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12 janvier 2011 3 12 /01 /janvier /2011 23:59

Chaque année, à défaut d’évêque (il y en avait 1 l’année dernière, Mgr Lebrun, de St Etienne), un bon nombre de prêtres viennent rejoindre la Marche pour la vie à Paris. Et notamment un bon nombre de prêtres diocésains de Paris.

Cette année, le cardinal André Vingt-Trois a eu la bonne idée d’organiser ce dimanche après-midi 23 janvier une retraite pastorale pour le diocèse de Paris.

De son côté, Monseigneur Renauld de Dinechin, évêque Auxiliaire de Paris et vicaire Général sera occupé par la rencontre du « Groupe Migrants » au collège des Bernardins, de 14h à 18h.

A un lecteur qui demandait au service communication de l’archevêché de Paris d’au moins annoncer la Marche sur le site du diocèse, il été répondu cette non-réponse :

Mgr Vingt-Trois a organisé une veillée pour la vie naissante en novembre dernier, et vous invite la veillée pour la vie le 26 mai prochain à Notre-Dame de Paris.

Vous trouverez toutes les informations sur

http://www.paris.catholique.fr/Grande-veillee-de-priere-pour-la.html

Vous pouvez aussi tenter votre chance ici : webmaster@diocese-paris.net.

 

Source

 

- La pratique du "dialogue" façon Mgr Vingt-Trois

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12 janvier 2011 3 12 /01 /janvier /2011 23:57

Le 3 janvier, nous nous demandions: "qu'ont-ils fait de Noël ?" Une fête de Noël qui a changé de substance en quelques années. Nous avons désormais une fête réduite à sa seule dimension horizontale, commerciale, où l’on dépense beaucoup..., et où la signification du Don est oubliée.

A ce sujet, Mgr Brincard, évêque du Puy-en-Velay, a répondu aux questions de Stéphane Longin, de RCF Haute-Loire, sur le sens de Noël. Extraits :

Monseigneur, il serait peut-être bon de rappeler le sens de la fête de Noël au moment où beaucoup attendent des cadeaux ?


Les cadeaux, dont vous nous parlez, nous rappellent le plus grand des cadeaux : Jésus. En effet, à Noël, Dieu se donne à nous, en son Fils, et les présents que nous offrons rappellent ce grand don de Dieu qu’est son Fils. Pour vivre la joie de Noël, il est important de découvrir l’amour de Dieu pour nous, amour qui se manifeste en Jésus. Aussi mon premier vœu de Noël est-il que chacun puisse découvrir combien il est aimé de Dieu.

En regardant le petit enfant de la crèche, signe nous rappelant comment Dieu est venu vers nous, que chacun se dise : « Il est venu pour moi ! » Noël, c’est d’abord cela : Dieu s’est rendu proche par ce petit enfant, vrai Dieu et vrai homme. Saint François d’Assise était si ému par cette venue de Dieu qu’il a eu l’idée géniale de faire la première crèche, une représentation visible nous aidant à découvrir l’invisible.

[...] En terminant, je souhaite raconter cette histoire véridique entendue il y a longtemps. Elle m’a été rapportée par un prêtre et se passe à Noël. Une petite fille, d’un milieu très pauvre, avait demandé une poupée que sa famille ne pouvait lui offrir. Le jour de Noël, pas de poupée. Un voisin, mal inspiré, lui dit « Alors Jésus ne t’a pas écoutée ? » Elle a eu cette réponse admirable : « Si, il a écouté ; il a répondu non. » Elle avait compris que Jésus l’aimait immensément et que cet amour était plus important que tout : la poupée n’avait pas été obtenue mais l’amour de Jésus pour elle était le plus beau des cadeaux.

Source : http://www.perepiscopus.org/diocses/les-cadeaux-de-noel

 

- Qu'ont-ils fait de Noël ?

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12 janvier 2011 3 12 /01 /janvier /2011 00:00

Dans son livre intitulé "Confessions", le Père Gabriele Amorth, Exorciste officiel du Vatican, explique que des maléfices peuvent être jetés sur une personne à la suite d'une simple parole, d'une simple lettre... Par exemple, l'opposition des parents au mariage de leur enfant... Des forces démoniaques peuvent en effet empêcher la réalisation de l'union d'une famille catholique...
  
Ces maléfices peuvent contaminer les personnes qui gravitent autour de la personne en question, et la personne elle-même, en les rendant dépressives, négatives, mélancoliques, improductives, etc. Une sorte d'emprise possessive se réalise et fait que toute personne que la victime approche ou qui souhaite entrer dans une démarche de mariage et de vie avec elle, est repoussée. De telles "emprises" ne se libéreraient qu'à la suite de la volonté personnelle de la victime de se libérer. Le Père Amorth insiste bien sur la volonté de la personne car Dieu nous laisse notre liberté. Sans démarche personnelle, sans cheminement spirituel de la victime, il est vain d'attendre une quelconque amélioration.
  
Nous avions vu que le fiancé doit veiller notamment à ce que sa fiancée ne soit pas soumise au monde... à son entourage..., toujours en quête de réponses à l'extérieur, mais à l'écoute de son fiancé, des sentiments de son fiancé en ce qui les concerne tous les deux, et à l'écoute elle-même de ce que lui dit son coeur...
Pour se libérer, que doit faire la victime ? Elle doit consulter un prêtre catholique qui croit encore en ce genre de choses... Ils sont de plus en plus rares hélas. Ou bien rencontrer une personne que Dieu aura mise sur sa route, une personne ayant le charisme de l'exorcisme qui est alors plutôt une "bénédiction", mais un exorcisme quand même... Le Père Amorth explique en effet qu'il existe des laïques (il en a été témoin) qui ont ce pouvoir d'exorcisme contre ce genre d'emprises (qui sont des "vexations" du démon, et non des cas de "possession"), bien qu'ils ne soient pas eux-mêmes des prêtres exorcistes, leurs prières ont le même résultat de guérison que les exorcismes officiels. 
 
Le Père Amorth donne donc les quelques conseils suivants (in Confessions, Mémoires de l'Exorciste officiel du Vatican, Michel Lafon, Condé-sur-Noireau, décembre 2010, p. 257-258) :
 
"A combien de personnes ai-je dit de ne pas aller manger chez leur belle-mère, de ne pas l'inviter, de lui claquer la porte au nez! De couper les ponts avec elle. Il est même des cas où il faut rompre, y compris avec ses parents.
 
Mais le contraire peut être vrai aussi. Les parents doivent couper les relations avec leurs enfants qui se sont donnés à Satan et sont devenus négatifs. Je leur dis : "Chassez-les de chez vous, ne les laissez pas entrer: Ne leur téléphonez pas! S'ils appellent, vous leur raccrochez au nez dès que vous entendez leur voix. Ne leur écrivez pas non plus..." (Fin de citation)
 
 
 
Il ne s'agit pas de reniement. Parfois la séparation, l'éloignement, la rupture de tout contact, est même la meilleure preuve de l'amour, et la seule façon qui permette à une personne d'entrer dans un cheminement personnel vers la guérison.
  
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11 janvier 2011 2 11 /01 /janvier /2011 23:59

Dans ses Confessions, le Père Gabriele Amorth consacre un chapitre entier au sujet "des satanistes au Vatican" (p. 257) où il répond à des questions (en italiques). Extraits:
 
"Vous dites que certaines sectes sont peu dangereuses, mais que d'autres sont beaucoup plus redoutables...
 
En effet certaines doivent être prises très au sérieux. Et malheureusement elles sont partout. Même au Vatican, on trouve des membres de sectes sataniques.
 
Mais de qui s'agit-il? De prêtres ou de simples laïcs ?
 
Il s'agit de prêtres, d'évêques et mêmes des cardinaux! Je le tiens de personnes qui ont pu me le signaler pour la bonne raison qu'elles ont la possibilité de le savoir directement. Et c'est une vérité qui m'a été 'confessée' à plusieurs reprises par le démon lui-même, parce que je l'y ai forcé au cours des exorcismes...
 
Le pape en est informé ?
 
Et comment, qu'il en est informé! Mais il fait ce qu'il peut... C'est un sujet terrible. Cela dit, n'oubliez pas que Benoît XVI est un pape allemand. Il vient d'un pays qui refuse fermement de croire à ces choses... En Allemagne, voyez-vous, il n'y a pratiquement pas d'exorcistes... Toutefois le pape, lui, y croit. J'ai eu par trois fois l'occasion de lui parler, quand il était encore préfet de la Congrégation pour la Doctrine de la foi. Sûr qu'il y croit! Il a même abordé le sujet publiquement à plusieurs reprises. Il nous a reçus, nous, l'Association des exorcistes. Il a prononcé un beau discours pour louer et encourager notre sacerdoce. N'oublions pas que Jean-Paul II avait beaucoup parlé du diable et de l'exorcisme...
 
Alors ce que disait Paul VI est vrai: la fumée de Satan est bel et bien entrée dans l'Eglise...
 
Hélas! c'est la vérité. Même dans l'Eglise il existe des adeptes des sectes sataniques. Cette allusion particulière à la 'fumée de Satan', Paul VI l'a faite le 29 juin 1972. Elle a provoqué un énorme scandale. Si bien que la même année, le 15 novembre, il a consacré tout un discours du mercredi au démon, en employant des phrases très fortes. Certes, le silence était brisé. Le voile de la censure était soulevé, cela n'avait que trop duré. Mais il n'y a pas eu de conséquences pratique. Il a fallu que je tire en personne la sonnette d'alarme pour qu'il y ait des conséquences pratiques. Moi qui n'ai aucun poids, moi qui ne suis rien..."
 
(Père Gabriele Amorth, Confessions, Mémoires de l'Exorciste officiel du Vatican, Michel Lafon, Condé-sur-Noireau, décembre 2010, p. 257-258.)

***

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11 janvier 2011 2 11 /01 /janvier /2011 12:01

Le Saint-Père a parlé du pèlerinage qu’il voulait accomplir à Assise, en octobre prochain, pour deux motifs : « faire mémoire » du geste historique accompli en ce lieu par Jean-Paul II, et « renouveler solennellement l’engagement des croyants de toute religion à vivre leur foi religieuse comme un service de la cause de la paix ». Pour ce faire, il a invité à se joindre à son pèlerinage, les « chrétiens des différentes confessions, les représentants des traditions religieuses du monde, et, idéalement, tous les hommes de bonne volonté".

Dimanche 9 janvier, à l'occasion de la solennité de l'Epiphanie, Mgr Bernard Fellay, supérieur général de la FSSPX, a prêché à Saint-Nicolas du Chardonnet. Parlant des rois païens venant adorer le roi des Nations, il a évoqué la prochaine réunion d'Assise en Octobre, comme d'une réitération du "scandale d'Assise" I (1986) et II (1992), où sera "pleins de démons".

Le 27 octobre 1986, les bouddhistes avaient posé un bouddha sur le tabernacle. ... "L'abomination de la désolation dans les lieux saints" (Evangile selon Saint Matthieu, XXIV, 15; Daniel IX, 27; XI, 31; XII, 11; 1 M I, 54.)

En 1992, les crucifix avaient été retirés des salles. Le cardinal Ratzinger "n’avait accepté de participer que la mort dans l’âme" à cette seconde journée, qui "avait été entourée d’une pluie de déclarations destinée à glacer les enthousiasmes des théologiens 'de rupture'".  

Mgr Fellay déclare être "profondément indigné" et proteste "avec véhémence" contre cette répétition d'Assise. "Une telle chose exige réparation". A écouter ici : http://www.laportelatine.org/communication/audiotheque/audiotheque2011.php

 

L'abbé Claude Barthe in Présent, n° 7259, Vendredi 7 janvier 2011 fait l'analyse suivante:

"Du point de vue des textes, Assise III sera assurément une manifestation aussi verrouillée que l’avaient été les deux premières : Jean-Paul II avait expliqué que les représentants des religions étaient « ensemble pour prier » et non pour « prier ensemble » ; Benoît XVI fait un pèlerinage auprès de saint François, auquel il invite les représentants des religions à se joindre. Mais en revanche, l’homme et le catholique de la rue seront dangereusement confortés dans leur indifférentisme pratique. Même si le catholicisme de l’époque de Benoît XVI refuse les catégories imposées par les Lumières, il donne l’impression de se positionner pour survivre, dans le monde qu’elles ont bâti et de récupérer son langage : le service de la paix dans le mondialo-démocratisme qui couvre, pour le dire faiblement, la plus égoïste des sociétés. Sauf que, assez probablement, l’événement risque de tomber à plat, hésitant entre le rassemblement liturgique « recentré » qui est le charisme de ce pape et les formules pastorales spectaculaires du pape précédent.

... Benoît XVI aurait confié que, lorsqu’il avait donné la communion au Frère Roger, le fondateur de Taizé, le 8 avril 2005, à l’occasion des obsèques du pape Jean-Paul II, il s’était demandé : « Que va dire la Fraternité Saint-Pie X ? ». En tout cas, il ne peut pas ne pas y avoir pensé en annonçant un Assise III, sachant de quel poids avait pesé Assise I, en 1986, dans la décision prise deux ans après par Mgr Lefebvre de consacrer des évêques de manière autonome. Mais on peut imaginer – entrant pour le coup dans le domaine des pures hypothèses – que, bien décidé à tendre la main de manière décisive à Mgr Fellay, il veuille compenser auprès de son opinion « progressiste », par une réunion des religions spectaculaire et bigarrée, le geste au maximum restaurationniste que sera l’érection de quelque chose comme une Prélature Saint-Pie-X.

... Aussi bien, de l’amertume, Dieu peut tirer le miel. Qui sait si le rassemblement d’Assise ne pourra être entendu comme un appel du Vicaire du Christ à tous les hommes de bonne volonté (Lc 2, 14 : la paix aux hommes auxquels Dieu accorde sa bienveillance, son eudokia), pour diffuser ce don de la conversion et de la grâce divine qu’est venu proposer aux hommes qui voulaient le recevoir, le Prince de la Paix ? On ne verrait alors à Assise guère qu’une poignée de pèlerins seulement, qui n’intéresseraient aucune télévision, mais qui seraient prêts à embrasser la pénitence et la foi en Jésus-Christ." Abbé Claude Barthe in Présent, n° 7259, Vendredi 7 janvier 2011.

 

Sur Christroi, nous nous posons quelques questions, qu'a apporté au monde Assise I et Assise II ? Assise a-t-il apporté la Paix ? La liberté religieuse ? La conversion ? Aujourd'hui en 2011, quid de la "liberté religieuse" juridique et pratique dans le monde pour les chrétiens, y compris en Occident ? 

 

Assise concrètement n'a pas fait reculer le nombre des martyrs chrétiens dans le monde, bien au contraire il l'a fait exploser. Il n'y a pas de religion plus persécutée au monde que le christianisme, plus de martyrs que de martyrs chrétiens! Est-ce à dire qu'Assise nous montre la voix aussi vrai que selon l'adage de Tertullien "le sang des martyres est semence de chrétiens"? Dans quelle mesure Assise peut-il être porteur de fruits en termes de conversion du monde sans que le message donné à Assise ne soit un message indifférentiste, relativiste? Dans quelle mesure évaluer Assise à la lumière de la conversion du monde?

 

Peut-être qu'à Assise III (octobre 2011), Benoît XVI appelera-t-il le monde à la conversion tel saint François d'Assise appelant le sultan de Babylone et d'Egypte à la conversion, lors de leur rencontre en 1219?

 

Peut-être Benoît XVI rappellera-t-il à cette occasion cette vérité, toute simple à comprendre, que le Christ Notre-Seigneur est le seul Prince de la Paix, qu'en-dehors de Lui on ne peut rien faire, qu'il n'y a pas d'autre nom qui nous ait été donné sur la terre pour faire notre salut, et qu'il n'y a pas de Paix ni de bonheur possible en dehors de Lui ?

 

- Saint François d'Assise (1182-1226), saint Patron de l'Italie

- Le catholicisme : religion qui progresse le plus vite actuellement en Corée

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9 janvier 2011 7 09 /01 /janvier /2011 12:35
Jésus-Christ a passé un tiers de sa vie de maître spirituel à se confronter aux scribes de son temps. A ses yeux, "ils filtraient le moustique et avalaient le chameau..." Ce n'est pas lettre qui vivifie (la lettre tue...), mais l'esprit.
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8 janvier 2011 6 08 /01 /janvier /2011 23:59

Lors de la messe de l’Epiphanie, Benoît XVI a déclaré:

« Nous devrions nous demander : peut-être y a-t-il aussi quelque chose d’Hérode en nous ? Peut-être sommes-nous aussi aveugles à ses signes, sourds à ses paroles, parce que nous pensons qu’il pose des limites à notre vie, et qu’il ne nous permet de disposer de l’existence à plaisir ?

[Il faut] retirer de notre esprit et de notre cœur l’idée de la rivalité, l’idée que donner de l’espace à Dieu est une limite pour nous-mêmes.

[...] Nous devons nous ouvrir à la certitude que Dieu est l’amour tout-puissant qui n’enlève rien, ne menace pas. »

Source

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8 janvier 2011 6 08 /01 /janvier /2011 23:58

On ne peut pas parler de Bayard sans rappeler la fameuse Bible éditée par cette maison, avec l’Imprimatur épiscopale. Mgr Guillaume, alors évêque de Saint Dié, écrivait pourtant au terme d’une analyse :

La Bible Bayard est une œuvre littéraire, elle n’est pas une Bible chrétienne, encore moins catholique. À ce titre, elle n’avait pas besoin d’un Imprimatur. Mais, comme elle est éditée par une maison catholique, elle devrait le recevoir, en conformité avec le Code de Droit Canonique (canon 825). Cela explique l’embarras et l’ambiguïté de la déclaration de la Commission doctrinale des Evêques de France, imprimée en caractères minuscules sur la première page. Il est vrai que cette déclaration a été obtenue au terme d’un chemin difficile et douloureux.

Mais avec l’Imprimatur, le mal a été commis. La Commission doctrinale des évêques de France, composée de sept évêques dont un cardinal, est un organe officiel de l’épiscopat français. A ce titre, elle en engage la responsabilité. Qu’a-t-elle donc écrit sur la nouvelle bible ? Elle « reconnaît que l’appareil critique, comportant introductions, notes et glossaire, permet d’inscrire cette traduction dans la tradition vivante de la foi catholique ». En conséquence, la Commission doctrinale « en encourage la lecture ». Et ce jugement n’a pas été contredit par le CEF depuis.

Dans Présent du 31 décembre, Jean Madiran relevait :

Une question que Peter Seewald pose à Benoît XVI, page 226 de Lumière du monde, commence ainsi : Contrairement à ce qu’on a longtemps cru, les Evangiles n’ont pas été écrits bien après les événements, mais juste après eux. Ces textes ont en outre été transmis avec une fidélité sans pareille… »

Vraiment : on a longtemps cru ! Qui donc est cet « on » si longtemps retranché dans une erreur aussi cardinale ? Cet « on » n’est pas l’Eglise, telle qu’elle n’a cessé de s’exprimer par son magistère et par sa liturgie, par la doctrine et par l’exemple de ses saints, par son peuple fidèle qui ne s’est jamais arrêté de croire que les évangiles avaient bien été écrits « juste après » la vie de Jésus, et que ces écrits avaient bien été transmis « avec une fidélité sans pareille ». [...] La foi de l’Eglise n’a pas failli. Mais les Importants médiatico-sociologiques du catholicisme, eux, oui. Ils continuent de croire ce qu’ils ont longtemps cru, Peter Seewald est trop optimiste, ou ne connaît pas la France. La Bible Bayard n’est pas si ancienne, elle est de 2001, elle a été répandue à des centaines de milliers d’exemplaires dans la francophonie, et cela continue, garanti et vanté pour son « appareil critique » par la commission doctrinale de l’épiscopat : et cet « appareil critique » affirme « scientifiquement » qu’aucune des paroles de Jésus dans l’Evangile n’est authentique, elles auraient été inventées par des scribes s’inspirant de «la richesse culturelle de tout le Proche-Orient». Cette Bible des Editions Bayard (celles qui éditent notamment La Croix) n’a toujours pas été rétractée.

Et Bayard entretient toujours d’excellents relations avec la CEF.

 

Source

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7 janvier 2011 5 07 /01 /janvier /2011 23:59

Le prosélytisme des protestants commencent à lasser une partie de la population coréenne qui se tourne vers le catholicisme, introduit il y a deux siècles dans ce pays par des missionnaires français. Le catholicisme connaît actuellement en Corée un développement exceptionnel. 11% des Coréens se déclarent aujourd'hui catholiques. Les protestants sont 18%. Loué soit Jésus-Christ!

 

 

Videos tirées de l'émission diffusée sur France2 le 3 janvier 2011 ayant pour sujet la Corée du Sud.
 
 

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7 janvier 2011 5 07 /01 /janvier /2011 15:39

Un professeur universitaire a défié ses étudiants avec cette question : "Est-ce que Dieu a créé tout ce qui existe ?" 

Un étudiant a bravement répondu :"Oui, Il l'a fait !"

Le professeur a alors répliqué : "si Dieu a tout créé, Il a donc aussi créé le mal puisque le mal existe et selon le principe de nos travaux qui définissent ce que nous sommes, alors Dieu est mauvais."

L'étudiant est resté silencieux devant une telle réponse...

Le professeur était tout à fait heureux de lui-même et il se vantait aux étudiants qu'il avait prouvé encore une fois que la foi en Dieu était un mythe.

Un autre étudiant a levé sa main et dit :"Puis-je vous poser une question professeur ?"

"Bien sûr" répondit le professeur.

L'étudiant a répliqué : "Professeur, le froid existe-t-il ?"

"Quel genre de question est-ce, cela ? Bien sûr qu'il existe. Vous n'avez jamais eu froid ?" interrogea le professeur.

Le jeune homme répondit : "En fait monsieur, le froid n'existe pas. Selon la loi de physique, ce que nous considérons le froid, est en réalité l'absence de chaleur. Tout individu ou tout objet possède ou transmet de l'énergie. La chaleur est produite par un corps ou par une matière qui transmet de l'énergie. Le zéro Absolu (-273°C) est l'absence totale de chaleur ; toute la matière devient inerte et incapable de réagir à cette température. Le Froid n'existe pas. Nous avons créé ce mot pour décrire ce que nous ressentons si nous n'avons aucune chaleur."

il continua : "Professeur, l'obscurité existe-t-elle ?"

Le professeur a répondu : "Bien sûr qu'elle existe !"

L'étudiant poursuivi : "Vous avez encore tort Monsieur, l'obscurité n'existe pas non plus. L'obscurité est en réalité l'absence de lumière. Nous pouvons étudier la Lumière, mais pas l'obscurité. En fait, nous pouvons utiliser le prisme de Newton pour fragmenter la lumière blanche en plusieurs couleurs et étudier les diverses longueurs d'onde de chaque couleur. Vous ne pouvez pas mesurer l'obscurité. Un simple rayon de lumière peut faire irruption dans un monde d'obscurité et l'illuminer. Comment pouvez-vous savoir l'espace qu'occupe l'obscurité ? Vous mesurez la quantité de lumière présente. N'est-ce pas vrai ? L'obscurité est un terme utilisé par l'homme pour décrire ce qui arrive quand il n'y a pas de lumière."

Finalement, le jeune homme a demandé au professeur : "Monsieur, le mal existe-t-il ?"

Maintenant incertain, le professeur répondit : " Bien sûr comme je l'ai déjà dit. Nous le voyons chaque jour. C'est dans les exemples quotidiens de l'inhumanité de l'homme envers l'homme. C'est dans la multitude des crimes et des violences partout dans le monde. Ces manifestations ne sont rien d'autre que du mal !"

L'étudiant reprit : "le Mal n'existe pas Monsieur, ou au moins il n'existe pas de lui-même. Le Mal est simplement l'absence de Dieu. Il est comme l'obscurité et le froid, un mot que l'homme a créé pour décrire l'absence de Dieu. Dieu n'a pas créé le mal. Le Mal n'est pas comme la foi, ou l'amour qui existe tout comme la lumière et la chaleur. Le Mal est le résultat de ce qui arrive quand l'homme n'a pas l'amour de Dieu dans son cSur. Il est comme le froid qui vient quand il n'y a aucune chaleur ou l'obscurité qui vient quand il n'y a aucune lumière."

Le professeur s'est assis.

Le nom du jeune homme ? ... Albert Einstein ï»

 

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  "Le monde ne sera pas détruit par ceux qui font le mal, mais par ceux qui les regardent sans rien faire."
Albert Einstein

 

 

 

Merci à Louspagnou

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3 janvier 2011 1 03 /01 /janvier /2011 00:01

 

Pour continuer sur les « points non négociables », voici ce que Benoît XVI déclarait lors de la messe de dédicace de la Sagrada Familia à Barcelone:

« C’est pourquoi l’Église demande des mesures économiques et sociales appropriées afin que la femme puisse trouver sa pleine réalisation à la maison et au travail, afin que l’homme et la femme qui s’unissent dans le mariage et forment une famille soient résolument soutenus par l’État, afin que soit défendue comme sacrée et inviolable la vie des enfants dès leur conception, afin que la natalité soit encouragée, valorisée et soutenue sur le plan juridique, social et législatif. C’est pourquoi l’Église s’oppose à toute forme de négation de la vie humaine et soutient ce qui promeut l’ordre naturel dans le cadre de l’institution familiale. »

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6 décembre 2010 1 06 /12 /décembre /2010 23:59

A l’occasion de leur 290e assemblée ordinaire (29 novembre-1er décembre 2010), les évêques suisses ont rappelé que l’interdiction de la croix dans les lieux publics

« ne serait pas une expression de la tolérance, mais de l’intolérance, puisqu’elle empêcherait l’expression publique de la foi chrétienne. […] A travers la disparition de ces signes, on court le risque de compromettre le fondement chrétien de notre société et notre manière de vivre ensemble sans contrainte. »

 

Source

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19 novembre 2010 5 19 /11 /novembre /2010 23:54

 Koch says Protestants have rejected real purpose of ecumenism

 

 

Source: http://www.thetablet.co.uk/article/15558

  

Traduction Christ-Roi

 

Kurt Koch, le nouveau cardinal élu président du Conseil Pontifical pour l'unité des Chrétiens a accusé les protestants d'avoir renoncé au but du vrai oecuménisme. Ils ont succombé à une vue ecclesiologique relativiste basée sur la communion partagée entre des Églises séparées, a-t-il dit cette semaine et ont de cette maniere abandonné le but oecuménique approprié d'une unité véritable.


"C'est d'une manière décisive dans cette mentalité post-moderne caractérisée par des tendances pluralistes et relativistes qu'est trouvé le grand défi de la recherche d'une unité visible de l'Église de Jésus Christ," a dit l'archevêque suisse lundi à l'ouverture de l'assemblée plénière du Conseil Pontifical pour l'unité des Chrétiens à Rome marquant le cinquantième anniversaire du conseil pontifical. Dans une adresse théologiquement dense lors de sa première séance plénière du Conseil Pontifical depuis l'élection du président en juillet dernier, il a dit que cette mentalité se trouvait non seulement parmi des Protestants, mais aussi parmi "beaucoup de Catholiques".


Le président du Conseil Pontifical pour l'unité des chrétiens, qui doit être fait cardinal dans le consistoire d'aujourd'hui, a dit que la crise actuelle de l'oecuménisme se résumait dans ce qu'il a appelé les deux "mentalités profondément différentes" de la façon dont catholiques et protestants décrivent la nature de l'Église.

"Les Églises et les communautés ecclésiastiques nées de la Réforme ont renoncé à l'objectif de l'oecuménisme originel comme unité visible et l'ont remplacé par le concept de reconnaissance mutuelle comme Églises," a-t-il dit.

 

Le cardinal Koch a dit que les Églises de la Réforme ont été marquées par "le grave phénomène de fragmentation ecclésiale" et qu'elles avaient ainsi adopté une "ecclesiologie  du pluralisme". Il a dit que cela montrait le but d'un oecuménisme de "diversité conciliée" des nombreuses Églises plutôt que la re-constitution d'une unité visible (en acceptant la diversité) de l'Église.

Le cardinal a indiqué que le "pluralisme" protestant  parmi différentes confessions chrétiennes "contrastait avec l'affirmation catholique que la vraie Église de Jésus Christ 'subsiste dans' l'Église catholique, autrement dit qu'elle est déjà une réalité existante". "Il est clair qu'il y a une différence profonde entre cette vue protestante et l'interprétation catholique et orthodoxe selon laquelle l'objectif oecuménique ne peut pas être l'intercommunion, mais 'la communion', dans laquelle la communion eucharistique trouve aussi sa place," a-t-il dit.

Le cardinal Koch n'a fait aucune mention spéciale de la communion anglicanne dans son adresse de 18 pages, mais dans un entretien avec la Radio du Vatican avant la séance plénière, il a répondu à des questions sur la constitution apostolique Anglicanorum Coetibus, qui organise l'intégration et l'accueil des laïcs anglicans, des prêtres et des évêques dans l'Église catholique.

 

 

Source

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16 novembre 2010 2 16 /11 /novembre /2010 23:59

CITE DU VATICAN, 16 NOV 2010 (VIS). A Téhéran (Iran), s'est déroulé du 9 au 11 novembre la VII Rencontre organisée par le Centre pour le dialogue inter-religieux de l'Organisation pour la culture et les relations islamiques et le Conseil pontifical pour le dialogue inter-religieux, et présidée par le Cardinal Jean-Louis Tauran et M.Mohammed Baquer Khorramshad. Les deux délégations ont publié un communiqué final commun en six points:

  "En vertu de la foi en Dieu, les croyants et les communautés religieuses ont un rôle spécifique à jouer dans la société, en parité avec les autres citoyens. 

  La religion possède une dimension sociale spécifique, que l'Etat doit respecter. Dans l'intérêt même de la société, la religion ne peut être cantonnée à la sphère privée.

  Les croyants sont appelés à collaborer au bien public, sur la base d'un rapport fort entre foi et raison.

  Il est nécessaire que chrétiens et musulmans, ainsi que tous autres croyants et personnes de bonne volonté, collaborent en vue de répondre aux enjeux de l'humanité, en diffusant et défendant les valeurs morales, la justice, la paix, la famille, la nature et ses ressources.  

  Par sa nature, la foi exige la liberté. En tant que droit humain fondamental, la liberté religieuse doit être partout respectée, par les citoyens comme par l'Etat. Le contexte culturel de chaque société devra être pris en compte dans l'application de ce principe fondamental, dans la mesure où il ne s'oppose pas à la dignité humaine.

  L'éducation de la jeunesse doit être fondée sur la recherche de la vérité, sur les valeurs spirituelles et le développement de la connaissance.

  Les participants ont en outre souligné l'importance de poursuive un dialogue fructueux et sincère. La prochaine rencontre est prévue à Rome en 2012".

 

Source

 

- Sarkozy au Vatican : Marine Le Pen repousse la religion dans la sphère privée

- Sans dimension transcendantale, pas d'ordre juste (Lettre de Benoît XVI au président iranien Mahmoud Ahmadinejad)

- Benoît XVI demande la « réciprocité » aux musulmans (Exhortation apostolique Verbum Domini)

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16 novembre 2010 2 16 /11 /novembre /2010 23:58

Dans ses mémoires, le Cardinal Biffi parle de ce que fut le Concile et l'après-Concile (pp. 191-194). Extraits:
"... Paul VI a cru sincèrement au concile Vatican II et à son importance positive pour la chrétienté tout entière. Il en a été un protagoniste décisif, qui en a suivi les travaux et les discussions avec une attention de tous les jours et qui l'a aidé à surmonter ses difficultés de parcours récurrentes. Il s'attendait à ce que, en raison de l'engagement commun de tous ceux qui portaient le charisme apostolique et du successeur de Pierre, une époque bénie de vitalité accrue et de fécondité exceptionnelle commence tout de suite à faire du bien et à apporter du bonheur à l'Eglise.
Au contraire "l'après-concile", dans beaucoup de ses manifestations, lui a apporté des préoccupations et des déceptions. Alors, avec une admirable franchise, il a fait part de son affliction; et la lucidité passionnée de ses propos a frappé tous les croyants; du moins ceux dont la vision n'était pas trop perturbée par l'idéologie.
Le 29 juin 1972, jour de la fête des saints Pierre et Paul, il en arrive à affirmer, dans une improvisation, qu'il a "le sentiment que, par quelque fissures, la fumée de Satan est entrée dans le temple de Dieu. Il y a le doute, l'incertitude, la problématique, l'inquiétude, l'insatisfaction, la confrontation. On ne fait pas confiance à l'Eglise... On croyait qu'après le concile viendrait une journée de soleil pour l'histoire de l'Église. Au contraire, ce qui est venu, c'est une journée de nuages, d'obscurité, de recherche, d'incertitude... Nous croyons que quelque chose de préternaturel (le diable) est venu dans le monde pour troubler, pour étouffer les fruits du concile oecuménique et pour empêcher l'Eglise d'exprimer par un chant sa joie d'avoir repris pleinement conscience d'elle-même".

Voilà des propos douloureux et sévères sur lesquels il n'est pas difficile de réfléchir.
Comment a-t-il pu se faire que, à partir des déclarations légitimes et des textes de Vatican II, on en soit arrivé à une situation si différente et si éloignée? La question est complexe et les raisons sont multiformes; mais il ne fait aucun doute qu'est également intervenu un processus d'aberrante "distillation" (si l'on peut dire), qui a extrait, du "donné" conciliaire authentique et contraignant, une mentalité et une mode linguistique tout à fait hétérogènes. C'est un phénomène qui affleure çà et là dans "l'après-concile" et qui continue à se manifester de manière plus ou moins explicite.
Pour nous faire comprendre, nous pourrions nous aventurer à présenter schématiquement le processus de cette étonnante "distillation".
La première phase consiste en une approche discriminatoire des textes conciliaires, qui distingue d'une part ceux qui sont acceptés et que l'on peut citer et d'autre part ceux qui sont inopportuns ou tout au moins inutiles, qu'il convient de passer sous silence.
Dans la seconde phase, on reconnaît comme un précieux enseignement du concile non pas ce qui a été formulé en réalité, mais ce que la sainte assemblée nous aurait donné si elle n'avait pas été entravée par la présence d'un grand nombre de pères conciliaires rétrogrades et insensibles au souffle de l'Esprit.
Dans la troisième phase, on insinue que la véritable doctrine du concile n'est pas celle qui a été effectivement formulée et approuvée canoniquement, mais celle qui aurait été formulée et approuvée si les pères conciliaires avaient été plus éclairés, plus cohérents, plus courageux.
Avec une telle méthodologie théologique et historique - elle n'est jamais formulée de manière aussi claire mais elle n'en est pas moins implacable pour autant - on imagine facilement le résultat qui en découle: ce qui est adopté et valorisé de manière presque obsessionnelle, ce n'est pas le concile qui a été effectivement célébré, mais (pour ainsi dire) un "concile virtuel"; un concile qui a sa place non pas dans l'histoire de l'Eglise, mais dans l'histoire de l'imagination ecclésiastique.
Et quiconque se hasarde, même timidement, à ne pas être d'accord reçoit la qualification infamante de "préconciliaire", quand il n'est pas carrément rangé parmi les traditionnalistes rebelles ou les intégristes exécrés.
Et puisque, parmi les "distillats frauduleux" issus du Concile, on trouve également le principe selon lequel il n'y a désormais plus d'erreur qui puisse encore être condamnée au sein du monde catholique si ce n'est celle de pécher contre le devoir prioritaire de compréhension et de dialogue, il devient difficile aujourd'hui, pour les théologiens et les pasteurs, d'avoir le courage de dénoncer avec vigueur et ténacité les poisons qui sont en train d'intoxiquer progressivement l'innocent peuple de Dieu." 

 

Source via http://proliturgia.pagesperso-orange.fr/Informations.htm

 

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15 novembre 2010 1 15 /11 /novembre /2010 19:53

 Benoît XVI a fait lundi l'éloge de la pratique du ski. Une nouvelle qui a étonné et réjoui les pros de la montagne en Suisse.

 

 

«Votre engagement comme «maîtres de ski» contribue à stimuler certaines capacités, comme par exemple la constance dans la poursuite des objectifs, le respect des règles, la ténacité pour affronter et surmonter les difficultés», a déclaré le pape en recevant une délégation des moniteurs de ski lors d’une audience dans la salle Clémentine du Palais apostolique du Vatican.

 

 

Le pape a reçu une paire de skis personnalisée de la part des moniteurs en visite au Vatican.

 

Benoît XVI a aussi souligné le fait que «le ski est pratiqué à la montagne, un environnement qui d'une manière spéciale nous fait sentir petits, nous restitue à notre juste dimension de créatures, nous rend capables de nous interroger sur la signification de la création, de lever les yeux vers le haut, de nous ouvrir au Créateur».

«Ce serait un honneur de lui donner des leçons»

Ces propos ne laissent pas de glace le milieu. Le snowboarder vaudois Cyril Néry, triple vainqueur de l’Xtreme de Verbier, estime que l’on peut les interpréter comme un soutien au hors-piste, une activité où l’homme entre en communion avec la nature. «C’est très bien qu’une personne aussi influente que lui soit acquise à notre cause. Sur sa lancée, il devrait lancer une croisade contre les mécréants qui veulent interdire le freeride. Je me demande même si le pape ne devrait pas carrément les excommunier!» explique-t-il.

Pour William Besse, vainqueur de la descente du Lauberhorn en 1994 et moniteur de ski à Verbier, Benoît XVI a «tout compris». «Je suis un chrétien pratiquant et les déclarations du Saint-Père font vraiment plaisir. S’il souhaite prendre des leçons particulières de ski, ce serait un honneur pour moi de lui en donner» précise le Bagnard.

«Il a du potentiel pour les après-ski»

Le freerider Loris Falquet note aussi que «c’est un très bonne chose qu’une telle personnalité soutienne le ski». «Je ne connais pas son niveau lorsqu’il chausse des lattes mais je pense qu’il doit avoir un bon potentiel pour les apéros d’après-ski. Je trinquerai volontiers avec lui du vin de messe à 3000 m d’altitude!» poursuit, en se marrant, le Vaudois.

La rideuse Corinne Mottu estime que sur ce coup «le pape marque des points». «Je suis enchantée par son intérêt soudain pour les sports de «glisse». Il était temps qu’il s’y mette. A condition toutefois de le faire avec les protections adéquates» note, amusée, la snowboardeuse vaudoise.

 

Source: http://www.20min.ch/ro/news/monde/story/-Le-pape-soutient-la-pratique-du-freeride---14499895

 

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15 novembre 2010 1 15 /11 /novembre /2010 18:42

Benoît XVI a reçu ce matin un groupe d'évêques brésiliens, au terme de leur visite Ad Limina, concluant ainsi la série de rencontres avec l'épiscopat du Brésil commencée il y a un an.

 

"Votre conférence, comme toutes les autres, est née comme une application concrète de l'affection collégiale des évêques en communion hiérarchique avec le Successeur de Pierre, pour être un instrument de communion affective et effective entre tous ses membres, et de collaboration efficace avec le pasteur de chaque église locale, dans la triple fonction d'enseigner, sanctifier et gouverner les brebis de son troupeau", a-t-il dit.

 

 La conférence épiscopale, a-t-il poursuivi, "... doit éviter de devenir une réalité parallèle ou de se substituer au ministère de chacun des évêques, c'est-à-dire qu'elle ne doit pas changer votre rapport avec votre église locale et avec le collège des évêques, ni se faire intermédiaire entre l'évêque et le Siège de Pierre... Lorsque vous vous réunissez en assemblées, fidèlement à l'exercice de la fonction doctrinale qui est la vôtre -a souligné Benoît XVI- vous devez surtout étudier les moyens les plus efficaces pour offrir de façon opportune le magistère universel aux personnes qui vous ont été confiées... abordant aussi les questions émergentes pour ensuite orienter les consciences à trouver une solution adéquate aux nouveaux problèmes posés par les transformations sociales et culturelles".

 

Certains problèmes particuliers "requièrent une action conjointe des évêques: la promotion et la protection de la foi et de la morale, la traduction des livres liturgiques, la promotion et la formation des vocations de consécration spéciale, les aides à la catéchèse, l'engagement œcuménique, les relations avec les autorités civiles, la défense de la vie humaine de sa conception jusqu'à sa mort naturelle, la sainteté de la famille, le mariage entre homme et femme, le droit des parents à éduquer leurs enfants, la liberté religieuse, les droits de l'homme, la paix et la justice sociale". Benoît XVI a conclu son discours en soulignant que "les assesseurs et les structures de la Conférence épiscopale existent pour servir les évêques et non pour se substituer à eux. En définitive, il faut s'assurer que la Conférence épiscopale, ainsi que ses organismes, fonctionne chaque fois plus comme un organe propulseur de la sollicitude pastorale des évêques dont la principale préoccupation doit être le salut des âmes qui est aussi la mission fondamentale de l'Eglise".

Source : http://visnews-fr.blogspot.com/2010/11/role-des-conferences-episcopales.html

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14 novembre 2010 7 14 /11 /novembre /2010 13:00

Le Pape a demandé aux Musulmans de la « réciprocité » en matière de tolérance religieuse et de dialogue inter-religieux, une semaine après le massacre de chrétiens d’Irak en pleine célébration religieuse.


A l’image de son prédécesseur Jean-Paul II, Benoît XVI s’est investi depuis le début de son pontificat dans un dialogue en profondeur avec les autres religions. Un dialogue qui ne peut pas être à sens unique.


Dans une exhortation apostolique, intitulée Verbum Domini (site du Vatican), en date du 30 septembre, publiée le jeudi 11 novembre 2010, le Saint-Père a affirmé que le dialogue avec les musulmans « requiert la réciprocité » et doit passer par la « liberté de professer sa propre religion en privé et en public et la liberté de conscience ».

 

Parmi les thèmes abordés dans ce document de 200 pages : la liturgie de la Parole, l'élaboration des homélies, le chant, le rôle des laïcs, l'héritage commun avec le judaïsme, le dialogue interreligieux ou encore le rapport avec la culture.
 

« [T]outes les religions devraient inciter à un usage correct de la raison et promouvoir des valeurs éthiques qui construisent la coexistence civile », a-t-il réaffirmé.

 

 Le Pape a dénoncé tous les extrémismes et réaffirmé qu’un dialogue constructif entre religions doit passer par le respect de valeurs communes telles que « le respect de la vie » et « les droits inaliénables de l’homme et de la femme et leur égale dignité ».

 

En Irak et dans la majorité des pays musulmans, les communautés chrétiennes sont victimes de discriminations et de violences.

 

Le pape a aussi exprimé la "gratitude de toute l'Eglise aux chrétiens qui ne capitulent pas devant les obstacles et les persécutions à cause de l'Evangile. Nous nous tournons avec une affection profonde et solidaire vers les fidèles de toutes (les) communautés chrétiennes qui aujourd'hui risquent leur vie ou la marginalisation sociale à cause de la foi." Pour Benoît XVI, il est du devoir de l'Eglise de continuer à "défendre le droit à la liberté d'entendre la parole de Dieu, en cherchant les moyens les plus efficaces pour la proclamer, même au risque de la persécution".

 

Sources : 1, 2, 3

 

- Sans dimension transcendantale, pas d'ordre juste (Lettre de Benoît XVI au président iranien Mahmoud Ahmadinejad)

- Attentat dans la cathédrale de Bagdad : Benoît XVI dénonce la violence féroce, absurde et atroce

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13 novembre 2010 6 13 /11 /novembre /2010 20:31

Dans une lettre du 9 novembre remise au Président iranien par le Cardinal Jean-Louis Tauran, Mahmoud Ahmadinejad, à l’occasion du colloque interreligieux qui se tient ces jours-ci à Téhéran, Benoît XVI a rappelé sa profonde conviction « de ce que la dimension transcendantale de l’homme est fondamentale dans la construction d’un ordre social juste et d’une paix stable ».

 

Source : http://press.catholica.va/news_services/press/vis/dinamiche/b4_fr.htm via http://www.osservatore-vaticano.org/messages-du-pape/sans-dimension-transcendantale-pas-dordre

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6 novembre 2010 6 06 /11 /novembre /2010 12:14

"Nous pouvons parfaitement dénoncer, détester et nous efforcer d’arrêter par tous les moyens cette politique d’immigration massive, qui entraîne avec l’avortement et la dénatalité une véritable substitution de population et que nous imposent depuis quarante ans les hommes politiques en place.

Nos frontières non protégées laissent entrer des centaines de milliers d’immigrés, en particulier musulmans, tous les ans. L’homogénéité ethnique de notre peuple est disloquée, notre culture chrétienne, au moins ce qu’il en restait, disparaît. Nous pouvons parfaitement appeler de nos voeux, approuver, animer un gouvernement fort qui prendra les mesures indispensables pour rétablir l’ordre partout en France et rendre à notre peuple son identité et sa fierté.

La politique d’enfouissement prônée par les évêques n’est qu’une impasse que l’on présente aux rescapés du modernisme comme le nec plus ultra dans notre société moderne."  Abbé Ludovic Girod

 

Source: Extrait de la Sainte Ampoule n° 190 de novembre 2010, via http://www.laportelatine.org/archives/editos/2010/1011Girod.php

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2 novembre 2010 2 02 /11 /novembre /2010 00:00

Charles Péguy - récite ton chapelet guy gilbert



Récite ton chapelet, dit DIEU,

Cette prière-là, je te le dis
est un rayon de l'Evangile :
on ne me le changera pas.

Ce que j'aime dans le chapelet, dit Dieu,
c'est qu'il est simple et qu'il est humble.
Comme fut mon Fils.
Comme fut ma Mère.

Va, mon Fils dis ton chapelet de ton mieux.
Il ne t'empechera jamais de suivre la sainte liturgie que j'ai donné à mon Eglise,
qui est le plus belle des priere, la plus grande ,
quand elle est faite d'un coeur simple,
et qu'elle ne veut que ma louange,
c'est à dire l'eucharistie.

Récite ton chapelet : tu trouvera à tes côtés
toute la compagnie rassemblée en l'Evangile :
la pauvre veuve qui n'a pas fait d'études,
le publicain repentant qu ne sait plus son catéchisme,
la pécheresse effrayée qu'on voudrait accabler,
tous les éclopés que leur foi a sauvés,
et les bons vieux bergers, comme ceux de Bethléem,
qui découvrent mon Fils et sa Mère...

Récite ton chapelet, dit Dieu,
et ne craint surtout pas les ritournelles,
car je vous connais bien,
vous avez souvent la tete creuse,
et la pensée qui tourne à vide.

Mais si vous voulez que je vous accorde de moudre le bon grain de l'Esprit,
vous devez vous prendre en patience vous meme,
comme je le fait,

il faut que votre prière du chapelet, tourne, tourne et retourne,
comme font entre vos doigts les grains du chapelet.

Et quand je le voudrai, je vous l'assure,
vous recevrez la bonne nourriture,
qui affermit le coeur et rassure l'âme.

Allons, allons dit Dieu, récitez votre chapelet
et gardez l'esprit en paix.

Cette priere la, je te le dis,
est un rayon de l'evangile,
à travers les mysteres joyeux,
les mysteres douloureux,
les mysteres glorieux,

Cette priere la, est un rayon de l'evangile,
on ne me la changera jamais, dit Dieu.

 

---------------------------------------------------------

Merci à Duchesse du Berry

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31 octobre 2010 7 31 /10 /octobre /2010 21:48

Benoît XVI a dénoncé "l'amour-marchandise" proposé par les médias et internet ». Le pape a rencontré samedi 30 octobre, place Saint-Pierre, 100.000 jeunes de l'Action catholique italienne (ACI), âgés de 6 à 18 ans, venus de toute l'Italie.

« Aujourd'hui, trop souvent, l'amour se réduit à une marchandise à consommer sans aucun respect ni pour soi-même ni pour l'autre, en refusant la chasteté et la pureté, sous prétexte de liberté. C'est l'amour qui est proposé par les médias et par internet. C'est une forme d'égoïsme, une illusion passagère, quelque chose qui vous entrave comme une chaîne, qui étouffe la pensée et la force de l'amour qui, lui, exige aussi des sacrifices », a expliqué Benoît XVI.

Le pape a également mis en garde la jeunesse : "Vous ne pouvez pas et vous ne devez pas vous accommoder d'un amour réduit à une marchandise d'échange, à consommer sans respect pour soi et pour les autres, incapable de chasteté et de pureté: cela n'est pas la liberté", a déclaré le pape, en réponse à une question posée par un jeune participant. « Beaucoup de l'amour proposé par les médias et internet n'est pas de l'amour mais de l'égoïsme, de l'enfermement : il vous donne l'émotion d'un instant mais il ne vous rend pas heureux », a-t-il déploré. "Certainement, vivre l'amour d'une manière vraie nécessite des sacrifices. Sans renoncements, on n'arrive jamais sur ce chemin. Mais je suis sûr que vous n'avez pas peur de l'effort que représente un amour contraignant et véritable: c'est le seul qui à la fin du compte donne la vraie joie", a-t-il conclu.

 

Sources: 1 ; 2; 3

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30 octobre 2010 6 30 /10 /octobre /2010 17:50

Les propos de Mgr Léonard jeudi 28 octobre ont interloqué Osservatore Vaticano qui relève que le nouveau primat de Belgique (présenté par les media comme le représentant du courant le plus conservateur du catholicisme belge... ), ouvre une brèche dans la remise en cause du célibat sardotal, en déclarant :

 

« à plus long terme, on pourrait envisager d’ordonner des hommes mariés. Mais seulement à long terme » et d'expliquer que Mgr Léonard "n’est plus attaché inconditionnellement au célibat sacerdotal. Sur le principe, le nouveau primat de Belgique ne tient plus en faveur du célibat sacerdotal. Ce sont ses propres paroles."  

Dans un deuxième article, Osservatore Vaticano résume bien la situation : "en dépit des acrobaties intellectuelles de certains qui veulent faire passer l’exception (des tolérances bien circonscrites pour des prêtres anciens pasteurs mariés) pour la règle, le Pape et son nouveau préfet de la Congrégation n’ont aucune intention de remettre en cause le célibat pour les prêtres latins. [Note de Christ-Roi. Rome reprochait au prédécesseur de Mgr Léonard, Gottfried Dannels, sa "mollesse" face au rapide mouvement de sécularisation de la société belge...] On imagine donc à présent Rome particulièrement reconnaissante à Mgr Léonard, en qui elle avait mis, peut-être un peu ingénument, de grands espoirs..."

Sources: http://www.osservatore-vaticano.org/episcopats-locaux/celibat-sacerdotal-mgr-leonard-a-la-remorque-de-mgr-de-kesel-2 ; http://www.osservatore-vaticano.org/episcopats-locaux/celibat-sacerdotal-mgr-leonard-a-la-remorque-de-mgr-de-kesel-2

   

- La brèche par laquelle s'est répandue la "communion dans la main"

- Le nouveau Primat de Belgique, Mgr Léonard, préfère les francs-maçons aux "intégristes"

- Mgr Léonard exaucé plus vite que prévu !

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28 octobre 2010 4 28 /10 /octobre /2010 20:03

Le Pape s'est adressé ce matin à un nouveau groupe d'évêques brésiliens en visite Ad Limina, auxquels il a rappelé que "lorsque les droits fondamentaux ou le salut des âmes l'exigent, les pasteurs ont le devoir d'exprimer un jugement moral, y compris en matière politique. ... Il est totalement faux et illusoire de défendre les droits de l'homme sans défendre vigoureusement le droit à la vie, de sa conception à sa fin naturelle. Qui est plus faible que l'enfant à naître ou le malade terminal?".

 

Lorsque les lois envisagent, "de manière ouverte ou voilée, la dépénalisation de l'avortement ou l'euthanasie, l'idéal démocratique manque à lui même. En renonçant à la défense de la dignité humaine, il ébranle son propre fondement. L'heure est donc venue de mieux défendre la vie, sans craindre l'hostilité ou l'impopularité, en refusant tout compromis ou ambiguïté en accord avec la mentalité de ce monde".

Pour aider de façon cohérente les laïcs dans leur vie chrétienne et sociale, a poursuivi le Saint-Père, une catéchèse spécifique est nécessaire, avec une formation à la doctrine sociale de l'Eglise. "Cela inclut qu'en certaines circonstances les évêques doivent rappeler aux citoyens leur droit et devoir d'utiliser leur vote en faveur du bien public... Ainsi la foi rencontre la politique. La foi, qui trouve sa nature dans la rencontre avec Dieu, ouvre de nouveaux horizons à la raison... C'est dans le respect et dans l'enseignement de la transcendance naturelle de l'homme qu'il est possible de bâtir une société meilleure... Dieu a sa place dans la sphère publique, en particulier dans la dimension socio-culturelle, économique et politique" a encore affirmé Benoît XVI en citant l'encyclique Caritas in Veritate. ... "La présence de symboles religieux dans les lieux publics permet de rappeler la transcendance de l'être humain et en garantit le respect".

 

Source

 

 

- Laïcité : Bruno Gollnisch creuse sa différence avec Marine Le Pen

- Sarkozy au Vatican : Marine Le Pen repousse la religion dans la sphère privée

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26 octobre 2010 2 26 /10 /octobre /2010 11:00

Le samedi 23 octobre, Benoît XVI a invité les pères synodaux et les autres participants de l'Assemblée pour le Moyen-Orient du Synode des évêques, à déjeuner dans l'Atrium de la salle Paul VI au Vatican, en signe de joie commune en conclusion des intenses journées de travail synodal.

Au terme du déjeuner, le pape a adressé un discours aux personnes présentes.

« Vous êtes des Eglises de rites différents qui forment toutefois, avec tous les autres rites, l'unique Eglise catholique », a souligné le pape en rappelant la communion donnée par le Seigneur.

« Il est beau de voir cette véritable catholicité, si riche de diversité, si riche de possibilité, de cultures différentes ; et c'est ainsi que grandit la polyphonie d'une seule foi, d'une vraie communion des cœurs, que seul le Seigneur peut donner ».

« La communion catholique, chrétienne, est une communion ouverte, de dialogue », a ajouté Benoît XVI. Ainsi, « nous étions en dialogue permanent, intérieurement et extérieurement, avec nos frères orthodoxes, avec les autres communautés ecclésiales ». « Et nous avons entendu qu'en cela, justement, nous sommes unis, même si nous sommes divisés extérieurement : nous avons senti une profonde communion dans le Seigneur, dans le don de sa Parole, dans sa vie, et nous espérons que le Seigneur nous guide pour avancer dans cette communion profonde ».

Nous étions aussi « en dialogue franc et ouvert avec nos frères musulmans, avec nos frères juifs, tous ensemble responsables du don de la paix, de la paix dans cette partie de la terre bénie par le Seigneur, berceau du christianisme et des deux autres religions », a-t-il ajouté. « Nous voulons continuer sur ce chemin avec force, tendresse et humilité, et avec le courage de la vérité qui est amour et qui s'ouvre dans l'amour ».

 

Source

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