« Je recommande à mon fils s’il avait le malheur de devenir Roi, de songer qu’il se doit tout entier au bonheur de ses concitoyens, [...] qu’il ne peut faire le bonheur des Peuples qu’en régnant suivant les Lois, mais en même temps qu’un Roi ne peut les faire respecter, et faire le bien qui est dans son cœur, qu’autant qu’il a l’autorité nécessaire, et qu’autrement étant lié dans ses opérations et n’inspirant point de respect, il est plus nuisible qu’utile. » (Testament de Louis XVI)
LOURDES (Hautes-Pyrénées), 14 sept 2008 (AFP) - Pas de "subordination servile" entre le pape et les évêques (Mgr Vingt-Trois)
Le cardinal André Vingt-Trois, président de la Conférence des évêques de France, a souligné que les relations entre le pape et les évêques "ne sont pas des rapports de subordination servile".
"Les rapports du pape avec les évêques ne sont pas des rapports de patron à employés. Il n'est pas un PDG d'une multinationale qui vient visiter une succursale", a déclaré Mgr Vingt-Trois lors d'un point de presse tenu après la rencontre entre le pape et les évêques.
"Nous l'avons accueilli et écouté comme un frère qui vient conforter la foi de ceux avec qui il travaille et il est en communion", a ajouté le cardinal aarchevêque de Paris.
"Nous sommes dans un rapport de communion, d'affection, de collaboration et quand nous avons des choses à lui dire, nous les lui disons", a affirmé Mgr Vingt-Trois.
Auparavant, le pape avait, devant les évêques, prôné la fermeté de l'Eglise face aux défis du monde contemporain, une intervention aux accents de mise au point qui fut assez tièdement applaudie. Via le Forum catholique
Rappel du droit canon à Mgr Vingt-Trois : ce n'est pas au pape à être en communion avec les évêques, mais le contraire :
(Afp) Benoît XVI a pris soin de souligner que le Vatican "désirait respecter" l'"originalité de la situation française" et affirmé que "l'Eglise ne revendiquait pas la place de l'Etat" et "ne voulait pas se substituer à lui".
Il a néanmoins plaidé pour "la mise en évidence des racines chrétiennes de la France (qui) permettra à chacun des habitants de ce pays de mieux comprendre d'où il vient et où il va".
"Dans le cadre institutionnel existant et dans le plus grand respect des lois en vigueur, il faudrait trouver une voie nouvelle pour interpréter et vivre au quotidien les valeurs fondamentales sur lesquelles s'est construite l'identité de la nation", a affirmé l'évêque de Rome.
Dans la matinée, Benoît XVI avait rendu hommage à Marie, "étoile de l'espérance", en célébrant une messe pour le "150e anniversaire des apparitions de la Vierge à Bernadette Soubirous", but premier de son voyage de quatre jours en France.
Comme à Paris, le pape a donné la communion dans la bouche aux fidèles, qui l'ont reçue à genoux.
... Ils envoient les autres combattre et mourir pour eux.
La candidate à la vice présidence a appelé à l'entrée de la Géorgie et de l'Ukraine dans l'Otan. Elle n'exclut pas d'entrer en guerre si l'un des deux pays est la cible d'une invasion russe.
Le Figaro 12/09/2008
Via un article d'Yves Daoudal, et un commentaire très instructif, on apprend que sur Wikipédia se trouve un article intitulé "régime concordataire français". Le pays de la dite "séparation de l'Eglise et de l'Etat" n'est peut-être pas le pays de "laïcité" qu'on nous dit...
Lisez plutôt, § "Le Concordat maçonnique". Je cite : "Le 5 décembre 1804, un autre concordat aussi important entre l'Etat et le Grand Orient de France. Aguste de Grasse-Tilly rencontre Napoléon Bonaparte. (Source : Franc Maçonnerie et Napoléon : REAA, Concordat 1804)
Les principaux signataires sont Kellermann, Masséna, Rottiers de Montaleau, De Grasse-Tilly, Bacon de la Chevalerie et Pyron. 148 des représentants maçonniques sont déjà députés.
Le concordat maçonnique fut conclu secrètement. Toutefois, il est toujours en effet."
.... Voilà un scoop! On savait que la franc-maçonnerie était l'église de la "république", mais qui connaissait ce concordat ??
Au pays de la "laïcité", de la "souveraineté du peuple", de la transparence et de "l'ouverture"... (thèmes de campagnes rebattus des présidents de la "république"), un éclaircissement citoyen, démocrate et républicain serait bienvenu!...
Si ce concordat est toujours en effet, il serait bon qu'il soit, publié! Que tout le monde sache de quoi il retourne! Un large écho, une large publicité devrait être faite à ce sujet, dans tous les journaux, sur tous les blogs et sites dits d'information... Une adresse démocratique pourrait être envoyée au "gouvernement", des pétitions lancées, en-têtes : "Séparation de la franc-maçonnerie et de l'Etat"! J'appelle tous les nationalistes et patriotes à relayer l'info.
“Être gouverné, c’est être gardé à vue, inspecté, espionné, dirigé, légiféré, réglementé, parqué, endoctriné, prêché, contrôlé, estimé, apprécié, censuré, commandé, par des êtres qui n’ont ni titre, ni la science, ni la vertu…
Être gouverné, c’est être à chaque transaction, à chaque mouvement, noté, enregistré, recensé, tarifé, timbré, toisé, coté, cotisé, patenté, licencié, autorisé, admonesté, empêché, réformé, redressé, corrigé. C’est sous prétexte d’utilité publique et au nom de l’intérêt général être mis à contribution, exercé, rançonné, exploité, monopolisé, concussionné, pressuré, mystifié, volé ; puis, à la moindre réclamation, au premier mot de plainte, réprimé, amendé, vilipendé, vexé, traqué, houspillé, assommé, désarmé, garrotté, emprisonné, fusillé, mitraillé, jugé, condamné, déporté, sacrifié, vendu, trahi, et pour comble, joué, berné, outragé, déshonoré.
Voilà le gouvernement, voilà sa justice, voilà sa morale ! Et qu’il y a parmi nous des démocrates qui prétendent que le gouvernement a du bon ; des socialistes qui soutiennent, au nom de la liberté, de l’égalité et de la fraternité, cette ignominie ; des prolétaires qui posent leur candidature à la présidence la République !”
Pierre-Joseph Proudhon, Idée générale de la révolution au XIXe siècle, 18
D'après Le Point.
Ni oui, ni non. Réunis à Lyon depuis jeudi matin en congrès - convent, dans le jargon -, les 1080 délégués francs-maçons du Grand-Orient (GO) ont planché toute la journée sur une question qui taraude l’ensemble des obédiences françaises : faut-il ou non s’ouvrir aux femmes ? Finalement, à l’issue d’un 7e vote homérique, les Frères ont décidé… de ne rien décider. Pour la deuxième année d’affilée. Par 553 votes pour, 511 contre, le GO a opté pour une nouvelle discussion devant les loges. La question de la place des femmes est désormais renvoyée au prochain convent, l’an prochain. Suite
La revue Le Point est mal informé car à la "Grande Loge nationale de France", les femmes ne sont pas admises. On attend les indignations des officines "féministes", "humanistes", "ouvertes" (sic), etc. ...
Un très bon texte du CSG JI Paris
Pendant des décennies, les dirigeants européens ne se sont préoccupés que d’élaborer des règlements communautaires toujours plus complexes, construisant l’Europe sur des fondements économiques et marchands en oubliant l’essentiel.
Nous croyons que l’économie doit être subordonné au politique et qu’aucune grande civilisation ne peut se construire sans fondements spirituels.
Nous croyons qu’avant de songer à l’élargissement de l’Union, il est impératif que l’union s’interroge sur les fondements spirituels et culturels qui ont façonné son identité profonde.
Alors que Monsieur Giscard d’Estaing s’est attelé à rédiger une constitution pour l’Europe et que certains pays comme la Pologne demandent que soit mentionné dans le préambule une référence à l’héritage chrétien de notre continent, d’autres pays comme la France s’opposent à toute référence religieuse sous prétexte de laïcité.
Or, le principe de laïcité a été posé par le Christ lui-même dans cette formule « Rendez à César ce qui est à César et à Dieu ce qui est à Dieu » véritable garantie contre toute confusion (l’Islam) entre le spirituel et le temporel et contre toute dérive totalitaire (idôlatrie païenne).
C’est en Europe que sont nées les idéologies totalitaires ou matérialistes (communisme, nazisme, capitalisme marchand) et ce n’est pas un hasard s’il s’agit d’idéologies athées. En oubliant qu’il y a au dessus des lois humaines, des lois supérieures et divines qui les transcendent, les hommes risquent de se comporter eux-mêmes comme des dieux. C’est ce que nous rappelle la tragédie d’Antigone.
C’est pourquoi nous croyons qu’il n’y aura pas de construction européenne si elle ne renoue pas avec son identité profonde qu’elle puise aussi bien dans l’héritage antique gréco-romain qui nous a laissé l’esprit des lois et de la sagesse, que dans l’évangile qui rappelle que toute personne est sacrée car créée à l’image de Dieu.
Fils de France, frères d’Europe, il est temps de construire une Europe fidèle à son identité chrétienne et capable de jouer de nouveau dans le monde le rôle que les peuples attendent d’elle ! JI Paris via Novopress.info