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23 novembre 2008 7 23 /11 /novembre /2008 00:01
... de tous les lieux de culte de la capitale.

C'est certainement ce qu'ils appellent "liberté de conscience"...

Source: Alfred Fierro, Chronologie: La Révolution jour par jour  in Jean Tulard, J.F. Fayard, A. Fierro, Histoire et Dictionnaire de la Révolution française 1789-1799, Bouquins Robert Laffont, Paris 2004, p. 362.
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22 novembre 2008 6 22 /11 /novembre /2008 21:35

Nationspresse.infos publie la Lettre ouverte de Marine Le Pen à Carl Lang en réponse à la Lettre ouverte de Carl Lang aux militants du Front national. En gras, les observations qui me semblent essentielles.

 

 Carl,

 

J’ai bien reçu, comme l’ensemble des cadres et de la presse, ta lettre ouverte, qui se révèle être un véritable réquisitoire auquel tu me contrains de répondre.

... Pourquoi, Carl, te sens-tu obligé de mentir pour te justifier ?

Es-tu à ce point désinformé ?

Tu as, quoi qu’il en soit, la mémoire courte et je vais te la rafraîchir.

Voici mes vraies déclarations au micro de RTL : « Mon sens de l’honneur m’interdit de participer à un lynchage ou à une chasse aux sorcières à l’égard d’un patriote convaincu (Bruno Gollnisch, ndlr). Ceci étant dit, je désapprouve sans ambigüités et sincèrement ces propos (….). Je dis que tout propos tendant évidemment à nourrir cette suspicion (celle d’antisémitisme qui pèse injustement sur le FN) ou à créer une quelconque ambigüité sur ce sujet me paraît malvenu (….) ».

Admets que nous sommes bien loin des propos que mensongèrement tu me prêtes.

Tu ne peux ignorer non plus que j’ai, au Bureau Politique suivant, voté la motion de soutien à Bruno. J’ai encore, il y a quelques jours, face à 70 lycéens du Lycée Balzac, dans un véritable procès de Moscou télévisé, assumé toutes les déclarations de tous les dirigeants du FN.

En as-tu fait autant, Carl ?

Toi qui déclarais, à ce sujet, dans Le Monde du 14 janvier 2005, « les propos de M. Le Pen (sur l’occupation, ndlr) n’engagent que monsieur Le Pen, comme ceux de M. Gollnisch n’engagent que M. Gollnisch ».

On a déjà vu démonstration de soutien et de solidarité plus claire, n’est-ce pas ?

Bref, es-tu franc et sincère dans ce dossier ?

Tu évoques ensuite ma prise de distance, durant quelques semaines, à la suite des déclarations du Président en 2005, pour asséner ton jugement sans appel : « je n’ai plus confiance en ses capacités de résistance à la diabolisation, et de solidarité dans l’épreuve ».

A l’aune de tes déclarations - ci-dessus reproduites - , c’est, tu l’admettras, à mourir de rire !

C’est vrai, j’ai pendant quelques semaines, « séché » le Bureau Exécutif, ayant le sentiment que l’on remettait en cause au plus haut niveau la nécessaire dédiabolisation du mouvement.

Cette dédiabolisation, je ne l’ai jamais entendue comme un affadissement de notre message, mais comme une lutte essentielle contre les accusations de « racisme », « fascisme », « nazisme », « antisémitisme » que certains portent injustement et scandaleusement contre le Front National.

 

... Comme je l’ai rappelé plus haut, je trouve ma candidature dans la grande région Nord-Ouest au moins aussi légitime que la tienne, compte tenu des résultats et de la dynamique que j’ai apportés au mouvement dans cette région, avec mes colistiers et militants.

... Revenons, puisque tu y reviens toi-même, à l’élection présidentielle.

Là encore, les critiques pleuvent !

J’aurais - car si j’ai bien compris j’ai tout décidé et fait toute seule, sans l’avis du candidat, sans l’avis du Bureau Politique, sans celui du Bureau Exécutif, sans l’avis du Bureau de campagne - « délepénisé Le Pen ».

Vaste programme !

Tu m’accordes plus de pouvoir que je n’en ai.

La vérité est que la tonalité de la campagne de 2007 était totalement similaire à celle de 2002, que tu avais trouvée si bonne.

La vérité est que contrairement à ce que tu affirmes, la dénonciation de l’immigration n’a probablement jamais été aussi présente que lors de cette campagne, durant laquelle, sur tous les tons et dans tous les medias, Jean-Marie Le Pen a rappelé notre exigence d’une immigration-zéro. J’ai moi-même porté ce discours de fermeté dans les innombrables medias sur lesquels je me suis exprimée.

La vérité est que nos thèmes de campagne ont fait l’objet d’un véritable hold-up de la part de Nicolas Sarkozy, de manière aussi cynique que méthodique, et qu’ils sont bien présomptueux, les « Yaka », et les « Fokon », qui, n’ayant rien fait pendant la campagne viennent par la suite donner des leçons et trouver des solutions miracles.

Enfin, argument ultime, tu me reproches la dalle d’Argenteuil…

Alors que je sais que tu sais que j’ai découvert ce discours au dernier moment.

Trop tard pour discutailler du bien fondé, de l’opportunité ou du fond de cette intervention, que tu isoles arbitrairement, au milieu de centaines d’autres. J’en fus, pour ma part, solidaire, sans discuter.

Quant à ma déclaration - là encore, une parmi des centaines d’autres - évoquant la candidature de Jean-Marie Le Pen comme « la candidature de rassemblement du peuple français, débarrassé des spécificités religieuses, ethniques, etc », je ne comprends toujours pas ce qu’elle a de choquant, le Front national s’étant toujours présenté comme le parti qui défend les Français, quels que soient leur parcours politique, leur race, leur religion - ou leur absence de religion. Cette évidence, je te le rappelle, est inscrite dans les statuts du Front national.

Tu termines ton courrier par une insinuation scandaleuse, en laissant entendre que le Front National t’aurait proposé de te payer pendant deux ans pour obtenir ton retrait. C’est faux !

Le Front National, au cas où tu aurais accepté la seconde place, t’a tout naturellement proposé de te permettre d’atteindre ta retraite, dans l’hypothèse où tu ne serais pas réélu.

Carl, tu as fait toute ta « carrière » au Front National. Je trouvais qu’il était normal, en cas d’insuccès, de ne pas te laisser sans ressources, t’obligeant ainsi à redevenir, à 52 ans, kinésithérapeute.

Tu réussis donc le tour de force de présenter cette expression de la solidarité du mouvement envers un de ses cadres comme une basse tentative de corruption. C’est d’une profonde malhonnêteté, et là encore, c’est indigne.

Voilà comment, Carl, tu as habillé ton départ, trouvé de fausses excuses - jusqu’à la dénaturation des faits - en te servant de moi comme d’un bouc-émissaire à ta décision de dissidence.

La vérité est que tu as développé une hostilité personnelle et irrationnelle à mon égard depuis que je suis revenue en 2007, dans « ta » région.

J’en veux pour preuve l’absence totale, de ta part, d’un seul message d’encouragement, ni le soir des Législatives, ni même le soir des municipales, alors que tu es le Président du groupe Front National à la région.

Mais surtout, et c’est encore plus révélateur, l’absence totale du moindre signe d’amitié ni même de solidarité lors de l’agression à main armée dont j’ai été victime à la braderie d’Hénin-Beaumont !

Tu vois, il n’est pas utile de tordre la vérité pour tenter d’habiller cette hostilité – dois-je parler de haine ? - de considérations politiques farfelues.

Tu n’as donc plus, dis-tu, confiance, « ni politiquement, ni humainement » en Marine Le Pen.

Eh bien je suis obligé de m’en féliciter, tant je constate au vu de ton entourage humain et politique, la fragilité de ton jugement.

Tu n’as pas confiance politiquement en moi ? Tu réserves, il est vrai, ta confiance à monsieur Dubout, qui, après avoir obtenu 12% des voix au premier tour des municipales à Calais, a trahi les électeurs du Front National en retirant sa liste pour permettre l’élection du candidat UMP (qui gouverne depuis avec les socialistes), les privant ainsi de représentants, donc de défenseurs, à l’Assemblée communale.

Tu réserves, il est vrai, ta confiance, à Dominique Slabolepszy, qui après avoir vainement tenté de monter une liste dissidente aux municipales avec l’UMP locale, fait le rêve sur son blog d’un accord avec le MPF dont tout le monde sait qu’il est une roue de secours d’une majorité UMP en train de ruiner et de dénaturer la France.

Tu réserves, il est vrai, humainement, ta confiance aux conseillers régionaux de ton groupe, qui, violant leurs engagements sur l’honneur, ont brutalement cessé de reverser leur quote-part au Front National, dans le but évident d’asphyxier leurs propres fédérations, au moment où la trésorerie du FN traversait une période critique.

Tu réserves, il est vrai, humainement ta confiance à Christian Baeckeroot, qui a lâchement et publiquement insulté Roger Holeindre, en ces termes indignes : « tu es une merde, un salopard, une ordure, je l’ai toujours su ».

Tu réserves, il est vrai, humainement, ta confiance, à Fernand Le Rachinel, qui a grossièrement surfacturé le Front national (ce que l’expertise judiciaire que nous avons obtenue démontrera), au risque de le faire sombrer financièrement et d’obérer son avenir.

Tu réserves, il est vrai, humainement, ta confiance à Philippe Bernard, ton bras droit, pourtant mis en examen pour « faux et falsifications, abus de confiance et escroquerie » au détriment du Front national, partie civile dans cette affaire. Tu es même allé jusqu’à lui réitérer ta « confiance » postérieurement à la révélation de ces faits, en lui confiant la trésorerie de l’association des élus du Nord-Pas de Calais !

Tu réserves, il est vrai, humainement, ta confiance à ton assistant, monsieur Frédéric Butez, mis en examen dans l’affaire Bernard….

Je continue ?

Dans ces conditions, Carl, je me félicite que tu n’aies pas confiance en moi.

Somme toute, le plus important à mes yeux est la confiance des adhérents du Front National, qu’ils ont exprimée en me plaçant en seconde position, derrière Bruno, au Comité Central, lors du dernier Congrès.

Je regrette simplement que tu prennes le risque d’affaiblir notre mouvement au moment où, plus que jamais, la France a besoin de lui.

Crois bien que j’aurais préféré garder tout cela pour moi, mais j’ai été élevée dans la famille Front National, dans l’esprit Front National où l’on m’a appris que tout ne vaut pas tout, que la vérité est supérieure au mensonge, la sincérité aux postures et la droiture à la déloyauté.

Ce courrier n’en est que la légitime expression.

Marine Le Pen

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22 novembre 2008 6 22 /11 /novembre /2008 14:09
L’élection par 22 voix sur 29 de Simone Veil à l’Académie Française en remplacement de Pierre Messmer est à marquer d’une pierre noire et à considérer comme un jour de deuil, de désolation et de honte pour la France, jadis appelée Fille aînée de l’Eglise.


La suite
sur la Porte Latine


 via
le Forum catholique
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21 novembre 2008 5 21 /11 /novembre /2008 16:38

L'UMP a fait respecter une minute de silence à l'Assemblée nationale à la mémoire du député Jean-Marie Demange. Ce dernier, avant de se suicider avait quelques jours plus tôt abattu sa compagne.


On ne se souvient pas que l'Assemblée nationale ait fait respecter une minute de silence à la mémoire d'Anne-Lorraine, assassinée en défendant son honneur contre un immigré il y a tout juste un an.

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21 novembre 2008 5 21 /11 /novembre /2008 14:38
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21 novembre 2008 5 21 /11 /novembre /2008 12:36

Novopress.info publie la "lettre ouverte aux militants du Front national" de Carl Lang, dont je partage certaines observations mises en gras. Cette lettre indexe notamment la politique de dédiabolisation voulue par Marine Le Pen.  

"... je n’ai plus aucune confiance, ni politique, ni humaine en Marine Le Pen.
Depuis que celle-ci a déclaré sur une radio “je me désolidarise sans ambiguïté des propos de Bruno Gollnisch” (propos qu’il n’a d’ailleurs pas tenus) au moment où celui-ci était victime d’une campagne médiatique de désinformation et de lynchage lui valant la suspension de son activité universitaire, depuis que Marine Le Pen s’était mise “en retrait” des instances dirigeantes du mouvement au moment où une campagne anti-Le Pen se développait suite à un entretien donné par le président du Front national au journal Rivarol, je n’ai plus confiance en ses capacités de résistance à la diabolisation et de solidarité dans l’épreuve.

... Depuis la dernière campagne présidentielle dont elle assumait la direction stratégique, j’ai perdu confiance en ses qualités politiques. Je considérais, qu’au moment où Nicolas Sarkozy “lepenisait” ses thèmes de campagnes, il était absurde de “délepeniser” Le Pen par une communication qui a pris notre électorat à contre-pied.

Je n’ai pas oublié la déclaration de Marine Le Pen dans le Figaro du 12 décembre 2006 : “la candidature de rassemblement du peuple français débarrassée des spécificités religieuses, ethniques ou même politiques, c’est la candidature de Jean-Marie Le Pen”.
Cette phrase résume à elle seule l’esprit de la dernière campagne présidentielle et explique toutes les dérives dont la malheureuse déclaration de la “dalle d’Argenteuil”.
Je suis en désaccord total avec cette ligne politique et cette recherche à tout prix de la normalisation médiatique.
On ne peut pas mener le combat politique sur nos idées sans devoir affronter la diabolisation
orchestrée par les adversaires de la cause nationale.
J’avais adressé le jeudi 29 mars 2007, lors d’une mini-session au Parlement européen le billet d’alerte suivant à Marine Le Pen : “Il faut cogner sur les questions d’immigration et d’insécurité. Nous paraissons aujourd’hui plus modérés que Sarkozy ; c’est le comble ! Dans ces conditions à quoi sert-il de voter Le Pen ?”.
Ma mise en garde est restée lettre morte et le résultat du scrutin a malheureusement confirmé mes craintes.

... Je n’ai nullement l’intention d’organiser un quelconque “putsch” visant à contester la présidence de Jean-Marie Le Pen à la tête du Front national.
Pour éviter d’ailleurs toute ambiguïté à ce sujet et depuis que j’ai quitté, à la demande de Jean-Marie Le Pen, le secrétariat général en octobre 2005, je me suis consacré volontairement et exclusivement à l’activité politique au profit du Front national et ce en dehors de toute intervention relative aux questions de fonctionnement interne.

Je rappelle que, depuis trente ans, mon soutien politique et mon engagement n’ont jamais fait défaut au président du Front national et ce, dans mon cas, en toutes circonstances, y compris durant les périodes les plus difficiles, notamment pendant l’hiver 1998-1999 et en mars et avril 2002 lors du recueil des signatures de maires indispensables à la candidature à l’élection présidentielle. Ceux qui me connaissent, connaissent mes convictions et connaissent l’histoire du Front national peuvent en témoigner. Et c’est pour moi cela l’essentiel.
Quant aux autres, les insultes qu’ils déversent sur le site du Front national m’indiffèrent.

... Un dernier mot pour vous dire que je me serais fait un plaisir, si on me l’avait proposé, de mener campagne dans ma région en figurant en dernière place sur une liste conduite par Jean-Marie Le Pen ou Bruno Gollnisch.

En espérant avoir répondu à vos légitimes interrogations, je vous prie de croire, chers amis, en l’expression de mes meilleurs sentiments nationaux et pour beaucoup d’entre vous personnels et amicaux.

Carl LANG

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21 novembre 2008 5 21 /11 /novembre /2008 11:37

La construction d’une église toute neuve en plein centre-ville de Rouen constitue un événement exceptionnel en cette période morose de la vie de l’Eglise Catholique en France où il n’est question partout que de fermeture, d’abandon et de démolition de nos clochers. Suite

 Via le Forum catholique

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21 novembre 2008 5 21 /11 /novembre /2008 10:35

Simone Veil a été élue le 20 novembre 2008 à l'Académie française, au fauteuil de l'ancien Premier ministre Pierre Messmer, ancien premier ministre, décédé le 29 août 2007. Simone Veil, 81 ans, a été déportée à Auschwitz en 1944 avec sa famille.

Elle est l'auteur de la "loi" du génocide des Français, soutenue par toute la franc-maçonnerie dite de "légalisation de l'avortement" (voir Pierre Simon, un autre "frère", fondateur en 1958 du "planning" dit "familial", centres où les jeunes femmes aujourd'hui vont se faire avorter...). Six millions de bébés français assassinés dans le ventre de leur mère en trente ans, à raison d'une moyenne de 250.000 par an.

En 1797,... un certain abbé Barruel, jésuite de son état, publie un livre. Dans ce livre, un chapitre, "moyen des conjurés",... et un sous-chapitre "décerner les honneurs académiques"...

Mais à part cela, dormez braves gens, "il n'y a pas de complot"..., "le complot n'existe pas".... Le complot n'est pas prouvé"... etc...

Homicide - insurrection
voici un montage sur le titre homicide de l'album honneur et fidélité du génialissime groupe insurrection !!! titre pro-vie totalement contre l'ivg http://rifrac.hautetfort.com/

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21 novembre 2008 5 21 /11 /novembre /2008 08:45

Le pape a reçu ce jeudi les participants à l’assemblée plénière de la Congrégation pour les instituts de vie consacrée et les sociétés de vie apostolique qui commémore cette année les 100 ans de sa création.

Dans sa réponse aux paroles de bienvenue du cardinal Franc Rodé C.M., préfet de la Congrégation, le pape a évoqué l’importance du monachisme dans la société actuelle, un sujet qui lui est « particulièrement cher » puisqu’il a pris le nom de saint Benoît qui est le fondateur du monachisme occidental.

En cherchant le Christ et « en fixant le regard sur les réalités invisibles qui sont éternelles », les monastères se transforment en une « oasis spirituelle » et en vertu de la primauté absolue réservée au Christ, ils sont appelés à être des lieux dans lesquels « on célèbre la gloire de Dieu, on adore et on chante la présence divine mystérieuse mais réelle dans le monde, dans lesquels on cherche à vivre le commandement nouveau de l’amour et du service réciproque ».

Le pape a invité les moines contemplatifs à vivre l’Evangile « de manière radicale », en cultivant « en profondeur l’union sponsale avec le Christ » dans l’attente « de la manifestation glorieuse du Sauveur ».

Si la vocation est vécue de cette manière, « le monachisme peut constituer pour toutes les formes de vie religieuse et de consécration, un rappel de ce qui est essentiel et qui a la primauté dans toute vie baptismale : chercher le Christ et ne rien faire passer avant son amour ».

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20 novembre 2008 4 20 /11 /novembre /2008 20:59
Saint Nicholas II Russian Tzar

 

L'hebdo de la Commission Trilatérale tape sur la Russie de Poutine. Notez le vocabulaire, signalé : "radicaux", "le régime", "mouvements extrémistes", "Russie impériale", "croisade", etc.

 

Publié le 20/11/2008 N°1888 Le Point

La crise économique ne freine pas l'exaltation patriotique : rejet de l'Occident, glorification de l'identité slave et de la religion orthodoxe, nostalgie de la Russie impériale. Reportage.

La grande Russie, ce sont eux qui l'incarnent. Depuis l'arrivée de Poutine au pouvoir, leurs centres de formation fleurissent dans tout le pays : quarante et un à ce jour. Soit deux fois plus qu'il y a cinq ans. « Je reçois trois appels par jour de parents prêts à nous confier leurs enfants », lance fièrement Vassili Donstov, le directeur de l'école Aksaïski.

Buste couvert de médailles, coupe à la Clark Gable, l'ancien d'Afghanistan entame l'inspection des classes. Ici, cours sur l'histoire des cosaques : « Indiquez-moi les villes où nos troupes ont battu Napoléon », lance le professeur devant une vingtaine d'adolescents en uniforme bleu. Plus loin, apprentissage du maniement des armes. « Ils assemblent un kalachnikov aussi vite que les Américains ! » assure Vassili Donstov. Et puis, au bout du couloir, la cantine. Les potaches s'y rassemblent au garde-à-vous, prient à haute voix devant un mur tapissé d'icônes et avalent leur soupe accompagnée de viande en moins de vingt minutes. « On les nourrit cinq fois par jour pour les rendre forts », déclare un officier surveillant. « Je veux entrer dans les forces spéciales ou devenir businessman », dit Sacha, 14 ans, avant de se retirer en claquant les talons. Le directeur fanfaronne. Il y a de quoi. En février, Vladimir Poutine, en visite dans l'établissement, l'a félicité. « Il a dit aux enfants qu'il aurait aimé être à leur place durant sa jeunesse. Et m'a remercié de former de bons patriotes. »

De bons patriotes ! Désormais, la Russie en regorge. Et la guerre de cinq jours remportée, l'été dernier, contre la Géorgie a ravivé la flamme. Fini le souvenir traumatisant de la dislocation de l'URSS, la Russie conquérante est de retour. La crise financière ? Elle a beau assommer les richissimes oligarques, le pouvoir en nie l'ampleur. « Nous sommes les seuls au monde à ne pas être pris au dépourvu », affirme le Premier ministre, Vladimir Poutine. Faux, évidemment. En cinq mois, les vingt-cinq premières fortunes ont vu leurs biens fondre de 230 milliards de dollars. Une perte équivalant à quatre fois la fortune de Bill Gates ! L'ensemble des compagnies pétrolières du pays vaut désormais, en Bourse, autant que la firme française Total. Plutôt humiliant pour le premier producteur mondial d'or noir...

Mais qu'importe. Au lendemain du résultat de l'élection américaine, le président, Dmitri Medvedev, plastronne encore. Et promet de déployer des missiles dans l'enclave de Kaliningrad si les Américains installent leur bouclier antimissiles en Tchéquie et en Pologne.

De quoi flatter l'orgueil national : 82 % des Russes considèrent désormais leur pays comme une grande puissance, contre seulement 30 % il y a huit ans, selon l'institut Levada. Il suffit d'écouter les radios sur lesquelles les stars de la variété entonnent l'hymne russe en fin de programme. Ou de déambuler dans le métro de Moscou. « L'amour de la patrie commence avec la famille », proclament les affiches le long des escalators.

Amour ? « Plutôt répugnance de l'étranger , rectifie le poète et essayiste Lev Rubinstein. Même au temps de l'Union soviétique, on n'était pas dans cet état d'esprit. » De fait, 77 % des Russes s'estiment entourés d'ennemis, contre 13 % en 1988, alors que mur de Berlin était encore debout ! La rhétorique antioccidentale de la télévision, il est vrai, bat son plein. Témoin, l'émission dominicale de Piotr Tolstoï, une vedette de la première chaîne et l'un des interviewers attitrés du président Medvedev. Ce dimanche, le journaliste évoque les projets fiscaux du gouvernement. En bien, forcément.

Etonnante reconversion ! Jadis acquis aux idéaux démocratiques, Tolstoï appartient à la catégorie des journalistes « retournés »par le régime. Devant un café serré, il roule nerveusement une cigarette éteinte entre ses doigts. « Vous me prenez pour un nationaliste taré, hein ? Mais la rupture avec l'Ouest va s'aggraver. Avec les Américains, vous avez bombardé la Serbie, notre alliée historique, vous reconnaissez le Kosovo et vous installez un bouclier antimissiles à nos frontières... C'est ça, votre politique amicale ? »

Il n'est pas le seul à fulminer. Le parfum de guerre froide déchire même le camp des libéraux pro-occidentaux. Le mois dernier, l'Union des forces de droite, l'un des derniers partis d'opposition, a volé en éclats. La majorité de ses responsables font désormais allégeance au Kremlin.

Alors, sus aux dissidents ! Boris Sokolov, 51 ans, à la démarche boitillante, montre l'article de presse signé de son nom qui a changé le cours de sa vie. Pour avoir critiqué la guerre en Géorgie, il a dû quitter sa chaire d'anthropologie à l'université des sciences sociales de Russie. C'était il y a deux mois. « Ma direction m'a conseillé de démissionner. En cas de refus, elle aurait divisé mon salaire par trois », raconte le professeur.

A l'inverse, l'image de la Russie impériale ravit les intellectuels radicaux longtemps marginalisés et désormais en vue dans les cercles du pouvoir. C'est le cas d'Alexandre Douguine, aujourd'hui professeur à l'université des sciences humaines de Moscou et chantre de l'identité slave. Assis sur un banc, près de la statue de Pouchkine, l'homme à la queue de cheval et à la longue barbe grise ne paie pas de mine avec son sac de plastique jaune à la main. Il a pourtant écrit dans les années 90 « Les fondements de la géopolitique », un ouvrage désormais enseigné dans les facultés et les académies militaires. Et, depuis la guerre en Géorgie, l'idéologue court les plateaux de télévision. « Beaucoup de gens dans l'Eglise, l'armée et les services secrets partagent ma vision », lâche-t-il d'une voix grave. Sa vision ? Le rejet de l'Occident. « Cessez de vouloir nous imposer vos valeurs. Chez vous, l'individu est au centre de tout. Chez nous, il vaut moins que la collectivité. Ce sont les racines de notre culture. »

Un modèle loué sans complexe par la classe politique. L'ultranationaliste Vladimir Jirinovski, proche du Kremlin, vice-président du Parlement et quatre fois candidat à l'élection présidentielle (10 % des voix en 2008), y excelle. Ce jour-là, le vieux tribun s'exprime à la Douma, à Moscou, devant un parterre d'étudiants. Thème du débat : « La Russie patriote ». Amplifiée par les haut-parleurs, sa voix résonne à tous les étages. Cravate dénouée, il vitupère, agite les bras, tape du poing sur la table : « Aujourd'hui, je vous le dis, c'est notre fête. Regardez l'Europe et les Etats-Unis. Ils sont en déclin ! Ils nous détestent parce que nous avons du pétrole, du gaz et des diamants ! » Ovation de la salle. Le politicien se lève, signe des autographes et s'aperçoit soudain de la présence d'un journaliste français. « C'est vous qui avez commencé la guerre , menace-t-il du doigt, nous allons installer des missiles partout et, si l'Ukraine et la Géorgie rejoignent l'Otan, nous étranglerons leur économie ! » Massés autour du leader, les étudiants acquiescent d'un hochement de tête.

Du coup, les mouvements extrémistes se sentent requinqués. Alexandre Belov, 32 ans, est leur figure de proue. Sa mission ? Fusionner tous les courants au sein d'un grand parti. « 75 % des gens approuvent nos idées et demandent à être représentés », dit-il, attablé dans un restaurant de Tretiakovskaïa, un quartier chic de Moscou. Et, pour y parvenir, il soigne son image. « J'ai demandé à nos militants de ne plus utiliser de tenues militaires et de battes de base-ball... Regardez-moi, je porte un costume italien ! » Pas gagné : 75 meurtres racistes ont été commis en Russie entre janvier et septembre 2008. Soit deux fois plus qu'en 2006.

Une dérive dont se soucie peu le Kremlin, davantage occupé à muscler un puissant réseau : les brigades de jeunes. Sa plus belle création ? Les Nachi (« les Nôtres »), fondés en 2005, au lendemain des révolutions géorgienne et ukrainienne et destinés à contrer toute manifestation pro-occidentale. Blouson et tee-shirt rouges de rigueur, « commissaires »attitrés, camps d'été, chants patriotiques... tout fleure bon les temps soviétiques. Et les « blousons rouges »s'activent. Leur nouvelle cible ? Les tout jeunes, âgés de 8 à 15 ans et baptisés Michki (« les Oursons »). « On les recrute dans les écoles ou sur les aires de jeu des immeubles , raconte leur responsable, Ioulia Zinova. Une pratique dénoncée par les familles. « Ma soeur de 14 ans, à laquelle on avait promis une visite de Moscou, s'est retrouvée dans un rassemblement pro-Poutine sur la place Rouge, sans rien comprendre », se désole l'étudiant Igor.

Dans sa croisade patriotique, le pouvoir bénéficie aussi d'un renfort appréciable : l'Eglise orthodoxe. En pleine résurrection. Et au mieux avec Vladimir Poutine. « Il n'y a jamais eu de relations aussi bonnes », confirme le prêtre Vladimir Viguilianski, le porte-parole du patriarcat de Moscou. Retransmission télévisée des messes adoubant le successeur Dmitri Medvedev, eau bénite répandue sur le nouveau missile sol-air S400, excommunication des prêtres soutenant Mikhaïl Khodorkovski, l'oligarque emprisonné devenu l'ennemi du régime... L'adhésion de l'Eglise à la ligne officielle est totale. Quant à la guerre éclair contre les frères orthodoxes géorgiens, elle ne suscite aucun regret. « Quand vous prenez un coup sur la tête, vous réagissez , dit le prêtre Dmitri Smirnov, responsable de l'aumônerie orthodoxe des forces armées russes. Les troupes géorgiennes ont été entraînées par des Américains protestants et des généraux israéliens ! »

Suite

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19 novembre 2008 3 19 /11 /novembre /2008 15:37

Le Figaro Eric Biétry-Rivierre
19/11/2008 | Mise à jour : 10:43

 

Le Muséum national d'histoire naturelle vient de résoudre l'énigme de cette pierre, volée sous la Révolution et disparue depuis, qui ornait le grand insigne de l'ordre de la Toison d'or. C'est bien la perfide Albion qui a longtemps recelé un des plus beaux diamants, volé à la France pendant la Révolution (dite 'française'). 

Le Muséum national d'histoire naturelle vient de le démontrer à la suite d'une enquête digne des meilleurs polars scientifiques. Un travail à lire dans le dernier numéro de la Revue de gemmologie.


L'histoire commence en 1671 quand Louis XIV ordonne la retaille d'une pierre exceptionnelle ramenée des Indes trois ans plus tôt. De ses 115 carats est extraite une pièce n'en pesant plus que 69, mais qui demeure à ce jour le plus grand et le plus beau diamant bleu jamais produit. Louis XV la fera sertir au coeur de son grand insigne de l'ordre de la Toison d'or dont on ne connaît aujourd'hui que deux gravures imprécises. En septembre 1792, ce chef-d'oeuvre de la joaillerie baroque disparaît lors du sac de l'Hôtel du Garde-Meuble (actuellement Hôtel de la Marine, place de la Concorde). Les années passent et les chasseurs de trésors se perdent en conjectures.

Au milieu du XIXe siècle, une thèse prédomine : celui qui est désormais appelé le « diamant bleu de la couronne » aurait été grossièrement retaillé. Ce serait, peut-être, celui apparu chez un joaillier londonien en 1812 et acheté par un grand banquier de la City, Henry Philip Hope. Mais comment prouver que ce joyau rond, désormais conservé à la Smithsonian Institution de Washington, est bien le bon ? Ses feux sont mal équilibrés, il n'a pas la légendaire et magnifique taille du diamant du Roi-Soleil, dite en « rose de Paris », et, surtout, il ne pèse « que » 45,5 carats !

Ce qui a permis à l'équipe emmenée par François Farges, chercheur au département histoire de la Terre du Muséum, de l'affirmer « à 99 % car nous n'avons pas de certificat de la gemme originelle avec tous les éléments de l'analyse moderne » : c'est une découverte.

 

Au cours de l'inventaire numérique du million de pièces des fonds anciens du département - qui n'est encore effectué qu'à un tiers -, un modèle en plomb du diamant des Bourbons a été retrouvé. Avec une indication du donateur, un joaillier parisien, qui mentionne son client. Un certain : « Mr. Hoppe de Londres » qui posséderait l'original.

 

François Farges enclenche alors son logiciel de modélisation 3D et compare le plomb avec celui du diamant Hope prêté par la Smithsonian. « L'un rentre dans l'autre au millimètre près. » Cela suffira-t-il à la France pour réclamer son bien ? Le chercheur ne le croit pas. « Depuis que la Convention, le Directoire et la IIIe République ont vendu une large partie des joyaux de la couronne, l'inaliénabilité de ces pièces, décidée par François Ier, est caduque. » Quant au recel, il y a prescription.

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19 novembre 2008 3 19 /11 /novembre /2008 11:32

Une nouvelle déclaration du président Medvedev prouve que la Russie continue sa révolution contre le monde moderne et prépare le terrain pour un mandat présidentiel long (Poutine probablement).

MOSCOU, 18 novembre (Xinhua) -- La Russie ne se transformera  pas en une république parlementaire, même si le rôle du parlement  sera renforcé suite à des amendements constitutionnels, a déclaré  jeudi le président Dmitri Medvedev.

 "Les amendements constitutionnels suggérés ne transformeront pas la Russie en une république parlementaire. Franchement, je pense  que la Russie ne doit pas être une république parlementaire. Ce  serait fatal",
a déclaré M. Medvedev dans la ville ouralienne  d'Izhevsk, cité par l'agence de presse Itar-Tass.

La Douma, chambre basse du parlement russe, a approuvé les  changements constitutionnels pour prolonger le mandat présidentiel et celui des députés, de quatre ans à six et à cinq ans  respectivement.

Le nouveau mandat présidentiel sera applicable au prochain  chef d'Etat. (La Constitution russe ne permettait pas à Vladimir Poutine de briguer un troisième mandat consécutif en mars, après huit années au Kremlin, mais rien ne l'empêche de se représenter plus tard, en 2012 ou à l'occasion d'un scrutin anticipé.)

Les amendements constitutionnels entreront en vigueur une fois approuvés par les deux chambres du parlement et au moins deux  tiers des législatures régionales, et publiés dans un journal du  gouvernement. 

"Néanmoins, les amendements renforcent les pouvoirs de la Douma et intensifient le contrôle du parlement sur les activités  gouvernementales", a précisé M. Medvedev.  

Dans le même temps, en Occident, Marie Mendras qui dirige l'observatoire de la Russie au Ceri (Centre d'études et de recherches internationales) publie un livre acerbe contre la Russie ("Russie, l'envers du pouvoir", Odile Jacob)  
en utilisant l'inversion accusatoire. Le régime Poutine aurait, je cite : « déconstruit » l'Etat en détruisant toutes les autres institutions (Parlement, régions, société civile) que le Kremlin. Certes, le redressement économique, aidé par la hausse du prix du pétrole, est incontestable. Mais l'Etat de droit et la propriété demeurent très fragiles dans un pays où chacun, lucide, se détourne d'une vie publique vide de sens." (n'est-ce pas plutôt dans ce pays phare qu'est la France que l'Etat de droit et la propriété sont liquidés, et que "chacun, lucide, se détourne d'une vie publique vide de sens?"...)

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19 novembre 2008 3 19 /11 /novembre /2008 09:09

Sur la radio Rmc-info, ce matin, à la question de Jean-Jacques Bourdin si Ségolène Royal n'envisageait pas de faire du cinéma, la socialiste a répondu en s'esclaffant: "pourquoi vous croyez qu'on fait la comédie?" en enchaînant avec un rire gras.

A la question "combien coûte un ticket de métro?", elle n'a pas su répondre.

Et à une autre, la comédienne de répondre: "il n'y a pas de question tabou".

... Que de mensonges!

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19 novembre 2008 3 19 /11 /novembre /2008 00:01
... qui devra être alimentée par la vente des biens de l'Eglise.

C'est ce que les républicains appellent "liberté de culte" et "droit de propriété"...

Source: Alfred Fierro, Chronologie: La Révolution jour par jour  in Jean Tulard, J.F. Fayard, A. Fierro, Histoire et Dictionnaire de la Révolution française 1789-1799, Bouquins Robert Laffont, Paris 2004, p. 321
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18 novembre 2008 2 18 /11 /novembre /2008 11:58
Les catholiques traditionnels n'ont évidemment ni la prétention, ni les moyens de résoudre tous les problèmes d'entretien de toutes les églises ou chapelles de France. Mais puisqu'ils existent, ils peuvent au moins contribuer à en résoudre quelques-uns. Site des Catholiques d'Amiens
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18 novembre 2008 2 18 /11 /novembre /2008 11:34
Nous publions la Lettre des Associations Familiales Catholiques que chacun de vous peut utilement envoyer à ses élus

Ces dernières semaines, une évolution de la législation visant à élargir les possibilités d’ouverture des commerces et des services publics le dimanche a, à nouveau, été évoquée. Les Associations Familiales Catholiques s’opposent à un tel changement qui aurait des conséquences graves pour les familles et pour la société entière dont elles sont les cellules de base.

Parmi les arguments en faveur d’une extension de l’ouverture dominicale, il y a l’idée de dynamiser l’économie et de relancer la consommation. Or, la consommation est aujourd’hui plus restreinte par le pouvoir d’achat et le surendettement des ménages que par les jours d’ouverture des commerces.

Est également mise en avant la liberté de choix des salariés. Comment sera-t-elle effectivement garantie ? Quelle sera l’incidence, pour un salarié, d’avoir préféré conserver le dimanche son jour de repos pour passer du temps avec sa famille, ses amis ?... les exemples étrangers montrent que ce sont principalement les salariés aux revenus modestes, travaillant dans les secteurs du gardiennage, de l’entretien…, qui travaillent le dimanche (ou avec des horaires décalés) : ont-ils à ce titre une réelle liberté de choix ?

Par ailleurs, pour les Associations familiales catholiques, la généralisation du travail du dimanche ne doit pas se faire au détriment de la dignité de l’homme. Sur ce plan, il n’est pas possible de ne le considérer que comme un consommateur de biens et de marchandises. Le repos du dimanche vient rappeler la valeur des moments partagés avec des proches, valeur qu’aucune rémunération ne peut compenser. Le dimanche reste, en effet, le jour où la plupart des familles se retrouvent : de l’existence de cette occasion pour le plus grand nombre dépend la stabilité de la vie de famille et donc aussi le lien social lui-même. Il est indispensable pour chacun d’avoir un jour de repos fixe qui lui permet de se consacrer à des activités en famille ou entre amis.

Enfin, pour les chrétiens, l’extension du travail du dimanche touche la vie au sein de l’Eglise. Cela la concerne bien sûr à travers la pratique religieuse, mais aussi comme communauté humaine dont les œuvres, notamment à caractère caritatif et humanitaire, sont d’un grand secours pour beaucoup. Le repos dominical permet d’entretenir ces liens qui sont également utiles pour la société. (Fin de citation)

Par ailleurs, une conférence sera prochainement organisée à Versailles le Lundi 15 décembre prochain à 20h30.
Europae Gentes
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18 novembre 2008 2 18 /11 /novembre /2008 11:25

"Sans jamais concéder à quelque lourdeur intellectualiste, ce livre offre, sans fantasmagorie, sans haine pour les personnes, mais sans complaisance, un éclairage du phénomène maçonnique sous tous ses aspects.
Par la voix de ses grands maîtres, la franc-maçonnerie se présente sans cesse comme la religion de la République. Mais la vérité n’est-elle pas plutôt qu’elle a façonné une république selon sa religion ? Une république d’initiés !
Bernard Antony démontre pourquoi il est évident que le catholicisme, de Clément XII à Benoît XVI, ne pouvait qu’interdire à ses fidèles l’appartenance à un ordre qui, quelles que soient ses obédiences, est le lieu de résurgence d’antiques gnoses où l’on fait en réalité passer les initiés du culte de la raison aux spéculations surréalistes d’un symbolisme ésotérique nourri d’alchimie, de kabbale, d’hermétisme et de manichéisme. Le Blog de Bernard Antony

"Vérités sur la franc-maçonnerie, de la subversion des loges à la république des initiés" de Bernard Antony, éd. Godefroy de Bouillon. 37 € port compris, à commander au Centre Charlier 70, boulevard Saint Germain 75005 Paris
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18 novembre 2008 2 18 /11 /novembre /2008 06:44

Cette crise « met en lumière tout ce que la Doctrine sociale de l’Eglise affirme depuis très longtemps déjà », a déclaré Mgr Giampaolo Crepaldi, secrétaire du Conseil pontifical justice et paix.
... Quand un système économico-financier entre en crise, ce n’est jamais pour des motifs économiques ou financiers, mais parce qu’une faille s’est produite en amont dans le système moral global ».
Dans ce sens, il a estimé qu’à l’origine de la situation il y a une crise de confiance : « on n’entend parler que de confiance, de relancer la confiance mutuelle pour résoudre cette crise » ; or la confiance « n’est pas d’abord un élément économique et financier, c’est une attitude éthique ».
« Lorsque le marché pervertit cette attitude éthique, nous savons tous qu’il n’est plus en mesure à lui seul de la rétablir », a-t-il expliqué.
Selon le secrétaire de Justice et Paix, aujourd’hui il faut trouver un « équilibre » entre la dérégulation des marchés que l’on a connue ces derniers temps et la tentation de conférer un poids excessif à l’Etat.
« Ce sont trois acteurs qui ont un rôle à jouer - a-t-il ajouté - : le marché d’une part, l’Etat de l’autre, mais aussi la société civile. Là précisément se trouve la réponse aux exigences et aux inspirations qui découlent dudit principe de subsidiarité ».
En conformité avec la Doctrine sociale de l’Eglise, explique Mgr Crepaldi, « il faut considérer avec une plus grande sagesse le marché et le rôle qu’il peut jouer ».
Et d’ajouter : « nous n’en serions pas là si nous avions traité le marché comme un moyen et non comme une fin ».

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18 novembre 2008 2 18 /11 /novembre /2008 06:27

Interview parue dans l’hebdomadaire Minute du 5 novembre 2008 :

Fabrice Robert est président du Bloc identitaire. Le mouvement identitaire, c’est une sensibilité politique qui se développe aussi bien en France qu’en Suisse, en Suède, en Espagne ou au Portugal. Si certaines organisations sont antérieures au courant français, comme la Ligue du Nord (Italie) ou le Vlaams Belang (Belgique), d’autres s’en inspirent. Gros plan sur un courant politique qui monte en Europe.

Image Hosted by ImageShack.usMinute : Qu’est-ce que le Bloc identitaire ?

Fabrice Robert : Le Bloc identitaire est un mouvement qui réunit tous ceux pour qui la défense des identités charnelles et historiques est la priorité. Je parle de mouvement plutôt que de parti, car le Bloc identitaire n’est pas une organisation pyramidale et ne s’est pas fixé pour but prioritaire de participer aux élections, même s’il ne se l’interdit pas. D’ailleurs, le mouvement identitaire a participé à de nombreuses élections, municipales, cantonales ou législatives, à Nice, Paris ou encore en Alsace, obtenant à plusieurs reprises des résultats supérieurs à 5%.

Mais le Bloc identitaire fonctionne avant tout comme un réseau, au sein duquel les différentes composantes, et les membres de ces composantes, ont tous vocation à être des forces de proposition. Dans la mouvance du Bloc identitaire, il n’y a que des acteurs, c’est-à-dire des gens qui conçoivent, proposent et agissent de façon très concrète, et non pas des individus en attente de consignes venues d’en haut. Et contrairement à des organisations qui sont uniquement sur le terrain électoral, nous pensons qu’il y a une vie avant, pendant et après les élections. 

Minute : Ce n’est pas en faisant l’impasse sur les élections que vous parviendrez au pouvoir !

Ce n’est pas ce que j’ai dit, et le but ultime est bien évidemment la prise du pouvoir. Mais si, face à la logique du tout électoral, nous prônons l’enracinement local, c’est que nous avons pris conscience, depuis notre création il y a cinq ans, de la nécessité de rompre avec des pratiques qui mènent à une impasse. A ceux qui préparent 2012, j’ai envie de répondre : nous, nous préparons 2020 ou 2030. Nous préparons les structures et les relais d’entraide pour nos enfants et pour ceux qui naissent aujourd’hui.

Minute : A-t-on encore le temps d’attendre ?

C’est une remarque que j’entends souvent. Je vous répondrai : a-t-on encore le temps de continuer à perdre tous les combats ? C’est ce qui se passe quand on reste dans une logique de l’instantanéité. Le pouvoir ne se prend pas uniquement par les urnes. Il se prend aussi par le développement de structures (associations, syndicats…) et de projets métapolitiques mais également par le recours à divers outils (dont le réseau Internet) susceptibles de diffuser notre conception du monde. Il se prend donc autant par l’influence que l’on exerce sur les esprits que par l’exemple et l’espoir que l’on offre. Il faut monter qu’il est possible de sortir de la contestation et de remporter des victoires.

Minute : Et vous en avez remporté, des victoires ?

Oui. La première victoire que nous avons remportée est sémantique. Qui, il y a encore cinq ans, employait le mot « identitaire » ? A peu près personne. Aujourd’hui, tout le monde ou presque l’utilise (avec, je le reconnais, cet effet induit que le concept peut être perverti). Je lisais récemment une interview de l’actrice Isabelle Carré, de sensibilité de gauche, interrogée sur sa difficulté à mener une carrière internationale. Elle répondait que cela ne la dérangeait pas car, « sans être quelqu’un d’ultra-identitaire, j’adore Paris, les tournées en France ». Elle ne sait peut-être pas tout à fait de quoi elle parle, mais de même que le Parti communiste a imprégné toute la société de son vocabulaire, la reconquête sémantique doit être prioritaire. Qui commence à parler comme nous finira peut-être par penser comme nous.

... Au lieu de dénoncer sans cesse la puissance de certains lobbies, faisons en sorte de construire nos propres groupes d’influence !

Minute : Qu’est-ce qui vous distingue du Front national sur la question de l’identité ?

Le Front national a une vision de l’identité bien différente de la nôtre. D’abord, il ne défend que l’identité nationale, ce qui est pour nous insuffisant. Au Bloc identitaire, nous défendons une vision de l’identité à trois niveaux : l’identité charnelle : ce sont les régions ; l’identité historique : c’est la France; et l’identité civilisationnelle : c’est l’Europe. Pour le Front national, ces identités sont antagonistes. Pour nous, elles sont complémentaires. Par exemple, je me sens à la fois niçois, français et européen. Et je n’ai aucune peine à me sentir pleinement français, tout en étant niçois, et tout en étant européen, au contraire : chacune de ces identités renforce l’autre et constitue un ensemble organique cohérent.

D’autre part, le Front national associe la question de l’identité et celle de l’acceptation des « valeurs républicaines ». Dans sa logique intégrationniste, il considère qu’un Maghrébin qui vient en France, maîtrise notre langue, respecte nos lois, etc. – bref, « s’intègre » – devient illico un Français à part entière. Pas pour nous, car il lui manquera toujours deux des trois composantes de notre identité, la charnelle et la civilisationnelle : il ne sera jamais occitan – ni breton, ni basque, etc. –, ni européen.

Minute : Est-ce que cela vous amène à remettre en cause les naturalisations accordées à hauteur de 100 000 à 150 000 par an depuis un quart de siècle, ainsi que la nationalité française de Français issus de l’immigration qui l’ont obtenue en étant nés en France ?

La nationalité, cela peut s’acquérir pour services rendus. Mais cela doit demeurer tout à fait exceptionnel. L’identité, c’est quelque chose qui s’hérite – puis bien sûr qui se cultive et se modifie subtilement au fur et à mesure. Or ce qui se passe depuis un quart de siècle, c’est que l’on transforme de façon extraordinairement brutale l’identité française par l’octroi de la nationalité à tout un tas de gens qui, encore une fois, n’ont aucune notion de ses composantes civilisationnelle et charnelle. Qu’est-ce qu’on fait ? On laisse faire ? Ou on agit ?

... Ce serait bien sûr totalement utopique de dire que toutes les personnes d’origine extra-européenne seront expulsées. Mais il est totalement insuffisant de dire que l’on va fermer les vannes de l’immigration. On l’a vu récemment avec La Marseillaise sifflée, une fois de plus, au Stade de France, par une majorité de titulaires de la nationalité française : l’intégration, ça ne fonctionne plus. Il faut maintenant être clair : une bonne partie des populations d’origine immigrée ne pourront jamais s’intégrer en France. Il faut dire à celles-ci qu’elles devront faire un choix, et que la meilleure des choses qu’elles peuvent faire, c’est d’aller travailler pour le bien de ce qu’on appelle improprement leur « pays d’origine », et qui n’est rien d’autre que leur patrie.

Minute : N’est-ce tout de même pas utopique ?

On a toujours l’impression, en France, que rien n’est possible, qu’on ne peut rien faire contre le « sens de l’histoire » et que l’on peut, au mieux, « gérer » les problèmes, quand bien même on sait qu’ils sont dramatiques. Cette démission fataliste, je la récuse. Je considère que l’histoire n’est pas linéaire et qu’il peut y avoir des bouleversements, tout simplement parce que toute l’histoire de l’humanité le prouve. Et il n’est pas besoin de remonter à l’Antiquité ! Qui avait prévu en 1988 que le Mur de Berlin allait s’effondrer l’année suivante ? Qui aurait pensé en 1788 que l’Ancien Régime allait être balayé un an plus tard ? Qui se souvient que, à la veille de la Révolution de 1917, Lénine lui-même pensait que la révolution qu’il appelait de ses vœux n’aurait jamais lieu ? Qui se doutait, en 1959 ou en 1960, que les pieds-noirs allaient être expulsés d’Algérie ? Des personnes qui ne sont pas et ne seront jamais françaises peuvent être amenées à partir si notre peuple le décide.

Minute : Doit-on en déduire que vous êtes racialiste ?

Si vous entendez par « racialisme » la volonté de « rétablir » la « pureté raciale » de la race blanche, et d’affirmer la supériorité de celle-ci sur les autres races, le Bloc identitaire n’est absolument pas racialiste. L’un de nos slogans est : « 0 % racisme ! 100 % identité » Qu’est-ce que cela signifie ? Que notre combat identitaire n’est dirigé contre personne, dans la mesure où nous souhaitons que chaque peuple retrouve, chez lui bien sûr, son identité propre, plutôt que d’être dissout dans un immense magma ou de se laisser gagner par l’uniformisation que provoque la mondialisation. Suite novopress.info 

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17 novembre 2008 1 17 /11 /novembre /2008 18:54
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17 novembre 2008 1 17 /11 /novembre /2008 18:37

Reuters Le Monde 17.11.08

DOUBAI (Reuters) - Les taliban menacent de lancer des attaques sur Paris si la France ne se retire pas d'Afghanistan, dans un message vidéo diffusé par la chaîne Al Arabia.

Les rebelles islamistes revendiquent en outre dans cet enregistrement l'embuscade dans laquelle dix soldats français ont été tués le 18 août.
"Nous avons tué dix soldats français aujourd'hui pour adresser un message aux Français afin qu'ils corrigent leurs erreurs et se retirent d'Afghanistan. S'ils ne le font pas, ils entendront notre réponse à Paris", déclare un commandant des taliban présenté comme le mollah Farouq dans cet enregistrement dont la date n'est pas précisée.
Le document montre des images de ce qui semble être un véhicule blindé français harcelé par des combattants islamistes. Certains insurgés sont ensuite présentés revêtus d'uniformes de soldats français.
L'embuscade du 18 août, qui avait fait également 21 blessés dans les rangs français à une cinquantaine de kilomètres à l'est de Kaboul, a constitué l'attaque la plus meurtrière contre des troupes étrangères depuis la chute des taliban en 2001.
Le président Nicolas Sarkozy avait effectué une visite éclair deux jours plus tard dans la capitale afghane, où il avait souligné la nécessité de poursuivre en Afghanistan "l'indispensable travail" dans "le combat contre le terrorisme et la barbarie". (en 14-18 les oligarches parlaient de la 'barbarie' des boches)
Le chef de l'Etat français a choisi d'accroître la présence française dans le pays en envoyant 700 hommes en renfort cet été. Au total, 2.600 militaires français sont déployés sur le sol afghan dans le cadre de la Force internationale d'assistance à la sécurité (Isaf), sous commandement de l'Otan.


Les mensonges de Sarkozy - 3 - l'Afghanistan

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17 novembre 2008 1 17 /11 /novembre /2008 18:10
SPour le cardinal James Francis Stafford, Grand Pénitencier de la Pénitencerie apostolique et archevêque émérite de Denver (Colorado), Obama est un être «agressif, perturbateur et apocalyptique» qui a mené sa campagne"sur un programme violemment anti-vie (…) Le 4 novembre, l’Amérique a subi un tremblement de terre culturel (…) Si 1968 fut l’année de la “tentative de suicide” de l’Amérique, 2008 est celle de son épuisement. [...] Au cours des quelques années qui viennent, Gethsémanie ne sera pas une chose marginale. Nous allons connaître ce jardin".

Le Salon Beige
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17 novembre 2008 1 17 /11 /novembre /2008 18:00

« La crise financière révèle plus profondément une crise spirituelle et un ordre erroné des valeurs », diagnostiquent les évêques européens. Ils prônent un changement de style de vie et en appellent à la responsabilité des chrétiens.

C’est ce qu’indique le communiqué final de l’assemblée plénière d’automne de la Commission des Episcopats de la Communauté Européenne (COMECE) qui s’est tenue du 12 au 14 novembre à Bruxelles. Une assemblée marquée par l’arrivée du Père Piotr Mazurkiewicz comme nouveau secrétaire général.

« Le sens et la valeur du travail humain sont passés à l’arrière-plan dans la recherche générale du profit », ont regretté les évêques.

Mgr Adrianus Van Luyn, Président de la COMECE, a appelé à ne pas sous-estimer la portée de cette crise : « Celui qui voit la cause de la crise financière uniquement dans un manque de transparence et d’imputabilité juridique, ne voit sans doute pas que c’est bien plus notre modèle de société lui-même qui est en question. Un modèle économique qui se base sur la consommation continue et sans limites de ressources limitées, va dans la mauvaise direction. » Il a estimé que la cause plus profonde de la crise financière se situait dans « un ordre erroné des valeurs. »

Les évêques de la COMECE ont reçu le rapport « Une réflexion chrétienne sur le changement climatique » rédigé par le groupe d’experts qu’ils avaient mis en place en novembre 2007. Les évêques ont pris note des conclusions du rapport : le changement climatique est une question de survie pour une grande partie de l’humanité ; un leadership politique fort ainsi que, plus profondément, une réflexion et un débat éthique sont nécessaires pour convaincre les esprits mais aussi les cœurs des citoyens à se distancer du mode de vie prédominant, trop centré sur la consommation et notamment sur une consommation énergétique disproportionnée.

Dans ce même esprit, ils ont appelé au respect du repos dominical comme base du modèle social européen et facteur de réconciliation entre travail et vie familiale. Ces dernières années, le dimanche a été mis à mal dans les législations de nombreux Etats membres, à la faveur d’une vision politique libérale et consumériste. Dans le contexte de la crise économique actuelle, les évêques de la COMECE appellent les députés européens à prendre leurs responsabilités et à inscrire le dimanche comme jour de repos dans la Directive Temps de travail qui sera votée à la mi-décembre au Parlement européen.

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17 novembre 2008 1 17 /11 /novembre /2008 07:37

ROME, Dimanche 16 novembre 2008 (ZENIT.org) - Le pape Benoît XVI a commenté ce dimanche l’une des paraboles les plus célèbres de Jésus, la parabole des talents. Il a expliqué que c’est en les partageant qu’on fait fructifier les dons reçus de Dieu.

En cet avant-dernier dimanche de l’année liturgique, et en présence de plusieurs milliers de fidèles rassemblés place Saint Pierre, le pape a expliqué que les talents « ne représentent pas seulement les qualités naturelles mais aussi les richesses que le Seigneur Jésus nous a laissées en héritage, afin que nous les fassions fructifier ».

Benoît XVI a expliqué que ces talents sont « sa Parole, déposée dans le saint Evangile ; le Baptême, qui nous renouvelle dans l’Esprit Saint ; la prière - le « Notre Père » - que nous élevons à Dieu en tant que fils unis dans le Fils ; son pardon, qu’il a commandé de porter à tous ; le sacrement de son Corps immolé et de son Sang versé. En un mot : le Royaume de Dieu, qu’Il est Lui-même, présent et vivant au milieu de nous ».

« La parabole de ce jour insiste sur l’attitude intérieure avec laquelle il faut accueillir et valoriser ce don », a précisé le pape.

Benoît XVI a expliqué que l’attitude qu’il ne faut pas avoir « est celle de la peur : le serviteur qui a peur de son patron et craint son retour cache la pièce de monnaie sous terre et celle-ci ne produit aucun fruit ».

« Ceci arrive par exemple à celui qui a reçu le Baptême, la Communion, la Confirmation, mais ensevelit ensuite ces dons sous une couche de préjugés, sous une fausse image de Dieu qui paralyse la foi et les œuvres. Ceci fait qu’il trahit les attentes du Seigneur », a-t-il ajouté.

« Ce que le Christ nous a donné se multiplie en le donnant ! s’est exclamé le pape. C’est un trésor fait pour être dépensé, investi, partagé avec tous, comme nous l’enseigne ce grand administrateur des talents de Jésus qu’est l’apôtre Paul ».

Le pape a conclu en se tournant vers Marie qui « en recevant le don le plus précieux de tous, Jésus lui-même, l’a offert au monde avec un immense amour ».

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16 novembre 2008 7 16 /11 /novembre /2008 12:23

Au pays de la "laïcité" (maçonnique) et des "droits de l'homme" (sans Dieu) les Pouvoirs publics censés défendre la liberté de culte de chacun laissent des gauchistes perturber et empêcher la récitation du rosaire devant le parvis de la cathédrale Saint-André à Bordeaux. C'est ce qu'ils appellent la "liberté de culte".

Sos tout-petits15/11/2008 – 22h00
BORDEAUX (
NOVOPress) :
« Première, deuxième, troisième génération, nous sommes tous des enfants d’enculés ! » C’est en s’égosillant à reprendre en boucle ce slogan, et derrière une banderole affichant « Gardez vos prières loin de nos ovaires », que quelques dizaines de militants d’extrême gauche (dont une majorité de militantes) sont venus troubler une récitation de rosaire organisée cet après-midi au centre de Bordeaux, devant le parvis de la cathédrale Saint-André, à l’appel de l’association SOS Tout-Petits.
Celle-ci, estimant que « l’avortement est un crime abominable devant Dieu et devant les hommes », organisait ce même jour dans les principales villes de France des « prières publiques de réparation, d’intercession et de conversion » sous forme de récitation de rosaires (trois chapelets) dans des lieux publics. Pourquoi trois chapelets ? Le premier pour demander pardon à Dieu du « meurtre » des enfants dans le ventre de leur mère. Le deuxième afin que Dieu fasse en sorte que l’avortement soit interdit. Le troisième pour le salut des femmes qui ont avorté.

Place Pey-Berland, à deux pas de la mairie de Bordeaux, une centaine de catholiques étaient donc venus prier et chanter, agenouillés dans le froid durant une heure et demie, autour de cinq prêtres des trois principales tendances traditionalistes – le fait est suffisamment rare pour être souligné –, eux-mêmes agenouillés sur une marche du parvis de la cathédrale Saint-André : l’abbé Jean-Baptiste Guyon pour la Fraternité sacerdotale Saint-Pie X, les abbés Louis-Numa Julien et Jean-Pierre Gaillard de l’Institut du Bon Pasteur, et les abbés Denis Coiffet et Bruno Stemler de la Fraternité sacerdotale Saint Pierre.

 

 

C’est dans un climat tendu que s’est déroulée la récitation du rosaire. Les Notre Père et les Je Vous salue Marie récités par les catholiques, pour certains venus accompagnés de très jeunes enfants, étant régulièrement couverts par les huées, sifflets, quolibets, insultes et chants anticléricaux de gauchistes équipés d’un porte-voix dont la police n’avait pas cru bon de les délester. « Avortement, libre et gratuit ! » ou « Cathos ! Fachos ! Vous nous cassez le clito ! », scandaient ces militants, certains rigolards, d’autres haineux. Seul le Christus vincit, Christus regnat, Christus imperat, chanté par les fidèles, parvenait à couvrir leurs cris.

La tension a atteint son paroxysme lorsque les gauchistes se sont mis à hurler : « Jésus, on t’encule ! », puis « Marie, on t’encule ! », et un bref échange de claques a eu lieu quand un individu, s’étant aventuré devant les prêtres, a été expulsé du parvis manu militari. Les CRS, qui s’interposaient entre les fidèles et les manifestants, ont alors repoussé ces derniers de sept à huit mètres. Jusque-là, les forces de l’ordre avaient toléré que les militants d’extrême gauche se tiennent à moins d’une dizaine de mètres des fidèles agenouillés, de sorte qu’ils pouvaient à loisir les invectiver et même pour certains leur lancer des capotes. A un journaliste qui s’en étonnait, le commissaire en charge du bon déroulement des opérations a expliqué : « Si on les avait tenus plus à l’écart, ils ne l’auraient pas accepté. Et on aurait eu du mal à les contenir. » Et leur mégaphone ? Même réponse. « Si on leur enlève, le trouble à l’ordre public sera bien supérieur. » Les gauchistes, forts en gueule mais physiquement plutôt chétifs, étaient tout au plus quatre-vingt…

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