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Christ Roi

  • : Christ Roi
  • : Blog d'informations royaliste, légitimiste, pour une France libre, indépendante et souveraine
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27 janvier 2012 5 27 /01 /janvier /2012 15:43
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27 janvier 2012 5 27 /01 /janvier /2012 13:16
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27 janvier 2012 5 27 /01 /janvier /2012 12:21
Un village polonais érige la plus grande statue du Christ au monde. La plus grande statue du Christ au monde n'est plus à Rio de Janeiro (Brésil) mais à Swiebodzin, village de 22 000 habitants dans l'ouest de la Pologne.
Świebodzin est connue pour abriter, depuis 2010, la plus haute statue du Christ au monde. Celle-ci mesure 36 mètres, et repose sur une butte de terre de 16 m. Elle est surmontée d'une couronne dorée de 3 m de hauteur.
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27 janvier 2012 5 27 /01 /janvier /2012 08:47

« Nous ne pouvons pas nier l'éventualité de la sortie d'un ou de plusieurs pays de l'UE de la zone euro. La désintégration de la zone euro donnera lieu à une nouvelle crise. Mais nous avons un plan pour le pire des scénarios », a dit Yuval Steinitz, ministre des Finances d'Israël. Il a cependant refusé d'en dévoilé les détails.

L'Europe est destinataire de 30% des exportations israéliennes, elle est aussi une puissante source de revenus pour le tourisme c'est pourquoi la crise dans l'UE exerce des répercussions pénibles sur l'économie d'Israël.

Source
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27 janvier 2012 5 27 /01 /janvier /2012 08:32

Madame, Monsieur,

M. François Hollande s'est engagé à supprimer les peines plancher pour les récidivistes et la rétention de sûreté contre les criminels sexuels, s'il est élu Président de la république.

Il ferait donc en sorte que notre Justice remette plus rapidement en liberté les délinquants et les criminels les plus dangereux !

A-t-il seulement pensé aux victimes, dont il ne parle à aucun moment dans les 40 pages de son projet présidentiel ?

Quelle que soit votre opinion de François Hollande sur les autres sujets, il serait, dans le contexte actuel, absolument irresponsable de laisser passer ça.

Voilà pourquoi je vous demande de réagir maintenant (je vous indique tout de suite comment).

Fondamentalement, il est impossible qu'un homme qui envisage d'accéder à la fonction suprême veuille prendre une décision qui nuirait aussi directement à l'ensemble des citoyens - et à ses électeurs !

... Alors je compte sur vous pour envoyer immédiatement à François Hollande (son adresse est  contact@francoishollande.fr) un message lui demandant de s'engager sur notre Pacte 2012 pour la Justice. Ce Pacte a été soigneusement élaboré pour ne heurter aucun principe républicain, et proposer un programme qui se place au-dessus des querelles politiques. De droite ou de gauche, toute personne qui défend le principe des Droits de l'Homme en France ne peut qu'en approuver tous les termes.

Si vous le souhaitez, vous pouvez reprendre le message suivant dans votre message. Mais il a beaucoup plus de chances de passer si vous y mettez votre touche personnelle (et si vous pensez voter pour lui précisez-le !) :

 

Monsieur Hollande,

Je suis interloqué par vos propositions sur la Justice et la sécurité.

Il est incompréhensible de demander plus d'indulgence en faveur des récidivistes en supprimant les peines plancher et irresponsable de vouloir accélérer la remise en liberté des criminels sexuels en abolissant la rétention de sûreté. 

Au contraire, il est urgent de mettre en oeuvre les propositions du Pacte 2012 de l'Institut pour la Justice, signé à ce jour par 1 730 000 citoyens.

Ce Pacte permettra de réformer notre Justice pour qu'elle soit plus protectrice des citoyens et plus juste vis à vis des victimes.

Je compte sur vous, Monsieur Hollande. L'Institut pour la Justice m'informera de vos prochains engagements.

Respectueusement,

Votre signature

Ecrivez, quelle que soit votre intention de vote aux prochaines élections, à François Hollande sur contact@francoishollande.fr, pour le faire changer d'avis sur ce point.

Si nous sommes assez nombreux à nous mobiliser, cela marchera. Transmettez ce message à tous vos amis.

Quelle que soit votre sensibilité politique, vous et moi avons intérêt à ce qu'il s'engage pour une Justice qui défende les citoyens et les victimes. 

Il est certain qu'il changera de cap si nous sommes suffisamment nombreux à lui écrire... Mais il restera sur ses positions si personne ne réagit. 

Alors agissez maintenant et demander à tous vos contacts d'en faire autant. 

Un grand merci,

Laurence Havel

 

PS : Si sa messagerie électronique venait à être saturée sous l'avalanche d'emails, vous pouvez aussi lui écrire sur: fhollande@assemblee-nationale.fr ou encore contact@depute-francoishollande.fr

PS 2 : L'Institut pour la Justice est une association strictement apolitique visant à promouvoir une Justice plus équitable. C'est son devoir citoyen que d'informer les 1,7 millions de citoyens signataires du Pacte 2012 sur le positionnement des principaux candidats à l'élection présidentielle.



Institut pour la Justice

Institut pour la Justice - 140 bis, rue de Rennes - 75006 Paris
www.institutpourlajustice.com - www.publications-justice.fr

 

Source: http://news.institutpourlajustice.com/E25012012110354.cfm?WL=178&WS=320554_6953559&WA=235

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26 janvier 2012 4 26 /01 /janvier /2012 23:24
Ce week-end les Franco-congolais ont manifesté dans Paris afin de dénoncer la politique interventionniste des mondialistes à travers les continents. Il semble que les peuples de tous pays se réveillent et constatent les méfaits de cette politique qui bénéficie essentiellement à l’oligarchie et aux puissances d’argent au détriment des peuples. Durant leur manifestation, les Franco-congolais ont lancé un appel qu’ils entendent diffuser à travers le monde : « Obama, Non ! Hollande, Non ! Sarkozy, Non !… On va voter Le Pen ».
 
 
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26 janvier 2012 4 26 /01 /janvier /2012 15:09

François Hollande, qui a évoqué aujourd'hui une  "assistance médicalisée pour terminer sa vie dans la dignité" dans ses "60  engagements", "fait effectivement un pas supplémentaire en  direction" de l'euthanasie, selon Marisol Touraine (PS).

Source: http://lci.tf1.fr/filnews/politique/hollande-fait-un-pas-supplementaire-en-direction-de-l-euthanasie-6956493.html

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- L'extermination lente de l'espèce humaine

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26 janvier 2012 4 26 /01 /janvier /2012 15:00

Il est indispensable de fermer l'entrée de la Russie aux personnes ayant violé la législation sur l'immigration et expulsées conformément à une décision de justice, a déclaré jeudi le premier ministre Vladimir Poutine lors d'une réunion des responsables du Service fédéral des migrations (FMS).

"Je propose que les personnes ayant grossièrement et à plusieurs reprises violé la législation sur l'immigration ou qui ont été expulsées de Russie en vertu d'une décision judiciaire, soient interdites d'entrée dans le pays pour une période allant de cinq à dix ans, et peut-être même pour une période plus longue", a indiqué le premier ministre.

 

Source: http://fr.rian.ru/politique/20120126/193156587.html

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25 janvier 2012 3 25 /01 /janvier /2012 08:27

En hommage au peuple hongrois, cette video et ce chant rappelle la répression communiste soviétique contre le peuple hongrois en 1956.

 

 (Nous sommes Chrétiens, nous pardonnerons mais pas avant que les noms de ceux à qui nous devons pardonner ne soient connus, la vérité de leurs NOMS ne soient dévoilée, ceci au nom des milliers de Hongrois victimes sans noms de leurs tueries de masse).



Traduction du chant (La voix en off est celle d’une femme insurgée, vétéran de la révolte hongroise de 56)

« JE VEUX ENTENDRE LEURS NOMS » 

Neveket akarok hallani 



TRADUCTION DES PAROLES :

REF. : Je veux entendre les NOMS des tortionnaires de 56
De ceux qui ont liquidé une pure révolution
Car le péché restera le péché
Et ils ont du sang sur les mains
Il ne peuvent implorer la pitié, ni Dieu, ni le peuple
Les Martyrs par milliers nous préviennent de leurs tombes
Les Assassins et les traitres ne peuvent se reposer sur notre terre sainte.

Je veux entendre leurs NOMS
Je ne peux pardonner
De par les longues années de prison
Ni de par les larmes ensevelies.
Car le péché restera le péché
Et ils ont du sang sur les mains.
Il ne peuvent implorer la pitié, ni Dieu, ni le peuple,
Les Martyrs par milliers nous préviennent de leurs tombes
Les Assassins et les traitres ne peuvent se reposer sur notre terre sainte.

Maintenant le monde attend que nous renoncions
Et que par miséricorde Chrétienne nous pardonnions encore,
Pardonnions à ceux qui écrasaient les enfants avec leurs tanks,
A ceux qui ordonnaient de tirer.
Devons–nous pardonner les massacres ?
Les multiples années de vengeances ?
Devons oublier les Hongrois enterrés face contre terre ?
Devons-nous oublier les foules de Hongrois contraintes d’émigrer ?
Devons-nous oublier les horreurs des tortures ?
Les derniers mots des condamnés ?
Devons-nous oublier
Et que l’histoire en soit perdue ?
A cela je dis : Non ! Non et Non.

Car le péché restera le péché,
Et ils ont du sang sur les mains,
Il ne peuvent implorer la pitié, ni Dieu, ni le peuple,
Les Martyrs par milliers nous préviennent de leurs tombes ,
Les Assassins et les traitres ne peuvent se reposer sur notre terre sainte.

 

Merci à Truth pour ce chant et la traduction des paroles.

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24 janvier 2012 2 24 /01 /janvier /2012 18:30
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24 janvier 2012 2 24 /01 /janvier /2012 18:24

Passant, ne pleure pas sur ma mort : – Si je vivais, tu serais mort.
Epitaphe de Maximilien de Robespierre (1758-1794)


Prenez quelques minutes de votre temps pour signer la pétition contre le musée de cette saloperie de Robespierre...

 

Contre la création d’un musée Robespierre, 700 signatures !

L’A.R.B.R. et l’A.M.R.A. poursuivent leur campagne de lobbying en faveur de la création d’un musée Robespierre à Arras. La contre-offensive destinée à s’opposer à cette entreprise de désinformation n’est d’ailleurs pas passée inaperçue dans leur dernière lettre.

 

Lire la suite : http://guerredevendee.canalblog.com/archives/2012/01/24/23324203.html

 

Pétition : http://www.mesopinions.com/Contre-la-creation-d-un-musee-Robespierre-a-Arras-petition-petitions-4e0af744a3e865078f92837146600525.html

 

14 juillet

 

Source: http://www.democratie-royale.org/article-contre-la-creation-d-un-musee-robespierre-700-signatures-97803911.html

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24 janvier 2012 2 24 /01 /janvier /2012 08:05

Attention le soldat Morin débarque... Tous aux abris !

Le candidat centriste Hervé Morin, 50 ans, s’est emballé dimanche lors d’un déplacement à Nice en affirmant dans un discours avoir vu les alliés débarquer en Normandie… il y a 67 ans.

« Vous qui, pour certains d’entre vous, avez les cheveux blancs, vous qui avez vu tout près d’ici le débarquement de Provence », a lancé Hervé Morin en s’adressant aux plus âgés de l’assistance, qui participaient aux voeux du député des Alpes-Maritimes Rudy Salles. « Moi qui ai vu en Normandie le débarquement des alliés, nous avons vécu des épreuves drôlement plus difficiles que celles que nous avons à vivre aujourd’hui« , a ajouté dans la foulée le président du Nouveau Centre, crédité de 0 à 1 % dans les sondages, dont le « dérapage historique » est épinglé par le site Voici.fr.

Source

via http://www.nationspresse.info/?p=157616

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Note de Christroi. En février 2009, suite à la parution de son ouvrage Chronique du choc des civilisations, le géopoliticien Aymeric Chauprade fut accusé par Jean Guisnel de complaisance envers les théories conspirationnistes sur les attentats du 11-Septembre. Alors directeur du cours de géopolitique de 2002 à 2009 au Collège Interarmées de défense, il est autoritairement renvoyé de sa chaire, sur une décision expresse du ministre de tutelle Hervé Morin.

 

Le 24 mars 2009, le tribunal administratif de Paris donna raison à A. Chauprade et suspendit la décision d'Hervé Morin, estimant que le ministre avait porté atteinte à une "liberté fondamentale", celle des droits de la défense (Le Figaro du 24 mars 2009; Ordonnance de référé 23 Mars 2009 Tribunal administratif de Paris); le 1er juin 2011, le Tribunal administratif de Paris confirme l'annulation de la décision prise par le ministre Morin en soulignant qu'elle résultait « d'une procédure irrégulière », selon les termes du jugement (« La justice donne raison à Aymeric Chauprade contre le ministère de la Défense  », par Jean-Dominique Merchet, Secret défense, 28 juin 2011).

Aymeric Chauprade anime depuis janvier 2010 le site internet http://www.realpolitik.tv/.

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24 janvier 2012 2 24 /01 /janvier /2012 07:57
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23 janvier 2012 1 23 /01 /janvier /2012 20:24

Alliance royale vient de publier un article sur le Triple A. C'est beaucoup plus fouillé que ce que dit Marine Le Pen.

 

 

La nouvelle est tombée en clôture de bourse vendredi 13 janvier, sans doute afin de permettre aux marchés  financiers de se calmer durant le week end, la France a perdu son triple A, délivré par les agences de notation financières, preuve de sa mauvaise santé économique et budgétaire. La note sera désormais AA+ avec une possible nouvelle dégradation en 2013, qui serait donc de AA.
Depuis ce vendredi, les différents candidats à l'élection présidentielle se sont déchainés contre la politique de l'actuel gouvernement et du Président Sarkozy, tandis que ces derniers tentaient de minimiser l'impact de cette situation nouvelle.

Au milieu des gesticulations politiques, il convient surtout de se pencher sur les conséquences très concrètes de la perte du triple A. Cette notation est un indicateur de confiance pour les marchés financiers au sein desquels l'Etat français trouve les moyens de financement de sa dette. Jusqu'à ce jour, la signature de la France, connue pour sa qualité, est encore l'une des plus recherchées sur le marché des obligations d'Etat en Europe, et ce à tel point que les émissions d'obligations par le Trésor sont toujours couvertes au-delà de ce qui est attendu. La dégradation de notre note risque bien de troubler cette situation. Autrement dit, une baisse de cette confiance se traduira par de plus grandes difficultés à trouver des prêteurs, ou bien à des taux d'intérêts plus importants. Or, la direction générale du Trésor public, institution chargée de gérer le compte courant de l'Etat à la Banque de France, a un besoin quotidien de ces financements. En effet, statutairement, le compte courant de l'Etat n'a pas le droit d'être débiteur. Cependant, trois facteurs fragilisent cette exigence :

  • Premièrement, le décalage de temps entre les dépenses quotidiennes de fonctionnement de l'Etat et les rentrées d'impôts qui, elles, se réalisent à un rythme mensuel plus saccadé, provoquent un déséquilibre temporaire très régulier.
  • Deuxièmement, la politique actuelle du Trésor public consistant à optimiser l'utilisation de ce compte courant en faisant fructifier les fonds non dépensés sur les marchés financiers européens, laissant le moins possible d'argent public dormant à la Banque de France, le compte se trouve fréquemment en situation tendue avec un besoin de financement immédiat et donc un recours à l'emprunt à court terme, pour maintenir l'équilibre.
  • Troisièmement, de façon plus structurelle, aucun budget n'ayant été voté à l'équilibre depuis 1974, les dépenses sont constamment supérieures aux recettes, ce qui contraint le Trésor à recourir à l'emprunt de moyen et de long terme pour des raisons structurelles.

Pour combler ces trois besoins de financement, le Trésor public recourt, on l'a dit, à l'émission d'obligations. La dette de l'Etat est ainsi constituée de 13% de Bons du Trésor à Taux fixe, pour les emprunts de court terme sur quelques mois, et donc dont les taux d'intérêts seront impactés dès les prochaines semaines par la perte de notre triple A. 19% de Bons du Trésor à taux fixe et intérêts annuels, pour les emprunts allant jusqu'à 1 an, dont les taux d'intérêts seront impactés par la perte de notre triple A dans les mois à venir. 68% d'obligations à terme, dont le taux est fixe, pour les emprunts à long terme, supérieurs à 1 an. La durée de vie moyenne de cette dernière catégorie d'obligations est de 7 ans. Dans ce dernier cas, les conséquences de la perte du triple A interviendront en décalé dans le temps. Cependant, 11% de ce dernier type d'obligations est à taux variable, indexé sur l'inflation, et provoquera donc un renchérissement immédiat de notre dette en cas de conséquences de la perte du triple A sur l'équilibre des prix, soumis en partie à la confiance des marchés.

Pour conclure sur les conséquences de la perte du triple A, elles vont concerner toute notre dette à venir dont les taux d'intérêts seront modifiés par la perte de confiance des marchés, soit dans l'année à venir les deux catégories de Bons du Trésor, renouvelés quasi-quotidiennement, et les 11% d'obligations à taux variable. Les obligations à taux fixe n'étant impactées que progressivement, au fur et à mesure des nouvelles émissions, moins fréquentes. Ces modifications impliquent donc un renchérissement de la dette sur plusieurs centaines de milliards d'euros durant l'année à venir. En effet, rappelons que la dette de l'Etat français est de 1320 milliards d'euros, soit 78,2% de nos 1688 milliards d'euros de dette publique, incluant les collectivités territoriales et la fonction publique hospitalière. Soit, pour la dette de l'Etat, un peu plus de 20 000 euros par tête de nos 63 millions de compatriotes. Une modification des taux d'intérêts sur de telles sommes prendra d'incroyables proportions. A cela nous ne pourrons rien.

La conséquences politique de cette évolution sera la suivante :

Pour maintenir l'équilibre des finances, le Trésor public devra recourir à de nouveaux emprunts pour rembourser les taux d'intérêts augmentés suite à la perte du triple A. C'est un cercle vicieux. Par ailleurs, le législateur devra se livrer à l'exercice périlleux du vote de lois de finances rectificatives, afin de réduire les dépenses publiques sur tel et tel budget, ou au contraire d'accroître les engagements budgétaires sur tel autre, comme le service de la dette, deuxième budget de l'Etat, occupé à régler les seuls intérêts de la dette en cours, ou d'augmenter les plafonds d'endettement autorisés. Ces lois rectificatives interviendront en pleine période électorale, c'est à dire dans un contexte institutionnellement fragilisé ; les plus hauts fonctionnaires attendant leur mutation en cas de changement de majorité politique, et les cabinets ministériels étant plus occupés à détruire les données de l'équipe en place pour éviter que la nouvelle équipe ne s'en serve, qu'à régler l'avenir de la France. Elle peut bien attendre...

On le voit, cette dégradation de notre note, sans être la catastrophe que prétendent MM. Hollande et Bayrou ou Mme Le Pen, sera un élément de plus de déstabilisation pour notre Etat, et derrière pour notre pays.

La cause de cette situation extrêmement tendue doit se trouver dans les trente six dernières années d'impéritie qui ont conduit notre Etat à ne voter aucun budget à l'équilibre, laissant peu à peu filer une dette publique dont les variations les plus faibles prennent des allures de défi herculéen. Les solutions courageuses de limitation de la dépense publique devaient être prises il y a plus de trente ans. Bien au contraire, laissant la génération suivante régler la note, les gouvernements successifs ont aggravé cette situation, en augmentant les dépenses de l'Etat. C'est une attitude irresponsable, de décideurs aujourd'hui morts, à la retraite ou en passe de quitter les affaires, qui nous a conduit dans cette impasse, en engageant des dépenses sur des fonds que nous n'avions pas, au titre de la solidité de notre signature sur le marché des obligations. Politique d'enfants inconscients de l'avenir de la France et considérant que dans toute ces histoire de "A", les andouilles resteraient bien les Français.

Aujourd'hui, cette politique désastreuse peut encore continuer, au risque de nouvelles dégradations, jusqu'au jour où il faudra bien y mettre fin, rétablir l'équilibre des finances publiques et régler nos dettes car plus personne ne nous fera confiance et ne voudra nous prêter. D’ores et déjà la cure d'austérité serait douloureuse, en termes de ruptures de subventions publiques, d'aides d'Etat, d'assurances sociales ou de pensions. Plus nous attendrons, plus dur sera le traitement. Les hommes qui nous gouvernent s'en moquent bien. Pour eux seule importe leur réélection, car elle est leur gagne pain. Or, l'homme qui prendra la décision courageuse de cette remise en état brutal est bien certain de ne pas être reconduit dans sa charge au scrutin suivant.

C'est ici, dans cette situation périlleuse, qu'il nous faudrait, à la tête de l'Etat, un souverain au-dessus des contingences électorales et partisanes, capable de donner son soutien à un gouvernement de braves. C'est ici qu'il nous faudrait un roi et que l'Alliance royale pose encore une fois aux Français la question nos institutions.

Gabriel Thibout

Source: http://www.allianceroyale.fr/articles/actualites/271-aaa

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Merci à Dominique

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23 janvier 2012 1 23 /01 /janvier /2012 20:16

Mensonge médiatique à propos de la manif pro-Orban à Budapest

 

lu sur : http://marucha.wordpress.com/2012/01/22/klamstwo-budapesztanskie/


VIVE LA HONGRIE ! VIVE ORBAN ! ET HONTE A NOTRE PRESSE MENTEUSE :

Quand les opposants à Orban ont manifesté, notre presse couchée a, sans vergogne, repris sur toutes ses chaines le nombre de manifestants donnés par les organisateurs.

Hier cette meme presse reprend pour donner le nombre de manifestants les chiffres que donne l’opposition : 100 000.

« Je me frotte à nouveau les yeux avec surprise quand l’agence PAP (agence officielle de la presse polonaise) puisse ainsi mentir sans etre punie. Peut-être devrions-nous nous habituer à cela. Mais non je n’y arrive pas. Impossible de tolérer cet aveuglant déni de la réalité ».

« Les manifestants ont mis de heures pour arriver de la place Hosok à la place Kosut »…

« Les organisateurs parlent de 1 000 000 de manifestants, ce qui est sûr c’est qu’ils étaient plus que 500 000… J’ai vu ces fiers hongrois– cette multitude de patriote … Et PAP n’a rien trouvé de mieux que de rapporter les propos d’un jeune « les affaires s’engagent dans la mauvaise direction » … alors que le vrai cri était « : Vive la Hongrie ! Vive Orban »

VIDEO SUR LA MANIF DU 21-01- 2012
http://www.youtube.com/watch?v=ynFOuLmmR4w


Sur quelques banderoles on peut lire (à parti de 0:48) : "Oh Lord, Save us from Goldman Sachs" (Oh Seigneur, sauve-nous de Goldman Sachs); "European union = Soviet union" (Union européenne = Union soviétique); "The nation is with the government, for the Materland, pour l'Europe, Do you understand Europe ?" (La nation est avec le gouvernement, pour la mère patrie, pour l'Europe, tu entends Europe ?).  

 

 

http://www.youtube.com/watch?v=sKu2SFgwEUU



http://www.youtube.com/watch?v=4TAaciqi8aI

 

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Merci à Truth

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23 janvier 2012 1 23 /01 /janvier /2012 20:01

Le site proche du Front national, Nationspresse.info, donne une tribune à une "union des français juifs" : "Le grand rabbin de France se trompe de chaire, et d’ennemi". Que peut-on y lire ? L'habituelle inversion accusatoire chère à la communauté :

 

"Nous souhaiterions rappeler à M. le Grand rabbin Bernheim que l’un des grands problèmes auxquels notre société est confrontée est non seulement la misère sociale, mais aussi la misère morale, et la crise de l’identité consécutive à une perte de repères des religions chrétienne et juive, face à la montée en puissance de l’extrémisme islamiste."

 

Sans parler du diviser pour régner habituel, quid de l'extrémisme juif ?

 

 Je ne vois pas non plus pourquoi il faudrait déplorer la perte des repères juifs ?

 

Que vient faire cette tribune 'juive' sur un site "nationaliste" ?

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23 janvier 2012 1 23 /01 /janvier /2012 18:57

Devant 2000 personnes, Marine Le Pen en meeting au Palais des Congrès à Bordeaux, dimanche 22 janvier, a défendu l'idée d'un "bouclier patriotique" pour lutter contre la concurrence déloyale en provenance de pays pratiquant l'esclavage.

 

Ce bouclier taxerait à l'importation les produits construits à bas prix, dans des pays mettant de jeunes enfants au travail, sans aucune protection sociale. Cela n'est pas conforme aux valeurs de la France que de faire produire ce dont elle a besoin par des esclaves et fabriquer chez nous des chomeurs, a-t-elle expliqué. Elle a alors demandé : "Où est la gauche ?". 

 

Le "bouclier patriotique" inciterait en outre les pays néo-esclavagistes à développer leurs propres protections sociales, a-t-elle expliqué. Sans quoi ils verraient leurs produits taxés à leur entrée sur le territoire français.

 

Marine Le Pen a dénoncé la "fausse alternance" entre l'UMP et le Parti socialiste, le "casting de la caste", "un coup à droite, un coup à gauche".

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 Le site internet Marianne 2 souligne qu’un dimanche après l’autre, les salles de meeting des réunions publiques de Marine Le Pen s’agrandissent et se réchauffent : 1.200 personnes à Metz en décembre, 1.500 à Rouen dimanche dernier, 2.000 à Bordeaux. 

 

« Quelque chose se passe dans la campagne de Marine Le Pen, portée par la lente Quelque chose se passe dans la campagne de Marine Le Pen, portée par la lente progression des sondages. »

 

Source: http://www.marianne2.fr/Marine-Le-Pen-a-Bordeaux-La-mise-en-scene-est-de-Jean-Marie_a214827.html via http://www.nationspresse.info/?p=157467

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Discours (video officielle) du meeting de Marine Le Pen à Bordeaux :

.

via http://www.nationspresse.info/?p=157462

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22 janvier 2012 7 22 /01 /janvier /2012 13:37
Au début de l'année 2012, conformément à un accord avec les conservateurs du Parti populaire européen (PPE), le social-démocrate allemand Martin Schulz, ancien président du groupe socialiste, a été désigné Président du parlement européen de Strasbourg, le 17 janvier 2012.
 
Nigel Farage : "Je rêvais ce matin. Je pensais, quel genre de président Schulz allons-nous avoir ? Allons-nous avoir un Président digne, calme; un personnage qui se comporte comme le président de tous les grands parlements dans le monde, quelqu'un qui se met au-dessus de la politique, et va à l'essentiel, quelqu'un qui est un ambassadeur; en effet, un homme d'Etat. Ou allons-nous avoir le Martin Schulz que nous avons appris à connaître depuis 2004, en tant que leader du groupe socialiste. Vous connaissez celui dont je parle - hargneux, colérique, incapable de contrôler son humeur, intolérant envers quiconque ayant un point de vue différent. Quelqu'un qui méprise les référendums libres où les gens ont le courage de voter "non". Quelqu'un qui est anti-britannique, jusqu'au bout des ongles, et qui n'aime pas les marchés libres. Je me demandais lequel nous allons avoir. Eh bien votre discours d'ouverture a répondu à cette question pour moi. Il est assez cmair que nous allons avoir deux ans et demi de fanatisme politique depuis votre chaise. Et je dois dire que seulement un pays du Tiers-Monde, seule une république bananière, voudrait avoir un président d'un parlement ouvertement politisé; mais c'est ce que nous avons."
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22 janvier 2012 7 22 /01 /janvier /2012 08:28

Le gouvernement chinois a intensifié la pression sur les médias du pays par crainte de développement des événements selon le scénario arabe, a déclaré la Fédération Internationale des journalistes.

Un grand nombre de militants, journalistes, ou blogueurs ont été emprisonnés et torturés pour des appels au soulèvement populaire contre le Parti communiste, qu’ils ont publiés sur Internet.

La Fédération Internationale des journalistes a déclaré qu'une série des publications qui s'occupent des investigations, ont été fermées, et au moins 16 journalistes ont été licenciés. Les conditions de travail des journalistes en Chine risquent de s'aggraver davantage, puisque le pays se prépare aux élections.

 

Source

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22 janvier 2012 7 22 /01 /janvier /2012 00:01

Qui détient la dette de la France ? Cette question, chaque contribuable français est en droit de se la poser. Ses impôts ne servent-ils pas à payer en partie les intérêts de la dette ? Or, si l’on dispose des quelques informations générales, savoir en détail qui détient les créances françaises et pour quel montant relève du secret extrêmement bien gardé. L’opacité est totale et couverte par la loi. Enquête.


1 317 milliards d’euros. Tel est le montant, fin 2011, de la dette de l’État français. Qui sont ses créanciers ? La dette est-elle concentrée entre quelques richissimes mains ? Ou répartie entre une multitude de petits épargnants, du détenteur d’une assurance vie en Picardie au retraité du Minnesota qui vit des dividendes versés par son fonds de pension ? Les prêteurs sont-ils des spéculateurs, prêts à tout pour faire monter les taux d’intérêt, ou des investisseurs tranquilles ?


« Le savoir permettrait de mesurer les conséquences potentielles d’un défaut de paiement, même partiel. Et de ne pas se retrouver dans une situation de spoliation de petits épargnants », explique Thomas Coutrot, économiste et coprésident d’Attac (Association pour la taxation des transactions financières et pour l’action citoyenne). Les banques européennes, et françaises, qui ont bénéficié avant Noël d’un beau cadeau de la Banque centrale européenne – un prêt à 1 % sur plus de 450 milliards d’euros – pour les inciter à acheter de la dette européenne, jouent-elles le jeu ? Pour tenter de répondre à toutes ces questions, il faut suivre le parcours d’un bon ou d’une obligation du Trésor.


42,5 milliards d’euros d’intérêts versés à des inconnus ?

Pour se financer, l’État émet des titres financiers que des investisseurs achètent. Plusieurs types de titres, avec chacun leur échéance et leur taux d’intérêt, sont régulièrement proposés à la vente [1]. C’est l’Agence France Trésor (AFT) qui gère leur mise aux enchères (adjudication). Vingt grandes banques agréées, les « spécialistes en valeur du Trésor » (« SVT », de BNP Paribas à Goldman Sachs, en passant par Natixis, la Deutsche Bank ou la Société générale), sont chargées de les écouler sur les marchés financiers. Elles savent donc à qui elles revendent éventuellement ces titres. Ensuite, obligations et bons du Trésor circulent sur les marchés, mais son détenteur final perçoit chaque année ses intérêts. Ceux-ci totalisaient 42,5 milliards d’euros – la charge de la dette – en 2010. En théorie, on devrait donc savoir à qui ils sont versés.

 

Sur le site de l’AFT, le citoyen curieux apprend juste que 66 % des détenteurs de la dette sont des « non-résidents ». « En gros, un tiers de la dette est détenu par des investisseurs français, un tiers au sein de la zone euro, et un tiers à l’étranger, en dehors de la zone euro », précise Tân Le Quang, responsable de la communication au sein de l’agence. Problème : « Les non-résidents peuvent être de faux non-résidents, des Français détenteurs d’un portefeuille d’obligations via un paradis fiscal », objecte Michel Husson, de l’Institut de recherches économiques et sociales (Ires). « Un investisseur saoudien, qui détient de la dette française car il a investi dans un fonds d’investissement à Londres, est comptabilisé comme un investisseur britannique », complète Patrick Artus, économiste à la banque Natixis [2] « Les trois plus gros détenteurs de la dette française sont le Luxembourg, les îles Caïmans et le Royaume-Uni », lance-t-il. Les Îles Caïmans, un paradis fiscal des Caraïbes autant peuplé que Châteauroux (44 000 âmes), pourrait donc ainsi faire basculer le destin des Français ?

 

La dette, un secret d’État ?

 

Les enquêtes réalisées par l’Agence France Trésor auprès de ses vingt banques partenaires permettent d’en savoir un peu plus sur les gros acheteurs : principalement des banques centrales, des fonds souverains, des assureurs, des banques commerciales et des fonds de pension. Ce que confirme la base de données financières eMAXX, mise en place par Thomson et l’agence de presse Reuters, qui publient régulièrement la liste « des 50 plus gros détenteurs de dette souveraine française » (hors banques centrales). Nous y retrouvons des assureurs (Axa, Allianz…), des mutuelles (MMA, MAAF, Groupama…), des banques (BNP-Paribas, La Banque postale, ING…) et une multitude de fonds d’investissement, principalement européens. Nous n’en saurons pas davantage : « Ce sont les banques qui voient les flux, pas nous. Les investisseurs en dette souveraine n’ont pas l’obligation de dévoiler leur position », confie Tân Le Quang. Mais pourquoi est-il impossible de savoir qui détient quoi et combien ?

 

C’est pourtant simple : cette absence de transparence est inscrite dans la loi. « Les textes actuellement en vigueur [3] n’autorisent les conservateurs d’instruments financiers (…) à communiquer aux émetteurs la liste de leurs détenteurs finaux qu’aux seuls émetteurs d’actions, de bons de souscription d’actions ou d’instruments de taux donnant immédiatement ou à terme accès au capital. Par conséquent, l’Agence France Trésor (AFT) ne peut pas identifier précisément les détenteurs [des obligations et bons du Trésor] », répond, en 2010, le ministère de l’Économie et des Finances à un sénateur trop curieux. Traduction : si les entreprises ont le droit de savoir qui sont leurs actionnaires, il est interdit à l’État français de connaître ses créanciers. La dette, un secret bancaire ?

 

Opacité généralisée

 

Face à cette opacité, « nous soupçonnons une extrême concentration, confie Thomas Coutrot. On pourrait très bien disposer d’informations statistiques sur la concentration des portefeuilles et la nature de ceux qui les détiennent ». Des chercheurs suisses ont récemment révélé que 147 multinationales, tout en se contrôlant elles-mêmes, possèdent 40 % de la valeur économique et financière des dizaines de milliers de multinationales du monde entier (lire notre article). Il serait étonnant qu’il n’en soit pas ainsi pour les dettes souveraines. Selon les données présentées par la Banque des règlements internationaux (BRI), un organisme géré par 58 banques centrales nationales, les banques étrangères possédaient en juin dernier 13 % de la dette de l’État français. Soit 176 milliards d’euros, dont plus des deux tiers sont entre les mains de banques britanniques, japonaises, allemandes, états-uniennes et suisses. Mais il ne s’agit que d’un euro sur dix empruntés.

 

Il est pourtant tout à fait possible, en théorie, d’en savoir plus. C’est la société Euroclear France [4], un organisme boursier privé, qui est « le dépositaire central des titres français ». Elle sert d’intermédiaire entre la Banque de France et les détenteurs de titres du Trésor pour leur verser leurs intérêts ou leur pécule quand l’emprunt arrive à échéance. Un peu comme la chambre de compensation Clearstream sert, au Luxembourg, de « péage » entre les transactions financières. Euroclear France sait donc parfaitement qui détient combien à quel moment. Mais la loi l’autorise à ne pas rendre publiques ces données. Pourtant, ce sont bien les citoyens qui paient la charge de la dette.


Ivan du Roy


Photo : Dan Simpson

Notes

[1] Leur échéance de remboursement s’étale d’un à cinquante ans. Leur taux varie entre 1 % et 4 %. Plus l’échéance de remboursement est lointaine, plus le taux est élevé.

[2] Le Monde du 23 juin 2011.

[3] Notamment l’article L. 228-2 du code de commerce, décret d’application n° 2002-803 du 3 mai 2002 publié au Journal officiel du 5 mai 2002, et l’article L. 212-4 du code monétaire et financier relatif à la nominativité obligatoire [4] Ancienne Société interprofessionnelle pour la compensation des valeurs mobilières (Sicovam).

 

Source : http://www.bastamag.net/article2041.html via http://www.democratie-royale.org/article-dette-de-la-france-un-secret-bancaire-97515170.html

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22 janvier 2012 7 22 /01 /janvier /2012 00:01

S’interrogeant sur la façon dont nos pères étaient parvenus, sans secousse et efficacement, à l’acquisition de leurs libertés civiles au Moyen Age, Charles Barthélemy, invoquant les historiens parmi les plus éminents tels François Guizot, Augustin Thierry, Benjamin Guérard ou encore Louis Blanc, nous offre un tour d’horizon du rôle fondateur et, contrairement à une idée reçue, très populaire, exercé dès les premiers siècles de la monarchie par une Église dont les évêques, assurant de hautes fonctions administratives au sein de l’Etat, œuvrèrent alors au profit des intérêts moraux et matériels du peuple

C’est au Ve siècle et à l’avènement de Clovis au trône des Francs que nous prenons le premier anneau de la civilisation dans notre pays ; mais ici jetons un rapide coup d’œil sur l’état de la société romaine à cette époque : quelle profonde décadence ! Les classes aristocratiques périssaient, prodigieusement réduites en nombre, sans influence, sans vertu. Quiconque, dans leur sein, possédait quelque énergie, quelque activité morale, entrait dans le clergé. Il ne restait réellement que le menu peuple romain, plebs romana, qui se ralliait autour des prêtres et des évêques, et formait le peuple chrétien.

C’est dans l’Église et dans son organisation, dès le Ve siècle, qu’il faut chercher le germe et l’idéal de ces libertés nécessaires qui allaient se réaliser successivement avec son concours, et à son exemple. Dans son Histoire de la civilisation en France, François Guizot écrit : « Les deux grandes garanties de la liberté dans une société quelconque, l’élection d’une part et la discussion de l’autre, existaient, en fait, dans la société ecclésiastique du Ve siècle... réelles et fortes, à la fois cause et témoignage du mouvement et de l’ardeur des esprits. Maintenant, mettez cet état de la société religieuse à côté de l’état de la société civile que j’ai essayé de peindre. Je ne m’arrêterai pas à tirer les conséquences de cette comparaison ; elles sautent aux yeux. Je les résumerai en deux traits.

Allégorie de l'Église
Allégorie de l’Église (Speculum historiale, par Vincentius Bellovacensis, 1463)

« Dans la société civile, point de peuple, point de gouvernement ; l’administration impériale est tombée, l’aristocratie sénatoriale est tombée, l’aristocratie municipale est tombée ; la dissolution est partout ; le pouvoir et la liberté sont atteints de la même stérilité, de la même nullité. Dans la société religieuse, au contraire, se révèle un peuple très animé, un gouvernement très actif. La liberté est réelle et le pouvoir aussi. Partout se rencontrent, se développent les germes d’une activité populaire très énergique et d’un gouvernement très fort. C’est, en un mot, une société pleine d’avenir puissant et fécond. »

Après ce double et saisissant tableau des deux sociétés du Ve siècle, si dissemblables, l’une – la civile et la païenne – qui s’en va en morceaux, l’autre – la religieuse et la chrétienne – qui ouvre son âme à une vie nouvelle et forte, Guizot résume ainsi et la situation et la question de la civilisation qui s’en va sans retard, et de celle qui surgit, pleine d’une fécondité sereine : « Le christianisme, dit-il, a été une révolution essentiellement pratique, point une réforme scientifique, spéculative. Il s’est surtout proposé de changer l’état moral, de gouverner la vie des hommes, et non seulement de quelques hommes, mais des peuples du genre humain tout entier. »

C’est principalement dans la préface ou le prologue de la vieille loi salique que l’on saisit, sous une forme épique pleine d’éloquence, le sens véritable et radical (qu’on nous permette cette expression) du programme de l’Église catholique, présidant à la fondation de la liberté dans notre pays de France. En voici un extrait :

« La nation des Francs, illustre, ayant Dieu pour fondateur, forte sous les armes, ferme dans les traités de paix, profonde en conseil, noble et saine de corps, d’une blancheur et d’une beauté singulières, hardie, agile et rude au combat ; depuis peu convertie à la foi catholique, pure d’hérésie ; lorsqu’elle était encore sous une croyance barbare, avec l’inspiration de Dieu, recherchant la clef de la science ; selon la nature de ses qualités, désirant la justice, gardant la piété. La loi salique fut dictée par les chefs de cette nation, qui en ce moment commandaient chez elle...

« Vive le Christ, qui aime les Francs ! qu’il garde leur royaume et remplisse leurs chefs de la lumière de sa grâce ! qu’il protège l’armée, qu’il leur accorde des signes qui attestent leur foi, la joie de la paix et la félicité ! que le Seigneur Jésus-Christ dirige dans les voies de la piété les règnes de ceux qui gouvernent ! car cette nation est celle qui, petite en nombre, mais brave et forte, secoua de sa tête le dur joug des Romains, et qui, après avoir reconnu la sainteté du baptême, orna somptueusement d’or et de pierres précieuses les corps des saints martyrs que les Romains avaient brûlés par le feu, massacrés, mutilés par le fer, ou fait déchirer par les bêtes. »

On le voit, fidèle au précepte de son divin fondateur, le christianisme transformait les lois des barbares, en les vivifiant de son souffle et tournant vers les grandes choses l’activité indomptable, jusque-là mal dirigée, des peuples nouveaux qu’il accueillait dans son sein. Le premier fondement de la civilisation et par conséquent de la liberté des peuples résulte d’un fait essentiel. Selon Guizot, « ce fait, c’est l’unité de l’Église, l’unité de la société chrétienne, indépendamment de toutes les diversités de temps, de lieu, de domination, de langue, d’origine. Singulier phénomène ! c’est au moment où l’Empire romain se brise et disparaît, que l’Église chrétienne se rallie et se forme définitivement. L’unité politique périt, l’unité religieuse s’élève.

« Fait glorieux et puissant, qui a rendu, du cinquième au treizième siècle, d’immenses services à l’humanité. L’unité de l’Église a seule maintenu quelque lien entre des pays et des peuples que tout d’ailleurs tendait à séparer ; du sein de la plus épouvantable confusion politique que le monde ait jamais connue, s’est élevée l’idée la plus étendue et la plus pure, peut-être, qui ait jamais rallié les hommes, l’idée de la société spirituelle ; car c’est là le nom philosophique de l’Église, le type qu’elle a voulu réaliser. »

L’influence du clergé dans l’État, sous les anciens rois de France, est un fait incontestable ; les preuves en éclatent à toutes les pages de notre histoire. « Les principes consolants et la morale bienfaisante du christianisme, ses doctrines démocratiques et libérales, devaient concilier aux prêtres qui les enseignaient le respect et l’amour des peuples ; l’organisation de l’Église, sa hiérarchie, sa discipline, la tenue de ses conciles généraux et particuliers, la richesse de ses revenus et de ses aumônes, lui assuraient un ascendant considérable dans la société. » Ainsi s’exprime l’historien Benjamin Guérard, dans sa préface du Cartulaire de l’église Notre-Dame de Paris, publié en 1850.

Guérard était loin d’être un « clérical » ; mais ses recherches et sa science approfondie du Moyen Age, étudié par lui aux sources, l’ont amené à tracer du rôle de l’Église dans la civilisation française et dans la conquête des droits et des libertés des citoyens un tableau d’une grande largeur de vues d’un grand intérêt. Le clergé n’eut une si grande influence sur les masses comme sur les individus que parce qu’il se montra d’abord et resta populaire dans la meilleure et la plus sympathique acception de ce mot, tant profané depuis, écrit Charles Barthélemy dans Erreurs et mensonges historiques ; c’est dans l’Église et par les actes du clergé, non moins que par sa voix, que furent promulgués et mis en pratique les grands principes de la liberté, de l’égalité et de la fraternité.

Outre le pouvoir, la considération et la vertu – qui sont déjà de grandes sources de popularité pour une institution –, le clergé offrait aux masses une puissante garantie pour leurs intérêts, mieux encore, un rôle à jouer en personne, une place où elles se sentissent à elles et chez elles. C’est là surtout la clef de l’histoire du peuple en France pendant les cinq premiers siècles de la monarchie mérovingienne, dont on ne peut vraiment connaître l’histoire que par l’histoire même du culte, des institutions et des usages de l’Église. Les intérêts et les passions – ces deux grands leviers de toute société à ses débuts – s’agitaient alors dans l’Église et dans ses temples ; c’était là que se trouvaient le mouvement et la vie ; là se montrait et se révélait le peuple, c’est-à-dire la majorité de la nation.

Benjamin Guérard affirme qu’ « au moment de la conquête des Gaules par les Francs, le peuple romain avait perdu sous les empereurs à peu près tous ses droits politiques ; il était gouverné despotiquement. Les libertés municipales elles-mêmes étaient devenues souvent plus onéreuses que la servitude, et les magistrats désertaient la curie, en même temps que les citoyens abandonnaient la cité... L’autorité centrale et l’autorité locale expiraient en même temps ; enfin l’ordre civil périssait tout entier. La religion chrétienne, au contraire, après s’être répandue dans toutes les provinces de l’Empire, était déjà florissante. Toute ville gauloise que décorait le titre de cité avait son évêque, et les villes secondaires ainsi que les bourgs possédaient des églises et des prêtres subordonnés ; la hiérarchie et le pouvoir ecclésiastique étaient constitués partout, et la nouvelle société religieuse était assise sur des bases aussi larges que solides.

« Ce fut alors que le peuple, dépossédé depuis longtemps de sa tribune et de ses comices, éloigné de la curie, privé dans l’Occident de protection et de magistrats ; opprimé, dépouillé, persécuté, exclu de partout et ne possédant plus rien d’assuré dans l’État, chercha refuge dans l’Église, et déposa entre les mains des prêtres son gouvernement, ses affaires et tous ses intérêts. Voilà pour ce qui concerne les Gallo-Romains. Quant aux Francs de Clovis, tout le monde sait qu’au lieu de piller les églises et les monastères, comme firent plus tard les Danois et les autres peuples du Nord, ils respectèrent en général assez bien ce qui appartenait au clergé, et qu’à leur approche on ne vit pas, comme au IXe et au Xe siècle, les prêtres emporter les objets de leur culte... Bientôt même les Francs se firent chrétiens, et l’Évangile ne compta plus que des adhérents chez les vainqueurs et chez les vaincus. »

La population, une fois entrée dans l’église, y trouva tout ce qui pouvait l’y retenir et l’y captiver. La pompe des cérémonies religieuses amenait la foule au pied des autels et servait souvent à la conversion des Barbares – la reine Clotilde, femme de Clovis, fit orner l’église de tapisseries, pour le baptême de son premier enfant, afin d’amener plus facilement à la foi, par ce spectacle, le roi son époux, que la prédication ne pouvait fléchir, explique Grégoire de Tours. Mais, outre que le peuple était attiré dans l’église et vers les ministres de la religion par les cérémonies du culte et leur touchante magnificence, on le voyait se porter de lui-même dans les temples pour d’autres motifs encore que ceux de la piété, et voilà pourquoi – comme on va bientôt le comprendre – les institutions ecclésiastiques non moins que le culte contribuaient à la popularité du clergé.

L’Eglise se prêtait complaisamment aux penchants, aux mœurs, à l’esprit, aux besoins des populations et savait se départir à propos en leur faveur de son austérité et même de sa gravité. Les ventes, les donations et tous les actes publics ou privés des citoyens étaient passés et mis en écrit dans les églises. C’était au coin de l’autel que les affranchissements étaient célébrés ; de manière que le serf, après avoir trouvé dans le temple un asile contre la colère de son maître, venait encore y recevoir le bienfait de la liberté. Les églises servaient d’archives publiques. On allait donc au temple non seulement pour les offices, mais pour ses affaires ; c’était à la fois pour le peuple son forum et son hôtel de ville.

Ici nous abordons une question sur laquelle on a beaucoup écrit, un usage que trop à la légère on a flétri du nom d’abus, mais qu’il importe d’éclaircir pour en chercher le vrai sens et la portée profonde ; nous avons indiqué le droit d’asile, que les églises avaient hérité de l’antiquité la plus reculée et que le clergé se montra toujours si justement jaloux de leur conserver. L’asile, d’après la loi de l’empereur Théodose le Jeune (23 mars 431), comprenait non seulement l’intérieur du temple, mais encore toute l’enceinte du lieu sacré, dans laquelle étaient situés les maisons, les galeries, les bains, les jardins et les cours qui en dépendaient. Le droit d’asile dans les églises fut confirmé par les rois des Francs et par les conciles.

Ceux qui se réfugiaient dans les asiles étaient placés sous la protection de l’évêque, devenu pour ainsi dire responsable des violences qui leur seraient faites. Les voleurs, les adultères, les homicides même n’en pouvaient être extraits, et ne devaient être remis aux personnes qui les poursuivaient qu’après que celles-ci avaient juré sur l’Évangile qu’elles ne leur feraient subir ni la mort, ni aucune mutilation. L’esclave réfugié n’était rendu à son maître qu’autant que celui-ci faisait serment de lui pardonner.

« Dans ces temps barbares, où l’offensé se faisait lui-même justice, où souvent une vengeance terrible et prompte suivait un tort assez léger, où la force était la loi de tous et les sentiments d’humanité affaiblis et même éteints dans le cœur du plus grand nombre, il était bien que l’Église pût accueillir et mettre en sûreté chez elle le malheureux qui venait lui demander un refuge, afin de donner à la colère le temps de se calmer, ou de soustraire le faible et le pauvre à l’oppression de l’homme puissant. Les asiles, qu’elle tenait continuellement ouverts, étaient moins souvent alors des remparts pour l’impunité que des abris contre la persécution. »

Cette remarque de Benjamin Guérard dans la préface de son Cartulaire est très judicieuse ; il aurait pu insister, en même temps, sur l’horreur de l’Église pour le sang – horreur qui, chez-elle, allait si loin qu’elle faisait tous ses efforts pour arracher à la peine de mort des coupables qu’au XXe siècle l’échafaud réclamait encore – tels que les homicides. Les asiles étaient cependant quelquefois violés ; mais il était rare qu’ils le fussent impunément, et qu’un pareil sacrilège ne soulevât pas contre ses auteurs le clergé et la population. Presque toujours ces lieux offraient, de fait aussi bien que de droit, une parfaite sûreté, même aux plus grands coupables, même à ceux que poursuivait la vengeance des rois.

Saint Grégoire de Tours, menacé de la colère de Chilpéric et de Frédégonde, s’il ne chassait le duc Gontran-Boson et le prince Mérovée de la basilique de Saint-Martin, résista d’une manière énergique à toutes les menaces ; il aima mieux voir sa ville et tout son diocèse pillés, dévastés, mis à feu par l’armée royale, que de porter atteinte à l’asile du saint évêque. « Ainsi, l’autorité civile venait expirer devant un tombeau, et le pouvoir d’un saint était plus fort et plus populaire qu’aucun pouvoir de l’État. Le peuple, témoin de cette suprématie, qu’il assurait par son concours, se glorifiait de sa force dans celle de ses prêtres et de ses libertés dans les institutions de l’Église », explique Guérard dans Du droit d’asile, thèse publiée en 1837.

Autre source de popularité pour l’Église et de protection pour le peuple : les fonctions publiques, l’enseignement et les lettres étaient entre les mains du clergé. L’Église – c’est un fait incontestable et incontesté – fut, non seulement sous les Mérovingiens et les Carolingiens, mais encore longtemps après, le seul dépôt des lettres et des connaissances dans la société. Cet avantage augmentait l’influence que le clergé avait d’ailleurs, dans l’État, et lui assurait la possession d’un grand nombre de places dans le gouvernement, et même les premières dignités de la monarchie. Le roi prenait souvent ses ministres parmi les évêques, et c’étaient des ecclésiastiques qui remplissaient nécessairement la plupart des offices de chancellerie et des autres administrations. Les prêtres seuls dirigeaient encore l’école du palais, les écoles des églises et généralement tous les établissements d’instruction publique. « Les prêtres, dit Théodulf, évêque d’Orléans, tiendront des écoles dans les bourgs et dans les villages, et enseigneront avec charité les enfants qui leur seront envoyés, sans rien exiger des parents ni recevoir que ce qui sera offert volontairement. »

Prière du clergé
Prière du clergé (Vigiles de Charles VII, par Martial d’auvergne, 1484)

L’instruction est certes une source de bienfaits à répandre sur les intelligences ; mais il y a dans l’humanité des besoins matériels à satisfaire, nombreux, pressants, sans cesse renouvelés, quotidiens, car le nombre des pauvres est immense à toutes les époques, et peut-être encore plus à la nôtre qu’en ces temps reculés. Eh bien, les richesses du clergé étaient là pour soulager toutes ces infortunes, que sanctifiait à ses yeux le souvenir de la pauvreté du Christ et des premiers apôtres (NdCR. le paiement de la "dîme" était la sécurité sociale du Moyen Âge). Les richesses du clergé en France étaient très considérables dès les commencements de la monarchie mérovingienne. Déjà, sous le règne de Clovis, l’église de Reims possédait de vastes domaines, et son trésor était si bien rempli, que saint Rémi, son évêque, ayant refusé de recevoir à titre gratuit la terre d’Épernay, qu’un seigneur voulait lui donner, la paya cinq mille livres d’argent. Rien, dans les détails de cette acquisition, ne donne lieu de la considérer comme un fait extraordinaire.

Les évêques, en leur qualité de suprêmes administrateurs des biens de leurs églises, jouissaient d’abord d’une grande influence par les richesses dont ils disposaient ; ensuite leur dignité, la première dans l’ordre civil aussi bien que dans l’ordre ecclésiastique, leur assignait le plus haut rang dans l’État ; enfin leur élection, qui se faisait régulièrement par le suffrage du clergé et des fidèles, leur assurait la faveur populaire. Les revenus ecclésiastiques étaient divisés en quatre parts. La première seule appartenait à l’évêque, la seconde était pour son clergé, la troisième pour les pauvres de l’Église, et la quatrième pour l’entretien des édifices consacrés au culte.

« Partout la part du pauvre était réservée dans les revenus ecclésiastiques, et lorsqu’elle ne suffisait pas, elle devait être accrue des autres fonds dont le clergé avait la disposition. Nourrir tous les indigents et secourir tous les malheureux, telle était la mission de l’Église, qui, pour la remplir, dut quelquefois se dépouiller de ses biens et mettre en gage jusqu’aux objets les plus précieux du culte », explique Guérard. Une des plus belles œuvres, à cette époque ; une des plus méritoires et qui atteste le mieux de sa charité, c’est celle du rachat des captifs. Les sommes que le clergé y consacrait, d’après l’injonction expresse des conciles, étaient souvent très considérables ; il lui était même permis, pour satisfaire à cette obligation, de mettre en gage jusqu’aux vases sacrés des églises.

Aussi, dans ces siècles de fer, où les populations étaient emmenées captives comme des troupeaux à la suite des armées et partagées comme un butin entre les soldats, on voit les évêques épuiser leurs trésors pour les délivrer des liens de l’esclavage. Saint Épiphane, évêque de Pavie, délivre, en 494, dans les Gaules, par ses instances auprès du roi Gondebaud ou à prix d’argent, plus de six mille Italiens que les Bourguignons retenaient en captivité. Le prêtre saint Eptade, originaire d’Autun, rachète plusieurs milliers d’Italiens et de Gaulois emmenés pareillement en esclavage par les Bourguignons, et ensuite une foule de captifs que les Francs de l’armée de Clovis avaient faits dans leur guerre contre les Visigoths. En 510, saint Césaire, évêque d’Arles, distribue des vêtements et des vivres à une immense multitude de prisonniers francs et gaulois tombés au pouvoir des Goths, et les rachète ensuite avec le trésor de son église, que son prédécesseur Éonius avait amassé. Puis, ayant reçu de Théodoric, roi des Ostrogoths, trois cents sous d’or avec un plat d’argent du poids d’environ soixante livres, il vend le plat, achète la liberté des captifs dispersés dans l’Italie, et leur procure des chevaux ou des chars pour les ramener dans leurs foyers. Dans le siècle suivant, saint Éloi rachetait les prisonniers saxons et les affranchissait devant le roi.

Guérard nous révèle encore que « le clergé n’avait alors que trop d’occasions d’exercer sa charité ; s’il savait acquérir des richesses, l’histoire témoigne qu’il savait également s’en dépouiller d’une manière vraiment évangélique... Les faits de la nature de ceux que j’ai rapportés sont très communs, et l’esprit qui les a provoqués n’a pas cessé d’être celui de l’Église », laquelle, « en prenant à sa charge et pour ainsi dire chez elle les veuves, les orphelins et généralement tous les malheureux, ne pouvait manquer de les avoir dans sa dépendance ; mais ce qui devait surtout lui gagner le cœur de ses nombreux sujets, c’est qu’au lieu d’être humiliée ou embarrassée de leur cortège, elle s’en faisait honneur et proclamait que les pauvres étaient ses trésors. (NdCR. D'où l'expression médiévale "Nos Seigneurs les pauvres").

« Elle couvrait aussi de sa protection les affranchis, et frappait d’excommunication le seigneur et le magistrat qui opprimaient l’homme faible ou sans défense. Lorsque des veuves ou des orphelins étaient appelés en justice, l’évêque ou son délégué les assistait à la cour du comte et empêchait qu’on ne leur fît aucun tort. L’archidiacre ou le prévôt des églises devait visiter tous les dimanches les prisonniers et subvenir à leurs besoins avec le trésor de la maison épiscopale. Aux trois grandes fêtes de l’année, savoir : à Noël, à Pâques et à la Pentecôte, les évêques faisaient ouvrir les prisons aux malheureux qu’elles renfermaient.

« Quoique l’aliénation des biens ecclésiastiques fût interdite au clergé, néanmoins le concile d’Agde, dans un esprit vraiment libéral et de charité, permit aux évêques d’affranchir les esclaves appartenant à leurs églises et de leur donner en même temps, pour vivre, un fonds de terre de la valeur de vingt sous d’or. De plus, le clergé instituait des infirmeries pour les malades et des hospices pour les voyageurs. Il défrichait la terre et peuplait les déserts de colons ; et comme son administration était en général régulière et paternelle, une foule de personnes renonçaient à leurs biens et souvent à leur liberté, et accouraient se ranger sous les lois des églises et des monastères.

« Souvent aussi les évêques usaient de leur puissante intervention auprès du prince en faveur de leurs concitoyens. Ce fut à la demande de Désiré, évêque de Verdun, que le roi Théodebert fit aux commerçants de cette ville l’avance d’une somme de sept mille sous d’or qui les sauva de leur ruine, et qui, plus tard, leur fut remise en entier lorsqu’ils en offrirent le remboursement. D’autres fois les évêques faisaient servir leur autorité et leurs trésors au rétablissement du calme dans les cités. » Ce rôle de paix, le clergé le remplissait souvent au milieu d’une société livrée, sous l’empire des institutions germaniques, à toutes les horreurs des vengeances privées.

En résumé, ce qui devait d’abord assurer la popularité au clergé, c’étaient ses maximes en faveur du peuple, d’après lesquelles l’homme pauvre et l’esclave étaient élevés au même rang que l’homme riche et que le maître, estimés autant qu’eux, appelés à la même destinée et recommandés également à l’amour de tous les fidèles. L’égalité se trouvait dans l’Église. Ce qui rendait ensuite le clergé populaire, c’étaient les cérémonies du culte et les institutions ecclésiastiques dont nous avons parlé, et qui se perpétuèrent jusqu’aux premiers siècles de la dynastie capétienne, à travers les temps les plus difficiles de notre histoire.

Nous arrivons ici à une question délicate, celle de l’excès et parfois de l’abus du pouvoir ecclésiastique en ces temps reculés. Et d’abord, il ne faut jamais confondre l’abus avec l’usage légitime, en prenant l’un pour l’autre, ni attribuer à l’institution même ce qui n’est que le fait ou la faute des hommes, et encore de bien peu d’entre eux. Comme le dit Benjamin Guérard, avec une haute raison : « Quant au reproche que l’on a fait à l’Église de son pouvoir, il me paraît injuste ou du moins fort exagéré. A la vérité, ce pouvoir était immense… Cependant qu’on jette les yeux sur ce qui était à côté du clergé, et qu’on juge si l’autorité placée dans les mains laïques s’exerçait avec plus de justice, de douceur et d’intelligence. Certainement le clergé abusa de la sienne ; mais qui n’abusait pas alors, et de quoi ne faisait-on pas abus ? Les rois, les grands, les seigneurs, et plus tard les communes et les états généraux, ont ils montré plus de modération ?... On est forcé de reconnaître que le clergé a beaucoup moins excédé ses droits que les autres ordres de l’État.

« Les armes spirituelles, les seules qui fussent proprement à sa disposition, doivent être considérées comme ayant été essentiellement utiles et bienfaisantes. Longtemps elles ont protégé les populations non moins que l’Église, et servi de rempart contre la force brutale qui opprimait la société. Qui pourrait, par exemple, accuser d’abus les évêques de la province de Reims, lorsque, après la guerre de 923, entre les rois Charles le Simple et Robert, ils imposaient une pénitence de trois années aux Français qui s’étaient battus entre des Français ?

« Dans les actes ecclésiastiques, l’excommunication n’est d’ordinaire que la sanction des lois les plus humaines et les plus tutélaires. Ainsi, en 988, elle est prononcée par le clergé d’Aquitaine contre les brigands qui ravageaient le pays ; en 1031, le célèbre concile de Limoges interdit, sous la même peine, les guerres privées des seigneurs, si funestes aux habitants des campagnes ; dix ans après, d’autres conciles, en instituant la trêve de Dieu, la placent sous la protection des foudres de l’Église – conciles des années 1041 et suivantes. Enfin, dès l’an 855, le troisième concile de Valence frappait le duel d’excommunication – canon XII. » Ce qui a surtout fait la force de l’Église de France, et lui a assuré une popularité dont les effets tournaient tous au profit des intérêts moraux et matériels des masses, c’est que cette Église était profondément nationale.

Les évêques et les prêtres avaient, en vertu même de leur caractère religieux, une part très grande dans l’administration des affaires publiques. Tout le pouvoir dont ils jouissaient n’était pas usurpé, car ils en tirèrent une grande partie de la loi ; et au lieu de s’en servir pour empêcher ou retarder les progrès de la civilisation, ils s’opposaient de tous leurs efforts à l’envahissement des ténèbres qui menaçaient de couvrir toute la chrétienté. Les institutions de l’Église n’étaient d’ailleurs si populaires et par conséquent si aimées que parce que le peuple trouvait peu de sûreté du côté de la juridiction civile.

« Et quelles autres institutions pouvaient lui être plus chères que celles de l’Église ? Quel autre édifice que le temple lui rappelait des idées de bienfaisance, d’ordre et de paix ? Tous avaient sujet d’aimer le temple. Pour le serf, c’était un asile contre la cruauté de son maître ; c’était aussi le lieu dans lequel un jour peut-être il recouvrerait sa liberté. C’était là que l’affranchi, après avoir retrouvé la sienne, trouvait la protection dont il avait besoin pour la conserver, tandis que l’homme libre lui-même y voyait la garantie officielle que réclamaient la sûreté de sa personne et la possession de ses biens. Les pauvres y venaient chercher du pain, et les malades la santé. C’était le centre de tous les intérêts, le refuge de tous les malheureux... Attenter au temple, c’eût été à la fois attenter à la religion, à la société, à tous les droits nationaux et populaires... L’Église était la colonne du Moyen Age, sans laquelle l’édifice social et la civilisation antique fussent tombés ensemble dans l’abîme.

« Ne perdons pas de vue que les institutions qui, dans les temps modernes, et principalement de nos jours, ont agité les peuples, les touchaient alors fort médiocrement et leur étaient non seulement indifférentes, mais encore incommodes, onéreuses, antipathiques. On préférait de beaucoup l’assemblée des fidèles à celle des scabins (échevins, magistrats) ou des hommes d’armes ; on fuyait les plaids et les champs de mars ou de mai pour accourir aux temples ; on était bien plus puni d’être privé dans l’église de son rang, de la participation aux offrandes, aux eulogies, à la communion, que du droit de porter les armes et de juger ; en un mot, on tenait bien plus à l’exercice de ses droits religieux qu’à celui de ses droits politiques, parce que l’État religieux était bien supérieur à l’état politique, et que, hors de l’Église, tous les devoirs et tous les droits de l’homme étaient à peu près méconnus », écrit l’historien Guérard.

Reprenant en 1877 ces propos de Guérard, Charles Barthélemy estime qu’en les proclamant hautement, un tel aveu est d’autant plus précieux à recueillir et à enregistrer, qu’il répond avec une irrésistible éloquence, celle même des faits, à tout ce qui jusqu’ici a pu se dire ou s’écrire contre le rôle du clergé dans notre pays, à tous les âges de notre histoire. Mais, ajoute-t-il, où M. Guérard nous semble avoir le mieux compris et proclamé le grand rôle de l’Église dans la revendication des droits de l’homme, c’est dans cette page que lui a été dictée le spectacle des utopies dangereuses de 1848 :

Laïques et clergé apportant des richesses à un roi qui soulève ses mains en refus
Laïques et clergé apportant des richesses à un roi qui soulève ses mains
en refus (Le Livre de bonnes mœurs, Jacques Legrand, 1490)
« Ce qu’aucun gouvernement ne ferait aujourd’hui qu’en courant le risque de bouleverser la société, l’Église le faisait tous les jours dans le Moyen Age, sans la compromettre, et même en la rendant plus tranquille et plus stable. Quelle monarchie, quelle république pourrait, par exemple, proclamer impunément ce dangereux droit au travail qui paraît menacer notre civilisation ? Eh bien, l’Église osait plus encore. Des deux grandes classes dans lesquelles la population fut de tout temps divisée, savoir, les riches et les pauvres, l’Église ne craignait pas de se charger de la dernière. Elle mettait dans son lot tous ceux qui n’avaient rien, et s’inquiétant peu pour elle de leur nombre ni de leur exigence, elle leur disait que ses biens étaient à eux ; elle les installait chez elle ; elle s’obligeait à les nourrir et réglait leur part, sans craindre qu’ils n’en fussent bientôt plus contents et qu’ils ne voulussent à la fin tout avoir. Effectivement, malgré le danger de tels principes, le clergé sut rester riche au milieu de ces misérables et faire respecter par eux ses richesses et son autorité... Ce qui favorisait le plus le respect de l’Église, ce qui constituait véritablement sa force, c’était la foi de ses peuples ; et cet article de sa constitution : Beati qui lugent [Heureux ceux qui pleurent], ne les consolait pas moins que sa charité. »
De son côté, l’historien et géographe Théophile-Sébastien Lavallée écrit dans son Histoire des Français : « La monarchie de l’Église fut le commencement de la liberté ; elle n’avait rien d’étroit et de personnel ; elle fut le plus beau triomphe de l’intelligence sur la matière, et eut la plus grande influence sur la révolution plébéienne qui enfanta les communes et les républiques du Moyen Age. »
Pour Barthélemy, ce que le clergé voulut étouffer, dès le principe, ce fut ce fatal symptôme de centralisation à outrance qui a fait le malheur de notre pays, et qui semble impossible à ruiner ; car, si ce mécanisme cesse, la révolution s’empare aussitôt de toutes les forces matérielles et jette la nation dans l’anarchie, sous prétexte de lui rendre le libre exercice de ses droits.

Eh bien, la centralisation n’existait pas au Moyen Age, grâce au vaste système des communes créées par le clergé national, lance-t-il, ajoutant que c’est précisément ce qu’un autre célèbre historien, Augustin Thierry, a fait voir en une page lumineuse et saisissante, que voici : « Ces formules dont notre langue est depuis si longtemps déshabituée semblent presque, au premier abord, n’être que des fictions oratoires ; et tel doit être notre sentiment, à nous Français, qui, depuis tant d’années, ne connaissons plus de droits que les droits proclamés à Paris, de libertés que les libertés sanctionnées à Paris, de lois que les lois faites à Paris.

« Pourtant ce n’était point alors des mots vides de sens ; alors le patriotisme français redoublait en effet, dans un patriotisme local qui avait ses souvenirs, son intérêt et sa gloire. On comptait réellement des nations au sein de la nation française : il y avait la nation bretonne, la nation normande, la nation béarnaise, les nations de Bourgogne, d’Aquitaine, de Languedoc, de Franche-Comté et d’Alsace. Ces nations distinguaient, sans la séparer, leur existence individuelle de la grande existence commune ; elles se déclaraient réunies, mais non subjuguées ; elles montraient les stipulations authentiques aux termes desquelles leur union s’était faite ; une foule de villes avaient leurs chartes de franchises particulières ».

Edmond Demolins, disciple du précurseur de la sociologie française Frédéric Le Play, écrit quant à lui dans Les libertés populaires au Moyen Age : « Ainsi, tandis que la France antique avait connu tous les avantages de la démocratie, sans en ressentir les inconvénients, il nous était réservé d’en avoir tous les inconvénients sans en avoir les avantages. Quelle étude que celle qui montrerait l’amour que le vieux peuple de France portait à cette royauté nationale, qui était véritablement son œuvre, et la confiance que celle-ci témoignait en retour aux gens des bonnes villes, aux hommes du tiers état ! L’on verrait combien étaient alors rapprochées par la religion ces deux puissances, aujourd’hui si divisées, le pouvoir et le peuple. »

Barthélemy y ajoute une parole du roi Philippe-Auguste : « Il est de la dignité d’un roi de conserver avec zèle dans leur intégralité et dans leur pureté les libertés, les droits et les anciennes coutumes des villes. »

Puis de citer un autre souverain, le roi saint Louis prodiguant quelques recommandations à son fils appelé à régner : « Cher fils, s’il avient que tu viennes à régner, pourvois que tu sois juste ; et si quelque querelle, mue entre riche et pauvre, vient devant toi, soutiens plus le pauvre que le riche, et quand tu entendras la vérité, ce fais-leur droit. Surtout, garde les bonnes villes et les coutumes de ton royaume dans l’état et la franchise où tes devanciers les ont gardées, et tiens-les en faveur et amour. »

Charles Barthélemy, regrettant d’avoir dû brossé trop rapidement un tableau des droits de l’homme au Moyen Age, conclut en citant le « publiciste et peu clérical » mais éminent historien, journaliste et homme politique Louis Blanc, député sous la IIIe République, s’exprimant ainsi au sujet des corporations d’ouvriers au Moyen Age : « La fraternité fut l’origine des communautés de marchands et d’artisans. Une passion qui n’est plus aujourd’hui dans les mœurs et dans les choses publiques rapprochait alors les conditions et les hommes : c’est la charité. L’Église était le centre de tout ; et quand la cloche de Notre-Dame sonnait l’Angelus, les métiers cessaient de battre. Le législateur chrétien avait défendu aux taverniers de jamais hausser le prix des gros vins, comme une boisson du menu peuple ; et les marchands n’avaient qu’après tous les autres habitants la permission d’acheter des vivres sur le marché, afin que le pauvre pût avoir sa part à meilleur prix. C’est ainsi que l’esprit de charité avait pénétré au fond de cette société naïve qui voyait saint Louis venir s’asseoir à côté d’Etienne Boileau, quand le prévôt des marchands rendait la justice. »

 

Source: http://www.france-pittoresque.com/spip.php?article5594

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La femme au Moyen Âge et sous l'Ancien Régime : l'exclusion des femmes ne date pas des "siècles obscurs" mais vient plus tard, de la modernité

C'est la droite légitimiste et traditionaliste qui la première prend la défense des travailleurs

Le mythe de la République 'sociale'

La vraie raison de la loi du 4 août 1789 dite de "suppression des privilèges"

 

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21 janvier 2012 6 21 /01 /janvier /2012 23:59

affichenonàlachristianophobie2.jpgSi, en Italie comme en Belgique, les catholiques se mobilisent contre le spectacle blasphématoire "Sur le concept du visage du fils de Dieu" de Romeo Castellucci, il faut aussi signaler qu'en Allemagne, c'est contre le spectacle également blasphématoire intitulé "Golgota picnic" et réalisé par Rodrigo Garcia que les catholiques protestent.

 

Cette pièce scandaleuse, obscène et antichrétienne devrait être jouée le 23 janvier au Thalia-Theater à Hambourg.

En Italie, en Belgique et en Allemagne, les catholiques ne cachent pas s'inspirer de l'exemple de la riposte française mise au point par Civitas.

 

Source

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21 janvier 2012 6 21 /01 /janvier /2012 22:18

Une manifestation de 100.000 personnes a eu lieu aujourd'hui à Budapest pour soutenir le premier ministre hongrois Viktor Orban.

Le 2 janvier, une manifestation organisée par l'opposition avait réuni 70.000 personnes.

 

Les manifestants sont arrivés en bus de toute la Hongrie et scandaient des slogans pro-Orban tels que : "Nous aimons notre pays, nous aimons Viktor".
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- Le Premier ministre hongrois s'est dit prêt à modifier ses textes de loi controversés

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- L'inaction européenne et française sur la Hongrie doit cesser, dit Villepin

- La Hongrie sous le feu de Bruxelles et des médias

- Hongrie: des nationalistes manifestent contre l'UE et désinformation d'Euronews

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21 janvier 2012 6 21 /01 /janvier /2012 19:20

Vu sur un site patriotique catholique polonais : http://marucha.wordpress.com/2012/01/21/jak-wyglada-wegierska-%E2%80%9Efaszystka/#comments

 
Titre de l’article : A quoi ressemble une « fachiste » hongroise

Discours de l’eurodeputé hongroise Krisztina Morvai du parti Jobbik (Mouvement pour une meilleure Hongrie)



 

Traduction Christroi. "La Hongrie n'est pas la raison de l'échec total de l'Union européenne et de l'écroulement (collapse)de votre système. Non, ce n'est pas la Hongrie. C'est plutôt vous les députés de l'Union européenne qui avez pris toutes ces désisions qui ont conduit à plus de chomage, plus de pauvreté, plus de souffrances à travers l'Europe. Alors c'est très intéressant et curieux que vous, vous nous enseignez la démocratie. Qu'est-ce que la démocratie ? La démocratie c'est la représentation des gens. Qui représentez-vous mesdames et messieurs ?  Vos peuples, en Grèce, au Portugal, les pauvres au chomage, souhaitent-ils vous voir assis ici pour des heures et des heures, dépenser toutes les ressources de l'Union européenne...

Ne voudraient-ils pas vous voir confesser vos propres péchés ? Au lieu d'enquêter sur la souveraineté et l'auto-détermination de la Hongrie, pourquoi n'examinez-vous pas vos âmes, vos décisions ? Pourquoi n'examinez-vous pas ce qui pourrait arriver à l'Europe, aux pauvres, et comment vous pouvez réparer toutes ces souffrances que vous causez." Krisztina Morvai, député hongroise au Parlement européen, membre du Jobbik (Mouvement pour une meilleure Hongrie) contre l'intégration de la Hongrie à l'Union européenne.

 

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Qui est Krisztina Morvai?

 

Sa fiche wikipedia en français indique : "femme politique hongroise, députée européenne, figure de l'extrême-droite hongroise, élue sur la liste du Jobbik."

 

Le blog catholique polonais Marucha.wordpress.com nous donne ces informations. Traduction Christroi :

 

 Née en 1963 à Budapest, elle est diplômée en droit, enseignante universitaire et politicienne. Elle a un doctorat en science juridique. Elle a enseigné à l'Université de Wisconsin-Madison. De 2003 à 2006 elle a agi à l'ONU, où elle a été engagée dans la lutte contre la discrimination envers les femmes et la défense des droits des femmes palestiniennes, qui a suscité les protestations du gouvernement israélien. Elle a été professeur de droit pénal à l'université le Loránda Eötvösa, où elle a notamment enseignée la question des interruptions de grossesse, les droits dont les victimes et les personnes infectées par le VIH, l'exploitation sexuelle des enfants, la prostitution, la discrimination et la violence domestique transmis sexuellement. 

 

En 2006, cette avocate féministe a identifié un de ses concurrents siégeant au Conseil des Nations unies, Andrea Petõ, comme un "sioniste activiste notoire" et expliqué sa nomination par l'ancien gouvernement socialiste Gyurcsány (2004-2009) par des pressions des autorités pour Israël.

Son mari est György Baló, journaliste de télévision d'origine juive. Ils ont trois enfants. 

 

Selon Wikipedia, le Mouvement politique Jobbik (pour une meilleure Hongrie) auquel appartient Madame Morvai "plaide, au nom de la préservation de l'identité nationale, pour le retour des valeurs chrétiennes, de la famille et de l'autorité au cœur de l'action de l'État hongrois. Entretenant le souvenir de la période de régence de Miklos Horthy, le Jobbik se positionne explicitement contre le libéralisme politique et le communisme. Il rend le cosmopolitisme responsable des maux du pays" et entretiendrait "un discours antisémite latent, assimilant l'élite intellectuelle et économique résidant Budapest à des alliés objectifs des intérêts étrangers." Il revendique un certain provincialisme et fait de la protection de l'environnement et de l'agriculture hongroise des thèmes de campagne récurrents. À l'origine d'une milice rurale - la Garde hongroise - pour la défense des traditions et de la culture, Wikipedia affirme que le Jobbik serait "à l'origine de nombreux méfaits à l'encontre de la population Rom de Hongrie".

La Garde hongroise est considérée comme l'héritière du Parti des Croix fléchées fondé en 1939, en raison de l'uniforme noir, du serment d'allégeance et de l'utilisation du drapeau blanc strié de rouge, emblème du fondateur de la première dynastie hongroise, Árpád au IXe siècle, partiellement récupéré par le Parti des Croix fléchées.

 En 2004, le Jobbik constitué en parti politique en 2003, n'a pas participé pas aux premières élections européennes organisées en Hongrie, en raison de son opposition à l'adhésion de la Hongrie à l'Union européenne.

En octobre 2009, lors du sixième congrès de Jobbik est créée l'Alliance européenne des mouvements nationaux destinée à rassembler les partis nationalistes.

En janvier 2009, Gabor Vona annonce que Mme Krisztina Morvai se présentera en tête de liste du parti aux élections européennes. Selon les sondages, si les élections avaient lieu « le dimanche suivant», K. Morvai obtiendrait 10-15 %.

Le Jobbik est favorable à la réunification de l'enseignement moral et de l'éducation religieuse. Il s'oppose à l'avortement. Il est globalement défavorable à la construction européenne et à l'immigration. Rien que des très bonnes valeurs qui expliquent sans doute son ascension régulière et son succès aux législatives d'avril 2010, avec 16,67 % des voix soit 47 sièges à l'Assemblée nationale.

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Merci à Truth

 

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21 janvier 2012 6 21 /01 /janvier /2012 00:01
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