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Christ Roi

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Horloge

28 novembre 2008 5 28 /11 /novembre /2008 19:03

Le Pape Benoît XVI a récemment apporté quelques précisions au « dialogue des religions » dont feraient bien de s’inspirer quelques catholiques bordelais. Il y explique que le « dialogue des religions » est « impossible » puisqu’il impliquerait de « mettre sa propre foi entre parenthèses ». Le dialogue entre religions "au sens strict" est impossible mais le dialogue sur leurs implications culturelles est aujourd'hui "particulièrement urgent", affirme le pape Benoît XVI. Benoît XVI réitère dans ce texte sa réticence à engager un dialogue proprement théologique avec les non chrétiens. Le pape s'exprime dans une brève lettre au parlementaire de droite Marcello Pera que ce dernier publie en préface de son livre "Pourquoi nous devons nous dire chrétiens".(Le Figaro, AFP 25/11/2008)

Assurément certains catholiques, pour ne pas les nommer, Georges Gousse et d’autres dont l’ancien curé de Cenon (le père Girardeau) n’ont pas encore mis leur logiciel à jour.

 

Non seulement ceux-ci se complaisent dans une soumission à l’Islam, mais ils font la promotion d’intégristes proches des Frères musulmans. Georges Gousse est correspondant diocésain pour les relations avec l’Islam. Dans une interview donnée au bulletin diocésain l’Aquitaine en novembre 2008, il déclare non seulement avoir monté des associations avec l’AMG ( Musulmans de Gironde, affiliés à l’UOIF dont les membres déclarent «Le Coran est notre Constitution»), présidée par Tareq Oubrou, mais aussi avoir soutenu avec le curé de Cenon (banlieue de Bordeaux) l’implantation d’une mosquée « contre les voisins et les commerçants soutenus par des militants d’extrême droite ».
Bien entendu il raconte dans la même interview les amitiés construites en empêchant des expulsions, sa lutte contre les a-priori…

Dans le même numéro de l’Aquitaine, la propagande en faveur de l’islam continue. On y apprend que le père Michel Lafon faisait le ramadan « pour être en communion avec les musulmans » et qu’il ne cherche pas à convertir les musulmans : « Si c’est si pressant de baptiser et d’annoncer la bonne nouvelle… qu’est-ce que le Christ a fait pendant trente ans ? ».
Il s’ensuit une longue interview de Marwan El Backour, Président libanais du Conseil Régional du culte musulman.

Dans cette revue, tout est choquant. La phrase du pape devient alors pleine de sagesse. En effet un certain nombre de catholiques au contact des musulmans mettent leur foi entre parenthèses. Que vous soyez catholiques ou non, je vous laisse tirer vos conclusions, mais décidément la phrase de Voltaire est toujours d’actualité : “Mon Dieu, gardez-moi de mes amis. Quant à mes ennemis, je m’en charge !”

Louis Forestier pour Novopress Aquitaine

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27 novembre 2008 4 27 /11 /novembre /2008 18:28
par Wolfgang Freisleben, Vienne

Contrairement à une croyance générale, l’institut d’émission des Etats-Unis est, en fait, une machine à fabriquer de l’argent détenue par un cartel bancaire privé, qui gagne d’autant plus que les taux sont élevés. Mine de rien, il imprime des dollars à bon marché et les revend plus cher.
L’institut d’émission des Etats-Unis, appelé aussi «Réserve fédérale» ou «FED», revient constamment en point de mire lorsque le monde financier international se demande, anxieux, s’il va modifier son taux directeur ou non.
L’abréviation FED se rapporte au «Board of Governors of the Federal Reserve System», c’est-à-dire à la conférence des gouverneurs du «Federal Reserve System» érigé il y a 93 ans. Il s’agit non pas d’une ­banque centrale traditionnelle, mais de la réunion de cinq banques privées régionales tout d’abord, de douze banques actuellement, disséminées aux Etats-Unis, habilitée chacune à porter le nom de Federal Reserve Bank, un petit nombre d’initiés seulement sachant à qui elles appartiennent. Un seul point est certain: elles n’appartiennent pas à l’Etat. Néanmoins, elles exercent les fonctions d’un institut d’émission de l’Etat. Elles prennent leurs décisions au sein du Federal Reserve Board, dont le président les représente à l’extérieur et dont les séances ont lieu à Washington dans leur propre et imposant monument historique. La plus importante de ces banques privées est la Federal Reserve Bank of New York, qui contrôle l’énorme place financière de cette ville.

Privilèges d’une machine à fabriquer de l’argent

Ce cartel de banques privées dispose de privilèges incroyables, dont trois doivent être soulignés:
•    En imprimant des dollars, la FED convertit à moindres frais du papier sans valeur en dollars et prête ceux-ci aux Etats-Unis ainsi qu’à d’autres Etats et à d’autres ­banques contre reconnaissances de dettes. Au cours de son histoire, le cartel a donc créé des milliards de créances à partir du néant et encaissé des intérêts en permanence, ce qui lui assure un profit annuel atteignant des milliards. Ainsi, aucun gouvernement américain ne doit se faire des soucis à propos du déficit budgétaire tant que ces messieurs en complet sont à ses côtés et – tel est le cas du financement des guerres durant la présidence de Bush – mettent en branle la planche à billets en cas de besoin.

•    Le privilège des intérêts permet à la FED de fixer elle-même les taux et il est évident qu’elle a le plus grand intérêt à encaisser les plus hauts intérêts possibles. Les taux at­teignent donc un niveau souvent particulièrement élevé et occasionnent périodiquement des crises – ce qui est le cas actuellement et donne l’occasion à la FED d’intervenir ultérieurement comme sauveur. Les intérêts opèrent en permanence une ponction sur le pouvoir d’achat des citoyens américains en faveur des banquiers de la FED, par les intérêts des crédits comme par les impôts transformés en intérêts dus à la FED en raison de l’énorme service de la dette publique. Modifiant constamment les taux d’intérêt, la FED change les conditions cadres de la plus grande économie du globe et de la plus importante bourse des actions, celle de Wall Street, qui, principale bourse du monde, diffuse des signaux en direction des autres bourses.

•    Pour être en mesure de résoudre les crises bancaires, la FED gère les réserves monétaires de ses banques membres (rémunérées à raison de 6% par année), qu’elle remet à disposition du système bancaire lors de l’éclatement d’une de ces crises. Actuellement, la FED s’efforce de prévenir, en fournissant à maintes reprises des liquidités aux banques, une crise financière mondiale causée par le krach du système de financement immobilier américain. Comme de nombreuses banques améri­caines de crédit hypothécaire ont sagement lié leurs crédits à des papiers-valeurs et transmis ainsi leurs problèmes à des banques européennes, celles-ci ont commencé aussi à vaciller.
Mais c’est la FED et son ancien président, Alan Greenspan, qui ont provoqué cette crise. En abaissant rapidement et dramatiquement les taux d’intérêt – après avoir porté le taux directeur jusqu’au niveau exorbitant de 6% –, et avoir approvisionné l’économie américaine excessivement en liquidités, Greenspan avait tenté, à partir du 3 janvier 2001, d’enrayer la plus forte chute boursière depuis 50 ans. Au 25 juin 2003, le taux directeur était tombé à son niveau minimal de 1%, ce qui avait permis aux banques d’octroyer des crédits aux taux extrêmement bas et ce qui avait fait tomber de nombreuses familles dans le «piège du crédit», les incitant à acheter des logements à crédit, à des conditions auxquelles elles ne pouvaient faire face qu’à des taux bas.

Crise provoquée par la FED

A la fin du cycle des taux d’intérêt, Greenspan avait provoqué une situation qui avait déclenché une avalanche. En effet, la FED a majoré douze fois de 0,25% son taux directeur, du 30 juin 2004 au 29 juin 2006, le portant alors à 5,25%. Il dépasse ainsi de 525% le taux fixé il y a quatre ans! Les taux fixés pour les crédits hypothécaires sont montés en conséquence et ont atteint un niveau que toujours davantage de familles ne peuvent pas supporter. Comme la propension à épargner est actuellement négative aux Etats-Unis, que la plus grande partie de la population doit recourir au crédit et que les carnets ­d’épargne ne jouent guère de rôle, la crise s’accentue. Vu que, depuis l’année précédente, toujours davantage de bailleurs de fonds hypothécaires sont – tout comme leurs clients – en retard dans leurs paiements à d’autres banques, le système bancaire est en crise, celle-ci ayant atteint un point culminant en août 2007, lorsque la FED et la Banque centrale ­européenne (BCE) n’ont pu stabiliser le système que par plusieurs injections de liquidités.
La crise des liquidités bancaires s’est immédiatement répercutée sur la bourse, qui réagit généralement de manière sensible aux variations de taux de la FED. En effet, la hausse des taux rend les titres à intérêt fixe plus attrayants que les actions, freine l’économie, est donc un poison pour la bourse et abaisse les cours des actions. Ainsi a commencé septembre 2007.

Les motifs des banques de la FED

Pour comprendre la manière d’agir et les motifs de la FED, qui paraissent parfois curieux, il faut jeter un coup d’œil sur l’histoire de l’institut d’émission.
La proposition d’établir une banque centrale est due au banquier allemand Paul Warburg. La crise financière et bancaire déclenchée en automne 1907 par la faillite de Knickerbocker Trust Co. et la situation menaçante de Trust Company of America a mis en péril 243 banques, car aucune institution n’était en mesure de mettre temporairement des fonds à leur disposition pour surmonter leurs difficultés de paiement. Dans un discours prononcé peu de mois auparavant à la Chambre de commerce de New York, le banquier John Pierpont Morgan avait prévu par hasard cette crise et appelé à fonder une ­banque centrale. La crise se prêtait à merveille au soutien de cette revendication. Par la suite, Morgan a joué un rôle essentiel, à l’arrière-plan, dans la réalisation du projet.
Initialement copropriétaire de la banque Warburg de Hambourg, Paul Warburg avait épousé en 1893, lors d’un séjour aux Etats-Unis, la fille de Salomon Loeb, de la banque new-yorkaise Kuhn, Loeb & Co., qui a fait de lui et de son frère Felix des partenaires de la banque (fusionnée en 1977 avec ­Lehman Brothers).
Pourvu généreusement par la Banque ­Kuhn Loeb d’un salaire annuel de USD 5 000 000, Paul Warburg s’est occupé uniquement, pendant les six ans qui ont suivi la crise bancaire, d’une «réforme bancaire» tendant à ériger une banque centrale d’après le modèle de la Banque d’Angleterre, laquelle appartenait alors à des banquiers privés. Ce faisant, il a été soutenu par le sénateur Nelson D. Aldrich, beau-père du premier héritier milliardaire américain, John D. Rocke­feller junior, connu comme porte-parole du banquier J.P. Morgan au Congrès des Etats-Unis.

Conspiration au yacht-club de Jekyll Island

En novembre 1910 finalement, un groupe de personnes triées sur le volet s’est rassemblé, sous prétexte d’une excursion de chasse, dans un wagon de chemin de fer aux jalousies fermées du yacht-club que possédait le banquier J.P. Morgan à Jekyll Island, en Géorgie. Lors de cette réunion secrète, taxée ultérieurement de conjuration, Paul Warburg, représentant de Kuhn Loeb et d’autres banques ainsi que deux banquiers de J.P. Morgan, représentant aussi les intérêts du groupe Rothschild, et deux du groupe Rockefeller ont décidé d’aider le sénateur Aldrich à rédiger en neuf jours un projet de loi que le Républicain vaniteux entendait présenter en son nom au Congrès. Il s’agissait non pas d’une banque centrale, mais seule­ment d’une société privée nationale de réserve dont plusieurs comptoirs devaient être disséminés aux Etats-Unis et dans lesquels des banques affiliées volontairement de­vaient déposer des réserves monétaires de crise. En raison de ses relations bien connues avec le centre financier et boursier de Wall Street, Aldrich a échoué, la majorité méfiante des députés voyant à juste titre dans son projet un plan tendant à assurer à un cercle restreint de banquiers puissants et liés les uns aux autres une position dominante et, partant, la possibilité de réaliser des profits énormes dans l’économie américaine.
Les requins de Wall Street ne se sont évidemment pas découragés et ont profité des élections présidentielles de 1912 pour faire élire le candidat démocrate ­Woodrow Wilson, qu’ils ont soutenu massivement sur le plan financier. Pendant la lutte électorale, il s’est fait passer pour un adversaire du «Wall Street Money Trust» et a promis au peuple un système monétaire exempt de main-mise des banquiers internationaux de Wall Street. En fait, la conception de la banque centrale a été élaborée par le groupe­ment qui semblait avoir perdu la partie.

En tout cas, les Schiff, Warburg, Kahn, Rockefeller et Morgan avaient misé sur le bon cheval. Sous le titre de «Federal Reserve Act» qui dissimule sa portée et qui prétendument réduit à néant le projet de banque centrale formulé par Wall Street, ils ont déversé le 23 décembre 1913 sur des députés démocrates des mieux disposés et avec le soutien du président Wilson, un projet de loi très peu modifié et ont requis l’approbation du Congrès alors que de nombreux députés non informés prenaient déjà leurs vacances de Noël et que très peu avaient lu le texte du projet.

Le plus grand cartel du monde

Les rares députés qui ont perçu la nature de ce jeu pervers n’ont guère pu se faire entendre. Avec sagesse, le conservateur ­Henry Cabot Lodge senior a prévu «une inflation énorme de moyens de paiement» et que «la monnaie d’or serait noyée dans un flux de papier-monnaie non échangeable». Après le vote, Charles A. Lindbergh senior, le père du célèbre aviateur, a déclaré au Congrès: «Cette loi établit le cartel le plus important au monde […] et légalise ainsi le gouvernement invi­sible de la puissance financière […]. Il s’agit du projet de loi Aldrich déguisé […]. La nouvelle loi provoquera de l’inflation tant que le cartel le souhaitera […].»

Lindberg avait raison, comme le prouve le «privilège du dollar». Avant l’établissement du Système fédéral de réserve, des banques privées avaient déjà imprimé des billets. Dans les années soixante du XIXe siècle, il y avait encore 8000 sortes de billets, émises par des «State Banks» privées avec l’autorisation de l’Etat. A partir de 1880, 2000 banques pourraient avoir encore émis leurs propres billets. Depuis 1914, le chiffre s’est limité à la douzaine de banques privilégiées.
Quand le président Abraham Lincoln a eu besoin d’argent, en 1861, pour financer la guerre civile et que les crédits des ­banques Rothschild, financiers traditionnels des guerres, lui sont devenus trop chers, il a éludé le privilège des banques privées et fait imprimer un billet d’Etat, le «Greenback». Il ne devait pas survivre longtemps à cette démarche téméraire. En 1865, il a été assassiné par un tireur isolé, abattu lui-même lors de sa fuite. Le successeur de Lincoln, Andrew Johnson, a suspendu l’impression de billets pour des raisons inexplicables.
Le prochain président qui a voulu redonner à l’Etat le monopole de l’impression de billets a été John F. Kennedy.

Tentative de Kennedy de priver la FED de son pouvoir

Peu de mois avant son assassinat, John F. ­Kennedy a été semoncé par son père Joseph dans le salon ovale de la Maison Blanche. «Si tu le fais, ils te tueront!» Mais le président ne s’est pas laissé dissuader. Le 4 juin 1963, il a signé l’acte exécutif numéro 111 110, abrogeant ainsi l’acte exécutif 10289, remettant la production de billets de banque dans les mains de l’Etat et privant en grande partie de son pouvoir le cartel des banques privées. Après que quelque USD 4 milliards en petites coupures nommées «United States Notes» eurent déjà été mises en circulation et alors que l’imprimerie de l’Etat s’apprêtait à livrer des coupures plus importantes, Kennedy a été assassiné le 22 novembre 1963, soit 100 ans après Lincoln, par un tireur isolé abattu lui-même lors de sa fuite. Son successeur s’appelait Lyndon B. Johnson. Lui aussi a suspendu l’impression de billets pour des raisons inexplicables. Les douze banques fédérales de réserve ont retiré immédiatement les billets Kennedy de la circulation et les ont échangés contre leurs propres reconnaissances de dette.

Grâce à son monopole de production illimitée d’argent, le cartel bancaire du Système fédéral de réserve dispose d’une énorme machine à fabriquer de l’argent, qui lui permet de gagner énormément. Qui se cache derrière ce système est un secret bien gardé. Car il faut distinguer entre les banques proprié­taires et les simples banques membres, qui déposent des réserves monétaires pour, le cas échéant, être sauvées par la suite. Il y a quelques années, la Federal Reserve Bank of New York a publié les noms de ces banques membres, qui n’ont par ailleurs aucun droit. La rémunération annuelle de leurs dépôts se chiffre à 6%. Mais le niveau de leurs parts est tenu secret comme les noms des propriétaires des banques fédérales de réserve, initialement trois, aujourd’hui quatorze.

Critique après le krach de 1929

Paul Warburg a refusé la présidence du Federal Reserve Board en 1910, alors que ce juif allemand à l’accent prononcé, juste avant le début de la guerre contre l’Allemagne, venait d’acquérir la nationalité des Etats-Unis. Toute­fois, il devint membre du Conseil d’administration et du puissant Council on Foreign Relations, qui passe encore aujourd’hui pour le berceau des politiciens américains et des banquiers de la FED.

Les efforts qu’il a déployés pendant de longues années pour fonder l’institut d’émission américain lui ont valu non seulement de l’argent et des honneurs dans la haute finance, mais aussi la pire expérience de sa vie. En 1928, il a exigé sans succès une limitation de la circulation monétaire afin de freiner la spéculation boursière qui rappelait la ruée vers l’or. Mais ceux qui étaient disposés à l’entendre sont restés rares; on le nommait la Cassandre de Wall Street. Après le krach d’octobre 1929, il devint la cible de ceux qui avaient perdu leur patrimoine. Des rumeurs, des brochures et des articles de presse l’ont décrit, lui qui avait tenté d’entraver les catastrophes financières, comme «l’auteur non américain» de la panique boursière d’alors. On a pu lire que «Paul Warburg avait prêté avec sa bande de l’argent au Système fédéral de réserve afin de mettre en mains juives les finances américaines et d’exploiter l’Amérique jusqu’à son épuisement.»

De telles légendes se sont poursuivies jusqu’à la Seconde Guerre mondiale. Aigri par ces attaques, il est décédé en 1932. En 1936-1937, les cours des actions ont baissé de 50%, en 1948 de 16%, en 1953 de 13%, en 1956 de 13%, en 1957 de 19%, en 1960 de 17%, en 1966 de 25% et en 1970 de 25%. Ont suivi le krach ­d’octobre 1987, les chutes de cours de 1990, 1992 et de 1998 ainsi que, finalement, la forte baisse d’avril 2000 à mars 2003 et la crise actuelle qui a commencé en août/septembre 2007 et dont les effets sont incertains.
Aujourd’hui, on répand le bruit – mais ne le confirme pas – que le groupe bancaire Rocke­feller détient 22% des actions de la Federal Reserve Bank of New York et 53% de tout le Système fédéral de réserve. Principal acquéreur de bons du Trésor des Etats-Unis, la Banque du Japon possèderait 8% de ces actions. On attribue 66% aux banques purement américaines et 26% aux vieilles ­banques européennes (dont 10% aux banques Rothschild).     •

Source: International III/2007
(Traduction Horizons et débats) via
Hervé Ryssen

 

 

. Goldman Sachs ou comment les banquiers ont profité de la crise

. Goldman Sachs, La banque qui dirige le monde (Arte)

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27 novembre 2008 4 27 /11 /novembre /2008 18:27
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26 novembre 2008 3 26 /11 /novembre /2008 11:57

CITE DU VATICAN (AFP) — Le Vatican veut rééditer les actes du procès de Galilée pour "rafraîchir la mémoire" de ceux qui accusent l'Eglise catholique d'avoir condamné le célèbre physicien (1564-1642) pour ses thèses sur l'univers, a rapporté mardi l'agence Ansa.

"Galileo Galilei n'a jamais été condamné", a déclaré à l'agence Mgr Gianfranco Ravasi, président du conseil pontifical pour la Culture, à la veille de l'ouverture d'un congrès organisé par le Vatican sur "la science 400 ans après Galilée".

Une réédition des actes du procès permettra de "rafraîchir la mémoire" de ceux qui affirment le contraire et réclament toujours une "repentance" du Vatican, a-t-il ajouté.

La condamnation de Galilée à la prison, prononcée en 1633 par l'Inquisition après un long procès où il risquait une condamnation au bûcher, n'a en effet jamais été signée par le pape Urbain VIII.

Mais le savant, défenseur de la thèse héliocentrique de l'univers selon laquelle la Terre tourne autour du Soleil, avait été contraint de se rétracter et ses oeuvres avaient été interdites.

 

                                                                                     ***

Galilée fut condamné (par l'Inquisition) pour avoir affirmé qu'il avait prouvé la théorie copernicienne, la rotation circulaire uniforme de la terre autour du soleil. Théorie qui est fausse : comme nous le savons aujourd'hui, la terre effectue un mouvement d'ellipse à vitesse variable autour du soleil.

Détails sans importance ?

1. Il se trouve que ce mouvement en ellipse est le seul qui explique les aberrations du système copernicien. Aberrations qui étaient déjà connues à l'époque.

2. De plus, ce mouvement en ellipse, l'astronome Kepler l'avait déjà découvert par des calculs, et l'avait même communiqué à Galilée ! Mais celui-ci, du haut de sa superbe, ridiculisera cette découverte capitale, pour maintenir sa rotation circulaire uniforme, prouvée selon lui par le phénomène des marées. Preuve qui, elle, est totalement fausse, comme on le savait également à l'époque. Kepler d'ailleurs avait aussi donné la véritable explication des marées, liées à l'action conjointe de la lune et du soleil.

3- L'Inquisition a donc condamné des thèses fausses et les oeuvres de Galilée furent interdites.


Mais au fait, à quoi fut condamné Galilée ? Fut-il brûlé vif ? ou bien fut-il pendu ? Demandez autour de vous, personne ne saura vous répondre, mais tous vous répétéront la leçon bien apprise: "Galilée a été condamné par l'Eglise!"

Galilée fut assigné à résidence dans sa villa de Florence, où il continua ses travaux de mathématiques et où il finit paisiblement ses jours. Pour noircir un peu le tableau, les ouvrages "dans le vent" ajoutent qu'il mourut aveugle.

Pardon, j'oubliais : il fut également condamné à réciter chaque jour les psaumes de la pénitence. Il fit transférer cette obligation à sa fille, qui était religieuse.

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26 novembre 2008 3 26 /11 /novembre /2008 00:03

"Nous ne pourrons être tranquilles dit Brissot, que lorsque l'Europe, et toute l'Europe, sera en feu".

Source: Alfred Fierro, Chronologie: La Révolution jour par jour  in Jean Tulard, J.F. Fayard, A. Fierro, Histoire et Dictionnaire de la Révolution française 1789-1799, Bouquins Robert Laffont, Paris 2004, p. 349.

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26 novembre 2008 3 26 /11 /novembre /2008 00:02

Novopress.info

Les éditions du Cerf viennent de publier un nouveau livre dans la collection L’Histoire à vif. Il s’agit du texte de Gracchus Babeuf sur la vie et les crimes de Carrier, l’auteur des noyades de Nantes.

Babeuf, l’un des père du communisme, portait, dans Du système de la dépopulation toute son attention sur la politique exterminatrice menée en France par les Conventionnels et Robespierre entre 1793 et 1794. Cette politique devait conduire à l’anéantissement des Vendéens.
Le texte de Babeuf est réédité aujourd’hui.

...Reynald Secher, de son côté, reprend à l’aide de nombreux documents inédits l’histoire des événements de Vendée et s’attache à définir un quatrième crime de génocide, non évoqué par Nuremberg : le mémoricide. Qui penserait pourtant à nier les génocides qui ont existé ? Et, pourtant, il semble que cela soit bien le cas.

Surtout, Reynald Secher révèle que la législation « populicide » ou génocidaire française mise en place au moment de la Révolution n’a jamais été abolie. Elle pourrait renaître à tout moment de ses cendres si l’on ne prend pas garde de l’abolir officiellement et définitivement.
Nous ne le savions pas ; mais nous vivions encore sous des lois qui permettent l’extermination. Un livre à découvrir d’urgence.

La guerre de la Vendée et le système de dépopulation, Gracchus Babeuf, Le Cerf, 238 pages, 24 €

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25 novembre 2008 2 25 /11 /novembre /2008 08:37
Avantages de la monarchie

La monarchie comme régime politique conférerait à l’état des qualités que la république ne lui permet pas : mémoire, unité (malgré la pétition de principe – toute théorique et universalisante – d'une république "une et indivisible"…), continuité, indépendance et souveraineté, responsabilité, légitimité, liberté.

- La mémoire
: Trente-six rois capétiens en huit cents ans. Trente de plus de Clovis à Hugues Capet. Quatre encore, si l'on remonte au légendaire Pharamond ancêtre de Clovis... Les Celtes nos ancêtres, eux-mêmes il y a plus de 2000 ans, se sont regroupés autour de Vercingétorix, mettant ainsi fin à leur divisions, première ébauche de notre sentiment national.
Au regard de la continuité profonde des trois races royales françaises (mérovingienne, carolingienne, capétienne), ce n'est pas des "quarante rois qui en mille ans..." dont il faudrait parler, mais des "soixante-dix rois qui en quinze siècles" ont sinon fait la France au pied de la lettre, du moins étroitement façonné notre pays, dans sa géographie, sa langue, sa religion, ses arts, ses mœurs, sa politique au sens le plus noble du terme... L'héritage de la Monarchie apparaît ainsi à tous les Français comme vieille de quinze siècles depuis Pharamond (Ve siècle). Elle appartient indivisément à nous tous.
La  mémoire , la conscience nationale est en crise.
Add. Ceux qui jettent un voile sur notre passé, veulent enfouir la monarchie française ou simplement la cacher (les candidats aux présidentielles de 2007 pour qui la France c'est 1789 et les "valeurs de la république"...), mais ceux aussi faisant oeuvre de grands résistants qui écartent systématiquement la solution royaliste avec ceux et celles qui la défendent, sont autant responsables de la situation que les premiers, voire plus en raison de la tromperie. 

Sauf  à se dissoudre et à disparaître, sans le sentiment aigu de ce passé glorieux et de ce passé commun, les Français manqueront leur avenir.

- L’unité, sans laquelle il ne saurait y avoir d‘autorité véritable et qui est indispensable pour garantir l’indépendance nationale. La démocratie au contraire divise les Français et entretient un état continuel de guerre civile. Dans une démocratie, l'intérêt général, les intérêts supérieurs du pays sont sacrifiés aux luttes partisanes et à influence des lobbys.

Cette unité française elle-même est garantie par le principe de l'hérédité. Pour démontrer la supériorité de l'hérédité sur l'élection, Bernard Faÿ mettait en avant la doctrine classique de l'origine du pouvoir : "La monarchie est héréditaire, ce qui est la meilleure transmission puisqu'elle vient de Dieu, alors que tous les autres systèmes ne reposent que sur la sagesse humaine. (N'est-il pas curieux de voir que, pour des raisons analogues, les Athéniens démocrates, tiraient leurs fonctionnaires au sort ?)" (Bernard Faÿ, Louis XVI ou la fin d'un monde, 1955, réed. La Table ronde, Paris 1981, p. 35.) On peut aussi mettre en avant l'argument de la paix favorisée par une dévolution paisible, du pouvoir; l'argument économique, les élections dites "démocratiques" coûtent une fortune, etc.

 Roland Mousnier mettant en avant l'argument historique : "L’hérédité n’a jamais produit une succession de rois aussi médiocres que celle des présidents de la IIIe République française (à une ou deux exceptions près), ce qui s’est terminé par l’effondrement de juin 1940, la plus grande catastrophe de l’histoire de France" (Roland Mousnier, Monarchies et royautés de la préhistoire à nos jours, Librairie académique Perrin, Paris, 1989.)

- La durée. La monarchie c'est la durée, pas 5 ans...

- La représentation. La monarchie représente la nation française ; elle a historiquement conduit la nation à son plus haut degré de civilisation. Elle est le trésor national que la république n'effacera pas.

- La compétence. Lorsque le pouvoir absolu est entre les mains d'un homme incompétent ou fou, une régence se met en place (cela s'est vu à une occasion). Et à l'objection élevée contre l’hérédité : "Et si le roi devient fou ?", Charles Maurras pouvait tranquillement opposer cette réponse : "si le roi devient fou, c’est en effet à très grand malheur, car la situation alors devient républicaine!"

Le fait s'est produit une fois, en quatorze siècles de monarchie française. Le roi Charles VI devint fou, Henry V (parti anglais) prit la régence en 1420. Le cas de la folie ou de l'incompétence s'est produit une fois aussi, mais en cinquante ans de République... avec le président Deschanel. Et, chose curieuse, en même temps que le président français, deux autres présidents de République avaient perdu la raison : M. Wilson aux Etats Unis et le président d'une petite république du Centre Amérique qui, dans une crise d'aberration, faisait bombarder sa propre capitale.

Plus tard, le chef de la République soviétique, Lénine, est aussi devenu fou. Un autre illustre élu de la démocratie pour sa compétence, un dénommé Adolf Hitler, a pu développer les talents de sa compétence comme il se doit...

Si ce cas de l'incompétence se produit dans une Monarchie une régence est établie, comme pour un roi mineur, et l'institution bienfaisante continue de fonctionner sans problème, alors que dans une démocratie, l'incompétent continue son mandat jusqu'au prochain...

Ce n'est donc pas la personne du chef de l'Etat qui compte, ni même au final son hypothétique "compétence", mais plutôt la bienfaisances des institutions politiques. Cette donnée explique que concrètement, le pire des rois vaut mieux que le meilleur des présidents de la république.

- La responsabilité. Les intérêts dynastiques et personnels du Roi se confondent avec les intérêts nationaux, tandis que le pouvoir démocratique dilue la responsabilité dans les majorités changeantes et les scrutins. ...

Après moi le déluge ne peut être le mode de fonctionnement du roi.

- La continuité. Des successions paisibles conséquences de l’hérédité du pouvoir. Ainsi, des objectifs précis, déterminés, peuvent-ils être atteints au long terme. Ce n'est pas le cas de la république qui change de politique à chaque nouvelle mandature. 
La continuité du pouvoir monarchique sur huit siècles, la lente et patiente ascension au sommet de notre nation est le fruit de la monarchie, non de la république. Tout ce qui existe avant 1792 nous appartient. 
Cette continuité contraste fortement avec l’instabilité institutionnelle des deux derniers siècles. La descente au rang international en est la preuve tangible.

- L’indépendance et la souveraineté. La monarchie est la qualité d’un régime qui ne repose pas sur l’élection, laquelle lie le pouvoir à l’opinion publique, mais aussi aux financiers, l’obligeant à pratiquer une démagogie éhontée pour recueillir des suffrages. Au final, notre nation se trouve enchaînée dans les liens de la haute finance libérale mondialisée.
Pour tenir la base, le régime électif est obligé de centraliser l’administration du pays. Dans les provinces, il détruit les libertés locales, municipales, régionales, professionnelles, toutes ces petites républiques à qui le roi permettait de vivre et de s’organiser librement.
Dégagé des soucis électoraux, indépendant des lobbys (sens latin de l'"absolutisme" = sans liens), le roi serait en situation d'être un arbitre.

- La légitimité, c’est à dire un pouvoir s’exerçant en vue du seul bien commun, indépendant des groupes d’intérêt et des puissances d’argent. L’Etat royal puise sa légitimité dans l’Histoire et les services qu’il a rendus au pays au cours des siècles.

Il n’y a pas de légitimité en démocratie puisque le pouvoir est le fruit des compétitions électorales et que les partis l’exercent selon les caprices de l’opinion. La corruption qui la ronge finit de lui enlever toute légitimité.

L’histoire confirme ces simples vérités politiques. La Monarchie traditionnelle, héréditaire, décentralisée et représentative a fait la France et l’a conduite à son apogée.
Le bilan des régimes démocratiques, républiques ou empire, est autrement lourd : morts par centaines de milliers, cinq invasions armées depuis 1792, une invasion sans arme depuis les années 60, instabilités constitutionnelles, luttes intestines, révolutions, affaiblissement de la France. 
Les royalistes travaillent à changer ces institutions. Ayant condamné le régime "républicain", ils s’emploient à en débarrasser la Nation. Ayant reconnu dans la Monarchie la vérité historique de la France, et son régime gouvernemental naturel, ils s’efforcent de la restaurer.

- La liberté. "La plus libérale des démocraties actuelles est bien plus absolue que la monarchie dite 'absolue'... En effet, l’autorité étatique y est beaucoup plus à même d’imposer sa volonté..." (Jean-Louis Harouel, L’esprit des institutions d’Ancien Régime, Le miracle capétien, Perrin, 1987).

C'est que "la royauté française, marquée par le christianisme (...) était fondée sur la justice, la paix et les vraies libertés qui sont les incessantes aspirations du peuple français" (Alphonse duc d'Anjou et de Cadix, Lettre aux directeurs de "Mémoire", 21 juin 1985).

"Tout bien considéré, ce concept de liberté qu'a imposé la Révolution, n'est rien d'autre que la théorisation du refus de tout ce qui peut de l'extérieur, ordonner l'action de l'homme ; c'est le rejet de toute autorité qui ne provienne pas de soi-même.
Mais si l'on admet qu'une action n'est plus libre dès lors qu'on y est poussé par une quelconque raison extérieure, ne devient-il évident que l'homme n'est plus libre du tout ? Cette fausse conception de la liberté qui débouche nécessairement sur le nihilisme, est une absurdité totale.
Mais il y a une autre conception de la liberté. Dieu a créé l'homme libre non pas libre de faire ce qui lui plaît, mais libre d'agir en fonction d'un choix ou d'un jugement. Passer de la servitude à la liberté, c'est, pour le chrétien, être délivré du joug du maître pour passer sous l'autorité du Père, c'est-à-dire de Dieu qui est "notre Père".
On mesure dans tout cela, combien la conception chrétienne traditionnelle de la liberté est opposée radicalement à l'idée révolutionnaire de liberté.
En utilisant ce concept de liberté - au singulier - nous nous plaçons sur le terrain de la philosophie ou de la théologie. Mais à l'échelon social et politique, cette liberté se manifeste concrètement au pluriel : on parle dès lors des libertés qui sont aussi nombreuses que les divers pouvoirs qu'il est donné aux hommes d'exercer en raison de leurs réelles compétences. Telle était la conception qui prévalait sous l'ancien régime. A l'Etat le soin de la direction générale des affaires, de la paix intérieure et de la sécurité extérieure de la nation - attributs régaliens conformes au domaine de compétence du roi et donc de son autorité - mais libertés partout ailleurs et dans chaque ordre en raison des compétences de chacun.

Des historiens n'ont pas craint de d'écrire que l'ancien régime était "hérissé de libertés" : libertés et autorités, en effet, des organisations professionnelles, des familles, des corps intermédiaires, des provinces, des communes, mais aussi de l'Etat et de l'Eglise. (...) Nous sommes bien éloignés, aujourd'hui, d'une telle conception de la société et des rapports entre les hommes, mais il n'est pas interdit, précisément, d'y réfléchir" (Alphonse duc d'Anjou et de Cadix dans un message du 25 janvier 1987).

"Ces libertés des français sous la monarchie 'absolue' grouillent innombrables, actives, variées, enchevêtrées et souvent confuses, en un remuant fouillis" (Frantz Funck-Brentano, L’Ancien régime, Fayard, 1926).

D'autre part, il faut savoir qu'on votait plus sous l'ancien régime qu'aujourd'hui, et les sujets étaient amenés à donner régulièrement leur avis : votes dans les communes, dans les corps de métiers, cahiers de doléance et états généraux, parlements provinciaux, etc. C'était essentiellement un vote local, provincial, parfois un vote corporatif, un vote par profession, corps de métiers, etc. Les femmes votaient dès le Moyen Âge.
"En fait, lors de la 'nuit du Moyen Âge', les femmes étaient souvent convoquées aux conseils au même titre que les hommes et, de façon toujours active, à la gestion des affaires. ... On les voyait voter lors des assemblées politiques. ... L'exclusion de la femme ne date absolument pas des 'siècles obscurs' mais vint bien plus tard, de 'la modernité'. Au moment où l'on proclamait les droits de l'homme, l'égalité de tous et la libération des opprimés, nos lois françaises ont interdit, et pour de longues années, aux femmes de prendre part aux affaires de l'Etat. Les défenseurs des trois grandes vertus inscrites aux frontons des édifices publics et des temples républicains décidèrent qu'elles devaient rester en leurs foyers. ... De bons esprits disaient tout haut que laisser voter les femmes serait apporter un nombre considérable de voix au 'parti des curés' défenseur des libertés de l'Eglise. ... La France des droits de l'homme fut ainsi le dernier pays dit 'démocratique' à accorder le droit de vote aux femmes. Ce fut une loi de 1944, plus d'un demi siècle après la Nouvelle-Zélande (1893) et l'Australie (1903)" (Jacques Heers, Un homme un vote? Editions du Rocher, 2007, p. 19-21).

Direct, local, ce vote avait beaucoup plus de puissance et d'efficacité que le vote dit "démocratique" d'aujourd'hui. Un vote sain, naturel, sans groupes financiers derrière, les gens connaissaient le sujet du vote et pouvaient donner un avis éclairé.

Une citation pour finir: 

"La Monarchie en France, c'est la Maison Royale de France, indissolublement unie à la nation. Pendant 1300 ans, seuls entre tous les peuples d'Europe, les Français ont toujours eu à leur tête des princes de leur nation et de leur sang." (Henri, Comte de Chambord, 25 octobre 1852, Manifeste de Frohsdorf.)

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25 novembre 2008 2 25 /11 /novembre /2008 00:04

Une victoire à un contre dix.

Afin de pallier à la présentation déformée de la bataille de Montgisard par des profs gauchistes supplétifs de la déséducation nationale, je me servirai pour l'indication des effectifs de Régine Pernoud et pour la narration de René Grousset. Côté Franc, la première parle de 500 chevaliers, René Grousset de 400. "De fait, jamais plus belle victoire chrétienne n'avait été remportée au Levant".

Saladin est défait. "500 cavaliers contre les 30 000 hommes de l'armée de Saladin à Montgisard"

(Régine Pernoud, Les hommes de la Croisade, Taillandier, Mayenne 1977, p. 98).

"500 chevaliers auxquels se joignirent 80 Templiers (en tout 3000 combattants) contre 30 000 Mamelouks au moins groupés autour de Saladin"

(Régine Pernoud, Les hommes de la Croisade, Taillandier, Mayenne 1977, p. 156.)

"Son armée, prêtée au comte de Flandre, guerroyait bien loin, entre Antioche et Alep. Il (Badouin IV) n'avait sous la main que quatre cents hommes. Ramassant ce qu'il put rallier de gens, il se porta avec la Vraie Croix au-devant de l'envahisseur.

La situation des Francs paraissait si désespérée que Saladin, négligeant leur misérable petite armée dont la reddition ne semblait plus qu'une question d'heures, décida, en laissant devant elle, vers Ascalon, de simples rideaux de troupes, de marcher droit sur la Judée, peut-être même jusqu'à Jérusalem vide de défenseurs. Au passage, à travers la plaine qui s'étend d'Ascalon à Ramla, il brûlait les bourgs et pillait les fermes, en laissant ses escadrons s'enrichir de la rafle de tout le pays. Dans sa marche tiomphale et sans obstacle, il était arrivé près de Tell Djézer, le Montgisard des Francs, lorsque par stupéfaction, il vit surgir au-dessus de lui, du côté où il s'y attendait le moins, cette armée franque qu'il croyait réduite à l'impuissance derrière les murailles d'Ascalon (25 novembre 1177).

C'est qu'il avait compté sans Baudouin IV, qui au lieu de suivre l'ennemi sur la grande route de Jérusalem, avait fait un crochet vers le nord, le long de la côte, pour se rabattre ensuite droit au sud-est, sur la piste des Musulmans. Un vigoureux désir de vengeance animait la petite troupe en traversant les campagnes incendiées par les coureurs ennemis. En d'autres circonstances la chevalerie franque eût sans doute hésité devant son incroyable infériorité numérique, mais l'ardeur des premiers croisés animait le Roi lépreux.

Michel le Syrien relate ces instants avant la bataille :

"Dieu qui fait paraître sa force dans les faibles, inspira le roi infirme. Il (Baudouin IV) descendit de sa monture, se prosterna face contre terre devant la croix et pria avec des larmes. A cette vue le coeur de tous les soldats fut ému, ils jurèrent sur la croix de ne pas reculer et de regarder comme traître quiconque tournerait bride. Ils remontèrent à cheval et chargèrent."

Au premier rang se dressait la Vraie Croix, portée par l'évêque Aubert de Bethléem; elle devait, une fois de plus, dominer la bataille et plus tard les combattants chrétiens devaient avoir l'impression qu'au milieu de la mêlée elle leur était apparue immense, au point de toucher le ciel.

Les Musulmans qui pensaient d'abord les étouffer sous le nombre, commencèrent bientôt à perdre contenance devant la furie française. 'Le passage dit Le Livre des deux jardins, était encombré par les bagages de l'armée. Soudain surgirent les escadrons des Francs, agiles comme des loups, aboyant comme des chiens ; ils chargèrent en masse, ardents comme la flamme. Les Musulmans lâchèrent pied'. Saladin, le sultant d'Egypte et de Damas, avec ses milliers de Turcs, de Kurdes, d'Arabes et de Soudanais, fuyait devant les quatre cents chevaliers de l'adolescent lépreux...

Fuite éperdue. Jetant bagages, casques et armes, ils galopèrent à travers le désert d'Amalek, droit vers le ruisseau d'Egypte et le Delta. Pendant deux jours Baudouin IV ramassa sur toutes les pistes un butin prodigieux, puis il rentra à Jérusalem. De fait, jamais plus belle victoire chrétienne n'avait été remportée au Levant."

Source :

- René Grousset, L'épopée des Croisades, Perrin, Paris 1995, p. 77-178.

- Régine Pernoud, Les hommes de la Croisade, Taillandier, Mayenne 1977, p. 98).




Cette victoire éclatante permit de contracter un accord entre Saladin et Baudouin IV, permettant une paix relative pendant environ quatre ans.




* le livre de René Grousset L'épopée des Croisades en ligne format word et pdf

 

 

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25 novembre 2008 2 25 /11 /novembre /2008 00:03

L’Eglise catholique a béatifié 188 martyrs japonais du début du XVIIe siècle lors d’une cérémonie lundi à Nagasaki (sud-ouest), une première dans l’archipel.

Le cardinal Jose Saraiva Martins, envoyé spécial du pape Benoît XVI pour l’occasion, a déclaré "bienheureux" ces 188 victimes de la répression antichrétienne menée par les shoguns Tokugawa, les maîtres du Japon de l’époque, devant une foule de quelque 30.000 personnes selon les organisateurs.

Parmi ces martyrs, décapités, crucifiés ou brûlés vifs en raison de leur foi, seuls cinq étaient prêtres ou membres d’une congrégation religieuse. Les 183 autres étaient des laïcs, hommes et femmes, enfants et vieillards.

La requête en béatification a été formulée, pour la première fois, par l’Eglise japonaise elle-même. Suite

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24 novembre 2008 1 24 /11 /novembre /2008 18:35

La dernière video du Libre Penseur sur la "désobéissance civique". Un thème qui se fait jour en ce moment. Un instituteur a décidé d'expliquer sur un blog son refus d'appliquer la réforme du primaire décidée par Xavier Darcos, à savoir les nouveaux programmes. "En conscience, je ne peux plus me taire ! En conscience, je refuse d'obéir".

Add. Mardi 25 nov. Denis Sureau ... sur le Forum catholique. Il décape :

"j'entends des sermons nous dire payez vos impôts et obéissez aux gouvernants. Mais saint Thomas dit qu'un impôt doit être raisonnable et le prince poursuivre le bien commun. Deux conditions qui ne sont manifestement plus remplies. La fraude fiscale et la désobéissance civile deviennent des actes moraux." Via Le Salon Beige

Le programme de "veille" sur internet portera sur les media en ligne jusque les forums grands publics, les blogs, les pages personnelles, ainsi que les appels et pétition en ligne...
Qu'est-ce que la désobéissance civique ? C'est une réponse logique et saine, voire vitale, aux agissement nazifiants de l'élite dégénérée. Pourquoi la ploutocratie a une peur bleue que ça se propage ? Une vidéo d'une heure est en réalisation pour disséquer calmement et chirurgicalement l'émission d'RMC avec le représentant du collectif des désobéissants.

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24 novembre 2008 1 24 /11 /novembre /2008 18:34

Dans la monarchie française, le roi de France respecte l'enracinement, les traditions et la convivialité des familles françaises en donnant la plus grande autonomie aux cellules écologiques locales qui harmonisent population, territoire et travail en étroite symbiose. Tels sont, au-delà des communes, les pays d'état, puis les provinces aussi anciennes et perdurables, unités fondamentales de géographie humaine et écologique que le temps ni les révolutions n'ont pu abolir.

En 1789, les députés des états ressentaient le besoin d'une réforme des institutions de la monarchie et optèrent de jouer le jeu des Etats généraux. Ils étaient de bonne foi. Nombre de ces députés, dès 1790 (donc même pas un an après), se rendant compte de la tromperie, protestèrent et écrivirent des lettres de protestation à l'"Assemblée nationale" pour réclamer que leur voix représentant les désirs des populations soient entendues. Peine perdue, ils comprirent qu'ils n'étaient là que pour jouer les faire-valoir des révolutionnaires jacobins et centralisateurs, qui étaient les vrais décideurs, contre les peuple en ses états.

Ces protestations des élus des états se firent jour à propos de la création des "départements". Le département demeure en effet l'invention délirante de la Révolution, et continuellement maintenue comme des unités de surveillance policière, de tutelle administrative et de centralisation jacobine. Ce ne sont pas des structures organiques mais le démembrement voulu des vieilles provinces, obligeant de porter toutes les affaires à Paris.

Dès l'avènement d'un ordre nouveau monarchique, il faudra réaliser le programme de ces députés trompés par les Jacobins, programme légitimiste s'il en est des Villèle, La Tour du Pin, Maurras, et du remarquable théoricien de la décentralisation française J.-M. Raudot, conseiller du comte de Chambord.

Ne parlons pas des projets républicains de régionalisation, les uns créant des "métropoles d'équilibre" monstrueuses, à Lyon, et à Marseille, les autres insinuant des assemblées régionales sans budget conséquent, sans recettes propres, sans pouvoirs réels et donc sans efficacité. Cela fait plus de cent ans que les "démocrates" quand ils sont dans l'opposition, se disent régionalistes, et, quand ils sont au pouvoir, centralisent comme leurs prédécesseurs, car tout pouvoir naturel fort ne peut que leur être suspect.

La province est une communauté humaine à la charnière de l'autonomie des peuples qui la composent et de l'autorité monarchique, le point de rencontre et d'accord des intérêts organiques de la région et des nécessités supérieures de la nation. Seul le roi, monarque absolu et père des peuples, peut restaurer l'autonomie et l'autogestion des provinces dans une communauté nationale unie et décentralisée, sans crainte de sécession.

Le gouverneur de la province, successeur de l'intendant de l'ancienne monarchie assume les deux fonctions de représentant du roi, fort de son autorité et responsable devant lui, et de représentant des peuples de la la province auprès du pouvoir central, chargé de défendre leurs intérêts, leurs droits, et leurs libertés, si nécessaire devant le Conseil des ministres et le Conseil d'Etat. Il s'entoure d'un conseil formé de personnalités choisies parmi les plus compétentes et les plus honorablement connues de la province.

Une Chambre des Etats de la province, élargissement et modernisation des Etats d'Ancien Régime, constituée par des représentants réels élus non au sein de partis politiques mais au sein des communes, des grands ordres et corps de métiers et professions, débat de toutes les affaires courantes et importantes de la province (justice locale, instruction, urbanisme, voies de communications, etc.). L'Alliance Royale se propose de réaliser cette réforme des institutions sous le terme de "démocratie équitable". Le rôle idéologique des partis sera quant à lui relégué au sénat.

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24 novembre 2008 1 24 /11 /novembre /2008 16:00
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24 novembre 2008 1 24 /11 /novembre /2008 06:50

Benoît XVI a assuré les Ukrainiens de sa prière pour les millions de victimes de l’Holodomor, en ce 75e anniversaire de l’« immense tragédie » de la grande famine des années 1932-1933.

« Chers frères et sœurs, ces jours-ci, c’est, a rappelé Benoît XVI, le 75e anniversaire de l’Holodomor, - « la grande famine » - qui, dans les années 1932-1933 a causé des millions de morts en Ukraine, et dans d’autres régions de l’Union soviétique, sous le régime communiste ».

Le pape a dit souhaiter vivement qu’aucun régime politique ne puisse jamais plus, « au nom d’une idéologie, nier les droits de la personne ni sa liberté ou sa dignité ».

En novembre 2006, l’Etat ukrainien a voté une loi qui qualifie le Holodomor de « génocide du peuple ukrainien ».

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24 novembre 2008 1 24 /11 /novembre /2008 00:03

Mis à jour le 14-07-2023

En 1950, Maurice Duverger, professeur à l'université de Paris et spécialiste de l'étude des partis politiques, affirmait que « l'organisation des partis n'est certainement pas en accord avec l'orthodoxie démocratique... » et que « les parlementaires eux mêmes sont soumis à cette obéissance : la discipline du parti. » Il ajoutait : « Nous vivons avec une notion totalement irréelle de la démocratie. »

« "Gouvernement du peuple par le peuple", " gouvernement de la Nation par ses représentants" :  [...] belles formules qui ne signifient rien. On n'a jamais vu un peuple se gouverner lui même, et on ne le verra jamais. »

 

Rousseau lui même l'a dit ; (il est l'auteur du Contrat Social et le père de la démocratie 'libérale') : « En prenant le terme dans la rigueur de son acception, une véritable démocratie n'a jamais existé et n'existera jamais ».

 

                                                                                                  ****

 

Dans l'Antiquité

 

À  Athènes, contrairement à la légende, la démocratie n'existait pas. Celui qui dirigeait Athènes, Périclès, le pseudo-inventeur de la "démocratie", dirigeait la foule, il ne se laissait pas diriger par elle. 

Thucydide écrit: "Périclès, grâce à l'estime qu'il inspirait, à son intelligence et à son évidente intégrité, avait acquis une autorité qui lui permettait de contenir le peuple tout en respectant sa liberté. Il n'était pas de ceux qui se laissent diriger par lui plutôt qu'ils ne le dirigent. 

[...] Théoriquement, le peuple était souverain, mais en fait l'Etat était gouverné par le premier citoyen de la cité." (Thucydide II, La Guerre du Péloponnèse, Livre II, 65, Gallimard, Folio Histoire Classique, Saint-Amand 2012, p. 174).

 

Périclès "est issu d'une famille puissante et riche et il devient le chef du parti démocratique. L'argent est ainsi pour quelque chose à l'établissement de la démocratie en Grèce. [...] Les philosophes ont provoqué la chute de la Grèce, mais aussi la Démocratie. [...] Après la victoire des Athéniens sur les Perses (en - 480 à Salamine), Athènes devient la première des cités grecques et Périclès accède au pouvoir, hélas, pour la Grèce. En effet, Périclès inaugure la Démocratie et est à l'origine de la guerre du Péloponnèse, donc est doublement responsable de la disparition de la civilisation grecque. [...] Périclès commence la guerre contre Sparte en - 431 et Sparte triomphera d'Athènes en - 404. [...] C'est après la mort de Périclès, lors de la troisième guerre du Péloponnèse, mais le chef démocrate est responsable d'avoir commencé la guerre, et pas uniquement pour des questions de rivalités citadines, de doctrines politiques aussi. Sous Périclès, la démocratique Athènes attaque une rivale aristocratique. Or, la Démocratie, c'est la fin de la grandeur d'Athènes, et bientôt de la Grèce entière.

"[...] Cette démocratie est bien entendu un mensonge, parce que, [...] Périclès est un démagogue et un despote. Ainsi, après la mort de Cimon (450), il frappe l'historien Thucydide d'ostracisme, car il veut que l'on assure sa gloire personnelle et que l'on vante la Démocratie.

"[...] La démocratie à Athènes est une ploutocratie, donc déjà l'avènement du Dieu Argent.

"La Grèce traditionnelle était une société religieuse et aristocratique, et le Ve siècle est celui de la désacralisation, mais aussi de la décadence, en grande partie par la faute de Périclès, car il substitue la Démocratie à un régime aristocratique qui honorait les héros des guerres contre la Perse. [...] Et le peuple n'y a rien gagné, ni la liberté, ni la paix. Car, hors l'imagerie de l'histoire officielle, la Démocratie n'a jamais offert la liberté au peuple. La Démocratie à Athènes, ce n'est plus le pouvoir de quelques-uns, les aristocrates, mais celui d'une minorité active, quarante mille citoyens mâles qui tiennent sous leur coupe quatre cent mille habitants. Ce ne sont plus des héros guerriers, ce sont des riches qui imposent leur loi et exploitent le peuple. La première Démocratie est une ploutocratie.  La foule des citoyens se réunit sur l'agora. Le pouvoir n'est plus aux chefs valeureux, mais aux hâbleurs. Il n'y a plus de légitimité et la foule abusée s'en remet au plus menteur, à celui qui a gagné le plus de clients par l'argent, mais aussi par le soutien d'artistes et la complicité d'intellectuels. Avec la Démocratie, le grand nombre est soumis au petit nombre qui sert un despote, le plus à même de perpétuer le 'Système', et ce petit nombre n'est plus au service d'une nation sacrée, car le pouvoir est devenu profane." (Alain PASCAL, L'Intelligence du christianisme, tome1, L'Humanité en quête de Dieu, éd. Du Verbe haut 2022, p 342, 349-350.)

 

 

À  Rome, la "république romaine", fondée par les Etrusques, était une dictature plus oligarchique que monarchique, avec un roi. Suite au coup d'Etat de Pélopidas qui chassa les oligarches, s'instaura une démocratie populaire. La "république romaine" devenait un régime d'assemblée unique (le Sénat de Rome) que dirigeait la caste fermée des patriciens au détriment de la plèbe (le peuple). Cette assemblée se livra à de redoutables combats d'influences aboutissant à des guerres civiles et armées mobilisant les légions des généraux-sénateurs.

 

Au IIe siècle av. J.-C., "Rome demeure [...] une sorte de république oligarchique. [...] [U]n tiers des consuls sont issus de seulement six familles. [...] Ce pouvoir endogame est monopolisé par quelques familles qui sont toutes alliées entre elles. Ces hommes se nomment les optimates - on parlerait aujourd'hui de cartels ; la République, avec tous ses rouages politiques, militaires en quête de pouvoir, d'argent et de gloire. Au début de la révolte de Spartacus, le Sénat de Rome compte 600 membres, mais parmi eux seule une élite très étroite détient la réalité du pouvoir." (Eric TEYSSIER, Spartacus, Entre le mythe et l'histoire, Perrin, Tempus, Paris 2012, p. 19-26.)

 

"Qu'est-ce qu'un Etat ? Cicéron fournit la réponse : la république  - même s''il n'y a jamais eu de république romaine'" (t. 37, XIX, XXI, p. 139 cité dans Dictionnaire de philosophie politique, Sous la dir. De Philippe RAYNAUD et Stéphane RIALS, PUF, Paris 2012, p. 41.)

 

La démocratie "moderne"

 

La démocratie se déclare "le gouvernement du peuple par le peuple". Une telle théorie est antireligieuse et antinationale.

 

* Antireligieuse: elle fait dépendre toute vérité, toute autorité, toute liberté, non plus de Dieu, non plus d'autorités politiques et sociales, mais de l'homme.

* Ou plutôt de la masse des hommes, de leur volontés arbitraires décrétées 'Volonté générale' à 'la majorité' contre les minorités nationales. D'où division nationale à chaque "élection".

 

La corruption : développement naturel de la "démocratie"

 

L'évolution naturelle de la "vie démocratique" (on devrait plutôt parler de mort démocratique) produit une hyperclasse corrompue, courtisée par des groupes de pression capitalistes, financiers, syndicalistes, aujourd'hui véritablement apatrides et mondialistes. Les soit-disant "représentants du peuple" ne représentent que des partis politiques qui les auront eux-mêmes préalablement choisis sur des critères propres distincts de ceux du peuple réel. Le peuple là-dedans ne joue le rôle que d'avaliseur de choix déjà réalisés avant lui.

 

Notre "démocratie" est un esclavage qui transforme les européens en serfs du nouvel ordre mondial.

 

Livré à la "démocratie", le peuple réel ne peut s'en délivrer. Ceux qui veillent sur son "bonheur" et la perpétuation de la "démocratie" sont ceux qui profitent du système qui pérennise leurs propres intérêts de classe (privilèges). Un régime qui fonctionne si bien pour eux.

 

Ce "régime de libertés et de progrès" exige un mécanisme électif. Ceux qui le détiennent sont maîtres du pouvoir apparemment "populaire" mais en réalité oligarchique. La ploutocratie achète les suffrages des maisons de presse et d'édition qu'elle s'est approprié. Elle fait élire ses candidats après des mois de matraquage médiatique. Une hypnose.

 

Au-dessus du peuple réel, muselé, nivelé, ciselé, puis décapité de ses élites naturelles, se pavane une minorité qu'on appelle à juste titre "la classe politique" ou "classe dirigeante". Cette classe jouit d'un pouvoir de droit quasi théocratique (théocratie absolue de droit occulte) qui fait qu'un Nicolas Sarkozy aujourd'hui a plus de pouvoirs qu'un Louis XIV.

L'astuce sur laquelle le système repose est la prétendue "démocratie", les prétendus "débats démocratiques", les prétendues "élections libres" par un peuple intoxiqué.

 

Comment subsiste l'instrument de l'esclavage moderne?

 

La "démocratie" dure par sa majorité centriste "de droite" ou "de gauche", à tour de rôle, union du libéralisme et du socialisme.

 

La droite conservatrice actuelle ne conserve que les forces du marché. Elle gère la société sans plus aucune préoccupation religieuse, sociale, nationale et familiale. Assujettie au marché, à la croissance continue de la production, elle est une machine infernale condamnant la morale comme anti-économique. Exemple: le travail dominical. Bientôt, à quand le retour du travail des enfants?

 

La gauche "socialiste" oppose à ce matérialisme morne un semblant d'idéalisme et d'Humanisme. Elle se fait un programme de la Justice et de la Liberté quand elle les supprime! La Justice socialiste autorise les gouverne-ments à développer le contrôle puis la confiscation des activités politiques, économiques, éducatrices et sociales entre les mains d'une administration pléthorique, paralysante et parasite dont les militants mercenaires collaborateurs fournissent le personnel.

 

La petite guerre entre patronat et syndicalistes en cache une autre, la grande guerre que ces deux monstres dévorants, en secret accord, font à ceux qui défendent authentiquement la justice et les libertés réelles, les gloires nationales, le patrimoine religieux et moral de la nation, sa diplomatie et sa sécurité, l'ordre public et la paix sociale, l'indépendance de la magistrature, la vie rurale, la vitalité des familles...

 

Comment mettre fin à l'esclavage moderne?

 

La monarchie chrétienne : une personne indépendante au-dessus des partis

 

"Le commandement de plusieurs n'est pas bon: qu'il y ait un seul chef, un Roi!" (Ulysse)

 

Le monarque absolu (sans liens en latin et non pas sans limites), roi qui concentre en lui tous les pouvoirs, gouverne au-dessus des intérêts particuliers et des pressions partisanes et des puissances d'argent. Il n'a pas en réalité tous les pouvoirs tel un despote (les libertés françaises, les Lois fondamentales du royaume sont des contre-pouvoir que le roi ne peut enfreindre); mais il décide de toutes choses politiques en dernier appel.

 

Il y a certes un risque à s'assujettir au pouvoir d'un seul. Mais il y a moins de risque à donner sa foi à une personne, la personne royale, libre conscience de chrétien, qu'à une multitude anonyme, irresponsable, inconsciente des enjeux et indifférente aux intérêts nationaux à long terme.

 

Le pouvoir personnel du roi est le plus haut degré de raison et d'expérience, de sagesse et de conscience, de volonté, d'initiative et de décision qui puisse se rencontrer en politique. Telle est la vertu propre au pouvoir personnel royal qu'il place sa personne en dehors du jeu des factions, au-dessus des rivalités d'intérêts ou de classes, au centre de compréhension la plus large et de détermination la plus étendue qui lui permet au mieux de juger du bien commun et de le décider.

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23 novembre 2008 7 23 /11 /novembre /2008 00:02

Commentaire de l’Evangile du dimanche 23 novembre proposé par le père Raniero Cantalamessa OFM Cap, prédicateur de la Maison pontificale. 

Un des grands défenseurs de l’évolutionnisme athée aujourd’hui est l’Anglais Richard Dawkins, auteur du libre « God Delusion » (L’illusion de Dieu). Il fait la promotion d’une campagne publicitaire qui se propose de mettre sur les bus des villes l’inscription suivante : « Dieu n’existe probablement pas : cesse de t’en faire et profite de la vie » (There’s probably no God. Now stop worrying and enjoy life). « Probablement ». Il n’est donc pas complètement exclu qu’il puisse exister ! Si Dieu n’existe pas, le croyant n’a pratiquement rien perdu. En revanche, s’il existe, le non croyant a tout perdu.

Je me mets à la place d’un parent qui a un enfant porteur de handicap, autiste ou gravement malade, d’un immigré qui a fui la faim ou les horreurs de la guerre, d’un ouvrier qui a perdu son travail, d’un agriculteur expulsé de ses terres... Je me demande comment il réagirait devant cette annonce : « Dieu n’existe probablement pas : cesse de t’en faire et profite de la vie ! ».

L’existence du mal et de l’injustice dans le monde est certes un mystère et un scandale mais sans la foi et sans un jugement dernier, le mal et l’injustice apparaissent infiniment plus absurdes et plus tragiques encore. Au fil des millénaires de vie sur la terre l’homme s’est habitué à tout ; il s’est adapté à tous les climats, il s’est immunisé contre toutes les maladies. Il y a une chose à laquelle il ne s’est jamais habitué : l’injustice. Il continue à la ressentir comme une chose intolérable. Et c’est à cette soif de justice que répondra le jugement dernier.

Ce jugement ne sera pas voulu seulement par Dieu mais, paradoxalement, par les hommes aussi, même par les impies. Le poète Paul Claudel a écrit qu’au jour du jugement dernier il n’y aura pas seulement le Juge qui descendra du ciel mais toute la terre qui se précipitera à sa rencontre.

La fête du Christ Roi, avec l’évangile du jugement dernier, répond à l’espérance humaine la plus universelle. Elle nous assure que l’injustice et le mal n’auront pas le dernier mot et en même temps elle nous exhorte à vivre de telle manière que le jugement ne soit pas pour nous un jugement de condamnation mais de salut et que nous puissions être de ceux à qui le Christ dira : « Venez, les bénis de mon Père, recevez en héritage le Royaume préparé pour vous depuis la création du monde ».

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23 novembre 2008 7 23 /11 /novembre /2008 00:01
... de tous les lieux de culte de la capitale.

C'est certainement ce qu'ils appellent "liberté de conscience"...

Source: Alfred Fierro, Chronologie: La Révolution jour par jour  in Jean Tulard, J.F. Fayard, A. Fierro, Histoire et Dictionnaire de la Révolution française 1789-1799, Bouquins Robert Laffont, Paris 2004, p. 362.
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22 novembre 2008 6 22 /11 /novembre /2008 21:35

Nationspresse.infos publie la Lettre ouverte de Marine Le Pen à Carl Lang en réponse à la Lettre ouverte de Carl Lang aux militants du Front national. En gras, les observations qui me semblent essentielles.

 

 Carl,

 

J’ai bien reçu, comme l’ensemble des cadres et de la presse, ta lettre ouverte, qui se révèle être un véritable réquisitoire auquel tu me contrains de répondre.

... Pourquoi, Carl, te sens-tu obligé de mentir pour te justifier ?

Es-tu à ce point désinformé ?

Tu as, quoi qu’il en soit, la mémoire courte et je vais te la rafraîchir.

Voici mes vraies déclarations au micro de RTL : « Mon sens de l’honneur m’interdit de participer à un lynchage ou à une chasse aux sorcières à l’égard d’un patriote convaincu (Bruno Gollnisch, ndlr). Ceci étant dit, je désapprouve sans ambigüités et sincèrement ces propos (….). Je dis que tout propos tendant évidemment à nourrir cette suspicion (celle d’antisémitisme qui pèse injustement sur le FN) ou à créer une quelconque ambigüité sur ce sujet me paraît malvenu (….) ».

Admets que nous sommes bien loin des propos que mensongèrement tu me prêtes.

Tu ne peux ignorer non plus que j’ai, au Bureau Politique suivant, voté la motion de soutien à Bruno. J’ai encore, il y a quelques jours, face à 70 lycéens du Lycée Balzac, dans un véritable procès de Moscou télévisé, assumé toutes les déclarations de tous les dirigeants du FN.

En as-tu fait autant, Carl ?

Toi qui déclarais, à ce sujet, dans Le Monde du 14 janvier 2005, « les propos de M. Le Pen (sur l’occupation, ndlr) n’engagent que monsieur Le Pen, comme ceux de M. Gollnisch n’engagent que M. Gollnisch ».

On a déjà vu démonstration de soutien et de solidarité plus claire, n’est-ce pas ?

Bref, es-tu franc et sincère dans ce dossier ?

Tu évoques ensuite ma prise de distance, durant quelques semaines, à la suite des déclarations du Président en 2005, pour asséner ton jugement sans appel : « je n’ai plus confiance en ses capacités de résistance à la diabolisation, et de solidarité dans l’épreuve ».

A l’aune de tes déclarations - ci-dessus reproduites - , c’est, tu l’admettras, à mourir de rire !

C’est vrai, j’ai pendant quelques semaines, « séché » le Bureau Exécutif, ayant le sentiment que l’on remettait en cause au plus haut niveau la nécessaire dédiabolisation du mouvement.

Cette dédiabolisation, je ne l’ai jamais entendue comme un affadissement de notre message, mais comme une lutte essentielle contre les accusations de « racisme », « fascisme », « nazisme », « antisémitisme » que certains portent injustement et scandaleusement contre le Front National.

 

... Comme je l’ai rappelé plus haut, je trouve ma candidature dans la grande région Nord-Ouest au moins aussi légitime que la tienne, compte tenu des résultats et de la dynamique que j’ai apportés au mouvement dans cette région, avec mes colistiers et militants.

... Revenons, puisque tu y reviens toi-même, à l’élection présidentielle.

Là encore, les critiques pleuvent !

J’aurais - car si j’ai bien compris j’ai tout décidé et fait toute seule, sans l’avis du candidat, sans l’avis du Bureau Politique, sans celui du Bureau Exécutif, sans l’avis du Bureau de campagne - « délepénisé Le Pen ».

Vaste programme !

Tu m’accordes plus de pouvoir que je n’en ai.

La vérité est que la tonalité de la campagne de 2007 était totalement similaire à celle de 2002, que tu avais trouvée si bonne.

La vérité est que contrairement à ce que tu affirmes, la dénonciation de l’immigration n’a probablement jamais été aussi présente que lors de cette campagne, durant laquelle, sur tous les tons et dans tous les medias, Jean-Marie Le Pen a rappelé notre exigence d’une immigration-zéro. J’ai moi-même porté ce discours de fermeté dans les innombrables medias sur lesquels je me suis exprimée.

La vérité est que nos thèmes de campagne ont fait l’objet d’un véritable hold-up de la part de Nicolas Sarkozy, de manière aussi cynique que méthodique, et qu’ils sont bien présomptueux, les « Yaka », et les « Fokon », qui, n’ayant rien fait pendant la campagne viennent par la suite donner des leçons et trouver des solutions miracles.

Enfin, argument ultime, tu me reproches la dalle d’Argenteuil…

Alors que je sais que tu sais que j’ai découvert ce discours au dernier moment.

Trop tard pour discutailler du bien fondé, de l’opportunité ou du fond de cette intervention, que tu isoles arbitrairement, au milieu de centaines d’autres. J’en fus, pour ma part, solidaire, sans discuter.

Quant à ma déclaration - là encore, une parmi des centaines d’autres - évoquant la candidature de Jean-Marie Le Pen comme « la candidature de rassemblement du peuple français, débarrassé des spécificités religieuses, ethniques, etc », je ne comprends toujours pas ce qu’elle a de choquant, le Front national s’étant toujours présenté comme le parti qui défend les Français, quels que soient leur parcours politique, leur race, leur religion - ou leur absence de religion. Cette évidence, je te le rappelle, est inscrite dans les statuts du Front national.

Tu termines ton courrier par une insinuation scandaleuse, en laissant entendre que le Front National t’aurait proposé de te payer pendant deux ans pour obtenir ton retrait. C’est faux !

Le Front National, au cas où tu aurais accepté la seconde place, t’a tout naturellement proposé de te permettre d’atteindre ta retraite, dans l’hypothèse où tu ne serais pas réélu.

Carl, tu as fait toute ta « carrière » au Front National. Je trouvais qu’il était normal, en cas d’insuccès, de ne pas te laisser sans ressources, t’obligeant ainsi à redevenir, à 52 ans, kinésithérapeute.

Tu réussis donc le tour de force de présenter cette expression de la solidarité du mouvement envers un de ses cadres comme une basse tentative de corruption. C’est d’une profonde malhonnêteté, et là encore, c’est indigne.

Voilà comment, Carl, tu as habillé ton départ, trouvé de fausses excuses - jusqu’à la dénaturation des faits - en te servant de moi comme d’un bouc-émissaire à ta décision de dissidence.

La vérité est que tu as développé une hostilité personnelle et irrationnelle à mon égard depuis que je suis revenue en 2007, dans « ta » région.

J’en veux pour preuve l’absence totale, de ta part, d’un seul message d’encouragement, ni le soir des Législatives, ni même le soir des municipales, alors que tu es le Président du groupe Front National à la région.

Mais surtout, et c’est encore plus révélateur, l’absence totale du moindre signe d’amitié ni même de solidarité lors de l’agression à main armée dont j’ai été victime à la braderie d’Hénin-Beaumont !

Tu vois, il n’est pas utile de tordre la vérité pour tenter d’habiller cette hostilité – dois-je parler de haine ? - de considérations politiques farfelues.

Tu n’as donc plus, dis-tu, confiance, « ni politiquement, ni humainement » en Marine Le Pen.

Eh bien je suis obligé de m’en féliciter, tant je constate au vu de ton entourage humain et politique, la fragilité de ton jugement.

Tu n’as pas confiance politiquement en moi ? Tu réserves, il est vrai, ta confiance à monsieur Dubout, qui, après avoir obtenu 12% des voix au premier tour des municipales à Calais, a trahi les électeurs du Front National en retirant sa liste pour permettre l’élection du candidat UMP (qui gouverne depuis avec les socialistes), les privant ainsi de représentants, donc de défenseurs, à l’Assemblée communale.

Tu réserves, il est vrai, ta confiance, à Dominique Slabolepszy, qui après avoir vainement tenté de monter une liste dissidente aux municipales avec l’UMP locale, fait le rêve sur son blog d’un accord avec le MPF dont tout le monde sait qu’il est une roue de secours d’une majorité UMP en train de ruiner et de dénaturer la France.

Tu réserves, il est vrai, humainement, ta confiance aux conseillers régionaux de ton groupe, qui, violant leurs engagements sur l’honneur, ont brutalement cessé de reverser leur quote-part au Front National, dans le but évident d’asphyxier leurs propres fédérations, au moment où la trésorerie du FN traversait une période critique.

Tu réserves, il est vrai, humainement ta confiance à Christian Baeckeroot, qui a lâchement et publiquement insulté Roger Holeindre, en ces termes indignes : « tu es une merde, un salopard, une ordure, je l’ai toujours su ».

Tu réserves, il est vrai, humainement, ta confiance, à Fernand Le Rachinel, qui a grossièrement surfacturé le Front national (ce que l’expertise judiciaire que nous avons obtenue démontrera), au risque de le faire sombrer financièrement et d’obérer son avenir.

Tu réserves, il est vrai, humainement, ta confiance à Philippe Bernard, ton bras droit, pourtant mis en examen pour « faux et falsifications, abus de confiance et escroquerie » au détriment du Front national, partie civile dans cette affaire. Tu es même allé jusqu’à lui réitérer ta « confiance » postérieurement à la révélation de ces faits, en lui confiant la trésorerie de l’association des élus du Nord-Pas de Calais !

Tu réserves, il est vrai, humainement, ta confiance à ton assistant, monsieur Frédéric Butez, mis en examen dans l’affaire Bernard….

Je continue ?

Dans ces conditions, Carl, je me félicite que tu n’aies pas confiance en moi.

Somme toute, le plus important à mes yeux est la confiance des adhérents du Front National, qu’ils ont exprimée en me plaçant en seconde position, derrière Bruno, au Comité Central, lors du dernier Congrès.

Je regrette simplement que tu prennes le risque d’affaiblir notre mouvement au moment où, plus que jamais, la France a besoin de lui.

Crois bien que j’aurais préféré garder tout cela pour moi, mais j’ai été élevée dans la famille Front National, dans l’esprit Front National où l’on m’a appris que tout ne vaut pas tout, que la vérité est supérieure au mensonge, la sincérité aux postures et la droiture à la déloyauté.

Ce courrier n’en est que la légitime expression.

Marine Le Pen

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22 novembre 2008 6 22 /11 /novembre /2008 14:09
L’élection par 22 voix sur 29 de Simone Veil à l’Académie Française en remplacement de Pierre Messmer est à marquer d’une pierre noire et à considérer comme un jour de deuil, de désolation et de honte pour la France, jadis appelée Fille aînée de l’Eglise.


La suite
sur la Porte Latine


 via
le Forum catholique
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21 novembre 2008 5 21 /11 /novembre /2008 16:38

L'UMP a fait respecter une minute de silence à l'Assemblée nationale à la mémoire du député Jean-Marie Demange. Ce dernier, avant de se suicider avait quelques jours plus tôt abattu sa compagne.


On ne se souvient pas que l'Assemblée nationale ait fait respecter une minute de silence à la mémoire d'Anne-Lorraine, assassinée en défendant son honneur contre un immigré il y a tout juste un an.

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21 novembre 2008 5 21 /11 /novembre /2008 14:38
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21 novembre 2008 5 21 /11 /novembre /2008 12:36

Novopress.info publie la "lettre ouverte aux militants du Front national" de Carl Lang, dont je partage certaines observations mises en gras. Cette lettre indexe notamment la politique de dédiabolisation voulue par Marine Le Pen.  

"... je n’ai plus aucune confiance, ni politique, ni humaine en Marine Le Pen.
Depuis que celle-ci a déclaré sur une radio “je me désolidarise sans ambiguïté des propos de Bruno Gollnisch” (propos qu’il n’a d’ailleurs pas tenus) au moment où celui-ci était victime d’une campagne médiatique de désinformation et de lynchage lui valant la suspension de son activité universitaire, depuis que Marine Le Pen s’était mise “en retrait” des instances dirigeantes du mouvement au moment où une campagne anti-Le Pen se développait suite à un entretien donné par le président du Front national au journal Rivarol, je n’ai plus confiance en ses capacités de résistance à la diabolisation et de solidarité dans l’épreuve.

... Depuis la dernière campagne présidentielle dont elle assumait la direction stratégique, j’ai perdu confiance en ses qualités politiques. Je considérais, qu’au moment où Nicolas Sarkozy “lepenisait” ses thèmes de campagnes, il était absurde de “délepeniser” Le Pen par une communication qui a pris notre électorat à contre-pied.

Je n’ai pas oublié la déclaration de Marine Le Pen dans le Figaro du 12 décembre 2006 : “la candidature de rassemblement du peuple français débarrassée des spécificités religieuses, ethniques ou même politiques, c’est la candidature de Jean-Marie Le Pen”.
Cette phrase résume à elle seule l’esprit de la dernière campagne présidentielle et explique toutes les dérives dont la malheureuse déclaration de la “dalle d’Argenteuil”.
Je suis en désaccord total avec cette ligne politique et cette recherche à tout prix de la normalisation médiatique.
On ne peut pas mener le combat politique sur nos idées sans devoir affronter la diabolisation
orchestrée par les adversaires de la cause nationale.
J’avais adressé le jeudi 29 mars 2007, lors d’une mini-session au Parlement européen le billet d’alerte suivant à Marine Le Pen : “Il faut cogner sur les questions d’immigration et d’insécurité. Nous paraissons aujourd’hui plus modérés que Sarkozy ; c’est le comble ! Dans ces conditions à quoi sert-il de voter Le Pen ?”.
Ma mise en garde est restée lettre morte et le résultat du scrutin a malheureusement confirmé mes craintes.

... Je n’ai nullement l’intention d’organiser un quelconque “putsch” visant à contester la présidence de Jean-Marie Le Pen à la tête du Front national.
Pour éviter d’ailleurs toute ambiguïté à ce sujet et depuis que j’ai quitté, à la demande de Jean-Marie Le Pen, le secrétariat général en octobre 2005, je me suis consacré volontairement et exclusivement à l’activité politique au profit du Front national et ce en dehors de toute intervention relative aux questions de fonctionnement interne.

Je rappelle que, depuis trente ans, mon soutien politique et mon engagement n’ont jamais fait défaut au président du Front national et ce, dans mon cas, en toutes circonstances, y compris durant les périodes les plus difficiles, notamment pendant l’hiver 1998-1999 et en mars et avril 2002 lors du recueil des signatures de maires indispensables à la candidature à l’élection présidentielle. Ceux qui me connaissent, connaissent mes convictions et connaissent l’histoire du Front national peuvent en témoigner. Et c’est pour moi cela l’essentiel.
Quant aux autres, les insultes qu’ils déversent sur le site du Front national m’indiffèrent.

... Un dernier mot pour vous dire que je me serais fait un plaisir, si on me l’avait proposé, de mener campagne dans ma région en figurant en dernière place sur une liste conduite par Jean-Marie Le Pen ou Bruno Gollnisch.

En espérant avoir répondu à vos légitimes interrogations, je vous prie de croire, chers amis, en l’expression de mes meilleurs sentiments nationaux et pour beaucoup d’entre vous personnels et amicaux.

Carl LANG

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21 novembre 2008 5 21 /11 /novembre /2008 11:37

La construction d’une église toute neuve en plein centre-ville de Rouen constitue un événement exceptionnel en cette période morose de la vie de l’Eglise Catholique en France où il n’est question partout que de fermeture, d’abandon et de démolition de nos clochers. Suite

 Via le Forum catholique

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21 novembre 2008 5 21 /11 /novembre /2008 10:35

Simone Veil a été élue le 20 novembre 2008 à l'Académie française, au fauteuil de l'ancien Premier ministre Pierre Messmer, ancien premier ministre, décédé le 29 août 2007. Simone Veil, 81 ans, a été déportée à Auschwitz en 1944 avec sa famille.

Elle est l'auteur de la "loi" du génocide des Français, soutenue par toute la franc-maçonnerie dite de "légalisation de l'avortement" (voir Pierre Simon, un autre "frère", fondateur en 1958 du "planning" dit "familial", centres où les jeunes femmes aujourd'hui vont se faire avorter...). Six millions de bébés français assassinés dans le ventre de leur mère en trente ans, à raison d'une moyenne de 250.000 par an.

En 1797,... un certain abbé Barruel, jésuite de son état, publie un livre. Dans ce livre, un chapitre, "moyen des conjurés",... et un sous-chapitre "décerner les honneurs académiques"...

Mais à part cela, dormez braves gens, "il n'y a pas de complot"..., "le complot n'existe pas".... Le complot n'est pas prouvé"... etc...

Homicide - insurrection
voici un montage sur le titre homicide de l'album honneur et fidélité du génialissime groupe insurrection !!! titre pro-vie totalement contre l'ivg http://rifrac.hautetfort.com/

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21 novembre 2008 5 21 /11 /novembre /2008 08:45

Le pape a reçu ce jeudi les participants à l’assemblée plénière de la Congrégation pour les instituts de vie consacrée et les sociétés de vie apostolique qui commémore cette année les 100 ans de sa création.

Dans sa réponse aux paroles de bienvenue du cardinal Franc Rodé C.M., préfet de la Congrégation, le pape a évoqué l’importance du monachisme dans la société actuelle, un sujet qui lui est « particulièrement cher » puisqu’il a pris le nom de saint Benoît qui est le fondateur du monachisme occidental.

En cherchant le Christ et « en fixant le regard sur les réalités invisibles qui sont éternelles », les monastères se transforment en une « oasis spirituelle » et en vertu de la primauté absolue réservée au Christ, ils sont appelés à être des lieux dans lesquels « on célèbre la gloire de Dieu, on adore et on chante la présence divine mystérieuse mais réelle dans le monde, dans lesquels on cherche à vivre le commandement nouveau de l’amour et du service réciproque ».

Le pape a invité les moines contemplatifs à vivre l’Evangile « de manière radicale », en cultivant « en profondeur l’union sponsale avec le Christ » dans l’attente « de la manifestation glorieuse du Sauveur ».

Si la vocation est vécue de cette manière, « le monachisme peut constituer pour toutes les formes de vie religieuse et de consécration, un rappel de ce qui est essentiel et qui a la primauté dans toute vie baptismale : chercher le Christ et ne rien faire passer avant son amour ».

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20 novembre 2008 4 20 /11 /novembre /2008 20:59
Saint Nicholas II Russian Tzar

 

L'hebdo de la Commission Trilatérale tape sur la Russie de Poutine. Notez le vocabulaire, signalé : "radicaux", "le régime", "mouvements extrémistes", "Russie impériale", "croisade", etc.

 

Publié le 20/11/2008 N°1888 Le Point

La crise économique ne freine pas l'exaltation patriotique : rejet de l'Occident, glorification de l'identité slave et de la religion orthodoxe, nostalgie de la Russie impériale. Reportage.

La grande Russie, ce sont eux qui l'incarnent. Depuis l'arrivée de Poutine au pouvoir, leurs centres de formation fleurissent dans tout le pays : quarante et un à ce jour. Soit deux fois plus qu'il y a cinq ans. « Je reçois trois appels par jour de parents prêts à nous confier leurs enfants », lance fièrement Vassili Donstov, le directeur de l'école Aksaïski.

Buste couvert de médailles, coupe à la Clark Gable, l'ancien d'Afghanistan entame l'inspection des classes. Ici, cours sur l'histoire des cosaques : « Indiquez-moi les villes où nos troupes ont battu Napoléon », lance le professeur devant une vingtaine d'adolescents en uniforme bleu. Plus loin, apprentissage du maniement des armes. « Ils assemblent un kalachnikov aussi vite que les Américains ! » assure Vassili Donstov. Et puis, au bout du couloir, la cantine. Les potaches s'y rassemblent au garde-à-vous, prient à haute voix devant un mur tapissé d'icônes et avalent leur soupe accompagnée de viande en moins de vingt minutes. « On les nourrit cinq fois par jour pour les rendre forts », déclare un officier surveillant. « Je veux entrer dans les forces spéciales ou devenir businessman », dit Sacha, 14 ans, avant de se retirer en claquant les talons. Le directeur fanfaronne. Il y a de quoi. En février, Vladimir Poutine, en visite dans l'établissement, l'a félicité. « Il a dit aux enfants qu'il aurait aimé être à leur place durant sa jeunesse. Et m'a remercié de former de bons patriotes. »

De bons patriotes ! Désormais, la Russie en regorge. Et la guerre de cinq jours remportée, l'été dernier, contre la Géorgie a ravivé la flamme. Fini le souvenir traumatisant de la dislocation de l'URSS, la Russie conquérante est de retour. La crise financière ? Elle a beau assommer les richissimes oligarques, le pouvoir en nie l'ampleur. « Nous sommes les seuls au monde à ne pas être pris au dépourvu », affirme le Premier ministre, Vladimir Poutine. Faux, évidemment. En cinq mois, les vingt-cinq premières fortunes ont vu leurs biens fondre de 230 milliards de dollars. Une perte équivalant à quatre fois la fortune de Bill Gates ! L'ensemble des compagnies pétrolières du pays vaut désormais, en Bourse, autant que la firme française Total. Plutôt humiliant pour le premier producteur mondial d'or noir...

Mais qu'importe. Au lendemain du résultat de l'élection américaine, le président, Dmitri Medvedev, plastronne encore. Et promet de déployer des missiles dans l'enclave de Kaliningrad si les Américains installent leur bouclier antimissiles en Tchéquie et en Pologne.

De quoi flatter l'orgueil national : 82 % des Russes considèrent désormais leur pays comme une grande puissance, contre seulement 30 % il y a huit ans, selon l'institut Levada. Il suffit d'écouter les radios sur lesquelles les stars de la variété entonnent l'hymne russe en fin de programme. Ou de déambuler dans le métro de Moscou. « L'amour de la patrie commence avec la famille », proclament les affiches le long des escalators.

Amour ? « Plutôt répugnance de l'étranger , rectifie le poète et essayiste Lev Rubinstein. Même au temps de l'Union soviétique, on n'était pas dans cet état d'esprit. » De fait, 77 % des Russes s'estiment entourés d'ennemis, contre 13 % en 1988, alors que mur de Berlin était encore debout ! La rhétorique antioccidentale de la télévision, il est vrai, bat son plein. Témoin, l'émission dominicale de Piotr Tolstoï, une vedette de la première chaîne et l'un des interviewers attitrés du président Medvedev. Ce dimanche, le journaliste évoque les projets fiscaux du gouvernement. En bien, forcément.

Etonnante reconversion ! Jadis acquis aux idéaux démocratiques, Tolstoï appartient à la catégorie des journalistes « retournés »par le régime. Devant un café serré, il roule nerveusement une cigarette éteinte entre ses doigts. « Vous me prenez pour un nationaliste taré, hein ? Mais la rupture avec l'Ouest va s'aggraver. Avec les Américains, vous avez bombardé la Serbie, notre alliée historique, vous reconnaissez le Kosovo et vous installez un bouclier antimissiles à nos frontières... C'est ça, votre politique amicale ? »

Il n'est pas le seul à fulminer. Le parfum de guerre froide déchire même le camp des libéraux pro-occidentaux. Le mois dernier, l'Union des forces de droite, l'un des derniers partis d'opposition, a volé en éclats. La majorité de ses responsables font désormais allégeance au Kremlin.

Alors, sus aux dissidents ! Boris Sokolov, 51 ans, à la démarche boitillante, montre l'article de presse signé de son nom qui a changé le cours de sa vie. Pour avoir critiqué la guerre en Géorgie, il a dû quitter sa chaire d'anthropologie à l'université des sciences sociales de Russie. C'était il y a deux mois. « Ma direction m'a conseillé de démissionner. En cas de refus, elle aurait divisé mon salaire par trois », raconte le professeur.

A l'inverse, l'image de la Russie impériale ravit les intellectuels radicaux longtemps marginalisés et désormais en vue dans les cercles du pouvoir. C'est le cas d'Alexandre Douguine, aujourd'hui professeur à l'université des sciences humaines de Moscou et chantre de l'identité slave. Assis sur un banc, près de la statue de Pouchkine, l'homme à la queue de cheval et à la longue barbe grise ne paie pas de mine avec son sac de plastique jaune à la main. Il a pourtant écrit dans les années 90 « Les fondements de la géopolitique », un ouvrage désormais enseigné dans les facultés et les académies militaires. Et, depuis la guerre en Géorgie, l'idéologue court les plateaux de télévision. « Beaucoup de gens dans l'Eglise, l'armée et les services secrets partagent ma vision », lâche-t-il d'une voix grave. Sa vision ? Le rejet de l'Occident. « Cessez de vouloir nous imposer vos valeurs. Chez vous, l'individu est au centre de tout. Chez nous, il vaut moins que la collectivité. Ce sont les racines de notre culture. »

Un modèle loué sans complexe par la classe politique. L'ultranationaliste Vladimir Jirinovski, proche du Kremlin, vice-président du Parlement et quatre fois candidat à l'élection présidentielle (10 % des voix en 2008), y excelle. Ce jour-là, le vieux tribun s'exprime à la Douma, à Moscou, devant un parterre d'étudiants. Thème du débat : « La Russie patriote ». Amplifiée par les haut-parleurs, sa voix résonne à tous les étages. Cravate dénouée, il vitupère, agite les bras, tape du poing sur la table : « Aujourd'hui, je vous le dis, c'est notre fête. Regardez l'Europe et les Etats-Unis. Ils sont en déclin ! Ils nous détestent parce que nous avons du pétrole, du gaz et des diamants ! » Ovation de la salle. Le politicien se lève, signe des autographes et s'aperçoit soudain de la présence d'un journaliste français. « C'est vous qui avez commencé la guerre , menace-t-il du doigt, nous allons installer des missiles partout et, si l'Ukraine et la Géorgie rejoignent l'Otan, nous étranglerons leur économie ! » Massés autour du leader, les étudiants acquiescent d'un hochement de tête.

Du coup, les mouvements extrémistes se sentent requinqués. Alexandre Belov, 32 ans, est leur figure de proue. Sa mission ? Fusionner tous les courants au sein d'un grand parti. « 75 % des gens approuvent nos idées et demandent à être représentés », dit-il, attablé dans un restaurant de Tretiakovskaïa, un quartier chic de Moscou. Et, pour y parvenir, il soigne son image. « J'ai demandé à nos militants de ne plus utiliser de tenues militaires et de battes de base-ball... Regardez-moi, je porte un costume italien ! » Pas gagné : 75 meurtres racistes ont été commis en Russie entre janvier et septembre 2008. Soit deux fois plus qu'en 2006.

Une dérive dont se soucie peu le Kremlin, davantage occupé à muscler un puissant réseau : les brigades de jeunes. Sa plus belle création ? Les Nachi (« les Nôtres »), fondés en 2005, au lendemain des révolutions géorgienne et ukrainienne et destinés à contrer toute manifestation pro-occidentale. Blouson et tee-shirt rouges de rigueur, « commissaires »attitrés, camps d'été, chants patriotiques... tout fleure bon les temps soviétiques. Et les « blousons rouges »s'activent. Leur nouvelle cible ? Les tout jeunes, âgés de 8 à 15 ans et baptisés Michki (« les Oursons »). « On les recrute dans les écoles ou sur les aires de jeu des immeubles , raconte leur responsable, Ioulia Zinova. Une pratique dénoncée par les familles. « Ma soeur de 14 ans, à laquelle on avait promis une visite de Moscou, s'est retrouvée dans un rassemblement pro-Poutine sur la place Rouge, sans rien comprendre », se désole l'étudiant Igor.

Dans sa croisade patriotique, le pouvoir bénéficie aussi d'un renfort appréciable : l'Eglise orthodoxe. En pleine résurrection. Et au mieux avec Vladimir Poutine. « Il n'y a jamais eu de relations aussi bonnes », confirme le prêtre Vladimir Viguilianski, le porte-parole du patriarcat de Moscou. Retransmission télévisée des messes adoubant le successeur Dmitri Medvedev, eau bénite répandue sur le nouveau missile sol-air S400, excommunication des prêtres soutenant Mikhaïl Khodorkovski, l'oligarque emprisonné devenu l'ennemi du régime... L'adhésion de l'Eglise à la ligne officielle est totale. Quant à la guerre éclair contre les frères orthodoxes géorgiens, elle ne suscite aucun regret. « Quand vous prenez un coup sur la tête, vous réagissez , dit le prêtre Dmitri Smirnov, responsable de l'aumônerie orthodoxe des forces armées russes. Les troupes géorgiennes ont été entraînées par des Américains protestants et des généraux israéliens ! »

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