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Christ Roi

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Horloge

12 mai 2012 6 12 /05 /mai /2012 13:33

La fin de la Première Guerre mondiale amène en 1920 une chambre des députés orientée à droite, la "chambre bleu horizon" (qui, composée de nombreux anciens combattants a connu dans les tranchées la fraternisation de religieux et de laïcs), à adopter le 24 juin 1920 un projet de loi du député et écrivain nationaliste Maurice Barrès (1), chantre de l'"Union sacrée". Une "fête nationale" de Jeanne d'Arc est instituée.

 

La "fête nationale de Jeanne d'Arc", ou "fête du patriotisme" a été instituée par la loi du 10 juillet 1920* comme devant avoir lieu le deuxième dimanche du mois de mai, jour anniversaire de la libération d'Orléans le 8 mai 1429 par l'armée française, sous le commandement de Jeanne d'Arc.

Le site "Jurispedia" indique que cette fête "semble tombée en désuétude". (2)

 

La "fête nationale de Jeanne d'Arc" ou "fête du patriotisme" ne doit pas être confondue avec la fête de sainte Jeanne d'Arc célébrée par le calendrier liturgique de l'Église catholique le 30 mai ou le dernier dimanche de mai, ni avec le "1er mai" du Front national, jour choisi par Jean-Marie Le Pen entre les deux tours de l'élection présidentielle de 1988 pour célébrer la "fête du travail et de Jeanne d'Arc" et peser sur le résultat du second tour.

 

Y aura-t-il en cette journée du 13 mai "fête nationale", un "nationaliste" pour rappeler que le royalisme est le "nationalisme intégral" (formule de Charles Maurras) et non le républicanisme, et pour rappeler que Jeanne était royaliste et non républicaine ?... 

 

L'idéologie républicaine présentant la "loi civile" comme norme supérieure aux lois de Dieu, aux lois morales et à la loi naturelle, n'est pas une politique au service du bien commun, c'est une idolâtrie matérialiste, un absolutisme (la soit-disant "volonté populaire" coupée de la loi naturelle) et une tyrannie. 

 

L'erreur originelle des "nationalistes" 

 

On en revient toujours à l'erreur originelle de l'"Union sacrée" en 1914, expression employée pour unir les "nationalistes" et les royalistes aux républicains dans une guerre totale contre l'Allemagne. L'"Union sacrée" est une formule qui rappelle celle de la "Patrie en danger" de 1792 qui ne fut elle aussi qu'un moyen pour mener une "guerre d'agression" à l'Europe et lui apporter les "lumières" de la Révolution...

La main tendue par les républicains antichrétiens en 1792 comme en 1914, main saisie par les "nationalistes" n'aboutit une nouvelle fois qu'à la consécration de l'anti-patrie révolutionnaire par le sacrifice des Français comme en 1789 (thèse de Jean de Viguerie dans "Les deux Patries, essai historique sur l'idée de patrie en France", 1998). À chaque fois (en 1792, 1914, 1940-45), la guerre aura servi à consacrer la soit-disant "république", un régime oligarchique de l'argent, de la corruption et de la guerre qui se nourrit du sang des Français.

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12 mai 2012 6 12 /05 /mai /2012 07:13

Jean-Baptiste Carrier, un des bourreaux que la Convention envoya à Nantes en octobre 1793 avec pour mission d'appliquer la destruction de la Vendée, inventa les "noyades de Nantes" qui firent périr des milliers de personnes dans les eaux de la Loire par noyade. "Nous ferons de la France un cimetière, plutôt que de ne pas la régénérer à notre manière"(1), disait-il. Un autre moyen qu'il suggéra était de "faire empoisonner les sources d'eau", à l'arsenic. Il s'agit d'un projet de "guerre chimique" en 1793...

 

Projet de « guerre chimique » en 1793 pour éliminer les Vendéens

 

En 1933, le médecin et historien Paul Delaunay, dont l’académicien Jean Rostand dira de son œuvre qu’elle constitue « une source irremplaçable d’information et une haute leçon d’élégance achèvement, de rigueur et d’indépendance », s’intéresse à la « guerre chimique » imaginée en 1793 par Carrier et Santerre pour éliminer les Vendéens.

 

Le 9 novembre 1793, Jean-Baptiste Carrier, future figure emblématique de la Terreur responsable des « noyades de Nantes » qui débuteront une semaine plus tard, demandait de Nantes que l’on employât contre les Vendéens des procédés plus efficaces que les foudres des guerriers républicains :

Jean-Baptiste Carrier
Jean-Baptiste Carrier

« Vous avez à délivrer le pays d'un chancre qui le dévore. Le poison est plus sûr que toute votre artillerie. Ne craignez donc pas de le mettre en jeu. Faites empoisonner les sources d’eau. Empoisonnez du pain que vous abandonnerez à la voracité de cette misérable armée de brigands, et laissez faire l’effet. Vous avez des espions parmi ces soldats qu’un enfant conduit. Lâchez-les avec ce cadeau et la partie sera sauvée. »

Les suggestions du proconsul avaient-elles été déjà entendues ? Il semble bien que l’on fit provision de toxiques : « Nous fûmes vraiment étonnés, écrivait Savin à Charette, le 25 mai 1793, de la quantité d’arsenic que nous trouvâmes à Palluau au commencement de la guerre. On nous a même constamment assuré qu’un étranger qu’ils avaient avec eux et qui fut tué à cette affaire, était chargé d’assurer le projet d’empoisonnement contre nous. » Au reste, il est des témoignages d’une autre nature. Le pharmacien Proust, d’Angers, avait fait, sur des moutons rassemblés dans le pré de la Baumette, des essais de boules puantes, qui d’ailleurs échouèrent.

Le 22 août 1793, le général Antoine-Joseph Santerre, qui commandait à Saumur - et déjà passé à la postérité sous le surnom de « général roulement » lorsqu’au moment de l’exécution de Louis XVI il avait ordonné un roulement de tambour pour couvrir la voix du souverain sur la guillotine -, conseillait au ministre de la guerre : « Des mines, des mines, des fumées soporifiques, et puis tomber dessus. »

Le 11 septembre, son collègue et émule Jean-Antoine Rossignol, réclamait du Comité de Salut public l’envoi du chimiste Antoine-François Fourcroy pour aider « à la destruction des brigands ». Le citoyen Fourcroy ne se dérangea pas, mais rédigea, à la demande de Robespierre, un rapport qu’il serait bien intéressant de retrouver.

Il ne semble pas, d’ailleurs, explique Delaunay, que le projet ait été retenu. Les généraux répugnaient à l’emploi de ces moyens, et Kléber, dit-on, mis au courant des propositions de Carrier, menaça de lui passer son sabre au travers du corps. Mais il est probable, ajoute-t-il, qu’on craignit surtout que les Sans-culottes et les Bleus ne fussent aussi, par mégarde, victimes du procédé...

 

Source: http://www.france-pittoresque.com/spip.php?article5764

----------------------------------------------------------------

(1) Jean-Baptiste Carrier cité in Mgr Delassus, La Conjuration antichrétienne, Le Temple maçonnique voulant s'élever sur les ruines de l'Eglise catholique, 1910, Réed. Expéditions pamphiliennes 1999, p. 288.

 

- République Française = premier régime génocidaire de l'histoire

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11 mai 2012 5 11 /05 /mai /2012 09:58

Par Guerric Poncet pour lepoint.fr

Peu avant de faire ses cartons, le ministre de l’Intérieur a fait publier en urgence deux décrets majeurs sur le fichage des individus en France.

Claude Guéant veut laisser son empreinte avant de quitter la place Beauvau. Afin que la très controversée loi sur la sécurité Loppsi 2, voulue par Nicolas Sarkozy et Brice Hortefeux, ne reste pas au fond des tiroirs – comme beaucoup de lois votées -, le ministre de l’Intérieur a fait paraître au Journal officiel du 8 mai le décret d’application d’une des mesures phares de la Loppsi 2, le « fichier d’analyse sérielle ». Derrière cette dénomination barbare se cache une véritable arme atomique contre la vie privée, puisqu’il s’agit ni plus ni moins d’exploiter ensemble toutes les données dont disposent l’État et ses services sur un individu. Cela inclut les données qui peuvent être réclamées à des entreprises, par exemple l’ensemble de l’activité sur Facebook, les communications par email, les sites web consultés depuis un abonnement à Internet, etc.

 

Ce n'est pas le seul cadeau de départ de Claude Guéant. La Loppsi 2 prévoyait déjà de fusionner les fichiers de police (Stic) et de gendarmerie (Judex), et de conserver des données jusqu'à quarante ans, grâce à un décret lui aussi paru très opportunément au JO, dimanche 6 mai, jour de l'élection de François Hollande.

 

... Via ce nouvel outil, officiellement à la disposition des forces de police sous certaines conditions (de gravité de l'affaire, notamment), l'État se dote d'un arsenal de surveillance inquiétant. D'autant plus que, si certains décrets et lois devraient disparaître avec l'arrivée d'un gouvernement de gauche, les questions de sécurité ont toujours fait en France l'objet d'un consensus surprenant. Le plan Vigipirate, qui prévoit un État d'exception (étape intermédiaire avant l'État d'urgence et l'État de siège) et donc des dérogations à la Constitution, est en vigueur depuis le milieu des années 1990. Des gouvernements de droite et de gauche se sont depuis succédé, sans jamais le remettre en question. Il est donc peu probable qu'un changement de gouvernement remette en cause les "acquis" des lois sécuritaires face aux libertés fondamentales. On est bien loin de l'Allemagne, où le souvenir de la Gestapo puis de la Stasi a rendu les institutions allergiques à toute forme de fichage massif des citoyens.

Source via http://www.nationspresse.info/?p=169818

 

- "L'affaire des fiches"

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9 mai 2012 3 09 /05 /mai /2012 12:21

Après avoir matraqué les catholiques pour qu'ils votent Sarkozy au second tour de la présidentielle 2012, dans un article intitulé "Comment la droite peut gagner les législatives", les catholiques tendance libérale-nationale du "Salon Beige" préconisent à présent que Nicolas Sarkozy a été battu, "pour éviter" une majorité parlementaire de gauche à l'Assemblée nationale "dont dépendrait notamment la légalisation de l'euthanasie, la redéfinition du mariage et, ... l'extension du droit de vote aux étrangers", une "normalisation des relations entre les deux partis" Front national et UMP, pour "de bons reports de voix mutuels, voire de désistements en cas de triangulaires", aux prochaines Législatives de juin 2012. Tout le raisonnement tient dans le postulat que 100% des électeurs du Front national serait "de droite" et se reporterait arithmétiquement sur le candidat UMP en cas de duel UMP - parti socialiste. Or rien n'est plus faux, pour trois raisons au moins.

 

 (1) Rien ne dit que la droite maçonnique UMP ne légalisera pas le mariage homosexuel comme elle a d'ailleurs déjà envisagé de le faire en 2010 avec l'assentiment de plusieurs personnalités du gouvernement qui s’étaient prononcées pour l’application effective de cette partie du programme de Nicolas Sarkozy en 2007 : Alain Juppé, Nathalie Kosciusko-Morizet, Frédéric Mitterrand, Roselyne Bachelot, Chantal Jouanno, Nadine Morano, Jeanette Bougrab, François Fillon. Rien ne dit non plus, vu le nombre de trahisons et de retournement de veste, que la droite parlementaire ne légalisera pas l'euthanasie ou le droit de vote des étrangers aux élections locales qui était une mesure soutenue par Nicolas Sarkozy dès 2001, dans son livre « Libre ». Il y était favorable pour les étrangers en situation régulière qui « paient des impôts », « respectent nos lois » et justifient de cinq ans de résidence. « Je ne vois pas au nom de quelle logique nous pourrions les empêcher », écrivait-il alors. Ironie du sort : c'est à peu de choses près l'argumentaire actuel du PS... En 2005, il était toujours pour, sous réserve de dix ans de résidence. Une fois entré à l'Elysée en 2007, il a amorcé un nouveau virage. En avril 2008, il s'était dit pour « à titre intellectuel », mais assura ne pas « avoir la majorité ». Enfin, en 2012, il changea d'avis et déclara ne plus être pour...

 

(2) Il n'est pas certain comme le sous-entend le Salon Beige que l'intérêt de la France et même l'intérêt du Front national soit dans une "normalisation" - que nous nommerions compromission... - du seul parti anti-système avec la "droite" maçonnique pour soit-disant "faire barrage" à une majorité parlementaire "de gauche"... Il faut parfois savoir attendre son heure en politique.

Premier fait ignoré : à court terme, l'UMPS est de toute façon vouée inexorablement à disparaître (l'UMP devrait exploser en juin 2012 suite à une déroute aux Légilisatives, et le PS dans cinq ans, à la fin du mandat de François Hollande). Cette explosion de l'UMPS se fera sans coup de pouce aucun du Front national. Pourquoi Marine Le Pen se "normaliserait"-elle avec un parti voué à disparaître ? 

 Deuxième fait ignoré : un des slogans du Front national entre les deux tours de l'élection présidentielle 2012 a été le slogan "ni droite ni gauche, Front national". Marine Le Pen, conséquente lors du second tour de la présidentielle entre le 22 avril et le 6 mai, a mis en application ce slogan, et su s'éviter tous les pièges avec une grande intelligence : des pièges comme appeler à voter "à droite", c'est-à-dire pour Sarkozy au second tour (ce qui n'eut pas été "normalisation" mais comprimission et trahison pour son électorat "de gauche" et d'extrême-droite). Elle a su laissé ses électeurs libres de choisir, c'est-à-dire qu'elle n'a pas appeler à voter blanc ou abstention (ce qui aurait pu lui être reproché).

 

(3) Enfin, troisième fait politique ignoré du Salon Beige, il y a des personnes qui depuis des années votent Front national sans être "de droite".

Depuis la trahison des ouvriers par la gauche dans les années 1990 et 2000, il y a même de nombreux anciens communistes et d'ex socialistes qui à présent votent Front national et certainement pas pour la "droite" d'affaires et d'argent UMP qui est historiquement liée à la franc-maçonnerie et à la banque. Il est temps au "Salon beige" d'actualiser la page !

 

Pour toutes ces raisons, la "normalisation" du Front national ne se fera pas.

Il est d'ailleurs naïf pour un catholique et un nationaliste cultivé d'imaginer qu'un jour le système qui a inventé le "cordon sanitaire" validera la "normalisation" du Front national, appelée de ses voeux par "Le Salon Beige"... Le jour où le système normalisera et validera le Front national ce sera le signe que ce "Front national"-là ne sera plus le Front national.

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9 mai 2012 3 09 /05 /mai /2012 09:14

Nicolas Sarkozy et François Hollande, président élu par une minorité des Français inscrits, ont participé ensemble mardi 8 mai à Paris, aux cérémonies commémorant la fin de la seconde guerre mondiale. 

 

Les deux hommes ont signé le Livre d'or de la flamme sous l'Arc de triomphe pour rendre hommage aux anciens combattants, et salué chacun à leur tour les vétérans.

 

Comme à son habitude, Nicolas Sarkozy aura signé le document en griffonnant trois petits points en forme de triangle maçonnique (que l'on retrouve au-dessus de la déclaration des droits de l'homme et du citoyen de 1789, image ci-contre), dans un drapeau du "Grand Orient de France", trois petits points séparant les lettres G et O et l'expression "de France", ou encore dans le billet de un dollar (images ci-dessous)...

 

Quant à Fançois Hollande, il aura signé par une croix renversée !

 

Photos et sources de l'image :

- http://www.liberation.fr/politiques/2012/05/07/instantanes-politiques_817016#s1

- http://www.leparisien.fr/election-presidentielle-2012/en-direct-moscovici-hollande-a-une-obsession-rassembler-les-francais-08-05-2012-1990239.php

- http://www.leparisien.fr/images/2012/05/08/1990465_livre-d-or-bis.jpg

- http://md0.libe.com/photo/421745/?modified_at=1336479101

 

 

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8 mai 2012 2 08 /05 /mai /2012 16:03

À l'issue du second tour le 6 mai, François Hollande a été élu président de la République dite "française" par une majorité de 51,63% des "suffrages exprimés", répète en boucles ces jours-ci la doxa républicaine (chiffres donnés par le ministère de l'Intérieur) en attendant la proclamation des résultats définitifs par le Conseil constitutionnel prévue jeudi 10 mai.

 

Ce chiffre ne tient pas compte des votes blancs et nuls ni de l'abstention qui permettent pourtant de mesurer la légitimité d'un "élu" : s'il est élu avec peu de bulletins blancs, ses décisions seront sans doute mieux respectées parce qu'il recueille l'assentiment positif des électeurs. Inversement, en cas de forte abstention (pourcentage des inscrits n'ayant pas voté) ou de nombreux votes blancs ou nuls, il est probable que l'"élu" reflète moins fidèlement la volonté "majoritaire" et que l'adhésion à ses choix politiques soit moins assurée... 

 

 Qu'en est-il réellement de l'adhésion "majoritaire" des Français à François Hollande ? 

 

 Si l'on tient compte des votes blancs et nuls, François Hollande a été élu par moins de 50% des Français inscrits et votants, 45,83% très exactement. Et si l'on tient compte de l'abstention, il a été élu par 27,32% des Français inscrits seulement, soit moins d'un Français sur quatre ou cinq dans la réalité. 

 

La participation a été de 80,35 % des suffrages inscrits. L'abstention (le fait de refuser de voter) a atteint 19,65% de l'ensemble des inscrits (chiffres en rouge dans le tableau ci-dessous). Les votes blancs ou nuls (5,80% des votants) établis par rapport à l'ensemble des votants (le fait de ne voter pour aucun candidat. Ex: enveloppe vide) ne sont pas comptabilisé dans les "suffrages exprimés", puisque les votes blancs sont comptabilisés avec les votes nuls (plusieurs bulletins dans l'enveloppe, des rayures, des dessins, ou des mentions sur le bulletin, un bulletin déchiré, un faux bulletin, autre chose qu'un bulletin, un papier toilette par exemple...)

  

Or, dimanche 6 mai 2012, au second tour de l'"élection" présidentielle, si les résultats avaient tenu compte des votes blancs et nuls, François Hollande aurait été élu par moins de 50% des français inscrits, 45,83% très exactement des suffrages "votants" :

 

Résultat officiel de François Hollande (51,63% des "suffrages exprimés") moins les votes blancs ou nuls (5,80% des votants) = 45,83% (chiffre ajouté en vert dans le tableau ci-dessous).

 

Si maintenant les résultats officiels avaient tenu compte de l'abstention (19,65% des inscrits) plus les bulletins blancs et nuls compris (4,66% des inscrits), François Hollande aurait été élu par une "majorité" de 27,32% des Français inscrits... Moins d'un Français sur quatre ou cinq dans la réalité.

 

51,63% de suffrages exprimés - 24,31% de personnes abstenues ou ayant voté blanc ou nul = 27,32% des inscrits. 

 

Le vocabulaire n'a plus de sens et la "majorité" n'en est plus une. C'est la raison pour laquelle, la république truque les résultats et ne tient pas compte des votes blancs et nuls ni de l'abstention : si c'était le cas, le peuple français se rendrait compte de la manipulation et de l'imposture. L'illusion doit donc être donnée que le "peuple" est réellement "souverain" et qu'il a élu "à la majorité" son chef d'Etat... alors qu'il n'en est rien. C'est cela la démocratie : un mensonge.

 

  Premier tour
22 avril 2012
Second tour
6 mai 2012
  Nombre % des
inscrits
% des
votants
Nombre % des
inscrits
% des
votants
Inscrits 46 028 542 100,00 %   46 066 497 100,00 %  
Abstentions 9 444 143 20,52 %   9 050 054 19,65 %  
Votants 36 584 399 79,48 % 100,00 % 37 016 443 80,35 % 100,00 %
Blancs ou nuls 701 190 1,52 % 1,92 % 2 146 407 4,66 % 5,80 %
Suffrages exprimés 35 883 209 77,96 % 98,08 % 34 870 036 75,70 % 94,20 %
 
  Candidat
Parti politique
Voix % des
exprimés
  Voix % des
exprimés

  % des

votants

  François Hollande
Parti socialiste[N 10]
10 272 705 28,63 %   18 004 656 51,63 %   45,83
  Nicolas Sarkozy
Union pour un mouvement populaire[N 5]
9 753 629 27,18 %   16 865 340 48,37 %  
  Marine Le Pen
Front national[N 3]
6 421 426 17,90 %        
  Jean-Luc Mélenchon
Front de gauche[N 6]
3 984 822 11,10 %        
  François Bayrou
Mouvement démocrate[N 8]
3 275 122 9,13 %        
  Eva Joly
Europe Écologie Les Verts[N 2]
828 345 2,31 %        
  Nicolas Dupont-Aignan
Debout la République[N 9]
643 907 1,79 %        
  Philippe Poutou
Nouveau Parti anticapitaliste
411 160 1,15 %        
  Nathalie Arthaud
Lutte ouvrière
202 548 0,56 %        
  Jacques Cheminade
Solidarité et Progrès
89 545 0,25 %  

 

 

 

Source: http://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89lection_pr%C3%A9sidentielle_fran%C3%A7aise_de_2012#R.C3.A9sultats

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8 mai 2012 2 08 /05 /mai /2012 08:50

C'est cocasse mais révélateur de voir les musulmans se placer sous la statue de 1830, célébrant la révolution bourgeoise d'affaires et d'argent.

 

Nous avons noté que symboliquement, l'élection à la présidence de la république dite "française" du "socialiste" François Hollande, dimanche 6 mai 2012, issu de la branche "de gauche" de l'UMPS, a été saluée place de la Bastille, sous une statue célébrant toutes les trahisons, celle de la Révolution bourgeoise et maçonnique de 1830, dite "Révolution de Juillet", qui avait placé sur le trône l'usurpateur Louis-Philippe Ier d'Orléans, fils du franc-maçon, Grand Orient, duc d'Orléans, connu sous le nom de « Philippe Égalité ». Le duc d'Orléans vota la mort de Louis XVI en 1793 et initia en la finançant la Révolution financière d'argent de 1789 qui mit la France à la remorque de l'Angleterre et de la banque. Nous vivons toujours sous cette imposture et cette trahison issue d'un assassinat.

 

Aujourd'hui, alors que 93% des musulmans ont voté pour François Hollande, et moins de 4% pour Marine Le Pen, la "stratégie" d'Alain Soral d'alliance avec les musulmans contre le système est un échec total. 

 

François Hollande, l'héritier des assassins et des traîtres de 1793, jouet de la franc-maçonnerie, élu symboliquement sous les mânes de la Révolution de 1830, finira-t-il comme Louis-Philippe en 1848, chassé par une autre "Révolution" maçonnique ?

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8 mai 2012 2 08 /05 /mai /2012 08:38

Une étude réalisée par l’institut de sondages OpinionWay le jour du deuxième tour révèle une adhésion massive des musulmans au parti socialiste. Elle témoigne d’un rejet du sarkozysme mais pas de toutes les valeurs de la droite, notamment sur les questions sociétales comme l’homosexualité.

Les musulmans réclamaient le changement, et ils l’ont eu. Selon une étude du corps électoral menée par OpinionWay et Fiducial le 6 mai pour Le Figaro sur 10.000 votants, 93 % des pratiquants ont glissé un bulletin « François Hollande » dans leur enveloppe. Seuls 7 % d’entre eux ont voté pour Nicolas Sarkozy.

Le candidat socialiste est plébiscité depuis le début de la campagne par cette partie de la population, qui représente environ 2 millions d’électeurs selon l’institut de sondages. Déjà au premier tour, la même étude avait montré que 59 % d’entre eux avaient voté pour lui. Les deuxième et troisième places revenaient au candidat du Front de gauche Jean-Luc Mélenchon (23 %) et au centriste François Bayrou (7 %). Le président sortant, lui, arrivait quatrième, avec seulement 4 % des suffrages.

Lire la suite

via http://www.nationspresse.info/?p=169579

 

A noter au passage que la quatrième place étant celle de Sarkozy à 4%, Marine Le Pen se retrouve en-dessous de ces 4% de vote musulman. La politique de réconciliation nationale d'Alain Soral pour faire adhérer les musulmans au vote front national n'a donc guère fonctionné. Des drapeaux étrangers, notamment d'Afrique du nord et d'autres pays musulmans, ont salué l'élection de François Hollande dimanche soir 6 mai à Paris, Place de la Bastille :

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7 mai 2012 1 07 /05 /mai /2012 10:00

 

Hier soir, après l'élection de François Hollande à la présidence de la république "française", Marine Le Pen a rappelé que si Nicolas Sarkozy "avait eu la moindre chance d'être réélu, les dirigeants de l'UMP ont tué cettre chance dans l'oeuf entre les deux tours, en appelant pour un très grand nombre d'entre eux, à voter socialiste entre un candidat 'rassemblement bleu-marine' et un candidat socialiste. Tout ceci a été entendu par mes électeurs à qui j'avais laissé une liberté totale de vote...".

 

C'est parfaitement exact. Jean-Louis Borloo (Parti radical, associé à l'UMP) a appelé la majorité présidentielle à «faire barrage au Front national», dans le cas de duels PS-FN au second tour des cantonales. Des ténors de l'UMP, Gérard Larcher, Nathalie Kosciusko-Morizet et Valérie Pécresse, ont appellé à voter pour le PS dans le cas de duels PS-FN. Jean-François Copé, secrétaire général de l'UMP a également déclaré qu'il n'y aurait "jamais de discussion ou de négociation avec les leaders du Front national".

 

Face à Jean-Jacques Bourdin, Nathalie Kosciusko-Morizet, porte-parole du président-candidat, a appelé les "électeurs qui ont voté Marine Le Pen" au premier tour à voter pour Nicolas Sarkozy au second tour, mais elle a aussitôt ajouté que l'UMP ne gardera "rien du programme du Front national". Et d'ajouter que "le programme du Front national n'est pas notre référence".

La campagne politique de Marine Le Pen (notamment le choix de laisser ses électeurs libres de choisir) fut mené avec une rare intelligence. Elle a demandé à Nicolas Sarkozy et à l'UMP si en cas de duels rassemblement bleu-Marine - Socialiste aux législatives, ils appelleraient à voter Front national : n'ayant eu aucun retour à sa question, elle a décidé de laisser le choix à ses électeurs. Elle a su ainsi esquiver tous les pièges de cette "élection" (appeler ses électeurs à voter Sarkozy, ou appeler à s'abstenir ou à voter blanc), s'éviter d'être assimilée à tel ou tel camp, et rester cohérente jusqu'au bout.

 

Marine Le Pen a également remis en place une Nathalie Kosciusko-Morizet hébétée, en lui rappelant qu'elle n'a pas "appelé à voter blanc", qu'elle a au contraire "laissé la liberté à ses électeurs", mais qu'en revanche, un certain nombre de dirigeants de l'UMP, entre les deux tours, ont eux "appelé à voter socialiste" en cas de duel "rassemblement bleu-Marine" - socialiste. "Ils portent ce soir, dit-elle, la responsabilité de l'échec de leur camp". Logique.

 

 

- La défaite méritée de la droite la plus bête du monde – Par Michel Geoffroy

L’UMP, dernier rempart de l’Occident chrétin ?

 

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7 mai 2012 1 07 /05 /mai /2012 08:33

On change de "président de la république française", mais l'occupation, elle, continue. Place de la Bastille, hier soir, on a sorti les drapeaux pour la victoire de Hollande :

Source: http://www.contre-info.com/on-sort-les-drapeaux-pour-la-victoire-de-hollande-a-la-bastille

Dans le même temps, dans la douce France, dès l’annonce de l’élection de François Hollande à la présidence de la République, les riantes cités de la banlieue se sont exprimées par des manifestations de joie. 

A Clichy-sous-Bois (Seine-Saint-Denis), d’où sont parties les émeutes de l’automne 2005, et où François Hollande a obtenu le score de 72,07 %, dans le quartier du Chêne-pointu, deux voitures ont été incendiées, la préfecture a signalé plusieurs caillassages de patrouilles de police. Non loin, à Aulnay-sous-Bois et Saint-Denis, des incidents semblables se sont produits.

 

De même, il y a eu plusieurs poubelles incendiées un peu partout en banlieue, à Gennevilliers et Asnières-sur-Seine, dans les Hauts-de-Seine, ou encore dans le quartier des Quatre Chemins à Aubervilliers en Seine-Saint-Denis.

 

Comme à son habitude, le super préfet sarkozyste du 9-3, Christian Lambert, s’est limité à constater ces méfaits et à les déplorer. La chienlit hollandienne remplace la chienlit sarkozyenne.

 

Source: http://www.nationspresse.info/?p=169494

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7 mai 2012 1 07 /05 /mai /2012 07:58

La défaite de Nicolas Sarkozy aux élections présidentielles de 2012 n’est pas seulement celle d’un homme qui a très rapidement dilapidé son capital politique. Car en cinq ans le président sortant a réussi non seulement à faire gagner la gauche mais aussi à remettre en selle l’extrême gauche et le parti communiste, en catalysant le rejet autant de sa personne que de sa politique, tout en décourageant ses soutiens.

 

... Dernière illustration de ce travers historique : la droite au front de taureau a coupé les ponts avec le Front national (Ndlr. notamment après l'appel de l'Union des étudiants juifs de France (UEJF) aux "dirigeants de la droite républicaine à dénoncer toute stratégie d'alliance avec le Front national"), tout en prétendant récupérer ses électeurs. Elle a donc fait le contraire de la stratégie victorieuse d’union de la gauche. Bravo les parangons du « vote utile » ! Cette préférence pour la désunion a eu pour seul résultat que la droite, bien que majoritaire dans le pays, s’est retrouvée prise en otage politique par une gauche minoritaire. Une performance remarquable !

 

Le 6 mai 2012, ce n’est pas la gauche qui a gagné. C’est la droite qui a perdu. Une défaite méritée, selon Michel Geoffroy. Car la droite a cumulé les erreurs : elle a délaissé la lutte des idées ; elle a adopté, dans sa pratique gouvernementale, l’idéologie de gauche ; elle a trompé en permanence son électorat ; elle a été incapable de s’unir ; elle s’est coupée du peuple. Deux mois de grand écart verbal sarkozyste ne pouvaient suffire à faire oublier des années de déceptions et d’humiliations. Le temps de l’analyse est venu.

 

Polémia (Ndlr. Polémia a été fondée par Jean-Yves Le Gallou qui le 25 avril a légitimé l'abstention au second tour de l'élection présidentielle du 6 mai 2012).

 

Suite : http://fr.novopress.info/112440/vae-victis-la-defaite-meritee-de-la-droite-la-plus-bete-du-monde-par-michel-geoffroy/

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7 mai 2012 1 07 /05 /mai /2012 07:10

   [Tribune libre] L'UMP, dernier rempart de l'Occident chrétin ?

Ce texte de “mise au point” sur le vote catholique en France est une “tribune libre” de l’une de nos lectrices et correspondantes. – Novopress

Au premier tour de l’élection présidentielle, les catholiques ont voté comme suit : 47% pour Nicolas Sarkozy ; 15% pour Marine Le Pen ; 14% pour François Hollande ; 7% pour Jean-Luc Mélenchon (sondage Harris Interactive réalisé en exclusivité pour La Vie).

 

Le grand vent du « chrétinisme » a donc soufflé le 22 avril. Jean-Luc Mélenchon, le “bouffeur de curés”, obtient 7% des voix catholiques. Quant aux 47% obtenus par Nicolas Sarkozy, ils sont surréalistes si on les met en relation avec le score relatif (moins que la moyenne des Français) de la seule candidate « de souche » ET catholique revendiquée. Bêtise et masochisme sont-ils les deux mamelles du vote “catho” ? Cette élection semble le confirmer.

 

Depuis que les sondages donnent François Hollande vainqueur des suffrages, c’est d’ailleurs la panique à bord du navire chrétin : nous retrouvons le réflexe conditionné du droitard, génétiquement programmé pour voter contre son camp jusqu’à la fin des temps.L’appel se propage dans toute la cathosphère, des “cathos mous” et libéraux aux “nationaux-catholiques” : Nicolas Sarkozy est leur nouveau messie.

 

La droite des valeurs : mais de quelles valeurs ?

 

Christine Boutin : « on connaît, mon exigence par rapport à ces principes fondamentaux, j’essaye de les faire vivre à travers ma longue vie politique (…) Nicolas Sarkozy propose une société basée sur les principes judéo-chrétiens ». Christine Boutin on le sait, a vendu sa candidature à la présidentielle contre un plat de lentilles. Et contre tous les principes catholiques qu’elle prétend défendre, a cédé à l’un des cotés les plus abjects de la modernité : l’impudeur, en détaillant par le menu sa vie sexuelle sur les plateaux de télévision et dans la presse à scandales.

 

Frigide Barjot, pourtant sympathique, verse également dans le registre de catho terrorisée : « Devant l’urgence de la situation éthique et politique, brisons la tradition chrétienne de non-appel au vote… Hier soir sur KTO, je me suis lancée dans l’annonce explicite de ce que je voterai en conscience et en tant que catholique ce dimanche 6 mai, jour de la Sainte Prudence : contre le programme de François Hollande donc, pour celui de Nicolas Sarkozy. »


À ce stade d’hystérie et de peur panique, il serait temps de voir un peu le bilan de la droite en matière de valeurs « catholiques ».  


L’alpha et l’oméga du combat catho : la légalisation de l’avortement. Qui l’a faite ? Un indice : nous sommes en 1975… sous la présidence de V. Giscard D’Estaing, gouvernement Chirac. C’est donc la droite qui l’a votée.

« La droite est contre le mariage homosexuel, ça nous rassure ! » L’on se souvient de Christine Boutin brandissant sa bible dans l’hémicycle lors du vote du PACS (on attend toujours les larmes de rage de Christine Boutin pour pleurer les jeunes filles victimes de tournantes ou de crimes d’honneur dans les caves des cités). Rappelons à nos amis chrétins qu’en 2010 le mariage homosexuel était dans les tuyaux d’un gouvernement de droite. Plusieurs personnalités du gouvernement s’étaient d’ailleurs prononcées pour l’application effective de cette partie du programme de Nicolas Sarkozy en 2007 : Alain Juppé, Nathalie Kosciusko-Morizet, Frédéric Mitterrand, Roselyne Bachelot, Chantal Jouanno, Nadine Morano, Jeanette Bougrab, François Fillon.

« Nous sommes pour les valeurs familiales ». Donc le divorce c’est mal, enfin, c’est mal quand il s’agit de Marine Le Pen : les plumes de Rivarol ne le lui pardonnent pas et l’insultent copieusement à longueur de pages. Mais que Nicolas Sarkozy ait divorcé à deux reprises, aucun problème ; que chacune de ses deux dernières épouses soit plutôt dans le registre « aventurière », pas de problème là non plus. Qu’en plus, chacune des deux donzelles en A (Carlita et Cécilia) ait déclaré ne pas avoir une goutte de sang français et en être fière, ça aussi ça n’a pas l’air d’inquiéter les « catholiques et Français toujours »…


Continuons avec une déclaration de Nadine Morano. En mars 2009 elle s’est déclarée favorable à la gestation pour autrui « si et seulement si ça répond à aider un couple qui pourrait devenir parents et qui ne peut pas l’être », et à condition que cette pratique soit strictement encadrée. De plus, la secrétaire d’État chargée de la famille a précisé qu’elle préférait le terme « femme porteuse » parce « qu’elle ne sera que la gestatrice et en aucun cas la génitrice ». Légaliser les mères porteuses ? Donc livrer l’utérus des femmes à la concurrence libre et non faussée et à la marchandisation, c’est ce qui s’appelle défendre la famille et les valeurs traditionnelles sans aucun doute.

 

Quid du travail le dimanche ? C’est bien Nicolas Sarkozy qui a voulu faire travailler les Français le dimanche, et donc supprimer cette journée non-marchande et familiale au profit de la civilisation du tube digestif.

Laissons le dernier mot à Jean-Claude Michéa sur le sujet : « Dans sa rhétorique et ses promesses électorales, un parti de droite n’hésitera jamais à défendre la famille ou la religion (laissant à la gauche moderne le soin de développer, à ses risques et périls, le vrai point de vue libéral sur la question). Mais dès qu’il s’agit de passer à l’acte, elle hésitera encore moins à étendre au jour du Seigneur lui-même (ou si l’on préfère, au jour de la famille) le droit d’exploiter son prochain. Toute la question est donc de savoir si l’on doit juger la philosophie réelle d’un parti de droite sur sa seule rhétorique électorale (l’universitaire de gauche s’en tient généralement là) ou, au contraire, sur la politique concrète qu’il applique sans phrase une fois parvenu au pouvoir. Dans une société libérale développée, c’est en effet aux universitaires de gauche qu’il incombe de fournir la véritable bande-son des modernisations capitalistes, c’est à dire de jouer les idiots utiles du système en revendiquant à voix haute (Foucault et Deleuze à l’appui) ce que la droite met silencieusement en pratique sous le masque hypocrite d’un discours « conservateur ». (Jean-Claude Michéa, Le complexe d’Orphée : la Gauche, les gens ordinaires et la religion du progrès, Flammarion 2011)

 

 

Voter pour “le moindre pire” n’est pas dans les Évangiles

 

Si nous devions résumer le cas de conscience “catho” du moment : “il faut voter pour le moindre pire, donc pour Nicolas Sarkozy”.


Bernard Antony : « Tout annonce la forte plausibilité de la victoire de François Hollande qui mènera une politique encore pire que celle de Sarkozy avec des lois encore plus liberticides et mortifères. Voilà pourquoi nous appelons pour le 6 mai à un vote du « moindre pire », celui de l’utilisation d’un bulletin Sarkozy pour ne pas voter Hollande. » Yves Daoudal : « Si on m’avait dit qu’un jour je voterais Sarkozy, j’aurais eu un fou rire cosmique, suivi d’une abyssale compassion pour le triste hurluberlu qui aurait proféré une telle ânerie. Or je ne vois pas d’autre solution pour dimanche prochain. Car on en est à devoir choisir le moindre pire, comme dit Bernard Antony. »

Le moindre pire ? Vraiment ? Voyons sommairement le bilan de la droite selon le prisme des préoccupations de l’électeur catholique moyen.

Qui a voté la toute première loi anti-raciste qui institue le délit d’injure raciste, le délit d’incitation à la haine raciale et celui de provocation à la discrimination ? C’est la même loi qui a instauré la possibilité pour les associations anti-racistes de se porter partie civile. Cette loi et celles qui suivront vont être copieusement utilisées par le système pour museler la parole de la presse libre de droite et la liberté d’expression des périodiques nationalistes. Elle ne sert même qu’à cela. Un indice : c’était en 1972. Pompidou était président …bingo ! C’est la droite qui a fait voter la loi Pleven.

 

Qui a légalisé et institué le regroupement familial, qui a permis d’ouvrir le robinet de l’immigration massive sur notre pays ? Un indice : c’était en 1976. Giscard était président et Chirac premier ministre. C’est encore la “droite”. Il est vrai que regrouper des familles est une façon comme une autre de défendre les valeurs familiales !

Qui a supprimé la « double peine », c’est à dire abrogé l’interdiction automatique de séjour pour les étrangers condamnés pour crimes à l’issue de leur peine de prison ? C’est plus récent, 2006. Le président était Jacques Chirac, et le ministre de l’Intérieur à l’initiative de cette loi n’était autre que Nicolas Sarkozy.

 

Qui s’est déclaré en faveur d’une laïcité positive, c’est-à-dire une abrogation partielle de la loi de 1905 (à la grande joie du peuple “catholique”) ? Marché de dupes : il ne s’est agit depuis le début que de donner plus de place à l’islam, de favoriser le communautarisme (notamment avec le Conseil Français du Culte musulman), et d’aider à la construction de mosquées. Il n’a jamais été question de favoriser les catholiques. Qui a fait cela ? La “droite”.

 

Quand cette politique anti-nationale s’est condensée dans l’affaire Mohamed Merah (immigration + communautarisme réislamisé), quelle fut la première idée de Nicolas Sarkozy ? « Faire de la diffusion d’idéologies extrémistes, d’appel à la violence ou à la haine un délit pénal (et non un simple délit de presse) et permettre de réprimer ce délit avec les moyens qui sont ceux de la lutte contre le terrorisme » (programme Sarkozy 2012). Entendez par là mettre dans le même panier terroristes islamistes et autres fous du djihad, et les sites internet de la mouvance identitaire / patriote. Il faut être con tout de même pour voter pour celui qui annonce qu’il va vous mettre en prison s’il est élu.

 

 

« Catholiques et Français toujours » ?

 

Français ? Vu la politique pour laquelle ils votent… certainement pas. Catholiques ? Quand on vote pour les marchands du temple et les corrompus, contre son propre peuple… là aussi ce n’est pas sur qu’on le soit encore, catholique. Laissons le dernier mot à Léon Bloy, qui lui était un vrai catholique : « Quand on demande à Dieu la souffrance, on est toujours sur d’être exaucé ». Amis chrétins, méditez…

Spoutnik, pour Novopress

 

Source : http://fr.novopress.info/112322/tribune-libre-lump-dernier-rempart-de-loccident-chretin/

via http://www.democratie-royale.org/article-l-ump-dernier-rempart-de-l-occident-chretin-104682664.html

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Le "moindre mal" de Nicolas Sarkozy remis à sa place

- "Moindre mal" et démocratie

- Second tour et vote catholique : "On peut être empêché de faire le bien; il n'est jamais permis de faire le mal"

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6 mai 2012 7 06 /05 /mai /2012 19:02

Nicolas Sarkozy peut être heureux ce soir, lui qui a initié l'"ouverture à gauche" et la "discrimination positive". Le voilà comblé ! François Hollande a été élu aujourd'hui président de la république dite "française". Avec le nouveau président socialiste, la pyramide maçonnique prend un échelon supplémentaire vers l'oeil "illuminé". Après la passation de pouvoir "émouvante" d'un Nicolas Sarkozy passant le relai d'une manière lisse en félicitant son adversaire, un Hollande représentant le revers d'une même pièce, lui répondant par un "salut républicain", nous allons vivre la "République absolue" à plein régime ! 

 

Il y avait l'"Ancien Régime", il y aura dorénavant la République absolue qui tournera à plein régime. Les "citoyens" seront classés par catégories, mis dans des cases, classés par chiffres, lettres et numéros, selon la race, l'origine ethnique, sociale, le sexe, la religion.

 

Le socialisme concrétisera la division des citoyens. Le tout au nom de bases en apparence "humanistes", au nom des faux principes "républicains" et autres fausses "valeurs", tels que le "rassemblement", la "justice", la "démocratie", la "lutte contre le racisme et les inégalités" et autres bonnes paroles qui dans le cadre des institutions républicaines ne peuvent que conduire à leur contraire. Seuls les naïfs et les démocrates seront trompés.

 

Nous aurons le remplacement de la communauté nationale par une classe fermée et haineuse, le regroupement des personnes par cases, classes et catégories et non le groupement des personnes au sein d'une Patrie et d'un nation commune. Le seul lien entre les personnes sera le vague sentiment d'appartenance à une république déjà "universelle". Mais les personnes seront en réalité enfermées dans des cases d'où elles ne pourront pas sortir. C'est cela le socialisme, la république depuis 1789, la suppression de la liberté et le génocide des Français. Mais, ne pourrait-on pas dire qu'un des grands ordonnateurs et planificateurs de cette "république absolue de plein régime", est Nicolas Sarközy et la (fausse) "droite" (la droite d'affaires et d'argent) qui pendant cinq ans, de 2007 à 2012, ont organisé la "discrimination positive", le métissage obligatoire, la division et la discrimination raciste et haineuse des citoyens en fonction de leurs origines, sexes ou autres ?

 

Nous aurons la poursuite de l'agenda politique des pro-N.O.M. avec des frontières françaises toujours plus abattues, plus d'Europe, plus de mondialisme, plus d'immigration, et donc plus de pauvreté, plus de chômage, et moins de liberté, moins de souveraineté pour les Français et la France. L'UMPS au pouvoir, la loi de 1973 et les oligarches ont encore de beaux jours devant eux.  

 

Si l'on comprend que la haine et son conducteur le "suffrage universel" font tourner la République absolue à plein régime via le système des partis politiques, et le mécanisme du "moindre mal", on entrevoit les remèdes qui mettront fin à cette division et rétablira la communauté nationale :

 

(1) la restauration de la monarchie héréditaire qui a construit la France (élimine les querelles de successions et la division des citoyens tous les cinq ou quatre ans).

 

(2) la suppression du cycle maudit de la posture victimaire culpablisation-indemnisation, revendiqué par chaque communauté. 

 

(3) la suppression des "partis politiques" et des élections présidentielle et législatives.

 

Vive le Christ-Roi, vive le Roi, vive la France. 

 

 

- République absolue et nihilisme d'Etat : les moyens d'en sortir

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5 mai 2012 6 05 /05 /mai /2012 20:09

Pour certains catholiques il faudrait voter demain au second tour de la présidentielle pour le "moindre mal" et néanmoins anti-vie Sarkozy... pour éviter le "pire" anti-vie Hollande, mais demain, avec ce type de raisonnement ils nous demanderont de voter pour le "moindre mal" Hollande pour éviter le "pire" Mélenchon, puis pour Hitler pour éviter Staline, et ainsi de suite !

 

Nous craignons fort de faire ainsi indéfiniment le jeu du système.

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- Le moindre mal est-il un bien ? (Père Garrigou-Lagrange)

- Le "moindre mal" de Nicolas Sarkozy remis à sa place

- La tactique politique du Moindre Mal

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5 mai 2012 6 05 /05 /mai /2012 19:33

On tombe sur un vieil article de François Brigneau, dans le National Hebdo du 23 février 1995. Voyez ce qu'écrivait Brigneau au sujet du ministre du Budget, un certain Nicolas Sarkozy :

"Sarkozy ne nous fera pas le coup de l'épouvantail de gauche. Si cela était vrai, il n'aurait pas pris comme directrice du Budget une socialiste, Isabelle Bouillot, ancienne collaboratrice de Delors et de Mitterrand. L'Union sacrée pour sauver la fausse droite du retour d'une Gauche aussi fausse qu'elle, une Gauche qui est sa concurrente, mais pas son adversaire, non merci, la France a déjà donné."

 

Source

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5 mai 2012 6 05 /05 /mai /2012 19:32

bilanNS.jpegElu il y a 5 ans grâce aux voix des patriotes qu'il avait conquises en brandissant les valeurs traditionnelles, Nicolas Sarkozy a déçu ses électeurs. Il n' a rien fait de ce qu'il avait promis, il n' a cessé en revanche de  donner des gages à la gauche et aux associations communautaires et antinationales.

 

On se souvient de l'entrée au gouvernement de Mrs Kouchner, Besson et Mitterand, de mmes Fadela Amara,  Rama Yade,  Dati  etc,  de l'instauration du Conseil Français du Culte Musulman, de la lettre du communiste Guy Mocquet, du parrainage des élèves avec les enfants juifs morts en déportation, de la volonté d'instaurer la  discrimination  positive dans la fonction publique et dans les grandes écoles, de sa soumission au CRIF, à SOS racisme, ....j'en passe et des meilleurs, comme l'apologie du métissage, du mondialisme, la théorie du "gender", etc.

 

 

Voici de façon  très résumée le bilan que l'on peut établir du quinquennat Sarkozy :

 

Chômage

4,3 millions de chômeurs contre 3,28 millions fin mars 2007

 

 Dette

 

 En cinq ans, de la fin 2006 à la fin 2011, on est passé de 1.152,2 milliards d'euros à 1.713 milliards, soit une progression de 560,8 milliards, plus proche de 600 milliards que de 500...


Balance commerciale

2006: -29 milliards

2011: - 75 milliards


Politique extérieure:  fin d'une politique extérieure indépendante, alignement sur les USA, entrée dans le commandement intégré de l'OTAN, guerres en Afghanistan (82 soldats français tués), Lybie , Syrie et demain l'Iran ?

  

Immigration

  

+ 9% d'immigration légale entre 2005 et 2010

 

 la France a délivré 203 000 titres de séjour en 2010, soit 28 000 de plus qu'en 2009, et 78% de plus qu’en 2000 sous Lionel Jospin (114 000) .

Signe qui ne trompe pas : on voit de plus en plus de voiles et de burkas dans nos campagnes les plus reculées. Pendant le quinquennat, le halal s' est imposé irrémédiablement dans l'alimentation et  les mosquées dans nos villes.  

 

 Sécurité

 

il est difficile de trouver des chiffres qui ne soient pas magouillés mais on voit bien que le karcher n'a pas été branché. Il suffit de se balader dans nos grandes villes à la nuit tombante. En revanche, l'automobiliste de base a été criminalisé sans vergogne ...ce qui prouve bien que quand on veut, on peut.

 

Le bilan de Sarkozy; c'est donc bien la guerre, le chômage, l'insécurité, l'immigration, l'endettement et la perte de notre identité ... et on voudrait nous faire croire que Sarkozy est le moindre mal ? !!

 

Source

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Note de Christroi. Vie : On peut malheureusement ajouter à cettre liste tout le passif anti-vie de Nicolas Sarkozy sur  : l'avortement, il a revalorisé l'acte de l'IVG, la recherche sur les embryons agravée, le quitus sur le PACS des homosexuels, les allocations accordées aux homos, le Baiser de la lune, film de propagande homosexuelle destiné aux CM1 -CM2 autorisé par Luc Chatel, etc.

 

- L’UMP, dernier rempart de l’Occident chrétin ?

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5 mai 2012 6 05 /05 /mai /2012 11:13

Au sujet de notre article "Second tour Sarkozy - Hollande : Les cocus de 2007 en veulent encore", et des querelles picrocholines ridicules et sans fin autour du "moindre mal" et "moindre pire" (sic!), un lecteur (merci à Domremy) nous signale, un texte qui fait du bien, rigoureux et conséquent, publié sur le Salon Beige hier 4 mai, qui fixe parfaitement les limites morales du vote, et change du matraquage de ces derniers jours pour voter Sarkozy au second tour de la présidentielle. 

 

Ce texte, remarquable, écrit par un clerc anonyme, auquel nous souscrivons à 100% sur Christroi, est dignement présenté sur le Salon Beige comme "tribune écrite à l'intention du Salon beige et de ses lecteurs, tribune d'une profondeur et d'un recul si rares dans cette période d'agitation électoraliste" :

"Je suis sidéré de voir qu'une quasi unanimité semble se faire en vue de dimanche prochain, dans le sens de préférer le moindre mal au pire. Les argumentaires convergents nous viennent d'horizons assez diversifiés et même de milieux que l'on aurait qualifié a priori de sérieux pour ne pas dire rigoristes. Or leur propos me semble relever, sans qu'ils s'en rendent compte, de ce que Jean Paul II appelle, dans Veritatis Splendor, aux numéros 71 à 75 les théories éthiques « téléologiques » conséquentialistes et proportionnalistes : on qualifie un acte moral, et donc la légitimité de le poser, en fonction de ses conséquences positives et négatives, en faisant la proportion entre les résultats que l'on pense obtenir et que l'on obtiendra effectivement. Or ces théories ne peuvent se réclamer de la tradition et de la doctrine catholique, qui elle, qualifie l'acte moral essentiellement à partir de son objet : « la fin prochaine d'un choix délibéré », autrement dit ce que je veux faire concrètement et que je vais faire immédiatement (Veritatis Splendor, nn. 76 à 83).

Ainsi donc, la pondération du moindre mal et du pire s'applique seulement et exclusivement aux conséquences de l'acte, mais jamais à l'objet précis de l'acte concret, qui doit toujours être bon, et ne doit jamais être un mal, fût-il moindre qu'un autre. Dans le cas qui nous occupe, la légitimité de notre choix ne vient donc pas des conséquences que l'on aura empêchées ou permises, mais du contenu précis de notre bulletin. Or le bulletin ne dit pas: « je m'oppose à la victoire de un tel », il dit: « je donne pouvoir à un tel de faire ce qu'il dit qu'il va faire et je lui donne, pour autant qu'il m'appartient, les moyens de mener son action ». De plus, en fait de peser les conséquences, on donne pour évident d'écarter un pire qui n'existe pas encore, qui n'est pas encore advenu et qui n'adviendra peut-être pas -Dieu est grand- et on promeut ouvertement un mal qui est bien réel celui-là, puisqu'il est mis en oeuvre depuis cinq ans et qu'il demande explicitement à continuer de perdurer encore cinq ans; on le qualifie de moindre par rapport au pire défini avant, et on pense alors « devoir » le faire.

N'est-ce pas Balthasar qui raconte cette histoire qui illustre bien le problème? Un officier SS traîne une petite juive devant un prisonnier et ordonne à ce dernier de tuer la fille, sinon on fusillera cent otages après quoi le prisonnier aussi sera tué. En bonne morale, le prisonnier est responsable de la vie de la petite juive, et il ne lui est jamais permis de la tuer; ce n'est pas lui qui est responsable de la vie des cent otages, mais le SS; il n'est pas sûr que le SS fera fusiller les otages; il n'est pas sûr non plus qu'il ne les fera pas fusiller quand même; il n'est pas sûr non plus que le prisonnier sera tué ou épargné; pourquoi le SS ne sera-t-il pas touché par le courage et le témoignage du prisonnier refusant de tuer la fille? Et même si ce n'est pas le cas, le prisonnier ne doit pas la tuer, non seulement parce qu'elle est innocente, mais pour ne pas devenir lui-même un meurtrier, et rester libre parce qu'il est soumis non pas aux pouvoirs d'ici bas mais à l'ordre moral inviolable dont l'auteur est Dieu lui-même.

Le vrai problème est donc d'oublier que les points non-négociables ne se négocient justement pas : on ne peut jamais donner son suffrage à un programme qui va ouvertement à l'encontre de l'un ou de plusieurs d'entre eux. Et c'est précisémnt cela qui est pour nous tellement nouveau que nous n'arrivons même pas à l'envisager! En effet, il ne s'agit pas à ce propos de peser les conséquences futures possibles ou sûres du vote, mais de considérer l'objet lui-même, c'est-à-dire le contenu en lui-même du programme auquel nous accordons notre suffrage. De fait, contrairement à ce que presque tous nous disent, en votant dimanche, on ne choisit pas « d'empêcher peut-être 60 propositions iniques », on va choisir « de promouvoir et amplifier le bilan des cinq dernières années ». Se pose alors la question: ce bilan, qui lui est sûr, et le programme annoncé pour la suite, qui lui est probable,  sont-ils opposés à l'un ou plusieurs des points non-négociables? Et si oui, je n'ai pas le droit de le choisir en mon âme et conscience, ni d'en faire la promotion, ni de lui donner le pouvoir et les moyens de le faire, pour ce qui m'appartient.

N'oublions jamais la dignité et la liberté des enfants de Dieu : on peut être empêché de faire le bien, il n'est jamais permis de faire le mal. C'est typiquement ici le cas. L'attitude cohérente est celle de l'abstention, puisque le bulletin blanc n'est pas inclus aussi clairement qu'elle dans les résultats du vote. Ce n'est d'ailleurs pas la première fois que ce système rend impraticable le vote en conscience cohérent, en tout cas selon la doctrine catholique. Et ce n'est pas un hasard : le régime actuellement en place travaille de plus en plus ouvertement contre le bien commun véritable. Dans ce cas, la bonté formelle de l'acte de voter, comme participation à l'édification du bien commun, est elle-même disqualifiée, et c'est l'abstention qui devient un devoir, comme dissidence seule expression du « non-négociable ».

La gravité de la situation ne nous échappe pas, mais loin de nous décourager ou de nous imposer la compromission à la place de la trahison, elle devrait nous enthousiasmer : car le salut ne vient pas du président de la République ni des représentants du Peuple, il vient de Jésus Christ et de ceux qui le servent fidèlement. Quand les institutions politiques nous sont inaccessibles pour les raisons qu'on a dites, il nous reste le champ immense de la société réelle, où le Saint Père ne cesse de nous appeler à édifier une véritable contre-société qui donne envie d'y vivre. Non pas un ghetto catholique, mais bien la vraie vie à laquelle tout être humain est invité par son humanité même: il ne faut pas souscrire au credo catholique pour en être, il faut seulement être conscient et respectueux de la dignité naturelle de la personne humaine, dans l'intégralité de ses dimensions, et travailler à sa promotion en soi et dans les autres.

En n'étant pas dociles à l'écoute de Rome depuis si longtemps: Veritatis Splendor est de 1993 , qu'en avons-nous fait? Et Jean Paul II cite au coeur de son argumentation Paul VI en 1968 dans Humanae Vitae, tiens tiens.. une thèse de Science Politique pourrait être intitulée « de la contraception à la dictature »; la Note Doctrinale est de 2002 , eh oui déjà! On risque d'avoir oublié les enjeux de nos vrais combats, et surtout l'ampleur et la réalité très immédiate du pouvoir temporel qui est confié aux laïcs chrétiens par le Christ lui-même. Vous n'empêcherez pas le clerc que je suis,  d'être sûr, je l'ai lu d'ailleurs il y a quelques mois sur notre blog préféré, que si les laïcs catholiques, de leur propre initiative, -car il n'est pas besoin de mandat ecclésiastique pour cela, le Baptême et la Confirmation y suffisent-, avaient déclaré d'avance et massivement qu'ils ne voteraient pas pour des programmes s'opposant ne serait-ce qu'à l'un ou plusieurs des points non-négociables, sur lesquels par définition tous les catholiques sont unis, la donne idéologique et politique en France serait aujourd'hui très différente, et certainement pas moins favorable à l'Evangile".

 

Posté le 4 mai 2012 à 10h00 par Lahire | Catégorie(s): France : Politique en France , France : Société

Source: http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2012/05/pour-prendre-du-recul-on-peut-%C3%AAtre-emp%C3%AAch%C3%A9-de-faire-le-bien-il-nest-jamais-permis-de-faire-le-mal.html 

 

- "Il n'est pas sain de mettre aux voix de savoir ce qui est bien et ce qui est mal. Je ne crois pas que la source de la morale soit la majorité" (Monseigneur André Vingt-Trois, archevêque de Paris)

- "Moindre mal" et démocratie

 

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3 mai 2012 4 03 /05 /mai /2012 22:59

Après presque deux années de négociations sur le bouclier antimissile en Europe, la Russie et l'Otan sont pratiquement dans l'impasse, et bien que le "point de non retour" ne soit pas encore franchi, Moscou n'exclut pas une frappe préventive en cas d'aggravation de la situation.

Le général Nikolaï Makarov, chef d'Etat-major général des Forces armées russes, a déclaré jeudi, lors de la conférence internationale de Moscou sur la défense antimissile que, compte tenu du caractère déstabilisant du bouclier antimissile européen, la Russie pourrait frapper de manière préventive les infrastructures du bouclier en cas d'aggravation de la situation.

Le général Makarov a notamment averti que le déploiement de nouvelles armes offensives dans le sud et le nord-ouest de la Russie, y compris des missiles Iskander à Kaliningrad, serait l'une des options éventuelles de Moscou pour détruire les infrastructures du système de défense antimissile en Europe.

Lancé en 2010, l'ambitieux projet de bouclier antimissile est essentiellement basé sur une technologie américaine et vise à déployer progressivement des intercepteurs de missiles et de puissants radars dans l'est de l'Europe et en Turquie. Il est devenu l'un des principaux sujets de discorde entre l'Alliance atlantique et la Russie, qui le considère comme une menace pour sa sécurité.

L'Otan affirme pour sa part que ce système ne vise pas la Russie mais une menace venant du Proche-Orient, en particulier d'Iran. Washington a toutefois refusé de fournir des garanties juridiques attestant que le système déployé ne serait pas dirigé contre les forces de dissuasion russes.

Le secrétaire général délégué de l'Otan Alexander Vershbow a seulement indiqué, lors de cette même conférence de Moscou, que le bouclier antimissile européen n'aurait pas le potentiel suffisant pour neutraliser les forces russes de dissuasion, n'étant capable d'intercepter qu'un nombre réduit de missiles stratégiques relativement déficients.

Il a souligné que les Etats-Unis n'avaient nullement l'intention de miner la stabilité stratégique dans le monde.

En prévision d'un sommet otanien à Chicago les 20 et 21 mai, où l'Otan a prévu d'annoncer l'achèvement de la première phase (capacité intérimaire) du bouclier, la Russie et l'Alliance ont une nouvelle fois exposé leurs positions sur la défense antimissile sans adopter de décisions, comme prévu.

L'Otan et la Russie avaient convenu lors du sommet de Lisbonne en 2010 de coopérer sur le projet de bouclier antimissile en Europe, mais cet accord de partenariat reste lettre morte.

 

Source: http://fr.rian.ru/world/20120503/194538006.html

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3 mai 2012 4 03 /05 /mai /2012 16:01

Hier soir, lors du débat du second tour de la présidentielle (video intégrale), François Hollande (à partir de la 52e minute) a critiqué la gestion désastreuse de la dette publique de la France par Nicolas Sarkozy, en rappelant que la France a atteint 1800 milliards d'euros de dette, 900 milliards depuis 2002 (voir tableaux ci-dessous), et qu'elle a augmenté de 600 milliards depuis 2007 : "La dette publique a-t-il déclaré, a augmenté de 600 milliards d'euros depuis le début du quinquennat de Nicolas Sarkozy. ... Elle était de 900 milliards en 2002, elle est donc passée à 1800. Le double. Voilà la responsabilité d'une équipe sortante depuis dix ans, la dette. A part le budget de l'éducation, que je mets de côté, le premier budget du pays c'est celui des intérêts la dette. Et donc nous avons presque autant d'intérêts à payer chaque année que nous recouvrons d'impôt sur le revenu. C'est considérable. Bien sûr qu'il faut arrêter ce processus". Mais ni Hollande ni Sarkozy n'ont proposé la suppression de la loi de 1973 Pompidou Giscard Rothschild, dont la suppression n'est proposée que par Marine Le Pen. Or avant 1973 et le début de la dette, l’État français avait le droit de battre monnaie, avec cette loi de 1973, il perd ce droit qui est légué aux banques privées, qui en profitent pour s’enrichir aux dépends de l’État en lui prêtant avec intérêt l’argent dont il a besoin pour ses plans d'investissement et de croissance. L’accroissement de la dette publique trouve son origine dans cette loi (voir graphique ci-dessous).

 

En 1980 la dette atteint environ 100 milliards d'euros.

Sous les deux mandats présidentiels du socialiste François Mittérand (1981-1995), soit 13 ans, 11 mois et 26 jours, elle est passée de 100 milliards à 663 milliards en 14 ans. Soit environ 560 milliards.

 

Sous les deux mandats présidentiels du candidat de la "droite" Jacques Chirac (1995-2007), 11 ans, 11 mois et 29 jours, elle est passée de 663 milliards à 1211 milliards. Soit 548 milliards, quasiment le même accroissement que sous Mittérand pour le même temps.

 

En 2010, la dette a passé la barre des 1500 milliards, soit 80% du PIB. Et nous avons payé un équivalent en intérêts de 1500 milliards d'euros pour les banques.

 

Fin 2011, après le quinquennat présidentiel de Nicolas Sarkozy, la dette a atteint 1717,3 milliards d'euros, soit 85,8 % du PIB. Elle est passée de 1211 milliards en 2007 à 1717 en 2011, soit 506 milliards en cinq ans. Record battu en moitié moins de temps.

 

 

 

 

 

 

 

 

Le tableau suivant fournit les données sur la dette des administrations publiques au 31 décembre de chaque année et sur le déficit annuel des administrations publiques, au sens de Maastricht (règlement n° 3605 de la Commission Européenne) en milliards d’euros courants en pourcentage du produit intérieur brut (comptes nationaux, base 2005).

Année Dette publique Solde public Dette publique Solde public
   % du PIB milliards d'Euro
1978 21,2 % -1,7 % 72,8 -5,9
1979 21,1 % -0,4 % 82,8 -1,4
1980 20,7 % -0,3 % 92,2 -1,2
1981 22,0 % -2,4 % 110,1 -12,0
1982 25,3 % -2,9 % 145,5 -16,7
1983 26,6 % -2,6 % 170,0 -16,5
1984 29,0 % -2,8 % 201,4 -19,5
1985 30,6 % -3,1 % 227,7 -22,9
1986 31,1 % -3,3 % 249,3 -26,4
1987 33,4 % -2,1 % 281,2 -17,9
1988 33,3 % -2,7 % 302,8 -24,5
1989 34,0 % -1,9 % 333,3 -18,6
1990 35,2 % -2,5 % 363,6 -25,6
1991 36,0 % -3,0 % 385,1 -32,0
1992 39,7 % -4,6 % 440,1 -51,0
1993 46,0 % -6,5 % 515,4 -72,3
1994 49,2 % -5,5 % 570,0 -63,3
1995 55,5 % -5,5 % 663,5 -65,4
1996 58,1 % -4,0 % 712,7 -49,4
1997 59,5 % -3,3 % 752,5 -41,8
1998 59,6 % -2,6 % 787,4 -34,6
1999 59,0 % -1,8 % 806,9 -24,6
2000 57,5 % -1,5 % 827,3 -21,7
2001 57,1 % -1,6 % 853,3 -24,6
2002 59,1 % -3,3 % 912,0 -50,4
2003 63,3 % -4,1 % 1 004,9 -64,7
2004 65,2 % -3,6 % 1 079,5 -59,2
2005 66,8 % -2,9 % 1 147,6 -50,2
2006 64,1 % -2,3 % 1 152,2 -41,9
2007 64,2 % -2,7 % 1 211,6 -51,6
2008 68,2 % -3,3 % 1 318,6 -64,3
2009 79,0 % -7,5 % 1 492,7 -142,5
2010 82,3 % -7,1 % 1 591,2 -136,5

Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Dette_publique_de_la_France#.C3.89volutions_r.C3.A9centes

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3 mai 2012 4 03 /05 /mai /2012 16:00

Le "débat" du second tour de la présidentielle 2012 organisé hier soir entre les deux agents de la tour de Babel Nicolas Sarkozy et François Hollande, a soigneusement évité d'aborder le sujet de l'insécurité.

 

En 2007 pourtant, Sarkozy fit de l'insécurité un de ses thèmes de campagnes ("karchériser les racailles"). Résultat : les chiffres donnés par le ministre de l'Intérieur au sujet des voitures brûlées lors de chaque nouvel an ont été supprimés en 2011 et 2012, mais les voitures ont continué de flamber. En 2012 : il n'y a plus de problème d'insécurité naturellement... Dormez braves gens !

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2 mai 2012 3 02 /05 /mai /2012 22:59
Nous apprenions ce matin par une dépêche de "lci.tf1.fr" du 02 mai 2012 à 08h08, mis à jour le 02 mai 2012 à 08h04, que l'Union des étudiants juifs de France (UEJF) a appelé "les dirigeants de la droite républicaine à dénoncer toute stratégie d'alliance avec le Front national", après les propos du ministre de la Défense, Gérard Longuet, présentant Marine Le Pen comme "un interlocuteur" possible. "Considérer le FN comme un interlocuteur possible, c'est mettre en cause les acquis fondamentaux d'une lutte contre l'extrême droite" mise en oeuvre "aussi bien par les partis de droite que par les partis de gauche", estime l'UEJF dans un communiqué. Source: http://lci.tf1.fr/filnews/politique/l-uejf-appelle-la-droite-republicaine-a-refuser-toute-alliance-7209049.html
 
La réponse ne s'est pas faite attendre, quatre heures après, en tout début d'après-midi, une dépêche lci.tf1.fr publiée à 12h03, mis à jour le 02 mai 2012 à 12h16, informe que le secrétaire général de l'UMP, Jean-François Copé, s'est couché devant le Lobby qui n'existe pas, et a affirmé qu'il n'y aurait "jamais de discussion ou de négociation avec les leaders du Front national".
 
"Il n'y aura jamais d'accord électoral avec le Front national, ni de discussion ou de négociation avec les leaders du Front national", a-t-il déclaré lors de son point presse hebdomadaire, alors qu'il était interrogé sur les propos du ministre de la Défense, Gérard Longuet, voyant en Marine Le Pen "un interlocuteur" possible pour le FN. Source: http://lci.tf1.fr/filnews/politique/cope-il-n-y-aura-jamais-de-discussion-avec-les-leaders-du-fn-7209484.html
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2 mai 2012 3 02 /05 /mai /2012 08:57

"Barrer la route" à Hollande ? C'est l'argument ressassé et répété en boucles ces jours-ci sur certains blogs et sites "catholiques" qui nous rabattent les oreilles sur la nécessité de voter Sarkozy au second tour de la présidentielle pour "barrer la route à Hollande et à la gauche"... Honni soit qui ne votera pas Sarkozy ! 

 

De qui se moque-t-on ? 

 

Des blogs, sites "catholiques" (Le Salon beige rapportant "bien volontiers" un communiqué de "Résistance éthique" appelant à voter "Nicolas Sarkozy ... la candidature qui respecte le mieux nos convictions morales comme notre raison". Sic ...), des journalistes, Yves Daoudal, Guillaume de Thieulloy, des clercs, abbé de Tanoüarn, et d'autres personnalités, Bernard Antony, Carl Lang et Bruno Gollnisch, Jacques Bompard, maire d'Orange, Hubert Savon, Secrétaire général du MNR, endossent l'habit de 2007, lorsqu'au second tour il nous fut demandé à grands cris de "barrer la route" à Ségolène Royal et de voter Sarkozy. Ils oublient qu'en 2007, s'ils ont barré la route à Ségolène Royal, ils ont voté pour le gouvernement Sarkozy qui fit aussitôt une "ouverture à gauche"... Pas très logique tout ça, mais bon passons.

 

Le plus grave, les points non négociables, si importants jusque-là sont mis de côté, oubliés, effacés. Il devient tout d'un coup licite de voter pour un candidat qui rejette la loi naturelle et les points non négociables ! Au motif qu'il faudrait voter pour le moindre mal. Mis à part que voter pour "un moindre mal" reste voter pour un mal, comment justifient-ils cette acrobatie intellectuelle ? Ils la justifient en avançant qu'il faudait refuser la "politique du pire" incarnée par la gauche et François Hollande. Sarkozy serait le candidat du "moindre mal" et Hollande le candidat du "pire". 

 

De qui se moque-t-on ? à part les discours et déclarations qui n'engagent que ceux qui y croient, rien, absolument rien dans les faits ne prouve que Sarkozy ne sera pas pire que Hollande et que Sarkozy ne fera pas dans les faits l'exact contraire de ce qu'il a promis (lutte contre l'immigration, discours sur l'importance des frontières, etc.) Sarkozy est même passé dans les faits comme le roi du retournement de veste et (avec Mittérand) le roi des promesses électorales non tenues. 

 

Quelques rappels.

 

(1) les racines chrétiennes de la France : hier 1er mai au Trocadéro à Paris, Nicolas Sarkozy a développé les thèmes de la sécurité, de l'immigration, des frontières et des racines chrétiennes de la France. Il y a un an, le 9 février 2011, il soulignait les "racines juives de la France" lors du 26e dîner annuel du Conseil représentatif des institutions juives de France.

 

(2) l'immigration et la sécurité : en 2007, Sarkozy fit des promesses sur l'immigration et la sécurité ("Monsieur Karcher" karchérisant les racailles). Concrètement qu'a-t-il fait ? les cités ont flambé dès son élection. L'immigration : il y a eu plus d'immigration sous Sarkozy que sous le gouvernement de gauche Jospin. Rappelons les déclarations sur le métissage obligatoire et le Nouvel Ordre mondial : « L’objectif, c’est relever le défi du métissage. (…) Ce n’est pas un choix, c’est une obligation. (…) On ne peut pas faire autrement. Au risque de nous trouver confrontés à des problèmes considérables. Nous devons changer (…) partout en même temps, dans l’entreprise, dans les administrations, à l’éducation, dans les partis politiques. Et on va se mettre des obligations de résultat. Si ce volontarisme républicain ne fonctionnait pas, il faudra [sic] alors que la République passe à des méthodes plus contraignantes encore. » a déclaré un après son élection, Nicolas Sarkozy, à Polytechnique, le 17 décembre 2008. "On ira ensemble vers ce Nouvel Ordre Mondial. Et personne, je dis bien personne ne pourra s'y opposer" a déclaré Nicolas Sarkozy, au Palais de l'Elysée, le 16 janvier 2009. 

 

(3) la défense de la famille : en 1999, la gauche au pouvoir fait voter la loi sur le Pacs. La droite, emmenée par Christine Boutin et soutenue par d'immenses manifestations, s'y oppose. Opposition sans lendemain : dès que la pression pro-famille est retombée, des députés UMP (dont Nicolas Sarkozy) ont commencé à regretter leur vote contre le PACS. Deux ans après son élection de 2007, dans un entretien au Nouvel Observateur du 2 juillet 2009, le président Sarkozy a déclaré : "Le problème de l’opposition aujourd’hui c’est d’être à ce point fermée. Nous avons connu cela nous-mêmes. L’erreur qu’a commise la droite à l’époque du Pacs ! C’était ridicule et outrancier. On s’est trompé. J’en ai tiré des conséquences définitives."

 

(4) l'éducation et le droit des parents à l'éducation de leurs enfants : il y a deux ans, Luc Chatel avait interdit la diffusion dans les écoles de ce film d'animation de propagande homosexuelle "Le Baiser de la lune". "Le baiser de la lune" a été distribué la Semaine sainte 2012 (2-8 avril) aux enseignants de CM1 et CM2. La différence entre la droite et la gauche : deux ans. Y en a-t-il qui croit encore qu'il y ait une différence entre la "droite" et la "gauche" ? 
 

Nous pouvons le dire à l'avance : si Sarkozy est élu, ceux qui auront voté pour lui et appelé à voter pour lui passeront pour d'éternels cocus. Dans deux ans, ils pleureront : il y a plus d'immigration, plus d'insécurité, le "mariage gay" est passé, peut-être plus rapidement que si nous avions été sous Hollande : "nous sommes désolés !" "L'eutha-nazie a été légalisée ! Excusez-nous!..." Sans compter qu'en terme de sécurité, voter Sarkozy c'est voter pour l'enflammement des cités comme en 2007 aux lendemain de l'élection de Nicolas Sarkozy.

 

Finalement, pendant ce temps, les seuls à ne pas se compromettre dans la folie politicarde et à rester cohérents sont ceux qui au Front national (Marine Le Pen, Louis Aliot) avaient été taxés de laxisme. En votant blanc, Marine Le Pen et ses lieutenants Louis Aliot, Florian Philippot, refusent de choisir entre la droite et la gauche, s'assurent un avenir politique quand les autres dans cinq ans auront disparu.

 

Add. 18:15. Notons que le Collectif "catholiques en campagne", "présent dans toutes les élections depuis 2007", ne se fourvoie pas : "Notre Collectif ne donne pas de consigne en vue du second tour. Surtout au vu du profil des deux vainqueurs du jour, tant ils se sont peu inspirés jusque là de la loi naturelle, pour ne pas souligner leur constance à la bafouer. Sans compter, ajoute-t-il, leur indifférence à l'égard des "points non négociables" (vie, famille, éducation) mis en exergue par le Pape régnant".

 

- L’UMP, dernier rempart de l’Occident chrétin ?

 

 

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1 mai 2012 2 01 /05 /mai /2012 22:59

Mélenchon a affirmé aujourd'hui lors du défilé syndical parisien que "le 1er mai est rouge depuis toujours" et a accusé la droite et l'extrême droite d'être des "usurpateurs". Rien que ça !

 

Or, l'usurpateur c'est plutôt Mélenchon le franc-maçon.

 

Ce soir, aucun journal, aucun journaliste, aucun blog, aucun site n'a relevé sa grossière erreur historique (ou mensonge délibéré ?) : le 1er mai n'est pas une invention "de gauche", mais bien une invention nationaliste.

En effet, rappelons que c'est le maréchal Pétain qui, le 24 avril 1941, a instauré officiellement le 1er Mai comme "la fête du Travail et de la Concorde sociale".

 

À l’initiative de René Belin, ancien dirigeant de l’aile anticommuniste de la CGT (Confédération générale du travail) devenu secrétaire d’État au travail dans le gouvernement de François Darlan, le jour devient férié, chômé et payé.

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1 mai 2012 2 01 /05 /mai /2012 12:27

Dans un choix parfaitement cohérent, Marine Le Pen a appelé aujourd'hui dans son discours Place de l'Opéra à Paris, à voter blanc au second tour de la présidentielle dimanche 6 mai 2012, plutôt que de choisir entre François Hollande, "faux espoir," et Nicolas Sarkozy, "nouvelle déception" et qu'elle "n'accorderai[t] ni confiance ni mandat à ces deux candidats".

 

La couleur de son bulletin? Le blanc. "Dimanche, je voterai blanc, en juin bleu marine pour rendre l'Assemblée nationale au peuple de France", a-t-elle lancé en allusion aux prochains législatives qu'elle qualifie déjà de "troisième tour".

 

Ce choix de Marine Le Pen est d'autant plus cohérent qu'elle s'est présentée tout au long de la campagne présidentielle comme la candidate "ni de droite ni de gauche", "candidate de la France". 

 

Nous pouvons dors et déjà annoncer que si "poteau de boue" (en hongrois) Nagy Bocsaï Sarközy est élu dimanche 6 mai 2012 président "de la France"..., ceux qui ces jours derniers ont appelé à voter pour lui au second tour vont vite déchanter, exactement comme ceux des "nationalistes" qui en 2007, après avoir voté Sarkozy contre Ségolène Royal au second tour, se virent être les cocus de l'histoire, suite à l'"ouverture" à gauche qui vit Nicolas Sarkozy choisir des personnalités de gauche (et aucune du front national) pour constituer son gouverne-ment. 

 

Il est surprenant de noter qu'un Carl Lang, ex-Front national, président du Parti de la France, présenté dans certains milieux comme plus "nationaliste" et moins sionisé que Marine Le Pen... a appelé lundi 30 avril 2012 à voter Nicolas Sarkozy au second tour, pour soit-disant "barrer la route" à la gauche et à François Hollande, estimant du devoir "des patriotes" d'éliminer "le plus nuisible à la cause nationale".

 

Il est encore plus surpenant qu'au Front national même, un Bruno Gollnisch, présenté lui aussi comme plus "de droite", "nationaliste" et catho-compatible que Marine Le Pen avant l'élection du président du Front national qui vit Marine Le Pen élue, a lui aussi appelé à voter Nicolas Sarkozy  à la condition que Nicolas Sarkozy "laisse entendre qu’il préférerait voter FN que PS" en cas de duel FN-PS aux Législatives et qu'il désavoue les personnalités de l'UMP qui ont clairement dit qu'elles voteraient PS plutôt que Front national.

 

A croire que chez certains "nationalistes" les leçons de l'histoire ne servent jamais. D'autant que ce coup-ci ils mettent clairement de côté les points non négociables.

 

Par son choix définitif et intransigeant de ne pas choisir entre Hollande et Sarkozy, Marine Le Pen, ainsi que ses lieutenants Louis Aliot et Florian Philippot qui ont eux aussi clairement laissé entrendre qu'ils voteraient blanc ou s'abstiendraient, prouve qu'elle est réellement la candidate "ni de droite ni de gauche", la candidate de tous les Français. Elle pose ainsi un jalon, s'assure un avenir politique, et prend date pour les prochaines Législatives de juin 2012, et la présidentielle dans cinq ans.

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29 avril 2012 7 29 /04 /avril /2012 16:22
Sur Christroi, nous pensons qu'il est vain d'imaginer changer le système par les urnes au niveau national : les dés sont pipés, les résultats truqués, les sondages manipulés et les institutions sont la propriété de la gauche dite "révolutionnaire", la "droite" n'en étant que la locataire, ne revient jamais sur ce que la gauche a fait.
 
Il n'en demeure pas moins que nous saluons l'utilité du travail d'information réalisé en général par Salim Laïbi, "Le Libre penseur", et en particulier au lendemain du premier tour de l'élection présidentielle du 22 avril 2012. Dans cette video du 25 avril, il explique pourquoi Mélenchon est un "vulgaire rabatteur du parti socialiste", un "montage politico-médiatico-maçonnique sorti de nulle part", "qui vient de faire 11,11% : les ésotéristes apprécieront!"
 
 Le but de Salim Laïbi, "ni de droite ni de gauche", pour les prochaines Législatives à Marseille est de "dégager du champ politique" "tous ces voyous". Son slogan : "UMPS dégage". Son discours change des sempiternelles pleurnicheries communautaires. Il dénonce l'imposture de "Sos-racisme" et se place dans ceux des maghrébins qui ont été manipulés pendant des années par les juifs de Sos-racisme... contre la communauté nationale. Saluons cette prise de position courageuse, ainsi que l'évolution dans la bonne direction de la communauté maghrébine depuis quelques années.
 
Rappelons que SOS-racisme, association dite "antiraciste", est une association 100% communautaire..., que dans une sorte de jeu de billard à trois bandes, elle organise la manipulation triangulaire des communautés maghrébine, africaine et française de souche, les unes contre les autres. 
 
Remercions spécialement Salim Laïbi pour le rappel du génocide vendéen et le fait que la franc-maçonnerie n'est autre chose qu'une "association de malfaiteurs", et de parjures, avec comme méthode politique - toujours utilisée aujourd'hui - : la déshumanisation de l'adversaire, aujourd'hui, la diabolisation.
 
Comme exemple des parjures de la franc-maçonnerie, il donne le cas du général catholique vendéen Bonchamps qui, ayant fait 5000 prisionniers "révolutionnaires", les libéra contre leur promesse de cesser le combat : une fois libérés, ceux-ci sont revenus combattre, premier parjure; et leurs officiers, agents de la franc-maçonnerie, leur dirent de prétendre qu'ils avaient été maltraités, second parjure...
 
Voici la Vérité qui ne sera jamais révélée par les frères la truelle qui sont passés maîtres es-manipulation et subversion. Depuis déjà 2 siècles, ils dominent le monde grâce à leurs magouilles et tromperies. Les preuves existent et sont nombreuses. Les livres cités dans cette vidéo devraient suffirent à convaincre le plus sceptique d'entre vous. J.-L. Mélenchon, K. Zéribi, R. Bénarioua et même H. Jibrayel sont tous francs-maçons : Est-ce normal ?!! Les dés sont pipés.
Faire tourner l'info svp. Merci.
 
 
Dans la 2e partie, Salim Laïbi explique notamment, dans une formule lapidaire, que "toute la république", la Révolution a échoué puisqu'"on a coupé la tête au roi, on a abattu l'Ancien Régime et qui est au pouvoir ? Rothschild... C'est la banque qui est au pouvoir, ce n'est pas le peuple et le prolétaire". Lire notre analyse : "1789 : une aristocratie en chasse une autre, naissance de la bourgeoisie d'affaires et de l'Argent-Roi, la ploutocratie".

 

Remède proposé : la laïcité effective, séparer la franc-çonnerie de l'Etat.

  

--------------------------------------------------------

- Le "Monde nouveau" de Mélenchon (une video d'Alain Soral sur l'usurpateur anti-ouvriériste Mélenchon qui avait appelé à voter oui au traité de Maastricht de 1992.)

- Complot mondial contre la santé : Claire Séverac et le Libre penseur

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    Patronne des couples, des chastes, des victimes de viols et des scouts. Le Petit Livre des Saints, Éditions du Chêne, tome 1, 2011, p. 8. La fête de ce jour nous rappelle un des plus touchants et des plus beaux triomphes de la foi chrétienne ; elle nous...
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