Communiqué de Louis Aliot
Dans le dernier ouvrage d’Edouard Balladur, intitulé Le pouvoir ne se partage pas – Conversations avec François Mitterrand, je viens de relever une perle qui tombe à point nommé.
Concernant l’affaire Touvier en 1994, Edouard Balladur rend compte des propos de François Mitterrand : « Je désapprouve tous ces procès et je trouve, au point où nous en sommes, et quitte à vous choquer, que les organisations juives exagèrent. C’est comme si nous recherchions si Jérémie s’est bien conduit sous Nabuchodonosor lors de la déportation à Babylone. J’avais dit à Badinter et à Kiejman que je n’étais pas partisan de gratter sans cesse nos plaies. J’approuve tout à fait l’attitude de Georges Pompidou qui, d’ailleurs, s’en était expliqué, et bien expliqué.é (p. 204)
Le CRIF a-t-il demandé repentance et a-t-il condamné le PS et Mitterrand maintenant que nous connaissons le fond de la pensée de l’ancien président de la République ? Evidemment non, il était plus facile de profiter du système.
Alors, au moment où le communautarisme s’installe au point de menacer la laïcité, l’unité et l’indivisibilité de la république française, au moment où la pression migratoire n’a jamais été aussi forte et au moment où le radicalisme islamique s’engouffre dans toutes les brèches bien-pensantes ouvertes par les irresponsables qui nous gouvernent, il serait bon que le CRIF, qui ne représente que lui-même, s’occupe de ses affaires sans jeter d’huile sur le feu et sans insulter les patriotes, qui comme Jean-Marie Le Pen ont souffert de l’Occupation (il est pupille de la nation) et qui dans la résistance comme dans la défense de l’Empire, ont risqué leur peau pour défendre leurs idées et la Patrie.