Réflexions trouvées sur le site Breiz Atao, Quotidien de l'Etat national breton, suite à l'échec la prière "ensemble" pour la paix où le musulman avait ajouté une prière pour « la victoire sur les peuples infidèles. »
Le réveil de l’islam est aussi une chance pour l’Europe
BREIZATAO – KOMZOU DIEUB (14/06/2014) Deux scènes marquent ces deux dernières semaines. La première est la dérisoire “prière commune” s’étant déroulée au Vatican sous les auspices du pape François Ier. Une prière où les juifs eurent la primauté. Une chose peu surprenante car il est notoire que le Souverain Pontife aime davantage les juifs que les Catholiques de tradition. La seconde scène est la prise spectaculaire de Mossoul où les conquérants de l’Etat Islamique d’Irak et du Levant ont, entre autre chose, incendié des églises.
Pourrissement moderniste
Le Pape Pie X avait averti du danger et donné toutes les armes pour résister à la grande subversion moderniste – impie – qui visait l’Eglise Catholique et la vise toujours. A ses côtés, de nombreux papes ont lutté contre la “démocratie chrétienne” ou le “socialisme chrétien”, ces hérésies équivalentes à celle du protestantisme. Pourtant, cela n’a pas suffi à endiguer le lent pourrissement du clergé catholique – infiltré de l’intérieur et attaqué de l’extérieur – comme des fidèles qui se sont livrés, de plus en plus, à un syncrétisme apostat en mêlant foi catholique et démocratie, socialisme, positivisme, etc.
Cela a abouti, après Vatican II – qui n’a d’ailleurs jamais formellement reconnu le judaïsme ou l’islam – à un ultime assaut des forces de dissolution pour contraindre l’Eglise à baisser les yeux devant la synagogue et l’entité sioniste. Mais aussi, dans une moindre mesure, devant le monde musulman. Le Saint-Siège, en outre, s’est ingénié à ordonner aux états catholiques tenant du principe d’état fondé sur la Vraie Foi, à abandonner ce principe au profit de la liberté religieuse, principe libéral né du protestantisme et des loges.
François se recueille devant le Mur des Lamentations, le 26 mai. Il s'est recueilli devant le mur des Lamentations dans la vieille ville, où il a glissé un message dans les interstices des pierres du lieu le plus saint du judaïsme. Le pape argentin, qui s'est approché seul du mur, y a posé une main durant plusieurs minutes de silence. Puis il a ouvert une enveloppe blanche, a déplié une feuille où se trouvait écrit un court message, qu'il a lu devant le mur, hors micros. Selon la radio publique israélienne, il y est écrit : « Je suis venu ici pour prier Dieu afin qu'il fasse régner la paix. » Puis il a remis la feuille dans l'enveloppe qu'il a déposée dans la fente du mur, comme l'avaient fait ses prédécesseurs Jean Paul II en 2000 et Benoît XVI en 2009, et comme le font traditionnellement les juifs. |
Le pape au chevet du judaïsme
Plus récemment, chacun a pu voir le pape François Ier se recueillir sur le tombe de Herzl dont l’entreprise fut condamné par le Pape Pie X comme contraire à la foi catholique. On l’a également vu se recueillir devant le Mur des Lamentations, un des vestiges du Temple dont le Christ Lui-Même était venu annoncer la destruction. On a enfin vu le pape valider la religion de l’Holocauste et ses “six millions de morts”, devenu le pilier central de la démocratie athée et ses tables de la loi que sont les droits-de-l’homme. Ces fameux droits nés eux-mêmes dans les cercles libéraux anti-catholiques et spécifiquement mis en oeuvre par la révolution “française”.
C’est allé encore beaucoup plus loin. Cela a pris des proportions si graves que le pape prend des positions ouvertement hérétiques au profit des juifs qu’il “dispense” de conversion, contre tout l’enseignement de l’Eglise et des papes depuis deux millénaires. Quel Catholique peut admettre que le Christ et Saint Paul se seraient trompés en évangélisant d’abord les juifs dont ils étaient ?
L’Eglise éclipsée par le tropisme moderne de la nouvelle pensée occidentale
Le pape en arrive même à dénoncer l’Inquisition en faisant sienne la description révolutionnaire ou marxiste de cette pieuse institution en lutte contre la synagogue et la pourriture hérétique qui, depuis toujours, cherche à détruire l’Eglise de Dieu. Ainsi le pape François Ier écrit-il :
“Je ne comprends pas l’Inquisition. Vous ne pouvez pas attaquer un juif quand vous êtes chrétien car c’est la racine de votre foi”.
Outre le fait qu’il ne fut jamais question “d’attaquer” des juifs parce que juifs mais d’extirper l’hérésie ou les ferments anti-catholiques des sociétés chrétiennes, entendre dire que le judaïsme – qui s’est maintenu spécifiquement contre le Christ – est la “racine de la foi catholique” relève de l’hérésie pure et simple. Le judaïsme n’est rien d’autre que le refus obstiné de reconnaître le Christ par certaines factions juives qui, sitôt le Christ mort, traquèrent les apôtres dans Jérusalem pour les assassiner.
Le judaïsme, pour les Catholiques, est une question réglée depuis la mort sur la Croix du Christ et sa Résurrection. Il n’est plus qu’un motif d’ordre public en tant que secte perfide ayant juré de perdre l’Eglise de Dieu et, ce faisant, se complaire dans le rôle de canal satanique.
Mais, une nouvelle fois, le pape François Ier témoigne de la maladie qui frappe notre époque, celui du subjectivisme de la philosophie moderne, de l’homme comme seule échelle de mesure de la réalité.
Ainsi, le Souverain Pontife dit-il, tout simplement, “je ne comprends pas“. Et parce qu’il “ne comprend pas”, s’en suit une remise en question d’une politique séculaire mise en oeuvre par de nombreux papes. Et comme il “ne comprend pas”, il réévalue cette politique pourtant fruit d’une Eglise on ne peut plus catholique et orthodoxe, à la lumière du jugement moderne fait d’affectif, de poncifs démocratiques ou marxistes passés dans le grand public. Bref, il juge une institution catholique sainte avec les instruments de la pensée anti-chrétienne que sont les griefs communs du caniveau athée, démocrate, socialiste ou anarchiste contre l’Inquisition.
Rappelons-le : un pape n’a pas à “comprendre” ce qui s’est fait avant lui, durant des siècles, par ses prédécesseurs si c’est pour remettre en question dans ses fondements la tâche accomplie. Car la vérité ne change pas. Et ce qui était vrai hier l’est tout autant aujourd’hui, car comme l’a dit le Christ :
Le ciel et la terre passeront, mais mes paroles ne passeront point.
Saint Mathieu 5:18
L’Eglise abaissée, la synagogue de Satan élevée
Ne nous trompons pas : par un effet mécanique, de cause à effet, tout ce que l’Eglise fait pour alléger le poids de l’erreur juive, elle le paie en conséquence par son propre abaissement.
Notons à cet égard que ce ne furent pas les musulmans qui demandèrent à l’origine un “dialogue interreligieux” avec l’Eglise Catholique mais, dès les années 30, une petite poignée de clercs parisiens douteux ayant partie liée avec des juifs et des maçons. C’est eux qui, pendant des décennies oeuvrèrent au triomphe de ce qui deviendra leur idéologie : “le judéo-christianisme”.
Et c’est en reconnaissant le judaïsme et en oubliant deux millénaires de sagesse chrétienne à son égard, qu’on toléra du même mouvement les autres religions du monde. C’est le fruit pourri de Vatican II qui, consciemment ou non, par un langage ambigu, ouvrit la voie aux ennemis de l’Eglise logés en son sein pour semer la confusion sans laquelle le Diable ne peut avancer.
Le judaïsme depuis la Crucifixion, c’est la racine même de la haine de l’Eglise. Dès lors que des papes s’affranchissent des lois divines quant à cette secte maudite et aveuglée, ils élèvent la synagogue de Satan et abaissent la Sainte Eglise.
Le démocratisme dans l’Eglise signifie sa tentative destruction
Le Pape actuel ne diffère pas en cela de Jean Paul II qui baisa publiquement le Coran où se livra au scandale d’Assise. Au moment même où les Chrétiens d’Orient sont persécutés comme jamais, le guide spirituel du Catholicisme en est à faire de l’Eglise une ONU bis où l’on se morfond dans un pacifisme d’inspiration tantôt maçonnique, tantôt socialiste, sur le capitalisme ou des mièvreries confondantes sur la “paix dans le monde”, le tout en “dialoguant” avec des religions qui se maintiennent explicitement contre la Vraie Foi.
Depuis quand l’Eglise a-t-elle pour mission de faire de la “paix dans le monde” sa priorité ?
Le Christ n’est pas venu sur terre pour apporter la paix mais la guerre. C’est Lui-Même qui l’a annoncé :
Ne croyez pas que je sois venu apporter la paix sur la terre; je ne suis pas venu apporter la paix, mais l’épée.
Car je suis venu mettre la division entre l’homme et son père, entre la fille et sa mère, entre la belle-fille et sa belle-mère;
et l’homme aura pour ennemis les gens de sa maison.
Saint Mathieu 10:34 / 36
La guimauve onusienne tiendrait désormais lieu de “foi” aux Catholiques à en croire le Saint-Siège ? C’est un pouvoir que ce dernier n’a pas ! Aucun pape n’a le pouvoir de découronner le Christ ni d’enseigner autre chose que ce qu’enseigne l’Eglise depuis deux millénaires.
Le Christ ne veut pas que nous mettions le bien de ce monde au dessus de Lui ni de la Vérité. Au contraire, il exige de nous l’inverse et nous rappelle que cette Vérité engendrera une guerre permanente entre ses disciples et le monde. Voilà pourquoi dans le Notre Père, les Catholiques récitent cette prière :
“Que ta volonté soit faite sur la terre comme au Ciel”
Gare à la paix du monde, car quand le monde est en paix avec un Catholique c’est que celui-ci est en paix avec le Diable.
Et n’est-ce pas de cette paix-là dont on nous parle et que recherchent de si nombreux prélats catholiques ? N’est-il pas question de se ménager les démocraties et sa presse, ces foyers de pestilence d’où coule le pus de la décadence ? N’est-il pas question d’avaler de la sentimentalité jusqu’à vomir plutôt que la froide raison éclairée par la foi qui commande l’intolérance lorsqu’il est question de défendre l’essence même de la Foi ?
Ce monde est condamné et c’est le propre des idéologies athées, empreintes de messianisme juif, que de vouloir le “réparer”. Le messianisme démocratique ou marxiste n’est-il pas finalement le décalque de la “Tikoun Olam” juive ?
Que des états apostats comme ceux d’Europe tentent de concilier l’inconciliable, à savoir des groupes ethno-religieux incompatibles, est dans l’ordre des choses. Ces états créent par définition, en s’affranchissant des commandements de Dieu, les conditions de leur ruine future.
En revanche, que l’Eglise par l’exemple de son guide laisse entendre, avec tout ce qu’il faut d’hypocrisie jésuitique, que la mission de l’Eglise est la paix sur terre avec toutes les confessions dans une égale aspiration à la fin de l’histoire, voilà le moyen le plus sûr pour mener le troupeau à l’abîme.
Un pape ne peut plaire à la synagogue et à Dieu. S’il plait à l’un, il déplaira à l’autre.
La bonne nouvelle venue du monde musulman
C’est dans ce contexte que la victoire foudroyante des armées conquérantes de l’islam en Irak ont surgi dans le Ciel gris de la Chrétienté éclipsée. Et c’est là un grand mystère. La main de Dieu qui envoie aux Catholiques en sommeil le châtiment parfaitement proportionné pour leur inconséquence voire leur apostasie. A ces Chrétiens confis de tolérance, c’est à dire de reniement, Dieu envoie des troupes islamiques pures de toute hérésie en regard de l’enseignement musulman : voici des musulmans qui ne songent qu’à appliquer à la lettre ce qu’est l’islam. L’islam que les Croisés affrontèrent lorsqu’il était lui-même et qu’il disposait de la force armée. L’islam des Turcs après celui des Arabes, de Poitiers et de Lépante.
Le pape François Ier ne peut comprendre le Papie Pie V qui fit prier le rosaire lors de la bataille de Lépante dans toute la Chrétienté. Car Saint Pie V ne voulait pas “dialoguer” avec des infidèles, mais faire vaincre les guerriers de la Vraie Foi !
La bataille de Lépante est l'une des plus grandes batailles navales de l'histoire. Elle s'est déroulée le 7 octobre 1571 au large de Naupacte — appelée alors Lépante — à proximité du golfe de Patras en Grèce. La puissante marine ottomane y affrontait une flotte chrétienne comprenant des escadres vénitiennes et espagnoles renforcées de galères génoises, pontificales, maltaises et savoyardes, le tout réuni sous le nom de Sainte Ligue à l'initiative du pape saint Pie V. La bataille se conclut par un désastre pour les Turcs qui y perdirent la plus grande partie de leurs vaisseaux et près de 30 000 hommes. L'événement eut un retentissement considérable en Europe car, plus encore que la défaite des janissaires lors du Grand Siège de Malte de 1565, il sonnait comme un coup d'arrêt porté à l'expansionnisme ottoman. Certains historiens estiment qu'il s'agit de la bataille navale la plus importante par ses conséquences depuis celle d'Actium, qui marqua la fin des guerres civiles romaines (Paul K. Davis, 100 decisive battles: from ancient times to the present : The World’s Major Battles and How They Shaped History, New York, Oxford University Press, 2001.) En action de grâces de la décisive victoire remportée à Lépante, le premier dimanche d'octobre 1571, le saint Pape Pie V institua une fête annuelle sous le titre de Sainte Marie de la Victoire; mais peu après, le Pape Grégoire XII changea le nom de cette fête en celui de Notre-Dame-du-Rosaire. La victoire du 7 octobre 1571 est célébrée tous les ans lors de la fête de Notre-Dame du Rosaire. |
La venue inexplicable d’un islam intact surgi de son aube est l’instrument par lequel la Providence entend tirer les Catholiques de leur aveuglement. Dieu a décidé de placer l’épée entre les vrais Catholiques et les hérétiques de la démocratie chrétienne, sans parler du reste des régimes apostats d’Occident, en envoyant une armée musulmane strictement et uniquement motivée par la foi.
C’est que Dieu attend des Catholiques qu’ils s’éveillent et s’ébrouent de leur vermine.
Nul ne sait jusqu’où les armées islamiques pourront aller. Mais si elles parviennent jusqu’à Jérusalem, ce sera bien le signe de ce que Dieu se ménage des voies pour l’accomplissement des Ecritures. Car il y aura de la justice dans la destruction de l’entité sioniste diabolique et elle tranchera avec la terrible scène d’un pape allant honorer le fondateur du sionisme en personne.
Ce réveil de l’islam est une chance car il ne laissera entre les véritables Croisés d’Europe et la bannière de l’islam qu’un vide béant, une fois la totalité des démocrates et modernistes écrasés.
C’est aussi l’instrument que s’est réservé Dieu pour détruire le règne de la démocratie en la rétribuant de la plus implacable des manières. Car si Dieu est lent à la colère, quand le châtiment advient, il est alors terrible.
La puissance de l’Eglise intacte
Un pape de 77 ans brodant dans un humanitarisme socialisant ne sera pas le bouclier de la Vraie Foi.
Ce sera un pape qui appellera à la Croisade qui le sera et que le Saint Esprit ménage pour le moment choisi.
Qu’on médite sur la puissance gigantesque de l’Eglise mais dont son Saint Père n’use pas : pour cela il suffit d’imaginer un pape appelant à la Croisade contre les musulmans et à chasser les juifs des pays chrétiens dans l’apostasie ! On imagine la violence de la réaction des démocraties contre le Pape, le déchaînement de violence de la synagogue. La police italienne investirait à terme le Vatican pour arrêter le pape, devenu “terroriste”. Pire : des schismes se produiraient dans tous les pays, trahissant le degré d’infiltration de l’hérésie dans l’Eglise. Et c’est pour maintenir une fiction d’unité que, pour l’heure, rien ne se passe.
Mais Dieu semble ne pas vouloir admettre cet attentisme et placera son peuple devant un choix qu’il ne pourra reculer.
C’est cela qu’un pape doit faire, comme tous les papes le firent chaque fois que la Foi fut en danger. Et l’on mesure à quel point le pouvoir de l’Eglise est immense, mais à quel point il est lié, précisément pour les raisons dont nous avons parlé. Et cela permet de jauger de la puissance des ennemis de l’Eglise et des peuples chrétiens.
Mais n’oublions pas que l’Eglise est une puissance spirituelle créée par le Christ Lui-Même dont il est la tête. Rien ne peut détruire l’Eglise et sans regard pour la puissance de ses ennemis, elle en vient à bout sans peine. Mais pour cela, les Catholiques doivent être catholiques.
Vive le Christ Roi !
Source: http://breizatao.com/2014/06/14/le-reveil-de-lislam-est-aussi-une-chance-pour-leurope/