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Christ Roi

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  • : Blog d'informations royaliste, légitimiste, pour une France libre, indépendante et souveraine
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Horloge

4 octobre 2022 2 04 /10 /octobre /2022 07:27

"L’effondrement de l'agriculture française: la souveraineté alimentaire menacée ?

"Comment l'agriculture française si riche voit ses rendements diminuer et une profession se dépeupler alors que le monde est en demande ?

"60% des fruits importés

"40% des légumes importés

"2ème exportateur mondial en 1999, il y a vingt ans, l'agriculture française a dégringolé au 6ème rang

"En 20 ans la production de pommes françaises a été divisée par deux.

"Globalement, la France a multiplier par deux ses importations alimentaires. 

"Notre surface agricole diminue, les rendements baissent et les agriculteurs désertent.

"Les jeunes du milieu agricole ne veulent plus prendre la succession, parce que cela devient impossible. Les éleveurs laitiers arrivent à gagner 9000 en travaillant 80 heures par semaine, sept jours sur sept toute l'année."

"La France n'est plus "le grand fermier de l'Europe. C'est aujourd'hui le seul grand pays agricoles où les parts de marché reculent. Le déclin de la puissance agricole française se voit dans les chiffres." (France 2)

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16 juillet 2022 6 16 /07 /juillet /2022 14:24

Eco

8:30 Commençons par le premier graphique.

 

La thèse que je soutiens est simple : de 1970 à 2000, la croissance de la production industrielle en Italie et en Allemagne est sensiblement la même, avec un léger avantage pour l’Italie.

Depuis janvier 2000 et les débuts officiels de l’Euro, la production industrielle s’est effondrée en Italie , baissant de 15 % en 22 ans, tandis que la production industrielle allemande continuait sur sa trajectoire initiale et se retrouve à un peu moins de 120.

Ma thèse, que je défends depuis des « Lions menés par des ânes » , est que le blocage des taux de change entre l’Allemagne et l’Italie en 2000 (la ligne noire graphique du bas qui est devenue horizontale) est la cause de l’effondrement Italien (et Français, et Espagnol......). Auparavant , quand l’Italie devenait non compétitive vis-à-vis d’une Allemagne plus productive, (ce qui menait à une récession en Italie, hachurages gris sur le graphique), la lire dévaluait vis-à-vis du DM (ligne noire échelle de droite, graphique du bas) et ce faisant protégeait la rentabilité des entreprises Italiennes. Ce n’est plus possible depuis 2000, la variable d’ajustement devient la rentabilité des entreprises italiennes et non plus le taux de change Lire/ DM, du coup elles ne peuvent plus investir et la croissance s’effondre.

 

Mais c’est là que cela devient intéressant.

 

J’ai fait cette analyse en 2003 dans le livre mentionné plus haut et la crise de l’euro, qui était donc totalement prévisible, s’est produite en 2012, c’est-à-dire neuf ans après mon analyse initiale.

 

Ce qui m’amène à ma première loi fondamentale de l’économie : plus une erreur de politique économique commise par les autorités est gigantesque et plus il faudra de temps pour que ses effets finissent par faire sauter le système.

 

Pour le communisme en Russie, il a fallu plus de70 ans et environ vingt millions de mort…

 

Pour l’Euro, nous en sommes à 22 ans et la faillite de l’Europe de Bruxelles approche à grand pas, mais l’Euro, ce Frankenstein financier est toujours là.

 

Ce qui m’amène à ma deuxième question : comment les marchés ont- ils réagi au désastre qui devenait évident en 2012 ? Le plus simplement du monde : ils ont anticipé que l’euro n’allait pas survivre et ont vendu les obligations Italiennes et acheté les obligations allemandes, ce qui a fait exploser l’écart des taux entre l’Allemagne et l’Italie comme le montre le graphique suivant. à 20:56

 

l’Italie qui rentre dans une « trappe a dettes » monstrueuse, son PIB croissant au mieux de 2 % par an et sa dette, à plus de 100 % du PIB, croissant de 7 % par an.

 

Pour tout observateur de bonne foi, la preuve est faite que l’Euro a désindustrialisé tout le sud de l’Europe et qu’il faut retourner aux monnaies nationales.

 

Que fait monsieur Draghi ?

 

Il décide de casser le thermomètre.

 

 

Graphique 3 à 27:54

 

Il fait marcher la planche à billets à fond, (la base monétaire double en deux ans, avant que de doubler à nouveau pendant les deux années du covid, voir la ligne bleue en haut), et avec cet argent qui n’existe pas, achète les obligations Italiennes et Allemandes pour faire baisser les taux Italiens à 1 % et les taux allemands à …-1 %, ce qui est une impossibilité logique. Les taux d’intérêts sont là pour me compenser pour l’incertitude du futur, et donc des taux négatifs signifient que le futur est plus certain que le présent, ce qui est idiot.

 

Cela fait 10 ans que la zone euro est gérée en fonction d’une imbécilité logique et les gens me demandent pourquoi la croissance a disparu en Europe.

 

Du coup, l’euro passe de 1.4 à 1.06 vis à vis du dollar, ce qui est un premier sale coup pour les épargnants européens. Mais ce n’est que le début d’une longue série. L’un des prochains dossiers sera peut-être sur l’euthanasie du rentier européen, tant cela fait vingt ans que les autorités politiques s’attachent à ruiner les épargnants, sans que je comprenne très bien pourquoi.

 

Ce faisant, monsieur Draghi crée un second faux prix pour l’Euro.

Non seulement les taux de change sont faux, mais les taux d’intérêts aussi.

Et ces faux prix vont amener à la faillite du système bancaire de la zone euro en quelques années.

 

35:27 Graphique Numero 4

Les banques dans le monde entier, de 2007 à 2009, avaient eu à prendre de grosses pertes en raison de la grande crise financière et elles se cassèrent donc toute la ces deux années,

La suite sur Institut des Libertés

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22 février 2021 1 22 /02 /février /2021 08:15
L'OMS déconseille le remdesivir dans le traitement des malades du Covid-19 hospitalisés, la commission europeenne ne veut pas faire annuler sa commande de remdesivir de 1 milliard auprès de Gilead

La Commission de Bruxelles a signé le 8 octobre 2020 un contrat avec le laboratoire Gilead pour pouvoir acheter 500 000 doses de remdesivir, à 2000 euros la dose intraveineuse, soit 1,035 milliard d’euros au total. Trois mois après mes demandes du 30 novembre 2020, la Commission de Bruxelles a confirmé ce mercredi qu’elle n'avait pas été informée au cours des négociations avec Gilead des résultats négatifs de l'essai clinique Solidarity, initié par l'Organisation mondiale de la santé (OMS). On se souvient que la Commission avait été informée le lendemain de la signature du contrat. Alors que le prestigieux journal Science rapporte que Gilead savait dès le 23 septembre 2020.

 

Lire : L’OMS déconseille le remdesivir dans le traitement des malades du Covid-19 hospitalisés

 

Pourtant la Commission « n'envisage pas de renégocier le contrat ». Pire, la Commission n’envisage pas de punir Gilead pour avoir caché des informations de santé publique, des informations ayant un impact sur la santé des européens. Bruxelles refuse même d’indiquer quelle autorité scientifique et quels experts ont identifié et confirmé le besoin de cette immense commande de remdesivir alors que l’OMS avait retiré le remdesivir le 4 septembre 2020 de ses recommandations et que les doutes sur l’efficacité de ce produit sont connus depuis février 2020. Quant à investiguer les conflits d’intérêts, silence radio...

 

Source: Valeurs Actuelles

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30 janvier 2021 6 30 /01 /janvier /2021 11:29
Conseil européen: la vaccination ne sera PAS obligatoire et personne ne pourra faire l'objet de discrimination pour ne pas l'avoir

Dans une résolution publiée le 27 janvier 2021 et intitulée: "Vaccins Covid-19: considérations éthiques, juridiques et pratiques", le Conseil de l'Europe entend clarifier de nombreux points sur les vaccins qui pourraient susciter des doutes parmi les citoyens européens et ce qui est extrêmement important que nous sachions tous.

 

L'Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe a publié une résolution (2361) qui interdit aux États de rendre obligatoire la vaccination contre Covid-19 ou de l'utiliser pour discriminer les travailleurs ou toute personne qui ne se ferait pas vacciner.

 

Extrait du point 7.0:

 

7.3.1 veiller à ce que les citoyens soient informés que la vaccination n'est PAS obligatoire et que personne ne subisse de pressions politiques, sociales ou autres pour se faire vacciner s'il ne le souhaite pas;

7.3.2 veiller à ce que personne ne soit victime de discrimination pour ne pas avoir été vacciné, pour d'éventuels risques pour la santé ou pour ne pas vouloir se faire vacciner;

7.3.3 prendre des mesures précoces et efficaces pour contrer la désinformation, la désinformation et les doutes concernant les vaccins Covid-19;

7.3.4 diffuser des informations transparentes sur la sécurité des vaccins et les effets secondaires potentiels, en travaillant avec et en réglementant les plateformes de médias sociaux pour empêcher la propagation de la désinformation

7.3.5 communiquer de manière transparente le contenu des contrats avec les producteurs de vaccins et les mettre à la disposition du public pour examen parlementaire et public;

7.3.6 collaborer avec des organisations non gouvernementales et / ou d'autres efforts locaux pour atteindre les groupes marginalisés;

7.3.7 collaborer avec les communautés locales dans le développement et la mise en œuvre de stratégies personnalisées pour soutenir l'adoption de vaccins;

 

En outre, en ce qui concerne la vaccination des enfants, le Conseil européen demande également:

 

7.4.1 Assurer l'équilibre entre le développement rapide de la vaccination pour les enfants et prendre dûment en compte les problèmes d'innocuité et d'efficacité et garantir la sécurité et l'efficacité complètes de tous les vaccins disponibles pour les enfants, en mettant l'accent sur l'intérêt supérieur de l'enfant, conformément aux Convention des Nations Unies relative aux droits de l’enfant;

7.4.2 garantir des essais de haute qualité, en tenant dûment compte des garanties pertinentes, conformément aux directives et normes juridiques internationales, y compris une répartition équitable des avantages et des risques chez les enfants étudiés;

7.4.3 veiller à ce que les souhaits des enfants soient dûment pris en compte, en fonction de leur âge et de leur maturité; lorsque le consentement d'un enfant ne peut pas être donné, assurez-vous que l'accord est fourni d'une autre manière et repose sur des informations fiables et adaptées à l'âge;

7.4.4 soutenir l'UNICEF dans ses efforts pour livrer les vaccins des fabricants ayant conclu des accords avec l'installation COVAX à ceux qui en ont le plus besoin.

 

La version actuelle de la résolution intégrale peut être consultée sur le portail du Conseil de l'Europe.

 

Source

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1 juin 2020 1 01 /06 /juin /2020 09:37
Comment George Soros a infiltré la Cour européenne des droits de l'homme

Source: Valeurs Actuelles - n°4343 du 20 au 26 février 2020, pp. 26-35.

 

Un rapport accablant démontre la mainmise du réseau d'ONG du milliardaire sur la CEDH, qui impose à l'Europe son idéologie de la "société ouverte". Révélations exclusives.

 

L'Autriche, la Grèce et l'Italie sont forcées de légaliser les unions homosexuelles; la Pologne est sommée de favoriser le droit à l'avortement; la France est obligée d'autoriser le changement de sexe "sur le papier"; la Hongrie est contrainte d'abolir la prison à vie; la Russie est sanctionnée pour avoir condamné les activistes féministes punks des Pussy Riot; l'Autriche doit légaliser l'adoption par les couples homosexuels; l'application de la Charia en Grèce est validée. Des affaires sans lien entre elles? Au contraire. Chaque fois, c'est la Cour européenne des droits de l'homme (CEDH) qui dicte sa loi à un pays européen. Chaque fois, une ONG liée au réseau de l'Open Society Foundations (OSF) est impliquée dans l'affaire. Chaque fois, l'un des magistrats qui prononcent le jugement est un ancien collaborateur de l'OSF ou de ses affiliées. Chaque fois, la sentence porte la marque de Gorge Soros.

 

GRANDES ENQUÊTES

 

George Soros. Le milliardaire dépense en Europe 90 millions de dollars par an, soit 20 millions de plus que le budget de la CEDH.

 

Chapitre 1 - Aux sources d'une nequête dans les arcanes du Palais des droits de l'homme

 

Il est "celui-dont-on-ne-doit-pas-prononcer-le-nom". En mai 2018, Valeurs actuelles consacrait un dossier au milliardaire américain d'origine hongroise, qui, écrivions-nous, "est passé maître dans l'art de désordonner le monde sous couvert d'altruisme".  En dévoilant "la machination Soros", notre journal recevait, comme tous ceux qui voient en lui autre chose qu'une philanthrope désintéressé, l'infamant label "complotiste". Critiquer ses desseins, son idéologie et ses méthodes, c'est la certitude d'être rangé dans la case "fachosphère", populiste ou antisémite - ce qui prête à sourir quand on sait que Benyamin Nétanyahou, le Premier ministre israélien, est un virulent anti-Soros. Si le front d'opposition au milliardaire est aussi large, de Viktor Orban à Donald Trump en passant par Vladmirir Poutine, c'est que l'idéologie qu'il diffuse à travers son Open Society Foundations et sa myriade d'ONG a pour but de mettre fin aux nations et d'imposer à l'Occident son idéal de "société ouverte" et sans frontières, chère au philosophe Karl Popper dont il fut le disciple. Deux ans après la publication de cette enquête, un rapport accablant, que Valeurs actuelles révèle en exclusivité, vient éclairer la manière dont George Soros a infiltré la Coeur européenne des droits de l'homme.

 

Tout commence à Strasbourg dans les arcanes du Palais des droits de l'homme, emblématique siège de la CEDH conçu par l'architecte britannique lord Richard Rogers. Parmi les nombreuses ONG évoluant ici, le European Center For Law and Justice (ECLJ) participe depuis plus de vingt ans au jeu d'influence et de lobbying qui se noue auprès des magistrats. Son directeur, Grégor Puppinck, intervient à la Cour dans de nombreuses affaires et entretient de bonnes relations avec la plupart de ses membres. Un jour il entend l'un d'entre eux évoquer l'existence à la Cour de "juges Soros" : on lui indique le cas du hongrois Andras Sajo. L'universitaire est l'un des fondateurs de l'Université d'Europe centrale de George Soros, dont il est par ailleurs un ami de longue date. Lié à l'OSF depuis 1988, il a siégé notamment au Conseil d'administration de l'Open Society Justice Initiative de New York, de 2001 à 2007. C'est au cours de ces années qu'il joue un rôle déterminant dans l'"affaire des crucifix".

 

Flash back. Jeudi 27 juillet 2006 : Soile Lautsi, une mère de famille italienne, saisit la CEDH pour contester la présence de crucifix dans les écoles publiques de la péninsule. Trois ans plus tard, Sajo siège dans la chambre qui condamne l'Italie, considérant que "l'exposition obligatoire d'un symbole d'une confession donnée dans l'exercice de la fonction publique [...] restreint le droit des parents d'éduquer leurs enfants selon leurs convictions." Les crucifix doivent disparaître.

 

Lire : Affaire du crucifix : le pluralisme religieux, un "argument pour imposer le sécularisme" (Grégor Puppinck)

 

Le gouvernement italien confie alors à ... Grégor Puppinck la direction de la stratégie pour obtenir le renvoi en grande chambre. Cette dernière, où Andras Sajo ne siège pas, renverse en 2011 le jugement et donne raison à l'Italie contre la plaignante. Après cette victoire, le juriste est fait cavaliere della Republica par le gouvernement, l'équivalent italien de la Légion d'honneur.

 

Puppinck est aux premières loges, mais il ne soupçonne pas à l'époque l'existence d'une phénomène plus global.

 

[...]

 

Son attention est toutefois attirée, au fil des années, par la recrudescence de jurisprudences plus idéologiques qu'auparavant. La Cour, qui avait l'habitude de rendre des jugements sur le terrain de la justice, se prononce désormais de plus en plus souvent sur ceux de "la tolérance et l'esprit d'ouverture, sans lesquels il n'est pas de 'société démocratique'", et se fait un devoir de "garantir les conditions du 'vivre ensemble' en tant qu'élément de la "protection des droits et libertés d'autrui". Dans les domaines de la liberté d'expression et de la liberté religieuse, ses décisions appuient systématiquement l'idée que "la diversité et le multiculturalisme sont - et doivent rester - des valeurs européennes essentielles."  L'idéologie de l'Open Society Foundations est de plus en plus visible. Dans l'esprit de Puppinck, il devient clair que les affaires 'sociétales' "font l'objet d'un traitement spécial, toujours progressiste". En 2018, il entreprend d'analyser l'histoire et la jurisprudence de la Cour sur ce terrain, pour en exposer les ressorts idéologiques - cela donne naissance au livre Les Droits de l'homme dénaturé (Les Éditions du Cerf). Mais c'est un épisode récent qui qui achève de le convaincre de la nécessité de se pencher cette fois-ci sur le fonctionnement interne de la Cour. Alors que la France vit l'épilogue de l'affaire Vincent Lambert, l'ECLJ travaille encore aux recours internationaux déposés au nom des parents du patient en état pauci-relationnel. Les Nations unies acceptent ce recours, de même que la cour d'appel de Paris. Mais la CEDH les rejette tous, "d'un revers de la main, sans examen sur le fond", se souvient Puppinck. Manifestement c'est jugé d'avance.

 

Soros aime à se présenter comme "un chef d'État sans État". Il n'a en effet nul besoin d'Etat pour mener à bien son projet... Les 47 pays signataires de la Convention européenne des droits de l'homme sont dans l'obligation de mettre leurs législations nationales en conformité avec la jurisprudence établie par la Cour. Pourquoi donc tenter d'influencer 47 Etats différents quand on peu directement leur dicter ce qu'ils doivent faire par l'intermédiaire d'une juridiction supranationale ? L'affaire des crucifix trotte dans la tête de Grégor Puppinck, qui a assisté, depuis, à plusieurs situations dans lesquelles les liens d'un juge avec une organisation pouvaient affecter un jugement. Le docteur en droit entreprend alors un premier travail de fourmi : passer au crible les curriculum vitae des 100 juges ayant siégé depuis 2009 pour identifier leurs liens avec les ONG actives auprès de la CEDH. Il épluche méticuleusement toutes les données publiques mises à disposition par l'Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe. Cette recension le mène beaucoup plus loin que ce à quoi il s'attendait. Six mois de recherche méthodique plus tard, il en tire une enquête fouillée appuyée par près de 200 pages d'annexes. Son travail dévoile un système qui a permis au réseau d'ONG de George Soros d'étendre son influence sur la Cour européenne des droits de l'homme et de la convertir progressivement à son idéologie.

 

Chapitre 2 - ONG, juges et rideau de fer.. les raisons d'une accointance

 

[...]

 

À l'époque du rideau de fer, la Cour fut pensée en opposition au pouvoir des États : chaque citoyen victime d'une oppression dans son pays peut présenter son cas à l'institution et espérer qu'elle lui donne raison contre son pays d'origine. Les ONG jouent un rôle central dans ce dispositif, car elles sont censées être indépendantes des gouvernements. Bien souvent, les requêtes sont déposées au nom d'un particulier par une ONG. Celle-ci peut également intervenir au cours de procès dans lesquels elle n'est pas requérante, par l'intermédiaire de la "tierce-intervention", procédé qui permet de soumettre aux juges des éléments d'appréciation dans une affaire.

 

Dans certains pays, notamment les petits pays d'Europe de l'Est, il peut s'avérer très utile de "piocher" dans les ONG des juristes à la fois expérimentés en matière de droits de l'homme et indépendants à l'égard du gouvernement, ce qui n'est pas forcément le cas des hauts magistrats. "Avoir des juges issus d'ONG n'est pas gênant en soi, explique Puppinck, à condition que certaines ONG ne soient pas surreprésentées." C'est là tout le problème : les dix années passées au microcosme par Puppinck montrent qu'il existe un très net déséquilibre en faveur de candidats issus de l'Open Society et de son réseau.

 

 

Chapitre 3 - Quand les "juges Soros" investissent la Cour des droits de l'homme

 

Soros, combien de divisions ? Entre 2009 et 2019, sept ONG - toutes liées à l'Open Society - ont 'envoyé' certains de leurs collaborateurs à la Cour pour qu'ils y deviennent juge permanent. Parmi les 100 juges ayant siégé au cours de cette période, 22 ont un lien direct avec l'une de ces ONG, "que ce soit comme dirigeant, bénéficiaire de leurs financements ou comme participant notable et régulier à leurs activités", précise le compte rendu du rapport. Pour des raisons méthodologiques, Puppinck ne prend en compte dans son analyse que les juges dont le lien avec l'une de ces sept ONG est direct, mais si l'on prend en compte des liens plus indirects (l'OSF finance des centaines d'organisation et d'institutions), le nombre monte bien au-delà... [...] toutes sont financées parfois très largement par l'organisation dans laquelle George Soros a investi 32 milliards de dollars depuis 1984. Comment imaginer par exemple que Human Rights Watch puisse ne pas rendre de comptes à l'OSF, qui lui a versé 100 milliards de dollars américains depuis 2010 ? Ou les comités Helsinki, dont 40% du budget en 2017 était issu des ressources du milliardaire et de sa fondation ? La même année, la Commission internationale des juristes recevait 650 000 dollars, Amnesty International 300 000 dollars en 2016. Pour se convaincre de la convergence des intérêts de ces différentes organisations, il  suffit de citer l'Open Society, qui revendique sur son son site Internet le fait que le lien établi avec ses bénéficiaires ne soit pas seulement financier mais vise à mettre en place de véritables "alliances pour atteindre des objectifs stratégiques du programme de l'open society". L'OSF et les ONG qu'elle finance partagent donc, selon la première citée, les mêmes visées.

 

[...]

 

Dans les discours, ce soft power exercé par l'OSF prend la forme de la défense des droits de l'homme, des libertés individuelles, de la démocratie ou de la lutte contre le réchauffement climatique; dans les faits, elle se concrétise par l'action en faveur de la disparition des frontières, l'apologie de l'immigration, la promotion de l'euthanasie et de l'avortement ou la dépénalisation de la drogue et de la prostitution.

 

Chapitre 4 - Où se dessine le portrait d'un milliardaire militant... et intéressé

 

[...]

 

Dans ce contexte, "l'influence de la tournure d'esprit du juge, de ses idées et de sa formation, est considérable, explique Puppinck. Les droits de l'homme sont une discipline par nature fortement idéologique : on peut faire dire à la Convention une chose et son contraire. Si un juge estime que la légalisation de la GPA s'impose au nom de la liberté, ou si, au contraire, il la condamne au nom de la dignité, il pourra faire dire les deux au même texte."

 

[...]

 

Ce constat est d'autant plus dommageable que les juges européens sont sélectionnés selon des critères principalement politiques - l'instance chargée de les élire, l'Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe, est elle-même éminemment politique. Il suffit pour s'en convaincre de constater qu'il est de bon ton à la CEDH d'arborer autour du cou un cordon de badge aux couleurs de l'arc-en-ciel - fourni par le Conseil de l'Europe -, ou de voir que les juges ont renoncé depuis plus de dix ans à l'emploi des expressions "Madame" et "Monsieur", trop 'genrées' selon eux. Aux États-Unis, personne ne prétend que les membres de la Cour suprême n'ont pas d'opinion politique; ils sont choisis selon ces critères. Mais en Europe, l'illusion de la neutralité politique des juges persiste et ce fantasme ne fait que renforcer le poids de leurs décisions.

 

[...]

 

Chapitre 8 - Le dilemmne moral d'un lanceur d'alerte face à l'implacable machine Soros

 

[...] 

 

Si son ONG, le European Center for law and Justice participe à ce système, c'est qu'il (Puppinck) estime utile et nécessaire l'existence d'une telle institution. Mais continuer à y œuvrer en ayant connaissance de la situation serait selon lui hypocrite : "Pourquoi jouer un jeu dont on sait que les règles sont faussées ? Si on n'arrête pas ce phénomène, la CEDH va perdre son indépendance. Or, celle-ci doit être préservée à l'égard non seulement des États, mais aussi des ONG, en particulier l'Open Society."

 

[...]

 

En septembre 2018, l'OSF de Hongrie et le Comité Helsinki du même pays déposaient des requêtes à la Cour européenne des droits de l'homme contre la loi hongroise "Stop Soros", dont l'objectif consiste à limiter l'influence du "philanthrope" dans le pays, notamment en matière d'immigration. Le commissaire aux droits de l'homme du Conseil de l'Europe et la Commission de Venise ont déjà donné leur avis: selon eux, la nouvelle disposition de la loi hongroise qui introduit l'infraction de "facilitation de l'immigration irrégulière" est illégale et devrait être abrogée. Quelle sera l'attitude des juges liés à l'Open Society dans cette affaire ? La Hongrie a-t-elle une chance d'obtenir justice alors que l'attaque provient de la main même qui nourrit certains magistrats européens ? Ceux qui croient dans le projet européen et tiennent à l'idée même d'une Cour des droits de l'homme ne peuvent plus détourner le regard.

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5 juillet 2018 4 05 /07 /juillet /2018 08:09

Source: Dorothy Cummings McLean

Life Site News 02-07-2018

Bishop: Mass migration part of plan to water down Europe’s Christian identity

Évêque: La migration de masse fait partie du plan visant à affaiblir l'identité chrétienne de l'Europe

MILAN, Italie, 2 juillet 2018 ( LifeSiteNews ) - Un évêque catholique a déclaré que la migration massive d'Afrique et d'Asie vers l'Europe ces dernières années fait partie d'un plan visant à changer l'identité chrétienne de l'Europe.

 

L'évêque Athanasius Schneider du Kazakhstan, 57 ans, a déclaré la semaine dernière à un journaliste de Il Giornale à Milan que "le phénomène de la soi-disant 'immigration' représente un plan orchestré et préparé par les puissances internationales pour changer radicalement l'identité chrétienne et nationale des peuples Européens."

 

L'Église, était exploitée, a-t-il dit.

 

"Ces puissances utilisent l'énorme potentiel moral de l'Église et ses structures pour atteindre plus efficacement leur but antichrétien et anti-européen", a-t-il déclaré.

 

"À cette fin, ils abusent du vrai concept de l'humanisme et même du commandement chrétien de la charité."

 

Interrogé sur le nouveau ministre de l'Intérieur euro-sceptique Matteo Salvini, l'évêque a déclaré qu'il ne connaissait pas bien la situation politique de l'Italie, mais qu'il applaudissait toute tentative du gouvernement européen de souligner la souveraineté de leur nation et "l'identité historique, culturelle et chrétienne" contre "une sorte de nouvelle Union Soviétique" avec "une idéologie maçonnique incontestable" : l'Union européenne.

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27 janvier 2018 6 27 /01 /janvier /2018 17:29

L'ancien Premier Ministre britannique David Cameron, qui s'était fermement opposé au Brexit lors du référendum qu'il avait lui-même convoqué, vient finalement de reconnaître que «le Brexit n'est pas une catastrophe».

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13 septembre 2017 3 13 /09 /septembre /2017 15:18
Brexit : l'apocalypse économique n'a pas eu lieu au Royaume-Uni, baisse record du chômage

Du jamais-vu en quarante-deux ans. Le taux de chômage du Royaume-Uni a atteint, son plus bas niveau en se maintenant à 4,3% de la population active, à la fin du mois de juillet, selon les derniers chiffres de l'ONS, publiés ce mercredi. Sur la période de mai à juillet, le pays comptait ainsi 1,46 million de chômeurs. Cela représente 75.000 personnes de moins que la période précédente et 175.000 de moins en un an.

 

L'absence d'impact du Brexit sur le taux de chômage est en partie attribuée à la structure du marché de l'emploi britannique, et en particulier la hausse continue du nombre de travailleurs indépendants. Leur nombre s'est établi à 4,85 millions de personnes à fin juillet, contre 4,78 millions sur la période précédente. Ils représentent désormais 15% des actifs. Pour rappel, les travailleurs indépendants n'ont pas de contrat de travail. En revanche, ils facturent leurs services aux particuliers ou aux entreprises.

 

La hausse de l'inflation va sans doute se poursuivre dans les mois qui viennent. Cette accélération résulte de la dépréciation brutale de la livre sterling. Depuis le 23 juin 2016, date du référendum sur la sortie de l'Union européenne, la livre sterling a perdu 14% de sa valeur face à l'euro. En six mois, elle avait perdu 20% face au dollar. En conséquence, le prix des importations augmente, ce qui se répercute irrémédiablement sur les prix des biens de consommation.

 

LE FIGARO

Rappelons que le 16 juin 2016, à une semaine du référendum sur le maintien de la Grande-Bretagne dans l’Union européenne, la Banque dite d'Angleterre sortit de sa "neutralité" pour tenir un discours apocalyptique ridicule sur le même ton que celui des mondialistes au sujet des conséquences négatives d'un Brexit qui menacerait l‘économie britannique, l'économie mondiale... :

Brexit : l'apocalypse économique n'a pas eu lieu au Royaume-Uni, baisse record du chômage

Les propos du gouverneur de la Banque d'Angleterre avaient été qualifiés d’inappropriés en période pré-électorale par les pro-Brexit. La réponse du gouverneur ne se fit pas faite attendre : “Votre lettre démontre une incompréhension fondamentale de l’indépendance de la banque centrale. (…) Il est du devoir de la banque de communiquer ses appréciations argumentées au parlement et au public." On se garderait bien des "appréciations argumentées" de la dite Banque !

 

Le chantage à l'apocalypse économique post-brexit eut lieu également aux Etats-Unis avec l'administration Obama. En France, le sinistre de l'économie Emmanuel Macron avait déclaré qu'"en cas de Brexit, la France ne retiendrait plus les migrants à Calais".

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12 septembre 2017 2 12 /09 /septembre /2017 10:40

Les petits partis eurosceptiques deviennent des faiseurs de roi. La coalition de droite a remporté les législatives hier en Norvège, permettant à la cheffe du gouvernement Erna Solberg d'être la première "conservatrice" en plus de 30 ans à rempiler dans le riche pays nordique.

 

Après décompte de 93,2 % des suffrages, la coalition sortante regroupant le Parti conservateur et les populistes du Parti du Progrès (anti-immigration) était créditée, conjointement avec ses alliés démocrates-chrétiens et libéraux, d'une courte majorité de 89 sièges sur les 169 que compte le Parlement.

 

Même si le Parti du progrès fait moins de voix depuis qu'il participe au gouvernement, la coalition de droite euro-sceptique a remporté l'élection. Il y a deux autres mouvements eurosceptiques à gauche en Norvège, le "Parti socialiste de gauche" et le Parti du centre.

 

"Nous devons rester prudents mais il semble que l'on aura une majorité non-socialiste", c'est-à-dire de droite, a déclaré Mme Solberg. Le principal opposant de Mme Solberg, le travailliste Jonas Gahr Støre a concédé la défaite à demi-mot et félicité sa rivale: "Cette élection est une grosse déception pour le parti travailliste", a admis le multimillionnaire de 57 ans. Les travaillistes semblent devoir perdre six sièges par rapport aux législatives de 2013. Les écologistes, que les sondages voyaient potentiellement dans une position charnière, ressortiraient sous le seuil fatidique des 4 % qui donne droit a un surcroît de mandat. (Le Point)

 

Le taux de chômage, qui avait atteint son plus haut niveau depuis vingt ans avec 5 %, est retombé à 4,3 % tandis que l’indice de confiance des consommateurs s’établissait au plus haut depuis dix ans. (Le Monde)

 

Le gouvernement "conservateur" a abaissé la pression fiscale pour relancer l'économie et la préparer à l'âge post-pétrolier. En face, Jonas Gahr Støre, un millionnaire diplômé de Sciences Po Paris, promettait de réduire les inégalités et de relever les impôts des plus riches pour consolider l'État-providence. (Les Echos)

 

Très bonne analyse du scrutin par TV libertés hier soir : "la Norvège réussit une prouesse : alors que le pays n'est pas dans l'UE, de plus en plus de norvégiens en ont après Bruxelles.

 

Alors que la Norvège n'est pas membre de l'UE, ce sont bien des eurosceptiques qui pourraient tirer profit de la Chambre unique. Aujourd'hui, la Norvège est membre de l'AELE (l'Association européenne de libre-échange) réunissant la Suisse, le Liechtenstein, et l'Islande, ainsi que de l'espace économique de l'UE, qui lui donne accès au marché unique. C'est cette coopération que les euro-sceptiques souhaitent abandonner considérant qu'elle compromet leur souveraineté nationale.

 

Du côté d'Oslo, certains envisagent déjà une redistribution des cartes diplomatiques et commerciales en se tournant vers le Royaume-Uni, et à long terme, favoriser un peu plus les relations avec les états européens non membres de l'UE. Un désengagement du pays du marché unique ne serait pas vraiment une bonne nouvelle pour Bruxelles, la Norvège étant le principal pays producteur d'hydrocarbures d'Europe de l'Ouest et l'un des pays les plus riches au monde." (JT de Tv-Libertés du lundi 11 septembre 2017)

 

Cette tendance, étant confirmée au lendemain des législatives en Norvège, cela constitue un nouveau camouflet pour l'UE après le Brexit.

Une chose est sûre : le pouvoir d'attraction de Bruxelles semble se réduire un peu plus à peau de chagrin.

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6 juillet 2016 3 06 /07 /juillet /2016 10:42
Réfugiés / frontières : une volte-face et un retournement de veste de François Hollande qui intervient trop tardAngela Merkel, la chancelière allemande et Jean-Claude Juncker, le président de la Commission européenne, responsables de la décomposition en cours de l'Union européenne. C'est l'intéressante analyse pour Le Figaro de Maxime Tandonnet, ancien conseiller de Nicolas Sarkozy à la présidence de la République. [1] Nous pouvons ajouter François Hollande. Nous mettrons un bémol quant à son analyse en fin d'article.

 

Pour lui, le Brexit comme l'annonce par le premier ministre hongrois Viktor Orbán le 5 juillet du référendum hongrois sur les «quotas d'immigration européens» ne sont pas des événements isolés mais s'inscrivent dans la continuité d'un processus de désintégration du projet européen, conséquence directe de la gestion autoritaire d'Angela Merkel et de Jean-Claude Juncker. Il explique que si l'article 4 du traité européen stipule que "l'Union respecte l'égalité des Etats-membre devant les traités ainsi que leur identité nationale inhérente à leurs structures fondamentales politiques et constitutionnelles", "la crise migratoire de 2015-2016, marquée par l'arrivée d'un million de migrants à travers la Méditerranée et des milliers de noyades, dans un climat d'impuissance généralisée des politiques, a provoqué une situation de chaos qui a déstabilisé l'Union européenne et une rupture avec ces principes fondateurs. L'Union est sortie de sa logique d'égalité entre les Etats et de respect de leur identité. Deux personnages, dans la tourmente, sont apparus comme les dépositaires d'une autorité de fait, personnalisée, transcendant la logique égalitaire et juridique sur laquelle reposait le projet européen: Madame Merkel et M. Juncker. Tous deux ont d'abord appelé l'Union, en septembre 2015, à "ouvrir les bras" aux migrants. [2]

Puis, devant l'accélération des arrivées se concentrant sur l'Allemagne, ont voulu des "quotas d'accueil" une répartition contraignante entre les Etats, selon les termes de la chancelière allemande. Ces quotas ont été adoptés à la majorité qualifiée par le Conseil des ministres du 22 septembre, malgré le désaccord de plusieurs pays, dont la Hongrie. Certes les traités européens prévoient une "politique commune de l'immigration" et une "solidarité" entre les Etats. Mais l'idée d'imposer à des Etats l'obligation de recevoir un quota de migrants - dans une logique autoritaire - excède la lettre et l'esprit des traités et le sens du mot solidarité qui sous-tend une démarche volontaire."

 

Ensuite, écrit-il, la débâcle s'est accélérée. L'Allemagne, opérant une volte-face spectaculaire, puis l'Autriche, le Danemark, la Suède, la Slovénie, la Hongrie, la Belgique ont rétabli unilatéralement le contrôle de leurs frontières intérieures, alors que le règlement européen du 15 mars 2006 ou «code frontière Schengen» (articles 23 à 26), interdit formellement cette pratique pour un motif d'immigration. … Le Brexit comme le référendum hongrois s'expliquent en grande partie par ce climat d'extrême confusion et d'impuissance, dans une Europe en pleine dérive, dont les marques d'autoritarisme et de personnalisation de l'autorité cachent mal la faiblesse profonde et sont ressenties comme inacceptables, précipitant ainsi un mouvement de désintégration."

 

Si Maxime Tandonner fait le bon constat, on peut néanmoins rester circonspect quant à sa solution préconisée d'une Europe rebâtie "bien plus soudée et solidaire qu'elle ne l'a jamais été, sur des fondements nouveaux, et avec le Royaume-Uni". Une proposition qui n'est pas sans nous rappeler celle des communistes devant la désagrégation et l'échec de l'Urss qui disaient "il n'y avait pas assez de communisme, il faut plus de communisme."

 

 

Notes

 

[1] Référendum en Hongrie : la crise des migrants ou le vrai malaise européen, Par Maxime Tandonnet Mis à jour le 06/07/2016 à 10:10 Publié le 06/07/2016 à 09:53

[2] François Hollande était alors lui aussi favorable en septembre 2015 à un "mécanisme d'accueil permanent et obligatoire" des migrants sur le fondement d'un "droit d'asile, principe fondamental de nos institutions", jusqu'à l'annonce le 25 novembre 2015 où il déclara suite aux attentats du 13 novembre 2015 qui firent 130 morts: "Nous avons eu la preuve que des terroristes peuvent utiliser le cheminement des réfugiés. ... Nous devons ... avoir une politique qui puisse être effective pour le contrôle de nos frontières extérieures".

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2 mai 2016 1 02 /05 /mai /2016 14:00

Le plan B des mondialistes est d'ignorer le sens d'un vote des Anglais pour un Brexit (sortie de l'Angleterre de l'Union européenne, protectionnisme, retour des identités, des frontières et des souverainetés), d'en renverser complètement le sens et d'en faire, au contraire, l'occasion d'un nouvel internationalisme libre-échangiste sous domination anglo-saxonne ! Ce plan B des mondialistes, analysé de Pauline Mille pour Reinformation.Tv, pourrait être élargi à l'ensemble des pays européens dont les volontés exprimées seront contournées. 

Brexit ou le Plan B des mondialistes : l'occasion d'un nouvel internationalisme ?

Si le Royaume-Uni quitte l’UE suite au référendum du 23 juin, une majorité de Suédois voudra emboîter le pas aux Britanniques, selon un nouveau sondage d’opinion.



Submergée par les migrants, la Suède a perdu son enthousiasme pour l’UE, l’Union européenne. Un sondage le montre : en cas de Brexit, ses habitants choisiraient le Suexit. Amenant de proche en proche la fin de l’UE. Le mondialisme a trouvé un plan B : une nouvelle zone de libre échange planétaire.

L’UE survivra-t-elle au Brexit ? C’est la question que se posent très sérieusement les commentateurs britanniques, en particulier l’éditorialiste influent du Spectator, Fraser Nelson. Les derniers sondages les y poussent. A l’automne 2015, selon un sondage d’Eurostat portant sur la moitié des 28 Etats membres de l’UE, cinq d’entre eux considéraient leur qualité de membre comme une mauvaise chose et neuf une bonne. Parmi les plus satisfaits le groupe Belgique, Pays-Bas, Allemagne, Irlande, et parmi les moins le groupe Tchéquie, Autriche, Italie, Grèce. Au milieu, l’Angleterre (49 % de satisfaits) et la France (53 %). Aujourd’hui, l’indice de satisfaction des Suédois est passé de 59 % à 39 %, selon une mesure de l’institut TNS Sifo.

 

La Suède refuse les migrants, les partisans du Brexit aussi


La raison de ce désenchantement est connue de tous : le pays, bon élève d’Angela Merkel, est submergé de migrants. En proportion de sa population, elle en a accueilli plus que l’Allemagne ou l’Autriche, et son ministre de l’intérieur, soutenu par toute la classe politique, a planifié sur plusieurs années des retours massifs par charters. Le nombre de graves incidents provoqués par des « réfugiés », l’assassinat sauvage par une bande d’entre eux d’une jeune bénévole, Alexandra Mezher, a révulsé la Suède. L’UE est devenue synonyme d’invasion, d’islamisme, de risque terroriste. Le mondialisme, qui a parfaitement mesuré cette grogne représentative du malaise européen, change son fusil d’épaule et organise un plan B au cas où son usine à gaz bruxelloise éclaterait.

Ses dirigeants les plus subtils ont rejoint le camp du Brexit en tablant que, selon la théorie des dominos, le départ du Royaume Uni entraînera celui d’autres pays nordiques, la Suède en premier. D’où l’importance des derniers sondages dans ce pays et l’argumentation de Fraser Nilson, qu’il faut examiner avec soin.

 

Si la Suède suit le Brexit, c’est la fin de l’UE ?


A la question, la Suède doit-elle rester dans l’UE ou la quitter, 44 % des sondés répondent rester, 32 % partir et 24 % ne savent pas. Mais, en cas de Brexit, les résultats changent du tout au tout : 36 % estiment que la Suède doit quitter l’UE, et le camp des rester et celui des ne sais pas recueillent chacun 32 % des intentions. Hier, un tel résultat aurait été utilisé en Grande Bretagne par les opposants au Brexit, sur le thème, si nous partons, c’est la fin de l’UE et des haricots. Aujourd’hui, c’est l’inverse, et c’est là que l’analyse du Spectator devient passionnante.

Pour Fraser Nilson en effet, « d’autres pays animés d’un esprit ouvert au mondialisme (globally-minded) sont las du protectionnisme et de l’insularité de Bruxelles. Les partisans des réformes en Suède (…) voient dans la Grande Bretagne leur principal allié pour tenter de mettre fin au protectionnisme (une récente étude montre leur alignement à 89 % sur nos vues, qui s’élève aussi à 88 % chez les Néerlandais et les Danois) ». Sa conclusion est que si les Anglais abandonnent la partie, la Suède les suivra.

 

La fin de l’UE sera l’occasion d’un plan B pour le mondialisme


Nilson y voit une occasion « fascinante » et un nouvel argument pour les partisans du Brexit. « Loin d’être isolationnistes, nous serons les pionniers d’une nouvelle alliance ouverte au mondialisme de pays qui n’en peuvent plus d’avoir à discriminer les biens, services et personnes qui ne sont pas Européens ». Ainsi le Brexit placera « la Grande Bretagne en tête d’un nouvel internationalisme ». Extraordinaire aveu, et contradiction extraordinaire. Le mondialisme a son plan B, qui ressemble trait pour trait à l’intention de Winston Churchill en 1951 : puisque l’UE ne marche pas, que les Européens n’en veulent pas, on en revient à une association plus lâche de libre échange qui s’intègrera dans l’ensemble des traités transatlantiques ou transpacifiques, satisfera le commerce international de la même façon et véhiculera aussi l’humanisme anglo-saxon.

 

Avec ou sans UE, le mondialisme se moque des peuples


Voilà pour l’aveu. La contradiction, elle, est si criante qu’elle en devient indécente. Ce qui est reproché à l’UE, ce n’est pas d’être l’antichambre du mondialisme, c’est d’être trop européenne, et de défendre encore trop, si peu que ce soit, les Européens. Le cri de la Suède, comme celui de tous les pays d’Europe, est : assez d’immigration, rétablissez les frontières. Et la conclusion du Spectator tend au contraire à créer une alliance des pays ouverts au mondialisme pour mettre fin à la discrimination contre les Non-Européens. On croit rêver. On ne rêve pas. Quand le mondialisme ne peut plus nier les faits, il inverse les interprétations, et il se sert du sursaut des peuples pour faire avancer son projet jusqu’à la fin. Il y a toujours un nouveau plan B. C’est vrai aujourd’hui du Brexit et de la Suède, c’est vrai avec ou sans l’UE, ce sera vrai pour la France demain.

 

Pauline Mille

 

Source: La Suède tentée de suivre le Brexit : la fin de l’UE, plan B du mondialisme, Pauline Mille, Reinformation.Tv

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15 avril 2016 5 15 /04 /avril /2016 09:59

La campagne officielle du référendum sur la place du Royaume-Uni dans l'Union européenne commence aujourd'hui. Les principaux partis politiques et plusieurs des plus importants employeurs du pays se sont prononcés en faveur du maintien dans l'UE.

 

Le Premier ministre David Cameron mène le camp du maintien dans le bloc des 28 en défendant le "statut spécial" du Royaume-Uni au sein de l'UE qu'il a négocié en février avec ses partenaires européens. Cameron répète depuis que le pays sera plus riche et plus fort en demeurant au sein de l'UE. 

 

En matière d'immigration, il a obtenu une clause de sauvegarde de sept ans sur certaines aides sociales pour les nouveaux migrants, qui permet de limiter les versements selon une échelle graduelle. Un système sera également mis en place pour indexer les allocations familiales au niveau de vie du pays où vivent les enfants. Cela s'applique aux nouveaux demandeurs mais peut être étendu aux bénéficiaires actuels à partir de 2020. En matière de souveraineté, il s'est assuré d'une exemption pour le Royaume-Uni sur "l'Union toujours plus étroite", qui doit être inscrite dans les traités si l'opportunité de leur remaniement se présentait. Le "carton rouge" est présent sous condition d'une alliance de 55% des votes alloués aux parlements nationaux, ce qui le rend compliqué en pratique. Sur le principe de subsidiarité, Cameron a indiqué qu'il prévoyait de prendre de nouvelles mesures pour protéger la souveraineté britannique. En matière de gouvernance économique, Cameron revendique avoir obtenu des protections pour la City contre toute discrimination des pays utilisant la monnaie unique, estimant que l'UE reconnaissait "pour la première fois" qu'elle avait plusieurs monnaies. Mais le vocabulaire du texte reste vague: les institutions de l'Union "faciliteront la coexistence entre plusieurs perspectives". Le président de la Commission européenne Jean-Claude Juncker a de son côté insisté que l'accord n'accordait aucun veto à Londres en matière de décision. En matière de compétitivité et de libre-échange, Cameron s'est vu accordé moins de charges administratives, la libre-circulation du capital, des biens et des services: une partie qui n'a jamais été problématique, la "compétitivité" étant une priorité de la Commission Juncker... (1)

 

Le gouvernement Cameron a envoyé un livret pro-UE aux Anglais, qui le détourne en papier toilette ou brûlé, en le commentant. (2)

 

Brexit, ou pas ? Le Royaume-Uni doit-il quitter l'Europe ? David Cameron, pro-UE, a envoyé dans les foyers anglais un livret intitulé "L'Union européenne est la meilleure décision pour le Royaume-Uni". 16 pages… une petite facture de neuf millions de livres, et un contenu qui va dans le sens de celui du gouvernement, selon MetroNews.

 

Les eurosceptiques accusent David Cameron de financer cette "propagande" avec de l'argent public. Et s'en donnent à cœur joie, en postant des photos montrant le livret utilisé comme papier toilette, en le brûlant, en le commentant.

 

Toujours sur Twitter, d'autres internautes incitent à renvoyer le livret à l'envoyeur, via le hashtag #postitback. Sans timbre, histoire que David Cameron paie la facture.

 

Une pétition, intitulée "Empêcher David Cameron de dépenser l'argent du contribuable pour financer des dépliants pro-UE" a déjà dépassé la barre des 200.000 signataires.

 

La commission électorale britannique a désigné ce mercredi les deux campagnes officielles qui vont s'opposer jusqu'au 23 juin: "Vote Leave", le camp officiel en faveur du Brexit, face à "The In Campaign" pro-UE. Une désignation officielle qui leurs donne le droit de dépenser chacun un maximum de 7 millions de livres (8,7 millions d'euros), tandis que les autres groupes n'auront le droit de dépenser qu'un maximum de 700.000 livres chacun.

 

Dans le camp favorable à une sortie du pays de l'UE, emmené par le très populaire maire conservateur de Londres Boris Johnson, on compte persuader les Britanniques qu'ils pourraient avoir un avenir radieux en s'épargnant les formalités administratives européennes.

Sources

 

(1) Ce que David Cameron voulait et ce qu'il a obtenu dans l'accord avec l'UE, AFP, Publication: 20/02/2016 09h06 CET Mis à jour: 20/02/2016 09h53)

David Cameron envoie un livret pro-UE aux Anglais qui le détournent

(2) Brexit au Royaume-Uni : David Cameron édite un livret pro-UE et se fait lyncher par les internautes, MetroNews, Mis à jour : 15-04-2016 10:30 - Créé : 15-04-2016 10:27

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7 avril 2016 4 07 /04 /avril /2016 09:50

L’euroscepticisme néerlandais se confirme. Le 1er juin 2005, les Néerlandais avaient déjà rejeté le projet de constitution européenne quatre jours après le "non" français, par 61,5 %. Ce sentiment s’est maintenu. Les Néerlandais ont dit "non" hier à une association UE-Ukraine.

 

Le référendum était organisé pour ratifier le projet d'accord entre l'Union européenne et le pays de l'Est. Le "non" l'aurait emporté à 61 %. 

 

"[L]es Néerlandais ont dit non à l'élite européenne et non au traité avec l'Ukraine, le début de la fin de l'UE", a réagi le député nationaliste Geert Wilders, qui avait activement mené campagne pour le camp du non. (1)

 

Marine Le Pen a félicité son allié au Parlement européen et salué "un pas de plus vers l’Europe des Nations". (2)

 

Un tel signal est d’autant plus significatif pour l’UE qu’il vient d’un des six pays fondateurs de l’Union, connu pour ses valeurs "libérales", résolument tourné vers l’Ouest et le monde anglo-saxon.

 

"Ce nouveau vote prouve à quel point le malaise est grand, à quel point l’Union n’inspire plus confiance", déplore un diplomate européen.

 

L'article de Le Monde qui rapporte l'information, reconnaît :

 

"[L]a crise migratoire qui a mis à jour ses profondes divisions, l’Union donne l’image d’une construction politique en panne, incapable d’assurer la sécurité et la prospérité économique à ses citoyens. Et beaucoup, à Bruxelles, craignent que, dans l’état de faiblesse dans laquelle elle se trouve, elle ne résiste pas à la déflagration d’un « Brexit »."

 

Le taux de participation s'élève finalement à 32,2 %.

 

Dans une projection basée sur près de 40% des votes hier soir, l'agence de presse néerlandaise ANP a annoncé que le référendum était valide. Se fondant sur les résultats de 191 municipalités, l'agence prévoyant une victoire du non avec 61% des voix, contre presque 38% pour les partisans de cet accord, annonçait une participation dépassant le minimum de 30% nécessaire pour la validation du scrutin. (3)

 

L'accord d’association UE-Ukraine, rappelons-le, a été l’élément déclencheur de la révolution ukrainienne en novembre 2013. L’annonce de l’abandon des négociations par le président ukrainien d’alors, Viktor Ianoukovitch, le 21 novembre, une semaine avant un sommet à Vilnius où il devait être signé, avait déclenché des manifestations qui avaient abouti à la destitution et à la fuite de ce dernier en février 2014. L’accord d’association avait ensuite été conclu entre Kiev et Bruxelles en mars et juin 2014. Adopté par le parlement ukrainien, la Rada, en septembre 2014, il a été ratifié par tous les pays européens et il est entré pleinement en vigueur le 1er janvier dernier.

 

Aux Pays-Bas, cependant, la ratification n’est pas définitive. La loi de ratification a en effet été adoptée par le 28 juillet 2015 par la chambre basse du parlement néerlandais, la Deuxième Chambre des Etats Généraux (Tweede Kammer), assez largement d’ailleurs par 119 voix à 31. Mais depuis le 1er juillet 2015, une loi est entrée en vigueur dans le plat pays qui permet d’appeler à un référendum consultatif sur un texte législatif si l’on a pu recueillir 300.000 signatures. Le groupe eurosceptique Geenpeil ("aucun niveau") a lancé une campagne de collectes des signatures qui a abouti puisque, rapidement, il a obtenu 470.000 paraphes. D’où ce vote du 6 avril.

 

Sur le plan politique, les partis traditionnels ont appelé largement à voter en faveur de l’accord. C’est le cas des deux partis de la coalition au pouvoir, les Libéraux du VVD du premier ministre Mark Rutte et les Travaillistes du ministre des Finances Jeroen Dijsselbloem, mais aussi des Chrétiens-démocrates de la CDA, les Chrétiens-Sociaux de la Christenunie, les Libéraux de gauche du D66 ou encore des écologistes de gauche de la GroenLinks et les partis calvinistes SGP. En face, deux grands partis ont appelé à rejeter l’accord, les eurosceptiques du parti pour la Liberté (PVV) de Geert Wilders, allié au parlement européen du Front National, et la gauche radicale du Parti Socialiste (SP). Deux petits partis, les Libertariens du VNL et le parti animaliste du PvdD, ont aussi appelé à voter contre l’accord.

 

A travers cet accord, les Bataves veulent surtout, comme en 2005, sanctionner une Union européenne qu’ils désapprouvent de plus en plus. Du reste, un des leaders de la campagne pour le rejet de l’accord, l’historien Arjan van Dixhoorn, l‘a reconnu dans un entretien au quotidien NRC Handelsblad :

 

"l’Ukraine nous est égal".

 

Ce qui motive les opposants au référendum, c’est bien la sanction de l’UE.

 

"Un référendum sur la sortie de l’UE n’a pas été possible jusqu’à présent, c’est pourquoi nous utilisons toutes les options dont nous disposons pour mettre sous pression les relations futures entre les Pays-Bas et l’UE", a-t-il ajouté.

 

Ce référendum était donc en réalité, un référendum pour ou contre l’UE. Et c’est bien ainsi que les électeurs néerlandais l’ont entendu.

 

Avec ce rejet, officiellement, la ratification des Pays-Bas est suspendue. La loi du 28 juillet n’a donc pas force de loi. Or, sans ratification néerlandaise, l’accord ne peut entrer en vigueur entièrement. Si la Tweede Kammer décide de suivre l’avis des électeurs, la ratification de l’accord UE-Ukraine sera rejetée.

 

Ce rejet le 6 avril est un casse-tête pour les partis politiques néerlandais favorables à l’accord. à A un an des élections générales de mars 2017 et alors que les grands partis sont en recul notable, ratifier l’accord malgré un rejet de la population sera une démarche difficile mais pas imposible pour les oligarques.

 

Ce nouveau "non" néerlandais ce 6 avril apporte une nouvelle preuve de l’impopularité de l’Union européenne et des élites politiques en Europe, les deux étant souvent confondues dans le même rejet. C'est donc une poussée pour le mouvement eurosceptique dans le reste de l’UE et sans doute aussi au Royaume-Uni où les partisans du "Leave EU" pouront utiliser ce vote néerlandais dans leur campagne pro-Brexit. (4)

 

Le nabab criminel d'Ukraine, le président Petro Porochenko, quant à lui, a aussitôt déclaré que le "non" néerlandais n'était "pas un obstacle vers l'UE" ! (5)

Referendum négatif néerlandais sur l'association UE-Ukraine

Sources

 

(1) Les Néerlandais disent "non" à une association UE-Ukraine, Source AFP Publié le 07/04/2016 à 10:07 | Le Point.fr

(2) Le résultat du référendum aux Pays-Bas, nouveau signe de défiance pour l’Europe, LE MONDE | 07.04.2016 à 10h59 Mis à jour le 07.04.2016 à 11h22

(3) Pays-Bas: le référendum sur l'Ukraine valide, Par Lefigaro.fr avec AFPMis à jour le 06/04/2016 à 23:20 Publié le 06/04/2016 à 23:17

(4) Aux Pays-Bas, l'autre référendum qui inquiète l'Union européenne, La Tribune, Par Romaric Godin | 01/04/2016, 16:41

(5) Ukraine: le "non" néerlandais n'est pas un "obstacle" vers l'UE estime Porochenko, 07 Avril 2016, 10h31 | MAJ : 07 Avril 2016, 10h31

 

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24 février 2016 3 24 /02 /février /2016 06:50
Du Brexit à l'Eurexit ?

D'après un sondage YouGov publié vendredi 5 février par The Times, les partisans d'une sortie de l'Union européenne devancent de neuf points ceux qui prônent le maintien de la Grande-Bretagne au sein du bloc communautaire. 45% des Britanniques sont favorables à une sortie de l'Union alors que 36% disent vouloir y rester. Le Royaume Uni n’est pas devenu eurosceptique voire europhobe avec la crise des migrants. Le fonctionnement actuel de l’Union Européenne plongée dans cette double crise économique et migratoire, a accentué l’hostilité d'une partie des britanniques et du parti conservateur vis-à-vis de l’Europe. La situation économique de la Grande Bretagne est meilleure que dans la zone euro. Avec un taux de chômage qui a 5% est moitie moins qu'en France et une croissance économique a 2,2% doublement supérieure à la croissance française, on comprend bien que les Britanniques ne peuvent pas avoir une image très positive de l'Europe. [1]

 

Sur son site, l'économiste Charles Gave explique malgré tout que le referendum organisé le 23 juin en Grande-Bretagne sera l'occasion de voir une nouvelle campagne de la "peur" menée par les "milieux dits « d’affaires »" si le vote négatif l'emportait. Un vote instrumenté par les "partisans de l'euro" "fort bien représentés par le Financial Times, de façon générale", qui avaient utilisé les mêmes arguments pour essayer de "forcer la Grande-Bretagne à rejoindre la monnaie commune" ("la City allait voir son influence s’écrouler puisque la Grande Bretagne n’étant pas dans l’Euro, le marché de l’Euro irait automatiquement s’installer à Francfort ou à Paris, ce qui serait très dommageable pour les institutions financières Britanniques. On sait ce qu’il en advint…").

 

La campagne de la peur est menée par ceux qui "se précipitent à Davos chaque année et correspondraient chez nous à  messieurs Attali, Duhamel, Minc ou Bernard Henri-Levy dont chacun reconnait la remarquable capacité à ne faire que des erreurs et à se tromper tout le temps." Et alors même que l'UE n'est pas une construction démocratique mais technocratique ("Il n’y a pas de séparation des pouvoirs puisque la Commission détient à la fois le Pouvoir législatif et exécutif alors qu’elle n’est élue par personne").

 

Résumant "le choix" qui est donné au peuple britannique comme non pas le choix "pour ou contre l'Europe", mais un choix "pour ou contre la démocratie", l'auteur omet toutefois de préciser que la soit-disant "démocratie" représentative et parlementaire britannique inventée "depuis la magna carta imposée à Jean sans Terre" n'est pas elle-même une démocratie mais une oligarchie aux mains des banquiers de la City.

 

Le texte de Charles Gave a le mérite toutefois de rappeler que "les institutions Européennes n’ont JAMAIS respecté les souverainetés nationales puisqu’elles ont été créées pour les détruire" !

 

Le referendum britannique marquera l'affrontement entre deux oligarchies européennes rivales, une plus continentale européiste, fédérale et transatlantique et une plus souverainiste et confédérale, toutes les deux fortement liées l'une à l'autre.

 

La nouveauté est que sur le continent, (jusqu'ici) chaque tentative de s'émanciper de l'UE, chaque vote contre l'oligarchie européiste fédérale a été contourné. Charles Gave le rappelle très bien :

 

On se souvient du referendum sur la Constitution Européenne que la France et la Hollande ont rejeté pour se les voir imposer par un traité quelque temps après.

 

On se souvient aussi des Irlandais qui avaient voté non à l’Euro et qui furent invités à voter à nouveau jusqu’à ce qu’ils  acceptent l’Euro de guerre lasse, pour s’entendre dire ensuite qu’ils ne pourraient jamais plus en sortir.

 

On se souvient du vote des Grecs, immédiatement trahis par Tsipras dont on se demande combien il a touché pour trahir ses électeurs aussi rapidement.

 

Comme l’a dit fort clairement le ministre des finances Allemand « il n’y a pas de sortie démocratique des institutions européennes». On ne saurait être plus clair : c’est ce que disait Brejnev aux Tchèques ou aux Polonais en 1968, en mettant en avant sa théorie de la « Souveraineté limitée »

 

 

 

Lire: 5 minutes pour comprendre l'illusion du vote

 

C'est donc au tour de la Grande-Bretagne de se prononcer.

Et l'on pourra vérifier si le vote y est davantage respecté, ou non.

 

On peut dors et déjà dire que si le referendum aboutissait à un brexit et que le vote était respecté, le projet fédéraliste anti-souverainiste de l'UE sera fortement atteint et pourrait, rapidement, s'écrouler tel un chateau de cartes.

 

C'est la raison pour laquelle toute l'oligarchie continentale, qui depuis des années a misé sur le projet fédéraliste de l'Europe cède tout au Premier ministre britannique.

 

David Cameron, partisan d'un maintien de la Grande-Bretagne dans l'UE, a en effet obtenu tout ce qu'il voulait. En matière d'immigration, il a obtenu une clause de sauvegarde de sept ans sur certaines aides sociales pour les nouveaux migrants, qui permet de limiter les versements selon une échelle graduelle. Un système sera également mis en place pour indexer les allocations familiales au niveau de vie du pays où vivent les enfants. Cela s'applique aux nouveaux demandeurs mais peut être étendu aux bénéficiaires actuels à partir de 2020. En matière de souveraineté, il s'est assuré d'une exemption pour le Royaume-Uni sur "l'Union toujours plus étroite", qui doit être inscrite dans les traités si l'opportunité de leur remaniement se présentait. Le "carton rouge" est présent sous condition d'une alliance de 55% des votes alloués aux parlements nationaux, ce qui le rend compliqué en pratique. Sur le principe de subsidiarité, Cameron a indiqué qu'il prévoyait de prendre de nouvelles mesures pour protéger la souveraineté britannique. En matière de gouvernance économique, Cameron revendique avoir obtenu des protections pour la City contre toute discrimination des pays utilisant la monnaie unique, estimant que l'UE reconnaissait "pour la première fois" qu'elle avait plusieurs monnaies. Mais le vocabulaire du texte reste vague: les institutions de l'Union "faciliteront la coexistence entre plusieurs perspectives". Le président de la Commission européenne Jean-Claude Juncker a de son côté insisté que l'accord n'accordait aucun veto à Londres en matière de décision. En matière de compétitivité et de libre-échange, Cameron s'est vu accordé moins de charges administratives, la libre-circulation du capital, des biens et des services: une partie qui n'a jamais été vraiment problématique, la "compétitivité" étant une priorité de la Commission Juncker... [3]

 

En fin de compte, que s'est-il passé? Karine Bechet-Golovko l'explique :

 

La Grande Bretagne n'a jamais caché que l'UE l'intéresse dans son volet économique, permettant de lever les entraves nationales à la circulation des biens, des capitaux et des personnes, surtout lorsque ces personnes sont des hommes d'affaires. Le volet politique n'intéresse pas du tout le pays qui se voit comme une nation souveraine et entend le rester, quant au volet social il n'entre simplement pas dans sa conception de la gouvernance. Au Conseil européen, D. Cameron a obtenu que sa vision politique soit consacrée. Mais qu'elle ne le soit que pour la Grande Bretagne. Et c'est ici que le bât blesse.

 

Que la Grande Bretagne se batte pour défendre ses intérêts, c'est normal. Que les autres pays européens ne le fasse pas est problématique. Au nom d'une construction "européenne", qui ne porte d'européen plus que le nom. La Grande Bretagne a obtenu le droit de rester un état, au prix des autres états qui se sont écrasés pour sauver une structure qui ne correspond plus au projet pour lequel elle avait été créée. L'UE a bradé l'intérêt des états européens continentaux pour sauver son existence. Et l'on retrouve cette scission historique entre pays européens continentaux et anglo-saxons à nouveau se dresser devant nous.

 

L'UE se replie sur l'Europe continentale qu'elle continue à affaiblir, à destructurer, à "désétatiser". Ce territoire qui va devoir se débrouiller avec les crises économiques, sociales, les immigrés. Et la Grande Bretagne, protégeant la City de son corps, va pouvoir regarder à distance, aider l'UE à se développer, à créer ce Super-état européen, monstre désarticulé sans colonne vertébrale, le tout en gardant un accès facilité au marché, en protégeant ses institutions étatiques, sans lesquelles aucune société ne peut prospérer.

 

Il ne reste qu'une voie: "l'Eurexit". Mais avoir le droit d'être un état, aujourd'hui, ça se mérite. Et l'Europe continentale vient d'abdiquer ce droit. [4]

 

Un mouvement politique italien prône l'Eurexit qui favorise la sortie de l'euro comme monnaie unique.

 

Notes

 

[1] Brexit en hausse dans les sondages : pourquoi les Britanniques ne vivent pas la crise de l’Europe sur le même mode que nous, Atlantico, 7 février 2016

[2] Brexit ou pas Brexit?, Institut des Libertés, Par Charles Gave, 22 février, 2016

[3] Ce que David Cameron voulait et ce qu'il a obtenu dans l'accord avec l'UE, AFP, Publication: 20/02/2016 09h06 CET Mis à jour: 20/02/2016 09h53)

[4] Le Conseil de toutes les lâchetés: du Brexit à l'Eurexit, Russie Politics, 21 février 2016

 

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12 février 2016 5 12 /02 /février /2016 16:36

Après Manuel Valls, c'est au tour du Premier ministre polonais conservateur Beata Szydlo, de demander à Angela Merkel "un virage" sur les migrants.

 

Le premier ministre polonais Beata Szydlo, en visite à Berlin aujourd'hui a appelé dans un entretien au quotidien Bild à "un virage" dans la politique migratoire conduite par la chancelière Angela Merkel.

 

"Le chemin qui a été emprunté ne va pas plus loin. Nous avons besoin d'un virage", déclare Beata Szydlo, estimant que le danger représenté par l'afflux de réfugiés a été "sous-estimé".
 

"Jour après jour, nous entendons parler d'actes de violences dans lesquels des migrants sont impliqués", affirme la première ministre polonaise, citant "les attaques terroristes de Paris" et les "agressions sexuelles du Nouvel An à Cologne". 

 

Interrogée sur la peur que pouvait lui inspirer la politique d'Angela Merkel en la matière, Beata Szydlo répond: "il nous faut l'admettre, des erreurs ont été faites".
 

"La situation aux frontières extérieures de l'Union européenne est hors de contrôle... Nous avons aujourd'hui besoin de nouvelles solutions", ajoute-t-elle.

 

Le gouvernement de Beata Szydlo se dit prêt à aider les réfugiés mais à l'extérieur des frontières de l'UE alors que le précédent gouvernement, centriste, avait accepté d'accueillir en Pologne environ 7.000 réfugiés, dans le cadre d'un programme de répartition.

La Pologne veut un virage de Merkel sur les migrants

Source: Migrants: la Pologne veut un virage de Merkel, Par Lefigaro.fr avec AFPMis à jour le 12/02/2016 à 08:29 Publié le 12/02/2016 à 08:22

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8 février 2016 1 08 /02 /février /2016 18:29
La Macédoine construit une double clôture pour maîtriser le flux migratoire

Skopje - La Macédoine a commencé à ériger une nouvelle clôture barbelée à sa frontière avec la Grèce, afin de mieux maîtriser le flux de migrants illégaux, a-t-on appris de source militaire.

 

La nouvelle clôture sera construite en parallèle avec une autre qui existe déjà, avec l'objectif de rendre plus difficiles les passages des migrants qui entrent dans le pays balkanique en provenance de la Grèce, a dit à l'AFP un responsable de l'armée macédonienne.

 

"L'idée est d'envoyer aux migrants un message pour dire qu'il y a une double clôture et de renoncer à la franchir illégalement", a déclaré ce responsable ayant requis l'anonymat.

 

La Macédoine a commencé en novembre à filtrer les migrants, en autorisant uniquement ceux venant des pays en guerre (la Syrie, l'Afghanistan et l'Irak) d'entrer sur son territoire pour poursuivre ensuite leur périple vers l'Europe occidentale.

 

Fin janvier, les autorités macédoniennes ont davantage limité le passage, laissant depuis passer uniquement les réfugiés qui affirment vouloir demander l'asile en Allemagne et en Autriche.

 

Toutefois, ceux issus de plusieurs autres pays, considérés comme des migrants économiques, tentent de passer illégalement la frontière entre la Grèce et la Macédoine.

 

La nouvelle clôture sera érigée près de celle placée en novembre des deux côtés du passage frontalier de Gevgelija par lequel passent régulièrement les réfugiés, selon le responsable militaire, qui a refusé de préciser sa longueur.

 

Les médias locaux affirment pour leur part qu'elle sera longue de plus de 30 kilomètres.

 

Plus de 68.000 réfugiés sont entrés en Macédoine depuis le début de l'année, tandis que la police locale a empêché en janvier quelque 4.000 personnes de franchir illégalement la frontière, selon les chiffres officiels.

 

La Commission européenne s'est engagée en janvier à renforcer la sécurité à la frontière greco-macédonienne où plus de 60 policiers de plusieurs autres pays sont actuellement déployés pour aider à contrôler l'afflux de migrants.

 

Le ministre macédonien des Affaires Étrangères, Nikola Poposki, a affirmé récemment que le gouvernement de son pays n'entendait pas fermer entièrement la frontière et qu'il était prêt à coordonner les actions avec l'Union européenne et faire "tout ce qui nécessaire" pour aider à régler la crise.

 

L'afflux des migrants souhaitant rejoindre les pays de l'Europe occidentale et nordique s'est poursuivi durant l'hiver malgré des températures basses et la périlleuse traversée de la mer entre la Turquie et les îles grecques.

 

Au moins 24 migrants, dont 11 enfants, ont trouvé la mort lundi en mer Egée, au large des côtes occidentales de la Turquie, dans un naufrage survenu alors qu'ils tentaient de rallier les îles grecques, a rapporté l'agence de presse turque Dogan.

 

Au début d'une tournée dans les Balkans, le ministre autrichien des Affaires étrangères, Sebastian Kurz, a évoqué lundi à Sarajevo un "plan d'action" avec les pays de cette région pour faire cesser le flux "incontrôlé" de migrants vers l'Europe occidentale.

 

Source : La Macédoine construit une double clôture pour maîtriser le flux migratoire, L'Express, Par AFP , publié le 08/02/2016 à 17:17 , mis à jour à 17:17

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8 octobre 2015 4 08 /10 /octobre /2015 10:12
Le Premier ministre slovaque menace l'UE d'une sortie

Si L'UE ne fait pas cesser l'immigration des réfugiés et des migrants de la pauvreté, la Slovaquie se dirigera vers une sortie. En particulier, l'accueil obligatoire n'est pas accepté par gouvernement slovaque.

 

Le flux continu de personnes en provenance d'Afrique du Nord et Moyen-Orient dans les Balkans rencontre en particulier dans les pays d'Europe centrale peu d'enthousiasme. Surtout, ils refusent les quotas d'admission obligatoires, même s'ils étaient auparavant déjà peu la cible des immigrants.

 

Source: Flüchtlinge: Slowakischer Premier droht mit EU-Austritt, Contra-magazin.com, 7. Oktober 2015

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7 octobre 2015 3 07 /10 /octobre /2015 21:46
Nigel Farage fustige Merkel et Hollande pour leur politique d'accueil de milliers de réfugiés

Angela Merkel au Parlement européen aujourd'hui avec François Hollande a maintenu sa politique d'ouverture des frontières et sa défense de la répartition des réfugiés à travers l'Europe et l'Allemagne.

 

Le député britannique europhobe Nigel Farage l'a attaqué pour sa politique d'accueil de dizaines de milliers de réfugiés, en qualifiant l'évènement de "pire épisode de politique publique depuis un demi-siècle."

 

"80 pour cent [de ceux qui viennent] ne sont pas des réfugiés syriens ... En fait ce que vous avez fait, c'est d'ouvrir la porte à des jeunes, de sexe masculin, migrants économiques ... [qui] se comportent de manière agressive ... le contraire de ce que vous attendez d' un réfugié."

 

Il a également exprimé l'espoir que le prochain référendum européen britannique conduirait le Royaume-Uni à quitter l'Union, marquant ainsi «le début de la fin » pour l'UE.

 

Source : ‘Risk of total war:’ Hollande urges EU countries to unite to solve Syrian crisis, RT, Published time: 7 Oct, 2015 19:46

 

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2 avril 2015 4 02 /04 /avril /2015 22:54
Mur à la frontière russo-ukrainienne: l’UE réticente à financer le projet

Mur à la frontière russo-ukrainienne: l’UE réticente à financer le projet

 

Sputnik, 13:16 02.04.2015(mis à jour 13:53 02.04.2015)

 

Selon un journal allemand, Bruxelles n'apprécie pas l'intention de Kiev de dépenser les crédits européens pour la construction d'un mur à la frontière avec la Russie.

 

Les ententes conclues entre l'UE et l'Ukraine prévoient le renforcement des frontières ukrainiennes, mais ne supposent pas la construction d'un mur, a déclaré la porte-parole de l'Union européenne Maja Kocijancic.

 

"L'UE soutient le renforcement des frontières ukrainiennes qui est notamment prévu par l'accord sur l'octroi de 60 millions d'euros pour le budget ukrainien. Ce programme a été entériné en 2010, l'accord a été signé en 2011. Toutefois la construction d'un mur frontalier ne figure pas dans les modalités du crédit", a indiqué Mme Kocijancic citée par le journal allemand Deutsche Wirtschafts Nachrichten.

 

Oleg Slobodine, chef du Service ukrainien des gardes-frontières, a annoncé samedi dernier que l'Ukraine entamerait début avril la construction du mur dans les régions de Kharkov et de Lougansk, rappelle le journal allemand citant l'agence Ukrinform. Le lancement du chantier dans la région de Lougansk risque de relancer les hostilités, d'après le journal. 

 

Le premier ministre ukranien Arseni Iatseniouk a annoncé en septembre 2014 que l'Ukraine érigerait un mur ressemblant à celui de Berlin à la frontière ukraino-russe, rappelle le journal. Long de 2.000 kilomètres, le mur doté de barbelés et de caméras coûtera près de 100 millions d'euros. Kiev compte réaliser le projet aux frais des contribuables européens.

 

Source: http://fr.sputniknews.com/international/20150402/1015448725.html

 

 

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29 avril 2014 2 29 /04 /avril /2014 21:52

A moins d’un mois des élections au Parlement européen, Poutine est brandi pour faire peur aux européens :

 

http://fr.ria.ru/images/20106/22/201062260.jpg

Poutine déjà instrumentalisé pour faire peur aux électeurs européens

 

10:52 29/04/2014

Andreï Fedyachine, La Voix de la Russie – RIA Novosti

 

Les symptômes d’une crise des nerfs sont déjà visibles dans chacun des 28 pays de l’UE à moins d’un mois des élections au Parlement européen.

Il s’agit en l’occurrence de symptômes classiques comme « névrose d’angoisse » et « peur morbide ». Et voici la grande phobie politique qui hante l’UE : les partis radicaux de droite et de gauche, de combien progresseront-ils dans le Babylon parlementaire européen? Les experts ne doutent pas qu’ils auront plus de sièges après le scrutin des 22-25 mai. La question est de savoir si ce sera une catastrophe pour les partis traditionnels et s’ils en seront quittes pour une panique de courte durée.

Le Parlement européen élu cette année aura pour la première fois la prérogative d’élire un président de la Commission Européenne recommandé par l’UE. C’est le poste de premier ministre de l’UE, actuellement occupé par le Portugais Manuel Barroso. Si les partis radicaux de gauche et de droite parviennent à rafler 30% des sièges, ils pourront contrôler l’équilibre des voix au moment de tous les votes importants.

Les partis conservateurs, centristes de droite et même socialistes au pouvoir en France, en Allemagne et en Grande-Bretagne, ne ménagent aucun effort pour brandir devant les électeurs l’épouvantail de la xénophobie, du racisme, du néonazisme, de l’antihumanisme, de l’antidémocratisme et de tous les « anti » propres aux partis de droite.

Mais il y a aussi ceux qui affirment qu’il s’agit non pas d’une poussée des partis de droite mais du recul des politiques européens, des failles dans la politique de l’UE, de sa direction médiocre exercée par le président de la CE Manuel Barroso et le président de l’UE Herman van Rompuy.

« Je ne dirais pas que les élections seront balayées par « un tsunami radical » d’euroscepticisme, estime l’Autrichien Hannes Svoboda, leader de l’Alliance des libéraux et des démocrates au Parlement européen. Les centristes auront la majorité mais les partis radicaux progresseront aussi. »

« Ce sera, certes, un coup rude porté à l’Europe et à son image dans le monde. Les gens pourraient croire que l’Europe est envahie par des extrémistes de gauche et de droite ce qui est loin d’être le cas. Au lieu de lutter contre ces partis, nous devons convaincre les électeurs de la justesse de nos programmes électoraux. Nous avons besoin d’une campagne électorale positive et non pas négative. »

Comme il arrive toujours en cas de troubles psychiques légers, la lutte contre les adversaires politiques prend des formes tourmentées et même paranoïaques. C’est ainsi que le président russe Vladimir Poutine commence à être brandi pour faire peur aux électeurs (heureusement que les enfants soient encore épargnés).

Le Britannique lord Tebbit qui, soit dit à propos, dirigeait les conservateurs au temps de Margaret Thatcher, estime qu’il s’agit d’inepties pures et simples. Cela me fait penser à un patron de boutique stupide qui perd ses clients. « Si j’avais une épicerie,a dit Tebbit, et si je découvrais un jour que mes clients préfèrent faire leurs achats dans une boutique à côté, j’irais voir ce que mon voisin vendait de si attrayant au lieu de les insulter publiquement ».

 

La Voix de la Russie

 

Source: http://fr.ria.ru/discussion/20140429/201093448.html

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25 juillet 2013 4 25 /07 /juillet /2013 15:22
UE : Hollande voit la "sortie de récession"

Pendant une conférence de presse commune avec son homologue slovène Borut Pahor à Brdo pri Kranju près de Ljubljana, dans le cadre du sommet des pays des Balkans occidentaux François Hollande a estimé qu'"une sortie de la récession" était "en vue" pour l'Union européenne, appelant à soutenir cette "dynamique "encore fragile" par un soutien à la croissance : "J'avais dit il y a quelques mois que nous étions sortis pour l'essentiel de la crise de la zone euro. C'est le cas" et, aujourd'hui, "il y a des indices, qui d'ailleurs sont publiés ces derniers jours, qui laissent penser qu'il y a une sortie de la récession qui est maintenant en vue", a-t-il déclaré.

 

Source: http://www.lefigaro.fr/flash-eco/2013/07/25/97002-20130725FILWWW00396-ue-hollande-voit-la-sortie-de-recession.php

 

- François Hollande ou la crise qui prend fin tous les six mois

- Récession: «Le pire est passé» (François Hollande le 15 mai 2013)

- Hollande‬ "doit changer de métier, il faut qu'il soit comique" (Olivier Delamarche‬)

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10 janvier 2013 4 10 /01 /janvier /2013 23:57

 

Un ancien ministre de la Nouvelle Démocratie propose le retour à l’esclavage

 

Petros Loukas (photo de son compte Facebook)
Petros Loukas (photo de son compte Facebook)

 

Cette année 2013 commence sur les chapeaux de roue. Un ancien ministre de la Nouvelle Démocratie, Petros Doukas propose très sérieusement, dans le but de lutter contre la crise, de faire travailler les citoyens … sans les payer.

M. Doukas propose sur sa page Facebook un certain nombre de suggestions pour aider la Grèce à sortir de la crise. Une de ses suggestions brillantes est de faire travailler les chômeurs sans rémunération chaque fois que l’Etat a besoin d’eux. Il se propose également de demander aux entreprises si elles seraient intéressées d’avoir des ouvriers ou des employés pendant trois mois sans les indemniser pour leur travail. On se doute déjà de leur réponse.

M. Doukas explique que cela serait une solution gagnant-gagnant: les entreprises sont pleines de dettes et ne peuvent pas se permettre d’embaucher de nouveaux employés. Cela permettrait donc aux chômeurs de garder l’habitude de travailler, pour ne pas « rouiller », au lieu de ne rien faire. En parallèle, des grands projets utiles seraient lancés pour le pays, avec une main d’oeuvre gratuite.

Petros Doukas est aussi le président de la fédération grecque de Golf : il considère peut-être que son caddie lui coûte trop cher…

Année 2013 : retour de l’esclavage en Grèce ?

 

L’impression écran de la page (pour la postérité) :

PetrosLoukas
Le texte en grec publié hier :
Κάποιοι ‘φίλοι’ αργόσχολοι (όλη μέρα twitting), και επαναστάτες του ‘γλυκού νερού’, θορυβήθηκαν με την παρακάτω πρόταση.
Την ενεργοποίηση του δυναμικού της Χώρας την έκριναν αντιλαϊκή!
-Το να βοηθηθούν οι άνεργοι να βρουν δουλειά και ταυτόχρονα να παραχθεί έργο για τη Χώρα, την Τοπική Αυτοδιοίκηση, τις μικρές και μεγαλύτερες επιχειρήσεις το θεώρησαν ανούσιο! Το να βρεθούν πιο κοντά οι άνεργοι με πιθανούς εργοδότες το θεώρησαν κρεματόριο. Και όλα αυτά, χωρίς ποτέ οι ίδιοι να έχουν να προτείνουν κάτι εναλλακτικό.
Διαβάστε την πρόταση και κρίνετε μόνοι σας!
Προφανώς και κάθε ιδέα σηκώνει βελτίωση. Μέσα από ένα πραγματικό διάλογο, κάτι καλύτερο μπορεί να βγει!
Καλή Χρονιά
-ΠΡΟΓΡΑΜΜΑ ΕΘΕΛΟΝΤΙΚΗΣ ΕΡΓΑΣΙΑΣ/ ΧΩΡΙΣ ΕΠΙΠΛΕΟΝ ΕΠΙΒΑΡΥΝΣΗ ΓΙΑ ΤΟΥΣ ΕΡΓΟΔΟΤΕΣ // ΠΑΝΣΤΡΑΤΙΑ ΓΙΑ ΤΗΝ ΕΡΓΑΣΙΑ
Όλοι οι άνεργοι να κληθούν να δουλέψουν εθελοντικά όπου τους χρειάζεται η Πολιτεία, η Τοπική Αυτοδιοίκηση και ο Ιδιωτικός Τομέας. 
Από το να μαζεύουν ελιές (χιλιάδες τόνοι παραμένουν αμάζευτες), ή άλλα αγροτικά προϊόντα, να καθαρίσουν τις παραλίες ή δρόμους, να φυτέψουν δένδρα, να κάνουν βοηθητικές εργασίες σε τεχνικά έργα, σε μαγαζιά, συνεργεία, επιχειρήσεις, ανάλογα με την ηλικία, τις δεξιότητες, την έφεση και την όρεξη του καθενός. 
Ταυτόχρονα, να ζητηθεί από τις επιχειρήσεις αν θα τους ενδιέφεραν κάποιοι εργάτες, ή υπάλληλοι για 3 μήνες χωρίς επιβάρυνση (για τις επιχειρήσεις, κλπ.)
Γιατί λέω χωρίς επιπλέον κόστος (για τους εργοδότες)/(Το Δημόσιο, εκτός από το επίδομα ανεργίας θα πληρώνει και ειδικό επιμίσθιο, ανάλογα με τις οικονομικές του δυνατότητες).
Γιατί οι περισσότερες επιχειρήσεις είναι καταχρεωμένες και δεν μπορούν να πληρώσουν! Απ´την άλλη πλευρά, είναι σημαντικό οι άνεργοι με την εθελοντική εργασία να ξετριφτούν, να μπούνε σε κάποια δράση, έστω και ταπεινή. Να έρθουν σε επαφή με τους αυριανούς εργοδότες.
Παράλληλα, θα βγει και κάποιο επωφελές έργο για την Χώρα, τώρα που υπάρχει ανάγκη! Το ένα θα ανατροφοδοτεί το άλλο! Η παραγωγή κάποιου έργου θα δημιουργήσει ευκαιρίες και ανάγκη και πραγματική ζήτηση για περισσότερο έργο (και περισσότερες πραγματικές και κανονικά αμειβόμενες θέσεις εργασίας).
Ας μην ξεχνάμε πως δεν υπάρχει ειδική λύση μόνο για την αντιμετώπιση της ανεργίας. Γί αυτό και παρά τις εκατοντάδες « εξαγγελίες νέων ειδικών μέτρων για την καταπολέμηση της ανεργίας », η ανεργία ξεπέρασε το 25%!
Όσοι νομίζουν πως υπάρχουν τέτοιες λύσεις και κουτοπόνηροι ελιγμοί, απλά είναι άσχετοι!
La traduction (google) de la partie qui correspond à l’article (en gras dans la version grecque) :
PROGRAMME DE TRAVAIL BÉNÉVOLE-/ AUCUN SUPPLÉMENT POUR LES EMPLOYEURS
Tous les chômeurs sont tenus au bénévolat pour les besoins de l’Etat, des collectivités locales et du secteur privé.
De la cueillette des olives (en milliers de tonnes demeurent amazeftes), ou d’autres produits agricoles pour nettoyer les plages et les rues, planter des arbres, faire des travaux techniques auxiliaires, magasins, garages, entreprises, selon l’âge, les compétences , l’appel et l’appétit de tout le monde.
Dans le même temps, de se demander si les entreprises seront intéressés par certains travailleurs ou des employés pendant 3 mois sans frais (pour les entreprises, etc)
L’impression écran de la page « Goals & Organization  » du site de la fédération hellénique de golf :
Fédération hellénique de golf
Fédération hellénique de golf

 

Source: http://www.okeanews.fr/un-ancien-ministre-de-la-nouvelle-democratie-propose-le-retour-a-lesclavage/ via http://zebuzzeo.blogspot.fr/2013/01/la-grece-dapres-faire-travailler.html

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5 décembre 2012 3 05 /12 /décembre /2012 23:59

La Grèce dispose de réserves de gaz naturel qui lui suffiraient à régler non seulement ses problèmes énergétiques, mais aussi financiers, indique un rapport de la Deutsche Bank cité mercredi par le site d'informations économiques Capital.gr.

Selon le rapport, les prospections géologiques montrent que les gisements sous-marins situés au sud de la Crète pourraient rapporter au pays 427 milliards d'euros de revenus, soit près de 214 milliards d'euros de bénéfices nets, ce qui constitue 107% du PIB grec.

Il s'agit de l'évaluation initiale des gisements. La prospection est effectuée par la société norvégienne Petroleum Geo-Services depuis l'automne dernier. Ses résultats définitifs sont attendus à la mi-2013. Les gisements pourraient être mis en exploitation d'ici 8 à 10 ans. Ainsi donc, la Grèce obtiendrait les premiers revenus aux alentours de 2020, c'est-à-dire au moment où elle devra ramener sa dette extérieure à 120% du PIB, souligne la Deutsche Bank.

En règle générale, les frais de production et de vente de gaz constituent environ 25% des revenus rapportés par un gisement, le même pourcentage est en outre versé aux compagnies exploitant la licence. Cela signifie que les bénéfices nets obtenus par l'Etat atteindraient 50%.

La Grèce pourrait devenir le 15e détenteur mondial de ressources de gaz naturel. Cela étant, les calculs de la Deutsche Bank ne se rapportent qu'aux gisements situés sur le plateau continental au sud de la Crète et ne concernent pas les champs gaziers des mers Ionienne et Egée qui pourraient s'avérer également très importants.

Source: http://fr.rian.ru/business/20121205/196832438.html

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- Aymeric Chauprade : “Où vont la Syrie et le Moyen-Orient ?”

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2 octobre 2012 2 02 /10 /octobre /2012 22:59

 

Le Parlement ukrainien a adopté aujourd'hui en première lecture (par 289 députés sur un total de 450, aussi bien des députés pro-gouvernementaux que de l'opposition) un projet de loi pénalisant la "propagande homosexuelle".

 

Ce projet de loi a été critiqué par les ONG Amnesty International et Human Rights Watch.

 

Ce document prévoit jusqu'à cinq ans de prison et des amendes allant jusqu'à 500 euros pour production, diffusion, vente ou importation d'oeuvres faisant de "la propagande homosexuelle".

 

Amnesty International et Human Rights Watch avaient adressé, avant le vote, un message au président du Parlement Volodymyr Litvine, appelant les députés à rejeter un projet "discriminatoire".

 

Source: http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2012/10/02/97001-20121002FILWWW00536-ukraine-une-loi-homophobe-au-parlement.php

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29 septembre 2012 6 29 /09 /septembre /2012 22:56
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