démocrate sincère, mais qui affirme qu'aucune décision ne doit être prise dans aucun domaine sans être soumise au diktat écologique. Un totalitarisme vert va-t-il apparaître ? Ce n'est pas impossible. Dans un autre domaine, je n'oublie jamais que le premier à avoir mis en application la politique des grands travaux de Keynes s'est appelé Mussolini, que le deuxième a été Hitler. Roosevelt ne fut que le troisième.

 

Quels sont, dans l'histoire, les moteurs de la prévision ?

 

Il y en a deux. Le premier est une vision mégalomaniaque du dirigeant qui veut laisser une trace : elle le pousse à réfléchir à ce qu'il est utile de faire à long terme. Comme François Mitterrand, par exemple. Il ne désirait pas seulement inscrire son nom sur un bâtiment, mais aussi savoir ce qu'on penserait de lui trente ans plus tard. Cela l'a conduit à s'entourer d'un personnel politique très jeune, car, expliquait-il, "on dira que c'est grâce à moi qu'ils sont entrés dans la carrière". Cette prémonition se vérifie aujourd'hui avec Ségolène Royal et la nouvelle génération qui est aux marches du pouvoir.

 

Le second moteur consiste à s'appuyer sur la peur pour justifier d'agir à long terme. Par exemple, la construction européenne - qui commence en 1947-1948 avec la guerre froide et se termine avec la chute du mur de Berlin en 1989 - se fait sur quatre peurs : celle du retour du démon allemand, celle du retour de la lâcheté française, celle de la puissance soviétique, et enfin celle du départ de l'armée américaine. Aujourd'hui, ces quatre peurs ont disparu et du coup la construction de l'Europe est en panne. 

 

Quelles peuvent être les solutions pour les démocraties des grands pays ? 

 

(...) Les démocraties arriveront-elles assez vite à se projeter dans l'avenir ? Rien n'est moins sûr. Le retour de la dictature est possible. Ainsi, dès aujourd'hui, l'émergence des nouvelles technologies et des techniques de surveillance menace les libertés individuelles. Il faut donc les intégrer dans une nouvelle conception du droit. Si cela n'a pas lieu, le XXIe siècle sera peut-être aussi terrible que le XXe siècle, avec la même parenthèse totalitaire (1917-1989), mais avec encore plus de dommages.

 

Un gouvernement mondial pourrait-il nous aider à penser l'avenir ?

 

Les intérêts des grandes nations sont contradictoires. Et elles ne sont tombées d'accord qu'après des crises majeures : la Société des nations est née après la première guerre mondiale ; les Nations unies après la seconde. Il ne faudrait pas que nous attendions la troisième pour mettre en place un gouvernement mondial. Le projet est assez simple - fusionner le Conseil de sécurité et le G8.

Cette solution serait légitime et représentative. Les Chinois et les Indiens y ont intérêt. Encore faudrait-il que les Européens et les Américains le veuillent. Mais là, Shakespeare, et ses luttes de pouvoir, reprend ses droits.

Propos recueilli par Laure Belot et Emmanuel de Roux

 Article paru dans l'édition du 07.01.07 

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5 janvier 2007 5 05 /01 /janvier /2007 22:12

05/01/2007 20:59

PARIS (AFP) - Le Conseil d'Etat refuse la distribution à Paris de la "soupe au cochon"

Le Conseil d'Etat a refusé vendredi la distribution à Paris par une association d'extrême droite d'une "soupe au cochon" aux sans-abri en annulant une décision du tribunal administratif de Paris qui l'avait autorisée.

La plus haute juridiction administrative a rejeté la demande de l'association Solidarité des Français qui voulait la suspension d'un arrêté du préfet de police du 28 décembre interdisant la distribution à Paris de cette soupe.

Saisi par l'association Solidarité des Français (SDF), organisatrice de ces distributions de soupes à base de porc, le juge des référés du tribunal administratif de Paris avait rendu mardi une ordonnance suspendant un arrêté d'interdiction pris le 28 décembre 2006 par le préfet de police de Paris.

Saisi de l'appel formé par le ministre de l'Intérieur, le juge des référés du Conseil d'Etat a annulé vendredi cette ordonnance, estimant qu'en interdisant les distributions, le préfet de police n'avait pas porté une "atteinte grave et manifestement illégale" à la liberté de manifestation.

Le juge des référés du tribunal administratif avait déjà annulé, le 22 décembre 2006, un précédent arrêté d'interdiction pris par la préfecture de police de Paris.

Devant Christian Vigouroux, juge des référés au Conseil d'Etat, le représentant du ministère de l'Intérieur, Me Jean-François Boutet, a estimé que ces distributions de soupe étaient "discriminatoires" et donc susceptibles de troubler l'ordre public.

Me Boutet a cité une phrase du site internet de SDF ("Pas de soupe, pas de dessert, les nôtres avant les autres"), ajoutant que la Haute Autorité de lutte contre les discriminations (Halde) s'était émue de l'aspect discriminatoire de ces "soupes au cochon" ainsi que deux délibérations du Conseil municipal de Paris.

Le maire socialiste de Paris Bertrand Delanoë avait demandé mardi qu'il soit fait appel de l'ordonnance du juge des référés du tribunal administratif concernant cette "initiative aux relents xénophobes".

Me Bruno Le Griel, avocat de Solidarité des Français, a soutenu en revanche que la requête du ministère de l'Intérieur était "irrecevable". Il a ajouté qu'"aucun fait de discrimination n'avait été rapporté" et qu'aucune association ou organisation religieuse musulmane ou juive n'avait protesté.

Me Le Griel a assuré que "lorsque des personnes musulmanes refusent de manger du porc, elles se voient proposer autre chose". Il a déclaré que "traditionnellement la soupe au lard est une soupe de pauvre" et que "ceux qui ne veulent pas manger de porc peuvent toujours aller vers des associations caritatives musulmanes".

Le maire PS de Paris, Bertrand Delanoë, s'est réjoui de la décision du Conseil d'Etat d'interdire à cette association d'extrême droite de distribuer une "soupe au cochon" aux sans-abri dans la capitale.

"Cette décision établit clairement la dimension discriminatoire d'une telle opération dont sont exclues, de fait, les personnes de confession juive et musulmane", souligne le maire de Paris dans un communiqué.

M. Delanoë rappelle que le Conseil de Paris avait adopté en juin 2004 un voeu qui demandait "que soit mis un terme à des initiatives aussi contestables" et estime que le Conseil d'Etat "livre une interprétation extrêmement claire de nos principes républicains".

M. Delanoë avait demandé mardi qu'il soit fait appel de l'ordonnance du juge des référés du tribunal administratif concernant cette "initiative aux relents xénophobes".

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M. Delanoe pourrait-il nous expliquer quels sont ces principes républicains qui interdisent la distribution de soupe au cochon en France ? Prochaine étape : la fermeture des boucheries-charcuteries ne vendant au public que de la viande de porc, horrible "discrimination" (!)... A quand une loi pour imposer aux bouchers charcutiers de France la viande hallal ? Ce pays devient infernal. Les Français sont de souche sont poursuivis, persécutés et martyrisés dans leur propre pays, traités comme des parias, par un pouvoir étranger persécuteur, apatride qui les a trahi déjà en les envoyant à la boucherie de 14-18 pour assoir sa dictature (Jean de Viguerie, Les deux Patries).

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2 janvier 2007 2 02 /01 /janvier /2007 20:05
L'exécution de Saddam Hussein est une faute, par Nicolas Sarkozy
 
Article paru dans l'édition du 03.01.07.

 

En rouge, nos commentaires .

"... Le fait que Saddam Hussein ait été jugé par un tribunal irakien est déjà un exploit en soi dans les circonstances dans lesquelles se trouve plongé le pays."

Un tribunal d'islamistes chiites que Saddam avait réussi à contenir avec le seul régime laïc de la région et surtout un tribunal de collabos.

"Rappelons que l'Irak n'a fait la découverte que depuis quelques mois des élections libres, d'une Constitution librement consentie, d'un gouvernement de coalition, de la délibération parlementaire et d'une justice indépendante, mais surtout qu'il est le lieu d'une guerre civile particulièrement sanglante."

Des "élections libres", une "Constitution librement consentie" après 17 années de guerre ? C'est une blague ? Les élections libres ont amené au pouvoir des clients des Américains qui feront des affaires sur le dos du peuple irakien et avec l'argent du pétrole irakien. Combien de morts civils (embargo), dont beaucoup d'enfants, pour assoir la belle démocratie ? Certainement bien plus que ceux attribués à Saddam. Enfin, qui a suscité la "guerre civile particulièrement sanglante" pour renverser Saddam Hussein ?

"C'est aussi un exploit parce que l'accusé se trouve être celui qui a asservi ses concitoyens par l'assassinat et la terreur pendant plus de trente ans, et dont se revendiquent encore les terroristes (je ne peux pour ma part appeler "résistants" ceux qui posent quotidiennement des bombes au milieu des civils)."

Et les armes chimiques utilisées par les Américains en Irak, au Vietnam, des terres de dizaines de kms rendues stériles et acculant les populations à la famine...

Et surtout, que dire de jacques Chirac alors et de son ami de trente ans ?? Que dire du RPR et de Jacques Chirac, son président à l'époque, qui fit des voyages chez son ami Saddam Hussein et alla jusqu'à lui offrir une centrale nucléaire que les Juifs (dont SarKözy serait "le candidat naturel des électeurs juifs" selon un article de Libération du lundi 4 décembre 2006) s'empressèrent d'ailleurs de détruire. Sarközy, chef du parti UMP, successeur du RPR, parti historique de ce même Jacques Chirac..., à présent vient nous expliquer que Saddam Hussein était "le pire des hommes" !! Qu'est-ce que c'est que ces clowns ?! Quelle hypocrisie ! Le silence complice de Jacques Chirac sur ce point est assourdissant !

"J'aurais aimé saluer le fait qu'à travers ce procès hautement symbolique l'Etat irakien se soit approprié des éléments qui contribuent essentiellement à sa souveraineté, comme un système judiciaire indépendant et professionnel ou une police démocratique et intègre."

Un "système judiciaire indépendant" ?? C'est une blague ? L'Irak n' a jamais connu de toute son histoire une justice aussi asservie au vainqueur américain.

La condamnation à la peine capitale et l'exécution du condamné m'en empêchent. Je suis opposé à la peine de mort. C'est pour moi une question de principe. Je crois que le monde doit continuer à cheminer vers son abolition totale."

On abolit aussi l'avortement alors ? Avortement qui en France a fait, en trente ans aussi..., à raison d'une moyenne de 200 000 / an, un génocide de six millions de bébés....

 Et, en l'occurrence, bien qu'il s'agisse d'un des grands criminels de l'Histoire, j'estime que l'Irak se serait grandi en n'exécutant pas celui qui l'a tant fait souffrir."

Bush avec l'embargo et les famines provoquées ne l'a peut-être pas faite souffrir ?

 Je souhaite ardemment la stabilisation de l'Irak. Mais, pour moi, la stabilisation en profondeur de cette région passe par la promotion des valeurs démocratiques."

On y est ! C'est la fameuse croisade de la démoncratie et de la Liberté !

"Enfin, je déplore profondément que Saddam Hussein, le dictateur qui avait plus de sang sur les mains que quiconque au monde, n'ait pas eu à comparaître pour ses autres crimes."

Nous, nous attendons que Bush et ses affidés soient jugés pour les siens de crimes bien plus nombreux que ceux de Saddam.

"Je regrette que justice n'ait pas été rendue aux Kurdes, dont les souffrances ont été indicibles, et dont le massacre au gaz de 5 000 civils dans la bourgade d'Halabja en 1988 n'aura été qu'un événement atroce parmi de nombreux autres. Je regrette que justice n'ait pas été rendue aux chiites, qui subirent en 1991 une répression barbare de la part de la garde républicaine irakienne - d'ailleurs sous le regard impassible de la communauté internationale."

Nous nous regrettons les millions de bébés assassinés dans les démocraSSies occidentales au nom de la "Liberté" et du "droit à disposer de son corps" ou du "droit de choisir"....

"Il est difficile de réconcilier les différentes composantes d'un peuple au sortir d'une dictature. Mais cette tâche me paraît d'autant plus malaisée lorsque la lumière n'est pas faite sur le passé."

Qui a atomisé le peuple irakien en exacerbant les communautés, en montant les minorités chiites contre la majorité sunnite ? La lumière devra être faite sur cette énième révolution.

"L'exécution de Saddam Hussein, le pire des hommes, est une faute."

La mise hors d'état de nuire des "démocrates", les pires destructeurs de toute société, est une justice et une oeuvre de salut public !

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2 janvier 2007 2 02 /01 /janvier /2007 16:31

Via le site de Jacques Vassieux

Le Front national a estimé samedi que “l’élimination physique de Saddam Hussein est pire qu’un crime, c’est une faute”.

Le FN a affirmé que la pendaison de l’ancien dirigeant irakien est “une faute lourde dont la responsabilité retombera sur le monde occidental considéré par le monde arabe comme l’organisateur de cette justice de vainqueur”.

L’impitoyable blocus américain de plus de dix ans a fait beaucoup plus de morts chez les civils irakiens que n’en a fait Saddam Hussein, qui était l’allié et même l’ami des dirigeants occidentaux”, a assuré le FN qui juge qu’”à cet égard, le silence de Jacques Chirac est véritablement assourdissant”.

Enfant irakien victime de l'embargo

[...] L’exécution de Saddam Hussein a d’ores et déjà suscité de nombreuses réactions de la communauté internationale. Le président américain, George W. Bush a estimé que de la mort de Saddam Hussein était une « étape importante » pour l’Irak sur le chemin de la démocratie.

(Source:
http://www2.dw-world.de)

Ce que j'en pense :

Quelques mois après la mort – l’assassinat ? – de Slobodan Milosevic dans les geôles d’un pseudo TPI, c’est un nouveau symbole de la résistance à l’impérialisme américain que les instances judiciaires inféodées aux USA ont exécuté.
Le Raïs Saddam Hussein a été pendu le 30 décembre à l’aube.

Comme toujours depuis plus de quarante ans, lorsqu’il s’agit de tuer les leaders politiques opposés aux intérêts de l’oncle Sam, les motifs sensés justifier l’exécution sont les « crimes contre l’humanité » et le « rétablissement de la démocratie ». En effet
l’empire néolibéral américain ne sera satisfait que lorsque l’ensemble du moyen orient sera devenu « démocrate », libéral, marchand, et pour finir, soumis aux états unis et à leur conception du moyen orient.
Malheureusement, cette vision de la politique internationale faisant des USA les combattants de la liberté, partis en Irak pour libérer le peuple oppressé d’un tyran fasciste supposé soutenir le terrorisme islamiste, est largement acceptée par l’opinion publique occidentale. La propagande de Big Brother a porté ses fruits.
Il importe donc de récapituler certains faits.

Adhérent du parti de la renaissance arabe – le Baas – depuis 1957, Saddam Hussein devient rapidement l’une des principales figures du mouvement et participe à la prise du pouvoir de celui-ci en 1968. Nationaliste et progressiste, il
a farouchement combattu l’intégrisme religieux d’une frange de la population chiite favorable à l’établissement d’une République Islamique, lui opposant un état irakien laïque, garantissant les droits des citoyens et spécialement des femmes, un défi majeur pour un pays du moyen orient.

Curieusement c’est pourtant au nom de la guerre contre le terrorisme islamiste que les Etats-Unis, sans se soucier des résolutions de l’ONU, ont attaqué l’Irak en 2003 et renversé le régime du Raïs. Bravant les principes juridiques qui proscrivent l’ingérence et le recours à la force dans les relations internationales, les USA ont ainsi bombardé le seul état laïc de la région au nom de la « prévention » et de la lutte contre l’intégrisme religieux.

Les conséquences furent désastreuses : dégâts matériels considérables accentuant la pauvreté du pays déjà frappé par l’embargo américain, commencement d’une guérilla sanglante mêlant les forces de la coalition, les sunnites et les chiites, et dont les principales victimes sont civiles.
En outre, les USA ont ici révélé l’incohérence et/ou l’hypocrisie de leur politique, car en renversant le régime baasiste de Saddam Hussein, les armées de la « liberté » ont dégagé la voie aux milices religieuses chiites qui imposent désormais leur loi dans les rues, n’hésitant pas à châtier ou assassiner ceux qui ne respectent pas leur credo. Etrange manière de combattre l’intégrisme que de favoriser indirectement ceux qui souhaitent voir naître en Irak une république Islamique.
Nous aurons tous compris que cette guerre était en fait destinée à « sécuriser la région » et à maintenir l’hégémonie Israélo-américaine au moyen orient. Il s’agissait également de détruire le nationalisme arabe du Baas et de s’emparer des ressources pétrolières.

Suite à sa capture en décembre 2003, un "procès" dont le verdict était bien entendu déjà fixé allait commencer.
Le fait déterminant qui conduisit Saddam Hussein à la potence fut le massacre de 148 chiites et le bombardement d’Halabja, une ville kurde en 1988.
Pour autant qu’un tel acte soit absolument répréhensible, certains faits méritent une fois encore d’être rappelés à l’opinion publique occidentale et aux politiques vassales des Etats-Unis.

- Les américains ont instrumentalisé la guerre opposant l’Iran et l’Irak, encourageant un jour les révoltes chiites, puis le lendemain favorisant Saddam Hussein, causant ainsi plusieurs milliers de morts militaires et civils.
- L’embargo décidé par les USA et leurs complices contre l’Irak est responsable d’un nombre incalculable de victimes civiles suite aux famines et maladies.
- L’utilisation d’armes chimiques qui lui fut reprochée
reste une spécialité américaine ; que ce soit au cours de la première guerre du golfe ou lors de l’invasion de 2003, l’utilisation de ce type d’arme, notamment du phosphore blanc, est la cause – et le sera encore – d’une mortalité infantile importante et de l’apparition de malformations.
- les bombardements multiples de 2003 ont aggravé le bilan des morts civils dont les états unis sont responsables. Par ailleurs l’ampleur des dégâts a mis à bas l’économie irakienne, accentuant ainsi la paupérisation de la population.

Ainsi donc les Etats-Unis sont responsables d’un nombre de morts considérable, bien plus important que celui dont fut déclaré coupable Saddam Hussein.
Nous attendons donc que les divers tribunaux internationaux ou nationaux rendent la justice en ce qui concerne les criminels de guerre yankee, plutôt que mettre un point d’honneur à démolir ceux qui refusent la domination américaine planétaire.
Avant de partir, l’ancien Raïs a adressé à son peuple une lettre, lui demandant de ne pas confondre le peuple américain et ses dirigeants corrompus.
Par cette exécution, les Etats-Unis ont engagé la responsabilité de l’ensemble de l’occident aux yeux de l’Irak et du peuple arabe en général, qui ne manquera pas de réagir et de juger à son tour l’Oncle Sam et ses valets. De plus, le fait que cette exécution ait eu lieu le jour de l’Aïd El Kebir constitue indéniablement une provocation à l’encontre du monde arabe, et plus généralement à l’égard du monde musulman. De nouveaux conflits sont donc à prévoir.

Saddam Hussein est mort dignement ce matin du 30 décembre 2006...
Pour voir la vidéo de la pendaison de Saddam Hussein
Cliquez sur le lien suivant :
http://www.dailymotion.com/hopto/video/xvxgi_saddam-hussein-a-ete-pendu

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Notre commentaire :

Le pire dans cette histoire, c’est que les américains et les sionistes parviennent à manipuler l’opinion mondiale pour lui faire croire qu’ils n’y sont pour rien dans l’exécution de Saddam, mais que ce sont les vilains chiites irakiens qui l’ont pendu.... Peut-être, mais à qui obéissent ces chiites ? Ces chiites irakiens ne sont que des pantins collabos aux ordres. De la même façon que les américains ou anglais qui ont fait cette guerre d’Irak ne sont que les larbins exécuteurs des basses manoeuvres que les maîtres du monde ne sauraient accomplir... Vont pas se salir les mains vous comprenez, c’est impur ! Faisons faire le sale boulot par les "chrétiens" !... (Entre parenthèse, ce sont des armées protestantes, non catholiques qui sont allées en Irak. La distinction est très importante car la confusion est entretenue volontairement par ceux que vous savez.)

Dernière remarque : les "démocrates", une fois de plus auront sorti leur arme secrète en Irak : jouer les minorités (chiites) CONTRE la majorité (sunnite), atomiser et diviser, puis sur les ruines et les décombres, prendre le pouvoir (ou y installer un Etat-client même si islamiste), se le partager et le conserver. Important de noter ce phénomène car c’est le système que l’UMPS applique en France, l'arme secrète du "diviser pour mieux régner" que les révolutionnaires applique depuis 1789.

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31 décembre 2006 7 31 /12 /décembre /2006 01:29

Bush disait juste avant la IIe guerre en irak qu'il s'agissait d'une "CROISADE" (entre guillemet !...) de la "DEMOCRATIE" et de la "LIBERTE" dans le monde pour apporter la "civilisation" et les "lumières" contre le terrorisme (certainement comme ils ont fait avec les Indiens d'Amérique du nord). En réalité, ils ont assassiné Saddam un jour sacré pour l'islam, "l'ait" : cela ne manquera pas d'être perçu comme une provocation chez les musulmans. Or Bush disait travailler pour la paix dans le monde..., contre le terrorisme. Qui est terroriste là ? Qu'est-ce qui se cache derrière cette nouvelle provocation ? Pourquoi l'avoir faite ? A quoi jouent-ils ? La réponse est qu'ils cherchent délibérément à faire le "choc des civilisations", prétexte pour la "croisade"... Ils jettent de l'huile sur le feu et attendent les réactions en retour pour s'ériger ensuite en arbitre et défenseur de la démoncraSSie.

Saddam a été mis à mort parce que c'était un dictateur du monde musulman. Peut-être, mais il a surtout été mis à mort parce que c'était un dictateur du monde musulman sur la route de la démocratie. Or pour Bush et ses affidés, rien ne doit arrêter la démoncraSSie en marche : il faut éradiquer les régimes non démocrates et non "parlementaires" et imposer la démoncraSSie et les droits de l'homme dans le monde entier, CONTRE les peuples s'il le faut.... Peu importe si au passage cela fait des milliers ou des millions de morts : pour eux, "la fin justifie les moyens" (principe classique de l'"illuminé" et satanique
Adam Weishaupt).

Le rais est mort en martyr d’une agression militaire étrangère qui l’a renversé de son rôle de chef d’Etat légitime puisque tous les occidentaux qui l’ont mis à mort et le condamnent aujourd’hui, ont traité avec lui durant des années "en amis" !... Il est mort LIBRE et digne (c’est ce que l'on voit sur les photos quand ligoté par des hommes encagoulés, lui se tenait droit et digne), en résistant à l'avancée mondialiste américaine et sioniste, broyeuse des peuples et des nations.

Avant même l'annonce officielle de l'exécution de Saddam Hussein, le samedi 30 décembre 2006, voici ce qu'en dit Le Pen sur son site de campagne (video à 2:25 au curseur), dans le journal de bord n°47 du jeudi 28 décembre.

Cette question : "On a appris cette semaine que Saddam Hussein serait probablement pendu le 2 janvier. Méritait-il cette peine selon vous ? "

Le Pen répondait :

"C'est une nouvelle navrante [...] Le président Saddam Hussein n’est pas un gangster, un braqueur de banque ou un voleur de poules : c’est un chef d’Etat qui a été renversé par l’intervention d’une armée étrangère, l’armée américaine et britannique dit-il et par conséquent, son jugement par un tribunal d’exception, sa condamnation, visent sans doute à éliminer le chef d’Etat avec lequel l’Occident, en particulier américain et même européen, a traité et a soutenu pendant des années [...] N'est-ce pas monsieur Chirac, on écrivait son nom à un moment donné ChIrak, tant les relations les relations que l'homme politique français avait avec avec le chef d'Etat irakien. N'est-ce pas lui d'ailleurs qui lui a vendu pour 120 ou 130 milliards d'armement et qui de surcroît lui avait donné la centrale nucléaire qui a été d'ailleurs détruite par les Israéliens. Alors je pense que ceux qui prétendent que Saddam Hussein a sur la conscience d’innombrables crimes devraient lui permettre ou devraient permettre à l'opinion de connaître l’étendue de ses crimes par une série d’incriminations. Or le fait qu’on le condamne sur un incident, certes douloureux puisque il y a eu 120 personnes de tuées, au lieu de mettre en cause l’essentiel des actions de son gouvernement prouve bien qu’il s’agit-là d’une basse manœuvre politique, il s’agit là par conséquent d’un véritable crime. Et quand on parle de crime, he bien un certain nombre de gens qui donnent des leçons de morale ne feraient pas mal de faire leur mea culpa puisqu’il est certain que la situation de l’Irak au temps de Saddam Hussein était très supérieure à celle qu’elle est devenue à la suite de l’intervention américaine".

Le Front national a estimé samedi que “l’élimination physique de Saddam Hussein est pire qu’un crime, c’est une faute”. (via novopress)

Le FN a affirmé que la pendaison de l’ancien dirigeant irakien est “une faute lourde dont la responsabilité retombera sur le monde occidental considéré par le monde arabe comme l’organisateur de cette justice de vainqueur”.

“L’impitoyable blocus américain de plus de dix ans a fait beaucoup plus de morts chez les civils irakiens que n’en a fait Saddam Hussein, qui était l’allié et même l’ami des dirigeants occidentaux”, a assuré le FN qui juge qu’”à cet égard, le silence de Jacques Chirac est véritablement assourdissant”.

RIP Saddam.

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