Un "grand maître" franc-maçon avoue que le "mariage pour tous" est une disposition adoptée en loges par le Grand Orient.
Publiée le 27 juil. 2013
Jean Tuffou 2eme Grand Maître adjoint du Grand Orient De France.
Questions à Jean Tuffou - 29 mai 2013
Dans cet entretien, à la question « des manifestations contre une disposition adoptée par le Grand Orient de France, notamment sur le mariage homosexuel, qui peut être discuté puisque le Grand Orient de France est rentré dans la Cité comme interlocuteur, et donc il peut être discuté, et des manifestations violentes qui sont, elles, inadmissibles », le "Grand Maitre" Jean Tuffou a répondu :
« que des églises, quelles qu'elles soient, se mettent en obstruction à cette loi est complètement contradictoire dans le sens où la loi n'a pas interféré dans les problématiques de l'Eglise, le mariage religieux existe toujours notamment au niveau catholique que je connais un petit mieux, personne n'est allé leur dire de remettre en cause quoi que ce soit.»
Ce qui est faux, puisque en élargissant le mariage aux duos homosexuels, la loi a civilement modifié unilatéralement la définition du mariage (contrat entre un homme et une femme), et a donc modifié unilatéralement le contrat des mariés, qui pour certains demandent à être démariés civilement :
"nous venons vous demander de mettre un terme au « mariage nouveau » qui nous lie désormais" (lettre de mariés au président).
Ceux et celles qui ont été mariés avant la loi Taubira ne sont plus "mariés" selon le même contrat, puisque les termes, la définition, et le but même (procréation, filiation biologique ou symbolique) du contrat civil de mariage ne sont plus les mêmes. Cette violence rétroactive faite au contrat des mariés d'avant la loi Taubira est une injustice, elle devra se payer un jour ou l'autre comme les autres.
Remarque de Grégor Puppinck, Directeur du European Centre for Law and Justice (ECLJ), Docteur en droit, Expert auprès du Conseil de l’Europe :
"Le mariage civil continuera, à force « d’ouvertures », à se dissoudre. L’abandon de la monogamie, troisième caractère du mariage naturel, avec « l’ouverture » du mariage à la polygamie réclamée par certains libertaires et musulmans, achèvera le processus de dissolution du mariage civil. Si le mariage civil et le mariage religieux n’ont plus rien de commun, pourquoi continuer à conditionner l’un à l’autre ?"