Courageux message de l'Abbé Philippe de MAISTRE, curé de la paroisse Saint André de l'Europe à Paris :
"Vous savez tous ces sens, en particulier celui du toucher, celui du contact. Nous sommes des êtres de contacts frères et sœurs. Nous sommes des êtres de relations. Vivre c'est être en relation frères et sœurs
"Vivre ce n'est pas rester confiné chez soi, vivre ce n'est pas survivre. Ce n'est pas possible d'en rester là. C'est aberrant. Et jusqu'à, les hommes, les femmes en France et dans le monde, vont supporter cette dictature sanitaire, qui nous oblige à vivre une vie qui n'est pas une vie ? Il faut le dire. Je dois le dire dans le Nom de Jésus. Être vivant c'est être en relations. Et on meurt de vouloir seulement survivre.
"Il va falloir que le Seigneur nous montre une voie pour en sortir.
"Le Général de Gaulle ne serait pas apparu avec un masque. Je ne sais pas ce que le pape Jean-Paul II en aurait dit. J'aimerais une voie prophétique qui nous dise enfin qu'il y a une vie qui est plus grande que la survie sanitaire, la vie relationnelle, qui fait que nous sommes pleinement vivants. AMEN."
Source: Twiter (video)
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Note du blog Christ-Roi. Sur l'importance du "contact" et du "toucher" dont parle le Père Philippe de Maistre.
Extrait d'une explication du film Mission (Palme d'Or du Festival de Cannes, 1986) :
"Grâce à ses frères face au salut de Dieu
Ils parviennent enfin au sommet de la falaise où les Guaranis attendent les Jésuites. Ceux-ci émergent les premiers puis, hagard, titubant, Mendoza. Silence. Les Indiens reconnaissent le tortionnaire de leur peuple. L'ancien mercenaire tombe à genoux. Un indien s'approche et lève sa machette. Un autre murmure quelques mots à l'oreille de frère Gabriel. Le Guarani abat son arme... et rompt les liens qui retiennent Mendoza à sa faute. Puis l'Indien pousse le fardeau de mort qui s'abîme dans les chutes. Alors, l'impitoyable se met à sangloter comme un enfant. Son cœur s'ouvre enfin. Un Indien le touche de la main.
'Comment les remercier, demande Mendoza ? - Lisez ceci, répond Gabriel, qui lui tend la Bible.' Le repenti y découvre l'hymne à la charité (1 Co 13,7) : 'La charité excuse tout.'
On l'a compris : Mendoza ne peut s'absoudre lui-même de sa faute. Du moins doit-il reconnaître sa culpabilité : son fardeau est ce péché qui l'aliène et pèse aussi sur le groupe. Frère Gabriel représente l'Eglise qui poursuit l'œuvre du Christ, espérant pour le pécheur, intercédant et risquant sa vie pour lui. Enfin, le Guarani est l'image du Sauveur innocent qui peut délier du péché en pardonnant (le toucher est comme un geste sacramentel d'absolution.)
Pascal IDE, Les 7 péchés capitaux ou ce mal qui nous tient tête, Mame, Paris 2015, p. 33
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