L'Occident a évoqué pour la première fois "l’usage de la force" en Syrie, sans prendre en compte la position du Conseil de sécurité des Nations unies, écrit vendredi 23 août le quotidien Kommersant.
Selon le ministère russe des Affaires étrangères, les informations sur l'implication de l'armée d'al-Assad dans l'attaque sont une "provocation" et les experts interrogés y voient plutôt un acte de la "troisième force" – les islamistes radicaux.
"Si le Conseil de sécurité de l'Onu ne peut pas prendre de décisions, elles doivent être prises d'une autre façon", a averti hier le ministre des Affaires étrangères français, Laurent Fabius, ajoutant que "l’usage de la force" serait nécessaire si l'utilisation de l'arme chimique était confirmée.
La Russie doute que les autorités syriennes aient utilisé l'arme chimique. Selon le porte-parole de la diplomatie russe Alexandre Loukachevitch, il s'agit d'une "provocation" qui vise à "obtenir à tout prix un prétexte pour exiger du Conseil de sécurité qu’il passe du côté des opposants syriens et sape les chances d'organiser la conférence de Genève. Le diplomate souligne que le missile a été lancé depuis un territoire contrôlé par les rebelles. "L'armée syrienne libre contrôle effectivement l'oasis de Ghouta mais ne peut pas utiliser l'arme chimique contre ses propres hommes, rétorque Hamza. Il serait plus logique d'envoyer ces missiles dans les régions contrôlées par le gouvernement ou d’attaquer les positions des militaires."
Source: http://fr.rian.ru/presse_russe/20130823/199090717.html
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