Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Christ Roi

  • : Christ Roi
  • : Blog d'informations royaliste, légitimiste, pour une France libre, indépendante et souveraine
  • Contact

Horloge

12 janvier 2021 2 12 /01 /janvier /2021 10:14
Cléricalisation : Confusion à deux reprises: sur le motu proprio "Spiritus Domini" de François

Source: The Catholic World Report

 

Le problème sous-jacent de ce document est qu'il éviscère l'enseignement clair de saint Jean-Paul II dans l'exhortation apostolique post-synodale Christifideles Laici.

 

Le dernier motu proprio du pape François, Spiritus Domini, ouvre aux femmes les petits ministères de lecteur et d'acolyte. En apparence, cela peut ressembler à beaucoup de bruit pour rien puisque les femmes travaillent comme lecteurs et acolytes depuis des décennies maintenant. Le Seigneur sait que tout le monde a une grand-mère qui distribue la Sainte Communion depuis des années. 1

 

Cependant, il y a bien plus à considérer ici que les personnes exerçant des "fonctions". 2

 

Le problème sous-jacent de ce document est qu'il éviscère l'enseignement clair de saint Jean-Paul II dans l'Exhortation apostolique post-synodale Christifideles Laici (1988), où nous lisons:

Lorsque la nécessité ou l'utilité de l'Eglise l'exigent, les pasteurs peuvent, selon les normes établies par le droit universel, confier aux fidèles laïcs certains offices et certaines fonctions qui, tout en étant liés à leur propre ministère de pasteurs, n'exigent pas cependant le caractère de l'Ordre. Le Code de Droit Canon prescrit: «Là où les nécessités de l'Eglise le conseillent, et à défaut de ministres sacrés, des laïcs peuvent, même sans être lecteurs ou acolytes, remplir en suppléance telle ou telle de leurs fonctions: ministère de la parole, présidence des prières liturgiques, administration du Baptême, distribution de la Sainte Communion, suivant les normes du droit»(69). Il faut remarquer toutefois que l'exercice d'une telle fonction ne fait pas du fidèle laïc un pasteur: en réalité, ce qui constitue le ministère, ce n'est par l'activité en elle-même, mais l'ordination sacramentelle. Seul le sacrement de l'Ordre confère au ministre ordonné une participation particulière à la fonction du Christ Chef et Pasteur et à son sacerdoce éternel(70). La fonction exercée en tant que suppléant tire sa légitimité formellement et immédiatement de la délégation officielle reçue des pasteurs et, dans l'exercice concret de cette fonction, le suppléant est soumis à la direction de l'autorité ecclésiastique. (n. 23)

Jean Paul poursuit:

 

Dans cette même Assemblée synodale cependant, à côté de jugements positifs, les critiques n'ont pas manqué. Elles ont porté sur l'usage indiscriminé du terme «ministère», sur la confusion et le nivellement pratiqué entre le sacerdoce commun et le sacerdoce ministériel, sur la non application des lois et des normes ecclésiastiques, l'interprétation arbitraire du concept de «suppléance», la tendance à la «cléricalisation» des fidèles laïcs et le risque de créer en fait une structure ecclésiale de service parallèle à celle qui est fondée sur le sacrement de l'Ordre. (n. 23).

 

Il faut dire d'emblée que Jean-Paul n'inventait pas des catégories théologiques. En effet, on ne peut pointer une seule ligne dans les seize documents de Vatican II où le mot "ministère" ou "ministre" était appliqué aux non ordonnés. Alors, voyons ce que dit le prudent Jean-Paul et comment cela correspond à ce que dit François.

 

Premièrement : "en fait, une personne n'est pas un ministre simplement en accomplissant une tâche, mais par l'ordination sacramentelle". Au fil des ans, un langage grossier a favorisé la confusion, de sorte que chacun et son oncle sont des ministres de quelque chose ou d'autre (par exemple, "ministre de la musique", "ministre de l'hospitalité", "ministre du deuil"). C'est pourquoi Jean-Paul rappelle à tous que lors du Synode qui a donné naissance à Christifideles Laici, "un jugement critique a été exprimé. ... à propos d'une utilisation trop aveugle du mot "ministère"".

 

Deuxièmement : pourquoi en est-il ainsi ? Parce que cela conduit à la "confusion", dit-il, et risque de "créer, en réalité, une structure ecclésiale de service parallèle à celle fondée sur le sacrement de l'Ordre". Dix ans après Christifideles Laici, huit dicastères de la Curie romaine ont pris l'initiative sans précédent de coproduire un document traitant de ces questions très graves : Instruction sur certaines questions concernant la collaboration des fidèles non-ordonnés au ministère sacré du prêtre. En d'autres termes, ce problème se pose depuis longtemps. Les prélats responsables de cette Instruction rappellent à tous l'interdépendance des problèmes :

 

Entre autres choses, elle [l'équation facile de l'activité des laïcs avec le sacerdoce ministériel] peut encourager une réduction des vocations au sacerdoce (ministériel) et obscurcir le but spécifique des séminaires comme lieux de formation au ministère ordonné. Il s'agit de phénomènes étroitement liés. Leur interdépendance exige une réflexion approfondie afin d'arriver à des conclusions bien réfléchies à leur égard.

 

Le document actuel et son motu proprio qui l' accompagne ne semblent pas prendre au sérieux les avertissements lancés par le Pape Jean-Paul ou par les responsables du dicastère en 1997 - comme si ces dangers ne persistaient pas jusqu'à nos jours ?

 

Certes, les femmes remplissent ces fonctions; cependant, c'est une chose de permettre à quelqu'un de jouer un rôle par délégation et d'institutionnaliser l'exercice de ce rôle chez une personne. Par exemple, si j'ai un feu dans ma cuisine, il est tout à fait logique pour moi de saisir l'extincteur et d'éteindre le feu. Cependant, cela ne fait pas de moi un pompier!

 

Comme d'habitude avec François, il y a des curiosités derrière ce document.

 

Où est le processus consultatif dans tout cela? Je pensais que c'était le Pape de la collégialité et de la synodalité. Il n'y a pas la moindre preuve que quiconque ait été consulté. Cela rappelle le comportement de François dans l'encadrement de Mitis Iudex en 2015, réformant certaines procédures de poursuite d'un décret de nullité dans une affaire matrimoniale. Personne n'a été associé dans la discussion avant la promulgation du décret, à la suite de quoi de nombreuses situations imprévues par le Pape et son entourage ne sont apparues que plus tard, de sorte que le document est relativement inutile. L'Église demande une consultation pour une raison.

 

Même le pape Pie IX, dans la perspective de sa définition du dogme de l'Immaculée Conception, a sollicité l'apport de l'épiscopat mondial (comme Pie XII avec le dogme de l'Assomption). Toute sagesse ne réside pas dans un seul homme, et cela est particulièrement vrai de François, qui a une formation théologique superficielle et qui a en fait exprimé son quasi-dédain pour la théologie à de nombreuses reprises. 3

 

Autre bizarrerie: le Pape écrit une lettre au préfet de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi, l'instruisant sur les raisons de cette décision. Je pensais que c'était censé être l'inverse! Cela a-t-il été fait parce que le préfet a refusé de signer ce document?

 

En outre, pourquoi François était-il apparemment obligé de faire appel à un professeur de l'Université du Latran pour fournir la "note explicative" du document? Est-ce parce que, une fois de plus, il n'a pu trouver personne au sein de sa propre curie pour approuver sa décision?

 

À plusieurs reprises, François a du mal à s'éloigner de cette démarche qui consiste à donner à n'importe quelle femme l'accès à l'épiscopat, au presbytère ou au diaconat. Bien sûr, cette décision donne en fait des raisons de croire à tort que l'accès aux ministères officiels de lecteur et d'acolyte est en fait un tremplin vers l'ordination éventuelle. C'est une attitude pastoralement insensible et nuisible pour les âmes de ceux qui sont induits en erreur. Ou bien ce document est-il un coup de pouce à ceux qui font une fixation sur le diaconat féminin, leur donnant un atterrissage en douceur pour un jugement final négatif sur le diaconat féminin ?

 

Ce qui est tout aussi étrange, c'est que François, sans doute le pape le plus anticlérical de l'histoire, se soit maintenant engagé dans cette même cléricalisation qu'il a si souvent condamnée et qui a été prévue par Jean-Paul il y a plus de trente ans.

 

Si François pensait que cette action apaiserait ceux qui pressent la cause de l'ordination féminine, il se trompe grossièrement. Le seul effet de ce document sera une nouvelle aliénation de ceux dont il s'est aliéné pendant des années.

Notes:

 

1 La pratique quasi universelle aux États-Unis de recourir à des ministres "extraordinaires" de la Sainte Communion est particulièrement flagrante, en violation de l'Immensae Caritatis, du Code de droit canonique, Inaestimabile Donum et Redemptionis Sacramentum. "Extraordinaire" est, en fait, "ordinaire"; triste à dire, beaucoup plus de catholiques américains reçoivent la sainte communion d'un laïc que d'un prêtre ou d'un diacre. Pourquoi les évêques n'ont-ils pas freiné ces abus ?

2 J'ai un intérêt (et une compétence) particulier dans ce domaine puisque ma thèse de licence en théologie sacrée à la Maison dominicaine d'études à Washington portait précisément sur les ministères inférieurs au diaconat, de Trente à Vatican II.

3 En fait, François n'est en aucune façon un homme de collégialité et de synodalité. Il ne consulte même pas son propre Collège des cardinaux. Ses prédécesseurs immédiats ont tenu des réunions du Collège avant un consistoire pour créer de nouveaux cardinaux, sollicitant et recevant ainsi leurs conseils. François n'a fait cela que la première fois, probablement parce qu'il ne valorise pas les idées des cardinaux ou qu'il sait que leurs opinions pourraient contester les siennes.

 

(Fin de citation)

___________

Note du blog Christ-Roi. La cléricalisation en cours sous le pontificat de François se situe en droite ligne du concile Vatican II qui confond clercs et laïcs ("la participation des laïcs au sacerdoce commun et au culte" de LG 34).

 

Et une inquiétude paraît que nous avions décrite ici : "en liant désormais plus étroitement le sort des chrétiens à celui des empires, en demandant que les laïcs s'engagent résolument pour un modèle global et universel qui sert de base au nouvel ordre international, cette nouvelle orientation de l'Église revient sur mille ans de distinction nuancée des clercs et des laïcs."

 

Avec ce mouvement de cléricalisation des laïcs, parallèlement, on demande systématiquement au religieux de s'immiscer dans le temporel et de faire de la politique, mais en revanche on ne demande jamais au temporel (au politique) de respecter et de tenir compte du spirituel. Un deux poids deux mesures dont il faudra bien se départir un jour.

Partager cet article
Repost0
2 janvier 2021 6 02 /01 /janvier /2021 12:46

LIBERTÉ DE RELIGION

02-01-2021

La Nuova Bussola Quotidiana

Roberto Marchesini

(Ma traduction)

 

Un article de La Stampa accuse un cours de la faculté de psychologie de l'Université européenne de Rome parce qu'il adopte le manuel de bioéthique du cardinal Sgreccia, qui reflète fidèlement la doctrine de l'Église sur les questions de l'avortement et de l'homosexualité. Et au nom de la laïcité, on attend de l'Église qu'elle n'enseigne plus ces vérités. Cette position est de plus en plus explicitement affirmée, ce qui montre à quel point le dialogue avec la culture moderne est une grande déception. En réalité, la laïcité a déclaré la guerre aux catholiques, il n'y a pas de possibilité de dialogue, il faut en prendre note et faire des choix. Autant que possible.

Université européenne de Rome

Ces derniers jours , un article signé par le célèbre avocat spécialisé en divorce Bernardini De Pace est apparu en première page de La Stampa, dirigée par Massimo Giannini (cliquez ici). Pour résumer: l'auteur de l'article a découvert (elle l'a appris en lisant un article de Libero de Giulia Sorrentino) que la célèbre et estimée professeure de philosophie morale de l'Université européenne de Rome Claudia Navarini a adopté, comme texte de bioéthique, un livre écrit par le cardinal Elio Sgreccia, théologien et moraliste de premier ordre. Dans ce livre, il est écrit que la seule union sexuelle moralement licite est le mariage et que l'avortement est mauvais.

 

Je répète et résume: un cardinal de l'Église catholique a divulgué la morale catholique dans un livre de bioéthique. En fait, d'un certain point de vue, on pourrait aussi le considérer comme une actualité mais, ironie mise à part, l'article propose des idées bien plus intéressantes.

 

Je cite : "L'Église catholique, qui exprime son magistère au sein de notre État laïque [...] a-t-elle le droit d'enseigner ouvertement comment s'opposer aux lois ? Le texte cité enseigne-t-il ouvertement comment s'opposer aux lois ? Dans les extraits cités dans l'article, cela ne semble pas être le cas. Il dit que l'Organisation mondiale de la santé a corrigé le DSM (qui est le manuel de diagnostic de l'Association psychiatrique américaine, mais ne soyons pas subtils) dépathologisant l'homosexualité, mais il ne semble pas que le manuel de diagnostic d'une organisation américaine ait force de loi en Italie. Il est fait référence à "l'histoire des femmes [de toutes?] dans les années 60 et 70" ; l'histoire est-elle un droit ? Le cardinal Sgreccia affirme que la seule union sexuelle moralement licite est celle du mariage ; quelle loi cette affirmation inviterait-elle à être violée ? Pourquoi sommes-nous passés du livre d'un cardinal aux relations entre l'Église et l'État ?

 

Ensuite: "Notre État critique-t-il et se moque-t-il de l'Église?". Je crois que l'implication implicite est "Alors pourquoi l'Église critique-t-elle et se moque-t-elle de notre État?" Le saut est maintenant terminé: le sujet, maintenant, est la relation entre l'Église et l'État italien. L'Église critique-t-elle et se moque-t-elle de l'État italien? À mon humble avis, il le critique que trop peu, et ne se moque pas du tout de lui, je ne pense pas. Je comprends, cependant, que l'État italien mette continuellement l'Église dans une position inconfortable avec une attitude très peu coopérative.

 

Oubliez la mise en œuvre de 194, euthanasie masquée et la question des unions homosexuelles; voulons-nous parler de l'imposition de l'idéologie du genre dans les écoles primaires ? Ou du projet de loi Zan contre l'homotransphobie ? Non seulement il (ce projet de loi) introduit la propagation de l'homosexualité dans les écoles ( compris les écoles primaires); mais il place une épée de Damoclès menaçante sur la tête des catholiques. Les prêtres en chaire, les évêques dans leur magistère peuvent-ils divulguer ce que la Bible, le Catéchisme et la morale catholique affirment sur l'homosexualité ? C'est un piège qui peut être déclenché à tout moment, mais même s'il n'est pas tendu, il a toujours un effet menaçant. Même si indirectement (jusqu'à quand ? À la discrétion de qui ?), la loi Zan est en fait une loi qui restreint la liberté d'expression.

 

Allons-y et allons droit au but: "Est-il correct de former de jeunes psychologues en les couvrant d'une éducation vétéro-catholique, paternaliste et, oserais-je le dire, dictatoriale ? Je reformule : est-il exact qu'il existe une éducation catholique ? Est-il exact qu'il existe un enseignement gratuit et alternatif à l'enseignement laïc ? Est-il tolérable que l'Eglise enseigne, s'exprime ? Ma réponse est : évidemment oui. C'est l'une des tâches fondamentales de l'Église.

La réponse de l'avocat Bernardini De Pace est: absolument pas. Ce qui veut dire que l'Église est tolérée (jusqu'à quand?), Mais n'a pas le droit de parler. Les catholiques peuvent (malheureusement?) penser comme ils veulent, mais ils n'ont aucun droit d'expression.

 

C'est le point clé. Nous avons une culture moderne qui utilise des termes tels que "liberté", "tolérance", "pluralisme", "débat", "droits", etc. Mais ce n'est que de l'hypocrisie. Toutes ces choses s'appliquent à l'Église, et seulement tant qu'elle dispose d'un certain pouvoir. Ensuite, on enlève le masque : censure, interdiction de manifester et d'enseigner, prison. Je l'ai écrit (cliquez ici) et je le répète : chercher un dialogue avec la culture moderne signifie se faire mettre un pied dans la porte par quelqu'un qui veut voir les catholiques dans les catacombes.

 

Le Magistère de l'Église, immuable et éternel, serait-il le "vétéro-catholicisme" ? Bien sûr, parce que l'Église doit (j'insiste : doit) se mettre à jour. Évidemment, dans le sens qui plaît à ses messieurs. Le "paternalisme", je n'en parle pas : c'est un oubli ou un insert comique dans une déclaration de guerre dramatique. J'avoue que j'étais un peu confus quant à l'utilisation de ce mot dans ce contexte et j'ai eu recours au dictionnaire Garzanti : "attitude politique de souverains absolus qui ont accordé des lois ou des mesures favorables au peuple, mais en les considérant comme des actes de bienveillance personnelle, et non comme une reconnaissance de droits". C'est bon, ne nous fâchons pas.

 

Le dernier mot de l'article reste : "dictatorial". Mais comment : vous voulez empêcher l'Eglise de remplir l'une de ses principales missions, vous voulez la priver de la liberté d'expression ... et vous l'accusez d'être dictatoriale ? Ah, oui, nous l'avons déjà dit. L'invocation de la dictature n'est qu'un artifice rhétorique hypocrite ; ce n'est qu'une matraque avec laquelle on peut matraquer les catholiques. C'est la même vieille rhétorique (au moins cinq cents ans) du "tyran" qui, après tout, est celui qui s'oppose aux plans des révolutionnaires.

 

J'espère maintenant que c'est clair : nous sommes en guerre, il n'y a pas de possibilité de dialogue. il s'agit de faire un choix, tant que c'est possible.

Partager cet article
Repost0
28 décembre 2020 1 28 /12 /décembre /2020 23:00

Laboratoires Hôpital Bambino Gesù de Rome, http://www.ospedalebambinogesu.it/

Le 21 décembre, la Congrégation pour la Doctrine de la Foi (CDF) a publié une "Note sur la moralité de l’utilisation de certains vaccins anti-Covid-19". Cette note est la réponse aux questions reçues à propos des vaccins "développés en recourant, dans le processus de recherche et de production, à des lignées cellulaires issues de tissus obtenus à partir de deux avortements au siècle dernier".

 

La CDF résume ce qu’elle-même et l’Académie Pontificale pour la Vie avaient déjà expliqué dans le passé : il est permis d'utiliser ces vaccins en cas de nécessité et s'il n'y a pas d’alternatives éthiquement irréprochables.

 

L'argument avancé pour rendre licite l'utilisation de vaccin issu de cellules de foetus avorté se trouve aux paragraphes 2, 3 et 5 de la Note que l'on peut lire sur le site Zenit :

"lorsque des vaccins contre la Covid-19 éthiquement irréprochables ne sont pas disponibles (par exemple, dans les pays où des vaccins sans problèmes éthiques ne sont pas mis à la disposition des médecins et des patients, ou lorsque leur distribution est plus difficile en raison de conditions de stockage et de transport particulières ou lorsque différents types de vaccins sont distribués dans un même pays mais que les autorités sanitaires ne permettent pas aux citoyens de choisir le vaccin à inoculer), il est moralement acceptable d’utiliser des vaccins anti-Covid-19 qui ont utilisé des lignées cellulaires de fœtus avortés dans leur processus de recherche et de production.

La raison fondamentale pour laquelle l’utilisation de ces vaccins est considérée comme moralement admissible est que le type de coopération avec le mal (coopération matérielle passive) de l’avortement provoqué dont les mêmes lignées cellulaires sont issues, de la part de ceux qui utilisent les vaccins résultants, est lointain. Le devoir moral d’éviter une telle coopération matérielle passive n’est pas contraignant s’il existe un danger grave, tel que la propagation, par ailleurs incontrôlable, d’un agent pathogène grave : (3) dans le cas présent, la propagation pandémique du virus SRAS-CoV-2 causant le Covid-19. Il faut donc considérer que dans un tel cas, on peut utiliser tous les vaccins reconnus comme cliniquement sûrs et efficaces en sachant que l’utilisation de ces vaccins ne signifie pas une coopération formelle avec l’avortement dont dérivent les cellules à partir desquelles les vaccins ont été produits. [...] 

En tout état de cause, d’un point de vue éthique, la moralité de la vaccination dépend non seulement du devoir de protéger sa propre santé, mais aussi du devoir de poursuivre le bien commun. Un bien qui, en l’absence d’autres moyens de stopper ou même de prévenir l’épidémie, peut recommander la vaccination, notamment pour la protection des plus faibles et des plus exposés."

 

Il convient de noter que pour la première fois un document du Vatican indique explicitement que l’obligation de la vaccination n’est pas admissible : paragraphe 5 de la Note : "il est évident, pour des raisons pratiques, que la vaccination n’est pas, en règle générale, une obligation morale et qu’elle doit donc être volontaire."

 

Le paragraphe 4 de la Note mentionne : "En fait, l’utilisation licite de ces vaccins n’implique pas et ne doit pas impliquer de quelque manière que ce soit l’approbation morale de l’utilisation de lignées cellulaires provenant de fœtus avortés", ajoutant en note 4 "Cf. Congrégation pour la Doctrine de la Foi, Instruction Dignitas personae, n. 35 : « Quand ce qui est illicite est approuvé par les lois qui régissent le système sanitaire et scientifique, on doit se dissocier des aspects iniques de ce système, afin de ne pas donner l’impression d’une certaine tolérance ou d’une acceptation tacite des actions gravement injustes. Cela contribuerait de fait à favoriser l’indifférence ou la faveur avec laquelle ces actions sont perçues dans certains milieux médicaux et politiques."

 

Or, les médias comme le site 20 Minutes par exemple disent l'inverse et prétendent : "Le Vatican a incité ce lundi les catholiques à se faire vacciner contre le Covid-19, expliquant que tous les vaccins développés sont « moralement acceptables », y compris ceux produits à partir de cellules de fœtus avortés". Ce qui est faux si on lit la note de la CDF.

Partager cet article
Repost0
26 décembre 2020 6 26 /12 /décembre /2020 08:15

Source: Catholic World Report

 

L'Église, médiatisée par l'autorité investie dans le successeur de Pierre, peut nous lier en conscience sur des questions définies et infaillibles de foi et de morale, mais qu'en est-il de la loi humaine, ces questions de directives et de discipline, parfois trop faillibles?

 

21 décembre 2020 John Paul Meenan

 

L'obéissance n'est pas nécessairement une vertu. Cela n'excusait pas les nazis de Nuremberg, qui ne faisaient que "suivre les ordres". Tout comme Serviam a ses exceptions et ses nuances, Non Serviam peut également être fermement déclaré sans ses connotations démoniaques habituelles.

 

Alors, comment savons-nous quand l'obéissance est bonne, et quand ne l'est-elle pas ? Avec Saint Pierre, il faut finalement obéir à Dieu plutôt qu'aux hommes. Oui, Dieu parle généralement à travers l'autorité des hommes et de leurs lois - rare est la voix directe du Tout-Puissant dans nos esprits, et "Dieu m'a dit de le faire" n'est pas non plus une excuse pour le mal. Voici Thomas More, dans la pièce de Bolt, répondant à son gendre Roper, qui voulait enfreindre la loi pour attaquer le roi Henry:

 

Roper - Maintenant, vous donnez au diable le bénéfice de la loi!

 

More - Oui, que feriez-vous? Couper une route à travers la loi pour s'attaquer au diable?

 

Roper- Oui. J'aurais aboli toutes les lois en Angleterre pour faire cela.

 

More - Et quand la dernière loi était en vigueur, et que le diable s'est retourné contre vous… où vous cacherez-vous, Roper, les lois étant toutes plates? Ce pays est planté de lois d'un océan à l'autre, les lois de l'homme, pas celles de Dieu, et si vous les abaissez, et que vous êtes juste l'homme pour le faire, pensez-vous vraiment que vous pourriez vous tenir debout dans le vent qui soufflerait alors ?

 

Nous devrions tenir compte de l'avertissement de More lorsque nous réfléchissons à la violation des lois. Même ainsi, la loi est en fin de compte un guide pour notre conscience, pas notre conscience elle-même. Et c'est sur notre conscience que nous devons agir, et sur laquelle nous serons jugés, car c'est par notre conscience où nous sommes "seuls avec Dieu", pour entendre la "petite voix tranquille" qu'Élie a entendu sur la montagne. Nous devons agir en accord avec notre conscience, que le Pape Jean-Paul II dans son encyclique Veritatis Splendor de 1993 appelle la "norme immédiate de la moralité" (VS, 59-60).

 

Plus précisément, la conscience est définie dans notre tradition comme "un jugement de raison, par lequel la personne humaine reconnaît la qualité morale d'un acte concret" (CEC, 1778). C'est un acte, discernant la moralité d'un autre acte. Ce jugement n'est pas quelque chose de purement autonome, fait dans le vide et sous l'impulsion du moment. Au contraire, la conscience doit être formée dans la vérité, par un bagage solide de principes a priori, qui guident notre chemin dans la vérité et la bonté. Le pape Jean-Paul II décrit cela comme une "théonomie participée" (VS, 41), une coopération dans la propre loi éternelle de Dieu. Nous avons tous une certaine conscience innée de ces vérités morales écrites dans nos cœurs, appelées synderesis (CEC, 1780). Comme Moïse l'a enseigné autrefois, le catéchisme plus récent dit: "Nul n'est censé ignorer les principes de la loi morale" (CEC, 1860).

 

Au-delà de ces principes de base, il existe de nombreux guides de notre conscience pour toutes les complexités de la vie morale: nos familles, première et primaire, écoles de toutes sortes, amis, conseillers, l'Église dans la myriade de ses enseignements, littérature, théologiens, les philosophes, les experts et les prophètes sous toutes leurs formes et, pour le moment, l'État dans ses lois. Ce sont tous des degrés d'autorité divers par lesquels ils agitent notre conscience, l'exhortant, l'éduquant, l'inspirant ou même la contraignant, positivement ou négativement.

 

L'Église, médiatisée par l'autorité investie dans le successeur de Pierre, peut nous lier en conscience sur des questions définies et infaillibles de foi et de morale, mais qu'en est-il de la loi humaine, ces questions de directives et de discipline, parfois trop faillibles? Est-ce toujours un péché de contourner la loi, et pouvons-nous le faire en bonne conscience? Saint Thomas d'Aquin pose cette question même (I-II, q.96, a. 4), et les principes qu'il offre aideront à guider nos propres décisions, comme nous le faisons à notre façon "par l’enchevêtrement de nos esprits", comme le conseille Roper.

Thomas d'Aquin définit la loi comme une "ordonnance de la raison, promulguée par celui qui a autorité sur la communauté, pour le bien commun" (I-II, Q. 90, a. 4). La loi humaine, comme elle est basée sur la raison, a finalement sa force contraignante de la loi morale naturelle, à son tour définie comme "la participation de la créature rationnelle à la loi éternelle". Ainsi, la loi ne lie pas de sa propre autorité mais de celle de Dieu, et nous sommes tenus d'obéir à la loi dans la mesure où elle porte l'autorité de Dieu.

 

 

Par conséquent, si une loi viole la loi de Dieu - la loi naturelle ou divine - alors non seulement elle ne nous lie pas en conscience, mais nous sommes plutôt tenus de désobéir à ces lois, au moins par une résistance passive (comme le refus de participer à l'avortement ou l'euthanasie), et, si la pression s'aggrave, de mourir en martyr plutôt que de les suivre, comme l'ont fait les premiers chrétiens de Rome, comme Thomas More lui-même, et comme l'ont fait d'innombrables témoins contre tous les régimes totalitaires anti-chrétiens.

 

Les choses deviennent un peu plus floues lorsque les lois ne violent pas - ou ne violent pas si manifestement - la loi naturelle ou divine, mais sont plutôt insensées, autoritaires ou, du moins parfois, irréalisables.

 

Prenez la marche sur les passages piétons : Selon la lettre de la loi, nous, les piétons, sommes censés ne traverser les routes encombrées qu'aux carrefours, mais qui d'entre nous ne s'est pas précipité ou n'a pas déambulé de l'autre côté comme le proverbial poulet quand le trafic est plus léger ? 

 

Ou, ici dans la province canadienne où je réside, la consommation d'alcool n'est autorisée que dans les maisons privées et les établissements agréés. Que dire de ceux qui emmènent du vin à un pique-nique, ou peut-être une gorgée de scotch après une dure journée de randonnée dans les collines?

 

Il existe des cas plus graves, comme dans les protocoles Covid de plus en plus onéreux, et le vaccin imminent.

 

Thomas d'Aquin dit que les lois sont contraignantes si elles remplissent trois critères:

 

Premièrement, la "fin": la loi doit servir le bien commun de la société pour laquelle elle est promulguée et destinée, et elle ne doit pas seulement être "bonne en général". Il peut être bénéfique pour les étudiants de faire de la gymnastique le matin, mais il serait étrange qu'un collège l'exige comme partie du régime du matin de chaque classe. 

 

Deuxièmement, "l'auteur": la loi doit être promulguée par l'autorité compétente. Un évêque ne peut décréter des lois liturgiques et autres que dans les limites géographiques (ou spirituelles) de son propre diocèse. Il y a des cardinaux et des archevêques qui voudraient imposer leurs protocoles de Covid à des provinces, des États ou des nations entières, mais eh bien, tant pis.

 

Troisièmement, la "forme'': la "charge" de la loi - car toute loi a sa dimension coercitive - ne peut être disproportionnée par rapport au bien recherché ou au mal évité [Le remède ne doit pas être pire que le mal. NdCR.], ni retomber de manière disproportionnée sur une partie de la population plutôt qu'une autre. Les impôts devraient être imposés de manière équitable, de même que la conscription, la fonction de juré, et personne ne devrait bénéficier d'un traitement préférentiel indu. Tous sont égaux devant la loi, sans que certains soient plus égaux que d'autres.

 

Troisièmement, la "forme" : La "charge" de la loi - car toute loi a sa dimension coercitive - ne peut être disproportionnée par rapport au bien recherché ou au mal évité, ni retomber de manière disproportionnée sur une partie de la population plutôt que sur une autre. Les impôts doivent être imposés de manière équitable, tout comme la conscription et la fonction de juré, et personne ne doit bénéficier d'un traitement préférentiel injustifié. Tous sont égaux devant la loi, sans que certains soient plus égaux que d'autres. 

 

Si une loi échoue dans l'un de ces critères, Thomas d'Aquin dit qu'elle ne lie pas, à proprement parler, en conscience.

 

Mais - et il y a toujours un mais - il met en garde que nous devons généralement toujours obéir à de telles lois, afin d'éviter "le scandale ou le trouble". Après tout, dédaigner une loi, c'est dédaigner l'autorité qui a promulgué la loi, au moins dans une certaine mesure. De plus, nous ne sommes pas infaillibles et devrions considérer que nous ne connaissons peut-être pas tous les faits, ni toutes les raisons d'une loi. Les sociétés doivent maintenir la cohésion et l'ordre, sinon l'anarchie s'ensuit rapidement - les schismes et les hérésies proviennent toujours de ceux qui pensent savoir mieux que l'Église, ou de quiconque est placé au-dessus d'eux.

 

Il y a une sainteté dans l'humble obéissance, et le chemin de l'orgueil est rapide et mortel. Le péché originel était en grande partie le désir de décider par nous-mêmes de ce qui est ``bien et mal'', et saint Philippe Neri avait l'habitude de répéter que la sainteté se trouve dans ``l'espace des trois doigts'' - la largeur de son front, et mortifiant sa raison.

 

Comme tous les aphorismes, cela a des limites, tout comme l'obéissance. Si, après la prière, la réflexion et les conseils, nous jugeons vraiment dans notre conscience - la norme immédiate et finale de la moralité - qu'une loi ne lie pas et qu'un bien supérieur nous anime, alors nous pouvons contourner la loi, nous efforçant d'éviter "le scandale et le désordre" autant que possible. C'est une chose d'agir en dehors d'une loi donnée en privé, ou dans le vaste désert de Dieu - et il y en a beaucoup là-bas - et c'en est une autre de faire délibérément un pied de nez à l'autorité.

 

Pourtant, il y a des moments où nous devons résister publiquement, où les pouvoirs en place sont allés trop loin, où nos libertés données par Dieu sont compromises, les lois deviennent un fardeau au-delà de tout support, le bien commun est vicié, et nous sommes appelés à causer un "dérangement", même s'il s'agit d'un "scandale" pour certains. Au moment où j'écris, c'est l'anniversaire du Boston Tea Party de 1773. Justifié? Il semble que oui, dans l'esprit du plus grand nombre, même si le thé perdu a coûté une petite fortune aux Britanniques et que les actes intolérables ont suivi, avec la révolution qui a suivi - eh bien, vous comprenez l'essentiel.

 

 

Rappelons que comme l'autorité dont elles découlent, les lois et leur obéissance sont hiérarchiques: celle d'un prêtre est contremandée par un évêque, lui-même trompé par le pape, qui est tour à tour sous le Christ, dont il est le vicaire. Et tout revient finalement à notre conscience, qui a des limites dans ce qu'elle peut endurer.

 

Thomas d'Aquin nous a averti cinq siècles avant que le thé ne soit jeté, que des lois autoritaires produiraient des fruits amers, voire des effusions de sang, alors que la population atteindrait un point de rupture, d'où il est presque impossible de revenir en arrière. Les révolutions dans le temps depuis lui ont donné raison.

 

En ce moment à travers le monde autrefois libre, de nombreuses régions sont sous des confinements draconiens et des assignations à résidence virtuelle, avec des invités verboten (interdits) même dans ou à proximité des maisons privées. Beaucoup, en particulier ceux qui sont abandonnés et seuls, sont poussés au désespoir, voire au suicide. La maladie mentale est en hausse. Les familles sont divisées, voire déchirées. Les écoles sont fermées, les parents à bout de souffle. Les églises sont fermées, partiellement ouvertes, puis refermées, au gré de la péripétie médicale avec de nouveaux pouvoirs pontificaux. Les évêques capitulent en se tordant les mains. Certains prêtres et fidèles se dirigent vers les "catacombes" pour recevoir l'Eucharistie. Beaucoup d'autres, avec peu ou pas d'accès aux sacrements ou adorant ensemble, dérivent comme ils le pourraient, certains perdant leur foi et leur espérance.

 

Nous nous évitons les uns les autres, même avec un contact visuel. La démographie, déjà en chute libre, est en train d'imploser, alors que les couples désespèrent de faire entrer des enfants dans un tel monde si peu accueillant pour eux. Les dettes montent en flèche dans la stratosphère. Les petites et moyennes entreprises font faillite. Pendant ce temps, les apparatchiks ``essentiels'' du gouvernement, qui confisquent les dites entreprises pour des "infractions'' minimes en constante évolution, continuent d'encaisser leurs gros chèques de paye, profitant ainsi de libertés refusées au commun des mortels. Toute dissidence par rapport à la ligne du parti dirigeant est censurée par les médias sociaux omniprésents, main dans la main avec le gouvernement. Pendant tout ce temps, la culture de la mort et de la sexualité déviante continue sa longue marche presque sans relâche.

 

Ce n'est pas une recette pour la cohésion sociale et l'harmonie. Reviendrons-nous à l'état normal des choses ? Ou sera-ce, comme l'a dit un expert, l'alliance rebelle fidèle contre l'empire sans Dieu et son étoile de la mort ? Pouvons-nous espérer une intervention miraculeuse, le Tout-Puissant intervenant d'une manière surprenante ? Nous devrions toujours espérer cela. Alors, autant que vous le pouvez, alimentez le foyer et remplissez la table. Et réjouissez-vous, car c'est pour que nous soyons libres que le Christ nous a libérés (Gal 5, 1).

 

Et sur cette note de liberté, en ce qui concerne notre propre réponse aux lois et aux autorités autoritaires et injustes - ou, plus exactement, à l'obéissance aux lois et aux autorités supérieures - je laisserai cela à la conscience du lecteur, que nous espérons éclairée par le Saint-Esprit, qui nous conduit sur le chemin de la vérité.

Partager cet article
Repost0
23 décembre 2020 3 23 /12 /décembre /2020 22:34

L'évêque Schneider se joint à John-Henry Westen pour discuter de l'immoralité des vaccins liés aux cellules de bébé avortées, que ce soit à l'intérieur du vaccin lui-même ou utilisé pendant les phases de test.

Lun 21 déc.2020-12: 32 HNE

L'image sélectionnée

Source: LifeSiteNews

 

(Traduction rapide)

 

18 décembre 2020 ( LifeSiteNews ) - "Dieu connaît ces âmes par leur nom", m'a dit Mgr Athanasius Schneider aujourd'hui sur The John Henry Westen Show. Il faisait référence aux enfants à naître qui ont été avortés et dont les corps assassinés ont ensuite été utilisés dans la fabrication de lignées cellulaires utilisées pour le COVID et d'autres vaccins.

 

L'évêque Schneider explique qu'en appelant les pro-vie à résister aux vaccins avortés, il a prié pour l'inspiration en demandant l'intercession des bébés qui ont été tués . Regardez mon interview avec lui ci-dessous ou visitez le nouveau compte de LifeSite sur Rumble en cliquant ici . Si vous souhaitez le regarder sur YouTube, cliquez ici.

 

La position de Mgr Schneider a été exprimée dans un article publié la semaine dernière qui a été signé par lui-même et le cardinal Janis  Pujats, Mgr Joseph Strickland et les archevêques Tomash Peta et Jan Pawel Lenga. La déclaration a été encouragée par la poussée d'évêques du monde entier soutenant un vaccin COVID bien qu'il soit contaminé par des cellules de bébés avortés.

 

L'évêque Schneider a expliqué que lui et ses frères évêques qui ont signé la déclaration comprennent la gravité de ce qu'ils ont suggéré en ce que le refus du vaccin COVID peut entraîner des sanctions sévères. Son Excellence a expliqué, comme son collègue, l'évêque Strickland, l'a déjà fait, qu'il irait en prison avant de prendre un vaccin avorté. De plus, si cela était même exigé au prix de sa vie, il a dit qu'il croyait que Dieu lui donnerait la force de faire le sacrifice ultime.

 

L'évêque Schneider a dit que c'était "une douleur dans mon cœur" de voir autant de gens qu'il estime soutenir la permission de prendre un vaccin COVID contaminé par l'avortement. Il croit qu'ils sont "simplement aveuglés", mais que Dieu leur montrera les conséquences et leurs yeux s'ouvriront.

 

Les gens simples, dit-il, rejettent cela automatiquement, instinctivement, ce qui est pour l'évêque un signe du Sensus Fidelium. Mais même s'il était seul, l'évêque a dit qu'il devait "suivre la vérité, même si je perdrais tous mes bons amis".

 

"Même si je devrais être seul, je suivrais ma conscience, comme Thomas More et John Fisher", a-t-il déclaré.

 

Mgr Schneider pense que c'est aussi un signe des derniers temps où même les bons sont confus. (Mt 24, 24)

 

Dans l'interview, Mgr Schneider répond aux questions suivantes:

 

Pourquoi maintenant, alors que les vaccins avortés existent depuis des décennies?

Qu'en est-il des documents du Vatican qui disent que leur utilisation est correcte?

Quelle est la différence entre cela et le paiement d'impôts dont certains sont utilisés pour l'avortement?

Sommes-nous coupables d'avoir déjà pris des vaccins avortés?

 

Voici la transcription de l'émission:

 

JHW: Bienvenue dans cet épisode spécial du John-Henry Westen Show , où nous sommes très heureux et bénis de vous présenter l'évêque Athanasius Schnieder. La plupart d'entre vous le connaissent comme un défenseur très ouvert de la foi catholique en ces temps les plus troublés. Il est l'évêque auxiliaire d'Astana au Kazakhstan. Bienvenue, Mgr Schneider, au John-Henry Westen Show .

 

Mgr Schneider : Merci. Dieu vous bénisse.

 

JHW: Et nous allons discuter de quelque chose de très, très important pour cette époque, la question des vaccins - les vaccins COVID développés avec des vaccins COVID avortés, à la fois en termes de développement, certains avec des lignées cellulaires fœtales avortées utilisées dans leur fabrication, certains utilisés avec ses tests de ces vaccins. Et donc nous allons entrer dans tout cela. Vous allez vouloir rester à l'écoute. Excellence, si cela ne vous dérange pas de nous conduire.

 

Mgr Schneider: Au nom du Père et du Fils et du Saint-Esprit. Amen.

 

JHW: Amen. Amen. Donc, Mgr Schneider, ce récent document que vous avez publié sur les vaccins est très opportun, mais aussi, je dois dire, très controversé. Je n'ai jamais vu une telle controverse parmi de très bonnes personnes. Donc, si vous pouviez nous en dire un peu plus à ce sujet d'abord, ce que c'est et comment cela s'est passé et peut-être votre processus de consultation qui l'a mené à terme.

 

Mgr Schneider: Ce document est venu parce qu'au cours des derniers mois et semaines, plusieurs évêques du monde entier ont fait des déclarations publiques justifiant l'utilisation de vaccins produits par des lignées cellulaires de bébés avortés. Je dis simplement d'une manière simple, et ils justifiaient cela parce qu'apparemment, [il] n'y aurait pas d'autres moyens et plusieurs explications, même des théologiens et des communautés ecclésiales, étaient basées sur la théorie morale de la coopération morale, distante ou lointaine, et de deux documents du Saint-Siège de 2005 et de l'Académie Pontificale pour la Vie en 2008. La Doctrine de la Foi, où cette question a été discutée et essentiellement les deux documents permettent d'utiliser de tels vaccins de manière exceptionnelle. Nous devons le souligner car ces documents disent que non seulement vous pouvez simplement l'utiliser sur la base du soi-disant principe de coopération morale, matérielle et à distance, mais cela devrait être d'une manière exceptionnelle. Et en même temps, ceux qui l'utilisent devraient demander, exiger une alternative de vaccin qui n'utilise en aucune façon de telles cellules.

 

Cela a donc suscité pour moi et pour d'autres pays, des évêques, des évêques et des fidèles, car c'est de la confusion et cela divise finalement. Si vous voulez ou non, cela sape le premier commandement de Dieu et la détermination maximale absolue de l'Église à s'opposer au mal de l'avortement. Et par conséquent, nous avons considéré cela comme non responsable de se taire. Il n'est pas responsable d'entrer dans le groupe des grandes querelles, même des bons théologiens et des gens bienveillants. Et nous n'avons pas considéré cela comme responsable juste pour aller de pair avec tout cela parce que dans notre conscience - nous devons suivre la conscience et notre conscience dit que ce n'est pas possible. C'est un dommage et nous avons expliqué ensuite après avoir vu les raisons. Mais comme je l'ai déjà mentionné pour cela - et ce n'est pas une question de quantité, de nombres, mais de vérité - de ce dont nous sommes convaincus en tant que presbytres et j'en ai discuté [avec] tous les signataires très attentivement et nous étions vraiment tous convaincus que nous devions parler.

 

JHW: Maintenant, juste pour que tout le monde comprenne la gravité de ... Je sais que vous comprenez cela, mais la gravité de ce qui est en jeu ici est tout à fait quelque chose. Le vaccin est en cours d'approbation. Ils ont déjà approuvé le premier dans certains pays. Ils ont déjà commencé à l'administrer au Royaume-Uni et aux États-Unis également. L'un des évêques aux États-Unis vient de devenir l'une des premières personnes à recevoir le vaccin. Nous avons la conférence des évêques du Royaume-Uni qui dit qu'il y a, vous savez, les catholiques qui sont obligés de prendre le vaccin même si l'avortement est entaché. Et ils se basent, oui, sur ces documents de 2005 et 2008. Mais ils ne semblent même pas être aussi concernés par les stipulations, même de ces documents mis en place selon lesquels les catholiques doivent exiger des vaccins qui ne sont pas issus d'avortements contaminé et ainsi de suite. Mais votre position va au-delà de celle des documents de 2005 [et] de 2008 en ce qu'elle suggère que les catholiques ne peuvent pas du tout moralement prendre de tels vaccins, les vaccins avortés. Et nous entrerons dans certains détails plus tard. Mais je voulais dessiner, tout d'abord, la gravité de ce que c'est et de cela, vous savez, les catholiques étant maintenant invités, comme le monde entier, à prendre ce vaccin, très probablement d'une manière prescrite pendant qu'ils disant que ça va être forcé, ils disent que ça va l'être. Eh bien, oui, si vous voulez voyager ou si vous voulez aller au théâtre ou si vous voulez peut-être même entrer dans les magasins pour acheter votre nourriture, vous allez avoir besoin du vaccin. Alors, pouvez-vous parler un instant de la gravité de ce à quoi nous sommes confrontés et de votre considération de cette gravité lorsque vous avez fait la déclaration?

 

Mgr Schneider: Oui, nous avons pu voir cela et nous verrons tous cela qu'avec ce vaccin, qui a utilisé ces lignées cellulaires d'enfants [avortés]. Les puissances mondiales, anti-chrétiennes et celles qui promeuvent la culture de la mort imposeront [à] toute la population du monde, une collaboration implicite, même si elle est lointaine, passive avec l'avortement - c'est aussi le mal et la perversion des puissances mondiales et nous devons le reconnaître, nous devons résister. Il s'agit d'un effort pour résister et ne collaborer d'aucune façon avec ces vaccins. Exactement. Parce que dans ce cas, en une sorte de recevoir dans notre corps les fruits - soi-disant fruits à la manière du plus grand mal, l'un des plus grands maux de l'humanité, le génocide cruel de l'enfant à naître. Nous serons marqués. Nous recevrons un signe dans notre corps qui démontrera d'une manière ou d'une autre que nous sommes connectés à ce plus grand, l'un des plus grands maux. Pas de manière directe, bien sûr, je le répète, mais de toute façon nous le sommes parce que s'il n'y avait pas eu assassiné cruellement et même pas un enfant innocent. Ensuite, nous n'aurions pas ces vaccins. Il faut reconnaître la logique de cela et aussi que les circonstances de la promotion délibérée, car il y en a bien sûr ... il ne faut pas être si naïf et naïf pour ne pas voir que derrière ces vaccins il n'y a pas que de protéger notre santé, mais pour promouvoir aussi ensemble toujours, toujours plus l'avortement. Bien sûr que non! Par exemple, il y a des arguments si les gens ne prennent pas ces vaccins, l'avortement se poursuivra. Bien sûr, nous ne réduirons pas l'avortement en nombre [si] nous ne prendrons pas le vaccin. Mais ce n'est pas la question. C'est la faiblesse morale, le soutien moral en quelque sorte. Et puis les avorteurs diront, vous voyez toute l'Église catholique, la hiérarchie accepte en quelque sorte, même à contrecœur, mais accepte cela. Et c'est donc très dangereux. Et il faut vraiment se réveiller pour voir les vrais dangers, les conséquences et les circonstances.

 

JHW: N'auraient-ils pas pu dire cela déjà depuis longtemps, même depuis 2005 ou 2008? Parce que les vaccins et en fait les vaccins avortés existent depuis des décennies et ont été pris par les catholiques sur les conseils de la hiérarchie de l'Église, le Vatican lui-même, il semble y avoir eu très peu, voire aucune opposition. Je sais qu'il y a eu une certaine opposition, mais très peu. Et donc, nous avons en quelque sorte cette situation depuis des décennies déjà. Y a-t-il quelque chose de nouveau maintenant qui vous a amené à faire une déclaration à ce stade et à y réfléchir?

 

Mgr Schneider: Parce qu'il y a 15 ans, 12 ans, non seulement ce n'était pas encore propagé et peut-être cela était-il limité et pas tellement, mais aujourd'hui, de nos jours, avec la propagation du vaccin COVID, cela devient très opportun et presque une diffusion mondiale. Et, avec les déclarations croissantes des évêques en faveur de l'acceptation de ces vaccins, cela a bien sûr changé la donne. Et donc, il faut en parler plus profondément et ne pas rester dans le positivisme juridique superficiel avec une théorie de la coopération. Ceci ... pour moi, c'est superficiel. Nous devons aller plus loin, jusqu'aux racines et c'est, je le répète, considérer la proportionnalité et c'est une question très horrible et incompatible de la proportionnalité de ces crimes d'avortement.

 

JHW: D'accord, donc en 2005, cette question a été examinée par l'Académie pontificale pour la vie, pleine de très bons scientifiques, médecins, théologiens, moralistes, philosophes dirigés par Mgr Sgreccia à l'époque, un très bon et fidèle évêque catholique. Il a été approuvé. Je sais qu'il y a eu une certaine dissidence, mais néanmoins, elle a été approuvée. Puis en 2008, le document du Vatican de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi a semblé donner cette approbation, cette approbation initiale de 2005, cette sorte d'imprimatur ou fondamentalement l'approbation du Vatican. Et donc, quel genre de consultation et de travail avez-vous fait et où avez-vous trouvé des fautes dans ces documents? Et peut-être pouvez-vous également aborder la question de la coopération matérielle à distance, sur laquelle ils fondent leurs décisions.

 

Mgr Schneider: Tout d'abord, il faut dire que ces deux documents ne sont pas des décisions infaillibles du Magistère. Qu'ils peuvent se tromper et qu'il y avait eu quelques expressions d'affirmations du Magistère récent qui ont dû être corrigées par la suite. Donc, c'est la première déclaration et ensuite. Comme je l'ai déjà dit ... l'erreur fondamentale est que ce n'est pas la théorie de la coopération matérielle ou passive et distante ou distante. C'est un principe théologique valable en théologie morale.

 

Mais le problème est que vous ne pouvez pas appliquer ce principe à ces crimes exceptionnels et horribles d'avortement. Et donc, à cause de la gravité de l'avortement, du caractère exceptionnel de l'avortement, du mal incomparable, et de la situation actuelle d'une industrie toujours croissante de meurtre d'enfants à naître. Vous ne pouvez donc pas comparer ce principe, par exemple, au paiement des impôts ou à l'utilisation de certains produits du travail forcé. L'esclavage n'est pas comparable à tuer un innocent, à tuer cruellement un enfant innocent. C'est aussi un mal, mais nous devons avoir la proportionnalité. Et donc, c'est déjà l'erreur fondamentale de ces deux documents, l'application du principe de coopération matérielle à ce cas concret d'avortement ou du vaccin, qui utilise les cellules d'enfants avortés. Donc, la coopération matérielle, c'est quand vous êtes lié à un mal contre votre volonté. Comme, par exemple, vous payez des impôts au gouvernement et des impôts que le gouvernement prend sans vous demander de l'argent pour faire une mauvaise action et différentes mauvaises actions. Donc, de cette façon, ils pourraient être une société éloignée, mais ils sont contre votre volonté. Je veux dire, même moi, je n'appliquerais même pas directement ce principe à ces paiements d'impôts, car dans ce cas, l'argent appartient à tout le système, à l'État, comme l'a dit notre Seigneur Jésus-Christ, à qui appartient cette pièce. "A César." Donnez donc à César ce qui revient à César. Et ainsi et si le gouvernement me le demandait, pourrions-nous prendre votre argent sur vos impôts pour faire telle ou telle action? Je dirais, non, je ne consentirai pas. Et alors ils le feront néanmoins d'une manière ou d'une autre, ce serait qu'ils me voleraient mon argent et le feraient comme un vol. C'est voler mon argent et ensuite, avec mon argent, je fais une mauvaise action. D'une certaine manière, nous pouvons comparer ceci et ainsi de suite. Alors je répète. C'est la proportionnalité est extrêmement extraordinaire et grave avec ces [vaccins avortés] et ils ne peuvent pas appliquer ce [principe de coopération morale]. C'est l'erreur de base et c'est déjà ce petit trou, qui a été fait sur le barrage de l'Église catholique contre l'avortement.

 

Comment pouvons-nous, avec toute cette détermination, être et proclamer notre opposition à l'avortement, alors que nous acceptons ces vaccins? Quand au début c'est le meurtre d'un enfant. Alors je le répète, la logique et le bon sens exigent; s'il n'y avait pas eu d'assassinat, même un enfant, ils n'auraient pas fabriqué ces vaccins avortés. C'est clair, cela doit être logique et bon sens. Donc, les gens avec du bon sens, plus de gens avec du bon sens, ils voient cela. Et souvent, Dieu, dans les moments difficiles où il y a confusion. Quand, tous vont dans le même sens, même les bons aujourd'hui, malheureusement. Et personne ne dit: "STOP. Ce n'est pas bien. C'est un danger." Par conséquent, nous cinq évêque avons eu la conviction, que nous avions à dire "Stop". Pour dire, je ne suis pas, comme si quelqu'un d'autre l'a dit, je ne suis pas coupable du sang de cet enfant. Je ne le serai pas.

 

En tout cas, il faut être très correct et donner aussi un signe au monde entier de ne pas accepter ces vaccins, donnés en signe de témoignage. Un témoignage fort, et matériel. Nous n'accepterons pas cela. Bien sûr, nous avons consulté également des scientifiques, nous avons consulté des médecins de différents pays. Et ils ont aussi instinctivement avec presque tous ces arguments, que j'ai proposés, ont rejeté cela. Et puis aussi le bon sens des gens, Sensus Fidelium et il est intéressant de noter que la plupart, la majorité des personnes consultées étaient des femmes, donc des âmes féminines. Et les âmes féminines ressentent plus profondément l'horreur de tuer un enfant à naître. L'instinct maternel. C'est différent chez une femme que chez un homme. Et ceci pour moi [est] également intéressant que ceux qui ont écrit ces documents et qui défendent maintenant l'utilisation de ces vaccins soient pour la plupart des hommes. Ils ne connaissaient pas l'enfant. Et puis je leur demanderais sérieusement et et honnêtement. Si vous étiez, disons, une machine à remonter le temps, si vous étiez présent et voyiez un meurtre cruel d'un enfant à naître, le démembrement de son corps, vous verrez cela et ensuite vous verrez comment ils prennent les cellules. De son corps, vous verrez ceci, vous verrez ceci comment alors ces cellules seront mises sur in vitro et ainsi de suite, tous ces processus. Et même s'il y avait des centaines ou des milliers de processus chimiques, une fois que vous étiez présent, dans un avortement et de cet enfant, exactement de cet enfant quelles cellules ont été utilisées. Je ne peux pas imaginer que vous accepterez le vaccin dans votre corps, que sous vos yeux vous aurez ce scénario horrible. De démembrer un enfant et de ce même enfant d'une manière ou d'une autre, vous en bénéficiez en fin de compte pour votre santé. Nous devons être très honnêtes.

 

JHW: Il y a une distinction dans les vaccins actuellement disponibles. Il y en a qui sont développés avec l'utilisation de lignées cellulaires fœtales avortées et qui contiennent donc également les cellules fœtales avortées dans le vaccin. Et puis il y a ceux qui sont développés sans cellules fœtales avortées, sans l'utilisation de lignées de piles à combustible avortées. Cependant, dans leurs tests, ils utilisent des lignées cellulaires fœtales avortées. C'est une distinction dans les vaccins qui sont actuellement proposés pour acceptation. Cette distinction joue-t-elle un rôle dans son acceptabilité ou non?

 

Mgr Schneider: Bien sûr, c'est déjà une distinction, et c'est, bien sûr, objectivement moins que grave, plus évident le direct ... Des cellules qui sont directement utilisées. C'est beaucoup plus grave que dans les tests, mais aussi dans les tests, on ne peut pas dans le moindre et le plus lointain, coopérer avec ces crimes horribles, même utiliser des cellules d'enfants avortés pour des tests, c'est déjà immoral. C'est un crime horrible. Il y a donc une accumulation de crimes horribles. Le premier crime horrible qui a tué un enfant et ensuite avoir développé ses cellules est aussi un crime, et ensuite faire tester ces cellules, c'est un autre crime. Donc cette accumulation de crimes, nous ne pouvons en aucun cas collaborer avec cela.

 

JHW: Que diriez-vous? (diaphonie avec Bp. Schneider)

 

Mgr Schneider: Vous devez écouter votre conscience. Et tu le sais. Et le Pape Paul VI a fait, bien sûr, que je ne veux pas comparer cela à partir du contenu, mais seulement à partir du phénomène. Quand Paul VI a eu le comité sur la discussion de la pilule contraceptive sur Humanae Vitae. Avant Humanae Vitae, la grande majorité de la commission, qui étaient des philosophes, des scientifiques, tous les médecins, des théologiens moraux, étaient en faveur de l'usage moral de la contraception dans le comité de politique et seule la minorité était contre. Et puis ils ont été accusés, la minorité là-bas, vous n'aviez pas de votre côté des philosophes ou des scientifiques aussi célèbres, comme nous en avons aujourd'hui, qui étaient en faveur de la contraception. Et donc, je le répète, ce n'est pas une question de chiffres. Même si nous n'avons formé que quelques évêques, la vérité l'emportera. Et après ça, l'histoire de l'Eglise dira que même les bons ont cédé. Ils ne voyaient pas clairement. Ils étaient en quelque sorte aveuglés par ces simples théories de la coopération matérielle. C'est une théorie, je le répète, c'est valable, sauf que la cécité est de l'appliquer à ces vaccins, qui sont une accumulation de crimes horribles. Vous n'êtes bien sûr pas directement coupable de ces crimes. Je ne dirais pas cela, mais même si le lien le plus lointain et le plus léger est déjà inacceptable pour un catholique, à cause du crime extraordinaire et des conséquences et du contexte historique. qui sont une accumulation de crimes horribles. Vous n'êtes bien sûr pas directement coupable de ces crimes. Je ne dirais pas cela, mais même si le lien le plus lointain et le plus léger est déjà inacceptable pour un catholique, à cause du crime extraordinaire et des conséquences et du contexte historique qui sont une accumulation de crimes horribles. Vous n'êtes bien sûr pas directement coupable de ces crimes. Je ne dirais pas cela, mais même si le lien le plus lointain et le plus léger est déjà inacceptable pour un catholique, à cause du crime extraordinaire et des conséquences et du contexte historique.

 

JHW: Que diriez-vous aux catholiques, à des millions et des millions de catholiques qui, sans le savoir, tout d'abord, n'avaient jamais entendu ce genre de chose auparavant, n'y avaient même jamais pensé parce qu'on leur avait donné le feu vert, pour ainsi dire, par le Vatican, par leurs prêtres, par des évêques. Personne n'a jamais pensé à ça. Et pendant longtemps, toute la notion de vaccins avortés a semblé être une sorte de théorie du complot. Maintenant, nous savons que c'est réellement vrai. Je pense que la vérité ne se joue vraiment que dans la dernière décennie, car pendant très, très longtemps, même si cela était connu dans la communauté scientifique, la plupart des gens ne croyaient vraiment pas que c'était vrai. Alors que diriez-vous maintenant aux innombrables catholiques qui, sans faute de leur part, ont pris des vaccins, qui les ont administrés à leurs enfants, qui ont, vous savez, des amis même qui pendant un certain temps ont résisté aux vaccins, puis, vous savez, un de leurs enfants a attrapé quelque chose et c'était dévastateur. Certains sont même morts et l'ont donc donné à leurs autres enfants ou que sais-je encore. Que dites-vous à des gens comme ça?

 

Mgr Schneider: Eh bien, je veux dire, ils n'avaient pas de culpabilité parce qu'ils ont suivi les instructions du Vatican. Et donc ceux qui ont donné les instructions ont la responsabilité ultime. Dans ce cas, les catholiques ont cru cela. Mais au moment où ils reconnaîtront cela, tout le monde, cela dépend de la conscience de chacun, de la mesure dans laquelle il ou elle reconnaît l'immoralité même du plus petit, le plus lointain lien avec l'avortement. Eh bien, au moment où une personne reconnaît cela, alors elle doit suivre sa conscience et sa conscience lui dira: "Non, vous ne pouvez pas faire cela à l'avenir." Et il sera reconnaissant à la Divine Providence d'avoir pu le reconnaître personnellement. C'est sa conviction personnelle et il ne le fera pas, car la santé n'est pas la valeur absolue que nous devons rappeler. Et dans la mentalité de notre monde, le matérialisme est [devenu] un dieu, une idole à laquelle nous devons donner des sacrifices comme nous l'écrivions, et c'est vrai, nous devons le reconnaître et faire confiance à la Providence divine. Et puis aussi c'est tellement anti-pastoral et tellement contre-productif de justifier ces vaccins de ces cellules de bébés avortés. Parce que, de cette manière, nous coopérerons d'une manière ou d'une autre à un autre mal. Nous coopérerons pour propager le mythe selon lequel il n'y a pas d'alternative. Il existe une alternative. Les puissances mondiales diront: "Il n'y a pas d'alternative. S'il vous plaît, prenez cet avortement teinté de vaccins." Ils nous le diront, mais c'est impossible. Il y a, il devrait y en avoir et il existe des alternatives. Dieu dans sa Providence éclairera l'homme pour qu'il trouve cela comme Dieu l'a toujours fait. Les hommes ont besoin de faire confiance à Dieu,

 

Imaginez seulement théoriquement, hypothétiquement, si nous vivions dans une société, comme c'était le cas jusqu'à il y a peut-être 50 ans, où l'avortement était, dans presque tous les pays à l'exception de l'Union soviétique, un crime. C'était donc interdit. Disons le totalement, ce serait un moment idéal, où l'humanité entière interdirait strictement l'avortement dans tous les cas. Et ainsi et puis il n'y aurait aucune possibilité de développer et de prendre ces cellules foetales et de développer un tel vaccin. Et puis ils doivent avoir un autre moyen et Dieu nous donnera quand nous observerons la loi de Dieu, le Cinquième Commandement, plus fidèlement et plus par conséquent, Dieu nous donnera Son aide, alors nous utiliserons maintenant ces vaccins. Je suis convaincu que je ne suis pas un prophète. Dieu va nous punir! Nous ne pouvons donc en aucun cas faire cela. Je ne comprends pas comment de bons catholiques peuvent justifier cette dissolution de la coopération matérielle à distance, l'utilisation de ce vaccin. C'est tellement irresponsable. Ce n'est donc pas prudent. Ils ne voient pas les conséquences de tout cela. Nous devons être plus surnaturels et conséquents dans notre décision. Et je le répète, nous devons résister au mythe selon lequel il n'y a pas d'alternative.

 

JHW: Je pense que c'est déjà très vrai parce que dans le monde des vaccins et dans de nombreux domaines médicaux où ils testent également les traitements médicaux avec des lignées cellulaires fœtales avortées, il existe des alternatives. Il existe des alternatives propres en termes de vaccins. L'une des organisations appelées Children of God for Life a déjà passé des décennies à signaler les vaccins non avortés. Il existe toutes sortes de médicaments issus d'avortements, car le problème de l'avortement, des lignées cellulaires fœtales utilisées n'est pas seulement dans les vaccins, il est également utilisé dans les produits médicaux, même, croyez-le ou non, dans le maquillage et autres, des produits, toutes sortes de produits. Le problème est que très souvent, nous n'en savons rien. Combien de personnes, il y a même une décennie, une vingtaine d'années, réalisaient que c'était un avortement, des vaccins contaminés, qu'il y avait une telle chose? Les gens pensaient que c'était un mythe. Eh bien, ils sont également utilisés dans de nombreux autres produits, mais nous ne le savons tout simplement pas. Ce qui amène à se demander dans quelle mesure il incombe aux catholiques de rechercher tous les produits qu'ils utilisent parce qu'il y en a tellement. Mais il existe certainement des alternatives. Et nous devons certainement même les documents de 2005 et 2008 du Vatican ont souligné que nous devons appeler à des vaccins éthiques, ceux qui ne sont pas contaminés par l'avortement.

 

Mgr Schneider: Oui, c'est vrai et c'est évident, et donc, je le répète, c'est le plus anti-pastoral et contre-productif, qu'en ce temps, exactement en cette heure historique, comme les catholiques justifieront leur utilisation de l'avortement entaché vaccins avec la théorie de la coopération matérielle à distance. C'est tellement illogique, nous devons le reconnaître en cette heure historique dans laquelle nous vivons.

 

 

J'étais, lorsque nous préparions le document, je priais beaucoup ... les âmes de ces bébés qui ont été assassinés dans le ventre de leur mère. Parce qu'ils sont en Dieu car dès le premier moment de la conception il y a une âme humaine, une personne. Et ces âmes d'enfants, parce qu'elles sont mortes innocemment, elles sont sous le règne de Dieu. Je n'entrerai pas dans les questions théologiques des limbes et ainsi de suite, mais elles sont sous le règne, dans le royaume de Dieu. Bien sûr, ils ne sont pas dans le royaume du diable sous son contrôle parce qu'ils sont en quelque sorte aussi des martyrs. Des âmes martyrisées. Et donc, je demande spécifiquement à ces âmes d'enfants qui ont été tués et dont les lignées cellulaires ont été utilisées pour le vaccin. Parce que Dieu connaît la ligne qui est venue de cet enfant au vaccin. Et donc je prie cet enfant ou ces enfants, nous ne  savons pas combien ont été enlevés à des enfants différents, car ils ont probablement été enlevés à toutes sortes d'enfants différents. Et nous savons que maintenant en Chine, ils continuent à assassiner et à prendre les cellules de ces enfants à d'autres fins, également en Chine, vous savez. Eh bien, je priais pour tout cela parce que Dieu connaît ces âmes par leur nom. Bien sûr. Et je leur ai demandé de l'illumination, de prier et de nous aider. Et je leur demande de prier aussi nos prières de réparation, d'expiation pour tous ces crimes de technologie foetale et tous ces procédés d'utilisation de lignées cellulaires. Ce n'est déjà pas seulement le meurtre, le moment de l'avortement, mais aussi le processus d'utilisation même pour des tests ou d'autres expériences et ainsi de suite, et la fabrication est déjà horrible en tant que crime. Et pour cela, il faut expier, faire expiation. Et je ne peux pas comprendre à quel point les bonnes personnes, le clergé et les personnes pieuses justifient maintenant l'utilisation de ces vaccins avortés avec cette théorie de la coopération matérielle à distance. Cela n'est pas compréhensible car ils doivent faire expiation, réparation pour chacun de ces crimes dans ce long train. Même si c'était même en termes de processus, il faut réparer. C'est donc ce que je voulais partager d'une certaine manière, mes sentiments très personnels.

 

JHW: Correct. Il y a une question complémentaire à cet égard, car quand il s'agit de l'exemple du paiement des impôts et des vaccins, le problème pourrait être le même. Parce que, par exemple, au Canada, au Royaume-Uni, en Amérique et dans de nombreux pays, peut-être la plupart des pays du monde en ce moment, la question de l'avortement reste la même. Ainsi, la question de la gravité du meurtre d'enfants à naître, un crime qui, comme vous l'avez dit dans votre lettre, crie au ciel de se venger et est donc le crime le plus grave. Donc, le problème devient alors le même en ce qui concerne le paiement des impôts, dont une partie sert à soutenir l'avortement, le vaccin. On nous demande de le prendre. Alors, quelle est la différence là-bas? Parce que maintenant, le problème est devenu le même de l'avortement. Quoi'

 

Mgr Schneider: Oui, il y a une différence car les proportions sont différentes. Parce qu'ils ne me demandent pas si je consens. Ils imposent simplement des taxes générales ou une assurance maladie générale obligatoire sans nous le demander. Et donc à certains égards, c'est différent. Mais quand je me tiens devant le vaccin, je suis personnellement confronté directement à ce mal. Je peux voir le tube de ce vaccin. Et donc je suis confronté directement et j'ai la liberté, je dis non. S'ils veulent me forcer, j'irai en prison. Mais pour payer les impôts, il y a un général, une collecte d'argent, qui même quand je sais qu'ils peuvent ordonner d'utiliser mon argent pour l'avortement, ou pour d'autres actions perverses en plus de l'avortement, mais concrètement pour l'avortement, par exemple. Je dis qu'ils volent mon argent dans cette affaire parce que je suis contre. Je vais demander mon argent. Ils me rendent au moins cette partie de l'argent que nous utilisons pour l'avortement, mais ils ne le feront pas. Et donc ils vont d'une certaine manière voler mon argent.

 

JHW: C'est vrai. Correct.

 

Mgr Schneider: Et c'est donc une différence, voire une différence logique. Et je le répète, vous voilà debout directement devant le tube du vaccin. En payant des impôts, vous n'êtes pas debout avant. Ils ne demandent pas maintenant. Nous ne faisons pas leur budget. Et ils utilisent notre argent, c'est différent.

 

JHW: Je suppose que vous pourriez le faire ... vous pourriez le faire comprendre s'ils disaient, OK, maintenant vous devez payer vos impôts, cela servira à soutenir l'avortement. Et si vous refusez cela, votre maison vous sera enlevée. Tout vous sera enlevé, mais vous devrez quand même refuser car il s'agit alors directement d'avortement. Et cela vous serait demandé de participer de manière très réelle.

 

Mgr Schneider: Exactement. C'est une bonne, bonne comparaison. Coopération et ainsi de suite. Mais dans tous les cas, quand ils me demanderont: "Je prendrai votre argent pour l'avortement", je dois refuser cela même lorsqu'ils prendront ma maison et ainsi de suite, également de la même manière. Mais ils ne me demandent pas complètement. Et comme je le répète, les régimes fiscaux sont imposés d'une manière où le gouvernement nous prive juste de notre argent. Alors là, ils font contre notre volonté. Mais dans le vaccin, je peux exprimer là ma volonté complètement.

 

JHW: Excellent.

 

Mgr Schneider: Mais je répète que les catholiques doivent en tout cas aussi chercher une autre assurance, une assurance maladie. Payer d'autres assurances maladie qui ne paieront pas l'avortement. Mais malheureusement, dans certains pays, il n'y a pas d'autres possibilités. Droite. Droite. Comme c'était, par exemple, en Union soviétique, où j'ai vécu. Tous les gens devaient payer une assurance maladie et ensuite ils pratiquaient également des avortements. Et ils nous forçaient, volaient notre argent.

 

Comme je le répète, ils doivent être des témoins sans aucune ombre de la moindre collaboration avec l'avortement dans le cas des vaccins. Parce qu'il y a un meurtre concret d'enfants, et nous devons donc le proclamer avec nos gestes, avec nos actes. Ne pas collaborer à cet acte concret, et donc être des témoins, des témoins dans cette terrible culture anti-vie que c'est une culture de la mort. Nous devons résister, sinon notre témoignage ne sera pas vraiment convaincant.

 

JHW: Vous avez mentionné dans votre document que cela a un certain jeu avec la marque de la bête. Maintenant, la marque de la bête, est-ce que c'est, vous savez, cette déclaration sévère dans les Écritures selon laquelle la marque de la bête vient que quiconque l'accepte va fondamentalement en enfer. C'est donc une comparaison très frappante. Que voyez-vous dans ce qui est similaire à la marque de la bête? Je suppose que vous ne pensez pas que ce soit la marque ultime de la bête, mais que pensez-vous de ce point?

 

Mgr Schneider: Je pense qu'il n'a pas été formulé directement comme tel. Je pense qu'il a été formulé, [que] cela pourrait être une indication. Donc, il a été formulé dans une possibilité, donc ça pourrait l'être. Parce qu'accepter en quelque sorte les fruits de l'avortement et tous ces horribles tests et production de lignées cellulaires, c'est vraiment horrible, et alors quand tous les habitants de la terre auront ce signe dans leur corps, ce qui est un signe de la mort, finalement. Car sans le premier acte de mort, de meurtre de cet enfant, ils n'auraient pas été cette marque sur votre corps avec ce vaccin. C'est donc un lien avec la mort. Et la Bête est la mort. C'est possible, nous ne l'avons pas dit tout de suite, mais nous l'avons formulé pour y réfléchir. Il faut penser à ça.

 

JHW: C'est une réflexion très intéressante car l'acte de volonté est nécessaire parce que les écritures décrivent la marque de la bête comme quelque chose que vous prenez que si vous la prenez, vous êtes coupable. Et je présume que dans les circonstances normales où vous savez, dans toutes les circonstances normales du péché mortel, vous devez reconnaître que c'est un grave mal moral et qu'il doit être grave et vous devez le reconnaître comme tel et vous devez consentir à librement. Et donc dans ces circonstances, je peux voir qu'il en est ainsi. Mais cela pourrait aussi dans ce cas nous interdire d'acheter et de vendre. Les Écritures expliquent comment tous ceux qui refusent la marque de la bête ne pourront pas acheter et vendre. Et dans ce cas avec un vaccin, c'est la première fois que je vois autre chose que peut-être, tu sais, faire une puce dans votre main où vous deviez l'avoir pour faire des affaires. Cette possibilité a cela aussi, et que vous ne serez même pas autorisé à acheter ou à vendre dans les magasins.

 

Mgr Schneider: Oui, cela pourrait l'être, mais par conséquent, l'Apocalypse et la Révélation de Saint-Jean ont été écrites pour nous aussi. Il viendra un temps où ce qui est écrit dans les Apocalypses sera réalisé. Et nous ne savons pas quand le Seigneur vient. Peut-être que la seconde venue du Seigneur est déjà proche. On ne sait pas. Et peut-être qu'il y a déjà des signes de signes apocalyptiques, il est bien sûr difficile de le dire directement. Par conséquent, nous définissons une possibilité d'indication, pas une atmosphère directe ou apocalyptique. C'est déjà que nous voyons cela sous nos yeux, ces signes apocalyptiques qui peuvent durer encore une autre fois jusqu'à ce que le Seigneur vienne. On ne sait pas combien de temps. Mais dans l'autre cas, de l'autre côté, il faut espérer que Dieu est plus fort que toutes ces puissances apocalyptiques même de notre temps. Et que Notre Dame a promis à Fatima que son Cœur Immaculé triomphera, gagnera. Et nous pouvons croire que Dieu accordera également le triomphe du Cœur Immaculé à notre époque avant la venue du Christ. Nous pouvons croire qu'il accordera à son Église un temps de sainteté extraordinaire et florissante, toute l'Église, afin qu'ils puissent avoir cette espérance et cette confiance.

 

JHW: Certainement parce que cela a été la période la plus déroutante. Les gens que j'aime et que je respecte et que je crois sont vraiment des saints de cette époque sont divisés sur cette question et cela me déchire le cœur de voir. C'est tellement déroutant et je suppose que nous devons demander de l'aide au ciel, parce que c'est le moment le plus ... incroyable, et je ne veux même pas dire, vous savez, plus grand là-bas que l'église, pour ainsi dire, il y a beaucoup de confusion sur les choses et qu'il n'y a vraiment pas de confusion. Les vérités de la foi, le concept du mariage et tout cela. Ce n'est pas ce dont je parle. Je fais référence aux meilleures des meilleures personnes qui ont travaillé toute leur vie pour la vie et la famille, qui ont reconnu dans toutes les guerres liturgiques, les guerres sur la vie et la famille et la contraception, toutes ces questions minimes. Mais même parmi eux, c'est cela qui cause une telle ... c'est la division. Ce n'est pas de l'animosité, mais c'est un cœur divisé et ça a été quelque chose.

 

Mgr Schneider: Oui, je peux vous comprendre, et c'est aussi pour moi aussi une douleur dans mon cœur de voir des gens que j'apprécie. Comme vous l'avez dit, ils sont à mon avis, ils sont dans ce cas-ci simplement aveuglés. Ils ne voient pas les profondeurs. Et c'est, pour moi, mystérieux comment c'est contre la raison, contre le bon sens, que les gens simples, ils rejettent cela automatiquement, instinctivement. Faites une enquête auprès de gens simples, ils rejetteront cela. C'est le Sensus Fidelium. Et c'est pour moi, une démonstration et une consolation aussi. Nous devons suivre la vérité, même si je devais perdre tous mes bons amis, je suivrais ma conscience. Même si je devais devenir seul, je suivrai ma conscience, comme Saint Thomas More et Saint John Fisher. Ils ont suivi leur conscience. Et je ne suis pas le seul, grâce à Dieu. Il y a même d'autres évêques qui ne l'ont pas signé, qui sont également dans la même situation et des prêtres et, je le répète, des gens plus simples. Ceci est pour moi, une démonstration. Et puis, comme vous l'avez mentionné, cher monsieur Westen. Je pense que c'est aussi un signe des derniers temps où les bons sont confus sur un point, et comme Notre Seigneur l'a dit une fois aux élus, nous serons également séduits. Et ils ne voient pas plus clairement dans ce fait grave et concret. C'est une mission de Dieu de purifier notre âme, d'être plus convaincu, de suivre le chemin de notre conscience pour la vérité, nous devons suivre notre conscience, dans ce cas, une conscience que nous avons priée, étudiée, consultée devant Dieu. Et je suppose que ce cardinal et ces évêques là-bas ont aussi une conscience cultivée. Les gens simples. Je crois qu'après un certain temps ces gens ... qui défendent la moralité de l'utilisation des vaccins avortés, Je pense que Dieu leur montrera certaines conséquences. Eh bien, là où leurs yeux seront ouverts, je suis convaincu que le moment viendra, car la vérité est si puissante. Et la vérité, lorsque nous cherchons la vérité, est un cœur pur. Dieu le révélera et nous le montrera. Et donc nous devons vivre pour la vérité et pour l'éternité.

 

JHW: Vous dites cela en reconnaissant la gravité des conséquences dont nous avons commencé à parler. Parce que la position du Vatican exprimée en 2005 et 2008, promue par de très nombreux prélats partout dans le monde, conduit à une conclusion opposée dans son aboutissement. Dans son plein épanouissement, l'acceptation de cela comme une coopération matérielle à distance, combinée à la conviction que, vous savez, le coronavirus est si grave qu'il doit être traité avec un vaccin fait exactement ce que les évêques britanniques ont fait. Une contrainte morale sur les catholiques d'accepter le vaccin. Et pourtant votre position ... Je pense qu'Abby Johnson vient de s'exprimer également. Je veux dire, parce qu'en fait elle a dit beaucoup comme tu viens de le dire. Si les évêques s'y opposaient résolument, il y aurait eu une autre solution éthique il y a longtemps. Mais, vous savez, cela, c'est intéressant parce que votre position et la position du cardinal Pujats et de l'évêque Strickland et des autres évêques qui et des archevêques qui ont signé ce document avec vous conduisent à la conclusion opposée. Ainsi, d'une part, la position exprimée par le PAV et le CDF en 2005 et 2008 conduit dans sa plus extrême à ce que les catholiques soient contraints d'utiliser le vaccin avortement contaminé. Alors que d'un autre côté, votre position conduirait, également à l'extrême, à ce que les catholiques doivent résister au point de toute sorte de restriction à leur liberté et peut-être même à leur mort. Et si vous pouvez parler de cette dernière possibilité de savoir si cela est forcé à un point tel que le seul moyen d'y résister est votre propre mort, qu'en diriez-vous? 

 

Mgr Schneider: Ce serait une décision de chacun et de sa conscience. Donc, quand ma conscience dit que je ne peux pas accepter un vaccin avorté, même pas de la manière la plus lointaine, parce que je le répète, j'entre même dans une collaboration même la plus éloignée, qui est différente du paiement des impôts, bien sûr, je ne peux pas comparer cela. Alors ma conscience dit que je ne peux pas accepter cela. Et puis je dois suivre la décision de Thomas More et du cardinal John Fisher, qui sont restés les seuls à ne pas accepter le serment de succession d'Henri VIII, qu'il leur a exigé. Il ne leur a pas demandé de nier le Christ, et Henry VIII a demandé à John Fisher et Thomas More de prêter le serment de succession, ce qui serait une reconnaissance implicite du divorce, car Henry VIII leur a demandé de reconnaître les descendants d'Anne Boleyn comme légitimes et souverain, et ils reconnaîtront que leurs descendants sont des enfants légitimes. Ensuite, ils diraient qu'il s'agit d'un mariage légitime et que ce n'était pas un mariage légitime et qu'ils reconnaîtraient implicitement le divorce. Et donc ils préfèrent mourir que de faire cela. Donc, je pense que même lorsque Mgr Strickland a parlé il y a quelques semaines en vidéo, il a dit qu'il préférerait aller en prison plutôt que de prendre un vaccin avorté. Je suis du même avis. Mon archevêque m'a aussi dit la même chose, il préférerait aller en prison et même si nous étions seuls, mais ils ne le seront pas. Je suis convaincu qu'il y aura un grand, peut-être pas si grand, mais il y aura un nombre considérable de gens simples. Pas tellement de clergé et pas tellement d'intellectuels, mais des gens simples. Mères, simples grands-mères et bons jeunes, ils iront en prison. Je pense qu'ils n'accepteront pas ce vaccin. Et s'ils ne les tuent pas, leur imposent la peine de mort, je ne sais pas. Dieu nous éclairera, qui confessera sa vérité et nous donnera la force. Quelle est cette courte vie par rapport à l'éternité, à la vérité? Avec ce témoignage des prophètes! Témoin sans compromis. Avec l'esprit des prophètes de l'Ancien Testament, de saint Jean-Baptiste, avec les prophètes, avec les saints, martyrs, avec tout cela. Nous devons les suivre même lorsque nous perdrons notre courte vie temporelle.

 

JHW: Amen. Sensationnel. C'est une déclaration et une conviction très puissantes que vous apportez et j'aimerais conclure là-bas et si cela ne vous dérange pas, Excellence, de nous donner toute votre bénédiction.

 

Mgr Schneider: Dominus vobiscum.

 

JHW: Et cum spiritu tuo.

 

Mgr Schneider: Et benedictio Dei omnipotentis Patris et Filii et Spiritus Sancti descendat super vos et maneat semper. Amen.

 

JHW: Amen. Merci beaucoup, Mgr Schneider, d'être avec nous dans cet épisode du John Henry Westen Show, que Dieu vous bénisse.

 

Mgr Schneider: [Que Dieu vous bénisse] vous aussi.

 

JHW: Et que Dieu vous bénisse tous. On se reverra la prochaine fois.

Partager cet article
Repost0
9 décembre 2020 3 09 /12 /décembre /2020 10:57
Année de Saint Joseph : Le Pape décrète une année spéciale dédiée à saint Joseph

Avec la Lettre Apostolique Patris corde (avec un cœur de père), François rappelle le 150e anniversaire de la proclamation de saint Joseph comme Patron de l’Église universelle. À cette occasion, une «année spéciale saint Joseph» se tiendra du 8 décembre 2020 au 8 décembre 2021.

C’est en effet par le décret “Quemadmodum Deus”, signé le 8 décembre 1870, que le bienheureux Pie IX a voulu que ce titre soit attribué à saint Joseph. Pour célébrer cet anniversaire, le Souverain pontife décrète une Année spéciale dédiée au père putatif de Jésus. (VaticanNews)

 

Le Décret de la Pénitencerie apostolique, signé le 8 décembre en la fête de l'Immaculée Conception, indique (traduction du latin blog Christ-Roi) :  

 

Aujourd'hui marque le 150e anniversaire du décret Quemadmodum Deus, par lequel le bienheureux Pie IX, ému par les circonstances graves et lugubres dans lesquelles une Église était en proie à l'hostilité humaine, a déclaré saint Joseph Patron de l'Église catholique.

 

Afin de perpétuer la confiance de toute l'Église au puissant patronage du Gardien de Jésus, le Pape François a établi qu'à partir de la date d'aujourd'hui, l'anniversaire du décret de proclamation ainsi que jour consacré à la Bienheureuse Vierge Immaculée et Épouse du plus chaste Joseph, jusqu'au 8 décembre 2021, une Année spéciale de Saint Joseph est célébrée, au cours de laquelle chaque fidèle suivant son exemple peut quotidiennement renforcer sa vie de foi dans le plein accomplissement de la volonté de Dieu.

 

Tous les fidèles auront ainsi l'occasion de s'engager, par des prières et de bonnes œuvres, pour obtenir avec l'aide de Saint Joseph, chef de la Famille céleste de Nazareth, réconfort et soulagement des graves tribulations humaines et sociales qui affligent aujourd'hui le monde contemporain.

 

La dévotion au Gardien du Rédempteur s'est largement développée au cours de l'histoire de l'Église, qui non seulement lui attribue l'un des plus hauts cultes après celui de la Mère de Dieu son Épouse, mais lui a également conféré de multiples patronages.

 

Le Magistère de l'Église continue de découvrir des grandeurs anciennes et nouvelles dans ce trésor qu'est saint Joseph, en tant que maître de la maison de l'Évangile de Matthieu "tire de son trésor du neuf et de l'ancien." (Mt 13,52).

 

Le don d'indulgences que le Pénitencier Apostolique, par le présent Décret, a pris conformément à la volonté du Pape François, accorde avec bonté pendant l'Année de Saint-Joseph, profitera grandement à la parfaite réalisation du but visé.

 

L'indulgence plénière est accordée dans les conditions habituelles (confession sacramentelle, communion eucharistique et prière selon les intentions du Saint-Père) aux fidèles qui, avec une âme détachée de tout péché, participeront à l'Année de Saint Joseph à l'occasion et avec les modalités indiquées par ce pénitencier apostolique.

 

a. Saint Joseph, authentique homme de foi, nous invite à retrouver la relation filiale avec le Père, à renouveler la fidélité à la prière, à écouter et à correspondre avec un profond discernement à la volonté de Dieu. L'indulgence plénière est accordée à ceux qui méditeront au moins 30 minutes la prière du Notre Père, ou participeront à une retraite spirituelle d'au moins un jour qui comprend une méditation sur saint Joseph;

 

b. L'Évangile attribue à saint Joseph le surnom d'"homme juste" (cf. Mt 1, 19): lui, gardien du "secret intime qui se trouve au fond du cœur et de l'âme" [1], dépositaire du mystère de Dieu et donc le patron idéal du for interne, nous pousse à redécouvrir la valeur du silence, de la prudence et de la loyauté dans l'accomplissement de ses devoirs. La vertu de justice pratiquée de manière exemplaire par Joseph est la pleine adhésion à la loi divine, qui est la loi de miséricorde, "parce que c'est précisément la miséricorde de Dieu qui achève la vraie justice" [2] . Ainsi, ceux qui, à l'instar de saint Joseph, réaliseront une œuvre de miséricorde corporelle ou spirituelle, pourront également obtenir le don de l'Indulgence plénière ;

 

c. L'aspect principal de la vocation de Joseph était d'être le gardien de la Sainte Famille de Nazareth, époux de la Bienheureuse Vierge Marie et père légal de Jésus afin que toutes les familles chrétiennes soient stimulées à recréer le même climat de communion intime, d'amour et prière qui a été vécue dans la Sainte Famille, une indulgence plénière est accordée pour la récitation du Saint Rosaire en famille et entre fiancés.

 

d. Le Serviteur de Dieu Pie XII, a institué le 1er mai 1955 la fête de Saint Joseph Artisan, "avec l'intention que chacun reconnaisse la dignité du travail, et que cela inspire la vie sociale et les lois, fondées sur des répartition des droits et devoirs" [3]. Vous pouvez donc obtenir l'indulgence plénière à quiconque confie quotidiennement ses activités à la protection de Saint Joseph et à tous les fidèles qui invoquent dans la prière l'intercession du Grand Créateur de Nazareth, afin que qui cherche du travail puisse trouver un emploi et un travail digne.

 

e. La fuite de la Sainte Famille en Égypte "nous montre que Dieu est là où l'homme est en danger, où l'homme souffre, où il s'enfuit, où il fait l'expérience du rejet et de l'abandon» [4]. L'indulgence plénière est accordée aux fidèles qui réciteront les Litanies de Saint Joseph (pour la tradition latine), ou l'Akathistos à Saint Joseph, en tout ou du moins en partie (pour la tradition byzantine), ou quelque autre prière à St. Joseph, propre à d'autres traditions liturgiques, en faveur de l'Église persécutée ad intra et ad extra et pour le soulagement de tous les chrétiens qui souffrent de toute forme de persécution.

 

Sainte Thérèse d'Avila a reconnu en saint Joseph le protecteur de toutes les circonstances de la vie: "Aux autres saints, il semble que Dieu a accordé de nous aider dans tel ou tel autre besoin, alors que j'ai expérimenté que le glorieux saint Joseph étend son patronage sur tous" [5]. Plus récemment, saint Jean-Paul II a rappelé que la figure de saint Joseph acquiert "une pertinence renouvelée pour l'Église de notre temps, en relation avec le nouveau millénaire chrétien" [6] .

 

Pour réaffirmer l'universalité du patronage de saint Joseph sur l'Église, en plus des occasions susmentionnées, le Pénitencier apostolique accorde une indulgence plénière aux fidèles qui réciteront toute prière ou acte de piété légitimement approuvé en l'honneur de saint Joseph, par exemple "À vous, o Bienheureux Joseph", en particulier lors des récurrences du 19 mars et du 1er mai, en la fête de la Sainte Famille de Jésus, Marie et Joseph, le dimanche de Saint-Joseph (selon la tradition byzantine), le 19 de chaque mois et chaque mercredi, journée consacrée à la mémoire du Saint selon la tradition latine.

 

Dans le contexte actuel d'urgence sanitaire, le don de l'indulgence plénière est particulièrement étendu aux personnes âgées, aux malades, aux mourants et à tous ceux qui, pour des raisons légitimes, ne peuvent quitter la maison, qui avec une âme détachée de tout péché et avec l'intention de remplir, le plus tôt possible, les trois conditions habituelles, chez eux ou là où l'obstacle les tient, réciteront un acte de piété en l'honneur de saint Joseph, réconfort des malades et patron d'une mort heureuse, s'offriront avec confiance à Dieu pour les douleurs et les inconforts de leur vie.

 

Afin que l'accomplissement de la grâce divine par le pouvoir des Clés puisse être facilité par la pastorale, ce pénitencier prie avec ferveur que tous les prêtres dotés des facultés appropriées, s'offrent avec un esprit disponible et généreux à la célébration du sacrement de la pénitence et administrent souvent la Sainte Communion aux malades.

 

Ce décret est valable pour l'année de Saint-Joseph, malgré toute disposition contraire.

 

Donné à Rome, depuis le siège du Pénitencier Apostolique, le 8 décembre 2020. 

M. card. Placenta

Major

 

 

 

Chris Nykiel

Régent

 

Notes 

 

[1] Pius XI, Sermo proclamationis occasione heroicarum virtutum Servae Dei Emiliae de Vialar: L’Osservatore Romano, 20-21 Martii 1935.

 

[2] Franciscus, Allocutio in Audientia generali die 3 Februarii 2016 habita.

 

[3] Pius XII, Sermo sollemnitatis occasione Sancti Ioseph Opificis (1 Maii 1955).

 

[4] Franciscus, Angelus (29 Decembris 2016).

 

[5] Teresia a Iesu, Vita, VI.

 

[6] Ioannes Paulus II, Exhortatio Apostolica “Redemptoris Custos” (15 Augusti 1989), 32.

 

Jésus dans l'atelier paternel, La Vie de Jésus, Christine Barrely, éd. du Chêne, Hachette livre, Vanves 2019, p. 38

Jésus dans l'atelier paternel, La Vie de Jésus, Christine Barrely, éd. du Chêne, Hachette livre, Vanves 2019, p. 38

Partager cet article
Repost0
8 décembre 2020 2 08 /12 /décembre /2020 08:03

L'hymne de l'Avent Veni, veni Emmanuel (Ô viens, Ô viens Emmanuel, c'est-à-dire "Dieu avec nous") est attribué aux franciscains, entre le XIIe siècle et le XVe siècle : on le pense attribué aux franciscains, car l'hymne est chanté sur l'air d'un chant de procession franciscaine, que l'on a trouvé dans un manuscrit français du XVe siècle, le Libera me.

 

Paraphrasant les grandes antiennes "Ô" de l'Avent, apparaît tardivement au XVIIIe siècle dans Psalteriolum Cantionum Catholicarum (Cologne 1710).

 

Il se compose de cinq strophes, chacun représentant abrégées, versions métriques de cinq des antiennes O.

 

Au XIXe siècle il fut adapté en anglais par John Mason Neale, puis par d'autres compositeurs de musique d'orgue.

 

De cet hymne sont issus certains Noëls populaires dans différentes versions.

Partager cet article
Repost0
6 décembre 2020 7 06 /12 /décembre /2020 20:45
Célébrer le Christ ressuscité chaque dimanche

Car en six jours le Seigneur a fait le ciel, la terre, la mer et tout ce qu’ils contiennent, mais il s’est reposé le septième jour. C’est pourquoi le Seigneur a béni le jour du sabbat et l’a sanctifié.

Exode 20,11

Si, dans la première page de la Genèse, le "travail" de Dieu est un exemple pour l'homme, son "repos" l'est également: "Au septième jour, il chôma, après tout l'ouvrage qu'il avait fait" (Gn 2, 2). Le "repos" de Dieu ne peut être banalement interprété comme une sorte d'"inaction" de Dieu. En effet, l'acte créateur qui fonde le monde est de par sa nature permanent, et Dieu ne cesse jamais d'être à l'œuvre, ainsi que Jésus lui-même prend soin de le rappeler au sujet du précepte du sabbat: "Mon Père est à l'œuvre jusqu'à présent et j'œuvre moi aussi" (Jn 5,17). Le repos divin du septième jour n'évoque pas un Dieu inactif, mais il souligne la plénitude de la réalisation accomplie et exprime en quelque sorte la pause faite par Dieu devant l'œuvre " très bonne" (Gn 1,31) sortie de ses mains, pour porter sur elle un regard plein d'une joyeuse satisfaction: c'est un regard "contemplatif", qui ne vise plus de nouvelles réalisations, mais plutôt la jouissance de la beauté de ce qui a été accompli; un regard porté sur toutes les choses, mais en particulier sur l'homme, sommet de la création.

 

Le commandement du Décalogue par lequel Dieu impose l'observance du sabbat est, dans le livre de l'Exode, formulé de manière caractéristique: "Tu te souviendras du jour du sabbat pour le sanctifier" (Ex 20,8) Avant d'imposer quelque chose à faire, le commandement signale quelque chose dont il faut faire mémoire. Il invite à ranimer la mémoire de l'œuvre de Dieu, grande et fondamentale, qu'est la création. Cette mémoire doit vivifier toute la vie religieuse de l'homme pour déboucher sur le jour où l'homme est appelé à se reposer. Le repos revêt ainsi comme une valeur sacrée caractéristique: le fidèle est invité à se reposer non seulement comme Dieu s'est reposé, mais à se reposer dans le Seigneur, en lui remettant toute la création, par la louange, l'action de grâce, l'intimité filiale et l'amitié sponsale. [1]

 

Selon le témoignage concordant des Évangiles, la résurrection de Jésus Christ d'entre les morts eut lieu "le premier jour après le sabbat" (Mc 16, 2.9; Lc 24, 1; Jn 20, 1).

La foi de l’Eglise rappelle que "le premier jour de la semaine", Marie-Madeleine et d’autres femmes parmi les proches de Jésus vinrent au tombeau et celui-ci, dont la pierre était roulée, était vide. Un ange leur annonça que Jésus était ressuscité, bien vivant, il leur apparut (Matthieu 28,1-10). Chaque semaine nous rappelons cet évènement unique en fêtant le "jour du Seigneur", le dies dominica qui a donné le "dimanche".

Le dimanche est pour les chrétiens le jour où le Christ est ressuscité d’entre les morts, le jour où les disciples (femmes et apôtres) ont vu Jésus vivant. Il est facile de comprendre combien ce jour devient alors un jour sacré et prend la place du sabbat juif qui marquait la symbolique du repos divin (Exode 20, 11).

Il y a un devoir de rendre un culte public à Dieu.

Le Seigneur Dieu a enseigné au peuple hébreu ce troisième commandement du Décalogue : "Le septième jour est un sabbat, un repos complet consacré au Seigneur." (Ex 31,15 ; CEC 2168)

Ce passage biblique est repris dans la formule catéchétique : "Tu sanctifieras le jour du Seigneur " (Ex 20,8). Le sabbat est le signe de l’alliance de Dieu avec son peuple "esclave en Egypte et libéré par Dieu" (Deutéronome 5,15)

Ce jour-là est réservé au Seigneur pour faire mémoire de la création, de la libération de la servitude et aussi pour se reposer et se détacher des contraintes du travail. Il marque ce temps gratuit pour Dieu, comme Dieu après les six jours de la création s’est arrêté. Jésus rappellera que le sabbat "est fait pour l’homme et non l’homme pour le sabbat" (Marc 2,27)

Dans l’évangile Jésus sera souvent accusé de ne pas respecter la loi du sabbat, en particulier lorsqu’il accomplit des guérisons ou de sauver quelqu’un (Marc 3,4). Mais avec la résurrection du Christ, "le premier jour de la semaine" comme le rapportent les évangiles, ce "premier jour" rappelle la première création. Il est l’accomplissement du sabbat dans l’alliance nouvelle et il célèbre celui qui par sa mort et sa résurrection a fait "toutes choses nouvelles" (Apocalypse).

 

Si le troisième commandement de la loi donnée à Moïse (le Décalogue) dit : "Tu sanctifieras le jour du Seigneur", ce précepte est toujours actuel comme les autres commandements, il a été repris par l’Eglise qui en fait le premier dans l’exercice de la vie chrétienne réalisée : tout fidèle catholique est tenu de sanctifier le jour où l’on commémore la résurrection du Seigneur.

 

"De la vertu de religion, l’adoration est l’acte premier. Adorer Dieu, c’est le reconnaître comme Dieu, comme le Créateur et le Sauveur, le Seigneur et le Maître de tout ce qui existe, l’Amour infini et miséricordieux. 'Tu adoreras le Seigneur ton Dieu, et c’est à lui seul que tu rendras un culte' (Lc 4, 8) dit Jésus, citant le Deutéronome (6, 13)." (CEC 2096)

 

"L’adoration du Dieu unique libère l’homme du repliement sur soi-même, de l’esclavage du péché et de l’idolâtrie du monde." (CEC 2097)

 

"Il est juste d’offrir à Dieu des sacrifices en signe d’adoration et de reconnaissance, de supplication et de communion : 'Est un véritable sacrifice toute action opérée pour adhérer à Dieu dans la sainte communion et pouvoir être bienheureux'." (S. Augustin, civ. 10, 6). (CEC 2099)

 

"Mon sacrifice, c’est un esprit brisé..." (Ps 51, 19). Les prophètes de l’Ancienne Alliance ont souvent dénoncé les sacrifices faits sans participation intérieure (cf. Am 5, 21-25) ou sans lien avec l’amour du prochain (cf. Is 1, 10-20). Jésus rappelle la parole du prophète Osée : "C’est la miséricorde que je désire, et non le sacrifice" (Mt 9, 13 ; 12, 7 ; cf. Os 6, 6). Le seul sacrifice parfait est celui que le Christ a offert sur la croix en totale offrande à l’amour du Père et pour notre salut (cf. He 9, 13-14). En nous unissant à son sacrifice nous pouvons faire de notre vie un sacrifice à Dieu. (CEC 2100)

 

Comment pouvons-nous sanctifier le dimanche, en faire un jour "pour le Seigneur" ? Saint Jean-Paul II a bien donné les éléments pour vivre chrétiennement le dimanche dans sa lettre apostolique Dies Domini, publiée en 1998.

D’abord en plaçant au cœur de ce jour la participation à l’eucharistie. C’est une obligation pour tous les fidèles du Christ de "se rassembler pour entendre la Parole de Dieu et pour participer à l’eucharistie" (Vatican II, Sacrosanctum Concilium n°106). Aller à la messe et y participer est vital pour la vie de la foi. Dans chaque foyer la messe devrait être une joie vécue en famille, les enfants n’ont pas à s’y dérober et les parents ont le devoir d’exiger leur participation. Ils ont aussi à les conduire peu à peu à s’impliquer dans l’action liturgique, (par exemple servir la messe), à parler avec eux de la Parole de Dieu, à essayer de la mettre en pratique ensemble. Les jeunes parents peuvent, pendant les lectures, prendre en charge les plus jeunes pour un temps d’accueil autour de la Parole de Dieu. Les personnes âgées, éloignées d’une célébration, devraient être conduites par des paroissiens soucieux d’un minimum de fraternité. Et ceux qui ne peuvent bouger devraient être visités le dimanche au nom de la communauté (avec éventuellement le partage de la Parole et de l’eucharistie). C’est à ces signes que la messe dominicale se reconnaît comme lieu de sanctification.

Sanctifier le dimanche c’est aussi cultiver le don et la gratuité : don de son temps, de son argent (revaloriser le don fait à la quête qui est trop souvent ridicule, partager avec les plus démunis ou les malades le repas, une offrande, une visite…)

 

Le dimanche est, par excellence, le jour des œuvres de miséricorde.

C’est aussi le jour des loisirs mais où met-on le Seigneur dans ces activités ? Aujourd’hui les lois autorisent beaucoup de commerces à ouvrir le dimanche. Comme chrétien nous devons nous y opposer et nous abstenir de fréquenter les galeries marchandes ou les grandes surfaces. En le faisant nous sacrifions aux idoles actuelles et nous obligeons des personnes à travailler (forme moderne d’esclavage).

 

Chaque dimanche nous fait vivre la joie de Pâques. C’est un jour de fête. Nous sommes invités à prier davantage, à chanter les louanges du Seigneur, à nous retrouver pour célébrer l’eucharistie "source et sommet de notre vie de foi", à partager avec les plus faibles, les plus pauvres, à nous reposer et à… ne pas fatiguer les autres ! [2]

 

S'imaginer se sauver seul avec ses propres forces, sans la foi mise pratique, sans les sacrements et sans l'amour fraternel et communautaire est une désorientation diabolique.

 

En célébrant sa messe matinale, le 17 avril 2020, le pape François a ainsi mis en garde contre le danger d’une foi "virtualisée", sans la pratique des sacrements et sans la communauté.

En direct depuis la chapelle de la Maison Sainte-Marthe, le pape a médité dans son homélie sur "la familiarité" du chrétien avec le Seigneur : mais il s’agit d’une familiarité "toujours communautaire", a-t-il ajouté. "Oui, elle est intime, elle est personnelle mais en communauté. Une familiarité sans communauté, une familiarité sans le Pain, une familiarité sans l’Eglise, sans le peuple, sans les sacrements, est dangereuse. Elle peut devenir une familiarité – disons-le – gnostique, une familiarité seulement pour moi, détachée du peuple de Dieu. La familiarité des apôtres avec le Seigneur était toujours communautaire, signe de la communauté. Elle allait toujours avec le sacrement, avec le Pain. Je dis cela parce que quelqu’un m’a fait réfléchir sur le danger de ce que nous sommes en train de vivre en ce moment, de cette pandémie qui nous a conduits à tous communiquer même religieusement à travers les médias, à travers les moyens de communication ; même cette Messe, nous sommes tous en communication, mais pas ensemble, spirituellement ensemble… Il y a un grand peuple : nous sommes ensemble, mais pas ensemble. Le sacrement aussi : aujourd’hui vous avez l’Eucharistie, mais les personnes qui sont connectées avec nous n’ont que la communion spirituelle. Et ce n’est pas l’Eglise : c’est l’Eglise d’une situation difficile, que le Seigneur permet, mais l’idéal de l’Eglise est toujours avec le peuple et avec les sacrements. Toujours.

“Attention à ne pas virtualiser l’Eglise, à ne pas virtualiser les sacrements, à ne pas virtualiser le peuple de Dieu. L’Eglise, les sacrements, le peuple de Dieu sont concrets. C’est vrai qu’en ce moment nous devons faire cette familiarité avec le Seigneur de cette façon, mais pour sortir du tunnel, pas pour y rester. Et c’est la familiarité des apôtres : pas gnostique, pas virtualisée, pas égoïste pour chacun d’eux, mais une familiarité concrète, dans le peuple. La familiarité avec le Seigneur dans la vie quotidienne, la familiarité avec le Seigneur dans les sacrements, au milieu du peuple de Dieu. Ils ont fait un chemin de maturité dans la familiarité avec le Seigneur apprenons à le faire nous aussi. Dès le premier moment, ils ont compris que cette familiarité était différente de celle qu’ils imaginaient, et ils sont arrivés à cela. Ils savaient que c’était le Seigneur, ils partageaient tout : la communauté, les sacrements, le Seigneur, la paix, la fête." [3]

Sources:

 

[1] Dies Domini

[2] Cef Montauban

[3] François, La familiarité avec le Seigneur se vit en communauté et avec les sacrements, Zenit, 17 avril 2020

Partager cet article
Repost0
27 novembre 2020 5 27 /11 /novembre /2020 20:18

Source: Luca Volontè

La Nuova Bussola Quotidiana

27-11-2020

 

En France, le gouvernement impose une limite de 30 fidèles pour les messes, cathédrales comprises. "Ridicule", dit l'évêque de Paris, qui dénonce l'inégalité de traitement et réitère la ligne de quatre mètres carrés par personne. Aux États-Unis, la Cour suprême vote à 5 - 4 contre les restrictions sur les lieux de culte décidées par Cuomo. L'Aiguille d'équilibre: Amy Coney Barrett.

 

 

La bataille de la messe est loin d'être terminée. Le gouvernement Macron se moque de l'Église et des évêques. Après des semaines de veillées de milliers de fidèles sur les places des églises en France, le Premier ministre a confirmé hier après-midi les mesures anti Covid-19 qui se moquent des catholiques: 30 personnes au maximum pourront participer aux messes, quelle que soit la taille de l'église, de la cathédrale à la paroisse du village. Au lieu de cela, aux États-Unis, la Cour suprême suit la ligne "d'Amy Coney Barrett", statuant pour la première fois sur la balance: avec une sentence prononcée mercredi soir, elle abolit les restrictions absurdes imposées par le Gouverneur Cuomo à toute célébration religieuse et qui ils avaient provoqué des protestations de la part de juifs, de catholiques et d'évangéliques.

 

Avec la condamnation du Conseil d'Etat français du 6 novembre dernier, en confirmant la décision du gouvernement de fermer les églises et aussi les hypothèses de réouverture avec seulement 30 personnes qui auraient pu assister aux messes, les juges avaient reporté l'affrontement entre l'exécutif et les Eglises. le point sur la liberté de culte. Dans ces semaines de discussions intenses entre évêques et autorités de l'Etat, les fidèles catholiques se sont rendus présents par des veillées de prière devant les églises de milliers de villes de France, manifestant avec respect et fermeté leur volonté déterminée de ne pas renoncer au Christ et à la Sainte Célébration eucharistique.

 

Le 24 novembre dernier, Macron a annoncé que des cérémonies religieuses pourraient se tenir à nouveau en présence des fidèles, à partir du samedi 28 novembre. Les modalités précises, a ajouté le président, seraient présentées par le Premier ministre, mais toujours avec la limite de 30 personnes pour les messes et les funérailles. La réaction des évêques à la déclaration de Macron a été furieuse, car ils avaient été surpris par une déclaration non conforme à la confrontation qu'ils avaient eue avec divers ministres et irrespectueuse de la réalité. L'Eglise avait proposé l'espace de sécurité de 4 mètres carrés pour chaque fidèle, jusqu'à un maximum de 1/3 de la capacité des églises. Une proposition plus que raisonnable et plus que respectueux des mesures anti-Covid du gouvernement, mais rejetées d'emblée par Macron.

 

Eh bien, les critiques qui sont tombées sur Macron de partout pour persuader le gouvernement de changer d'avis n'en valaient pas la peine . Hier, le Premier ministre Jean Castex a confirmé lors d'une conférence de presse sur les réseaux nationaux que les messes seraient possibles avec une présence maximale de 30 fidèles jusqu'au 15 décembre, et à cette date ce qu'il faut faire sera réévalué. "Les lieux de culte sont des lieux de contamination", dit-il. Une déclaration totalement fausse qui risque de jeter encore plus de discrédit sur Macron et sur un cadre qui, désormais clairement et sans justification, veut éroder la foi des catholiques avec ces interdictions.

 

L'archevêque de Paris, Michel Aupetit , a été le plus direct: "C'est une mesure totalement stupide qui contredit le bon sens. Trente personnes dans une église d'un petit village, on comprend, mais à Saint-Sulpice c'est ridicule! Certains paroissiens viennent 2000 dans certaines paroisses de Paris. On s'arrêtera à trente et un ... C'est ridicule! (...) que certains membres du gouvernement ignorent peut-être la religion, il peut y en avoir, mais qu'ils ignorent la médecine, c'est grave au milieu d'une crise sanitaire! Nous avons proposé d'occuper un tiers de la capacité habituelle, laissant un espace de 4 mètres carrés autour de chaque membre. Cela correspond parfaitement au standard sanitaire exigé de tous les lieux ouverts au public. C'est ce qui est imposé aux commerçants . Cependant, il est surprenant que nous l'autorisions pour les commerçants et que nous ne l'autorisions pas pour l'Église…".

 

Les manifestations se poursuivront, fermes, respectueuses et composées. Et les évêques grandiront - comme l'a déjà annoncé Mgr Monseigneur Norbert Turini - qui inviteront leurs prêtres à "n'empêcher aucun fidèle d'assister à la messe, quel que soit le nombre de personnes présentes, tant qu'ils se tiennent à 4 mètres carrés".

 

Préjudice? Ne nous trompons pas, c'est la guerre aux fidèles du Christ et à Sa Présence sacramentelle. Guerre qui, dans l'État de New York, a également engagé le gouverneur Andrew Cuomo depuis fin octobre contre toute célébration publique, ordonnant la fermeture des églises catholiques, des synagogues et des maisons de prière. Le 12 novembre, l'évêque du diocèse catholique de Brooklyn (New York) avait fait appel directement à la Cour suprême, car il y avait une violation manifeste de la Constitution et du droit à la liberté de culte. "Bien que ce décret exécutif de Cuomo ferme effectivement les églises et autres lieux de culte, toutes les entreprises jugées 'essentielles' par le gouverneur - y compris les supermarchés, les animaleries, les immenses quincailleries et les bureaux de courtage - peuvent rester ouverts sans aucune limitation de capacité, même dans les zones «rouges» les plus restrictives. Dans les zones «orange», même la grande majorité des entreprises non essentielles, y compris les grands magasins, peuvent rester ouvertes sans limites, mais les églises ne le peuvent pas". Tels furent ses mots à l' époque.

 

Mercredi soir est donc une victoire pour la liberté religieuse. La Cour suprême - avec une majorité de 5 à 4 rendue possible grâce au premier vote décisif d'Amy Coney Barrett - a déclaré qu'Andrew Cuomo avait pris des décisions illégitimes, imposant des limites et des fermetures injustes de lieux de culte, sous l'excuse de pandémie. Le tribunal a statué qu'il y avait eu violation du premier amendement de la Constitution. Le rapporteur Neil Gorsuch a qualifié les impositions de Cuomo de défavorables aux lieux de culte. "Il est temps - a écrit le juge Gorsuch- de clarifier que, si la pandémie pose de nombreux défis graves, la Constitution ne tolère aucun moyen d'approuver les décisions d'organes exécutifs qui rouvrent les magasins d'alcool et de vélos, mais ferment les églises, les synagogues et les mosquées". De saints mots ! Et grâce au vote d'Amy Coney Barrett, nommée par Trump à la place de la libérale Ruth Bader Ginsburg, les opinions extravagantes du président et juge, soi-disant conservateur, John Roberts Jr. , sont devenues sans objet :  il est bien sûr frappant qu'elle ait une fois de plus voté avec la troupe des juges libéraux sur un sujet aussi simple et juste.

 

L'ordonnance du tribunal traitait de deux demandes : l'une présentée par le diocèse catholique de Brooklyn, l'autre par deux synagogues, une organisation juive orthodoxe et deux individus. Les deux demandes visaient à dénoncer les restrictions de Cuomo à la liberté de culte. Cette décision pourrait également nous libérer des injustices subies par les églises d'autres États fédérés, comme en Californie, où l'archevêque Salvatore Cordileone est à l'avant-garde de la bataille pour les messes.

 

Pendant ce temps, quatre diocèses du Kentucky se sont rebellés contre un autre gouverneur démocrate qui exige la suspension des célébrations eucharistiques et religieuses jusqu'au 13 décembre prochain. S'exprimant au nom de tous, l'évêque de Louisville, Joseph Kurtz: "Pour le moment, nous ne suspendrons pas les liturgies publiques, mais nous encouragerons chacun à agir de manière responsable, en respectant la gravité de cette pandémie et la santé et la sécurité de tous". Pour un bon connaisseur, même s'il est progressiste de Rome, libéral de Dublin, franc-maçon de Paris ou démocrate de New York, quelques mots devraient suffire : nous ne renonçons pas à la messe.

Partager cet article
Repost0
26 novembre 2020 4 26 /11 /novembre /2020 14:09

30 personnes à la messe. Outre l'absurdité de cette restriction que ne justifie aucune exigence sanitaire et qui bafoue la liberté de culte, le président de la République, qui avait promis de revenir sur sa décision, se parjure. Pourquoi ce tropisme anticlérical chez Macron ?

Source: Jean Sévillia Twitter

Note du blog Christ-Roi. On ne comprend pas cet acharnement de l'Exécutif à s'en prendre aux lieux de culte quand l'accès aux grands centres commerciaux est autorisé avec des horaires étendus : ils pourront fermer à 21 heures, et bénéficieront de dérogations simplifiées pour ouvrir le dimanche. Les rayons de produits non-essentiels, fermés jusqu'ici, pourront aussi rouvrir dès samedi. La "jauge" passe de 4m2 par client à 8m2(Le Figaro) Soit 1000 personnes présentes simultanément dans un hyper de 8000 m2 ou 250 dans un super de 2000 m2. 

Une "tolérance" existera pour les petites surfaces. L’exemple donné par Alain Griset, ministre délégué aux petites et moyennes entreprises : "Un couple ou un parent avec son enfant entrant dans un commerce compteront pour une seule personne." Ce nouveau protocole renforcé est conçu pour durer plusieurs mois si nécessaire. (Source)

 

 À 23 h 44, mardi soir (après l’allocution d’Emmanuel MacronNdlr.), ce n'est pas un évêque irrité qui appela Mgr Eric de Moulins-Beaufort mais Emmanuel Macron en personne ! Promesse fut alors faite de rectifier le tir par l'adoption, d'ici à jeudi matin, d'une « jauge réaliste » qui ­serait annoncée par le premier ­ministre. Macron expliqua qu'il aurait été mal informé de la demande spécifique des catholiques. Le comble est qu'il voulait vraiment, selon son entourage, « faire un geste » pour les cultes dont il parlait effectivement pour la première fois en dix discours depuis le début de l'épidémie.

Mais, mercredi, dans les cabinets ministériels les gens se renvoyaient la balle... (Le Figaro

Et finalement ce jeudi matin : "les lieux de cultes accueilleront 30 personnes puis cette jauge évoluera progressivement", a annoncé Jean Castex. 

 

Limiter l'accès en fonction du m2 n'a pas même été envisagé. 

Partager cet article
Repost0
17 novembre 2020 2 17 /11 /novembre /2020 07:51

Partager cet article
Repost0
15 novembre 2020 7 15 /11 /novembre /2020 16:48
Pourquoi les catholiques manifestent-ils devant les églises ?

Certains se demandent pourquoi les catholiques manifestent ce dimanche un peu partout en France sur les parvis des églises afin d'obtenir le rétablissement de la liberté de culte.

Lire : Le Figaro : Des croyants se mobilisent pour la messe malgré les menaces de sanctions

On trouve une réponse à cette question dans une homélie du pape François le 17 avril 2020, dans laquelle il mit en garde contre le danger d’une foi "virtualisée", sans la pratique des sacrements et sans la communauté.

Le pape a médité dans son homélie sur "la familiarité" du chrétien avec le Seigneur : mais il s’agit d’une familiarité "toujours communautaire"... en communion : 

"Une familiarité sans communauté, une familiarité sans le Pain, une familiarité sans l’Eglise, sans le peuple, sans les sacrements, est dangereuse. Elle peut devenir une familiarité – disons-le – gnostique, une familiarité seulement pour moi, détachée du peuple de Dieu. […] Attention à ne pas virtualiser l’Eglise, à ne pas virtualiser les sacrements, à ne pas virtualiser le peuple de Dieu. L’Eglise, les sacrements, le peuple de Dieu sont concrets. C’est vrai qu’en ce moment nous devons faire cette familiarité avec le Seigneur de cette façon, mais pour sortir du tunnel, pas pour y rester. Et c’est la familiarité des apôtres : pas gnostique, pas virtualisée, pas égoïste pour chacun d’eux."

Un article de zenit en a parlé ici.

La familiarité au caractère 'toujours communautaire' est sans doute la raison qui fait que les catholiques sont les plus touchés des croyants par l'interdiction de rendre un culte public à Dieu.

Dans ce combat pour la liberté de culte, les catholiques sont "une nouvelle fois, les hérauts de la liberté de l’esprit, pour le plus grand bénéfice de tous leurs concitoyens." (Thibaud Collin)

Partager cet article
Repost0
12 novembre 2020 4 12 /11 /novembre /2020 21:39
Cultes publics : État-Providence et despotisme sanitaire

La confirmation par le Conseil d’État de l’interdiction des cultes publics a suscité un émoi légitime chez les croyants, principalement chez les catholiques. Les oppositions au gouvernement (LFI, LR et RN) ont, lors d’un débat à l’Assemblée nationale, souligné le caractère disproportionné et donc injuste d’une telle mesure. Il convient que la forte mobilisation en cours perdure et se développe. Il convient également de réfléchir aux conditions, prochaines et lointaines, qui ont rendu possible une telle interdiction.

L'Incorrect.org

Par Thibaud Collin

Publié le 12 novembre 2020

 

L’État moderne trouve grâce à Thomas Hobbes (1588-1679) sa justification dans l’impérieux désir des individus de se soustraire à la peur de la mort violente, inhérente à l’état de nature pré-social (« la guerre de tous contre tous »). Ils sacrifient leur liberté naturelle à l’État souverain afin qu’en retour celui-ci garantisse leur sécurité. Hobbes fonde ainsi la science politique moderne sur une condition nécessaire et égale pour tous : la fuite du mal absolu qu’est la mort. Tel est, considère-t-il, le seul moyen de sortir des divisions sociales engendrées par la poursuite du bien ultime. L’unité de la société politique ne tient plus à une quête illusoire du bien commun mais à la peur, bien réelle, d’un mal commun mettant ainsi « tout le monde d’accord ». La mort devient la nouvelle figure de l’absolu disqualifiant la question surnaturelle du salut et de la damnation. L’État est cet artifice par lequel les hommes s’assurent une société paisible, jouissant dans leur vie privée des libertés individuelles que celui-ci, ce « dieu mortel », leur garantit.

 

Ce dispositif va se compléter progressivement au XXème siècle par ce que l’on a nommé « l’État-providence » qui devient également garant de la santé. Celle-ci étant redéfinie en 1946 par l’OMS comme « un état de complet bien être physique, mental et social », l’État contemporain devient de facto responsable du bonheur des citoyens.

 

LireLa société de l'injonction au bonheur ou du bonheur obligatoire 

 

 

De même que la sécurité ne peut être obtenue que par le sacrifice des libertés naturelles, de même la santé exigera parfois d’abandonner la jouissance de certaines libertés individuelles, y compris celles que le Conseil d’État nomme « fondamentales ». Nous y sommes !

 

Lire aussi : Marc Billig : « Si l’on ampute l’homme de sa dimension verticale, on en tue une partie »

 

Ainsi le culte public rendu à Dieu, identifié à l’exercice d’une liberté individuelle régie par le droit commun, est logiquement supprimé au nom d’un impératif de santé publique. La pandémie est l’occasion que se révèle, par une telle décision politique et judiciaire, l’esprit animant notre société. Les catholiques sont donc au pied du mur (les protestants, les juifs et les musulmans ont un rapport au culte et au politique fort différent, manifesté aujourd’hui par leur acceptation) ; car il y a bien, dans cette affaire, une singularité catholique.

 

De deux choses l’une, soit ils acceptent une telle décision et par là ils valident la primauté de la santé sur le devoir de rendre un culte à Dieu, ce qui est une contradiction pratique et un contre témoignage révélateur de l’altération de la foi catholique. Soit ils contestent une telle interdiction comme symptôme d’un despotisme sanitaire et ils font preuve d’une liberté radicale et créative s’incarnant dans de nombreuses initiatives.

 

L’Eucharistie n’est pas, en effet, une simple réunion d’individus ; elle est ce par quoi vit cette cité nommée l’Église

 

Cette suppression sanitaire des cultes publics est aussi l’occasion pour nombre de fidèles de réaliser à quel point le catholicisme contemporain a fini par intérioriser le laïcisme républicain pour lequel les cultes sont réductibles à des convictions individuelles et à ce titre ne peuvent rivaliser avec la loi politique les transcendant. Ce n’est pas la première fois dans l’histoire que le pouvoir politique, pour diverses raisons, conteste le droit fondamental des hommes à honorer Dieu. Le cardinal Ratzinger rappelle dans L’Esprit de la liturgie (2000) que l’une des deux raisons de la sortie du peuple hébreu d’Égypte est de rendre un culte à Dieu dans le désert. « Ce bras de fer prolongé entre Pharaon et Moïse, dit-il, fait apparaître que la manière dont le culte doit être rendu n’est pas matière à compromis : la liturgie tire sa mesure et son ordonnance de Dieu même et de sa révélation » (p. 15). L’Eucharistie n’est pas, en effet, une simple réunion d’individus ; elle est ce par quoi vit cette cité nommée l’Église (ecclesia, terme désignant l’assemblée des citoyens dans la Grèce antique). Impossible donc d’identifier la participation à la messe dominicale à une activité au sein d’un club sportif ou d’une quelconque association de droit privé.

 

L’interdiction de l’assistance à la messe dominicale est une expérience cruciale pour les catholiques. La méditation de l’histoire de l’Église doit les soutenir dans leur détermination. Saint Jean-Paul II dans sa lettre apostolique Dies Domini (1998) rappelle « l’héroïsme authentique avec lequel prêtres et fidèles ont obéi à cette obligation dans de nombreuses situations de dangers et de restrictions à la liberté religieuse, comme on peut le constater depuis les premiers siècles de l’Église jusqu’à notre époque ». Et le pape polonais de citer le témoignage des premiers chrétiens, prêts à tout pour être fidèles à la messe dominicale :

« Au cours de la persécution de Dioclétien, lorsque leurs assemblées furent interdites avec la plus grande sévérité, les chrétiens courageux furent nombreux à défier l’édit impérial et ils acceptèrent la mort plutôt que de manquer l’Eucharistie dominicale. C’est le cas des martyrs d’Abithina, en Afrique proconsulaire (actuelle Tunisie. Ndlr.), qui répondirent à leurs accusateurs: ‘’C’est sans crainte aucune que nous avons célébré la Cène du Seigneur, parce qu’on ne peut y renoncer; c’est notre loi’’; (Sine dominico non possumus) ‘’Nous ne pouvons pas vivre sans la Cène du Seigneur’’ » (n°46).

 

La participation à la messe dominicale est un devoir des fidèles envers Dieu, c’est donc un droit imprescriptible dont l’État ne peut suspendre l’exercice. Certes le « sanitarisme » maternant se présente et se présentera toujours « pour notre bien ». Refusons avec résolution et calme ce « despotisme doux » que Tocqueville entrevoyait comme un devenir possible des sociétés modernes. Les catholiques seront alors, une nouvelle fois, les hérauts de la liberté de l’esprit, pour le plus grand bénéfice de tous leurs concitoyens.

 

Thibaud Collin

Partager cet article
Repost0
12 novembre 2020 4 12 /11 /novembre /2020 16:26

Encore un mois supplémentaire où nous ne pouvons pas participer à la messe, l'abbé Puga (Saint Nicolas le Chardonnet Paris 8/11/2020) dénonce la persécution qui est faite à tous les cultes, "ceux qui luttent contre toutes religions, contre toute forme de culte rendu à Dieu parce qu'il ne le supportent pas", et la persécution des catholiques empêchés d'assister à des messes publiques.

L'abbé évoque aussi "des voisins, qui prennent un malin plaisir à nous dénoncer à la préfecture ou au médias. Prions pour eux. Tant pis pour eux, nous n'avons pas peur de notre foi. Je pense que ce sont sans doute les dignes successeurs de ceux qui, de 1940 à 1945, dénonçaient les Juifs de leurs quartiers."  

"Il faut défendre le droit de dire la messe publiquement."

Partager cet article
Repost0
8 novembre 2020 7 08 /11 /novembre /2020 13:30
Pas de rétablissement de la liberté de culte

Le Conseil d’État a rejeté les recours qui demandaient le rétablissement de l’exercice du culte.

Saisi par des associations, fidèles et membres du clergé catholiques, le juge des référés du Conseil d’État ne suspend pas les dispositions du décret du 29 octobre 2020 qui restreignent temporairement, dans le cadre du confinement, la possibilité de se rendre dans les lieux de culte et de s’y rassembler.

[...] Par l’ordonnance de ce jour, le juge des référés précise les règles applicables:

- l’ensemble des lieux de culte demeurent ouverts ;

- les fidèles peuvent y participer aux enterrements et aux mariages dans la limite respective de 30 et 6 personnes, mais également s’y rendre pour y exercer le culte à titre individuel, en particulier à l’occasion de leurs autres déplacements autorisés ;

- les ministres du culte peuvent librement y participer à des cérémonies religieuses, notamment pour en assurer la retransmission, et y recevoir individuellement les fidèles, de même qu’ils peuvent se rendre au domicile de ceux-ci. [L'organisation des messes (le culte public avec présence des fidèles) est interdite. Ndlr.]

[…] Le juge des référés considère donc, en l’état de son instruction, que l’atteinte portée par le décret à la liberté de culte, à la liberté personnelle, à la liberté d’aller et venir et à la liberté de réunion n’est pas manifestement illégale.

Source: Conseil d'Etat.fr

 

Un rassemblement de fidèles ce dimanche matin a été réalisé pour demander la liberté de culte dans le respect des gestes barrières, à Nantes.

Les initiatives se multiplient. (Gloria.tv)

Sebastien Pilard: "Nous étions nombreux ce matin à Nantes à nous rassembler pour l’autorisation de la célébration des messes et la Liberte De Culte."

Photo: Gloria.tv

 

Partager cet article
Repost0
7 novembre 2020 6 07 /11 /novembre /2020 20:51
Les pro Biden invoquent les esprits impurs

Sur les réseaux sociaux, des pro-biden soutiennent leur candidat en prononçant des incantations

 

L'attente commence à être longue, pour les électeurs américains. Pour mettre toutes les chances du côté de leur candidat, certains partisans de Joe Biden se sont même livrés à des pratiques occultes en attendant les résultats.

 

Après la prière entonnée avec fougue par Paula White, la «conseillère spirituelle» de Donald Trump, ce sont les électeurs démocrates qui ont commencé à invoquer les esprits pour que Joe Biden remporte la course à la Maison-Blanche.

 

Source : C-News

Partager cet article
Repost0
7 novembre 2020 6 07 /11 /novembre /2020 16:30

Source: Marco Tosatti

Chers frères et sœurs,

en tant que chrétiens dévoués et citoyens fidèles des États-Unis d'Amérique, vous avez à cœur le sort de votre bien-aimée patrie, alors que les résultats des élections présidentielles sont encore incertains.

Les nouvelles de fraude électorale se multiplient, malgré les tentatives honteuses des grands médias de censurer la vérité des faits, au profit de leur candidat. Il existe des États dans lesquels le nombre de voix est supérieur à celui des électeurs; d'autres dans lesquels le vote par correspondance semble exclusivement en faveur de Joe Biden; d'autres où le dépouillement des bulletins est suspendu sans raison ou où une falsification sensationnelle est découverte: toujours et uniquement contre le président Donald J.Trump, et toujours et uniquement pour l'avantage de Biden.

 

Depuis des mois, en vérité, nous assistons à un flot continu de nouvelles décalées, d'informations manipulées ou censurées, de crimes qui ont été réduits au silence ou cachés face à des preuves frappantes et des témoignages irréfutables. Nous avons vu l'État profond s'organiser, bien à l'avance, pour commettre la fraude électorale la plus colossale, pour faire en sorte que celui qui aux États-Unis d'Amérique s'oppose vigoureusement à l'instauration du Nouvel Ordre Mondial voulu par les enfants de l'obscurité. Dans cette bataille, vous n'avez pas renoncé, comme c'est votre devoir sacré, à apporter votre contribution en prenant le parti du Bien. D'autres, esclaves des vices ou aveuglés par la haine infernale contre Notre Seigneur, se sont rangés du côté du Mal.

 

Ne pensez pas que les enfants des ténèbres agissent avec honnêteté et ne soyez pas scandalisés s'ils agissent avec tromperie. Croyez-vous que les disciples de Satan sont honnêtes, sincères et loyaux? Le Seigneur nous a mis en garde contre le diable: "Il a été un meurtrier. Il ne s’est pas tenu dans la vérité, parce qu’il n’y a pas en lui de vérité. Quand il dit le mensonge, il le tire de lui-même, parce qu’il est menteur et père du mensonge." (Jn 8, 44).

 

En ces heures, alors que les portes des Enfers semblent prévaloir, permettez-moi de vous adresser un appel, auquel j'espère que vous répondrez rapidement et généreusement. Je vous demande un acte de confiance en Dieu, un geste d'humilité et de dévotion filiale au Seigneur des armées. Récitez à tous, si possible en famille ou avec vos proches, vos amis, vos frères, vos collègues, vos camarades soldats, le Saint Rosaire. Priez avec l'abandon des enfants, qui savent avoir recours à leur Très Sainte Mère pour l'implorer d'intercéder auprès du trône de la divine Majesté. Priez avec une âme sincère, avec un cœur pur, dans la certitude d'être écouté et accordé. Demandez à la Elle, Auxilium Christianorum, de vaincre les forces de l'ennemi; à elle, terrible comme une armée rangée en bataille, pour accorder la victoire aux forces du Bien et infliger une défaite humiliante aux forces du Mal.

 

Faites prier les enfants, avec les saintes paroles que vous leur avez enseignées: ces prières confiantes s'élèveront vers Dieu et ne resteront pas inécoutées. Demandez aux personnes âgées et aux malades de prier pour qu'ils offrent leurs souffrances en union avec les souffrances que Notre Seigneur a souffertes sur la Croix, quand Il a versé son précieux Sang pour notre Rédemption. Demandez aux filles et aux femmes de prier pour qu'elles se tournent vers elle qui est leur modèle de pureté et de maternité. Priez vous aussi, hommes: votre courage, votre honneur, votre fierté seront rafraîchis et fortifiés. Tous prennent cette arme spirituelle, devant laquelle Satan et ses satellites se retirent furieusement, parce qu'ils craignent plus la Sainte Vierge, le Tout-Puissant par Grâce , que le Dieu Tout-Puissant lui-même.

 

Ne vous laissez pas décourager par les tromperies de l'ennemi, encore plus en cette heure terrible, alors que l'impudence du mensonge et de la fraude ose défier le ciel. Nos adversaires font compter les heures, si vous priez, si nous prions tous avec foi et avec une véritable ardeur de charité. Le Seigneur souhaiterait-il qu'une seule voix dévouée et confiante s'élève de vos maisons, de vos églises, de vos rues! Cette voix ne restera pas inouïe, car ce sera la voix d'un peuple qui crie, au moment de la tempête: « Sauve-nous, Seigneur: nous sommes perdus! »(Mt 8, 25).

 

Les jours qui nous attendent sont une occasion précieuse pour vous tous, et pour ceux qui sont spirituellement unis avec vous du monde entier. Vous avez l'honneur et le privilège de pouvoir participer à la victoire de cette bataille spirituelle, de manier l'arme puissante du Saint Rosaire, comme nos pères l'ont fait à Lépante pour repousser les armées ennemies.

 

Priez avec la certitude de la promesse de Notre Seigneur: "Demandez et on vous donnera, cherchez et vous trouverez, frappez et on vous ouvrira" (Lc 11, 9). Le Roi des rois, à qui vous demandez le salut de la Nation, récompensera votre foi. Votre témoignage, souvenez-vous-en, touchera le Cœur de Notre Seigneur, multipliant les Grâces célestes qui sont indispensables pour remporter la victoire.

 

Puisse mon appel, que je vous adresse, ainsi qu'à tous ceux qui reconnaissent la Seigneurie de Dieu, vous trouver des apôtres généreux et des témoins courageux de la renaissance spirituelle de votre pays bien-aimé et avec lui du monde entier. Non praevalebunt.

 

Que Dieu bénisse et protège les États-Unis d'Amérique!

 

Carlo Maria Viganò, archevêque

Partager cet article
Repost0
7 novembre 2020 6 07 /11 /novembre /2020 07:45
Partager cet article
Repost0
3 novembre 2020 2 03 /11 /novembre /2020 19:21

Les nouvelles mesures de confinement interdisent aux catholiques de se rendre a la messe.

Dans une tribune publiée dans « Le Figaro », cinq évêques et plusieurs intellectuels catholiques plaident pour la « liberté de culte » pendant le confinement.

 

Lors de la Toussaint, dimanche 1er novembre, les catholiques de France ont certainement vécu leur dernière messe avant de longues semaines. En effet, dès le 3 novembre, les cérémonies religieuses seront interdites, en vertu du confinement instauré sur tout le territoire. Pour protester contre cette mesure, cinq évêques et une poignée d'intellectuels catholiques, parmi lesquels Rémi Brague, Chantal Delsol, Fabrice Hadjadj ou encore Pierre Manent, livrent un plaidoyer dans Le Figaro en faveur de la « liberté de culte » en cette période trouble.

 

La liberté de culte sur le même pied que la liberté d'expression

« Les hommages qui se multiplient partout en France, en ces jours où nous sommes encore sous le choc de la décapitation du professeur Samuel Paty, montrent à quel point notre pays reste attaché à ses libertés fondamentales, bafouées par ces crimes : liberté d'expression, liberté d'enseigner, liberté de culte », rappelle l'évêque de Bayonne Marc Aillet et les autres signataires. Ils rappellent également le « lourd tribut » qu'ont récemment dû payer les chrétiens avec l'attentat de Nice et celui, plus ancien, de Saint-Etienne du Rouvray.

 

Ce constat posé, les auteurs de la tribune ne comprennent pas pourquoi la liberté de culte n'est pas considéré comme « une activité essentielle ». « De nombreux catholiques se refusent à déserter leurs églises, où les fidèles viennent trouver consolation et espérance, en ces temps qu'il est bien difficile de traverser seul. La célébration de la messe n'est pas pour eux une modalité de l'exercice de leur foi, mais en constitue la source et le sommet », plaident évêques et intellectuels.

 

Le Conseil d'Etat saisi

« Conscients des précautions sanitaires à prendre », les signataires se demandent également pourquoi « les lieux de consommation et les grandes enseignes de distribution restent ouverts », car « ils ne combleront pas les aspirations les plus profondes du cœur et ne suffiront pas à apaiser les craintes ». Enfin, ils font valoir l'assiduité avec laquelle les chrétiens ont pris leurs « responsabilités » en respectant notamment « strictement » les gestes barrières.

 

Face au « caractère disproportionné » de cette mesure qu'ils estiment être « d'une profonde gravité », les auteurs de la tribune indiquent donc avoir « déposé plusieurs recours devant le Conseil d'Etat puisque déjà, lors du déconfinement de juin, ce dernier avait enjoint le Premier ministre de prendre des mesures mieux proportionnées aux risques sanitaires encourus ». Selon les informations d'Europe 1, lundi soir, l'Église catholique a prévu de déposer un référé-liberté, dans la matinée de mardi, afin de faire lever l'interdiction des messes. La conférence des évêques de France aurait validé cette décision. (Le Point)

Lundi soir (2 novembre. Ndlr.), le président de la Conférence des évêques de France, réunie cette semaine en réunion plénière, a annoncé son intention de déposer un recours devant le Conseil d’État pour contester cette décision.

Le président de la Conférence des évêques de France a déposé un recours devant le Conseil d’État.

Mgr Éric de Moulins-Beaufort estime que la décision du gouvernement « porte atteinte à la liberté de culte qui est l’une des libertés fondamentales » en France. Après avoir consulté tous les évêques de France, il estime « hors de proportion l’interdiction de célébrer la messe et d’autres sacrements en communauté. » Une cérémonie jugée « essentielle » par l’Église, qui réclame un assouplissement des mesures. « Pour les fidèles, ces célébrations sont vitales parce qu’elles sont une rencontre avec le Seigneur et avec leurs frères », justifie le président de la Conférence des évêques de France.

Le décret paru au Journal officiel jeudi 29 octobre précise que les établissements de culte sont « autorisés à rester ouverts » mais que « tout rassemblement ou réunion en leur sein est interdit, à l’exception des cérémonies funéraires dans la limite de 30 personnes ».

En mai, le Conseil d’État avait enjoint l’État d’assouplir l’interdiction des cérémonies religieuses publiques dans les lieux de culte, instaurée le 15 mars, jugeant cette mesure « disproportionnée » en période de déconfinement. (Ouest France)

Les mêmes arguments sont, cette fois, opposés au décret de confinement du 29 octobre 2020 qui reprend largement le décret du printemps dernier. Avec deux objections majeures et nouvelles. L’une considère qu’il y a une atteinte grave à la liberté fondamentale du culte pour ne pas avoir prévu - dans les formulaires de circulation - la possibilité même de se rendre dans un «lieu de culte», ne serait-ce que pour y prier. L’autre que la limitation d’un «kilomètre» et d’une «heure» quotidienne favorise les habitants des grandes villes qui souhaiteraient entrer dans une église au détriment de ceux des campagnes.

 

Sur le dossier de l’interdiction des messes, l’épiscopat s’était montré plutôt passif au printemps dernier: aucun évêque, et encore moins la conférence épiscopale, n’avait osé déposer un recours devant le Conseil d’État. Seules des associations catholiques de laïcs ou de prêtres et un parti politique, le parti chrétien-démocrate (PCD), l’avaient fait.

 

Pourquoi ce changement de stratégie? Il a été porté à la connaissance du Figaro que le président de la Conférence des évêques, Mgr Éric de Moulins-Beaufort, a écrit une lettre ferme et officielle, mais non publique, dimanche, au premier ministre, Jean Castex, pour qu’une solution soit trouvée afin de permettre aux catholiques d’assister aux messes. Le prélat menaçait alors d’entrer en «contentieux» avec le gouvernement par la voie d’un recours juridique - en tant que Conférence des évêques - si une «solution» n’était pas trouvée. Mais c’est une fin de non-recevoir qui lui a été communiquée par le cabinet du premier ministre dans la journée de lundi, suivie par une réponse négative plus officielle de la part de Jean Castex.

 

Forte pression

C’est ce dialogue de sourds qui a donc poussé Mgr de Moulins-Beaufort à saisir la justice.

 

Pour ce deuxième confinement, s’ajoute une forte pression de beaucoup d’évêques français qui avaient plutôt appelé au calme au printemps dernier mais qui ne supportent pas, cette fois, l’interdiction de célébrer tandis que les établissements scolaires et certains commerces sont ouverts. «Il n’y a eu aucun cluster dans toutes les églises du territoire depuis la reprise des cultes» par une application stricte et scrupuleuse des mesures d’hygiène pendant les célébrations, a rappelé Mgr Aupetit au micro de Franceinfo, lundi matin.

 

Vient enfin la pression des fidèles et des prêtres, dont beaucoup sont excédés pour les mêmes raisons (nos éditions du 31 octobre). Une pétition qui a été lancée par deux jeunes laïcs sur internet, «pourlamesse.fr», qui sera transmise à Emmanuel Macron, vient ainsi de dépasser 65 000 signatures en seulement 4 jours. (Le Figaro)

 

Sept autres recours ont déjà été déposés séparément au Conseil d’État, en fin de semaine dernière, par plusieurs associations catholiques et par cinq évêques pour réclamer la levée de l’interdiction des célébrations publiques. (France bleu)

Partager cet article
Repost0
2 novembre 2020 1 02 /11 /novembre /2020 07:25

Allocution du Président Donald TRUMP dans le cadre du Campaign Rally du 15 Octobre 2020 à Greenville, Caroline du Nord. 

Partager cet article
Repost0
1 novembre 2020 7 01 /11 /novembre /2020 20:48

Le sujet de Mgr Vigano dans cette video est de savoir "comment la Révolution Vatican II sert le Nouvel Ordre mondial ?"

"L'abandon de la dimension surnaturelle. L'abandon par une partie de la hiérarchie ecclésiastique, même au sommet, de la dimension surnaturelle de l'Eglise et de son rôle eschatologique. Avec le concile, les innovateurs ont effacé l'origine divine de l'Eglise de leur horizon théologique, pour créer une entité d'origine humaine, semblable à une organisation philanthropique. La conséquence de cette subversion ontologique, a été le déni nécessaire du fait que l'épouse du Christ n'est pas et ne peut pas être sujette à changement par ceux qui font exercice de l'autorité par procuration au nom du Seigneur. [Un exercice qui ne s'entend plus comme un service des autres mais comme une autorisation à inventer et à changer le Magistère bi-millénaire de l'Eglise. Alors que "celui qui veut être parmi vous le premier sera votre esclave" (Mt 20,27). Ndlr.] Elle n'est ni la propriété du Pape ni des évêques ou des théologiens; et à ce titre, toute tentative d'aggiornamento (selon le terme employé lors du concile Vatican II. Ndlr.) l'abaisse au niveau d'une entreprise, dans le but d'engranger des bénéfices, en renouvelant sa propre offre commerciale, vendant ses restes de stock et en suivant la mode du moment.    

"L'Eglise est une réalité surnaturelle et divine. Elle adapte sa façon de prêcher l'Evangile aux nations mais elle ne peut jamais changer le contenu d'un iota (Mt 5,18 Amen, je vous le dis : Avant que le ciel et la terre disparaissent, pas un seul iota, pas un seul trait ne disparaîtra de la Loi jusqu’à ce que tout se réalise), ni nier sa transcendance en s'abaissant elle-même à un simple service social.

"À l'opposé, l'anti-Eglise revendique fièrement un droit d'exécuter un paradigme, (un droit de) changer non seulement la façon dont la doctrine est exposée mais la doctrine elle-même.

"Insister sur ce que le Magistère enseigne est inutile. Les innovateurs prétendent effrontément avoir le droit de changer la foi, suivant une approche obstinément moderniste.

"La première erreur du concile consiste principalement dans le manque de perspective de transcendance. Le résultat d'une crise spirituelle - qui était déjà latente - et la tentative d'établir le Paradis sur terre (millénarisme. Nldr.), avec un horizon humain stérile.  

"Dans la ligne de cette approche (le dernier document de François) Fratelli Tutti (Tous Frères), voit l'accomplissement  d'une utopie terrestre, la rédemption sociale dans la fraternité humaine, dans la pax oecumenica entre les religions et dans l'accueil des migrants".

Mgr Viganò appelle à la prière.

Si les temps sont troublés et les hommes impuissants, la solution ne viendra que de Celui qui peut tout. Notre salut n'a toujours été qu'en Lui.

Maintenant, est-ce par des hommes ou par Dieu que je veux me faire approuver ? Est-ce donc à des hommes que je cherche à plaire ? Si j’en étais encore à plaire à des hommes, je ne serais pas serviteur du Christ.

Ga 1,10

Source video : The Remnant -  Youtube

Partager cet article
Repost0
1 novembre 2020 7 01 /11 /novembre /2020 19:47
Fête de la Toussaint 2020 et jour des morts - Message Mgr le Duc d'Anjou : "l'exercice de la religion ne peut ni ne doit être limité"

Source: Legitimité.fr

Alors que la France est troublée par la crise sanitaire et celle des attentats islamistes, la fête de la Toussaint nous apporte le réconfort dont nos familles ont besoin.

Chacun peut prier les saints et saintes comme, demain, chacun pourra aussi honorer ses morts dans les cimetières.

Mais il faut aussi voir plus loin.

Ainsi je salue et je félicite les jeunes catholiques et les communautés qui demandent à ce que soit maintenu l'accès à la Sainte messe et aux célébrations. Dans les temps durs, l'exercice de la religion ne peut ni ne doit pas être limité.

Je me réjouis d’entendre plusieurs de nos évêques, successeurs des apôtres, prendre la défense de la Foi et de leur pays et s'opposer à des mesures sanitaires restrictives.

Puisse la France, née au baptême de Clovis, compter sur tous les Saints qu’elle a vu naître, à commencer par Saint Louis, mon ancêtre, le modèle des gouvernants.

Louis,

Duc d’Anjou

Partager cet article
Repost0
29 octobre 2020 4 29 /10 /octobre /2020 22:02

Le P. Sean Mulligan, du diocèse de Clogher, a protesté contre la loi dans un puissant sermon, accessible en ligne, dans lequel il a dénoncé la nouvelle loi comme ``un nouveau type de tyrannie et de persécution'' et a déclaré que "c'est notre propre gouvernement qui orchestre cette attaque contre notre foi et notre droit de la pratiquer en public".

Jeu 29 oct.2020-15: 31 HNE

L'image sélectionnée

Source: LifeSiteNews

 

Par Michael Haynes

 

DUBLIN, Irlande, 29 octobre 2020 ( LifeSiteNews ) - À la suite de nouvelles lois que les catholiques d'Irlande comparent aux temps pénaux et à la persécution de l'Église catholique, un nombre toujours croissant de prêtres et de laïcs réclament le retour de la messe et les sacrements.

Le 6 octobre, l'Irlande est passée à un « confinement de niveau 3 », ce qui signifie que tous les services religieux doivent «passer en ligne». Cependant, depuis lors, le pays a été condamné au plus haut niveau de restrictions et une nouvelle loi a été introduite , interdisant expressément les rassemblements pour «raisons religieuses ou autres» et menaçant les prêtres de lourdes amendes et même de prison, s'ils tentaient d'offrir une messe publique.

La loi est en violation directe de l'article 44 de la Constitution irlandaise, qui stipule: «L'État reconnaît que l'hommage du culte public est dû à Dieu Tout-Puissant. Il tiendra son nom avec révérence, et respectera et honorera la religion. La liberté de conscience et la libre profession et pratique de la religion sont, sous réserve de l'ordre public et de la moralité, garanties à tout citoyen. »

Le P. Sean Mulligan du diocèse de Clogher a protesté contre la loi dans un puissant sermon (qui a par la suite été visionné plus de 1700 fois sur YouTube), dans lequel il a dénoncé la nouvelle loi comme «un nouveau type de tyrannie et de persécution» et a déclaré que «c'est notre propre gouvernement qui orchestre cette attaque contre notre foi et notre droit de la pratiquer en public.

Un autre prêtre d'Irlande rurale, qui souhaitait garder l'anonymat, a raconté à LifeSiteNews l'effet que la loi avait sur les fidèles: «C'est comme revenir aux jours pénaux. J'ai parlé avec des fidèles qui se sentent très bouleversés et affligés d'avoir été privés des sacrements. Et il est triste de penser que vous pouvez acheter des produits inutiles au supermarché, alors que nous avons été privés de la grâce sacramentelle, qui est si essentielle.

Il a également souligné l'erreur qui a été commise en fermant les églises en mars: «Ce faisant, l'Église en Irlande a jugé la pratique de notre foi non essentielle… Cela a été un désastre… L'Église en Irlande est un vignoble dévasté. »

L'évêque de Ferns qui sera bientôt à la retraite, Mgr Brennan, s'est exprimé en disant que la décision du gouvernement était «très difficile à comprendre, les églises sont des endroits très sûrs».

L'évêque a également publié une lettre pastorale dans laquelle il a appelé à «la nécessité de revoir et de modifier l'existence continue des fermetures d'églises pour le culte public».

Cependant, ce ne sont pas seulement les membres du clergé qui ont protesté contre la loi, car d'éminents laïcs catholiques se sont également prononcés pour défendre la messe.

Rory O'Hanlon, de la Société irlandaise pour la civilisation chrétienne, a fait référence au devoir de l'Église «de fournir les sacrements aux fidèles, et en vertu de la loi divine et naturelle, la hiérarchie catholique a le droit d'accomplir ce devoir, que le gouvernement le veuille. ça ou pas. »

Il a déclaré à LifeSiteNews que le gouvernement violait son devoir constitutionnel de «respecter et d'honorer la religion». O'Hanlon a déclaré qu'en fermant les églises tout en laissant les «sports de haut niveau» et les écoles ouverts, le gouvernement «s'unissait à un petit club de régimes tyranniques anti-catholiques à travers le monde».

Anthony Murphy, directeur de l' Institut Lumen Fidei et rédacteur en chef du magazine Catholic Voice, a déclaré dans une déclaration à LifeSiteNews que les évêques doivent exercer leur autorité et ouvrir les églises.

«Les évêques ont remis les sacrements au gouvernement pour qu'il les contrôle et les réglemente et Dieu a été mis de côté», a déclaré Murphy.

«On se moque ouvertement de Dieu en Irlande et les évêques ne semblent pas s'en soucier, ils se taisent pendant que les brebis ont faim.»

Murphy a poursuivi en notant le faible niveau d'infection par COVID-19 en Irlande et la façon dont les églises avaient été méticuleusement nettoyées pour empêcher la propagation du virus. Il a insisté sur le fait que, quelles que soient les lois actuelles, les évêques doivent «ouvrir les églises catholiques d'Irlande et appeler les fidèles à venir à la Sainte Messe afin qu'ils puissent nourrir les troupeaux confiés à leurs soins par Jésus-Christ».

Le député Matthew McGrath, un membre indépendant pro-vie du parlement irlandais et le seul membre à s'être opposé au «mariage» entre personnes de même sexe lors du référendum de 2015, a dénoncé les nouvelles lois comme étant quelque chose qui «ne se produirait pas sous Hitler».

Les quatre archevêques d'Irlande ont eu une réunion avec le Taoiseach hier soir, au cours de laquelle ils «ont souligné qu'ils soutiennent pleinement les messages de santé publique mais ont souligné que la réunion dans la prière et le culte, en particulier pour la messe et les sacrements, est fondamentale pour La tradition chrétienne et une source de nourriture pour la vie et le bien-être de communautés entières.

Le Taoiseach les aurait remerciés, mais aucune concession n'a été faite concernant l'ouverture des églises.

[...]

Dans une lettre ouverte publiée en mai, le clergé catholique dirigé par l'ancien nonce papal, l'archevêque Carlo Maria Viganò et les cardinaux Gerhard Ludwig Mueller, Joseph Zen et Janis Pujats a rappelé aux politiciens du monde entier que «l'État n'a pas le droit d'intervenir, pour quelque raison que ce soit , dans la souveraineté de l'Église.

«Cette autonomie et cette liberté sont un droit inné que Notre Seigneur Jésus-Christ lui a donné pour la poursuite de ses propres fins ("Rendez à Dieu..." Ndlr.). Pour cette raison, en tant que pasteurs, nous affirmons fermement le droit de décider de manière autonome de la célébration de la messe et des sacrements, tout comme nous revendiquons une autonomie absolue dans les matières relevant de notre compétence immédiate, telles que les normes liturgiques et les modalités d'administration de la communion et des sacrements, » ont déclaré les signataires.

Nous avons besoin d'une campagne d'adoration

Afin de coordonner les efforts et de motiver les gens pour qu'ils agissent pour le retour de la messe, un groupe de laïcs appelé We Need Worship (WNW) s'est formé, demandant dans la prière mais fermement que le gouvernement respecte le droit constitutionnel d'adorer et d'avoir la messe.

La page Facebook du groupe déclare que "Notre droit constitutionnel d'adorer Jésus-Christ est violé." La WNW avertit que si des mesures ne sont pas prises rapidement, l'Irlande risque de se voir interdire de célébrer la messe même le jour de Noël: «Déjà, le gouvernement irlandais nous a interdit, fidèles laïcs, du culte que nous devons (et que nous désirons beaucoup) Jésus-Christ notre Sauveur, dans le Saint Sacrifice de la Messe. »

WNW a également noté que l'interdiction du culte imposée par les évêques catholiques irlandais en mars a ouvert la voie à la violation de la Constitution: «Ce mépris béat pour Bunreacht na hEireann n'est pas surprenant à la fin octobre, alors que ce mépris est manifeste depuis mars - lorsque la Conférence des évêques catholiques irlandais a unanimement dégringolé ces droits constitutionnels - et le gouvernement irlandais n'a rien fait pour les arrêter.

La WNW a rédigé des modèles de lettre à envoyer aux DT, (membres du Parlement irlandais), aux évêques catholiques irlandais et aux prêtres, exigeant que le gouvernement cesse de violer la constitution.

Les trois lettres notent que la nouvelle loi est une violation des droits religieux et constitutionnels et demandent que la loi soit annulée à la lumière de cela.

La lettre au DT avertit que la nouvelle loi met le «gouvernement en conflit avec la Constitution» et est «intellectuellement ignorant de la foi catholique au mieux et intentionnellement insultant au pire».

Les ministres du gouvernement sont accusés de chercher à «provoquer une confrontation entre l'État et les fidèles laïcs - qui sont l'Église» et ont rappelé qu'ils «doivent protéger notre droit de culte de cette manière».

En écrivant aux évêques catholiques , la FMN fait appel à eux en tant que bergers des fidèles, notant leur devoir de prendre soin des âmes tel que décrit dans le droit canonique, et soulignant que les évêques n'ont pas besoin de demander au gouvernement la permission de dire la messe.

La lettre exhorte les évêques à avoir un soin zélé pour les fidèles, promettant de prier pour eux, mais demandant qu'en retour les évêques agissent avec «courage, persévérance et sainte audace» pour défendre la messe et pour la protection des âmes des fidèles: «La Sainte Messe est au cœur de nos vies. C'est essentiel!"

WNW écrit également pour encourager les prêtres, les rassurant de leurs prières et avertissant que ceux qui «veulent détruire la religion, commencent par attaquer le prêtre». Face à cet avertissement, la lettre recommande vivement aux prêtres de recourir à «notre Sainte Mère, saint Jean Vianney, saint Patrick et tous les saints irlandais».

Les coordonnées des évêques catholiques d'Irlande peuvent être trouvées ici, pour demander respectueusement l'ouverture des églises et la célébration de la messe: https://www.catholicbishops.ie/bishops/

Ceux en Irlande sont instamment priés de contacter leurs DT afin de changer les restrictions actuelles imposées à l'Église. Les informations de contact peuvent être trouvées ici: https://www.oireachtas.ie/en/members/

Partager cet article
Repost0
29 octobre 2020 4 29 /10 /octobre /2020 21:31

Les cloches de toute la France sonnent pour honorer les victimes martyrs de l'islamisme qui, une nouvelle fois, a touché la France en son cœur.

Partager cet article
Repost0
16 octobre 2020 5 16 /10 /octobre /2020 21:57

Le pape François nous indique les voies de la paix sur terre, mais il n'annonce pas l'Évangile du royaume ni ne proclame la bonne nouvelle que ce royaume a déjà été ouvert à l'homme par l'œuvre salvifique de Jésus-Christ.

"St. Paul Prêchant à Athènes" (1515) par Raphael [WikiArt.org]

Catholic World Report

 

14 octobre 2020 Dr Douglas Farrow 

 

La Déclaration d'Abou Dhabi , le "Document sur la fraternité humaine pour la paix mondiale et le vivre ensemble" de l'année dernière, a été une source notoire de controverse dans l'Église catholique. Elle s'appuie désormais sur la nouvelle encyclique du pape François, Fratelli tutti, dans laquelle se poursuit l'espoir du pontife que l'aspiration à la fraternité universelle et à l'amitié sociale renaît parmi les personnes de bonne volonté.

 

La Déclaration elle-même figure en bonne place dans la section finale de l'encyclique, où il est réitéré qu'"un cheminement de paix est possible entre les religions". A cette affirmation s'ajoute une autre: que le "point de départ du cheminement doit être le regard de Dieu" (§281). Cet ajout bienvenu n'apaisera cependant nullement la controverse, car il semble impliquer que la vision de Dieu, au moins en ce qui concerne les fondements de la paix, est accessible aux humains en général ; en effet, les religions non éclairées par l'alliance entre Dieu et l'homme en Jésus-Christ - même les religions qui rejettent cette alliance - sont néanmoins capables de saisir et de transmettre la vision de Dieu et d'agir en fonction de ce qu'elles voient. La seule condition est que "sans une ouverture au Père de tous, il n'y aura pas de raisons solides et stables à l'appel à la fraternité." (§272).

 

À l'appui de cette réserve, François invoque Caritas in veritate, où au §19 Benoît XVI remarque que "la raison, à elle seule, est capable de comprendre l’égalité entre les hommes et d’établir une communauté de vie civique, mais elle ne parvient pas à créer la fraternité". Il faut cependant remarquer que Benoît, pour sa part, a déjà ancré son appel à la fraternité dans la charité qui naît par la grâce. "Sa source est l'amour jaillissant du Père pour le Fils, dans l'Esprit Saint. C'est un amour qui, du Fils, descend sur nous." (CV 5). Et Benoît y fait une nouvelle annonce dans le paragraphe en question (CV 19).

 

Dans Fratelli tutti, il n'y a pas un tel ancrage christologique. L'appel est strictement à l'œuvre de Dieu en tant que créateur et soutien du monde et pas du tout à sa génération éternelle du Fils ou au don du Fils incarné en tant qu'homme parmi les hommes, par qui vient la connaissance du Père et la voie du regard de Dieu est médiatisée. Ce texte le plus crucial des Évangiles synoptiques, Matthieu 11,27 (Tout m’a été remis par mon Père ; personne ne connaît le Fils, sinon le Père, et personne ne connaît le Père, sinon le Fils, et celui à qui le Fils veut le révéler. Ndt.) et parallèles - le texte si puissamment exposé par tout l'Évangile de Jean - n'apparaît pas dans l'encyclique. Le mot "Fils" lui-même n'apparaît pas. Le nom divin, le nom trinitaire utilisé dans le baptême, n'apparaît pas non plus, bien que les mots "Trinité de l'amour" apparaissent, à la toute fin, dans "Une prière chrétienne œcuménique" qui suit une "prière universelle au Créateur".

 

La considération de "la fraternité que le Père commun nous propose" (§46) est donc laissée entièrement à l'ordre de la création sans attention au Fils incarné qui est au centre de cet ordre, par lequel elle est aussi rachetée (Col.1,15.). Dans Fratelli tutti, "le très beau secret qui nous montre comment rêver et transformer notre vie en une merveilleuse aventure" n'est pas le secret de la connaissance du Père du Fils et de la connaissance unique - et autrement inaccessible - du Père par le Fils. C'est une propriété commune de l'homme en tant qu'homme même sans référence à Jésus-Christ. "Rêvons en tant qu’une seule et même humanité, comme des voyageurs partageant la même chair humaine, comme des enfants de cette même terre qui nous abrite tous, chacun avec la richesse de sa foi ou de ses convictions, chacun avec sa propre voix, tous frères." (§8).

 

L'encyclique nous renvoie à Jésus, mais seulement en tant qu'enseignant et modèle. On nous rappelle, par exemple, que "Jésus n’a jamais encouragé la violence ou l’intolérance". (Curieusement, son nettoyage du temple avec un fouet n'est pas mentionné, tandis que son adage "pas la paix, mais une épée" est soigneusement expliqué.) Le propre homonyme du pape est également proposé comme modèle, bien que d'une manière qui a été à juste titre critiquée comme trompeuse. Comme l'observe Samuel Gregg, le lecteur non informé ne devinerait jamais la vraie nature de la rencontre de saint François avec le sultan Malik-El-Kamil, qui dans les premiers paragraphes de Fratelli tutti n'est pas présentée comme l'aventure missionnaire audacieuse et extrêmement risquée qu'elle était, mais plutôt comme illustration de l’évitement des conflits grâce à la "soumission fraternelle".

 

On notera que cette encyclique sociale (qui, comme la précédente, ne s'adresse formellement à personne et matériellement à tout le monde) ne doit pas être tenue aux normes des encycliques consacrées directement à l'Église. Si elle inspire les "gens de bonne volonté" dans leur recherche de la paix sur terre, n'a-t-elle pas fait son travail ? Pourtant, un consensus semble se former pour dire que cette longue encyclique résume tout le projet de ce pontificat. La réplique viendra: Vraiment ? François lui-même le voit-il sous cet angle ? Il nie, après tout, qu'il tente "d'offrir un enseignement complet sur l'amour fraternel"; il ne cherche qu'à considérer sa dimension universelle, sur son ouverture à toutes les personnes" (§6). Peut-être là encore, est-ce le projet de son pontificat : dire et démontrer que l'amour fraternel authentique n'est rien sinon à la fois particulier et universel, à la fois local et global.

 

Si tel est le cas, que dire de ce projet franciscain? Comme Paul parmi les païens sur la colline de Mars, François parle du fait que tous les hommes sont en quelque sorte "la descendance de Dieu" (Actes 17,29), qui doivent donc être respectés et traités comme tels. Quiconque est ouvert à Dieu verra qu'il doit essayer de faire exactement cela. À la différence de Paul, cependant, François ne continue pas à parler de là pour parler du fait que la propre sollicitude de Dieu pour l'homme vise à unir les êtres humains à lui-même en Jésus-Christ. De même, dans la présente encyclique, on ne nous donne aucun indice que "Dieu, sans tenir compte des temps où les hommes l’ont ignoré, leur enjoint maintenant de se convertir, tous et partout. En effet, il a fixé le jour où il va juger la terre avec justice, par un homme qu’il a établi pour cela." (Actes 17,30.) François nous montre, parfois avec éloquence, les voies de la paix sur terre, mais il n'annonce pas l'évangile du royaume ni n'annonce la bonne nouvelle que ce royaume a déjà été ouvert à l'homme par l'œuvre salvifique de Jésus-Christ. Il ne s'engage pas, comme Paul, à expliquer ou à présenter le Christ.

 

François parle de l'Évangile chrétien comme la source de ses propres convictions. "D’autres s’abreuvent à d’autres sources. Pour nous, cette source de dignité humaine et de fraternité se trouve dans l’Évangile de Jésus-Christ. C’est de là que surgit 'pour la pensée chrétienne et pour l’action de l’Église le primat donné à la relation, à la rencontre avec le mystère sacré de l’autre, à la communion universelle avec l’humanité tout entière comme vocation de tous'." (§277). Mais, ce faisant, il se contente de laisser de côté le contenu réel de cet évangile et d'interpréter ses implications publiques dans ces termes hautement abstraits – des termes qui auraient certainement intrigué Paul, qui, comme Saint Pierre, pensait l'Évangile “plus précieux que l'or”, même l'or Politique de l'amitié sociale et de la fraternité humaine qui améliore la vie dans cette vallée de larmes. Je suis convaincu que cette abstraction aurait également intrigué Léon XIII, le fondateur de la tradition de la doctrine sociale moderne qui ne mérite pas une seule mention en plus de 40 000 mots; pour sa part, Léon laissait toujours tomber des ancres christologiques (comme dans Rerum novarum 21 et suivants, par exemple).

 

Puisque chaque évêque, et l'évêque de Rome surtout, partage avec les apôtres un office divin dans le but de faire connaître "la Parole de Dieu pleinement" (Col. 1,25), nous avons raison de nous demander si c'est même possibles, se soustraire à la tâche d'offrir un enseignement plus ou moins complet sur l'amour fraternel pour se concentrer uniquement sur sa portée, son universalité en principe. Si effectivement Fratelli tutti nous est délivré en récapitulation, non seulement de la Déclaration d'Abou Dhabi mais aussi du ministère d'enseignement de ce pontificat, nous devons nous demander si nous n'en avons reçu jusqu'ici que la première moitié. Pouvons-nous nous attendre à une suite dans laquelle la tâche apostolique sera complétée par un récit approfondi de l'amour, de la justice et de la puissance de Dieu en Jésus-Christ, une suite dans laquelle le scandale de la particularité réapparaît ? Ou faut-il admettre que l'impression laissée par la "Prière au Créateur", finale de l'encyclique, est l'impression que François entend laisser, et se contente de laisser, comme impression plus ou moins finale ? Sûrement pas ! Car dans ce cas, l'évêque de Rome semblerait simplement faire écho au message d'Adolf von Harnack dans Qu'est-ce que le christianisme? - le message qui veut que au fond, le christianisme soit simplement une forme de vie qui exprime la paternité universelle de Dieu et la fraternité de l'homme.

 

Que ceux qui adoptent le point de vue opposé, en supposant que le pontife ferait très bien de laisser les choses telles qu'elles sont actuellement, se souviennent que Harnack, le professeur estimé à Berlin qui a contribué à transformer le christianisme protestant en un programme social pour la paix sur terre parmi les gens de bonne volonté, est le même homme qui a aidé à rédiger le Discours de l'empereur Guillaume II du 4 août 1914, à la veille de la Première Guerre mondiale. De ce choix désastreux, heureusement, ce seul bien est venu: son ancien élève, le jeune Karl Barth, était assez horrifié pour se réveiller de son propre “sommeil dogmatique” et pour conduire une partie vitale du monde Protestant à “recommencer tout recommencer au commencement, avec Jésus-Christ." C'est en l'honneur de ses travaux à cette fin que Barth fut invité, une cinquantaine d'années plus tard, à devenir observateur à Vatican II, bien que des problèmes de santé l'en aient empêché.

 

Plus de quelques catholiques aimeraient voir le pape François, malgré son âge, suivre l'exemple de Barth, pour ainsi dire, plutôt que celui de Harnack. Certains aimeraient même le voir imiter Jésus en utilisant un fouet pour nettoyer l'enceinte du Vatican de tous ceux qui ont échangé l'Évangile de Jésus-Christ contre un autre évangile ou, par leur mode de vie, ont refusé le Seigneur qui les a rachetés. Il y a peut-être peu de raisons de s'attendre à de tels développements, malgré le récent limogeage du cardinal Becciu. Mais tôt ou tard, il doit y avoir de tels développements, car le christianisme catholique n'est pas et ne peut pas être une religion de la paternité universelle de Dieu et de la fraternité de l'homme - sans les qualifications christologiques et eschatologiques fournies par Paul sur la colline de Mars et par Augustin dans La Cité de Dieu. Car il y a dans le siècle deux villes, pas une, deux fraternités, pas une. Passer outre cela (comme je l'ai souligné lors de l'apparition de Caritas), ce n'est pas construire la fraternité mais apporter des briques pour Babel.

 

Le christianisme catholique est la religion, précisément la religion, proposée par Paul sur la colline de Mars : une religion généreuse, accueillante et soucieuse, oui; une religion de paix et de préparation au dialogue, une religion qui coopère avec la providence divine au soin des peuples et des nations; mais toujours et encore aussi une religion qui proclame ouvertement et sans aucune gêne, que ce que les peuples du monde ont le plus besoin de savoir, c'est que le Christ est mort, le Christ est ressuscité, le Christ reviendra.

 

C'est ce qu'atteste chaque messe. C'est ce que Paul a dit aux stoïciens et épicuriens. C'est ce que saint François a dit au sultan et ce que le pape François devrait dire au grand imam, s'il ne l'a pas déjà fait. C'est ce que nous devons dire à nos voisins, ainsi que de montrer à nos voisins. Car il n'y a pas d'autre moyen d'être le frère ou la sœur de qui que ce soit, d'un point de vue chrétien, sauf en le montrant et en le disant. Si le global et le local, "la fraternité universelle et l’amitié sociale constituent partout deux pôles inséparables et coessentiels." (§142), alors il en est de même, tant le localement que le globalement, doivent se manifester et parler. Ici aussi - ici bien plus certainement ! - il faut dire que "les séparer entraîne une déformation et une polarisation préjudiciables."

 

Pourquoi? Car, comme a insisté Gaudium et Spes, posant sa propre ancre christologique au §22, "en réalité, le mystère de l’homme ne s’éclaire vraiment que dans le mystère du Verbe incarné."

 

Note de l'éditeur: Il s'agit du sixième de plusieurs articles de CWR sur Fratelli Tutti et des sujets connexes. Les autres articles sont:

• "Fratelli Tutti est un mélange familier d'allégations douteuses, de pailles, et d'idées authentiques" (5 octobre 2020) par Samuel Gregg

• "Une encyclique remplie de tensions et d'omissions" (8 octobre 2020) par Paulo Futili

• "Fratelli Tutti et ses critiques" (9 octobre 2020) par Larry Chapp

• "Culture, dialogue, religion et vérité dans Fratelli Tutti" (9 octobre 2020) par Eduardo Echeverria

• "Frères sans frontières: Manifeste quasi-humanitaire du pape François" (10 octobre 2020) par Daniel J. Mahoney

Partager cet article
Repost0