Le ministre des affaires étrangères Laurent Fabius, qui s'était empressé le 21 août, de parler du "massacre de Damas", une "attaque chimique extrêmement grave" que la France condamait "de la façon la plus ferme", sans qu'aucune vérification ait été faite quant à l'authenticité de l'information rapportée par l'opposition syrienne "libre", s'est montré le lendemain beaucoup plus prudent quant à la réalité du dit "massacre" en déclarant lui-même sur RMC hier-matin :
« Si c'est avéré (l'emploi d'armes chimiques par Damas), la position de la France est qu'il faut qu'il y ait une réaction. ... Non pas d'envoyer des militaires sur le terrain... mais une réaction de condamnation internationale, une réaction qui peut prendre une forme, je ne peux pas être plus précis, de force. Vous me permettrez de ne pas aller plus loin. »
«Il faut que les Russes prennent leurs responsabilités. Eux-mêmes condamnent, en théorie, les armes chimiques», a poursuivi le ministre. «S'il y a un doute, alors il faut le lever.» Si les Russes opposent un veto à une réaction de la communauté internationale, «à ce moment-là les décisions doivent être prises d'une autre façon». Comment? «Je n'irai pas plus loin», a conclu Laurent Fabius.
Note de Christ-Roi. De deux choses l'une. Soit il y a eu emploi d'armes chimiques et le ministre a été fondé à dénoncer le jour-même un "massacre" que "la France condamne", soit cet emploi n'est pas "avéré", ni authentifié par des sources et organismes indépendants (autres que l'opposition syrienne "libre"...), auquel cas le ministre incompétent a fait montre d'un empressement imprudent en faisant une déclaration erronée tendant à manipuler l'opinion par une déclaration mensongère, attentatoire à l'honneur d'un Etat souverain... Ce qui se devrait entraîner sa démission immédiate..., mais en Hollandie, faut pas rêver...