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28 février 2021 7 28 /02 /février /2021 13:16
Vivre ce n'est pas rester confiné chez soi, vivre ce n'est pas survivre

Courageux message de l'Abbé Philippe de MAISTRE, curé de la paroisse Saint André de l'Europe à Paris :

 

"Vous savez tous ces sens, en particulier celui du toucher, celui du contact. Nous sommes des êtres de contacts frères et sœurs. Nous sommes des êtres de relations. Vivre c'est être en relation frères et sœurs

"Vivre ce n'est pas rester confiné chez soi, vivre ce n'est pas survivre. Ce n'est pas possible d'en rester là. C'est aberrant. Et jusqu'à, les hommes, les femmes en France et dans le monde, vont supporter cette dictature sanitaire, qui nous oblige à vivre une vie qui n'est pas une vie ? Il faut le dire. Je dois le dire dans le Nom de Jésus. Être vivant c'est être en relations. Et on meurt de vouloir seulement survivre.

"Il va falloir que le Seigneur nous montre une voie pour en sortir.

"Le Général de Gaulle ne serait pas apparu avec un masque. Je ne sais pas ce que le pape Jean-Paul II en aurait dit. J'aimerais une voie prophétique qui nous dise enfin qu'il y a une vie qui est plus grande que la survie sanitaire, la vie relationnelle, qui fait que nous sommes pleinement vivants. AMEN."

 

SourceTwiter (video)

 

___________

Note du blog Christ-Roi. Sur l'importance du "contact" et du "toucher" dont parle le Père Philippe de Maistre. 

 

Extrait d'une explication du film Mission (Palme d'Or du Festival de Cannes, 1986) :

 

"Grâce à ses frères face au salut de Dieu

Ils parviennent enfin au sommet de la falaise où les Guaranis attendent les Jésuites. Ceux-ci émergent les premiers puis, hagard, titubant, Mendoza. Silence. Les Indiens reconnaissent le tortionnaire de leur peuple. L'ancien mercenaire tombe à genoux. Un indien s'approche et lève sa machette. Un autre murmure quelques mots à l'oreille de frère Gabriel. Le Guarani abat son arme... et rompt les liens qui retiennent Mendoza à sa faute. Puis l'Indien pousse le fardeau de mort qui s'abîme dans les chutes. Alors, l'impitoyable se met à sangloter comme un enfant. Son cœur s'ouvre enfin. Un Indien le touche de la main.

'Comment les remercier, demande Mendoza ?  - Lisez ceci, répond Gabriel, qui lui tend la Bible.' Le repenti y découvre l'hymne à la charité (1 Co 13,7) : 'La charité excuse tout.' 

 

On l'a compris : Mendoza ne peut s'absoudre lui-même de sa faute. Du moins doit-il reconnaître sa culpabilité : son fardeau est ce péché qui l'aliène et pèse aussi sur le groupe. Frère Gabriel représente l'Eglise qui poursuit l'œuvre du Christ, espérant pour le pécheur, intercédant et risquant sa vie pour lui. Enfin, le Guarani est l'image du Sauveur innocent qui peut délier du péché en pardonnant (le toucher est comme un geste sacramentel d'absolution.)

 

Pascal IDE, Les 7 péchés capitaux ou ce mal qui nous tient tête, Mame, Paris 2015, p. 33

Vivre ce n'est pas rester confiné chez soi, vivre ce n'est pas survivre
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28 février 2021 7 28 /02 /février /2021 10:19
Covid-19 : "De quoi avez-vous peur, hommes de peu de foi ?"

Rédigé par Anne Bernet le 26 février 2021 dans Politique/Société

 

Covid-19 : ''De quoi avez-vous peur, hommes de peu de foi ?''

En complément du dossier "Crise sanitaire ou crise de la foi" de l'HN n°1730, Anne Bernet présente deux ouvrages à propos de l'Église en temps de pandémie. L'un avec une approche d'abord historique, l'autre plus théologique, ils proposent tous deux des éléments de réflexion pour prendre du recul la façon dont l'Église s'est organisée pour affronter la crise et analyser notre façon de gérer nos peurs et supporter la souffrance.

 

Penser … C’est peut-être ce qui aura le plus manqué ces derniers mois à une société saisie de panique collective, absorbant comme une éponge les informations aussi anxiogènes que contradictoires débitées nuit et jour par les chaînes de télévision et des médecins qui prenaient trop manifestement goût à leur soudaine importance et à leur médiatisation. L’on aura tout dit, tout entendu, tout cru, concernant ce « mal qui répand la terreur », tout accepté, surtout, pour le contrer, comme si la peste noire, la variole ou le choléra nous avaient soudain fondu dessus et voués collectivement dans d’atroces souffrances à la mort à brève échéance. Le pire, dans cette séquence de démence généralisée, aura été, hélas, l’attitude d’hommes de Dieu qui, trop souvent, l’auront bien peu été.

 

Il faudra du temps pour que l’Église porte un jugement critique sur son attitude et ses choix et cela ne se fera sans doute qu’après en avoir constaté dans leur tragique ampleur toutes les conséquences spirituelles, mais aussi économiques, politiques et sociales. Très vite, certains, cependant, se sont penchés sur l’événement, et ont tenté de l’analyser ; les livres vont probablement se multiplier dans les prochains mois mais en voici deux, parmi les tout premiers parus, qui proposent des analyses assez opposées.

 

Philippe Martin est directeur de l’Institut supérieur d’études des religions et de la laïcité, titre qui l’autorisait à se pencher sur le phénomène pandémique dans ses dimensions religieuses et sociétales. De son propre aveu, il a rédigé Les religions, de la peste à la Covid 19, (Le Cerf. 276 p. 22 €.) pendant le confinement du printemps et afin de s’occuper. De son propre aveu aussi, il reconnaît que ces conditions si particulières l’ont souvent mis dans l’impossibilité de faire les recherches qui s’imposaient, de récupérer certains documents, de rencontrer certaines personnes. L’ouvrage donne, de ce fait, un sentiment d’inachevé et de relative superficialité. On n’en imputera pas la faute à l’auteur.

 

Si l’on n’est nullement obligé d’adhérer à toutes ces conclusions, la synthèse apporte néanmoins un panorama intéressant, quoique incomplet puisqu’il ne couvre que la période de mars à mai 2020, celle du confinement, et n’en mesure donc pas les conséquences à court et moyen termes. Le propos est de rappeler comment les hommes, depuis l’Antiquité, ont fait face aux épidémies mortelles, et de mettre en parallèle l’attitude adoptée par nos contemporains au printemps dernier. La rupture est évidente : d’un côté, une humanité désarmée face à la maladie, n’ayant d’autre recours que la religion ; de l’autre, une médecine qui s’attribue des pouvoirs qu’elle ne possède évidemment pas sur la vie et la mort, et prétend, à ce titre, tout recours au divin dépassé, ridicule, pour ne pas dire dangereux, voire criminel, obtenant non seulement le concours d’États, par ailleurs en majorité hostiles à la foi, pour interdire à la société de se tourner vers Dieu, mais aussi, fait inédit, celui des diverses hiérarchies religieuses qui, à de rares exceptions près, ont accepté toutes les contraintes, quand elles ne les ont pas précédées.

 

Cette attitude « mature », Philippe Martin l’oppose volontiers à celles des prédicateurs exaltés, musulmans ou évangélistes, qui ont incité leurs fidèles à mettre leur confiance en Dieu plutôt qu’en la science humaine. La foi du charbonnier, qui opère parfois des miracles, sort fatalement ridiculisée d’une telle analyse. Et oblige à se poser une question douloureuse : nos pasteurs croient-ils encore aux vérités éternelles qu’ils sont sensés enseigner et défendre, au prix de leur sang si nécessaire ?Le contraste est douloureux avec une autre étude, beaucoup plus complète et réfléchie, parue aux éditions des Syrtes (285 p. 15 €), Petite théologie pour les temps de pandémie signée Jean-Claude Larchet.

 

Cette théologie est orthodoxe, comme son auteur qui s’intéresse exclusivement aux communautés russes, grecques, balkaniques, etc. à travers le monde. Constatation peu consolante : en bien des endroits, notamment en Grèce, l’épiscopat et le clergé orthodoxes ne se sont pas montrés plus glorieux et courageux que les catholiques : même soumission aux autorités, même acceptation de mesures qui privaient les fidèles de « La Grande Semaine », la Semaine Sainte, des sacrements et de l’Eucharistie, même si la confession restait parfois, dans des conditions aberrantes, puisqu’une distance de plusieurs mètres entre le confesseur et le pénitent était exigée, autorisée.

 

M. Larchet ne condamne pas par principe ces choix sanitaires et même, il lui arrive de les justifier, mais, et c’est là que son ouvrage prend une dimension absente ailleurs, il rappelle deux vérités fondamentales oubliées par les catholiques en cette crise : que cette vie passagère n’est pas tout, et que Dieu est tout puissant. Sur ce sujet, il développe longuement une théologie de l’eucharistie et de ses pouvoirs qu’il faut amèrement regretter de n’avoir lue sous aucune plume catholique autorisée … mais il est vrai qu’il a des mots féroces pour ce qui reste de la foi eucharistique dans l’Église catholique, et qu’il est difficile de le contredire.

 

À grand renfort d’exemples scientifiquement démontrés, Jean-Claude Larchet démontre que « les précieux dons », les saintes espèces, n’ont jamais depuis que l’Église les prodigue aux fidèles, permis la moindre contamination, en dépit des pratiques de communion orthodoxes qui, d’un point de vue sanitaire, feraient passer les règles catholiques pour hygiénistes. L’explication en est simple : une foi vive, intangible, en la Présence réelle, donc en la toute puissance divine. « De quoi avez-vous peur, hommes de peu de foi ? » N’est-il pas temps pour les catholiques, clercs et laïcs, de se poser sérieusement la question ?

 

Source 

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27 février 2021 6 27 /02 /février /2021 22:57

Voici un extrait de Tactique du diable de C. S. LEWIS , un roman écrit en 1942 qui décrit notre exacte réalité d'aujourd'hui : 

Covid - C.S. Lewis : Tactique du diable (1942) : prophétique

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26 février 2021 5 26 /02 /février /2021 10:51

Le Père Olivier Horovitz, Aumônier de la clinique Bizet et des Ehpad Résidence Chaillot et Trocadero, en charge des malades à domicile, explique dans une video l'hérésie sur le péché mortel d'Arnaud Dumouch dans son livre "L'heure de la mort".

Extrait :

 

"Dans son livre 'L'Heure de la mort', à la page 91, chapitre 'le blasphème contre le Saint-Esprit', Arnaud Dumouch cite Matthieu 12,31 'Je vous le dit tout péché et blasphème sera pardonné aux hommes, mais le blasphème contre l'Esprit-Saint, ne sera pas pardonné. Quiconque aura dit une parole contre le Fils de l'Homme, cela lui sera pardonné, mais quiconque aura parlé contre l'Esprit-Saint, cela ne lui sera jamais pardonné, ni dans ce monde ni dans l'autre.'"

 

"Le péché contre le Saint-Esprit, il y en a six sortes. [C'est au numéro 1864 du Catéchisme de l'Eglise catholique "Tout péché et blasphème sera remis aux hommes, mais le blasphème contre l’Esprit ne sera pas remis " (Mt 12, 31 ; cf. Mc 3, 29 ; Lc 12, 10). Il n’y a pas de limites à la miséricorde de Dieu, mais qui refuse délibérément d’accueillir la miséricorde de Dieu par le repentir rejette le pardon de ses péchés et le salut offert par l’Esprit Saint (cf. DeV 46). Un tel endurcissement peut conduire à l’impénitence finale et à la perte éternelle."

 

(1) Refus délibéré d'accueillir la miséricorde de Dieu,

(2) Refus du repentir,

(3) Rejet du pardon de ses péchés,

(4) Refus du salut offert par l'Esprit Saint

(5) Endurcissement du cœur

(6) Impénitence finale]

 

 "Le péché contre le Saint-Esprit est en fait celui qui concerne le moins de personnes. Car c'est un péché qui concerne des pécheurs endurcis, de gens qui n'ont pas lutté contre leur péché, contre leur vie peccamineuse. Ce sont des gens qui sont tombés dans ce que l'on appelle le vice, c'est-à-dire des péchés non combattus, qui à force (d'être commis) deviennent extrêmement puissants. Et l'homme est (alors) entièrement fermé au travail de la grâce, et s'il meurt dans cet état là, on peut craindre le pire, et l'enfer, c'est certain.

 

"À la page 92 (de son livre), Arnaud Dumouch nous dit la chose suivante : 'Le blasphème contre l'Esprit-Saint est donc le seul péché à nous conduire en enfer.'

 

"Nous sommes dans un livre à portée catéchétique, c'est-à-dire que nous ne sommes pas dans un livre où nous pouvons nous laisser aller à l'à-peu-près.

 

"Les auditeurs (et lecteurs) d'Arnaud Dumouch, en entendant cela se disent 'eh bien moi je suis tranquille, c'est un péché pour ceux qui sont dans l'habitude du péché, les vicieux, ou les grands docteurs parce qu'ils sont très orgueilleux, et c'est là peut-être la plus grande tromperie qu'Arnaud Dumouch fait à son public, car le discours de l'Église n'est absolument pas celui-ci. 

 

"Évidement, ce péché (contre l'Esprit-Saint) est un péché d'ordre diabolique, satanique.

 

"Et il (Arnaud Dumouch) dit : 'Les conditions sont d'après le concile Vatican II...'

Vous remarquerez ici qu'Arnaud Dumouch ne cite aucun texte (précis) du concile Vatican II, ni même une note (reporté à tel numéro), mais comme il sait très bien que ce qu'il dit n'est pas vrai, il ne peut pas mettre de note. Car le concile Vatican II n'a pas changé. Le Catéchisme de l'Eglise catholique nous dit bien que le péché qui nous conduit en enfer c'est le péché mortel. [1035 L’enseignement de l’Église affirme l’existence de l’enfer et son éternité. Les âmes de ceux qui meurent en état de péché mortel descendent immédiatement après la mort dans les enfers, où elles souffrent les peines de l’enfer, " le feu éternel " (cf. DS 76 ; 409 ; 411 ; 801 ; 858 ; 1002 ; 1351 ; 1575 ; SPF 12). La peine principale de l’enfer consiste en la séparation éternelle d’avec Dieu en qui seul l’homme peut avoir la vie et le bonheur pour lesquels il a été crée et auxquels il aspire.]

 

"Et là-dessus Arnaud Dumouch n'a jamais répondu. 

 

"Ce qui conduit en enfer directement c'est le péché mortel. C'est écrit aux numéros 1857, 1858, et 1859.

 

[1857 Pour qu’un péché soit mortel trois conditions sont ensemble requises : " Est péché mortel tout péché qui a pour objet une matière grave, et qui est commis en pleine conscience et de propos délibéré"

1858 La matière grave est précisée par les Dix commandements

1859 Le péché mortel requiert pleine connaissance et entier consentement. Il présuppose la connaissance du caractère peccamineux de l’acte, de son opposition à la Loi de Dieu. Il implique aussi un consentement suffisamment délibéré pour être un choix personnel.]

 

"Donc dire que 'seul le péché contre le Saint-Esprit peut conduire en enfer' est parfaitement hérétique.

 

"Dans le Denzinger, Simplicius, mars 483 : 'Je confesse également que les feux éternels et les flammes de l'enfer sont préparés pour les péchés mortels' (numéro 342)

 

"Innocent IV  : 'Mais si quelqu'un meurt sans pénitence en état de péché mortel, il ne fait pas de doute qu'il sera tourmenté pour toujours par les feux de l'enfer éternel.' (numéro 839) Vatican II dit la même chose : il n'y a aucun changement.

 

"IIe Concile de Lyon (14e œcuménique 7 mai - 17 juillet 1274) : 'Pour les âmes de ceux qui meurent en état de péché mortel ou avec le seul péché originel, elles descendent immédiatement en enfer, où elles reçoivent cependant des peines inégales.' (numéro 858)

 

"Benoît XII, 20 décembre 1342 'Selon la disposition de Dieu, les âmes de ceux qui meurent en état de péché mortel descendent aussitôt après leur mort en enfer, où elles sont tourmentées de peines éternelles.'

 

"Clément VI : ' Les âmes de ceux qui meurent en état de péché mortel descendent en enfer.' (numéro 1075)

 

"Enfin, mais il y en aurait d'autres, Concile de Florence, 'Quant aux âmes de ceux qui disparaissent en état effectif de péché mortel ou seulement originel, elles descendent aussitôt en enfer, pour y être punies cependant de peines inégales.' 

 

"Le Concile Vatican II dit exactement la même chose, avec les trois conditions du péché mortel (matière grave, pleine conscience, entier consentement, 1858 et 1859) pour descendre en enfer : 

 

"1035 L’enseignement de l’Église affirme l’existence de l’enfer et son éternité. Les âmes de ceux qui meurent en état de péché mortel descendent immédiatement après la mort dans les enfers, où elles souffrent les peines de l’enfer, "le feu éternel"."

 

"La vérité est donc que pour aller en enfer il suffit d'un seul péché mortel."

 

"Dire que Vatican II a changé la doctrine (sur l'enfer) est un mensonge."

 

"De même, on peut commettre un péché mortel en étant humble. L'humilité ne suffit pas. On peut faire un péché de fornication en étant très humble, on peut faire un péché de vol en étant très humble."

 

"Diffusez cette video. Faites connaître autour de vous la vérité catholique, la seule vérité catholique qui vous libère."

 

(Fin de citation)

 

Merci au père Horovitz pour ces explications essentielles.  

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23 février 2021 2 23 /02 /février /2021 21:41
Mgr Aillet : "La loi de Dieu est supérieure à la République "

«  La loi de Dieu est supérieure à la République  »

 

Source : France Catholique

 

vendredi 19 février 2021

 

L’examen en première lecture du projet de loi «  confortant le respect des principes de la République  », qui vient de se terminer à l’Assemblée nationale, a donné lieu à un regain d’anticléricalisme étonnant. Mgr Marc Aillet, évêque de Bayonne, Lescar et Oloron s’inquiète d’un texte qui modifie profondément celui de 1905 et s’attaque à la liberté de conscience. Entretien.

 

Interrogé au sujet du respect de «  la charte des principes de l’islam de France  », le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, a déclaré que les croyants devaient considérer la loi de la République comme supérieure à la loi de Dieu. Comment réagissez-vous ?

 

Mgr Marc Aillet : Sans doute est-ce l’islamisme qui était visé ici, en tant qu’il réclame l’application chez nous de la «  charia  », que l’islam revendique comme une loi divine, s’imposant aux musulmans dans la cité. Il faut dire que, dans l’islam, le politique et le religieux sont totalement imbriqués. Toutefois quand, sous le feu des critiques, il assume pleinement son propos, alors le ministre de l’Intérieur semble l’étendre à toutes les religions. Rompant avec la neutralité de l’État, il nous conduirait ainsi à passer d’un régime de séparation à un régime de subordination.

 

Ce propos est en ce sens inacceptable car il conduit tout bonnement à nier la liberté de conscience. En effet, si Dieu existe, ce que croient un nombre important de citoyens, toutes religions confondues, sa loi ne saurait être soumise à la République, au risque d’entraver la liberté de conscience, par ailleurs garantie par la Constitution et le discours officiel. Pour nous, catholiques, la loi de Dieu est inscrite dans la conscience de l’homme, elle ne se substitue pas à la loi humaine, mais elle en constitue la mesure ultime.

 

Considérer la loi de la République comme «  supérieure  » à la loi de Dieu : en quoi est-ce dangereux ?

 

La République est essentiellement un mode d’organisation du pouvoir politique, qui coïncide généralement aujourd’hui avec la démocratie. Mais ici, elle deviendrait une sorte d’hypostase, voire une véritable «  déesse  » qui pourrait imposer aux citoyens une idéologie totalisante de leur vie. Or, la République ne saurait en aucun cas embrasser le tout de la vie de l’homme, sans attenter gravement à ses libertés fondamentales.

 

La fin dernière de la société humaine est le bien commun, c’est-à-dire l’ensemble des conditions sociales, économiques, culturelles qui permettent précisément à chacun de rechercher sa fin ultime, laquelle transcende toute forme d’organisation sociale et dépasse nécessairement l’horizon de la société politique.

 

Cette attitude est révélatrice d’une culture marquée par une sorte d’humanisme immanentiste fermé à la transcendance, où l’État prétend régir toute la vie des citoyens, au risque de les enfermer définitivement dans les limites de la cité terrestre. Mais aussi d’une conception positiviste de la loi où l’appréciation du bien et du mal dépendrait du seul arbitraire du Prince ou d’une majorité démocratiquement élue. Le vénérable Pie XII dénonçait ce positivisme juridique comme une «  erreur qui est à la base de l’absolutisme d’État et qui équivaut à une déification de l’État lui-même  » (Discours au Tribunal de la Rote, 13 novembre 1949).

 

[Nous ne serions plus alors ni dans un régime de distinction des pouvoirs ni dans un régime de laïcité mais dans un césarisme moniste où le spirituel est soumis à l'état, mais on l'a vu aussi, où même la science elle-même est soumise et étroitement contrôlée par l'État. NdCR.

 

Lire :  Délit de blasphème médical sous contrôle inquisiteur du conseil de l’ordre des médecins ? 

Des scientifiques allemands tirent la sonnette d'alarme: le politiquement correct entrave la recherche]

 

Retrouvez l’intégralité de l’entretien dans le magazine.

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20 février 2021 6 20 /02 /février /2021 08:10

Le péché de ce siècle est la perte du sens du péché.

Pie XII, 1946 in Pascal IDE, Les 7 péchés capitaux ou ce mal qui nous tient tête, Mame, Paris 2015, p. 9

L’Église est en crise ; et il s’agit d’une crise sévère !

Un exode massif hors des églises ; un esprit du temps anti-chrétien, « anti-divin », qui telles des bourrasques souffle dans l’Église et balaie des feuilles fanées ; le catholique européen voit le développement de ce qu’on pourrait appeler un « christianisme crypto-apostat ». Autant de réalités qui auraient été impensable... même sous les dictatures du 20e siècle.

Chose nouvelle : désormais, ce ne sont plus seulement les chrétiens tièdes et peu intéressés à la foi de leur baptême qui quittent l’Église ; ce sont aussi ceux qui souhaitent protester contre des structures ecclésiales qui n’ont jamais produit quoi que ce soit et qui sont aujourd’hui en ruine. Ces structures tournent à vide sans inviter ceux qui en font partie à regarder ce qui se passe autour d’elles et sans se soucier de ce que devrait être l’Église de Jésus-Christ.

 

Source : Pro Liturgia, Actualité du samedi 20 février 2021 

 

L’Église est en crise ; et il s’agit d’une crise sévère !

Certains estiment même qu’il s’agit d’une crise menaçant son existence. Certes le Christ a promis qu’il serait avec son Église jusqu’à la fin des temps. Il a bien parlé de « son » Église et non d’un ensemble d’Églises particulières qui se donneraient des structures leur permettant de s’engager dans diverses actions sociales ou pastorales pour paraître méritantes et sympathiques aux yeux des hommes.

"Une Eglise sans esprit de foi et dans laquelle seul compte l’activisme ne peut que disparaitre. Les évêques feraient bien d’y regarder de plus près et considérer que de très nombreux mouvements et groupes nés dans le sillage du Concile, au moment où l’on proposait aux fidèles passablement désorientés des catéchèses et des liturgies vides de sens, n’ont cherché qu’à marquer l’Église d’un style et de pratiques qui ne lui auront été d’aucune utilité : au lieu de mener des réflexions sérieuses sur la base de connaissances théologiques solides, ces mouvements et ces groupes ne se sont complu que dans des échanges de bons sentiments au sein d’une convivialité de clubs.

Une majorité d’évêques a volontairement gardé le silence face aux erreurs du clergé et s’est résignée à accepter ce que les pasteurs diocésains en leur particulier auraient dû refuser : il fallait alors laisser les fidèles se fourvoyer dans les expériences catéchétiques et liturgiques de quelques prêtres qui « faisaient le buzz » autour de leur personne ; il fallait laisser certains groupes de fidèles imprimer leur style liturgique à des paroisses entières et refuser de voir que, précisément, ces styles-là tarissaient la pratique dominicale et éteignaient les vocations.

Pour des raisons « pastoralement correctes », ces situations ne seront jamais étudiées et, partant, jamais corrigées.

C’est pourtant la clarté qui mène à la vérité. Il faut se résoudre à l’admettre : mieux vaut une vérité désagréable à entendre qu’une dissimulation des réalités qui un jour ou l’autre se retourne contre ceux qui, comme le faisait remarquer le cardinal Sarah, continuent à chanter « Tout va très bien madame la marquise ». Mais voilà : aujourd’hui, au lieu de prendre les problèmes au sérieux et d’exiger une démarche raisonnée à leur sujet, les personnes qui posent les bonnes questions sont marginalisées, réduites au silence. Tel est le nouveau style de l’Église que veulent imposer certains : il y est déconseillé de parler avec les fidèles qui critiquent les idées novatrices en les considérant à juste titre stériles ; il ne faut pas hésiter à les accuser d’avoir des comportements « antéconciliaires » (« Quoi ? Vous voulez encore chanter en latin comme autrefois ? ») limite pathologiques (« Ce que vous proposez montre bien que vous vivez hors du temps ! »)

De la part des supérieurs hiérarchiques, aucun soutien ni avis à attendre : trop de susceptibilités sont en jeu ! On ne considère jamais la réalité des faits (chute des vocations sacerdotales, fermeture d’églises...), mais uniquement le ressenti et la sensibilité. Au lieu d’échanger des arguments probants sur la situation actuelle de l’Église, on avance de vagues idées dans lesquelles alternent, suivant les cas, les bons sentiments et la malveillance.

Veut-on vraiment d’une telle Église faite d’une mosaïque de communautés hétéroclites qui, comme la rose de Pierre de Ronsard, ne durent que du matin jusques au soir ? Malheureusement, cette Église « new look » est déjà bien établie dans une majorité de diocèses. Quant à la véritable Église, celle du Christ, celle qui a les promesses de pouvoir se maintenir jusqu’à la fin des temps, elle finit par perdre toute sa pertinence au milieu de ces déchirements et de ces éclatements.

Ne pourrait-on pas, pour une fois, se consacrer sérieusement à une véritable confrontation théologique qui permettrait de (re)préciser à quoi devrait ressembler une annonce de la foi non tronquée dans un monde totalement sécularisé ? Oui, il nous incombe de toute urgence de redécouvrir ce que veut nous dire l’Église une, sainte, catholique et apostolique au sein d’une société marquée par l’indifférence religieuse et le matérialisme. Au XXIème siècle, le catholicisme ne pourra avoir de sens et d’avenir que dans la vérité de l’enseignement intégral de la doctrine de la foi.

Malheureusement, il faut bien constater que depuis des années, dans nombre de paroisses et de groupes de réflexions, cet enseignement intégral a cédé la place à des bavardages fatigants donnant naissance à des projets pastoraux qui ne font que participer à l’effondrement de l’Église voulue par le Seigneur.

 

Source : Pro Liturgia, Actualité du vendredi 19 février 2021 

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20 février 2021 6 20 /02 /février /2021 07:55
Mgr Gracida: ''Benoît XVI a été criminellement contraint de démissionner''

Source : Abyssum.org | Chicoutimi - Le Forum catholique

 

Sur son site Internet, Mgr René Henry Gracida (évêque émérite de Corpus Christi, au Texas, âgé de 97 ans) a publié sa profession de foi dans laquelle il professe que ''Benoît XVI a été criminellement contraint de démissionner''. Voici un traduction de cette profession de foi surprenante:

 

Premièrement

 

''MOI, RENE HENRY GRACIDA, avec une foi ferme, je crois et professe tout ce qui est contenu dans le symbole de la foi (…)

 

Deuxièmement

 

Je crois que le Cardinal Joseph Ratzinger a été légitimement élu Pape par un conclave de cardinaux et a légitimement dirigé l'Église sous le nom de Pape Benoît XVI.

 

Troisièmement

 

Je crois que le Pape Benoît XVI a été criminellement contraint de démissionner de ses fonctions de pape et l'a fait au moyen d'une lettre qu'il a lue à une réunion de cardinaux, non réunie en conclave, et que la démission n'était pas valide.

 

Quatrièmement

 

Je crois que dans sa lettre de démission, le Pape Benoît XVI a démissionné du pouvoir de juridiction mais n'a pas démissionné du pouvoir de l'ordre (cf. L'ÉGLISE DE LA PAROLE INCARNÉE, VOLUME UN, pages 21-27, par le cardinal Charles Journet). Je crois que cet acte du Pape Benoît XVI (un «partage de la papauté» selon les mots de Mgr Georg Gänswein, son secrétaire) est une innovation dont la légitimité devra être déterminée dans l’histoire mais est une réalité avec laquelle nous devons vivent actuellement.

 

Cinquièmement

 

Je crois que l'élection de Jorge Mario Cardinal Bergoglio au Conclave de 2013 était peut-être soit illicite, soit invalide, ou les deux, en raison des dispositions de la Constitution apostolique Universi Dominici Gregis promulguée par le Saint Pape Jean-Paul II. Cette Constitution apostolique interdisait le type de complot avoué par les cardinaux de la «mafia de Saint-Gall», un tel complot faisant l’objet d’une excommunication automatique. Il est impossible pour un cardinal excommunié d'être élu pape !!!

 

Lire : Une "mafia" dans l'Eglise pour faire démissionner Benoît XVI et élire François

 

Sixièmement

 

Je crois que jusqu'à ce que l'élection de Jorge Mario Cardinal Bergoglio à la Chaire de Pierre soit déclarée invalide par un conclave des cardinaux de l'Église, il exerce, de facto, le pouvoir de juridiction partagé avec lui par le Pape Benoît, aussi longtemps que le Pape Benoît est en vie.

 

Septièmement

 

Je crois qu'en cas de décès du Pape Benoît XVI, en supposant qu'il décède avant Jorge Mario Bergoglio, alias François, il devient impératif que le Doyen du Collège des Cardinaux convoque un Conclave du Collège des Cardinaux pour déterminer si oui ou non le «partage de la papauté» par le Pape Benoît XVI était valide, et si par conséquent l'élection du cardinal Bergoglio était valide, et s'il est déterminé que ce n'était pas le cas, déclarer le siège de Pierre vacant et fixer la date d'un nouveau conclave pour élire le prochain Pape.

 

Huitièmement

 

Je crois que dans l'intervalle de temps précédant le prochain conclave pour élire le prochain Pape, en ce qui concerne tous les actes de François qui contredisent ou s'opposent formellement ou accidentellement à la Révélation divine - c'est-à-dire tout ce qui est contenu dans la Parole de Dieu, qu'elle soit écrite ou transmise dans la Tradition, que l'Église, soit par un jugement solennel, soit par le Magistère ordinaire et universel, affirme devoir être cru comme divinement révélé - tous les catholiques peuvent légitimement refuser de consentir à de tels actes.

 

Neuvièmement

 

Je crois que tout laïc catholique a une obligation morale, à l'instar des catholiques du quatrième siècle en ce qui concerne l'hérésie d'Arius, de donner une expression vocale ou écrite d'opposition à tout clergé qui enseigne ou prêche toute doctrine ou praxis qui contredit la Révélation divine, c'est-à-dire tout ce que contient la Parole de Dieu, qu'elle soit écrite ou transmise dans la Tradition, que l'Église, soit par un jugement solennel, soit par le Magistère ordinaire et universel, demande de croire comme divinement révélée.

 

Dixièmement

 

Je crois que la seule façon pour les catholiques de se préparer à tout ce que Notre-Seigneur Jésus-Christ prévoit comme moyen de résoudre la crise actuelle dans l'Église est de renforcer en eux-mêmes les vertus surnaturelles de foi, d'espérance et de charité par la prière, en particulier la prière liturgique et l’adoration de notre Seigneur eucharistique tout en approfondissant leur compréhension de ce qu’ils croient à travers l’étude des écrits des Docteurs de l’Église.

 

Onzièmement

 

Je crois que les normes pastorales émises par certains évêques appliquant l'enseignement contenu dans Amoris Laetitia sont au moins hétérodoxes sinon hérétiques et font beaucoup de mal aux fidèles.

 

Lire : François autorise les évêques argentins à distribuer la Communion aux divorcés "remariés"

 

Douzièmement

 

Je crois qu'en raison de sa nature divinement établie, la discipline des sacrements ne doit jamais contredire la Parole révélée de Dieu et la foi conséquente de l'Église dans l'indissolubilité absolue d'un mariage ratifié et consommé.

 

Treizièmement

 

Je crois que l'Encyclique Veritatis Splendor du Saint Pape Jean-Paul II est peut-être l'enseignement magistral le plus important de la part d’un pape au XXe siècle et qu’on ne peut dénier la vérité contenue dans cette Encyclique – à savoir qu'il existe une catégorie d'actes humains qui sont intrinsèquement mauvais et donc absolument interdits pour l'homme. Lorsqu'il s'agit de normes morales interdisant le mal intrinsèque, il n'y a aucun privilège ou exception pour quiconque.

 

Quatorzièmement

 

Je crois que, comme l'Église l'enseigne, les personnes qui souffrent d'une attirance démesurée pour les autres personnes du même sexe doivent être aimées et servies afin de les aider à rester chastes et à éviter les actes sexuels qui, comme nous le révèle les Saintes Écritures, sont mauvais.''

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15 février 2021 1 15 /02 /février /2021 08:05

 

Au Philippines, l'Église s'apprête à fêter les 500 ans de l'arrivée du christianisme. Les catholiques sont invités à porter une croix autour du cou.

 

Le 31 mars, ce sera le 500e anniversaire de la première messe aux Philippines qui aurait été célébrée le 31 mars 1521 sur l’île de Limasawa. Le premier baptême local, lui, aurait été célébré le 14 avril de la même année dans l’actuel archidiocèse de Cebu. Cinq siècles après l’arrivée du Portugais Ferdinand Magellan qui aurait contribué à diffuser la religion chrétienne sur place, le christianisme a largement pris son essor dans l’archipel.

 

L’année 2021 est donc un grand cru pour l’Église catholique locale puisqu’elle marque les 500 ans de l’arrivée du christianisme dans le pays. À cette occasion, elle souhaite inviter les catholiques à porter une croix autour du cou en signe de leur appartenance au Christ. Le port de la croix n’est pas une revendication identitaire mais bien le signe d’un lien avec Jésus. Porter une croix, c’est se relier à Dieu et à sa foi.

 

Source

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14 février 2021 7 14 /02 /février /2021 09:57
Séminaire diocésain de Bayonne : l'enseignement de la liturgie y est placé parmi les "disciplines nécessaires et majeures" et le chant grégorien est enseigné de façon régulière

Le séminaire diocésain de Bayonne est exemplaire à plus d’un titre : l’enseignement de la liturgie y est placé parmi les « disciplines nécessaires et majeures » (cf. Vatican II, Sacrosanctum Concilium, n. 16) et le chant grégorien est enseigné de façon régulière afin de pouvoir avoir la première place dans les actions sacrées (cf. Id. n.116). La théologie de Saint Thomas d’Aquin est également à l’honneur (cf. Vatican II, Optatam totius, note 36) dans ce séminaire diocésain réouvert à l’initiative de Mgr Marc Aillet.

Autre particularité qui a toute son importance : ce séminaire est enraciné dans l’identité du diocèse et dans la vie concrète de l’Église locale.

Il résulte de tout cela que le séminaire diocésain de Bayonne est l’un des rares séminaires diocésains à appliquer fidèlement les enseignements du concile Vatican II concernant la formation sacerdotale. Dans la plupart des autres séminaires, qu’ils soient diocésains ou interdiocésains, l’enseignement donné aux futurs prêtres demeure nettement insuffisant et souvent contraire aux directives de Vatican II.

 

G. Alswiller

Source : Pro Liturgia

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8 février 2021 1 08 /02 /février /2021 08:10
Source: https://www.lefigaro.fr/actualite-france/haim-korsia-la-laicite-ne-peut-etre-utilisee-pour-fonder-une-societe-athee-20210205

Source: https://www.lefigaro.fr/actualite-france/haim-korsia-la-laicite-ne-peut-etre-utilisee-pour-fonder-une-societe-athee-20210205

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7 février 2021 7 07 /02 /février /2021 18:36
Le Cardinal Müller dénonce le Grand Reset

Le cardinal a averti que le but de cette nouvelle force de fusion - la collaboration entre les grandes entités capitalistes avec la Chine - est "le contrôle absolu de la pensée, de la parole et de l'action".

Fri Feb 5, 2021 - 3:37 pm EST

 

5 février 2021 ( LifeSiteNews ) - Le cardinal Gerhard Müller, préfet émérite de la Congrégation pour la doctrine de la foi, a récemment fait des commentaires à Edward Pentin du National Catholic Register au sujet de la discussion actuelle sur la Grande Réinitialisation, telle que promue par le Forum économique mondial de Davos (WEF). Dans ce contexte, le cardinal a exprimé un avertissement sincère qu'il voit une fusion des organisations capitalistes occidentales avec la Chine, formant un nouveau "capital-socialisme unifié".

 

Le 29 janvier, le prélat allemand a déclaré à Pentin que deux parties - "le capitalisme profiteur, les géants des grandes technologies des pays occidentaux" et le «communisme de la République populaire de Chine" - sont aujourd'hui "en train de converger et de fusionner en un capital-socialisme unifié", produisant un "nouveau colonialisme". Avec ces commentaires, il semble impliquer que nous assistons ici à une fusion de grandes puissances financières avec des États communistes - en grande partie la Chine - qui vise à la direction du monde par des puissances mondiales capitalistes alors que les masses sont détenues dans des sociétés socialistes, contrôlées et réprimées par l’État. On peut se sentir rappelé ici la réponse récente des pays occidentaux à la crise corona qui a conduit à la suppression de nombreuses libertés au nom d’une crise sanitaire. LifeSite a tendu la main au cardinal Müller, lui demandant d’exposer davantage ces questions. Nous rendrons compte de ses commentaires si nous les recevons.

 

Le Great Reset (Grand Reset) est un programme publié par le Forum économique mondial (WEF) qui utilise la crise des coronavirus comme raison pour une refonte fondamentale de la façon dont nous, les humains, vivons ensemble sur cette terre. Le WEF affirme sur son site Web que "les changements que nous avons déjà constatés en réponse au COVID-19 prouvent qu'une réinitialisation de nos fondements économiques et sociaux est possible". À la lumière des crises économiques et environnementales prévues, le WEF propose que "nous devons construire des fondations entièrement nouvelles pour nos systèmes économiques et sociaux". Comment cette reconstruction de nos sociétés devrait se présenter aux yeux de ces acteurs financiers et économiques mondiaux (cliquez ici pour consulter la liste des participants à la réunion du WEF 2020 à Davos, en Suisse) peut être vue dans leur propre vidéo WEF appelé "Huit prédictions pour le monde en 2030".

Cette vidéo prédit que "vous ne posséderez rien et vous serez heureux. Tout ce que vous voulez, vous le louerez et il vous sera livré par drone. A côté de l'abolition de la propriété privée - un objectif typique des idéologies socialistes - le WEF voit aussi la fin des valeurs occidentales qui sont évidemment basées sur le christianisme: «Les valeurs occidentales auront été testées jusqu'au point de rupture.» Il faut se demander quel genre de valeurs remplacera ces «valeurs occidentales» et d'où elles viendront.

 

Dans ce contexte, les commentaires du cardinal Müller sont importants, car il appelle ce nouveau programme idéologique pour notre monde.

 

Alors qu'il accueille des personnes issues des domaines économique et politique pour se réunir et discuter de sujets importants, ce cardinal allemand se demande quelle "image d'humanité" le WEF a en fait. Dans le même temps, le cardinal a averti que le but de cette nouvelle force de fusion - la collaboration entre les grandes entités capitalistes avec la Chine - est "le contrôle absolu de la pensée, de la parole et de l'action".

 

Les commentaires du cardinal Müller soulignent l'importance du monde numérique aujourd'hui et comment il affecte la vie humaine. Il voit qu'un "homme homogénéisé" est en train de se créer, et qu'un tel homme "peut être contrôlé plus facilement".

 

"Le monde orwellien de l'homo digitalis a commencé", a-t-il expliqué. "Grâce à l'intégration, la conformité totale de la conscience des masses doit être obtenue via les médias." Le cardinal Müller a évoqué ici l'écrivain français du XIXe siècle Gustave Le Bon qui avait prédit une telle situation dans son livre Psychologie des foules.

 

Le cardinal Müller a également rejeté l'idée qu'une telle critique de la Grande Réinitialisation et de ses plans idéologiques ne sont que de simples "théories du complot" et a ajouté que les systèmes totalitaires "ont toujours dénigré toute critique comme conspiration et subversion". [En 1789, "le fantasme du 'complot aristocratique' émanait essentiellement des loges maçonniques et du club des Jacobins. La théorie du complot des aristocrates "envahit très vite l'espace du discours révolutionnaire. (...) Il suffit de considérer le flot ininterrompu des dénonciations qui sont adressées au Comité des recherches de l'Assemblée constituante (Pierre Caillet, Comité des recherches de l'Assemblée nationale 1789-1791, Inventaire analytique de la sous-série D XXIX bis, Paris, Archives nationales, 1993.) (...) Il convient de préciser que cette frénésie dénonciatrice témoigne autant de l'irruption de l'esprit révolutionnaire que de la persistance de cette mentalité traditionnelle déjà évoquée et accoutumée à incriminer des conspirateurs." (Patrice Gueniffey, La Politique de la Terreur, Essai sur la violence révolutionnaire, Fayard 2000, réed. Tel Gallimard, Mesnil-sur-l'Estrée 2003, p. 64.). Ndlr.]

 

Il a évoqué dans ses commentaires les nombreux avertissements d'un régime totalitaire au XXe siècle et a expliqué qu'ils "peuvent difficilement être discrédités en tant que théories du complot, car de véritables développements politiques leur ont donné raison".

 

Nous avertissant de ne pas prendre les promesses de la Grande Réinitialisation et des programmes similaires de fondations très riches non comme des efforts innocents, le prélat allemand a déclaré que "la confiance aveugle dans l'attitude philanthropique des dirigeants des grandes fondations et des sociétés ouvertes n'est possible qu'avec un déni complètement naïf de la réalité.''

 

Le cardinal allemand et ancien évêque de Ratisbonne, en Allemagne, a souligné qu'il y avait eu des tentatives dans le passé pour recréer l'homme et inventer à nouveau le monde. Ces tentatives se sont toujours transformées en mouvements totalitaires. Chaque fois que l'homme a voulu "se recréer et se racheter", a-t-il dit à Pentin, un monstre a été créé à la place, citant comme exemple l'"horrible expérience humaine" de l'Union soviétique communiste qui a coïncidé avec la révolution industrielle.

 

"Cela aurait dû nous convaincre que l'utopie d'un paradis sur terre sous quelque forme que ce soit entraîne les plus grands crimes contre l'humanité (déni de la liberté des dissidents, destruction de main-d'œuvre, réduction de la population par avortement et euthanasie), a-t-il ajouté. La nature de l'homme, blessée par le péché, a besoin du pardon divin. Seule la grâce de Dieu peut nous racheter et nous donner 'la liberté et la gloire des enfants de Dieu'."

 

Nous rappelons ici à nos lecteurs que le président américain Joseph Biden est en alliance avec le programme de la Grande Réinitialisation et appelle même son nouvel agenda "Reconstruire mieux", un slogan également utilisé par le Forum économique mondial. Le Forum économique mondial s'est aligné en même temps sur la Chine et a invité son président Xi Jingping à présenter une conférence lors de la journée d'ouverture de sa réunion annuelle (virtuelle) en 2021. Le WEF lui-même a qualifié sa participation au forum d'"opportunité historique pour la collaboration."

 

En octobre 2020, le cardinal Müller avait déjà averti que l'élection de Biden à la présidence des États-Unis pourrait avoir de graves effets sur les États-Unis ainsi que sur les démocraties du monde, notamment à la lumière de la puissance croissante de la Chine.

 

S'adressant à Breitbart News, le cardinal allemand a déclaré: "Le résultat des élections américaines déterminera si les États-Unis restent la première puissance dans le monde - pour la liberté et la démocratie - ou si une dictature communiste assumera ce rôle pour la communauté mondiale." Parlant de la dictature chinoise et de sa puissance croissante dans le monde, le cardinal Müller a expliqué qu'"en Chine, la devise de l'Allemagne nazie se répète: vous n'êtes rien - l'État est tout. Et pourtant, la vérité est l'inverse: les gens sont tout et l'État n'existe que pour servir le bien commun."

 

Lire : Désobéissance civile. Rémi Brague : "Il faut obéir aux lois tant qu’elles assurent la plus élémentaire justice, et donc l’ordre public et la paix civile. S’il la transgresse, on a le droit, et même le devoir ... de lui désobéir"

 

"Et parce que les États-Unis sont la première puissance du monde libre, ils doivent également mettre un terme à l'emprise impérialiste d'une superpuissance communiste qui cherche la domination du monde et permettre au peuple chinois et aux autres peuples opprimés d'entrer dans la communauté et la solidarité des peuples libres."

 

En parfaite adéquation avec la prédiction du WEF selon laquelle les "valeurs occidentales" arriveront bientôt à leur point de rupture, le cardinal Müller a exprimé en janvier 2021 sa préoccupation que le nouveau régime Biden mène désormais une campagne pour "déchristianiser la culture occidentale". S'adressant au site d'information catholique autrichien Kath.net, le prélat a expliqué que l'administration Biden, "avec sa puissance politique, médiatique et économique concentrée, est à l'avant-garde de la campagne la plus subtilement brutale des 100 dernières années pour déchristianiser la culture occidentale." Ses commentaires étaient liés au fait que le président Biden a déjà pris des mesures pour promouvoir l'avortement, ainsi que l'agenda LGBT.

 

Le Forum économique mondial lui-même promeut également l'agenda LGBT ainsi que l'agenda de l'avortement .

 

Le cardinal Müller s'oppose fermement à ces agendas anti-chrétiens et a déclaré à Kath.net que quiconque "en tant que chrétien se positionne contre le courant dominant de la propagande LGBT, l'avortement, la consommation de drogues légalisée, la dissolution de la sexualité masculine ou féminine, est connu pour être insulté comme étant 'd'extrême droite' ou même en tant que 'nazi', même si ce sont précisément les nationaux-socialistes avec leur idéologie biologiste et sociale darwiniste qui ont été la contradiction la plus ouverte à l'image chrétienne de l'homme.

 

Les chrétiens en politique doivent s'opposer à ces agendas, a-t-il dit, même s'ils ne peuvent pas suffisamment influencer les lois qui sont élaborées. "Mais ils ne doivent jamais participer, activement ou passivement, au mal", a-t-il ajouté. "À tout le moins, ils doivent protester contre cela et - dans la mesure où ils peuvent - y résister, même s'ils sont victimes de discrimination pour le faire."

 

 

Source: LifeSiteNews

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7 février 2021 7 07 /02 /février /2021 18:21
Désobéissance civile. Rémi Brague : "Il faut obéir aux lois tant qu’elles assurent la plus élémentaire justice, et donc l’ordre public et la paix civile. S'il (l'Etat ou César) la transgresse, on a le droit, et même le devoir ... de lui désobéir"

Le philosophe et théologien analyse la déclaration du ministre de l’Intérieur selon qui « la loi de la République est supérieure à la loi de Dieu ». Rémi Brague est membre de l’Institut, normalien, agrégé de philosophie et professeur émérite de philosophie à l’université Panthéon-Sorbonne, Rémi Brague est notamment l’auteur d’Europe, la voie romaine (3e édition, Folio essais, 1999) et Le Règne de l’homme. Genèse et échec du projet moderne (Gallimard, 2015). Il s’entretient ci-dessous dans les colonnes du Figaro.

 

« Pour les chrétiens, Dieu parle par la conscience, inscrite dans la nature de l’homme, que Dieu a créé animal rationnel », explique Rémi Brague.

 

[…]

 

Si l’on suppose que deux lois sont face à face, l’une de la République, l’autre de Dieu, il est bien clair que la première ne fera pas le poids. Aucune loi humaine ne tient devant une loi divine. Votée par un Parlement régulièrement élu dans une démocratie civilisée ou imposée par le plus cruel des tyrans, peu importe.

 

Reste la question essentielle : quel genre de divinité entre en jeu et comment légifère-t-elle ? Pour les chrétiens, Dieu parle par la conscience, inscrite dans la nature de l’homme, que Dieu a créé animal rationnel. Rousseau appelait la conscience « instinct divin, immortelle et céleste voix ». Il faut prendre ces mots tout à fait au sérieux. Il me faut ici mettre en garde contre une façon galvaudée d’en appeler à sa « conscience ». Souvent, on la confond avec le caprice irréfléchi. Dire que seule sa conscience doit décider, c’est souvent une façon de dire : « Mêlez-vous de vos affaires ! Je fais ce que je veux ! » Quelle naïveté, d’ailleurs. La plupart du temps, est-ce bien moi qui veux ce que je crois vouloir ?

 

La conscience doit s’éduquer, un peu comme le goût. Le gourmet a appris à distinguer un grand cru d’un médiocre vin de table. L’alcoolique, lui, ne fera pas la différence, du moment que cela soûle. De même, la délicatesse de la conscience s’acquiert. Par l’exemple des parents, quand ils sont à la hauteur. Par la fréquentation des honnêtes gens. Par la grande littérature. Mais, en dernière analyse, c’est toujours moi qui déciderai de me former et d’acquérir une conscience exigeante ou, au contraire, de m’abandonner aux influences de mille facteurs : les souvenirs de pouponnière, la coutume, la pub, la mode, le politiquement correct, etc.

 

— Quand Antigone décide de braver les lois de Créon pour enterrer son frère, ne place-t-elle pas les droits de la conscience au-dessus de ceux des hommes ?

 

— Cela ne fait pas de mal de retourner aux sources de temps en temps, et, en l’occurrence, de relire Sophocle. Dans Antigone, l’héroïne vient d’enterrer son frère, considéré comme rebelle à la cité. Le chef, son oncle Créon, avait ordonné de punir le coupable en abandonnant son cadavre aux fauves et aux rapaces. Arrêtée, elle ne fait pas appel à sa conscience. La notion de « conscience » n’est pas clairement dégagée dans la pensée grecque. Le mot grec dont on s’est servi plus tard pour la désigner ne signifie pas la conscience morale, mais la conscience psychologique, celle dont il est question quand on dit « perdre conscience ».

 

Antigone oppose aux décrets de Créon non pas la conscience, mais des lois venant des dieux et « à chaque fois vivantes ». Ce qui montre leur divinité, c’est, ce qui est paradoxal pour nous, formés dans une religion de révélation, que « nul n’a jamais su d’où elles étaient apparues » (vers 456-457). Pour les Grecs, le divin est évident, aussi manifeste que l’Olympe, et sans origine. Ainsi, les rumeurs sont des déesses parce que personne ne les a mises en circulation. Ces lois divines, non écrites, priment sur toutes les décisions humaines.

 

[...]

 

— Dans l’Évangile, le Christ déclare qu’il faut rendre à César ce qui est à César. Faut-il en déduire l’obéissance des chrétiens aux lois en toutes circonstances ?

 

— Le passage des Évangiles où se trouve la formule (Matthieu 22, 21 et parallèles) est souvent mal compris. On s’imagine que César, le pouvoir politique, serait parfaitement indépendant de Dieu. Or, il en dépend comme tout le reste de la Création, ni plus ni moins. Il n’a pas de domaine réservé à l’intérieur duquel il pourrait n’en faire qu’à sa tête. Nul « sécularisme » là-dedans. Dieu est présent dans le domaine politique comme partout ailleurs.

 

Seulement, là aussi, il faut se demander de quelle façon Il s’invite chez César. Pour le christianisme, il est là d’abord dans la loi morale. Dans la Bible, Abraham craint que les Amalécites n’aient aucune « crainte de Dieu » (Genèse 20, 11) et ne le tuent pour lui prendre sa femme. La « crainte de Dieu » n’est autre ici que la common decency d’Orwell, ce qui « ne se fait pas ».

 

Il faut obéir aux lois tant qu’elles assurent la plus élémentaire justice, et donc l’ordre public et la paix civile. Saint Paul faisait prier pour l’empereur. C’était alors Néron, qui allait d’ailleurs le faire décapiter. Mais César est soumis à la loi morale. S’il la transgresse, on a le droit, et même le devoir, d’abord de le lui rappeler, ensuite de lui désobéir.

 

Source : Le Figaro | Pour une école libre

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6 février 2021 6 06 /02 /février /2021 16:48

Car j’avais faim, et vous m’avez donné à manger ; j’avais soif, et vous m’avez donné à boire ; j’étais un étranger, et vous m’avez accueilli. [...] Amen, je vous le dis : chaque fois que vous l’avez fait à l’un de ces plus petits de mes frères, c’est à moi que vous l’avez fait.

Matthieu 25,35-40

La police britannique a arrêté un homme pour avoir distribué de la soupe gratuite dans un parc, affirmant qu'il avait violé les restrictions du COVID-19.

 

Nick Smith avait donné de la soupe gratuite aux habitants de son village pendant 17 semaines avant que la police du Sussex n'intervienne, affirmant qu'il avait violé les règles du COVID en encourageant les gens à se rassembler.

 

Cependant, Smith a cité des exemptions en vertu des règles sur le bénévolat, qui permettent à jusqu'à 15 personnes de se rassembler à l'intérieur ou à l'extérieur.

 

Smith a déclaré qu'il avait trouvé toute l'expérience "très choquante" et a insisté sur le fait qu'il essayait seulement d'aider les personnes aux prises avec des problèmes de santé mentale à la suite du confinement.

 

"Me présenter chaque semaine et avoir une fonction dans laquelle ils peuvent avoir confiance, c'est ce que je voulais faire. Ils viennent juste parce qu'ils ne voient personne, ne parlent à personne et deviennent fous", dit-il.

 

Smith a été menotté et a reçu une convocation du tribunal, mais a juré de continuer à soutenir sa communauté.

 

"Si ce n'est pas maintenant, quand les gens ont faim, les gens deviennent fous. Si ce n'est pas maintenant, quand ?", a-t-il demandé.

 

Une série de vidéos ont récemment été diffusées, montrant la police britannique appliquant les règles de verrouillage de manière de plus en plus draconienne, notamment un incident au cours duquel un homme a été interrogé et arrêté pour avoir refusé de donner son nom.

 

Un autre homme qui a insisté sur le fait qu’il n’avait baissé son masque que pour nettoyer ses lunettes, qui avaient été ternies, a également été sorti d’une tente par la police après que son masque facial ait glissé.

Source: Trikooba | SummitNews  

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6 février 2021 6 06 /02 /février /2021 10:50
"Depuis que l'on porte des masques, tous les masques sont tombés !" Le rabbin Dinovitz remballe Gog et Magog et vire full complotiste !

Le rabbin Dinovitz remballe Gog et Magog et vire full complotiste !

 

Des propos éveillés que nous partageons depuis toujours ici, depuis la création de ce blog : 

Selon les dires de Dinovitz : 

 

"Je pense que les gouvernants et les médias font tout pour nous jeter dans un flou inimaginable.

 

"Je vous signale qu'en ce moment en Israël on nous met en quarantaine pour au minimum quinze jours et ils commencent déjà à nous dire que cela sera peut-être plus que quinze jours.

 

"On vit quelque chose de catastrophique en Israël depuis le début du corona, l'effondrement de toute l'économie, des classes moyennes, etc., les gens n'ont plus de travail, beaucoup n'ont plus à manger, et tout le monde, les êtres humains véritables ressentent qu'il y a une conspiration derrière toutes ces horreurs inimaginables.

 

"Et malheureusement, il nous aura fallu des années et des années pour se rendre compte, à nous aussi, peuple juif en Israël, que le gouvernement en Israël était à la solde de tous les gouvernements mondiaux occidentaux et faisait partie d'un groupe de conspiration qui n'était pas différent ici (en Israël) de ce qu'il est ici en France, ou de qu'il est ailleurs. Malheureusement il nous aura fallu des décennies pour arriver à ouvrir les yeux. Et c'est toujours ce que je dis : depuis que l'on porte des masques, tous les masques sont tombés !

 

"Et donc, nous sommes des centaines de milliers à ne plus avoir confiance du tout, du tout, dans nos politiciens ici en Israël, parce qu'ils font partie du monde occidental et de la démocratie qui n'est qu'une vitrine pour arriver à dominer le monde entier ! Et le projet avance à une rapidité qu'on ne peut même pas imaginer."

 

(Fin de citation)

___________

 

Source video"Après les bonnets rouges, les gilets jaunes, les masqués , voici les chapeaux noirs !" Gloria.tv

 

L'éveil de tous est en train de se réaliser. Nous vivons un moment unique. Mais continuons de prier chaque jour notre chapelet.

 

Prions les Saintes Plaies du Seigneur, que Dieu vienne en aide à tous les peuples de la planète. Qu'Il anéantisse la Plandémie, et convertisse les personnes derrière le Grand reset et le nouvel ordre mondial.

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5 février 2021 5 05 /02 /février /2021 20:12
L’Église catholique et la loi de 1905 : les contresens de Jean-Luc Mélenchon

Source: Aleteia

 

En voulant critiquer le projet de loi "Séparatisme", le président de La France insoumise défend la loi de 1905 en prétendant que l’Église adore aujourd’hui ce qu’elle a brûlé hier. Un contresens historique, décrypté par l’historien Martin Dumont.

 

Pour Jean-Luc Mélenchon, le fait qu’Éric de Moulins-Beaufort écrive que « la loi de 1905 est une loi de liberté » est d’autant plus important que « l’encyclique de 1906, Vehementer Nos, affirmait qu’il fallait désobéir (sic) à la loi de 1905 parce qu’elle retirait les crucifix des tribunaux, n’exemptait pas les prêtres du service militaire, etc. »

 

[...] Sur l’épiscopat français qui n’aurait pas considéré, en 1905, que la loi de Séparation était « une loi de liberté » (selon la formule d’Aristide Briand), notons [...] le fait que l’épiscopat n’était pas seul dans l’affaire, et que des laïcs catholiques, à la Chambre et ailleurs, ne la percevaient alors nullement comme telle, mais bien plutôt comme une violence contre l’Église.

 

Le joug de l’État

[C]ontrairement à ce que laisse penser Jean-Luc Mélenchon, qui s’est arrêté à la lecture de l’introduction de l’encyclique — l’exposé des faits, en quelque sorte, qui ont mené à la Séparation — Pie X condamne la Séparation parce qu’elle est une violation du droit international, rompant unilatéralement un traité (le Concordat de 1801) unissant le Saint-Siège et la France, et que le culte va être organisé sans négociations préalables avec Rome. Le Pape interdit donc d’accepter non la Séparation — qu’il déplore et condamne, mais contre laquelle il ne peut rien — mais les associations cultuelles, en cours d’élaboration, condamnation qu’il renouvellera par l’encyclique Gravissimo officii (août 1906) puis Une fois encore (janvier 1907).

 

[P]aradoxalement, si la Séparation est durement condamnée, la fin du Concordat est perçue aussi comme libératrice pour l’Église de France. Elle avait d’ailleurs été réclamée par les catholiques libéraux (mais pas seulement), considérant qu’elle libérerait l’Église du joug de l’État, toujours plus pesant.

 

[…] Considérer qu’en 2021 le président de la Conférence des évêques de France approuve la loi de 1905, telle qu’elle a été votée à l’époque, n’a aucun sens. Outre que le contexte actuel est radicalement différent de celui de 1905, Mgr Éric de Moulins-Beaufort ne fait qu’établir une observation : à ses yeux, aujourd’hui, telle qu’elle existe et est appliquée, « [p]our le dire synthétiquement, la loi de 1905 est une loi de liberté », et les changements projetés dans le cadre de la lutte contre le « séparatisme » risquent de la transformer en une « loi de contrôle, de police et de répression ». Il ne s’agit en rien de l’approbation de ce qui a eu lieu à l’époque, et cette réflexion n’est pas nouvelle, les évêques de France évoquant dès les années 1980 le « paradoxe de la Séparation » et se faisant, depuis les années 2000, les défenseurs de la loi de 1905, lors de différents projets de révision, préférant un cadre auquel ils se sont progressivement accommodés plutôt que l’inconnue.

 

Alors que la loi [de 1905] n’utilise pas le mot “laïcité”, on en est venu à la considérer comme l’expression d’un équilibre satisfaisant des relations entre l’État et les organisations religieuses ; elle a acquis par là une valeur symbolique certaine.

 

C’est ainsi qu’en 2005, l’assemblée plénière des évêques de France a publié une déclaration, en réponse à la lettre que le pape Jean Paul II avait envoyée au cardinal Ricard, pour le centenaire de la loi de 1905 : « [N]ous ne pensons pas qu’il faille changer la loi de 1905. Certes, il n’est pas dans notre intention de l’idéaliser. Mais, alors que la loi n’utilise pas le mot “laïcité”, on en est venu à la considérer comme l’expression d’un équilibre satisfaisant des relations entre l’État et les organisations religieuses ; elle a acquis par là une valeur symbolique certaine. » Cette position pouvait surprendre, mais les évêques apportaient dans le même temps cet éclairage : « Comment expliquer alors que l’Église catholique en France se satisfasse aujourd’hui d’une situation initiée par cette loi de 1905 ? Tout simplement parce que le siècle écoulé depuis la promulgation de la loi a vu se produire d’importants changements », à savoir la reprise des relations diplomatiques, un nouveau dialogue avec l’État, et une nouvelle compréhension des relations entre l’Église et l’État à la suite du concile Vatican II (constitution Gaudium et Spes et déclaration sur la liberté religieuse Dignitatis Humanae).

 

Un progressif esprit d’apaisement

De fait, ce qu’il faut bien percevoir, c’est que depuis l’après-guerre 1914-1918, il a fallu un long travail, des deux côtés, pour arriver à un « vivre ensemble » qui tienne réellement. Le Conseil d’État a aussi joué un rôle dans cet assouplissement de la loi, en rendant le plus généralement des décisions dans un sens libéral. Ainsi, « ce qui aurait pu être une loi de combat a cédé devant un esprit d’apaisement » (déclaration de l’Assemblée plénière des évêques de France, 2005).

 

De plus, la participation des catholiques aux combats durant la guerre et la jurisprudence libérale du Conseil d’État permettent un rapprochement entre l’Église et l’État, rendu manifeste par la reprise des relations diplomatiques entre la France et le Saint-Siège en 1921. L’accord sur les « associations diocésaines », en 1923-1924, règlent par ailleurs la situation des « cultuelles » en suspens depuis 1906. À cette occasion, Pie XI ne revient nullement sur la condamnation des lois dites de laïcité, mais il laisse entrevoir la possibilité d’une interprétation ouverte de la laïcité, qui devait désormais prévaloir : « [C]e que Pie X a condamné, Nous le condamnons de même ; et toutes les fois que par “laïcité” on entend un sentiment ou une intention contraires ou étrangers à Dieu et à la religion, Nous réprouvons entièrement cette “laïcité” et Nous déclarons ouvertement qu’elle doit être réprouvée » (encyclique Maximam gravissimamque, 1924).

 

La condamnation de l’acte de la Séparation demeurait donc lors de ces accords, tout en permettant le réchauffement des relations entre l’Église et l’État. La lettre du pape Jean Paul II au cardinal Ricard en 2005 le soulignera, mais citons de nouveau la lettre de Mgr de Moulins-Beaufort à François de Rugy : « L’Église catholique et l’État républicain ont appris à vivre dans la situation nouvelle ainsi créée d’une manière qui permet aux catholiques de vivre leur foi pleinement et d’apporter sans réserve leur contribution au bien commun national et à la République d’affirmer et d’exercer sa neutralité laïque tout en bénéficiant pleinement de cet apport. »

 

Des principes toujours discutés

Ainsi, sans que le mot soit prononcé, la loi de 1905 peut devenir progressivement « loi de liberté », même si des évolutions continueront à se faire (statut des congrégations, question de l’enseignement…) au long du XXe siècle, et qu’un changement de ton sur la laïcité s’opère après la déclaration des évêques de France de novembre 1945. Il est cependant important de souligner, notamment avec Philippe Portier, que si le cadre (le régime de laïcité) est progressivement accepté, le contenu (principes philosophiques) est toujours discuté. La déclaration de l’assemblée plénière des évêques de France de 2005 le met nettement en évidence.

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5 février 2021 5 05 /02 /février /2021 09:36
Le Christ dans la Maison de Marthe and Marie, Vermeer, 1655

Le Christ dans la Maison de Marthe and Marie, Vermeer, 1655

Source: Aleteia

 

En décrétant le 2 février 2021 l’inscription au calendrier romain de la mémoire des saintes Marthe, Marie et saint Lazare le 29 juillet, le Vatican a mis fin aux doutes et aux polémiques concernant l’identité de Marie-Madeleine. En effet, celle qui fut le premier témoin de la Résurrection du Christ est bien la sœur de Marthe et de Lazare.

Le pape François a tranché. Sa décision est à la fois liturgique et théologique. Par le décret de le Congrégation du culte divin publié le 2 février le Souverain pontife a ordonné d’inscrire au calendrier romain la mémoire des saintes Marthe, Marie et saint Lazare, tous les trois ensemble, le 29 juillet. Comme l’explique le décret, cette décision vient du fait que « l’incertitude de la tradition de l’Église latine quant à l’identité de Marie – la Marie-Madeleine à qui le Christ est apparu après sa Résurrection, la sœur de Marthe, la pécheresse dont le Seigneur a pardonné les péchés – a été résolue dans des études et des temps récents comme l’atteste le Martyrologe romain actuel, qui commémore également Marie et Lazare ce même jour ». Une raison de plus a été également donnée : dans certains calendriers particuliers, les trois membres de cette fratrie sont célébrés ensemble ce jour-là.

 

[…] Il faut d’ailleurs relever que les deux grandes traditions, orientale et occidentale, entrent ici en opposition. La tradition orientale a toujours maintenu la distinction des trois, mais la tradition occidentale, à partir de Grégoire le Grand (VIème siècle,) a reconnu officiellement une seule femme dans ces trois figures : Marie-Madeleine. Les choses changent depuis Vatican II : le nouveau Martyrologe romain institue une fête de Marie de Béthanie distincte de celle de Marie Madeleine. Ces dernières années de nombreux exégètes qui ont relu les Évangiles en permettant de mieux voir la place des différents personnages qui composent la figure de Marie-Madeleine et de redécouvrir son rôle d’apôtre.

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2 février 2021 2 02 /02 /février /2021 10:57

L'Institut Jean-Paul II de Rome, récemment vidé et remodelé par le pape François, a défendu dans une récente publication Facebook le soutien du président américain Joe Biden à l'avortement légal.

 

L'Institut théologique pontifical Jean-Paul II pour les sciences du mariage et de la famille a récemment republié sur sa page Facebook un article du 20 janvier du Huffington Post (édition italienne) qui mettait en évidence ce que l'écrivaine Maria Antonietta Calabrò appelait "l'Évangile social" de Biden qui, selon elle, a donné un souffle de l'air frais à l'enseignement social catholique.

 

Lorsque la page Facebook de l'Institut Jean-Paul II a commencé à recevoir d'importantes critiques pour avoir publié un article faisant essentiellement l'éloge du politicien pro-avortement, l'Institut a répondu en disant que "défendre le droit à l'avortement ne signifie pas défendre l'avortement".

Source: https://www.lifesitenews.com/news/pope-francis-remade-john-paul-ii-institute-defends-bidens-abortion-record-in-facebook-post

Source: https://www.lifesitenews.com/news/pope-francis-remade-john-paul-ii-institute-defends-bidens-abortion-record-in-facebook-post

"Surtout", a ajouté l'Institut, si nous devons attribuer des licences de catholicité en fonction des positions politiques, très peu de politiciens pourraient se décrire comme catholiques.

 

La déclaration de l'Institut est en contradiction avec l'enseignement catholique sur l'avortement qui affirme que, selon le Catéchisme de l'Église catholique, l'avortement est un "mal moral" qui est "gravement contraire à la loi morale". Le Catéchisme ajoute que cet enseignement "n'a pas changé et reste immuable".

 

Saint Jean-Paul II a enseigné dans son encyclique historique Evangelium Vitae (L'Évangile de la vie) de 1995 que les catholiques ne peuvent en aucun cas défendre le droit à l'avortement.

 

[...]

 

L'Institut Jean-Paul II a finalement supprimé la publication Facebook.

 

Source: LifeSiteNews

Note du blog Christ-Roi. L'explication donnée par l'Institut Jean-Paul II n'est pas cohérente car elle revient par exemple à dire : "défendre le droit au meurtre ne signifie pas défendre le meurtre." On retrouve la même fausse argumentation dans le fait de dire que "l’utilisation licite de ces vaccins n’implique pas et ne doit pas impliquer de quelque manière que ce soit l’approbation morale de l’utilisation de lignées cellulaires provenant de fœtus avortés" (Paragraphe 4 de la "Note sur la moralité de l’utilisation de certains vaccins anti-Covid-19") Ces incohérences conduisent à des incompréhensions. "Que votre oui soit un oui, votre non un non." (Mt 5,37)

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31 janvier 2021 7 31 /01 /janvier /2021 17:48

Dans la seconde moitié du XXe siècle, le christianisme a été impitoyablement réprimé par les dirigeants communistes chinois, mais il fait maintenant un retour extraordinaire.

 

Lorsque le Parti communiste chinois a pris le pouvoir en 1949 on pensait qu'il y avait un million de chrétien dans le pays. Aujourd'hui il y a cent millions de chrétiens en Chine. En fait il y a plus de chrétiens que de membres du parti communiste (92 millions).

 

Selon certaines estimations il pourrait y avoir 400 millions de chrétiens en Chine dans trente ans. Ce qui en ferait la plus grande nation chrétienne du monde.

 

 

À Shenzhen il y a environ 500 personnes qui se font baptiser chaque dimanche. Il y a une proportion croissante de ces personnes dans les églises actuelles. De plus en plus de jeunes hommes croyants, de professionnels et des célébrités qui fréquentent les églises, surtout dans les grandes villes.

 

La ville de Wenzhou est connue comme la "Jérusalem de la Chine" car un grand nombre des ses habitants croient au Christ.

 

Dans cette église, les gens se réveillent à quatre heures trente pour se réunir pendant deux heures et prier afin de rendre un culte. Ce qu'ils font tous les jours.

 

Rien qu'à Shangaï il y a plus de 3000 églises de maison.

 

Cathédrale Saint-Ignace de Shanghai

 

En 2014, Xia Baolong, le chef du Parti communiste du Zhejiang, une province côtière, a supervisé une campagne visant à retirer plus de 1 500 croix des lieux de culte de la province. Les bibles ont été confisquées; les pasteurs étaient enfermés.

 

Le christianisme protestant serait la religion qui connaît la croissance la plus rapide, avec au moins 38 millions d'adhérents aujourd'hui. La Chine compte également 12 à 14 millions de catholiques. Un nombre inconnu de membres du parti communiste vont à l'église ainsi qu'aux réunions des comités locaux.

 

La plupart des églises souterraines en Chine sont dirigées par des jeunes, tous venus du système communiste et ils ne veulent rien avoir à faire que ça. Ils veulent seulement répandre l'amour de Jésus à tous ceux qu'ils rencontrent.

 

Même si la campagne actuelle et celle de Wenzhou étaient étendue à une répression nationale du christianisme, il est peu probable que cette répression arrête la progression du christianisme dans ce qui sera bientôt la plus grande nation chrétienne du monde. En fait, elle pourrait même contribuer à cette croissance en alimentant un sentiment de martyre et de persécution parmi les fidèles.

 

Historiquement, le christianisme en Chine se développa réellement à partir des premières missions jésuites au XVIe siècle et fut autorisée jusqu'à l’avènement en 1949 de la République populaire de Chine qui interdit toute ingérence étrangère dans le fonctionnement des groupes religieux

Source: https://www.economist.com/graphic-detail/2020/09/15/protestant-christianity-is-booming-in-china

Source: https://www.economist.com/graphic-detail/2020/09/15/protestant-christianity-is-booming-in-china

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30 janvier 2021 6 30 /01 /janvier /2021 13:11
Le président mexicain utilise la Vierge de Guadalupe à des fins politiques

29 janv. 2021

National Catholic Reporter

par David Agren

 

MEXICO - Le 12 décembre, jour de la fête de Notre-Dame de Guadalupe, le président mexicain Andrés Manuel López Obrador a tweeté des photos de la basilique homonyme de la patronne nationale - un site qui regorge normalement de millions de pèlerins, mais qui a été fermé par l'église et les responsables municipaux.

 

L'archidiocèse de Mexico a exhorté les pèlerins à rester à l'écart et à célébrer "virtuellement" ou dans leur paroisse locale. Le gouvernement, quant à lui, a déployé la Garde nationale (une force de police militarisée) pour s'assurer que les retardataires qui arrivaient ne se présentaient pas aux portes.

 

Pourtant, le président a saisi la scène vide comme une occasion de féliciter la population - comme il l'a fait tout au long de la pandémie - en tweetant (en espagnol): "Il n'y a pas de meilleure démonstration de la responsabilité du peuple mexicain dans la pandémie que cette image de la basilique sur le journée consacrée à Notre-Dame de Guadalupe."

Le président a alors déclaré à propos de Guadalupe: "Parmi tous les symboles, les Mexicains placent en premier lieu la vénération de la Vierge et en second lieu le respect de [Benito] Juárez", l'ancien président vénéré et promoteur de l'État laïc du Mexique.

 

Le tweet a provoqué une clameur - comme la plupart des déclarations présidentielles au Mexique - pour ses contrastes et ses contradictions. Et l'éloge - d'un homme qui refuse de porter un masque et qui a annoncé qu'il avait été testé positif au COVID-19 le 24 janvier après avoir pris un vol commercial - s'est heurté à des scènes de rues et de centres commerciaux bondés.

 

Le président, communément appelé "AMLO", a également combiné deux symboles puissants, mais improbables.

 

Les politiciens mexicains évitaient de faire référence à Guadalupe, dont la basilique est l'un des sanctuaires mariaux les plus visités au monde. Ils rendaient également hommage au culte de Juárez, un ancien séminariste qui est passé de la pauvreté d'un village indigène du Oaxaca du XIXe siècle à la présidence et a rédigé les lois de réforme qui ont dépouillé l'église de ses biens et de ses privilèges.

 

Mais le tweet montrait une fois de plus les tentatives continues d'AMLO de s'associer à la popularité généralisée de la patronne, à son image incorruptible et à son importance en tant que protectrice pour une population souvent laissée à elle-même en temps de crise par ses agents publics - y compris le président lui-même.

 

Ces dernières années, les politiciens ont tenté d'exploiter la popularité de Guadalupe - les responsables locaux parrainant des pèlerinages et les présidents se félicitant de la place démesurée de la patronne dans la vie religieuse et l'identité culturelle et nationale du Mexique.

 

Aucun, cependant, n'a lié son identité politique à Guadalupe comme AMLO. Il a baptisé son parti politique "MORENA" - un acronyme pour Mouvement de la Régénération nationale qui épelle le mot espagnol pour une femme à la peau sombre.

 

"La Virgen Morena" est également un nom populaire pour la Guadalupe. AMLO a couplé cela à un discours de valeurs quasi-religieuses, une tendance à voir le monde en termes de "bien ou mal" et des promesses de "remoraliser" la vie publique.

 

"Depuis Juárez, personne n'a combiné un discours civil et un discours religieux comme discours public à la présidence", a déclaré Ilán Semo, historien à l'Université ibéro-américaine dirigée par les jésuites à Mexico.

 

"Cela ne s'est pas produit depuis l'époque de Nueva España", lorsque le Mexique était encore une colonie espagnole, a poursuivi Semo. Et avec le prosélytisme fréquent du président et son adhésion à la Guadeloupe : "C'est comme si [le président] était simultanément ce genre d'emblème religieux et politique."

 

Le traitement de Guadalupe par le tweet du 12 décembre était un AMLO vintage: une volonté d'aller à contre-courant de la coutume politique précédente, combinant coutumes religieuses et civiques dans un pays où la laïcité était autrefois une éthique politique.

 

Le tweet du 12 décembre traite de la Guadalupe comme un classique AMLO : une volonté d'aller à l'encontre de la coutume politique précédente, combinant les coutumes religieuses et civiques dans un pays où la laïcité était autrefois une éthique politique.

 

Même si les figures de la Guadalupe et de Juárez se heurtent apparemment, López Obrador a habilement exploité une multitude d'images de l'histoire du Mexique - dont beaucoup sont contradictoires les unes avec les autres - dans le but de légitimer un gouvernement qu'il promeut comme transformationnel.

 

"López Obrador n'incarne ou n'utilise pas seulement Notre-Dame de Guadalupe", a déclaré Fernando Dworak, chroniqueur et analyste politique à Mexico. "Il parle avec cette notion du "peuple", et l'amalgame de symboles et d'un discours de morale qui lui donne une crédibilité morale pour ses disciples."

 

Plutôt que d'assister simplement à des cérémonies publiques à l'occasion des anniversaires de la naissance et de la mort des héros publics, comme l'ont fait consciencieusement ses prédécesseurs, AMLO tente "d'incarner" ces personnages - souvent avec succès, selon Dworak.

 

Dworak souligne la solide cote d'approbation d'AMLO, d'environ 60%, et sa capacité à construire une base inébranlable à travers des années de diffusion d'un discours moral, de vie austère et d'adversaires ineptes incapables de contrer ses messages - même si la compréhension d'AMLO sur les faits est faible et qu'une réponse courante à des informations défavorables est de dire : "J'ai d'autres données."

 

Les opposants ont également adopté des images religieuses, comme le mouvement de droite FRENAA, qui a défilé avec des banderoles de la Guadalupe, mais aussi des images comme Notre-Dame de Fatima (qui est populaire à droite) et des cris de "¡Viva Cristo Rey !" de la rébellion des Cristeros des années 20.

 

Mais contrairement aux opposants à AMLO et même aux autres chefs religieux, Dworak a déclaré que "le président est la personne qui contrôle le discours moral".
 

"Il sait comment se servir des symboles", a déclaré Dworak. "López Obrador est une personne qui a baigné son gouvernement de symboles."

 

Le logo de l'administration d'AMLO met en évidence cinq personnalités du passé du Mexique.

 

Il n'utilise pas d'images de la Guadalupe. Mais nommer son parti MORENA et enregistrer sa candidature à la présidentielle le jour de sa fête en 2017 a laissé peu de doutes sur ses tentatives de tirer parti de son appel. Beaucoup de MORENA n'ont pas repoussé le conservatisme et le discours religieux du président, même s'ils s'identifient comme étant de gauche.

 

"Les gens de gauche avec AMLO ont été les plus critiques lorsque [l'ancien président Vicente] Fox a utilisé la bannière de la Guadalupe à des fins politiques", a déclaré Bárbara González, analyste politique à Monterrey.

 

AMLO n'est pas le premier politicien à attirer la patronne dans la politique. Les promoteurs de l'indépendance et de la révolution mexicaine ont défilé avec des images de la Guadalupe, qui, selon les catholiques, est apparue à Saint-Juan Diego à la Colline de Tepeyac en 1531 dans ce qui est maintenant le nord de Mexico.

 

Fox a scandalisé les classes bavardes et la vieille élite politique en visitant la basilique et en priant la Guadalupe le matin de son inauguration. Son successeur, le président Felipe Calderón, a proclamé : "Nous sommes tous des guadalupanos, indépendants de la foi, des croyances, et des non-croyances". Des politiciens de tous les côtés de l'allée ont assisté à des célébrations à la basilique lors de visites papales au Mexique - certains embrassant même l'anneau papal.

 

L'adoption publique de la Guadalupe par la classe politique a coïncidé avec un dégel des relations entre l'Église et l'État. Le Mexique et le Vatican ont établi des relations en 1992 après des décennies d'éloignement et de lois anticléricales si strictes que les prêtres et les religieux ne pouvaient pas porter leurs habits en public.

 

Le Parti d'action nationale (PAN), favorable aux catholiques, a remporté des gouvernements consécutifs sous Fox et Calderón, mais ses tentatives d'utiliser la religion ont été éphémères.

 

"Le principal problème avec la langue religieuse est que vous devez vous y tenir", a déclaré Rodolfo Soriano-Núñez, un sociologue qui étudie le catholicisme mexicain. De plus , dit-il, "vous devez jouer le rôle".

 

AMLO a joué le rôle, se positionnant comme austère, incorruptible et anti-établissement dans un système inondé de scandales et de fortunes inexplicables. "On ne peut pas avoir un gouvernement riche avec une population pauvre", ironise-t-il souvent.

 

Le président prêche souvent dans ses conférences de presse quotidiennes, qui peuvent durer plus de trois heures. Il s'inspire des Béatitudes et d'autres passages des Écritures et parfois du Pape François - bien qu'AMLO ait tendance à négliger de vastes pans de la vision de François, tels que les appels persistants du pape à une meilleure protection de l'environnement.

 

Ses valeurs penchent sur les conservateurs et il s'identifie comme "chrétien" plutôt que catholique ou protestant - bien qu'il s'adresse habilement aux deux groupes.

 

"C'est une utilisation très conservatrice de la religion. Ce n'est pas la théologie de la libération", a déclaré Semo, l'historien. "Nous ne parlons pas de la gauche catholique de la gauche protestante, c'est-à-dire que les gens, les pauvres, sont émancipés par eux-mêmes. Il opte pour un discours plus conservateur du type 'je vais les sauver'."

 

AMLO a promis de publier une constitution morale et a réimprimé un livret de valeurs et de citoyenneté des années 1940 connu sous le nom de "La Cartilla Moral". Les églises évangéliques ont promis de distribuer ce livret; la conférence des évêques mexicains, quant à elle, a émis des réserves.

 

Les Mexicains "n'aiment généralement pas que les prêtres et les pasteurs parlent de politique", a déclaré Semo. Mais AMLO a montré que le contraire semble être acceptable, a-t-il déclaré.

 

De leur côté, les responsables de l'Eglise semblent optimistes quant à l'utilisation par AMLO de la Guadalupe et de son discours religieux.

 

"[AMLO] mentionne ce genre de choses, selon les circonstances", a déclaré le père Hugo Valdemar, ancien porte-parole de l'archidiocèse de Mexico. "Il ne le fait pas juste pour le plaisir de le faire, et il n'essaie pas d'usurper le rôle de l'Eglise."

 

[David Agren est journaliste indépendant à Mexico.]

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26 janvier 2021 2 26 /01 /janvier /2021 17:20
Saviez-vous que Martin Luther King appréciait la prière du rosaire ?

Dans une lettre écrite en 1964 à une amie, Martin Luther King témoigne de l'importance de la prière du rosaire comme moyen de faire changer les cœurs.

C’est avec l’aimable autorisation du père Joseph Mary Wolfe, franciscain missionnaire de la Parole éternelle, que Aleteia publie cette lettre, écrite le 23 septembre 1964 par Martin Luther King (1928-1968) alors président de Southern Christian Leadership Conference (SCLC), organisation américaine majeure du mouvement des droits civiques. Ce document historique révèle l’esprit et le cœur de ce pasteur baptiste américain qui, inspiré par l’exemple de Gandhi, a utilisé la non-violence comme stratégie de défense des droits civils des Noirs américains.

 

Suite Aleteia

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22 janvier 2021 5 22 /01 /janvier /2021 17:16
L'archevêque de San Francisco répond à Pelosi : "Aucun catholique en bonne conscience ne peut favoriser l'avortement"

Dans un podcast diffusé le 18 janvier avec l'ancienne sénatrice et candidate à la présidence Hillary Clinton, la présidente de la Chambre des représentants Nancy Pelosi a déclaré que le soutien des électeurs pro-vie à l'ancien président Donald Trump était une question qui "me chagrine beaucoup en tant que catholique"

 

San Francisco, Calif.., 21 janvier 2021 / 01:20 pm (CNA). L'archevêque de San Francisco a répondu jeudi au président de la Chambre des représentants qui accusait les électeurs pro-vie de Trump d'être des vendus.

 

"Je pense que Donald Trump est président à cause de la question du droit des femmes à choisir", a-t-elle déclaré à propos de l'avortement, laissant entendre que les électeurs pro-vie ont poussé Trump à la victoire en 2016.

 

Jeudi, l'archevêque de Pelosi a répondu à ses commentaires sur l'avortement et le vote : "Aucun catholique en bonne conscience ne peut être favorable à l'avortement", a déclaré l'archevêque Salvatore Cordileone de San Francisco, le diocèse de Pelosi, dans un communiqué publié jeudi. "Notre terre est trempée du sang des innocents, et cela doit cesser."

 

Pelosi soutient depuis longtemps l’avortement en dépit de sa foi catholique. En 2008, elle a déclaré sur la chaîne NBC "Meet the Press" concernant le moment où la vie commence, "au fil des siècles, les médecins de l’église n’ont pas été en mesure de faire cette définition." Elle a dit que sa foi catholique "ne devrait pas avoir d’impact sur le droit de choisir d’une femme".

 

Jeudi, Mgr Cordileone a précisé que " Nancy Pelosi ne parle pas au nom de l’Eglise catholique".

 

"Et sur la question de l’égalité de dignité de la vie humaine dans l’utérus, elle [Pelosi] parle aussi en contradiction directe avec un droit humain fondamental que l’enseignement catholique défend depuis 2 000 ans", a déclaré Cordileone.

 

L’archevêque a ajouté que l’utilisation par Pelosi de l’expression "droit de choisir" en référence à l’avortement "était un écran de fumée pour perpétuer toute une industrie qui profite de l’un des maux les plus odieux imaginables".

 

En 2010, l’ancien archevêque de San Francisco, George Niederauer, avait qualifié le soutien de Pelosi à l’avortement de "totalement incompatible avec l’enseignement catholique".

 

Pelosi a indiqué en août qu’elle avait l’intention de présenter en 2021 des projets de loi de dépenses qui n’incluent pas l’amendement Hyde, permettant ainsi des avortements financés par les contribuables à Medicaid. Il n’est pas clair si les démocrates auraient les voix dans les deux chambres du Congrès pour finalement abroger Hyde.

 

Dans sa déclaration de jeudi, M. Cordileone a déclaré qu'il ne "présumerait pas" des raisons pour lesquelles des personnes ont voté pour Trump. "Il y a de nombreuses questions aux conséquences morales très graves que les catholiques doivent peser en toute conscience lorsqu'ils votent", a-t-il déclaré.

 

Cordileone a également soutenu Mgr Jose Gomez, président de la Conférence épiscopale des États-Unis, qui a adressé une déclaration de prière et de félicitations au nouveau président Joe Biden, et a noté des points d’accord et de désaccord entre Biden et les évêques.

 

Gomez, dans sa déclaration sur l’investiture de Biden, a réitéré que la fin de l’avortement est la "priorité prééminente" de la conférence en raison de sa menace pour les familles et le grand nombre de victimes de l’avortement.

 

Le langage sur l’avortement a reçu l’opposition de l’intérieur de la conférence, y compris par le cardinal Blasé Cupich de Chicago qui a publié une déclaration cinglante de la critique des paroles de Gomez, l’AIIC a rapporté.

 

Le langage sur l'avortement a suscité une opposition au sein de la conférence, notamment de la part du cardinal Blase Cupich de Chicago qui a publié une déclaration cinglante critiquant les paroles de Gomez, rapporte CNA.

 

Cordileone a remercié jeudi Gomez d’avoir réaffirmé la priorité de la conférence et a ajouté que ce n’est pas parce que l’avortement est une préoccupation "prééminente" qu’il s’agit de la "seule" préoccupation de la conférence.

 

"Dans son discours inaugural d’hier, le président Biden a lancé un appel émouvant à l’unité et à la guérison", a déclaré Cordileone, et a ajouté que les accusations de Pelosi contre les pro-vie n’étaient pas "le langage de l’unité et de la guérison. Elle doit des excuses à ses électeurs."

 

Les chrétiens ont toujours compris que le commandement "Tu ne tueras pas" s'applique à toute vie, y compris la vie dans l'utérus", a déclaré Mme Cordileone. "Le pape François poursuit cet enseignement ininterrompu."

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21 janvier 2021 4 21 /01 /janvier /2021 10:59
Quelles prières le Bon Dieu exauce-t-il ?

À l'occasion des 150 ans de l'apparition  de Notre Dame à Pontmain, l'abbé Salenave rappelle comment nos prières sont exaucées : 

"Pourquoi nous plaignons-nous tous souvent de cette inefficacité de cette prière ? J'ai demandé à réussir à mes examens, et je n'ai pas réussi. J'ai demandé à gagner tel procès, je n'ai pas réussi. J'ai voulu telle chose et je ne l'ai pas obtenu ! J'ai fait neuvaines sur neuvaines et rien n'est venu. C'est parce que mes biens chers frères, ce que nous demandons n'est pas dans l'ordre des choses. C'est la première raison. Il ne s'agit pas simplement d'avoir la foi, il faut demander ce qui est bon au Bon Dieu. Par exemple, le corse qui demande de réussir dans sa vendetta - dans sa vengeance - : c'est une prière qui offense Dieu.

 

"Quand par exemple vous avez 800 candidats qui se présentent tous à un examen, si tous font la prière pour réussir à leurs examens, Dieu est-il tenu de faire que les 800 réussissent à leurs examens ? Nous voyons bien qu'il y a quelque chose d'indécent. La prière de ces 800 candidats pour un examen, même si elle est entendue de Dieu, ne peut pas être exaucée comme ces candidats l'exigent. Le Bon Dieu est-il tenu de faire réussir aux examens ceux qui son paresseux et ceux qui n'ont pas travaillé ? Non. Cela irait contre sa justice.

 

"Souvent, ce que nous demandons à Dieu, ce sont des miracles. Nous demandons par exemple la guérison d'un malade, alors que l'organisme est déjà arrivé en bout de course. nous demandons à être préservé d'un accident alors que la personne conduit mal. Nous demandons que le train ne déraille pas alors que tous les rails sont dévissés. La Providence pourrait faire ces miracles - elle le fait dans certaines circonstances, on le voit à Lourdes par exemple avec des miracles de guérisons -, mais elle n'est pas tenue de détruire l'ordre de sa Providence, l'ordre normal de la Providence pour faire que tous les malades guérissent. Cela serait une aberration, une anarchie. Imaginez par exemple que toutes les prières seraient exaucées : on aurait des gens de l'âge de Mathusalem, de 800 ans.

 

"Une prière ne peut pas être exaucée lorsqu'elle va contre la loi générale établie par la Providence. Il y a des lois naturelles que Dieu n'est pas tenu de suspendre. Sinon cela s'appelle un miracle. Et Dieu n'est pas tenu de faire tout le temps des miracles à chacune de nos prières.

"Par contre la prière dont on est sûr qu'elle sera exaucée, c'est la prière qui concerne les véritables biens spirituels, l'obtention des biens éternels. Préservez-nous du péché : oui, cette prière sera exaucée. Donnez-nous le Ciel : oui, cette prière sera exaucée. Les progrès de la vertu, c'est la loi du rachat des âmes.

"C'est ce que dit l'apôtre saint Jean, lorsque nous prions selon l'ordre de la volonté de Dieu, Il nous écoute et Il nous exauce." (1 Jn 5,14) Il faut méditer cette phrase pour mériter notre salut éternel.

Voici l’assurance que nous avons auprès de Dieu : si nous faisons une demande selon sa volonté, il nous écoute.

1 Jn 5,14

"Et c'est la raison de l'Incarnation de Notre-Seigneur. Pourquoi Notre-Seigneur est-il venu sur Terre ? Judas, pourquoi a-t-il trahi Notre-Seigneur ? Parce qu'il voulait avoir une sorte de reconnaissance sociale avec Notre-Seigneur Jésus-Christ. Et quand il a vu que non, Notre-Seigneur se laissait crucifier, prêchait l'humilité et les vertus (nous montrait l'exemple à suivre. NdCR.), il a été déçu.

"Et alors que notre Dieu est venu sur Terre, s'est incarné, a souffert et a été crucifié à mort, vous voyez qu'il serait aberrant que nous demandions sans cesse dans nos prières le plaisir et la joie terrestre sans raison. C'est une injure à la grandeur de Dieu. Et c'est ce que ne comprennent pas nos contemporains aujourd'hui : ils veulent la santé, ils veulent le vaccin, parce qu'ils oublient que leur finalité c'est d'abord de posséder le Bon Dieu, donc de connaître la vérité, de l'aimer et d'aller au ciel.

"Priez Dieu. Il vous aidera à trouver le chemin de la sainteté. Il ne va pas forcément vous donner des choses terrestres, comme réussir aux examens. Il vous donnera ce qui est essentiel. Il vous donnera la sainteté.

"Donc, mettons-nous cela à l'esprit, le matin quand nous nous levons, la journée, quand nous travaillons : quels sont les véritables biens pour lesquels je travaille ? Les biens éternels. Tous les autres biens (terrestres) disparaîtront.

"C'est ce que dit Saint Grégoire :   

Réfléchissez donc bien, et voyez si vous priez au Nom de Jésus. Ce n'est pas Jésus que vous demandez dans la demeure de Jésus lorsque dans l'Église, vestibule de l'éternité, vous demandez avec importunité des biens temporels. L'un prie pour obtenir un mariage avantageux, un autre pour obtenir un château, celui-ci demande de beaux habits. Celui-là demande le pain de chaque jour. Ô sans doute, quand ces biens vous manque, sollicitez-les du Dieu Tout-Puissant. Mais n'oubliez pas le commandement du maître : 'Cherchez avant tout le Règne de Dieu et la justice de Dieu (et tout le reste vous sera donné de surcroît.' Matthieu 6,33).

Donc oui, la prière est infaillible. Dieu est un père. Mais pour être efficace cette prière doit être dans l'ordre général établi par la Providence. Et quand elle s'en écarte, ce n'est plus une prière. C'est une désobéissance à la volonté de Dieu, et de fait, elle perd tout ses droits.

"C'est pourquoi les prières des musulmans, les prières des bouddhistes ne valent rien, parce qu'elle ne sont pas dans l'ordre des choses, et elles sont même une offense à Dieu, à la Trinité sainte.

"Donc par exemple, pour nos enfants, ayons surtout la crainte de leurs biens éternels. Et ainsi, ils obtiendront les travaux, le métier, les relations qui seront en conformité avec leurs biens éternels.

"Quand vous faites des sacrifices pour vos enfants pour leurs biens éternels, Dieu vous aide temporellement.

 

"Donc, il y a une imprudence grave à demander des biens dans ce monde sans restriction, sans réserve. C'est comme si on voulait le forcer. C'est ce que dit saint Augustin :

Il est à craindre que sa colère ne nous accorde ce que sa miséricorde nous refuse.

"On peut l'obtenir, oui. Comme les protestants qui demandent la prospérité temporelle. Signe de la bénédiction divine. Oui, mais cela peut aussi être un signe de sa colère.

 

"Donc, prions avec confiance. Prions avec persévérance. Prions notre chapelet en famille. Prier sans jamais nous décourager.

 

"Si nous prions habituellement, jusqu'à la fin de notre vie, et cela c'est certain, c'est ce que dit saint Thérèse d'Avila - celui qui fait oraison tous les jours jusqu'au bout et qui tient dans la prière - nous échapperons certainement aux châtiments éternels.

 

"La vraie prière nous ouvrira les portes du Ciel. C'est ce que dit Notre-Dame de Pontmain:

Mais priez mes enfants, Dieu vous exaucera en peu de temps.

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20 janvier 2021 3 20 /01 /janvier /2021 18:23

Dans un communiqué du 13 janvier la Conférence des évêques de France appelle à quatre vendredi de jeûne et de prière (15 janvier, 22 janvier, 29 janvier et 5 février).

Bioéthique aveuglée : la Conférence des évêques de France appelle à quatre vendredi de jeûne et de prière

Dans le Document de la CEF vous trouverez les intentions de prière avec une synthèse de la Loi Bioéthique :

 

Le projet de loi révisant la loi de bioéthique revient bientôt devant le Sénat, en deuxième lecture. Le Gouvernement voudrait le faire aboutir sans retard. Ce projet de loi entraîne des risques graves pour notre société en bouleversant l’ordre de la filiation humaine, en ouvrant de fait un droit à l’enfant au lieu de défendre les droits de l’enfant, et en organisant sur les embryons humains des recherches qui ne respectent pas leur intégrité et qui n’ont pas pour première visée leur santé, mais plutôt une amélioration des succès de la technique de procréation médicalement assistée.

 

N’assistons-nous pas à un aveuglement diffus sur la dignité de tout être humain qui vient gratuitement à l’existence et qui doit être accueilli fraternellement ? Les évêques de France, réunis en assemblée plénière, ont souhaité appeler tous les catholiques ainsi que les hommes et femmes de bonne volonté à se tourner vers Dieu en priant et en jeûnant pour Lui demander la grâce de nous ouvrir les yeux à tous et d’être ensemble des artisans du respect de tous les êtres humains dès leur conception.

 

La Conférence des évêques de France (CEF) publie ce document préparé par son Groupe bioéthique afin d’aider chacun à vivre entre janvier et début février quatre vendredis (15, 22, 29 janvier et 5 février) de jeûne et de prière. Cette démarche spirituelle pourra se vivre chacun chez soi, seul ou en famille, ou, si les normes sanitaires le permettent, en communauté.

 

Avec un cœur paisible mais sans relâche, les catholiques souhaitent aider notre société française à être une société de l’amour et de l’espérance dans la vérité et le respect de la dignité humaine, sans quoi la fraternité prônée dans notre devise républicaine ne serait qu’illusion.

 

Jejomau le Forum Catholique

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18 janvier 2021 1 18 /01 /janvier /2021 16:16

Tim Brown 18 janvier 2021

Alors que la désobéissance civile se développe non seulement aux États-Unis mais dans le monde entier, c'est un rappel important des moments incroyables de l'histoire où les hommes se sont opposés à la tyrannie.

 

Lawrence W. Reed de la Fondation pour l'éducation économique nous rappelle 11 des actes de désobéissance civile les plus mémorables de l'histoire.

 

La «désobéissance civile» suscite une gamme de réactions lorsque les gens entendent le terme. Certains grimacent instinctivement, la considérant comme antisociale ou subversive.

 

D'autres, comme moi, veulent en savoir plus avant de juger. Qu'est-ce qui pousse quelqu'un à s'y engager? Qui sera affecté et comment? Qu'est-ce que la personne «désobéissante» espère accomplir? Existe-t-il des actions alternatives qui pourraient être plus efficaces?

 

Un de mes premiers souvenirs d'enfance était un acte de désobéissance civile. Ma famille résidait près de Beaver Falls, en Pennsylvanie, à environ 18 km de la ville frontalière de l'Ohio de Negley. À l'époque, la Pennsylvanie interdisait l'introduction et la vente non autorisées de lait de l'Ohio. Lors de nombreux samedis de la fin des années 50 et du début des années 60, mon père et moi nous rendions à Negley et remplissions la banquette arrière de notre voiture avec du lait bon marché. Pendant le trajet de retour à la maison, il m'a averti de "garder couvert et de ne rien dire si les flics nous arrêtent".

 

Pour moi, la contrebande de lait était une aventure passionnante. C'était carrément excitant de se soustraire à une loi stupide tout en gardant un œil sur un flic qui n'aurait peut-être rien de mieux à faire que de démanteler quelques marchands laitiers notoires. Je sais que mon père a gagné quelques dollars en revendant le lait à des voisins heureux. Nous n’avons jamais eu de regrets ni de douleurs de conscience pour avoir commis ce crime sans victime. Nous soutenions simplement une cause que même Abraham Lincoln aurait peut-être soutenue lorsqu'il déclara: "La meilleure façon de faire abroger une mauvaise loi est de l'appliquer strictement."

 

Les représentants du gouvernement détestent la désobéissance civile parce que c'est la façon d'un citoyen mécontent de lever le nez. Si nous ne sommes pas satisfaits des lois ou des politiques stupides, destructrices, corrompues, contre—productives, inconstitutionnelles ou indéfendables, ils nous conseillent de faire la chose “démocratique” - ce qui signifie espérer le meilleur lors d'une élection future, se présenter en ligne pour être condescendu à une audition publique ennuyeuse, ou tout simplement se taire.

 

Mon expert en la matière n’est ni un politicien, ni un prédicateur, ni un universitaire. C'est Henry David Thoreau, qui a demandé : "Le citoyen doit-il jamais pour un moment, ou dans une moindre mesure, démissionner de sa conscience au législateur? Pourquoi chaque homme a-t-il alors une conscience? Je pense que nous devons d'abord être des hommes, et des sujets ensuite."

 

Si le choix est l'obéissance ou la conscience, je fais de mon mieux pour choisir la conscience.

 

Historiquement, la désobéissance civile - le refus de se conformer à une loi ou à un commandement d'une autorité politique - est extrêmement courante. Parfois, elle est calme et largement invisible. D'autres fois, elle est bruyante et publique. Pour qu'un acte soit un acte de désobéissance civile, il doit être accompagné d'objections de principe ou philosophiques à une loi ou à un ordre (pour exclure des actes tels que le simple vol, la fraude, etc.).

 

Certains théoriciens politiques soutiennent que pour être qualifié de désobéissance civile, un acte doit être pacifique; d'autres autorisent la violence dans leur définition du terme. Les révolutions sont certainement des actes de désobéissance, même si, du fait qu'elles ont tendance à s'accompagner de violence, elles ne sont souvent pas très "civiles". En tout état de cause, la violence indéfendable de cette semaine à Washington ne doit pas nous aveugler sur l’histoire très honorable d’une véritable désobéissance civile et ses motivations plus élevées.

 

Voici une courte liste de ce que j'appelle «de grands moments de désobéissance civile». Il n'y a pas d'ordre particulier autre que chronologique, et je ne dirais même pas que ce sont tous parmi les «meilleurs» exemples de l'histoire. Ils sont, au moins, matière à réflexion intéressante. Voyez combien d'entre eux vous pourriez approuver.

 

1. Défier un pharaon dans l'Égypte ancienne

Le premier chapitre du livre de l'Exode de l'Ancien Testament fournit ce qui est probablement le plus ancien exemple enregistré de désobéissance civile. Cela remonte à environ 3 500 ans. Deux sages-femmes en Égypte, nommées Shiphra et Pouah, ont désobéi à l'ordre du pharaon de tuer tous les bébés hébreux mâles à la naissance. Lorsqu'elles ont été appelées à rendre des comptes, elles ont menti pour couvrir leurs traces. Le récit de l'Exode dit que leur défiance a plu à Dieu, qui les a récompensées pour cela. Donc, quiconque dit que Dieu est toujours du côté des politiciens doit lutter contre cet exemple, ainsi que le suivant.

 

2. La représentation d'Antigone par Sophocle *

Le dramaturge Sophocle a écrit de nombreuses tragédies littéraires, dont l'une (bien que fictive) raconte l'histoire d'Antigone. Créon, le roi de Thèbes, tente de l'empêcher de donner à son frère Polynice un enterrement convenable. Antigone a déclaré que sa conscience était plus importante que n'importe quel décret royal. Elle a été condamnée à mort pour son mépris mais ne s'est jamais rétractée.

 

3. La Judée et le massacre des innocents

Le livre de Matthieu dans le Nouveau Testament révèle que lorsqu'on lui a dit qu'un Messie juif était né à Bethléem, le roi Hérode s'est senti personnellement menacé. Il a ordonné aux mages (les trois sages en visite) d'aller en ville, de trouver le bébé, puis de lui faire rapport. Comme nous le savons tous, les mages se sont effectivement rendus à Bethléem où ils ont présenté des cadeaux à Joseph, Marie et l'enfant Jésus, mais ils ont ensuite désobéi à Hérode et ont disparu. Dans un accès de colère, le roi ordonna alors l'exécution de tous les garçons de moins de deux ans dans les environs de Bethléem. Si Joseph et Marie et les autres qui les ont aidés n'avaient pas refusé de se plier, l'histoire du christianisme serait bien différente.

 

4. Robert Bruce défie un pape

En 1317, le pape a exigé que le roi Robert I d'Ecosse (mieux connu sous le nom de Robert Bruce) embrasse une trêve avec les Anglais lors de la première guerre d'indépendance écossaise. Pour son refus de suivre les ordres du pape, Robert a été excommunié. Les nobles écossais ont porté le défi de leur roi au niveau supérieur en 1320 dans une lettre connue sous le nom de Déclaration d'Arbroath. C'était la première fois dans l'histoire qu'un groupe organisé de personnes affirmait que c'était le devoir d'un roi de gouverner avec le consentement des gouvernés et le devoir des gouvernés de se débarrasser de lui s'il ne le faisait pas. "Ce n'est pas pour les honneurs, la gloire ou la richesse que nous combattons", déclarèrent- ils, "mais pour la liberté seule, à laquelle aucun homme bon ne renonce que par sa vie." Voir Sept siècles depuis William Wallace.

 

5. Le stand de Flushing pour les quakers

Le gouverneur Peter Stuyvesant des colonies hollandaises d'Amérique du Nord n'aimait pas les Quakers. En 1656, il a commencé à les persécuter et a exigé la participation des autorités locales. L'année suivante, les citoyens de Flushing (aujourd'hui Queens, New York) ont rédigé et signé un document connu sous le nom de Flushing Remonstrance. Comme je l'ai récemment écrit, ces braves gens ont essentiellement dit à Stuyvesant: "Vous nous commandez de persécuter les Quakers. Nous ne le ferons pas. Alors prends ton intolérance et mets-la là où le soleil ne brille pas." Le gouverneur a fermé le conseil municipal de Flushing et a arrêté certains des signataires du document, mais la Compagnie des Indes occidentales néerlandaises lui a finalement ordonné d'annuler sa politique de persécution.

 

6. Smashing Tea Party de Boston
Personne ne prend le thé comme les colons mécontents de Beantown. En 1773, le Parlement britannique a conféré à la Compagnie britannique des Indes orientales un monopole commercial sur le commerce du thé. Cela, ainsi que la "taxation sans représentation", a incité les Fils de la Liberté à organiser le célèbre Boston Tea Party, un événement organisé par Samuel Adams et d'autres patriotes américains. Sous le couvert de la nuit, les colons montèrent à bord d'un navire britannique et jetèrent sa cargaison de thé dans le port de Boston. Trois ans plus tard, la désobéissance civile avait évolué vers une Déclaration d'indépendance et une guerre ouverte entre la Grande-Bretagne et ses colonies américaines.

 

 

7. L'évasion audacieuse de Robert Smalls

Robert Smalls est né esclave en Caroline du Sud en 1839. Vingt-trois ans plus tard, lors d'une audacieuse évasion, lui et d'autres amis esclaves ont réquisitionné un navire de transport confédéré dans le port de Charleston. Ils l'ont fait passer devant les canons confédérés et se sont engagés dans l'étreinte du blocus de l'Union. Je partage cet exemple comme étant emblématique de la désobéissance civile historique de tous les esclaves en fuite, ainsi que du soutien courageux qu'ils ont reçu de la part d'autres personnes qui ont défié les lois sur les esclaves en fuite et leur ont apporté une aide vitale. Le combat pour la liberté des Noirs américains ne s'est pas terminé avec la guerre de Sécession. N'oublions pas ceux qui ont résisté aux lois Jim Crow, comme Rosa Parks. Elle a commis une désobéissance civile en refusant de céder son siège d'autobus à Montgomery, en Alabama.

 

 

8. Partout, aux États-Unis

De 1920 à 1933, l'Amérique s'est engagée dans la croisade quichotte à l'échelle nationale contre l'importation, la fabrication, le transport et la vente de boissons alcoolisées connue sous le nom de Prohibition. Les gens ont bu quand même. Les femmes, qui auparavant ne se présentaient presque jamais dans les bars, mangeaient maintenant dans les bars clandestins et les ruelles de tout le pays. Les hommes ont construit leurs propres alambics illégaux et se sont tirés dessus pour gagner des parts de marché. Les taux de criminalité ont grimpé en flèche. Les jurys ont souvent refusé de condamner des contrevenants évidents, et au moins un jury a bu la preuve avant de déclarer l'accusé innocent. Lorsque Woodrow Wilson a quitté la Maison Blanche en janvier 1921, il a emporté sa réserve d'alcool avec lui. Son successeur, Warren Harding, en a amené un autre. Au moment où tout a été aboli, les gens avaient vraiment besoin de la bonne boisson dure qu'ils buvaient depuis le début. (Voir Les ennemis de la prohibition.)

 

9. La fameuse marche du sel de Gandhi
En Inde, sous domination britannique, les entreprises britanniques jouissaient de privilèges de monopole. En 1882, la loi sur le sel a interdit aux Indiens de collecter ou de vendre le sel, un aliment de base. Le ressentiment contre la loi et la domination britannique en général a finalement donné lieu à la célèbre Marche du sel de Mohandas Gandhi en 1930. Un grand nombre d'Indiens ont suivi Gandhi dans une manifestation pacifique sur une distance de 240 miles jusqu'à la mer d'Arabie. Plus de 55 000 personnes ont été arrêtées, mais l'Inde a finalement obtenu son indépendance en 1947.

 

10. Le stand héroïque de Sophie et Hans Scholl

Sophie Scholl et son frère Hans étaient étudiants à l'Université de Munich lorsque, au plus fort du pouvoir d'Hitler en 1942, ils formèrent le Mouvement de la Rose Blanche. Par milliers, ils ont imprimé et distribué des tracts dénonçant la domination nazie et les atrocités contre les juifs. Ils ne se sont jamais livrés à la violence alors qu'ils s'efforçaient de saper le soutien au régime. Ils ont finalement été découverts, arrêtés, traduits en justice et décapités. Leur histoire est tristement mais joliment racontée dans le film de 2005, Sophie Scholl: Les derniers jours.

 

11. La "révolution du chant" en Europe de l'Est

L'"empire du mal" de l'Union soviétique s'est effondré au cours de l'année charnière de 1989, mais avant cela, les citoyens des États baltes jusqu'en Roumanie ont rendu la vie impossible pour les seigneurs communistes. En Estonie, la "Révolution chantante" a mis en musique une désobéissance civile généralisée. En Pologne, une clandestinité florissante a produit des marchés noirs massifs jusqu'à ce que le régime communiste déclare le pays "ingouvernable" et organise des élections libres. Lorsque le dictateur roumain Nicolae Ceausescu a envoyé des troupes pour arrêter un pasteur à Timisoara, des fidèles non armés ont appelé l'église pour le défendre. Les soldats ont refusé de tirer sur eux et la révolution roumaine était en cours; le dictateur était mort en un mois.

 

___________

 

Je vous demande maintenant, cher lecteur, où vous situez-vous à chacune de ces occasions historiques de désobéissance civile ? Personnellement, je peux dire que j'applaudis chacune d'elles, de tout cœur et sans réserve. Mais en tant qu'ancien contrebandier de lait, je suis peut-être partial.

 

Les sermons du prédicateur colonial américain, le révérend Jonathan Mayhew (1720-1766), sont à l'origine de la devise révolutionnaire "La résistance aux tyrans, c'est l'obéissance à Dieu".

Je voterais pour Mayhew en un instant - deux fois, si je le pouvais.

Aujourd'hui, plus que jamais, le monde lui-même est confronté à un assaut de tyrannie, comme nous n'en avons jamais vu auparavant.  Il appartient aux hommes et aux femmes de conviction et de principes moraux de s'opposer à la tyrannie, et c'est ce que nous ferons par la grâce de Dieu !  Ce que les morts-vivants nous ont appris sur l'Islam.

 

Article publié avec l'autorisation de Sons of Liberty Media

 

Source : Dcdirtylaundry 

___________

* Lire : Lorsque l’ordre institué par les mortels viole la loi de la nature, faut-il se soumettre au droit positif, fut-il inique ? L’ordre injuste et le réveil des consciences

Du devoir de résistance : Antigone, héroïne de la loi naturelle

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17 janvier 2021 7 17 /01 /janvier /2021 10:00

L'effondrement de l’Église était déjà en cours depuis des décennies à cause de choix pastoraux désastreux, mais l'élément extérieur du Covid-19 et les mesures de restrictions du culte ont accéléré le phénomène.

Une analyse de Pro liturgia :

Capture d’écran 2021-01-15 à 09.19.31

L'ACTUALITE

 

* * * * NOUVEAU Vendredi, 15 janvier 2021. Un récent article de « La Croix » nous annonçait qu’un tiers des pratiquants (déjà peu nombreux en temps ordinaire) n’avait pas repris le chemin des églises depuis le début de la pandémie.

L’effondrement de la pratique était prévisible. Nos célébrations paroissiales étaient déjà pour la plupart des moments d’ennui pour beaucoup de fidèles à cause de la fadeur de la liturgie ; elles sont désormais, en plus, devenues des moments barrés d’interdits et de pesantes contraintes qui rendent à peu près impossible à beaucoup de fidèles une participation effective au Mystère célébré. La politique - suicidaire sur le plan pastoral - consistant à rendre obligatoire une pré-inscription des fidèles pour assister aux offices engendre une exclusion des plus démunis, des plus simples et en décourage beaucoup d’autres.

 

Il résulte de tout cela qu’à l’occasion de cette pandémie, et ce malgré le dévouement remarquable d’une minorité de prêtres et de fidèles, l’Église a clairement manqué son rendez-vous avec l'histoire. Une fois de plus.

Nous payons aujourd’hui le prix de décennies de choix pastoraux désastreux qui ont engendré un catholicisme mou, attachés à une doctrine vague, à une spiritualité irénique et niaise, à des liturgies fades, médiocres et indigentes. Il est évident qu’un tel modèle ecclésial ne pouvait que s’effondrer dès qu’un événement un tant soit peu dramatique allait frapper la société. Cet effondrement - ou plutôt cette accélération d’un effondrement déjà en cours depuis longtemps - se réalise aujourd'hui sous nos yeux. Et les catholiques eux-mêmes - à commencer par leurs pasteurs, surtout ceux d’une certaine génération - en sont les premiers responsables.

Covid-19 : l’Église a clairement manqué son rendez-vous avec l'histoire
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