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Christ Roi

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Horloge

26 août 2008 2 26 /08 /août /2008 12:49

Dimitiri Medvedev a signé mardi les décrets de la reconnaissance de l'indépendance de l'Ossétie du Sud et de l'Abkhazie.

Les démoNs-'libéraux' ont soutenu l'indépendance du Kosovo (serbe depuis le Moyen Âge). Par contre, pour l'Ossétie du Sud et l'Abkhazie, ils condamnent fermement... Deux poids, deux mesures.

On peut dire qu'aujourd'hui, le Kosovo leur revient au visage comme un boomerang.

AFP PHOTO / HO / VESTI"Le gouvernement britannique a "catégoriquement rejeté" aujourd'hui la reconnaissance par la Russie de l'indépendance de l'Abhazie et de l'Ossétie du Sud, et réaffirmé la "souveraineté" de la Géorgie sur ces deux républiques séparatistes." (Le Figaro, Abkhazie/Ossétie : rejet "catégorique", 26/08/2008)

La chancelière allemande Angela Merkel a condamné aujourd'hui la reconnaissance par la Russie de l'indépendance de l'Ossétie du Sud et de l'Abkhazie, qualifiée d'"inacceptable" et de "contraire au droit international". (Le Figaro, Abkhazie-Ossétie/Merkel: "inacceptable", 26/08/2008)

"La 'France', qui assure la présidence de l'UE, a qualifié aujourd'hui de "décision regrettable" la reconnaissance par la Russie de l'indépendance des républiques séparatistes d'Abkhazie et d'Ossétie du Sud, en rappelant son "attachement à l'intégrité territoriale" de la Géorgie. ... nous rappelons notre attachement à l'intégrité territoriale de la Géorgie", a déclaré le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Eric Chevallier, lors d'un point de presse." (Le Figaro, Abkhazie/Ossétie : "regrettable" (Paris), 26/08/2008)


La reconnaissance par la Russie de l'indépendance de l'Ossétie du Sud et de l'Abkhazie confirme qu'elle n'envisageait pas d'annexer ces territoires,
a déclaré mardi aux journalistes Dmitri Rogozine, représentant permanent de la Russie auprès de l'OTAN.

Lors d’une allocution télévisée solennelle, M. Medevedev
a annoncé : « Tbilissi a fait son choix dans la nuit du 7 au 8 août. Saakachvili a choisi le génocide pour atteindre ses objectifs politiques (…) Il a ainsi fait une croix sur tous les espoirs de cohabitation pacifique des Ossètes, Abkhazes et Géorgiens dans un même Etat ».

Dans le même temps, on apprend que l'OTAN
continue d'amasser ses navires de guerre en Mer noire (10 navires).

 

. Géorgie: Washington alimente les appétits de revanche (Moscou) (1er août 2011)

. Ossétie du Sud : des Etats-Unis moins prompts à reconnaître l'indépendance que pour le Kosovo (8 août 2008)

. Israël entraîne et finance l'armée géorgienne (10 août 2008)

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26 août 2008 2 26 /08 /août /2008 09:19
Mgr Jia a été consacré évêque le 19 décembre 1980, par mandat pontifical. Il a déjà passé 18 ans en prison.

Le dernier jour des jeux olympiques a vu l’arrestation d’un évêque catholique chinois de 73 ans, Mgr Jia Zhiguo, évêque de Zhengding, au sud de Pékin, dans le Hebei, par les autorités, indique la
fondation cardinal Kung.

L’évêque, qui fait partie des évêques catholiques chinois non enregistrés officiellement, a été arrêté dimanche 24 août, vers 10 h 45, par six représentants officiels du gouvernement, qui se sont rendus, dans deux automobiles, à la cathédrale du Christ Roi et WuQiu. Son diocèse compte quelque 110.000 catholiques.

Selon la fondation, c’est la 12e fois que l’évêque est arrêté. Sa dernière arrestation datait du 23 août 2007. Il avait été libéré le 14 décembre suivant, sans qu’on ait su où il était détenu. Aujourd’hui encore, on ne sait pas où les autorités l’ont conduit. [en camp de 'rééducation citoyenne' certainement... Prions pour Mgr Jia Zhiguo]

Après sa libération il était resté en résidence surveillée dans les bâtiments attenants à la cathédrale et ses activités pastorales étaient de ce fait grandement entravées : il ne pouvait recevoir de visites à quelques exceptions, très contrôlées par les autorités qui avaient installé un poste de contrôle, 24 h sur 24, à proximité de la cathédrale.
Pourtant le 15 août dernier, il avait pu célébrer l’Assomption de la Vierge Marie dans sa cathédrale en présence de milliers de fidèles.

La Chine compte 40 évêques catholiques dits « clandestins », plus précisément, non officiellement enregistrés, et fidèles à l’autorité au Successeur de Pierre. Il sont tous soit sous surveillance, soit en résidence surveillée, soit en prison, ou ils ont « disparu »...
Suite
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25 août 2008 1 25 /08 /août /2008 22:18
20:07 | 25/ 08/ 2008
"SOUKHOUMI, 25 août - RIA Novosti. Les troupes géorgiennes se concentrent près des gorges du Kodori pour attaquer l'Abkhazie (république autoproclamée sur le territoire géorgien), a déclaré lundi le vice-ministre abkhaz de la Défense Anatoli Zaïtsev." 

A quoi joue Saakachvilain? La réponse russe en Sud-Ossétie ne lui a pas suffit?
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25 août 2008 1 25 /08 /août /2008 21:09

"La Russie ne voulait pas de cette crise. Les dirigeants russes sont suffisamment en position de force sur le plan intérieur, ils n’avaient pas besoin d’une «petite guerre victorieuse».

La Russie a été poussée au combat par l’imprudence du président géorgien, Mikhaïl Saakachvili. Lequel n’aurait pas osé passer à l’attaque sans soutien extérieur. La Russie ne pouvait pas se permettre de ne pas réagir. En décidant de cesser les hostilités, le président russe, Dmitri Medvedev, a fait ce que devait faire un dirigeant responsable. Ceux qui s’attendaient à de la confusion à Moscou ont été déçus. Le président russe a fait preuve de calme, d’assurance et de fermeté. Les instigateurs de cette campagne voulaient clairement que l’on accuse la Russie d’avoir aggravé la situation dans la région et dans le monde, quelle que soit l’issue du conflit. Avec leur aide, l’Occident a lancé une offensive de propagande contre la Russie, en particulier dans les médias américains.

La couverture médiatique a été loin d’être juste et équilibrée, en particulier pendant les premiers jours de la crise. Tskhinvali était en ruines et des milliers de personnes fuyaient la ville dans laquelle les troupes russes n’étaient pas encore entrées, mais, déjà, la Russie était accusée d’agression, les médias se faisant l’écho des mensonges éhontés proférés par un leader géorgien galvanisé par ses soutiens. L’Occident était-il au courant des plans de Saakachvili ? Cette question grave n’a pas encore été tranchée. Ce qui est sûr, c’est que la participation des Occidentaux à la formation des troupes géorgiennes et les ventes d’armes massives ont conduit la région non pas à la paix, mais à la guerre.

... Dernièrement, Condoleezza Rice et George Bush ont promis d’isoler la Russie. Certains hauts responsables américains menacent de l’expulser du G8, de supprimer le Conseil Otan-Russie ou de faire pression pour qu’elle ne soit pas admise à l’OMC. Ce sont des menaces en l’air. Depuis quelque temps déjà, les Russes se disent que, si leur opinion n’a aucun poids dans ces institutions internationales, à quoi bon en faire partie. Depuis quelques années, la Russie a été mise devant des faits accomplis : l’indépendance du Kosovo, la sortie du traité antimissile et le déploiement des sites antimissiles dans les pays voisins, ou encore l’élargissement incessant de l’Otan. Le tout sur fond de discours sirupeux évoquant un «partenariat». Ce n’est qu’une mascarade !

... On entend aujourd’hui aux Etats-Unis des appels à «revoir» les relations avec la Russie. Je pense que s’il faut revoir quelque chose, c’est cette manière hautaine de parler à la Russie, sans prendre en compte ni sa position ni ses intérêts. Nos deux pays pourraient élaborer un agenda sérieux de coopération véritable et non symbolique. Je pense que beaucoup d’Américains et de Russes sont conscients de ce besoin, mais qu’en est-il des dirigeants politiques ?"

(Mikhaïl Gorbatchev, ancien président de l’Union soviétique, Libération, Géorgie: la crise dont la Russie ne voulait pas, jeudi 21 août 2008)

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25 août 2008 1 25 /08 /août /2008 12:55

Bonne Saint Louis à tous.

"Fils de Louis VIII et de Blanche de Castille, Louis IX naquit le 25 avril 1215, au chateau de Poissy. Sa mère n'épargna rien pour en faire un grand roi et un grand saint; elle lui inculquait, pour régler toutes ses actions, l'aversion du péché et la préoccupation constante du salut éternel de son âme. 'Mon fils, lui répétait-elle souvent, j'aimerais mieux vous voir mort que souillé d'un seul péché mortel.'

A son avènement au trône en 1226, il n'avait que onze ans, et régna sous la sage tutelle de sa mère. ... Devenu majeur en 1236, Louis montra une habileté, un sagesse remarquables dans la conduite des affaires publiques. Il gagna les batailles de Taillebourg et de Saintes (21 et 22 juillet 1242), dans lesquelles éclata sa bravoure personnelle.





Ayant obtenu de Baudouin II, empereur de Constantinople, la
couronne d'épines de Notre-Seigneur, le saint roi pour la recevoir dignement fit construire la Sainte-Chapelle, une des merveilles de l'architecture du moyen-âge; il voulut porter lui-même, pieds nus, la sainte relique. Atteint d'une maladie dangereuse, à Pontoise, en 1244, il fit voeu d'aller en Palestine, secourir les chrétiens opprimés par les infidèles. Personne, pas même sa mère ni l'évêque de Paris, ne purent le détourner de sa noble résolution. En juin 1248, il prit congé de la reine Blanche, qu'il laissa régente en son absence.

'Beau très doux fils, lui dit-elle en l'embrassant avec effusion, beau tendre fils, jamais je ne vous verrai plus: le coeur me le dit bien.' Il emmena la reine Marguerite de Provence, qui avait déclaré qu'elle ne se séparerait jamais de lui, ainsi que ses frères et ses belles-soeurs. Parti d'Aigues-Mortes, le 25 août 1248, il aborda le 12 septembre à l'île de Chypre, rendez-vous général de l'expédition. Il en partit seulement en mai 1249, pour aller frapper d'abord l'islamisme en Egypte. La flotte arriva le 4 juin devant Damiette. Voyant les Sarrasins, il n'attendit pas que son vaisseau eût abordé, mais se précipita dans la mer, l'épée à la main, ayant de l'eau jusqu'aux aisselles.

Il prit Damiette, et, cinq mois après, marchant sur le Caire, il gagna la célèbre
bataille de Mansourah, sur la rivre doite du Nil (8 février 1250). Robert, comte d'Artois, frère du roi, emporté par son ardeur, tomba percé de coups. Saint Louis lui-même, qui s'engagea trop vivement... faillit être pris par les Sarrasins, qui avaient déjà saisi les rênes de son cheval; il se défendit à grands coups d'épée, et fut dégagé par plusieurs de ses chevaliers. 'Et vous promets, dit le sire de Joinville, témoin oculaire, que oncques si bel homme armé ne vis.'

Mais la disette et les maladies le forcèrent de battre en retraite. Pendant qu'il soutenait son arrière-garde, il tomba avec ses deux frères Alphonse et Charles, et le reste de son armée (dix mille hommes), au pouvoir de l'ennemi. Il sut être captif en roi, et s'attira dans les fers l'admiration des musulmans, au point de les voir lui offir la couronne.

Délivré de sa prison, il passa en Palestine, où il resta quatre ans, consacrant tous ses soins à améliorer le sort des populations chrétiennes.

... Louis méritait l'amour de son peuple, car il avait pour lui une tendre et constante sollicitude. Il était accessible à tous, écoutait les plaintes, réparait les torts, vidait les différends. 'Maintes fois, dit
Joinville, il advint qu'en été le roi allait s'asseoir au bois de Vincennes après la messe, s'accotait à un chêne, et nous faisait asseoir autour de lui. Tous ceux qui avaient affaire venaient lui parler, sans empêchement d'huissier ni d'autres gens; assisté de savants jurisconsultes, il conciliait les parties et rendait la justice.'

... Le jeudi saint, ses fils lavaient, comme lui, les pieds à douze pauvres, les servaient à table, et leur donnaient une royale aumône. Le roi voulut porter lui-même, avec son gendre, le premier malade à l'hôtel-Dieu de Compiègne; ses deux fils aînés portèrent le second.

Il traitait ses serviteurs avec une grande bonté, les visitait dans leurs maladies, priait pour eux après leur mort. Il avait coutume d'entendre la messe tous les jours. Il fonda l'hospice des Quinze-Vingts et beaucoup d'autres. Lorsqu'il apprenait qu'une province avait été affligée de quelque fléau, il y envoyait aussitôt des secours considérables. Il faisait élever et dotait les jeunes filles indigentes. Toujours des pauvres étaient admis à sa table. 'Maintes fois, dit
Joinville, je vis qu'il leur taillait leur pain et leur donnait à boire. Il me demanda un jour si je lavais les pieds aux pauvres le jour du jeudi saint: 'Sire, dis-je, quel malheur! les pieds de ces vilains! je ne les laverai pas. - Vraiment dit-il, c'est mal dit, car vous ne devez pas avoir en dédain ce que Dieu fit pour notre enseignement. Je vous prie donc, pour l'amour de moi, que vous vous accoutumiez à les laver.'

Un vendredi saint, à Compiègne, comme il visitait les églises, pieds nus, selon sa coutume, il aperçut, de l'autre côté d'une mare bourbeuse, un lépreux essayant d'attirer son attention. Louis traversa la mare, alla au lépreux, lui donna de l'argent, lui prit la main et la lui baisa. Tous les assistants se signèrent d'admiration en voyante cette sainte témérité du roi.

La chapelle de la Sorbonne vue depuis la place de la SorbonneRien de ce qui fait la prospérité publique, la grandeur morale d'une nation, n'échappait à sa sollicitude: il aimait et protégeait les livres et les lettrés; par ses ordres, on copia les principaux manuscrits qui se trouvaient dans les monastères, et il fit ranger ces exemplaires dans le trésor de la Sainte-Chapelle. C'est à sa munificence que l'on doit la fondation de la Sorbonne.

Cependant le saint roi nourrisait toujours l'idée d'assurer la victoire du christianisme sur le mahométisme. Dès 1261, il prépara une nouvelle croisade; quoique sa santé fût fort affaiblie, il s'embarqua à Aigues-Mortes le 2 juillet 1270, et fit voile vers Tunis. Il y arriva le 17. Quelques jours après le débarquement, la contagion décima l'armée. Louis tomba malade le 3 août. Le mal empirant, il fit appeler son successeur, le prince Philippe, et lui remit, écrites de sa main, les instructions rapportées par Joinville et admirées par la postérité. Au milieu des souffrances il priait pour son armée. Il mourut pieusement, étendu à terre sur un sac de cendres, le crucifix collé sur ses lèvres, le 25 août 1270, en prononçant ces paroles suprêmes: 'Père, à l'exemple du divin Maître, je remets mon esprit entre vos mains!' Il fut canonisé par Boniface VIII, dès l'année 1297."


(Source: Mgr Paul Guérin, Vie des Saints, Editions D.F.T., Argentré-du-Plessis 2003, p. 527-532)

Louis de Boubon duc d'Anjou est son descendant le plus proche et notre prétendant LEGITIME actuel. VIVE LE ROI !

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25 août 2008 1 25 /08 /août /2008 07:19

Traduction thenewliturgicalmovement

Après la messe, Mgr. Ranjith a accordé une interview à l'excellent journal catholique allemand, Die Tagespost.

Mgr. Ranjith: L'utilisation de la langue vernaculaire a permis à beaucoup de gens de comprendre le mystère de l'Eucharistie plus profondément et a acquis une relation plus intense avec les textes de l'Écriture.
La participation active des fidèles a été encouragée.Toutefois, cela ne doit pas signifier que la masse doit être entièrement axée sur le dialogue. La Messe doit avoir des moments de silence, d'intériorité et de prière personnelle. Où il y a une discussion incessante, l'homme ne peut pas être profondément pénétré par le mystère. Nous ne sommes pas à parler sans interruption devant Dieu, mais de laisser également lui parler.

Le renouveau liturgique a été affecté toutefois par l'arbitraire avec lequel la Messe est aujourd'hui librement effectuées dans le "do-it-yourself liturgie" (liturgie fabriquée soi-même). L'esprit de la liturgie, d'une certaine façon a été enlevé. Ce qui s'est passé ne peut maintenant plus être annulé. Le fait est que nos églises sont devenues vides. Bien sûr, il ya aussi d'autres facteurs: le comportement de consommation effrénée, la laïcité (sécularisme), un excessif image de l'homme. Nous devons avoir le courage de corriger l'évolution, car tout ce qui s'est passé après la réforme liturgique n'est pas conforme à l'intention du concile. Pourquoi devrions-nous évoluer le long d'une ligne que le Concile ne voulait pas du tout?

Via le Forum catholique

MariaVesperbild08-4

Pour la communion des fidèles, un kneeler (agenouillement)
a été utilisé et il a été annoncé que c'était à la demande de Mgr Ranjith, et après l'exemple du Pape:

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MariaVesperbild08-22

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24 août 2008 7 24 /08 /août /2008 20:01
Americatho. En 2006, la Conférence des évêques américains (United States Conference of Catholic Bishops, USCCB) a fait paraître un catéchisme destiné aux adultes (United States Catholic Catechism for Adults), un fort volume de 664 p. qui a connu un assez beau succès.
Toutefois, ce texte comportait une phrase qui, intentionnellement ou malencontreusement, relevait de l’hérésie.
La voici : « Ainsi, l’alliance que Dieu a passé avec le peuple juif au travers de Moïse demeure éternellement valable pour [le peuple juif] ».

Le 5 août dernier, le secrétariat général de l’USCCB a fait savoir que cette dernière avait approuvé le changement, jugé important, de cette phrase qui devrait – sitôt obtenue la recognitio sollicitée de Rome – se lire ainsi dans la nouvelle édition en préparation : « Au peuple juif, à qui Dieu a choisi en premier de faire entendre sa parole, “appartient l’adoption filiale, la gloire, les alliances, la législation, le culte, les promesses et aussi l
es patriarches, et de qui le Christ est issu selon la chair” (Rm, 9, 4-5, Catéchisme de l’Église catholique, n. 839 ».
Dans sa lettre du 5 août adressée aux évêques américains traitant de la conséquence de leur vote quant à la rédaction de la nouvelle version du catéchisme, Monseigneur David Malloy, secrétaire général de l’USCCB, apporte d’utiles précisions : « Les catholiques comprennent que toutes les précédentes alliances que Dieu a passées avec le peuple juif ont été accomplies au moyen du sacrifice de sa vie sur la croix. L’ancienne version du texte pouvait conduire à comprendre que l’une des anciennes alliances [celle du Sinaï] pouvait transmettre le salut sans la médiation du Christ que les chrétiens tiennent pour être le sauveur universel de tous les hommes ».

L’affaire n’est pas anodine. La thèse blasphématoire et hérétique de l’actuelle coexistence de deux alliances – la première, sinaïtique, pour les juifs, la seconde, sur la croix, pour tous les autres hommes – également salvifiques, a été défendue – et l’est encore – à un très haut niveau de la hiérarchie catholique. Elle était tout à fait explicite dans un document officiel publié en 2002 par l’USCCB : Réflexions sur l’Alliance et la Mission (Reflections on Covenant and Mission), un document qui n’avait pas peu été utilisé pour mener la bataille contre le film de Mel Gibson, La Passion du Christ.
La nouvelle version proposée par l’USCCB est infiniment meilleure que celle que l’on trouve dans la première version du catéchisme en ce qu’elle ne permet plus de suggérer ou de permettre de comprendre que la Loi mosaïque est salvifique pour les juifs et donc que ces derniers n’ont pas besoin de confesser que Jésus est le Christ et le Seigneur, c’est-à-dire la Foi que tient l’Église de manière constante, de manière irréformable et de manière infaillible.
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24 août 2008 7 24 /08 /août /2008 13:46

Mes bien chers frères,


Nous sommes ici pour accomplir le vœu du roi Louis XIII. On pourrait dire que plus que jamais il nous faut essayer d’accomplir ce vœu pas seulement par une procession, pas seulement lors d’une acclamation de la T. S. Vierge Marie par laquelle nous la reconnaissons comme notre reine et notre mère, mais en la faisant entrer vraiment dans nos vies personnelles, familiales et sociales. Plus que jamais nous devons vivre dans cette intimité avec la T.S. Vierge Marie, plus que jamais nous avons besoin de son patronage, de sa protection.

Car nous vivons des temps très spéciaux. Si vous voulez, nous pouvons risquer ce mot : nous vivons des temps apocalyptiques, non pas pour nous complaire dans le fantastique, mais tout simplement parce que ce que nous vivons correspond à ce qui est décrit dans ce livre de l’Ecriture Sainte qu’est l’Apocalypse

...
ce que nous vivons - au niveau de la société humaine et de l’Eglise – n’est pas normal, sort complètement de l’habituel et de l’ordinaire. Nous sommes vraiment dans une période où tout est bouleversé, où on attaque jusqu’aux principes les plus profonds. C’est une période invraisemblable. On voudrait pouvoir dire que cela ne peut pas être, que cela ne doit pas exister. Cependant c’est ce que nous vivons, c’est une réalité ! Et on n’a pas le droit de faire jouer la foi contre la réalité. Si c’est réel, c’est réel ! Nous avons les promesses de Notre-Seigneur : « Les portes de l’enfer ne prévaudront pas contre l’Eglise » (Mat., XVI,18). Notre-Seigneur est la Vérité, cette parole est et reste vraie. Cependant lorsqu’on en regarde l’application concrète, on a vraiment envie de dire que les théologiens d’après Vatican I – le concile où a été affirmée avec une telle solennité la primauté papale, l’infaillibilité du souverain pontife -, que ces auteurs auraient certainement considéré comme impossible, inconcevable ce que nous vivons.

Le message de Notre Dame à La Salette

Il est très intéressant de se rappeler que Notre Dame, à La Salette, a annoncé une époque terrible pour l’Eglise. Ces annonces, qui ont été transmises à Rome, ont été mises à l’Index tellement elles étaient terribles ! Cette mise à l’Index ne signifie pas qu’elles étaient fausses. Pendant longtemps lorsqu’on faisait référence à Notre Dame de La Salette, on se voyait rembarrer par un mot expéditif : l’Eglise a condamné ! L’Eglise en a simplement interdit la lecture par la mise à l’Index, mais cela ne veut pas dire que cela était faux. Depuis quelques années, précisément depuis le 3 octobre 1999, on a retrouvé les manuscrits originaux de Mélanie et ceux de Maximin. Ils étaient dans les archives et ils sont encore dans les archives du Saint Office que l’on appelle aujourd’hui la Congrégation pour la doctrine de la foi. On retrouve là toutes les communications, celles de Mélanie qui envoie au pape ce que la Sainte Vierge lui a dit, le célèbre Secret de La Salette. Nous avons également les textes de Maximin qui lui aussi a reçu des secrets de la part de Notre Dame. Ils sont tous consignés, et ils ont été publiés à une période relativement récente. Eh bien ! l’on constate que les textes qui avaient circulé dans le public, étaient tout à fait fidèles et correspondaient bien à ce qui fut dit. Et que disait la Sainte Vierge à La Salette ? Elle annonçait une période terrible pour l’Eglise, jusqu’à déclarer : « Rome perdra la foi ». Elle affirmait : « L’Eglise sera éclipsée. Rome deviendra le siège de l’Antéchrist ». Des paroles extrêmement fortes ! Il y a aussi des reproches très sévères envers le clergé. Y a-t-il depuis lors une époque où ces choses se vérifient d’une manière plus précise que la nôtre ? Depuis La Salette jusqu’à aujourd’hui, ne sont-ce pas ces 40 dernières années qui sont les plus proches de cette description ? Des paroles fortes qu’on n’ose pas reprendre. Nous n’osons pas dire aujourd’hui : « Rome a perdu la foi ». Nous disons que tel ou tel cardinal a perdu la foi, ou que tel évêque se montre comme n’ayant plus la foi. Encore aujourd’hui nous n’osons pas dire que Rome a perdu la foi.

Or il me semble que ce n’est pourtant pas sans raison que nous voyons beaucoup de choses qui sont faites ou publiées à Rome et qui ne sont plus l’expression de la foi catholique. On peut aller jusqu’à dire que nous assistons à l’apparition d’une nouvelle Eglise, une Eglise qui se prétend catholique, mais qui n’a plus rien de catholique. Elle a ses rites, ses lois, sa bible, sa manière de faire, mais ce n’est plus ce que l’Eglise a enseigné depuis des siècles. Cette Eglise nouvelle nous l’appelons conciliaire, ou plutôt c’est elle-même qui se fait appeler ainsi. Toutefois il est presque impossible de la distinguer de la vraie. C’est un peu comme un cancer généralisé. Le cancer dans une personne ne s’identifie pas à cette personne, ce n’est pas sa vraie nature, c’est une maladie, mais qui est bien là en elle. Lorsque le cancer se réduit à une tumeur on peut le circonvenir pour l’exclure ; mais lorsque les métastases sont répandues dans le corps entier le médecin arrête, car il constate que le cancer est partout. Il n’ose plus prendre son bistouri pour extirper le corps étranger qui se trouve dans cette personne.

Pascendi de saint Pie X et Humani Generis de Pie XII

C’est une image qui tente d’exprimer tant bien que mal un mystère, le grand mystère où l’on voit, dans l’Eglise, ce corps étranger qui propage autre chose que la foi catholique, qui veut être l’ami de toutes les religions, qui prétend qu’on peut se sauver dans toutes les religions, que le Saint-Esprit utilise comme moyen de salut toutes les religions. Tout cela est faux, cela n’a jamais été l’enseignement de l’Eglise ! Nous avons aujourd’hui une Eglise qui promeut ce qui a été condamné il y a moins de 50 ans. Et nous voyons que cela s’est produit au cours du concile Vatican II. Un concile qui n’a pas tellement inventé lui-même des nouveautés, mais qui a consacré et qui a légalisé ce qui était condamné comme erreur 10 ans auparavant. A ce propos, je vous conseille beaucoup de relire l’encyclique de Pie XII Humani Generis sur les erreurs modernes. C’est la dernière grande condamnation des erreurs dans l’Eglise. Elle ressemble un peu à Pascendi de saint Pie X qui condamnait le modernisme, mais saint Pie X avait réussi à l’époque à neutraliser l’ennemi. Il disait bien que cet ennemi était à l’intérieur. Déjà au début du XXe siècle, il dénonçait l’ennemi de l’Eglise comme travaillant à l’intérieur de l’Eglise. Eh bien ! ce travail de sape a continué, et nous sommes aujourd’hui dans cette situation très difficile où, d’un côté, nous sommes obligés par nécessité, pour être sauvés, de maintenir notre foi dans l’Eglise – Eglise qui ne peut pas rester une abstraction, car elle est une réalité concrète, visible, c’est l’Eglise catholique -, et en même temps que nous confessons notre foi dans l’Eglise, dans tout ce qu’elle est et a été, nous devons nous détacher, nous séparer, nous opposer à un corps étranger, un corps nouveau qui se veut lui-même nouveau, qui s’est propagé pendant 40 ans, et qui porte des fruits de mort.

Cette révolution dans l’Eglise a causé plus de dommages à l’Eglise que les guerres, les persécutions. Bien plus de morts spirituelles, plus d’abandons, plus de pertes pour l’Eglise - dans les congrégations religieuses ou chez les prêtres - ont été causés par cette révolution interne que par les guerres, les persécutions… Même la persécution communiste n’a pas réussi à faire autant de morts spirituelles que cette crise inaugurée par Vatican II. Aussi nous nous battons, nous nous défendons contre ce poison qui n’est pas l’esprit de l’Eglise catholique. Le malheur est que, jusque dans les plus hautes sphères du gouvernement de l’Eglise, on trouve les propagateurs de l’erreur. Mais ils ne répandent pas ces nouveautés de manière uniforme et constante.

Paul VI parle des « fumées de Satan » dans l’Eglise

Ainsi Paul VI, qui juste après Jean XXIII a mis en place cette nouvelle religion, est capable de dire qu’il y a dans l’Eglise des forces, des idées qui ne sont pas l’Eglise. Il va même affirmer que par une fissure les fumées de Satan sont entrées dans l’Eglise. Une telle parole nous glace. Il dira à Jean Guitton qu’il se peut que cette pensée étrangère à l’Eglise triomphe. C’est bien lui qui l’a dit, mais en ajoutant que ce ne sera jamais l’Eglise, car il y aura toujours une part, aussi infinitésimale soit-elle, qui restera. C’est Paul VI qui parle, celui qui fait la nouvelle messe et qui y tient, celui qui lance l’œcuménisme ! Quel mélange !

Il y a également ce fait dont on ne parle pas beaucoup : lorsque le même Paul VI a publié la nouvelle messe, le cardinal Journet est allé le voir parce que la définition qui se trouvait dans l’introduction de cette nouvelle messe était franchement hérétique. Le cardinal Journet est donc allé voir le pape, et Paul VI a pleuré devant lui en disant qu’il avait signé sans lire. Voilà comment est passée la nouvelle messe avec un pape qui faisait confiance à son collaborateur, Bugnigni, sans même lire les textes qu’il lui présentait ! Bien sûr, on a corrigé cette définition, mais on n’a pas corrigé la messe. C’est un exemple des irrégularités qui se sont multipliées et qui ont démoli l’Eglise. Prenez la communion dans la main ! Le texte qui introduit cette pratique dans l’Eglise est en fait une condamnation. Ce document dit que cela n’est pas permis, mais que dans quelques régions l’usage s’en est introduit et que là on peut continuer. Et c’est ainsi que la communion dans la main a été répandue dans le monde entier. Au niveau de la pénitence, il y a un texte qui dit que la pénitence est une très bonne chose , qu’il faut faire pénitence - c’est le texte qui traite des indulgences -, mais on finit au terme de sa lecture par ne plus savoir ce que c’est que faire pénitence. Et ainsi de suite, on pourrait prendre les documents les uns après les autres. C’est une confusion invraisemblable !

Jean-Paul II dénonce une « apostasie silencieuse »

Le pape suivant Jean-Paul II, celui qui a fait Assise, se lamentait au début de son pontificat sur le fait que l’erreur, l’hérésie soit répandue à pleines mains dans l’Eglise, que le chrétien d’aujourd’hui soit tenté par l’agnosticisme. Ce pape à la fin de sa vie déplorera une « apostasie silencieuse ». S’il a pu ainsi se lamenter, c’est qu’il avait encore un regard catholique, et pourtant c’est lui qui a causé le désastre sans nom d’Assise.

Voyez, mes bien chers frères, je vous donne ces éléments pour vous montrer combien cette situation est difficile, combien il nous faut approcher de cette réalité avec beaucoup de prudence, en se rappelant toujours que nous touchons là à un mystère. Le mystère est une vérité qui nous dépasse, c’est une réalité que nous pouvons constater, mais dont nous n’avons pas la clef explicative. Ce mystère que nous constatons ressemble au mystère de la Passion de Notre Seigneur. Les apôtres, tous les disciples du Christ étaient obligés de croire à sa divinité, à sa toute-puissance, or ce Dieu qu’ils adoraient comme tout-puissant, ils le voyaient souffrir, meurtri, crucifié, et même ils le voyaient mort sur une croix. La raison humaine nous dit : « Mais s’il est Dieu, il ne peut pas souffrir, il ne peut pas mourir. S’il est tout-puissant d’un simple clin d’œil il va aplatir tous ces soldats, ses bourreaux ». Eh bien non ! il laisse faire. Et il reste Dieu, il est vraiment Dieu. Néanmoins il souffre, non comme Dieu mais dans son humanité. Je dirais que là aussi nous avons un exemple qui peut nous aider à comprendre ce qui se passe dans l’Eglise. Certains mystiques, certains saints, et Mgr Lefebvre lui-même, nous proposent cette vue mystérieuse selon laquelle l’Eglise, le Corps mystique de Notre Seigneur suit la même voie que son corps physique. Si Notre Seigneur a voulu subir une passion dans son corps physique, cette passion se continue, dans le temps et dans l’espace, à travers les membres de son Corps mystique.

Il y a des époques où l’on voit plus clairement cette passion, dans les persécutions par exemple. Celle que nous vivons aujourd’hui est beaucoup plus difficile à percevoir parce que c’est une persécution non physique mais spirituelle, et parce que le bras qui persécute n’est pas à l’extérieur mais à l’intérieur de l’Eglise. Cela devient presque intenable. Le Bon Dieu nous oblige à une épreuve de la foi terrible. Il exige de nous une foi héroïque, et dans des temps pareils, mes bien chers frères, il faut se tourner vers la Sainte Vierge, car s’il y a une personne dans l’histoire en qui éclate la foi, c’est la Sainte Vierge. Elle qui a fait l’objet d’une béatitude à cause de sa foi. Dans l’évangile, sa cousine Elisabeth lui déclare : « Bienheureuse êtes-vous parce que vous avez cru les choses qui vous ont été dites » (Luc, I,45). Bienheureuse à cause de cette foi. Et plus tard elle manifestera sa foi au pied de la croix. C’est bien donc vers elle qu’il faut se tourner pour lui demander une foi qui puisse passer à travers cette épreuve. Et si vous êtes ici aujourd’hui, c’est bien que le Bon Dieu vous soutient dans cette foi, il vous maintient dans la foi catholique, dans cette vie catholique qui continue malgré tout, malgré les épreuves. Mais, encore une fois, combien nous avons besoin de ce soutien.

A propos de l’ultimatum du cardinal Castrillon Hoyos

Je voudrais profiter de ces instants pour vous donner des nouvelles sur ce qui se passe maintenant à Rome par rapport à la Fraternité. Vous avez probablement entendu que l’on a parlé d’un ultimatum. Où en sommes-nous ? Tout d’abord c’est une chose bizarre que cet ultimatum, parce que lorsqu’il y a ce genre de démarche, il y a un objet. Dans le cas qui nous concerne, on se demande bien quel était l’objet. J’ai été convoqué par le cardinal Castrillon Hoyos, au début du mois de juin, parce que la dernière Lettre aux amis et bienfaiteurs de la Fraternité Saint-Pie X faisait le point en indiquant clairement que nous n’étions pas disposés à avaler le poison que l’on trouve dans le concile. C’est ce qui a déplu aux autorités romaines. Le fait de dire que nous ne changerions pas, que nous résisterions, que nous ne boirions pas ce poison, c’est cela qui leur a déplu. Donc j’ai été convoqué à Rome, et là on m’a remis une feuille écrite. Etaient présents à cette réunion qui se tenait dans les bureaux de la Commission Ecclesia Dei – c’est d’ailleurs la première et la seule fois que je me suis rendu dans ces bureaux -, étaient donc là le cardinal, le vice-président de la commission Mgr Perl, le secrétaire Mgr Marini et le secrétaire personnel du cardinal. J’étais accompagné de M. l’abbé Nély.

On nous remet une note écrite, et le cardinal me demande de la lire devant tout le monde. Dans cette lettre qui ressemble vraiment à un ultimatum, il est dit en substance : « Jusqu’ici j’ai affirmé que vous n’étiez pas schismatiques, mais désormais je ne pourrai plus le dire. Aujourd’hui il faut que vous acceptiez les conditions claires que nous allons vous imposer ». Après avoir lu, j’ai demandé au cardinal quelles étaient ces conditions claires, parce qu’elles n’étaient pas écrites. Et le cardinal ne m’a absolument rien répondu. J’ai reposé la question en lui demandant : « Qu’est-ce que vous attendez de moi ? » ; à ce moment-là, presque à voix basse, il a répondu : « Si vous pensez en conscience que vous devez dire cela à vos fidèles, faites-le ! Mais vous devez respecter la personne du pape ». Ce sur quoi je lui ai répondu que je n’avais pas de problème. Et c’est ainsi que cette réunion s’est terminée. - Comment puis-je affirmer que le motif de cette réunion était vraiment la dernière Lettre aux amis et bienfaiteurs ? C’est ce que je lui ai demandé, puisqu’il y faisait référence : « Pouvez-vous me dire ce qui ne va pas dans cette lettre ? » ; il l’a alors relue devant moi, et le seul reproche qu’il a pu formuler était le fait que j’écrive que les couvents étaient vides, ainsi que les séminaires. Il m’a dit : « Cela n’est pas vrai ». C’était le seul reproche.

Alors en quoi consiste l’ultimatum, quel est son objet ? A la sortie de cette entrevue, je disais à M. l’abbé Nély que j’étais très frustré parce que j’avais assisté à une mise en scène théâtrale, emplie d’émotion, où le cardinal déclarait : « C’est fini ! Je convoque une conférence de presse. J’arrête tout ! ». Mais ce qu’on attendait vraiment de moi, je l’ignorais. Si bien que j’ai renvoyé M. l’abbé Nély le lendemain pour qu’il pose la question encore une fois : « Qu’est-ce que vous voulez ? » ; alors on l’a fait attendre une demi-heure, le temps de rédiger les fameux cinq points qui ont été diffusés sur Internet.

Cinq points dont le premier dit ceci : « Il faut que Mgr Fellay s’engage à donner une réponse proportionnée à la générosité du pape ». Qu’est-ce que cela peut bien vouloir dire ? C’est une parole extrêmement floue qui peut dire tout et rien. On est obligé de supposer que cette générosité du pape était le Motu Proprio. Et la réponse proportionnée était de l’en remercier, tout en reconnaissant qu’il n’était pas pour nous, puisqu’il était pour tous les prêtres de l’Eglise. Sinon on ne voit pas bien.

Ensuite je devais m’engager, dans cette lettre, à respecter la personne du pape. Je suppose que cela veut dire qu’on ne doit pas l’injurier, mais si on considère comme une injure de dire qu’il est parfaitement libéral, juste après un voyage aux Etats-Unis où il n’a fait que louer l’Etat américain en déclarant que la liberté de toutes les religions était magnifique. Vraiment on ne peut pas trouver de déclaration plus libérale que celle-là. Je ne vois pas ce qu’il y a d’injurieux dans mes paroles.

Le troisième point est plus sensible, parce qu’on me demande de ne pas m’ériger « en magistère au-dessus du pape et de ne pas poser la Fraternité en contraposition à l’Eglise ». Là aussi cela veut tout dire et cela ne veut rien dire. Avec cette phrase là, chaque fois que nous poserons une objection, on nous dira : « Vous vous mettez au-dessus du pape ». C’est bien ce point qui fait comprendre que Rome n’est pas du tout d’accord avec le fait que nous osions dire quelque chose contre le concile. C’est cela qui fait problème.

Nous considérons comme essentielle cette confrontation théologique

On dit que j’ai refusé une proposition de Rome, mais il n’y avait pas de proposition de Rome. Il y avait simplement un cardinal impatient de ce que les choses, disait-il, « traînent ». Or nous avions depuis l’an 2000 dit aux autorités romaines que nous ne leur faisions pas confiance et que si elles voulaient un dialogue il fallait commencer par donner des signes qui puissent nous faire retrouver quelque confiance. Ces signes étaient au nombre de deux : la liberté de la messe traditionnelle et le retrait du décret d’excommunication des évêques. Après sept ans, on peut dire qu’un des points est réalisé. Reste le deuxième. Après cela nous sommes disposés à discuter, avions-nous dit. Et nous le disons encore car c’est très important, nous considérons vraiment comme essentielle cette confrontation théologique qui doit permettre de voir si ce qui a été dit au concile et après le concile, est fidèle à la Révélation, à l’enseignement de l’Eglise. Ce n’est pas nous qui nous érigeons au-dessus du pape, ce sont les papes du passé qui ont canonisé un certain nombre de propositions, qui les ont définies dogmatiquement. Ces propositions ne peuvent plus être changées. Un dogme est irréfragable. Donc ce n’est pas nous qui nous érigeons en juges. Nous demandons simplement au pape d’aujourd’hui de nous expliquer comment ce qu’il nous dit correspond à ce que ses prédécesseurs ont dit, ayant en tête les paroles très claires de l’apôtre saint Paul : « Si un ange, ou moi-même, vous annonce un évangile différent de celui que je vous ai enseigné, qu’il soit anathème » (Gal.,I,8-9). Cela ne peut pas être plus fort. On a l’impression que saint Paul prévoyait déjà des situations comme celle dans laquelle nous nous trouvons : Si moi-même – et il est apôtre – je commence à vous enseigner quelque chose de différent de ce que je vous ai enseigné auparavant, que je sois anathème ! Si un ange vient vous enseigner autre chose, anathème !

Nous avons 20 siècles d’enseignement de la doctrine de l’Eglise. Ce sont ces choses-là qui jugent le pape. Ce n’est pas nous. Le pape est infaillible quand il correspond aux conditions qui lui sont données. Et puisqu’il le sait, qu’il fasse usage de son infaillibilité ! Et il dira la foi, comme ses prédécesseurs. Maintenant si, comme au concile Vatican II, on ne veut pas faire usage de cette infaillibilité, il arrivera ce qui est arrivé.

Nous ne voulons pas construire sur du sable

Mais de notre côté, que l’on comprenne bien, nous n’avons absolument rien refusé de la part de Rome. Encore maintenant nous continuons à dire qu’on ne peut pas régler la situation canonique de la Fraternité, sans avoir d’abord regardé la question de fond, - ce fond qui est justement toutes les nouveautés introduites dans l’Eglise depuis Vatican II. Faire le contraire équivaudrait à accepter la proposition suivante : on vous offre une maison, mais une maison ne tient pas en l’air, elle est bâtie sur quelque chose, sur un terrain…, si cette maison est construite sur des sables mouvants, allez-vous la prendre ? Si vous savez que demain elle va s’écrouler, qu’elle va disparaître engloutie dans les marais, vous vous dites : cela ne vaut pas la peine. De même, si on vous dit qu’on vous donne une Rolls Royce, mais qu’elle ne peut que rester au garage, pourquoi vous la donne-t-on ? Ou si on vous dit qu’on vous donne un bateau, mais qu’il doit rester en cale sèche.

C’est ce qui nous arrive. Rome, en voulant passer un accord canonique ou, pour reprendre cette image, en nous proposant une voiture, un bateau, une maison, ne veut surtout pas qu’on discute de la pierre sur laquelle doit être bâtie la maison. Pour les autorités romaines, il va de soi que l’ambiance dans laquelle circulerait cette voiture ou naviguerait ce bateau, c’est l’ambiance doctrinale de Vatican II. Pour elles, il est absolument évident qu’il n’y a pas de remise en cause des nouveautés de Vatican II, et c’est précisément là le point crucial, le point sur lequel nous voulons amener Rome. Et tant que Rome ne veut pas faire cela, nous ne pouvons pas aller de l’avant. Nous sommes obligés de passer par là, parce que sinon c’est construire sur du sable. Et nous ne voulons pas construire sur du sable. C’est au nom de la foi, de l’enseignement de l’Eglise, de la pratique de l’Eglise que nous disons cela.

De Rome nous attendons la foi

On nous déclare : « Vous savez, aujourd’hui le pape vous veut du bien, mais qui viendra après lui ? On n’en sait rien ! Donc c’est maintenant le moment ou jamais où vous devez accepter ». J’ai répondu au cardinal qui me tenait ce discours : « Eminence, je crois au Saint Esprit. Si le Saint Esprit est capable d’éclairer ce pape, il pourra aussi éclairer le suivant ». Et si lui nous veut du bien, peut-être que le prochain pape nous voudra encore plus de bien. Encore une fois, on ne peut pas discuter sur la foi, on n’a pas le droit de trafiquer la foi. Quand on voit d’une manière si claire ce qui se passe dans l’Eglise - c’est le Bon Dieu qui nous donne cette grâce -, il n’y a pas de place pour une négociation. D’ailleurs je n’aime pas ce terme, il est faux. Nous ne sommes pas en négociation avec Rome. De Rome, nous attendons la foi. C’est la première chose qui s’est produite à notre baptême, cela a été la première question : « Que demandez-vous à l’Eglise ? – La foi ». « Que vous procure la foi ? – La vie éternelle ». C’est là le contrat passé au baptême. Nous demandons à l’Eglise la foi, nous savons qu’il n’y a que l’Eglise qui peut nous la donner. Eh bien ! nous maintenons cette demande première du baptême. Nous ne faisons rien d’autre. On pourrait résumer tout notre combat à cela, car nous savons que l’Eglise est la seule entité établie par Dieu qui puisse sauver - on ne peut pas être sauvé en dehors de l’Eglise : Hors de l’Eglise pas de salut  –, et nous savons que ce salut vient par la foi et par la grâce. C’est ce que nous demandons à Rome, rien de plus rien de moins. Cela prendra le temps qu’il faut.

Serons-nous encore vivants lorsque les choses se seront enfin améliorées ou pas ? Bien sûr que nous l’espérons, mais nous n’en savons rien. Il est vrai qu’humainement parlant, on voit un certain nombre d’éléments qui montrent que l’on va vers un mieux. Au niveau des principes, il y a un réveil, il y a une attente surtout dans les jeunes générations, chez celles qui n’ont rien reçu, une attente qui se tourne vers la Tradition et qui, insatisfaite par ce qu’on leur donne aujourd’hui, réclame la doctrine traditionnelle. On voit des prêtres qui se tournent vers l’ancienne messe et qui découvrent tout simplement leur religion. Si vous saviez le nombre de jeunes prêtres qui, célébrant l’ancienne messe pour la première fois, nous déclarent : « Mais ce sont deux mondes ! En célébrant cette messe, je découvre ce que c’est que le prêtre ». Cela ne veut pas dire qu’ils n’avaient aucune idée du sacerdoce, mais ils découvrent là que Notre Seigneur veut que ses prêtres lui soient unis, soient ses continuateurs, des médiateurs entre Dieu et les hommes pour arracher du cœur de Dieu le salut des âmes à travers le Sacrifice de son Fils auquel elles sont appelées à s’unir. C’est la clef de la crise d’aujourd’hui : on ne veut plus de la croix, on ne veut plus de la souffrance, on ne veut plus du péché, on ne veut plus du sacrifice. On peut dire que la solution de cette crise, elle est là ! C’est pourquoi nous insistons tellement sur la messe, parce que la messe est l’expression incarnée de cette foi : le salut passe par la croix, il passe par le Sacrifice de Notre Seigneur, il passe par le prêtre. La crise que nous vivons est une crise du sacerdoce. On a voulu dénaturer le prêtre, un prêtre qui aujourd’hui ne trouve plus son identité dans la nouvelle messe. Cela les agace à Rome lorsque nous disons cela ! Ils ne peuvent pas supporter que nous disions que la nouvelle messe est mauvaise. Pourtant il n’y a qu’à regarder, c’est une évidence. Il n’y a qu’à regarder les fruits. Notre Seigneur a dit que l’on reconnaissait aux fruits la qualité de l’arbre.

« Les fruits sont bons, donc il y a le Saint Esprit ! »

Il faut donc continuer, le temps qu’il faudra ! Est-ce que cette affaire du début de l’été va vraiment finir en déclaration de schisme, comme certains de nos ennemis le voudraient ? J’en doute, mais je n’en sais rien. Et puis qu’est-ce que cela changerait ? De toute façon, les évêques nous traitent en schismatiques, comme les pires êtres qui puissent exister sur terre. Dans leurs églises ils reçoivent tout le monde, ils font des cérémonies de prières avec tout le monde, mais avec nous c’est comme si nous étions la peste. Il faut voir cela ! En même temps qu’ils disent à Rome que nous ne sommes pas schismatiques, on nous traite comme les fléaux de l’humanité. Cela durera le temps que cela durera, mes bien chers frères. Nous avons chaque jour la consolation de la grâce, nous voyons bien le Bon Dieu à l’œuvre dans nos âmes, dans les âmes de nos enfants. Nous voyons bien que ce sont des fruits de la grâce, et Rome aussi le reconnaît. Ce même cardinal Castrillon parlant de la Fraternité me disait : « Les fruits sont bons, donc il y a le Saint Esprit ». Eh bien ! qu’il en tire les conséquences. Nous ne pouvons pas les tirer pour eux. Nous n’oserions pas nous-mêmes nous décerner ces louanges, bien que nous puissions constater aussi que les fruits sont bons.

Nous recourrons donc à la Très Sainte Vierge. Aujourd’hui dans l’une des antiennes, on la salue comme celle qui écrase toutes les hérésies. On la célèbre : « Bienheureuse êtes-vous, vous qui avez écrasé toutes les hérésies ». Il y a chez Marie, si douce d’un côté, un aspect terrible. Et cela vient de son amour. Si on aime Dieu, si on aime le bien, en même proportion on doit haïr ce qui est contre Dieu. On doit haïr le péché. Nous avons là une sorte de thermomètre pour nous même, de notre état spirituel : jusqu’à quel point haïssons-nous le péché, à commencer par nos propres péchés ? Parce que c’est dans la même proportion que nous aimons le Bon Dieu. Demandons à la Sainte Vierge d’augmenter cette proportion, cette proportion d’amour et d’aversion contre tout ce qui s’oppose à Dieu, à son règne, au salut des âmes. Demandons à Notre Dame cette protection particulière, gagnons-la cette protection par une dévotion spéciale. Essayons de grandir dans l’intimité avec le Cœur Immaculé de Marie. Que Notre Dame soit vraiment notre mère tous les jours, pas seulement le temps d’un Ave ou lors d’un passage devant sa statue. Qu’elle soit vraiment notre mère ! Cette consécration que nous allons renouveler selon le vœu de Louis XIII, doit avoir des conséquences dans notre vie. Que ce ne soient pas de simples mots. Que ce don à la Sainte Vierge soit réel, qu’il soit un don vrai. Que nous vivions ensuite vraiment comme ses enfants. Alors oui, nous assurerons notre salut et par là même la continuation de la Tradition de la foi de l’Eglise, à travers l’espace et le temps, pour les générations futures. Ainsi soit-il !

Sermon de Mgr Bernard Fellay, lors de la procession du vœu de Louis XIII, à Saint-Malo, le 15 août 2008.

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24 août 2008 7 24 /08 /août /2008 13:44

Le cardinal est catholique, le roi est musulman. Ils se sont rencontrés à Madrid, entre le 16 et le 18 juillet, lors d’une réunion interreligieuse organisée par la Ligue musulmane mondiale.

Le roi Abdallah d’Arabie saoudite, protecteur des lieux de pèlerinage de l’islam – La Mecque et Médine -, a déclaré devant le roi Juan-Carlos d’Espagne : « Les prophètes sont comme des frères enfants de mères différentes mais d’un seul Dieu ».

Le cardinal Jean-Louis Tauran qui est le président du Conseil pontifical pour le dialogue interreligieux, a affirmé : « Le dialogue interreligieux ne doit pas se fonder sur l’ambiguïté », tout en précisant que le pape qu’il représentait, pensait qu’un « dialogue fondé sur l’amour et sur la vérité entre croyants était le meilleur moyen pour contribuer à l’harmonie, au bonheur et à la paix des peuples de la terre ».

Le roi Abdallah, dans le pays duquel toute pratique religieuse autre que celle de l’islam est interdite, a expliqué : « L’islam est une religion de modération, de pondération et de tolérance ».

Autrefois on parlait de la « Journée des Dupes », désormais on dira la « Rencontre de Madrid ».

Abbé Alain Lorans, DICI, n° 180

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24 août 2008 7 24 /08 /août /2008 13:28

Au § 22 de sa deuxième encyclique, Spe salvi, Benoît XVI parle de la nécessité pour le christianisme "de revenir toujours de nouveau à ses racines", quitte à pratiquer "une auto-critique" de son évolution historique.

Propos d'intellectuel ? On va bien plus loin que la repentance de Jean Paul II. Il ne s'agit pas de mettre en cause tel ou tel événement malheureux, dans lequel l'Eglise aurait une forme de responsabilité. Qui diura les affres de l'historien scrupuleux lorsqu'il s'agit de mettre en lumière les causes d'un événement quel qu'il soit. Benoît XVI propose avec raison une autre démarche, celle qui consiste à distinguer le vrai modèle du christianisme "conformément aux Ecritures" et les caricatures ou les déplacements d'accents, qui, en particulier depuis trois siècles, depuis la crise de la conscience européenne dont parlait Paul Hazard (il donnait pour cette crise les années 1680 à 1715) ont fleuri dans la culture occidentale. il y a quantité d'images du Christ, mise en circulation durant ces années là qui ne concordent pas avec l'Ecriture et qui sont donc des images fausses. Un examen attentif de tout ce qu'a produit le XIXème siècle, depuis le Christ douceâtre de saint-Sulpice jusqu'au Christ révolté de Vigny, serait certainement passionnant.

Je proposerai simplement ici trois grandes catégories, à travers lesquelles historiquement le christianisme a évolué de différentes façons. Parmi ces trois catégories, qui permettraient de regrouper les diverses approches du Christ qui ont eu cours ces dernières décennies, une seule me semble viable. Une seule demeurera, celle que l'on peut nommer à juste titre catholique, parce qu'elle est vraiment universel selon le sens du mot catholique en grec.

Le modèle viable du Christ est celui que l'homme a conscience de tirer des Ecritures. Si le Christ ne vient pas des Ecritures et des Ecritures seules (sola Scriptura, dit déjà en ce sens thomas d'Aquin dans la dernière leçon de son Commentaire de l'Evangile de Jean), s'il est un produit de la conscience humaine (idea Christi) comme le pensait Fichte, il se transforme en une mythologie qui n'a pas d'autre nécessité que le fantasme de l'homme qui se croit Dieu. Sicut scriptum est. Sicut dixit. La théologie chrétienne n'a pu envisager le Christ autrement que comme l'Ecriture le présente. Et c'est cette vérité de l'Ecriture, reçue dans la foi, qui rend l'homme libre de toutes les addictions engendrées par le besoin ou par le désir. La foi provient dans l'homme de l'esprit de Dieu et là où est l'esprit de Dieu dit saint Paul, là est la liberté.

Le modèle catholique consiste à chercher la vérité du Christ en dehors de la conscience humaine, qui ne nous en dit rien, parce qu'elle n'en sait rien. C'est la parole reçue (de Dieu), c'est la parole donnée (par Dieu) qui nous installe dans la vérité. Et parce que cette vérité est surplombante, parce que, comme le dit quelque part Jean Chrysostome, elle ne vient pas de notre terre, elle représente pour nous un point fixe, le point fixe sur lequel s'appuie notre liberté. C'est le principe du levier d'Archimède : donnez moi un point fixe et je soulèverai le monde. La foi est ce point fixe dans la mesure justement où elle n'est pas une émanation de la conscience humaine.

A côté du modèle catholique (la vérité vous rendra libre Jean, VIII), il y a un modèle libéral, qui est exactement à l'inverse. Au lieu de dire que la vérité rend libre, le libéral explique que la liberté rend vrai. Laissez les libres et ils iront au vrai ! C'est le cri de tous les utopistes, de tous ceux qui voient dans l'autorité une atteinte au droit des personnes sur lesquelles elle s'exerce. C'est la tendance spontanée d'un certain humanisme chrétien : notre religion est tellement belle qu'il suffit de laisser à l'homme une authentique liberté religieuse pour qu'il finisse par y venir. Qui saura dire les ravages de l'utopie libérale. Avec les meilleures intentions du monde, en matière religieuse, un libéral de principe est un destructeur. L'Evangile nous avait prévenu : c'est la vérité qui rend libre et pas la liberté qui rend vrai.

Enfin, à côté de ce modèle utopique qu'est le modèle libéral, il y a le modèle réaliste, théorisé par Locke dans son Traité de la tolérance et reçu par la maçonnerie anglaise, celle des Constitutions d'Anderson. Dans cette perspective, il s'agit surtout de chercher les moyens d'un consensus humain sur la foi. On trouve dans cette vision des relents du vieil unitarisme socinien, né à la fin du XVIème siècle, dans la cervelle d'un Italien, Fausto Socin, comme un enfant monstrueux et non voulu de la crise protestante. Débarrassons nous des dogmes qui portent sur des mystères (comme celui de la trinité) et contentons nous de cultiver un christianisme irréfutable, le christianisme pratique, celui de l'amour du prochain et du pardon des injures.

Ce que n'ont pas vu les adeptes de cette vision, si largement répandue aujourd'hui, du christianisme, c'est que sans crier gare, à force de chercher le consensus et donc le plus petit commun dénominateur, on est sorti de la religion. La recherche du consensus accouche de ce christianisme purement moral que saura critiquer Nietzsche, un christianisme qui n'a plus la force d'une religion, un christianisme destiné à mourir.

Le monde ne voudra jamais se passer du Christ. il a cherché simplement à éviter son regard. il n'a pas voulu le regarder en face. S'il est vrai (comme Dostoievsky en a eu l'intuition fulgurante et douloureuse) que le monde ne se passera jamais du Christ (plutôt de la vérité que du Christ dit Aliocha Karamazov), alors poser ces trois modèles, c'est me semble-t-il démontrer que l'avenir est forcément à l'orthodoxie catholique. Non à ses caricatures.

Abbé G. de Tanoüarn

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23 août 2008 6 23 /08 /août /2008 21:11
Mouvement des Damnés de l'Imperialisme M.D.I

Le fait que les sionistes attendent de nous que nous nous exterminions pour voir la victoire d'Israël ne signifie pas qu'il faille faire comme si la menace islamiste n'existait pas, mais il me semble que ceux qui tirent les marrons du feu sont les vrais terroristes. Et des terroristes mille fois plus dangereux.

Malheureusement, les medias ne parlent que des "islamistes" et du terrorisme "islamique". Les attentats "islamistes" actuels ont probablement pour origine la main invisible sioniste. Des informations pourraient sortir à ce sujet... 

Devant la perspective ignoble d'une guerre mondiale
fomentée une nouvelle fois par les mêmes mondialistes, les opposants au système sont tentés de s'allier. Il me semble qu'il faille ici éviter le piège d'une alliance politique entre chrétiens et musulmans qui aurait pour but de combattre l'impérialisme. On ne fait pas un programme contre mais pour une idée.

Discernons les esprits selon la méthode de saint Ignace de Loyola. Une telle alliance, expérimentée par le
mouvement des Damnés de l'Impérialisme (M.D.I.), présidé par Kemi Seba, présente-t-elle tout entièrement des aspects bels et bons ? N' y a-t-il rien qui trouble notre esprit ? Cherchons bien. Si un tel trouble se présentait à notre esprit, une telle idée ne pourrait pas venir de Dieu, ce serait une "séduction sous manifestation de bien" (manoeuvre proprement satanique). 

Cette alliance est fort séduisante. Elle est défendue par des nationalistes comme
Boris Le Lay, le site des Intransigeants (un site "catholique" "national-socialiste", une doctrine condamnée par Pie XI et Pie XII...) on en trouve des traces dans le mouvement d'Alain Soral Egalité & Réconciliation (un mouvement ouvertement "républicain"...), avec une inflexion dans le discours nationaliste du "Front national" depuis les dernières présidentielles avec les résultats que l'on connait. 

Paradoxalement, sous manifestation de lutte contre l'impérialisme, l'initiative du M.D.I présente le danger d'aboutir au résultat inverse, c'est-à-dire d'aboutir au projet internationaliste sioniste & illuministe de fusion des peuples et des nations, et donc à la destruction définitive de la France telle qu'on l'a connue jusqu'ici... Comme on le voit, Satan attaque la France, Fille aînée de l'Eglise, de tous les côtés et par tous les bouts à la fois.

Des nationalistes se sont désolidarisés du mouvement anti-impérialiste de Kemi Seba qu'ils ne jugeaient pas rationnel. Parmi leurs arguments se trouvent les questions de savoir pour quelle(s) raison(s) Kemi Seba mène-t-il le combat pan-africain en France et pas en Afrique, pour quelle(s) raison(s) demande-t-il des dédommagements aux Français tout en prétendant que les Français sont eux aussi dans leur propre pays - ce qui est vrai - des victimes de l'occupation sioniste.

Pour ma part, une entente entre chrétiens et musulmans contre l'impéralisme sioniste démo-"libéral", pourquoi pas, mais ici en France, à nos conditions, cela va de soi. Une alliance commune sur une base politique commune, non.
 On est chrétien ou musulman, on ne peut pas être les deux à la fois, se mettre sous la même bannière et porter le même projet politique pour la France. "Nul ne peut servir deux maîtres", il faut choisir.

Donc, je résume : une entente, oui, une alliance, non.


On ne fait pas non plus un mouvement contre, sur la haine ou le ressentiment, mais sur un projet. S'il devait y avoir un programme politique chrétien nationaliste, authentiquement anti-impérialiste, ce devrait être celui de sainte Jeanne d'Arc, patronne de la France: pour une France libre, indépendante et souveraine, "vive le Christ qui est Roi de France !" avec à la clé, restauration de nos principes de gouvernement.

Malheureusement, je ne vois pour l'instant aucun parti politique défendre cette ligne...
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23 août 2008 6 23 /08 /août /2008 20:12
Redif.
Morale de l'histoire : les Juifs prophétisent une guerre entre les grandes puissances du monde pour en attendre la victoire d'Israël...

Autrement dit, si vous ne voulez pas être utilisé comme du bétail et de la chair à canons au service des sionistes et d'Israël, évitez de vous mettre sous la bannière USraélienne en rentrant dans la théorie du "choc des civilisations".
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23 août 2008 6 23 /08 /août /2008 16:56

En 1910... "Un journal américain, le Pearson's Weekly, a annoncé que les francs-maçons de Boston ont formé une 'Compagnie' dans le but de rebâtir le temple de Salomon" (Mgr Henri Delassus, La Conjuration antichrétienne, Le Temple maçonnique voulant s'élever sur les ruines de l'Eglise catholique, 1910, rééd. Expéditions Pamphiliennes, p. 644).

... En 2008 les héritiers de cette 'Compagnie' ont fondé "l'Institut du Temple" pour élever le 3ème temple :

Notez la pyramide en haut à gauche de la video... Un hasard sans doute.

Le temple de Salomon ou
temple de Jérusalem avait été détruit au VIe s. av. J.-C. par Nabuchodonosor. Il fut reconstruit vers 536 av. J.-C. au retour de la captivité des Juifs à Babylone. Détruit à nouveau en 70 ap. J-C. par l'empereur Titus, les Juifs cherchent depuis à le rebâtir dans le but de faire mentir le Christ qui leur dit : "Il ne restera pas là pierre sur pierre qui ne soit détruite" (Mat. XXIV, 2). L'empereur Julien tenta au IVe s. ap. J.-C. de rebâtir le temple (362-363) et d'y réinstaller les Juifs, mais la reconstruction fut ruinée par un tremblement de terre, et l'empereur mourut le 26 juin 363.

L'Institut du Temple veut élever - je cite - : "un lieu de prières pour toutes les nations"...

A mon sens, il ne s'agit-là que du projet antichrist luciférien mondialiste: un temple syncrétiste panthéiste, "pour toutes les nations", c'est "l'abomination de la désolation dans le lieu saint" prophétisé par
Daniel (Livre de Daniel, IX, 27) et annoncé par le Christ pour la fin des temps (Mat., XXIV, 15-21).

"Que personne ne vous séduise en aucune manière; car il ne viendra point, qu'auparavant ne soit venue l'apostasie, et que n'ait paru l'homme du péché, le fils de perdition, qui se pose en ennemi et s'élève au-dessus de tout ce qui est appelé Dieu, ou qui est adoré, jusqu'à s'asseoir dans le temple de Dieu, se faisant passer lui-même pour Dieu" (II Thes., II, 3-4).

Le Christ lui-même avertit: "Jérusalem, Jérusalem, qui tues les prophètes et lapides ceux qui te sont envoyés, ... Voilà que votre maison vous sera laissée déserte. Car, je vous le dis, vous ne me verrez plus, jusqu'à ce que vous disiez : 'Béni celui qui vient au nom du Seigneur!' (Mat., XIII, 37-39). Or le moment de son retour est aussi celui de l'Apocalypse.

Pour rebâtir le temple, certaines organisations, dont la plus connue est Le Mouvement des Fidèles du Mont du Temple et de la Terre d'Israël, souhaitent la destruction de la mosquée Al-Aqsa comme préambule à la « reconstruction » (source :
article wikipedia)... Inutile de vous expliquer ce qu'un tel projet peut engendrer. Mais c'est peut-être ce qu'ils cherchent?...

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-
"Temple de Jérusalem" : Vers une troisième intifada
- IIIe Guerre mondiale : ils envoient les autres combattre et mourir pour eux
- Jérusalem-est : annexion en cours
-
Reconstruction du temple de Jérusalem, intervention russe ?

- Ordo ab chao: "On ira ensemble vers ce Nouvel Ordre Mondial et personne ne pourra s'y opposer" (Nicolas Sarkozy)

- La République universelle

- "Complot qui n'existe pas" : Aymeric Chauprade parle de "l'architecture invisible de la mondialisation"

- Arnaud Raffard de Brienne sur le nouvel ordre mondial

- Conspiration maçonnique. Extraits de la Lettre encyclique de Grégoire XVI, Mirari vos (1832)
-
Pie IX était-il adepte du complot?

-------------------------------------------------------------

   

Principaux documents publiés par les papes dénonçant le complot maçonnique
Encyclique In Eminenti de Clément XII (1738)

Encyclique Providas de Benoît XIV (1751)
Lettre apostolique Quo graviora de Léon XII (1826)
Encyclique Qui pluribus de Pie IX (1846)
Encyclique Humanum genus de Léon XIII (1884)
Encycliquer Vehementer nos (1906) et Lettre à la France "Une fois encore" de saint Pie X (1907)

Constitution apostolique Servatoris Jesu Christi de Pie XI (1925)

Constitution apostolique Per annum sacrum de Pie XII (1950)
les Actes du Synode romain promulgué par le Pape de Jean XXIII (1963)

la Déclaration de la Sacrée Congrégation pour la Doctrine de la Foi du Préfet Cardinal Joseph Ratzinger (1983)

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23 août 2008 6 23 /08 /août /2008 12:54

Novus Ordo Seclorum - Annuit Coeptis

"Nous arrivons vers l'émergence d'une transformation globale. Tout ce dont nous avons besoin, c'est de LA CRISE MAJEURE et le peuple acceptera le nouvel ordre mondial" -David Rockefeller

"Divers groupes oeuvrent dans l'ombre depuis des siecles. s'ils s'enveloppent d'un tel secret, c'est que leurs motivations ne sont pas claires." -Albert Pike-

"Dès que possible, nous devons arriver a élaborer un gouvernement mondial et une religion mondiale diriges par un leader mondial" -Robert Muller- (ancien assistant au secretaire general de l'ONU)

"Le monde est gouverné par de tout autres personnages que ne se l'imaginent ceux dont l'oeil ne plonge pas dans les coulisses."
Disraëli (1804-1881), dans Coningsby, page 183

"Il y a deux histoires: l'histoire officielle, menteuse, puis l'histoire secrète, où sont les véritables causes des évènements."
Honoré de Balzac

"Trois cents hommes, dont chacun connaît tous les autres, gouvernent les destinées du continent européen et choisissent leurs successeurs dans leur entourage."
Walter Rathenau (1867-1922), dans le journal autrichien Wiener Freie Presse,
24 décembre 1912

                                                        

____________________

De la société dite "libérale" née il y a maintenant deux siècles est sortie un moloch : l'Etat moderne.

Qu'en est-il réellement du "libéralisme" que les porteurs de lumières professent ?

Pour le savoir, penchons-nous sur la réalité des faits, sur nos droits et libertés aux pays des "droits de l'homme", mais aussi sur le travail d'historiens soigneusement occultés par les faiseurs d'opinion.


Je citerai pour ce bref article Mgr Henri Delassus dans son ouvrage "La Conjuration antichrétienne, le Temple maçonnique voulant s'élever sur les ruines de l'Eglise catholique", un livre qui date de 1910 (recomposé informatiquement avec entrées nominatives et thématiques, un ouvrage incontournable réédité aux Expéditions Pamphiliennes, 1999).

On s'aperçoit que tout ce qui y est écrit au sujet de la subversion et de la destruction des sociétés en même temps que l'édification d'un ordre social nouveau, la "République universelle", a été réalisé mot pour mot...

Le "mythe du complot" n'est donc plus un mythe ! Des textes exposant ce complot ont été écrits en 1910, soit à un moment où personne ne connaissait les visées plantéraires des conjurés, ni surtout le moment où les grandes organisations planétariennes (S.D.N., O.N.U., U.N.E.S.C.O, etc.) sont apparues...

Je cite donc Henri Delassus en 1910 : "Le progrès (maçonnique), c'est donc la marche vers l'absorption complète de tous les droits par l'Etat; plus de droits pour l'individu, plus de droits pour la famille, plus de droits à plus forte raison pour une société quelconque qui se formerait au sein de l'Etat, ou, au-dessus de lui.

"Dans la société démocratique rêvée par la franc-maçonnerie, il n'y aura plus, ou il ne doit plus y avoir, que ces deux unités: l'individu et l'Etat. D'un côté l'Etat omnipotent, de l'autre, l'individu impuissant, désarmé, privé de toutes les libertés, puisqu'il ne peut rien sans la permission de l'Etat. [Pour une illustration de cette emprise étatique aux Etats-Unis, voir la video 
Aaron Russo. From liberty to fascism - De la liberté au fascisme]

"Que l'on cesse donc de s'étonner que dans cette société sortie de la Révolution, pétrie de l'idée révolutionnaire, l'Etat veuille tout centraliser et tout absorber, étouffer toute initiative et paralyser toute vie: il obéit au principe d'après lequel il doit être tout, tout lui ayant été livré par le contrat initial. Ce qui vit, ce qui se meut, ce qui est en dehors de lui, ne l'est et ne le fait que par usurpation, dont il doit être rendu compte pour restitution.

"Le Temple que la maçonnerie veut édifier d'après le plan que J.J. Rousseau en a tracé dans son Contrat social, c'est l'Etat souverain maître de toutes choses, absorbant en lui tous les droits, aussi bien ceux des individus que ceux de la famille, ceux des associations que ceux de l'Eglise. ... Pour les maçons, pour les révolutionnaires, c'est l'idéal. ... En toutes choses, il (l'Etat) s'applique à restreindre les droits des particuliers: son dessein est de les supprimer entièrement."

Henri Delassus examine successivement ces suppressions sur lesquelles je passe (suppression progressive des droit de propriété, à l'éducation libre des enfants via l'Education d'Etat, l'abolition de la famille (promotions systématiques du divorce et du 'mariage civil', amour libre, etc.), l'anéantissement de l'Eglise. ... Je cesse d'être propriétaire, père, chrétien, philosophe. C'est l'Etat qui se substitue à moi dans toutes ces fonctions. A la place de ma volonté, il y a la volonté publique..."

Et maintenant, nous en arrivons à la preuve du complot planétarien. Henri Delassus présente des documents de la secte des Illuminés de Bavière d'Adam Weishaupt. Il explique comment ces documents nous sont parvenus et la façon dont ils projettent d'établir un gouvernement mondial. Je répète, Henri Delassus écrit cela en 1910 :

"Dans le rituel que
Weishaupt composa pour les cérémonies de l'initiation aux divers grades de l'Illuminisme, il fait dire par l'Hiérophante à l'initié :

'Ô Frères, ô mon fils, ... nous avons contre nous les constitutions politiques des peuples. Que faire en cet état de choses?... Il faut insensiblement ... les gouverner sans paraître les dominer. En un mot, il faut établir un régime dominateur universel, sous forme de gouvernement, qui s'étende sur tout le monde. ... Il faut donc que tous nos Frères, élevés sur le même ton, étroitement unis les uns aux autres, n'aient tous qu'un même but. Autour des puissances de la terre, il faut rassembler une légion d'hommes infatigables, et dirigeant partout leurs travaux, suivant le plan de l'ordre pour le bonheur de l'humanité.'

"Et ailleurs: 'Comme l'objet de notre voeu est une révolution universelle, tous les membres de ces sociétés (secrètes) tendant au même but, s'appuyant les uns sur les autres, doivent chercher à dominer invisiblement et sans apparence de moyens violents, non pas sur la partie la plus éminente ou la moins distinguée d'un seul peuple, mais sur les hommes de tout état, de toute nation, de toute religion. ... Cet empire une fois établi, ... liez les mains à tous ceux qui résistent, subjuguez, étouffez la méchanceté dans son germe, écrasez tout ce qui reste d'hommes que vous n'aurez pu convaincre.' (Barruel, Mémoires pour servir à l'histoire du jacobinisme, t. III, ch. II et IX).

(Henri Delassus, La Conjuration antichrétienne, Le Temple maçonnique voulant s'élever sur les ruines de l'Eglise catholique, 1910, rééd. Expéditions Pamphiliennes, p. 282-288.)



Henri Delassus présente la façon dont les documents de la Secte, tombés entre les mains de la police de Bavière, nous sont parvenus. "Il fallut, dit Barruel, que le ciel s'en mêlât." Sans le concours de la Providence, nous n'aurions donc jamais connu les illuminés de Bavière ni leurs visées planétaires, 'paix & prospérité'.

"Déposé de ses fonctions, Weishaupt s'était réfugié à Ratisbonne, plus ardent que jamais à poursuivre son oeuvre. Il avait près de lui un prêtre apostat, nommé Lanz. Au moment où il lui donnait ses instructions, avant de l'envoyer porter en Silésie ses mystérieux et funestes complots, la foudre tomba sur eux et Lanz fut tué aux côtés de Weishaupt (Note 90. Barruel donne ici pour référence: Apologie des Illuminés, p. 62). ... La lecture de ces documents rappela les dépositions de Cosandey, de Benner, d'Utschneider et de Grümberger, et l'on résolut de perquisitionner chez ceux que l'on savait avoir eu des liaisons plus étroites avec Weishaupt. ... Ces visites mirent la justice en possession des statuts et des règles, des projets et des discours, en un mot, de tout ce qui constituait les archives des illuminés. ... La saisie comprit une collection de cent trente cachets de souverains, de seigneurs, de banquiers.

"... L'Electeur (de Bavière) fit déposer les documents saisis dans les archives de l'Etat. Il voulut en même temps avertir les souverains du danger qui les menaçait tous, eux et leurs peuples. pour cela, il les fit imprimer sous ce titre : ECRITS ORIGINAUX DE L'ORDRE ET DE LA SECTE DES ILLUMINES chez Ant. François, imprimeur de la cour de Munich, 1787. ... Barruel dans ses Mémoires en reproduit les pièces les plus intéressantes."

(Henri Delassus, ibid., p. 81-82.)

Bibliographie :

*
Henri Delassus, La Conjuration antichrétienne, Le Temple maçonnique voulant s'élever sur les ruines de l'Eglise catholique, 1910, rééd. Expéditions Pamphiliennes
*
Augustin Barruel, Mémoires pour servir à l'histoire du jacobinisme, 1797, rééd. Editions de Chiré 2005 (2 tomes)

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23 août 2008 6 23 /08 /août /2008 11:49
BHL n'a pas vu toutes ses "choses vues" en Géorgie, via Rue89, 22/08/2008 

Contrairement à ce qu’il a écrit dans Le Monde, le philosophe n’a pu se rendre dans la ville de Gori. Ce n’est pas la seule affabulation.

 

Qu’on l’apprécie ou non, il faut reconnaître que Bernard-Henri Lévy, qui s’est rendu la semaine dernière en Géorgie, ne manque ni de courage, ni de convictions. Mais BHL n’est pas un journaliste, et le récit qu’il a rapporté pour Le Monde, titré « Choses vues dans la Géorgie en guerre », est à prendre avec des pincettes. Ainsi, lorsque BHL déclare qu’il est arrivé à Gori mercredi 13 août et qu’il a vu une ville « brûlée », il affabule. Il n’a pas réussi à entrer dans la ville.

Rue89 a entrepris de faire ce que les confrères anglo-saxons appellent un « fact-checking », une vérification des informations livrées par un reporter. Ce que BHL n’est pas : il est présenté dans le quotidien comme « philosophe et essayiste » et son récit a été prudemment rangé sous l’étiquette de « témoignage ». Il n’en reste pas moins que ce récit occupe deux pages au centre d’un journal jouissant d’une autorité certaine en matière d’information internationale. Suite

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23 août 2008 6 23 /08 /août /2008 11:29

CATHOLICA — Dans la ligne de l’« herméneutique de la réforme » les réponses de la Congrégation pour la doctrine de la Foi de juillet 2007 ont précisé que l’enseignement du Concile n’avait pas changé la doctrine antérieure sur la nature de l’Eglise. Comment expliquer qu’une telle assertion ait été reçue avec une inégale faveur, et considérée par beaucoup comme un retour à la doctrine d’un passé que l’on croyait révolu ?

Mgr BASIL MEEKING —
"...Après sa première phase et une fois
combattu par saint Pie X, le modernisme est entré dans la clandestinité, notamment dans les séminaires et universités.

La plupart des catholiques le croyaient disparu jusqu’à ce qu’il réapparaisse grâce aux occasions offertes par Vatican II
et sa mise en œuvre. Il a alors affecté un éventail beaucoup plus large de gens dans l’Eglise, des théologiens et des enseignants, bien entendu, mais aussi plus largement des prêtres de paroisses et des paroissiens. Cela a donné naissance à un climat dans lequel l’Eglise n’est plus, en pratique, comprise comme un mystère tel que l’a décrit la Constitution sur l’Eglise Lumen Gentium, mais bien plutôt comme une constitution humaine qui doit être modelée et remodelée par ceux qui la composent pour répondre aux nécessités du temps. Peu de place reste à la Tradition, et les esprits tendent à se fermer à la Révélation, à la foi, au surnaturel et aux effets divinisants de la grâce sanctifiante."

(Mgr Basil MEEKING, extrait d'un entretien publié dans la revue, Catholica n. 100, via
le Forum catholique)

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23 août 2008 6 23 /08 /août /2008 09:03
Redif

J.P. Morgan & et ses collègues Warburg, Rockfeller, et Cie, The Council on Foreign Relations (C.F.R.), Conseil des Relations Etrangères.

Le CFR est un "think tank" américain qui a pour but d'analyser la situation politique mondiale et de conseiller le gouvernement des Ets-Unis. Fondé en 1921 (Source:
article wikipédia), le CFR est composé d'environ 4 000 membres (4 254 en 2004) issus du milieu des affaires, de l'économie et de la politique.

Aussi, étant donné son influence, son opacité et sa discrétion dans les médias (video en France les faiseurs d'opinion affirment hypocritement ne pas connaître l'existence des Bilderbergs...), et bien qu'il soit aujourd'hui quelque peu relayé par le think tank
néoconservateur PNAC (Project for the New American Century - Projet pour le Nouveau Siècle Américain), certains voient en lui le véritable organe décisionnel de la politique étrangère des Etats-Unis

"Selon les 'théoriciens de la conspiration', le CFR contrôlerait également la grande presse, car la plupart des grands journalistes américains en seraient membres. 

À noter que bon nombre de membres du CFR sont également des
Bilderbergers, tandis que d'autres sont membres de la Commission Trilatérale, autant de groupes régissant l'économie et la géopolitique mondiales." (article CFR sur Wikipédia)
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22 août 2008 5 22 /08 /août /2008 09:29
... Encore une fois, derrière les "laïques" se cache en réalité la secte maçonnique, religion de la "République"...

Yves Daoudal
indique ces liens occultes entre la franc-maçonnerie et
le journal "
Riposte laïque", "journal  des esprits libres" "qui lutte contre l’obscurantisme", "pour l'égalité hommes-femmes", et "pour la République sociale" (sic).

"(Riposte laïque) Sa cheville ouvrière est Pierre Cassen, militant du Livre CGT (qui a pris sa retraite à 53 ans), ancien vice-président de l’Union des familles laïques (UFAL) et toujours président de l’UFAL des Yvelines.

Le président de l’UFAL est Bernard Teper, membre d’Attac, ancien conseiller de l’ordre du Grand Orient, et l’un des principaux responsables de "Respublica", dont "Riposte laïque" est une scission. (Riposte laïque et Respublica, qui sont donc essentiellement deux fractions de l’UFAL, s’opposent précisément sur l’affaire Truchelut, et se déchirent allègrement, comme on en a un écho saignant dans l’éditorial. Voir le détail ici, ce n’est pas triste.)

Comme le remarque un commentaire de Nations Presse Info, pour savoir à qui on a affaire, il suffit de voir que sur la page d’accueil du site "Riposte laïque" il y a une photographie du pape Benoît XVI élevant une chope de bière en guise de calice. Il s’agit toujours de l’exquise tolérance des « bouffeurs de curés » de la « Libre Pensée » athéiste et maçonnique, donc également anti-nationale."

Pour ma part, j'ai un réflexe bien pratique dès que j'entends ou que je lis les mots "république" ou "laïque", je pense aussitôt franc-maquerie. Ainsi je ne tombe pas dans leurs pièges.
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21 août 2008 4 21 /08 /août /2008 19:34
Un mot de Jeanne d'Arc que je renvoie aux "nationalistes" qui s'imaginent redresser la France sans Dieu.

"Elle me prescrivit d'avertir publiquement tous les hommes d'armes de confesser leur péchés et de rendre grâces à Dieu de la victoire obtenue; sinon, elle ne les aiderait plus et même ne resterait pas en leur compagnie.

... Elle dit encore qu'on veillât que les femmes dissolues ne fissent pas partie de sa suite, car, à cause de leurs péchés, Dieu permettait qu'on eût le dessous." (R.P. Dom H. Leclercq, Le procès de Jeanne d'Arc et son procès de réhabilitation, 1431-1456, 1906, Editions Saint-Rémi 2005, p. 93).

Qu'eut dit Jeanne d'Arc aujourd'hui que la majeure partie des Français ont apostasié et sont devenus des babyloniens dégénérés ? Faut pas vous étonner des conséquences en terme d'invasion et de colonisation.
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21 août 2008 4 21 /08 /août /2008 11:44


http://homopoliticucus.blogspot.com/

La position du candidat Sarkozy entre les deux tours des presidentielles... puis ensuite...
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21 août 2008 4 21 /08 /août /2008 11:21
L'argent, l'ostentation, les yachts, les top model...

Je poste une analyse du communiste
Alain Badiou qui rejoint les positions contre-révolutionnaires nationalistes classiques sur la critique du monde moderne matérialiste...
Seul bémol, le discours égalitaire communiste dont on sait où il a mené et qui relaie lui-même le matérialisme qu'il condamne par ailleurs... Il manque Dieu à Badiou.


Sarkozy est un barbare et un inculte, selon Alain Badiou

J'ajoute qu'un barbare contemporain a mille fois moins d'excuses qu'un barbare de l'Antiquité qui n'avait jamais entendu parlé du Christ et de l'Evangile... Les barbares d'aujourd'hui sont barbares en connaissance de cause...

  • "On ne bâtira pas la cité autrement que Dieu ne l'a bâtie; on n'édifiera pas la société, si l'Eglise n'en jette les bases et ne dirige les travaux; non, la civilisation n'est plus à inventer ni la cité nouvelle à bâtir dans les nuées. Elle a été, elle est; c'est la civilisation chrétienne, c'est la cité catholique. Il ne s'agit que de l'instaurer et de la restaurer sans cesse sur ses fondements naturels et divins contre les attaques toujours renaissantes de l'utopie malsaine, de la révolte et de l'impiété: Omnia instaurare in Christo" ("Tout restaurer en Christ", Saint Pie X, Lettre Notre charge apostolique, 1910.)

Une étude de la barbarie du point de vue de la foi catholique
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21 août 2008 4 21 /08 /août /2008 09:02

... Personne...

Hervé Ryssen semble le seul à se soucier de ce scandale (un grand merci à lui). Personnellement, je n'en savais rien jusqu'à lire ces informations sur son
blog. C'est proprement ahurrisant, jugez-en vous-mêmes. Il dresse une étude compète du phénomène, sources à l'appui.

Voici les premières pages de son chapitre consacré au rôle accablant de la mafia juive dans la traite des Blanches :

Depuis la chute du mur de Berlin, en 1989, des centaines de milliers de jeunes femmes d’Europe de l’Est avaient été happées par des réseaux de prostitution et emmenées vers des destinations lointaines. Les médiats restaient extrêmement discrets sur ce sujet. Au mois de mai 2000, pourtant, un rapport d’Amnesty International avait révélé l’ampleur du phénomène et pointé du doigt l’État d’Israël, la plaque tournante de ce trafic. (Les éditions francophones d’Amnesty International. http://efai.i-france.com. Human Rights Abuses of Women Trafficked from Countries of the Former Soviet Union into Israel’s Sex Industry).

L’effondrement de l’URSS, en 1991, avait provoqué un appauvrissement considérable de la population. Pour tenter d’échapper à la misère et de subvenir aux besoins de leurs familles, de nombreuses jeunes filles russes, ukrainiennes ou moldaves, avaient alors répondu à certaines offres alléchantes publiées dans les journaux. Malheureusement pour elles, ces offres de travail à l’étranger s’avéraient souvent être des pièges posés par des proxénètes internationaux.

Le phénomène fut si important que le très cosmopolite New York Times du 11 janvier 1998 avait été obligé d’ouvrir le dossier, avec un article de Michael Specter sur les “naïves femmes slaves”. Le journaliste relatait l’histoire poignante d’une jeune beauté ukrainienne de 21 ans qui, de son village, avait répondu à une annonce dans un journal local et s’était retrouvée en Israël, contrainte de se prostituer. Les filles, apprenait-on, étaient envoyées jusqu’au Japon et en Thaïlande par des réseaux tenus par les mafieux “russes” basés à Moscou. Rappelez-vous : à cette époque, tous les médiats parlaient de la terrible “mafia russe”.

Le Jerusalem Post du 13 janvier 1998 avait repris ces informations. Ainsi, on apprenait qu’il y avait plus de 10 000 prostituées en Israël, presque toutes russes et ukrainiennes. Les femmes, achetées et vendues par les proxénètes étaient séquestrées dans des bars et des bordels, et rapportaient chacune à leur propriétaire entre 50 et 100 000 dollars par an. Suite

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21 août 2008 4 21 /08 /août /2008 08:09
Saint Pie X, a « lutté et souffert pour la liberté de l'Eglise » (Benoît XVI)

Dans sa catéchèse du mercredi (Audience générale), Benoît XVI nous rappelle la mémoire de son prédécesseur saint Pie X.

Saint Pie X, a « lutté et souffert pour la liberté de l'Eglise », a rappelé Benoît XVI lors de sa catéchèse du mercredi. Il est fêté par l'Eglise catholique latine le 21 août.
La confusion régnait au sein de l'Eglise et de la société, la franc-maçonnerie lançait ses attaques, les hérésies modernes élevaient prétentieusement la tête. On accusa saint Pie X d'opposer une barrière désuète au progrès. Mais rien n'ébranla le courage et les convictions du chef de la chrétienté qui condamna fermement toutes les erreurs qui tentaient de détruire subtilement la foi : « Nous réprouvons ces doctrines qui n'ont de la vraie philosophie que le nom et conduisent au scepticisme universel et à l'irréligion. » Possédant à un haut degré le don du discernement des esprits, saint Pie X s'est constamment signalé comme défenseur de l'intégrité de la foi en condamnant entre autres l'hérésie moderniste qu'il a qualifiée de « carrefour de toutes les hérésies. »

En 1914, ce saint pape écrivit à l'empereur d'Autriche pour le conjurer d'empêcher la déclaration de la guerre. Devant l'inutilité de ses efforts, il s'offre généreusement à Dieu en victime d'expiation pour le peuple chrétien et l'humanité toute entière. Le soir du 19 août 1914, le bourdon de Saint-Pierre sonnait le glas... « Un Saint est mort » proclamait le peuple. En 1954, Pie XII canonisait celui dont on avait dit : « L'histoire en fera un grand pape, l'Eglise en fera un grand Saint. » Saint Pie X a été surnommé le pape de l'Eucharistie, car c'est sous son heureux pontificat que les petits enfants furent appelés à communier dès l'âge de raison. (Biographie catholique.org)

Lire l'encyclique anti-moderniste Pascendi Domini Gregis (1907)

 

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20 août 2008 3 20 /08 /août /2008 21:13
"Méprisé, et le dernier des hommes, homme de douleur, et connaissant l'infirmité; son visage était comme caché, et méprisé, et nous l'avons compté pour rien. ... Lui-même, il a été blessé à cause de nos iniquités, il a été brisé à cause de nos crimes; le châtiment, prix de notre paix, est tombé sur lui; et par ses meurtrissures nous avons été guéris." (Isaïe 53, 700 av. J-C.)

Emotional Scene From The Passion Of The Christ -

The Passion Of The Christ Trailer
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20 août 2008 3 20 /08 /août /2008 15:10

Musique du film The Thin Red line (1999), date : 1942-43, lieu : Pacifique, bataille de Guadalcanal

The Thin Red Line

Thin Red Line Soundtrack - The Coral Atoll

The Thin Red Line (Journey to the line) - Hans Zimmer

Thin Red Line Soundtrack - Light (Lumière)

Script choisi :
"Ils veulent que tu meures, ou que tu mentes avec eux. Il n'y a qu'une seule chose à faire, trouver quelque chose qui est à soi, se fabriquer une île; si je ne te revois pas dans cette vie, que je ressente le manque. Jette-moi un regard et ma vie sera à toi" (Une lueur dans tes yeux et ma vie t'appartiendra).

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  • Saint Vaast (Gaston), évêque d'Arras, Apôtre de l'Artois († 540)
    Martyrologe Romain : À Arras, en 540, saint Vaast (Gaston), évêque. Prêtre de Toul, il catéchisa le roi Clovis après sa victoire de Tolbiac en 496. Il fut envoyé par saint Remi comme évêque à Arras, où il restaura cette Église ruinée après l’invasion...
  • Sainte Agathe, vierge et martyre († 254)
    Déjà deux de ces quatre illustres Vierges dont le souvenir est associé aux mérites de l'Agneau, dans la célébration du Sacrifice, ont passé devant nous dans leur marche triomphale sur le Cycle de la sainte É glise ; la troisième se lève aujourd'hui sur...
  • La Présentation de Jésus au Temple, la Purification de Marie, Fête
    La fête de ce jour a un double objet, célébrer la Purification de Marie et la Présentation de Jésus au Temple selon la loi de Moïse (Luc 2, 22) . Cette loi fixait le temps où les mères devaient se présenter avec leurs nouveau-nés devant les autels, et...
  • Succession apostolique et primauté papale
    Dans le Nouveau Testament, les seules personnes qui avaient l'autorité d'enseigner étaient les apôtres, ceux qu'ils avaient nommés (comme Timothée et Tite) et ceux qu'ils avaient également nommés. Il n'y a aucune indication dans l'Écriture qu'un chrétien...
  • Sainte Martine de Rome, vierge et martyre († 226)
    Sainte Martine naquit à Rome de parents illustres. Son père avait été trois fois consul et s'était distingué par une foi vive et une charité ardente. Après sa mort, Martine vendit ses biens et consacra l'argent à des œuvres de miséricorde. L'empereur...
  • Saint Gildas le Sage, prêtre († 570)
    Né en Angleterre, Gildas alla à l'école avec les futurs saints Pol et Samson. Ordonné prêtre, il partit aussitôt en mission en Irlande, évangélisée un siècle plus tôt par saint Patrick, en Angleterre et en Bretagne. Saint Gildas réforma et fonda plusieurs...