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14 mai 2009 4 14 /05 /mai /2009 09:35
ROME, Mercredi 13 mai 2009 (ZENIT.org) - Le Royaume du Christ peut changer ce monde, affirme Benoît XVI en demandant aux chrétiens de Bethléem de témoigner de l’Evangile qui transforme les coeurs.
Benoît XVI a rappelé la force transformante de l’Evangile disant : « Le Christ a apporté un Royaume qui n’est pas de ce monde, et pourtant un Royaume capable de changer ce monde, parce qu’il a le pouvoir de changer les cœurs, d’illuminer les esprits et de fortifier les volontés ».
Par son Incarnation, a poursuivi le pape, « Jésus nous a appelés à être des témoins de sa victoire sur le péché et sur la mort ».
Il encourage « la culture d’un état d’esprit de paix fondé sur la justice, le respect des droits et des devoirs de tous, et l’engagement à collaborer au bien commun ».
Le pape a aussi indiqué les « vertus requises pour les hommes et les femmes qui vivent dans l’espérance », dans deux directions.
Tout d’abord, il recommande l’attachement au Christ en toute chose, spécialement intérieurement : « la constante conversion au Christ qui se reflète non seulement dans nos actions mais aussi dans notre raisonnement : le courage d’abandonner les façons de penser, d’agir, et de réagir qui sont sans fruit et stériles ».
Ensuite, Benoît XVI demande même de promouvoir « la culture d’un état d’esprit de paix ». Et il en indique les conditions : il doit être « fondé sur la justice, le respect des droits et des devoirs de tous, et l’engagement à collaborer au bien commun ».
Le pape indique comme troisième vertu indispensable, la « persévérance », qui est « persévérance dans le bien et dans le rejet du mal ».
Il a reconnu qu’à Bethléem, « une persévérance spéciale est demandée aux disciples du Christ », et d’expliquer que c’est « la persévérance dans le témoignage fidèle à la gloire de Dieu révélée ici, dans la naissance de son Fils, à la bonne nouvelle de sa paix qui est descendue du ciel pour demeurer sur la terre ».
Benoît XVI a rappelé l’encouragement de Jean-Paul II et il a été interrompu par des applaudissements, soulignant combien est vif le souvenir de sa visite en l’an 2000 : « ’N’ayez pas peur !’ Tel est le message que le Successeur de saint Pierre souhaite vous laisser aujourd’hui, en écho au message des anges et à la tâche que notre bien-aimé pape Jean-Paul II vous a laissée en l’année du Grand jubilé de la naissance du Christ ».
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14 mai 2009 4 14 /05 /mai /2009 07:58

Les maçons de droite sont encore plus discrets sur leur engagement que les frères de gauche. C’est ce qu’affirme la journaliste Sophie Coignard dans son livre “Un État dans l’État”. Entretien.

On a longtemps associé, à tort, la franc-maçonnerie à la gauche laïcarde. La vérité est bien différente. Sophie Coignard est journaliste au Point. Le livre qu’elle vient de publier est le fruit de longues années d’enquêtes, qui font tomber bien des idées reçues. Certes, on peut classer “à gauche”la principale obédience française, le Grand Orient de France, si l’on se réfère à ce clivage
issu de la Révolution. Mais le Grand Orient a séduit aussi des responsables de l’actuelle majorité. Xavier Bertrand, aujourd’hui secrétaire général de l’UMP, expliquait l’an dernier qu’il avait choisi cette obédience en 1995 par souci d’« ouverture aux autres et à leurs idées ».

On pense généralement que la franc-maçonnerie recrute surtout à gauche. Vous dites qu’elle est aussi très présente à droite ?

Oui, et cela figure parmi les surprises de mon enquête. J’aurais cru, spontanément, qu’il y avait moins de francs-maçons à droite qu’à gauche et qu’ils fréquentaient plutôt la Grande Loge nationale française (GLNF) que le Grand Orient de France (GODF). La première dit avoir « pour fondement traditionnel la foi en Dieu, grand architecte de l’univers », alors que le second est réputé plus à gauche en raison de son attachement à la laïcité répu-blicaine. Je me suis rendu compte que cela faisait partie des clichés. C’est-à dire qu’il n’y a pas moins de francsmaçons à droite qu’à gauche et que tous ne sont pas membres de la GLNF, loin de là ! Xavier Bertrand, ancien ministre des Affaires sociales et secrétaire général de l’UMP, a d’ailleurs révélé l’an dernier qu’il était membre du Grand Orient – tout en assurant qu’il s’était « mis en retrait en 2004 »,ce qui ne signifie pas grand-chose. Inversement, le socialiste Christian Pierret, qui fut ministre délégué à l’Industrie, est membre de la GLNF.

Les choses ne sont donc pas aussi simples qu’on le dit souvent ?

Non. Même si, grosso modo, le Grand Orient recrute plutôt à gauche et la GLNF plutôt à droite, il y a trop d’exceptions pour épouser tous les clichés. D’autres encore appartiennent à la troisième grande obédience française, la Grande Loge de France (GLDF). Les francs-maçons que j’ai interviewés expliquent que leur “affiliation”est affaire de rencontres. La franc-maçonnerie est un système de cooptation : il faut être parrainé pour en faire partie, et la cooptation favorise la reproduction.

Y a-t-il des francs-maçons de droite au Parlement ?

Moins que de gauche, mais il y en a, bien sûr.

Dans quelle proportion ?

À l’Assemblée, on peut estimer qu’il y a un francmaçon de droite pour deux francsmaçons de gauche : un tiers-deux tiers. Au Sénat, considéré comme l’un des bastions de la franc-maçonnerie, ce serait plutôt moitié-moitié. Il est vrai que la droite et le centre y sont majoritaires.

Mais, globalement, les francs-maçons sont-ils nombreux au Parlement ?

Il est difficile d’avoir un chiffre précis. On connaît la composition de la fraternelle parlementaire, mais elle ne rassemble pas que des élus : des fonctionnaires de l’Assemblée nationale et du Sénat et des membres du Conseil économique,social et environnemental en font aussi partie. En revanche, tous les élus francs-maçons n’appartiennent pas à cette fraternelle, car ils ne veulent pas dévoiler leur engagement. Globalement, on peut estimer qu’un quart des sénateurs sont francs-maçons. La proportion est moindre à l’Assemblée.

Un quart des sénateurs, cela fait plus de quatre-vingts élus, dont, selon vous, la moitié de droite. Et sans doute plus de cent à l’Assemblée nationale. Oui, mais il faut dire aussi que l’influence de la franc-maçonnerie ne se mesure pas seulement au nombre d’élus, qui a tendance à stagner, alors que les effectifs des différentes obédiences sont en augmentation.

Vous écrivez qu’il y a à peu près 150 000 francs-maçons en France.

À jour de cotisation, oui. Mais le double, si l’on compte celles et ceux qui ont été initiés mais n’en font plus partie, faute de temps.C’est d’ailleurs l’une des difficultés que rencontre toute personne enquêtant sur la franc-maçonnerie.

Beaucoup d’interlocuteurs vous disent : « Je ne suis pas franc-maçon. » C’est souvent vrai, mais ils l’ont été et s’ils ne le sont plus, ce n’est pas parce qu’ils rejettent la franc-maçonnerie, c’est seulement qu’ils n’ont plus le temps de s’y consacrer, en raison des responsabilités qu’ils exercent. Je me souviens d’avoir reçu une lettre cosignée par Renaud Dutreil et Jean-François Copé que j’avais cités, en 2002, dans un article sur Chirac et les francs-maçons.Le premier était alors secrétaire d’État aux Petites et Moyennes Entreprises,au Commerce, à l’Artisanat et aux Professions libérales. Le second, secrétaire d’État aux Rela- tions avec le Parlement et porte-parole du gouvernement.Tous les deux affirmaient qu’ils n’étaient pas francsmaçons. Dutreil ne l’était plus, c’est vrai, mais il avait cotisé pendant plusieurs années à la GLNF. Quant à Jean-François Copé, l’est-il ou pas ? Je n’en sais rien.Mais il a bénéficié, au début de sa carrière, de l’aide de Paul Benmussa,un franc-maçon truculent qui dirigeait alors un restaurant fréquenté par le Tout-Paris politique,Chez Edgard. Benmussa l’a mis en relation avec des élus du RPR pour lui trouver une circonscription.Cela dit, je ne dis pas qu’il n’aurait pas fait la même carrière sans ce coup de pouce…

Y a-t-il des francs-maçons au Front national ?

Là encore,nous nous heurtons au secret maçonnique. Le Grand Orient de France a dit clairement qu’il n’admettrait pas de responsables ou d’adhérents du Front national parmi ses membres, en raison d’incompatibilités idéologiques. Jean-Pierre Soisson a d’ailleurs dû quitter le GODF quand il a fait alliance avec le FN pour continuer à présider la région Bourgogne. Mais comment être certain que l’obédience ne compte pas des sympathisants lepénistes parmi ses membres ? Comment les identifier quand ils n’exercent pas de responsabilités politiques publiques ? Quant à la GLNF, qui s’interdit théoriquement toute immixtion dans la sphère politique, son Grand Maître m’a dit clairement qu’il n’avait pas à connaître ce que faisaient ses membres dans leur vie profane.

Pourquoi adhère-t-on aujourd’hui à la franc-maçonnerie ?

Par idéal, certainement : je ne doute pas que bon nombre de ses membres veuillent travailler au progrès et à la perfection de l’Homme avec un grand H.Mais aussi par ambition.Il est clair que le réseau que constitue la franc-maçonnerie est un atout en politique : il vous ouvre de nombreuses portes. Le problème,c’est le silence maçonnique. Nul ne peut dévoiler l’identité de ses frères. Cela fait partie du serment qu’ils prononcent pendant leur initiation. Théoriquement, elle ne s’applique qu’aux autres, mais cela garantit le secret pour tous. Rares sont donc les francs-maçons qui reconnaissent qu’ils le sont, à moins de ne pouvoir faire autrement.

Ils n’aiment pas faire leur “outing” ?

Beaucoup de politiques m’ont dit : «Vous comprenez bien qu’on ne peut pas le dire, tout le monde penserait qu’on a réussi à cause de ça. » Et plus encore à droite qu’à gauche ! Or, on voit bien que c’est faux. Un politique qui confirme son affiliation ne voit pas sa carrière démolie.Pour preuve,Xavier Bertrand à droite, ou Gérard Collomb, le maire de Lyon et sénateur du Rhône, à gauche. Ce silence est difficile à concevoir, car l’adhésion à la franc-maçonnerie est un acte volontaire. Pourquoi ne pas l’assumer publiquement dès lors qu’on exerce des responsabilités dans la politique, dans la magistrature, dans la police, dans l’entreprise ? Jusqu’en 2005,vous pouviez être attaqué en justice lorsque vous dévoiliez l’adhésion maçonnique d’une personnalité publique. Heureusement, la jurisprudence a évolué. Sans ce secret, il n’y aurait plus tellement de problèmes : la francmaçonnerie deviendrait un réseau comme un autre.Et il en existe beaucoup en France ! C’est la dissymétrie de l’information qui est gênante.

Quelle est encore l’influence de la franc-maçonnerie ? Sur quels sujets réfléchit-on dans les loges, aujourd’hui ? Je vais vous faire une réponse de Normand : ça dépend des loges. À la GLNF, il est interdit de parler politique en loge.Ce n’est pas conseillé non plus à la Grande Loge de France, mais on peut y parler d’éthique et de sujets de société. Au Grand Orient, en revanche, on parle sans arrêt politique, sauf dans quelques loges axées sur le symbolisme. Chaque année, les différentes obédiences déterminent des thèmes de réflexion qui recoupent souvent,au Grand Orient, les grands débats d’actualité. Pour autant, l’influence visible de la franc-maçonnerie sur l’adoption de tel ou tel texte de loi a plutôt diminué : elle n’a plus le pouvoir qu’elle avait il y a cent ans.

N’est-ce pas parce que son programme politique a été adopté ? C’est ce qu’aiment à penser les dirigeants du Grand Orient.Les francs-maçons ont joué un rôle important dans l’adoption des lois sociales, après guerre,et des lois sociétales, depuis trente ou quarante ans. La loi sur l’avortement ne serait sans doute pas passée sans le vote des francs-maçons de gauche.Sur ce texte, les obédiences ont “fabriqué” du consensus, au-delà du traditionnel clivage droite-gauche. L’ancien grand maître de la Grande Loge de France, le docteur Pierre Simon, et celui du Grand Orient de France, le sénateur Henri Caillavet, ont eu dans ce domaine une action déterminante (lire notre encadré). L’abolition de la peine de mort fait aussi partie des grands combats de la franc-maçonnerie, comme la défense de la laïcité. Actuellement, elle travaille à la dépénalisation de l’euthanasie. L’Association pour le droit de mourir dans la dignité (ADMD) compte parmi ses fondateurs de nombreux francs-maçons. On l’a beaucoup entendue lors des affaires Vincent Humbert puis Chantal Sébire. Cela dit, je pense qu’ils ont tendance à exagérer quelque peu leur influence politique. Ils parlent moins facilement, en revanche, de ce qui se voit moins.

C’est-à-dire ?

De leur influence sur les nominations dans la fonction publique, par exemple, ou dans la conduite des affaires économiques.De cela, il n’est jamais question.

De quoi, par exemple ?

L’économie mixte a longtemps favorisé la franc-maçonnerie en gommant les frontières entre la politique et l’entreprise. Elle a permis aux francs-maçons d’investir quelques places fortes, comme EDF ou le secteur bancaire, par exemple.Ils les défendent ardemment, comme ce fut le cas au Crédit agricole, dans les années 1980 : les francs-maçons, qui dirigeaient une dizaine de caisses régionales du Crédit agricole, ont bien failli faire échouer sa privatisation.

Mais ils n’y sont pas parvenus.

Ce qui prouve seulement que leur influence n’est pas toujours déterminante. Elle n’en est pas moins réelle.Les mutuelles aussi sont un secteur où les francs-maçons sont très actifs. Ils s’y cooptent depuis des années.

Vous écrivez que c’est aussi le cas du paritarisme.

En effet. On voit bien ce qui s’est passé. Le paritarisme est né après la guerre, à l’époque de la reconstruction. Les obédiences ont investi les organismes paritaires parce que les engagements maçonniques favorisaient les accords entre des partenaires dont les intérêts sont a priori disjoints. Côté patronat, la CGPME compte en son sein de nombreux frères, le Medef un peu moins.Côté syndicats, Force ouvrière en accueille beaucoup, plus que la CGT. Ils sont aussi nombreux au sein des chambres de commerce, à commencer par la plus prestigieuse d’entre elles, celle de Paris. Quant à la formation professionnelle, il est très rare d’y occuper un poste de responsabilité quand on n’est pas franc-maçon.Cette imprégnation facilite évidemment le dialogue entre les partenaires sociaux. Il n’est pas étonnant que tant de ministres des Affaires sociales aient eux mêmes été francs-maçons. Brice Hortefeux n’a jamais démenti son appartenance.

Vous dites cependant que les différentes obédiences se font souvent une concurrence acharnée…

La vie des obédiences, c’est un mélange détonant de fraternité et de compétition. Elles cherchent toutes à faire plus d’adhésions que les autres. Pour le Grand Orient, qui est une “invention”totalement française, il est important de rester l’obédience la plus nombreuse : cela lui permet d’asseoir sa légitimité en France. La GLNF, en revanche, est la seule obédience reconnue par la Grande Loge unie d’Angleterre, le berceau de la franc-maçonnerie : elle cherche elle aussi à recruter pour continuer à “briller” auprès de la maison mère. Et puis,les adhérents,c’est aussi de l’argent. À la GLNF, la cotisation annuelle s’élève à 400 euros.Multipliés par 40 000 membres, cela fait quand même 16 millions d’euros. Comme beaucoup de grosses associations, les obédiences sont aussi des entreprises, qui doivent être gérées rigoureusement et recruter des “clients”, si j’ose dire,pour continuer à prospérer.

Un État dans l’État, le contre-pouvoir maçonnique, de Sophie Coignard, Albin Michel, 328 pages, 20 .


Interview de Sophie Coignard,
Valeurs Actuelles, via le Forum catholique
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14 mai 2009 4 14 /05 /mai /2009 07:56
Ce livre (Un Etat dans l'Etat) démontre de façon inquiétante la mutation de la FM depuis 20 ans : moins à gauche, dépourvue de toute racine philosophique authentique, elle s'est clairement réorientée à droite en "initiant" massivement élus UMP, policiers, magistrats, hommes d'affaires...

Cela devrait plus nous inquiéter car cela signifie que des milieux qui étaient à nos yeux des piliers de l'ordre social et des défenseurs de la loi naturelle et de la morale traditionnelle sont gangrenés ....

Finalement que les députés radicaux socialistes ou les avocats droits de l'hommistes fussent "initiés" n'étaient pas trop grave... car on le savait et leur pouvoir de nuisance était limité...

mais demander à un procureur ou un commissaire "trois points" de s'inquiéter de la profanation d'une église ou d'un cimetière ...c'est autre chose !

Ayant entendu une interview de grand maître du GO en réponse à S Coignard, j'ai entendu toujours les mêmes arguments : "critiquer la FM c'est revenir à Vichy ... A lire
ici
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14 mai 2009 4 14 /05 /mai /2009 07:08
Benoît XVI appelle à la destruction du mur israélien



Le pape Benoît XVI
a affirmémercredi que les murs "peuvent être abattus" après avoir vu lors d'une visite à Bethléem la barrière de séparation érigée par Israël en Cisjordanie.

J'ai vu "le mur qui fait intrusion dans vos territoires, séparant des voisins et divisant des familles. Bien que les murs peuvent être facilement construits, nous savons qu'ils ne subsistent pas toujours. Ils peuvent être abattus",
a ditle pape, devant le président palestinien Mahmoud Abbas.

"Peu importe combien un conflit peut paraître insoluble et profondément ancré, il y a toujours des raisons d'espérer qu'il puisse être résolu, et que les efforts patients et persévérants de ceux qui travaillent pour la paix et la réconciliation, porteront des fruits en fin de compte", a-t-il souhaité.

Durant cette journée "mémorable" il a pu s'adresser aux chrétiens lors d'une grande messe à Bethléem et aux réfugiés palestiniens en visitant un des camps.

"Avec angoisse, j'ai été le témoin de la situation des réfugiés qui, comme la Sainte Famille, ont été obligés de fuir de leurs maisons", a relevé Benoît XVI à propos de sa visite dans le camp de réfugiés d'Aïda à l'entrée de Bethléem.

M. Abbas a pour sa part qualifié la visite du pape d'"historique", et formulé le souhait de le recevoir "prochainement dans un Etat palestinien indépendant".
Il l'a aussi invité à assister aux célébrations de Noël cette année à Bethléem.

"C'était une excellente visite au cours de laquelle le pape a apporté un soutien politique à la cause palestinienne et à un règlement basé sur deux Etats permettant la création d'un Etat palestinien indépendant", a ensuite déclaré M. Abbas.

Mur israélien : "tragique" (Benoit XVI)
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13 mai 2009 3 13 /05 /mai /2009 18:27

"On ne met pas Dieu en discussion avec Satan" [êtes-vous pour le bien ou pour le mal?]
"On ne met pas le bien en discussion avec le mal"
"Deus non irridetur". De Dieu, on ne se moque pas
  (
Saint Paul, Galates VI, 7.)

                                                              ***

La révolution est un tout intrinsèquement pervers, c'est un engrenage «impardonnable», une destruction du réel sans rémission. La vérité détruite.


- Le but de la technique révolutionnaire ce n'est pas de convaincre, c'est de faire accepter la règle du jeu c'est-à-dire le moyen. Le système se moque que vous votiez Ump ou PS, le système veut que vous acceptiez le moye, c'est-à-dire le vote.

Le but n'est pas de nier, ni d'affirmer, mais de former, dans les esprits, la conviction que tout ce qui se dit n'est et ne peut être que l'opinion de l'individu qui s'exprime.

Le contenu de la discussion, le sujet qu'on traitera dans la réunion à laquelle on vous invite est superflu. Ce n'est pas le fond qui importe, c'est la forme qu'on va lui donner devant vous, qu'on veut que vous acceptiez par votre seule présence, même si vous ne dites pas un mot. Les idées n'importent plus, mais le mécanisme de la machine.

Dans cette réunion à laquelle le vicaire vous invite avec tant de gentillesse et d'insistance, on va vous demander votre avis, à vous intégriste au même titre exactement qu'on le demande au progressiste, à l'athée, au communiste également invités. Acceptez : c'est tout, vous êtes dans l'engrenage. Vous avez accepté que la vérité soit l'objet d'une information. La communauté va décider de ce qu'il faut croire pour le moment. Vous êtes entré dans le processus révolutionnaire et avec plus d'efficacité que le camarade communiste, votre voisin, justement parce que vous êtes affiché intégriste, anticommuniste. Vous jouez le rôle nécessaire d'excitant de la technique de groupe, à titre d'opposant. Vous cristallisez la majorité ou la diversité contre quelque chose. C'est ce quelque chose de réel que vous prétendez représenter qui assaisonne la fade dilution des opinions individuelles.

"...la parodie de charité joue le rôle de police en cas de prise de position trop nette : « Laissez parler, on vous a laissé parler !"

"Résultat : donner à l'auditoire l'impression que la volonté communautaire « se dégage, » = authentique produit révolutionnaire.

"Le dialogue a dilué - la vérité n'a plus de définition." (Luce Quenette)

Conclusion : sortons de la Matrice... Et la
machine satanique s'arrêtera toute seule...

* Luce Quenette était pour le dialogue, mais un dialogue entre quatre yeux, pas le dialogue que nous servent les plateaux télé, trois révolutionnaires et un catholique... Le dialogue de cette façon ne fonctionne pas...

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13 mai 2009 3 13 /05 /mai /2009 16:28


Le pape Benoît XVI a jugé aujourd'hui "tragique" la construction de la barrière de séparation israélienne en Cisjordanie, lors d'une visite dans un camp de réfugiés à Bethléem
.

C'est en visitant le camp de réfugiés d'Aïda, à Bethléem en Cisjordanie, tout près du mur construit par Israël pour créer une frontière avec les territoires palestiniens, que Benoît XVI
a qualifié la construction de "tragique" ce rempart en béton, symbole selon lui "de l'impasse où les relations entre Israéliens et Palestiniens semblent avoir abouti".

Un peu plus tôt dans la matinée, au cinquième jour de son voyage en Terre Sainte, Benoît XVI avait lancé aux habitants de Gaza : "Je sais combien vous avez souffert et combien vous continuez à souffrir en raison des bouleversements qu'a connus cette terre depuis des décennies". Le pape a aussi apporté son soutien à l'
établissement "d'une patrie palestinienne souveraine" et a appelé les Palestiniens à résister à la tentation du "terrorisme".

En réponse, Mahmoud Abbas a d'abord dénoncé la politique israélienne. Mais le président de l'Autorité palestinienne a aussi tenu à lancer "un message de paix" aux Israéliens. "Devant votre sainteté, je leur demande de renoncer à l'occupation, à la colonisation, aux arrestations et aux humiliations", infligées aux Palestiniens, a déclaré Mahmoud Abbas.

A Bethléem, ville présentée comme lieu de naissance de Jésus, Benoit XVI avait célébré mercredi matin une messe en plein air devant la basilique de la Nativité.

Dans son
discours (texte intégral),  dans le camp de réfugiés d’Aïda, à Bethléem, le Saint-Père a exprimé sa "solidarité à l’ensemble des Palestiniens sans-toit et qui attendent de pouvoir retourner sur leur terre natale, ou d’habiter de façon durable dans une patrie qui soit à eux."


"S’élevant au-dessus de nous qui sommes rassemblés ici cet après-midi, nous domine le mur, rappel incontournable de l’impasse où les relations entre Israéliens et Palestiniens semblent avoir abouti. Dans un monde où les frontières sont de plus en plus ouvertes – pour le commerce, pour les voyages, pour le déplacement des personnes, pour les échanges culturels – il est tragique de voir des murs continuer à être dressés. ... la solution à long terme à un conflit tel que celui-ci ne peut être que politique. Personne n’attend que les Palestiniens et les Israéliens y parviennent seuls. Le soutien de la communauté internationale est vital, et c’est pourquoi, je lance un nouvel appel à toutes les parties concernées pour jouer de leur influence en faveur d’une solution juste et durable, respectant les requêtes légitimes de toutes les parties et reconnaissant leur droit de vivre dans la paix et la dignité, en accord avec la loi internationale. En même temps, toutefois, les efforts diplomatiques ne pourront aboutir heureusement que si les Palestiniens et les Israéliens ont la volonté de rompre avec le cycle des agressions. Je me rappelle ces autres mots magnifiques attribués à saint François : « Là où il y a la haine, que je mette l’amour, là où il y a l’injure, que je mette le pardon… là où il y a les ténèbres, que je mette la lumière, là où il y a la tristesse, la joie ».
Suite

Le mur de Bethléem, photos

 

- Mur de Jérusalem. A Bethléem, cette barrière prend la forme d'un mur de béton de quatre mètres de haut, avec des tours de guet

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13 mai 2009 3 13 /05 /mai /2009 16:06
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13 mai 2009 3 13 /05 /mai /2009 12:36



La Vérité vous rendra libres

                                                                      ***

Dans son "Discours prononcé lors de la rencontre interreligieuse à l’auditorium Notre-Dame de Jérusalem", face à la "monoculture" et aux "effets d'une mondialisation rapide", Benoît XVI entrevoit "la possibilité d’une unité qui n’est pas dépendante de l’uniformité". Nous pouvons interpréter ce discours comme une fine réponse du Saint-Père pour contrer le projet du Nouvel Ordre mondialiste (N.O.M.) a-dogmatique fondé sur le principe faux et très funeste "il n'y a pas de vérité". 
Extraits (
texte complet) :

« Dieu dit à Abram, ‘Quitte ton pays, ta parenté et la maison de ton père, pour le pays que je t’indiquerai … Abram partit… et prit sa femme Saraï avec lui » (Gn 12, 1-5). L’appel soudain de Dieu, qui marque le début de l’histoire de nos traditions de foi, a retenti au cœur de l’existence quotidienne ordinaire d’un homme. Et l’histoire qui s’est ensuivie, se modela, non pas de façon isolée, mais à travers la rencontre avec les cultures égyptienne, hittite, sumérienne, babylonienne, perse et grecque.

La foi est toujours vécue à l’intérieur d’une culture. L’histoire des religions montre qu’une communauté de croyants avance progressivement dans la foi en Dieu, prenant appui sur la culture qu’elle rencontre et la modelant. Le même mouvement se retrouve pour chaque croyant des grandes traditions monothéistes : en syntonie avec la voix de Dieu, tout comme Abraham, nous répondons à son appel et nous nous mettons en marche cherchant l’accomplissement de ses promesses, désireux de nous soumettre à sa volonté, et traçant une voie dans notre culture propre.

De nos jours, [c]ertains aspects de la mondialisation et particulièrement tout ce qui concerne internet ont fait naître une vaste culture virtuelle dont la valeur est tout aussi diverse que ses innombrables manifestations. ... [L]a série illimitée de portails qui sont mis à la disposition des gens pour leur donner accès facilement à toutes sortes de sources d’information peut facilement devenir un instrument de fragmentation sociale croissante : l’unité de la connaissance vole en éclats et les aptitudes complexes à la critique, au discernement et au jugement, acquises grâce aux savoirs académiques et éthiques sont souvent délaissées ou comptées comme négligeables.

La question qui vient alors spontanément à l’esprit est de savoir quelle est la contribution que la religion apporte aux cultures du monde devant les effets d’une mondialisation rapide. Dès lors que nombreux sont ceux qui soulignent volontiers les apparentes oppositions entre les religions, il nous revient, en tant que croyants, de relever le défi de présenter clairement ce que nous partageons ensemble.

Les premiers pas d’Abraham sur le chemin de la foi, et les pas que nous faisons pour aller ou revenir de la synagogue, de l’église, de la mosquée ou du temple, battent le sentier de notre unique histoire humaine, et ouvrent, au fur et à mesure, la route vers la Jérusalem éternelle (cf. Ap 21, 23). De la même manière, toute culture, avec sa capacité interne de donner et de recevoir, est un signe de l’unité de la nature humaine. Pourtant, l’individu n’est jamais pleinement exprimé à travers sa propre culture mais au contraire il la transcende dans sa constante recherche de quelque chose qui la dépasse. Dans cette perspective, chers amis, nous voyons la possibilité d’une unité qui n’est pas dépendante de l’uniformité. Tandis que les différences que nous individualisons dans le dialogue interreligieux peuvent parfois apparaître comme des barrières, il ne faut pas pour autant qu’elles jettent une ombre sur le sens commun d’adoration et de respect pour l’universel, l’absolu et la vérité qui pousse les membres des religions à se parler entre eux en premier lieu.

En effet, c’est la conviction commune que ces réalités transcendantes ont leur source dans le Tout-Puissant, et qu’elles en portent les traces, que les croyants professent les uns devant les autres, devant nos institutions, notre société, notre monde. C’est ainsi que, non seulement nous enrichissons la culture, mais nous lui donnons forme : des vies faites de fidélité religieuse font écho à la présence envahissante de Dieu et forment de cette manière une culture qui n’est pas définie par des limites de temps ou d’espace mais qui se modèle fondamentalement sur des principes et des actions qui résultent de la foi.

La croyance religieuse présuppose la vérité. Quelqu’un qui croit est quelqu’un qui cherche la vérité et en vit. Bien que le moyen par lequel nous comprenons la découverte et la communication de la vérité soit en partie différent d’une religion à l’autre, cela ne devrait pas nous détourner de nos efforts en vue de témoigner du rayonnement de la vérité. Ensemble, nous pouvons proclamer que Dieu existe et qu’on peut le connaître, que la terre est sa création, que nous sommes ses créatures, et qu’il appelle tout homme et toute femme à vivre de manière à respecter son dessein sur le monde. Chers amis, si nous croyons que nous avons un critère de jugement et de discernement qui est d’origine divine et qui est valable pour toute l’humanité, alors nous ne devons pas nous lasser de faire en sorte que cette connaissance puisse avoir une influence sur la vie civile. La vérité devrait être proposée à tous ; elle est au service de tous les membres de la société. Elle éclaire les fondements de la morale et de l’éthique, et elle insuffle à la raison la force de dépasser ses propres limites pour donner forme aux aspirations les plus profondes que nous avons en commun. Loin d’être une menace pour la tolérance vis-à-vis des différences culturelles ou du pluralisme (culturel), la vérité rend possible un consensus et permet au débat public de rester rationnel, honnête et solide, elle ouvre enfin le chemin de la paix. Encourager la volonté d’obéir à la vérité, permet en fait d’élargir notre conception de la raison et son champ d’application et rend possible le dialogue authentique entre cultures et religions qu’il est si urgent de développer aujourd’hui.

... En cet âge d’accès immédiat à l’information et marqué par des tendances sociales qui engendrent une forme de monoculture, une réflexion approfondie sur la présence permanente de Dieu pourra enhardir la raison, stimuler le génie créatif, faciliter une évaluation critique des pratiques culturelles et renforcer la valeur universelle de la croyance religieuse.

Chers amis, les institutions et les groupes que vous représentez vous engagent dans le dialogue interreligieux et la promotion d’initiatives culturelles à des niveaux très divers. Depuis des institutions académiques – permettez-moi ici de saluer spécialement les brillantes réalisations de l’Université de Bethléem – à des groupes de parents affligés ; depuis des initiatives musicales ou artistiques à l’exemple courageux donné par des pères ou des mères de famille ordinaires ; depuis des groupes organisés de dialogue aux organismes caritatifs, vous démontrez votre conviction que notre devoir envers Dieu ne s’exprime pas seulement à travers le culte que nous lui rendons mais aussi dans l’amour et le souci que nous avons pour la société, pour la culture, pour notre monde et pour tous ceux qui vivent sur cette terre. Certains voudraient nous faire croire que nos différences sont nécessairement une cause de division et donc, ne doivent être au plus que tolérées. Quelques autres affirment même que nous devrions être réduits au silence. Mais nous savons que nos différences ne doivent jamais être dénaturées au point d’être considérées comme une cause inévitable de friction ou de tension soit entre nous, soit avec la société dans son ensemble. Au contraire, elles fournissent une merveilleuse opportunité pour les personnes des différentes religions de vivre ensemble dans un profond respect, dans l’estime et la considération, s’encourageant les unes les autres sur les chemins de Dieu. Avec l’aide du Tout-Puissant et éclairés par sa vérité, puissiez-vous continuer d’avancer avec courage, en respectant tout ce qui nous rend différents et en promouvant tout ce qui nous unit comme créatures bénies par le désir d’apporter l’espérance à nos communautés et au monde ! Que Dieu nous guide tout le long de ce chemin !"

Source:
Discours prononcé par Benoît XVI lors de la rencontre interreligieuse à l’auditorium Notre-Dame de Jérusalem 11 mai 2009

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13 mai 2009 3 13 /05 /mai /2009 12:35
Depuis quelques semaines, la censure se fait de plus en plus sentir sur Dailymotion. Après une série de vidéo dont les 4 parties du débat Dieudonné / Elisabeth Lévy, c'est des comptes entiers d'utilisateurs qui sont supprimés.

Les plus assidus ont remarqué que le compte du "Libre Penseur" est passé à la trappe, après avoir posté deux vidéos pour défendre la liste antisioniste mené par Dieudonné et dénoncer "lantidieudonnisme" des médias.

De son coté, l'utilisateur "Prince-_de_Conde", connu pour regrouper les vidéos d'Alain Soral et surtout Eric Zemmour, a vu 26 de ses vidéos sur Dieudonné et Soral disparaître...

Pour remédier à ce problème qui est en constante progression, nous vous conseillons d'ouvrir un compte sur RuTube, le YouTube russe.

Comment créer un compte RuTube et “uploader” sa première vidéo


1 - Créer un compte

> Cliquer sur Регистрация (= s’inscrire) en haut à droite.
> Remplir le formulaire d’inscription (Ник = pseudo, E-mail = …, Пароль = mot de passe, Иеще раз = confirmation du mot de passe, Код с картинки = captcha de protection à recopier).
> Cocher Я принимаю условия ользовательского соглашения (= je suis d’accord et gnagnagna).
> Cliquer sur le bouton, le compte est créé et on est automatiquement connecté.

2 - Accéder à son compte

>Une fois connecté, il faut cliquer sur son pseudo qui se trouve en haut à droite pour accéder à son compte.

3 - Uploader une vidéo

Un fois que l’on est dans son compte…

> Cliquer sur + Залить видео (= publier des vidéos), bouton vert tout en haut au milieu.
> Remplir le formulaire :

. Путь к файлу (= le chemin d’accès au fichier), cliquer sur le bouton “Parcourir…” pour trouver l’emplacement du fichier à uploader.
. Заголовок ролика (= titre).
. Описание ролика (= description).
. Категория (= catégorie), il faut en choisir une autre que celle proposée par défaut (prenez la première qui vous tombe sous la souris).
. Тэги (= tags).
. Комментарии (= commentaires), préciser qui peut laisser des commentaires (Все = tous, Только мои друзья = seuls mes amis, Никто = aucun).
. Скрывать не авторские комментарии (= les auteurs ne cachent pas les commentaires)
. Категория “18+” (= Les “18 +”), à cocher si vidéo de cul, violente ou cruelle.
. Показывать на сайте, участвовать в рейтинге (= voir sur le site, participer à la notation)

> Cliquer sur le bouton, l’upload commence et une fois qu’il est terminé, on revient automatiquement dans son compte. Et là, Ô miracle, une vidéo ultra subversive attend son buzz.

Se déconnecter

> Выйти (= exit), en haut à droite.

Se connecter

Quand on a créé son compte et que l’on est déconnecté…

> Cliquer sur Войти на сайт (= connectez-vous), en haut à droite.
> Reprendre la phase 3 décrite avant pour uploader de nouveau.

Astuce

Aidez-vous du traducteur Google pour vous en sortir une fois votre compte RuTube créé.

Egalité & Réconciliation
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13 mai 2009 3 13 /05 /mai /2009 09:47


BETHLÉEM (Cisjordanie), 13 mai 2009 (AFP) - Le pape Benoît XVI pour "une patrie palestinienne souveraine"


Le pape Benoît XVI
a apporté mercredi son soutien à l'établissement d'"une patrie palestinienne souveraine", lors d'une visite à Bethléem en Cisjordanie.

"Monsieur le Président, le Saint-Siège soutient le droit de votre peuple à une patrie palestinienne souveraine sur la terre de ses ancêtres, sûre et en paix avec ses voisins, à l'intérieur de frontières reconnues au niveau international", a déclaré le souverain pontife aux côtés du président palestinien Mahmoud Abbas.

"Mais si, à l'heure actuelle, cet objectif semble loin d'être atteint, je vous encourage fortement, vous et votre peuple, à garder vivante la flamme de l'espérance, l'espérance qu'un moyen pourra être trouvé pour satisfaire les légitimes aspirations, tant des Israéliens que des Palestiniens, à la paix et à la stabilité", a-t-il ajouté.

Benoît XVI appelle à la création d'un Etat palestinien indépendant



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13 mai 2009 3 13 /05 /mai /2009 08:36
Où l'on s'aperçoit que la persécution catholique continue et même s'amplifie au pays des "droits de l'homme".

"Communiqué aux fidèles pèlerins et à tous les catholiques

... Le Maire, par l’intermédiaire du délégué de la Délégation générale à l’Evénementiel et au Protocole, a confirmé « qu’il ne peut être réservé de suite favorable » à notre demande d’occupation du square Louise-Michel (anciennement Square Willette) au pied du Sacré-Cœur de Montmartre depuis près de vingt ans nous célébrions la messe de clôture du pèlerinage.

Les conseillers du maire ont pourtant reconnu que jamais le pèlerinage n’a perturbé l’ordre public et que tous les services municipaux n’avaient qu’à se louer de notre organisation exemplaire et de la bonne tenue des pèlerins.

Cette vexation, justifiée par de fallacieux prétextes, est donc gratuite et s’ajoute aux attaques contre l’Eglise catholique dont le nombre et la virulence ne cessent d’augmenter.

Devant ce refus, et pour nous permettre de clôturer quand même le pèlerinage, la préfecture de Police nous a octroyé la Place Vauban. Située en plein cœur de Paris, derrière le dôme des Invalides, cette vaste place est l’un des endroits les plus majestueux de la ville, tout à fait propice à l’achèvement de notre pèlerinage.

la suite sur la Porte Latine 

 Via
le Forum catholique 

A lire dans les
commentaires: "Dans les délibérés du Conseil municipal, ce qui a fait emporter le morceau, c'est le fait que la FSSPX ose défendre le règne du Christ sur les sociétés.

Pour ces gens-là, le Christ doit être confiné dans le fin fond des consciences, selon la méthode maoïste. Tout le reste devient interdit.

Nous sentons bien, dans ces conditions, que nous sommes, nous aussi, les cibles de cette vague anticléricale et anticatholique qui traîne le pape dans la boue depuis 4 mois..."
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13 mai 2009 3 13 /05 /mai /2009 07:28
dieudo vs elisabeth-levy 1/4



La partie 2 censurée en France est disponible sur le site russe rutube.ru, mais semble incomplète.

Les partie 1, 3 et 4, intitulées "Dieudo contre Elisabeth Lévy", invisibles la journée d'hier sur google video n'y sont
toujours pas disponibles ce matin (videos supprimées "contenu effacé"...) Néanmoins la partie 1 intitulée "dieudo vs elisabeth-levy 1/4" est bien disponible quelque part sur dailymotion. Trouvée ici.

Les parties 3 et 4 sont disponibles sur google video mais avec un titre légèrement modifié. Du titre "dieudo vs elisabeth-levy" (video 3 et 4 effacées), on passe au titre "Elisabeth-levy vs dieudonne". L'ordre a été inversé. Allez savoir pourquoi.

Quant à la partie 2 définitivement censurée sur dailymotion, et invisible sur google video..., elle est disponible hébergée en Russie...

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12 mai 2009 2 12 /05 /mai /2009 19:29

God In The Streets of New York City
Via
Americatho
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12 mai 2009 2 12 /05 /mai /2009 17:30
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12 mai 2009 2 12 /05 /mai /2009 17:22
Homélie prononcée lors des fêtes johanniques à Orléans
le vendredi 8 mai 2009


Après avoir quitté Blois et roulant vers Orléans pour vous rejoindre, Frères et Sœurs, je ne pouvais pas ne pas penser à la cavalcade conduite par Jeanne tenant son cher étendard et chantant le Veni Creator.
De Blois, elle partait au secours d’Orléans assiégé, avec une autorité qui confondit Dunois, alors lieutenant du roi pour l’Orléanais. Elle avait mieux que lui trouvé le bon angle d’attaque et sommé par lettre le sire de Talbot de retourner au royaume d’Angleterre « sinon elle attaquerait rudement ». Jeanne ne voulait pas d’effusion de sang. Jeanne voulait rendre aux Orléanais leur liberté, leur dignité.
Aujourd’hui, en ce terroir, Jeanne n’est pas oubliée. Tout Orléans est là : les uns défilent, les autres regardent… unis dans le souvenir, la gratitude, la curiosité aussi. Jeanne d’Arc est singulière, hors norme. C’est pourquoi, beaucoup ont élucubré à son sujet et continuent encore : la croire fille de roi, affabulatrice bien sûr, voire sorcière et même nier sa mort sur le bûcher.
Or, le procès de condamnation et celui de réhabilitation nous la présentent lorraine et chrétienne. La mission assurément est peu commune mais marquée du sceau de l’authenticité : une mission ne se donne pas, elle se reçoit et s’accomplit dans le discernement.
Chrétienne, Jeanne le fut avec des moments de lumière et des heures de doute. Depuis son baptême, Jeanne appartient au Christ et c’est dans ce rapport que se dévoile le mystère de sa vie. Les passages de l’Écriture retenus pour sa fête fondent la pertinence de ses voix et l’audace de son action. En Jeanne, la foi et la raison s’interpellent, se conjuguent, dialoguent et réalisent la vocation la plus inouïe qui soit.
« Si quelqu’un veut marcher derrière moi, qu’il renonce à lui-même, qu’il prenne sa croix, et qu’il me suive » (Mt. 16, 24).
La feuille de route est rude : quitter son pays, faire sacrer le dauphin Charles, forcer l’anglais à lâcher prise.
Alors la liturgie de ce jour, s’inspirant du livre de la Sagesse, place ces mots prophétiques sur les lèvres de Jeanne :
« J’ai résolu d’amener la Sagesse à partager ma vie, car je savais qu’elle serait ma
conseillère dans le bonheur, mon réconfort dans les soucis et dans la tristesse. Grâce à
elle, j’aurai l’honneur auprès des anciens malgré ma jeunesse. Au tribunal on
reconnaîtra la vivacité de mon esprit… Grâce à la Sagesse, je laisserai un souvenir
éternel, je montrerai ma bravoure à la guerre…
» (Sg. 8, 9-15)
La Sagesse n’a rien à voir avec une idéologie aliénante. La Sagesse désigne l’esprit de Dieu qui sans cesse façonne à sa ressemblance l’être qui librement s’abandonne à lui.
Jeanne a une conviction « A Dieu rien d’impossible » (Lc 1, 37). Alors, sa devise est « Notre Seigneur, premier servi ». Ces quatre mots sont à eux seuls le commentaire du Pater que lui avaient appris sa mère Isabelle Romée et Me Minet son curé.
Le service de Dieu et l’amour du prochain ne font qu’un. Il faut relire ce bref dialogue du procès :
« Savez-vous si vous êtes dans la grâce de Dieu ?
Si je n’y suis, Dieu m’y mette ; et si j’y suis, Dieu m’y tienne. Je serais la plus dolente du monde si je savais n’être pas en la grâce de Dieu. Et si j’étais en péché, je crois que la voix ne viendrait pas à moi. Et je voudrais que chacun l’entendît aussi bien comme moi ».
Jeanne par cette dernière phrase exprime son désir d’associer les autres aux grâces qu’elle a reçues. Sa mission serait accomplie si Français et Anglais pouvaient chanter ensemble.
« Amour et vérité se rencontrent, justice et paix s’embrassent » (Ps. 84, 11).
La quête de la vérité, de la justice et de la paix motive l’action de Jeanne d’Arc. Une force intérieure l’aide à déjouer les pièges qu’on lui tend. Elle a l’étoffe d’un stratège, d’un décideur politique. Sa science procède des deux noms peints sur son étendard, fabriqué à Tours et béni à Saint-Sauveur de Blois : « Jesus Maria ». Imiter Jésus en donnant sa vie par amour. Être comme Marie la servante du Seigneur par amour. Seul l’amour est digne de foi. C’est au nom de l’amour qui émanait de tout son être que l’on a cru à son message, c’est au nom de l’amour que ceux qui, un temps, avaient préféré les ténèbres à la lumière, ont réhabilité Jeanne dans sa dignité de fille de Dieu.
Beaucoup d’entre vous se souviennent sans doute que le 19 octobre 1997, Jean-Paul II proclama sainte Thérèse de l’Enfant Jésus et de la Sainte Face, docteur de l’Église universelle. La lettre du pape débute ainsi :
« La science de l’amour divin que répand le Père de toute miséricorde, par Jésus Christ
en l’Esprit Saint, est un don accordé aux petits et aux humbles afin qu’ils connaissent et
qu’ils proclament les secrets du Royaume cachés aux sages et aux savants ; pour cela,
Jésus a exulté dans l’Esprit Saint, bénissant le Père, qui en a ainsi disposé » (Mt. 11,
25).
« La science de l’amour divin », Jeanne l’a éminemment pratiquée et enseignée ; c’est pourquoi, il semblerait juste et bon que Jeanne d’Arc soit déclarée docteur de l’Église universelle, rejoignant ainsi Catherine de Sienne, Thérèse d’Avila, Thérèse de Lisieux.
Si ce souhait se réalisait, il faudrait que le titre de docteur honoris causa d’Orléans lui fût aussi décerné conformément au récent accord sur la reconnaissance des grades et diplômes dans l’enseignement supérieur, signé conjointement par la République Française et le Saint Siège le 18 décembre 2008. J’ose croire aussi que l’École nationale d’administration, Sciences Po, les écoles militaires et le Cadre Noir – elle fut une bonne cavalière - s’honoreraient d’avoir en Jeanne d’Arc un patronage aussi dynamique que séduisant. En Jeanne, les responsables de notre pays peuvent trouver le comportement juste pour assurer la conduite de l’Etat, la cohésion sociale, le service des pauvres et des démunis. Le défi est lancé et ne relève pas de l’utopie.
C’est avec gravité que je fais ce plaidoyer en faveur du doctorat de Jeanne car nos Universités sont dans une situation gravissime et entament la confiance des jeunes, des familles, des entreprises déjà malmenées par la crise. Jeanne, viens à notre secours ! Tu avais vingt ans quand tu pris d’autres barricades ! Jeanne, sois source d’espérance et de confiance pour les jeunes !
Les fêtes johanniques pérennisent l’honneur retrouvé. Jeanne est fille de France et aucun parti ne peut s’en prévaloir. Orléans demeure pour la France, selon l’heureuse expression de Denis Tillinac, « comme une capitale supplétive » où, depuis 580 ans, les habitants, l’espace d’un 8 mai, vivent au rythme de la passion de Jeanne pour son pays.
La devise de Jeanne « Notre Seigneur, premier servi » rejoint celle de la France « Liberté, égalité, fraternité ».

Mgr Maurice de GERMINY, évêque de Blois
Via le Forum catholique
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12 mai 2009 2 12 /05 /mai /2009 16:55

Christine Kerballec, 44 ans, est en cavale depuis le 30 mars. Cette mère de famille a fui son domicile avec sa fille de 17 ans après avoir reçu une convocation de la gendarmerie pour effectuer sa peine de trois mois de prison ferme. Une condamnation qu'elle qualifie "d'injuste" puisqu'elle est accusée de ne pas avoir restitué son permis de conduire qu'elle a perdu. Une banale affaire de délit routier qui tourne au cauchemar. Christine confie son calvaire au parisien.fr. Video

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12 mai 2009 2 12 /05 /mai /2009 16:30
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12 mai 2009 2 12 /05 /mai /2009 16:29
http://www.dailymotion.com/video/x98uzm_lt-clash-dieudo-elisabeth-levy-14_news?from=rss

videos censurées partout au pays de la Liberté (avec un grand L)...
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12 mai 2009 2 12 /05 /mai /2009 07:35

Sainte Imelda descendait de la noble famille des Lambertini. Née à Bologne en 1521, elle avait reçu au baptême le nom de Madeleine. Dès le berceau elle manifesta une intelligence précoce qui s'ouvrait naturellement aux lumières de la foi.

On ne constata jamais en elle de difficulté à obéir, ni de ces caprices qui rendent pénible l'éducation des enfants. Au premier signe, Madeleine quittait le jeu le plus animé pour se mettre au travail. Elle s'était aménagé un petit oratoire qu'elle ornait de ses mains. Tout son bonheur consistait à s'y retirer pour prier.

La splendeur de la maison paternelle pesait à cette âme qui comprenait déjà le néant des choses créées. Suivant un usage très ancien dans l'Église, on recevait parfois les enfants dans les monastères. Ils étaient revêtus de l'habit religieux, mais cela n'engageait en rien leur avenir et ces enfants n'étaient assujettis qu'à une partie de la Règle. A l'âge de dix ans, la petite Madeleine pria ses parents avec tant d'instance de lui octroyer cette grâce, qu'ils finirent par se rendre à ses désirs et l'emmenèrent chez les Dominicaines de Valdiprétra, près de Bologne.

La jeune enfant prit l'habit avec joie et échangea son nom pour celui d'Imelda, qui signifie : donnée au monde comme du miel, sans doute à cause de sa douceur et de son extrême amabilité. Novice, elle voulut observer la Règle tout entière bien qu'elle n'y fut pas obligée. Sa constance au service de Dieu ne se démentit pas un instant, aucune austérité ne l'effrayait, et elle s'appliquait en tout à ressembler à Jésus crucifié.

La sainte enfant passait des heures en adoration devant Jésus-Hostie, sans ressentir plus de lassitude que les anges devant Dieu. Durant le Saint Sacrifice de la messe, elle versait d'abondantes larmes, surtout lorsque les religieuses quittaient leurs stalles pour aller communier. Dans l'ingénuité de son amour, elle disait parfois: «Je vous en prie, expliquez-moi comment on peut recevoir Jésus dans son coeur sans mourir de joie.» Les religieuses étaient grandement édifiées de sa particulière dévotion envers le Saint Sacrement.

C'était l'usage du pays de donner la première communion aux enfants qu'à l'âge de quatorze ans. Sainte Imelda, consumée par l'ardeur de ses désirs, suppliait d'être enfin admise à la sainte Table mais on ne croyait pas devoir faire exception pour la petite novice. Le jour de l'Ascension 1533, Imelda atteignit ses onze ans. De nouveau, elle conjura son confesseur de lui permettre de recevoir la sainte communion, mais ce dernier resta inflexible.

L'enfant s'en alla à la chapelle en pleurant, afin d'y entendre la messe. Le Seigneur Jésus, si faible contre l'amour, ne put résister davantage aux voeux de cette âme angélique. Au moment de la communion, une hostie s'échappa du ciboire, s'éleva dans les airs, franchit la grille du choeur et vint s'arrêter au-dessus de la tête de sainte Imelda. Aussitôt que les religieuses aperçurent l'hostie, elles avertirent le prêtre du prodige. Lorsque le ministre de Dieu s'approcha avec la patène, l'hostie immobile vint s'y poser. Ne doutant plus de la Volonté du Seigneur, le prêtre tremblant communia Imelda qui semblait un ange plutôt qu'une créature mortelle.

Les religieuses, saisies d'un étonnement inexprimable, restèrent longtemps à regarder cette enfant toute irradiée d'une joie surnaturelle, prosternée en adoration. Ressentant finalement une vague inquiétude, elles appelèrent Imelda, la prièrent de se relever, puis lui en donnèrent l'ordre. L'enfant toujours si prompte à obéir paraissait ne pas même les entendre. En allant la relever, les soeurs s'aperçurent avec stupéfaction qu'Imelda était morte: morte de joie et d'amour à l'heure de sa première communion.

Cette petite sainte italienne a été surnommée: la fleur de l'Eucharistie. Elle est la patronne des premiers communiants.



Tiré de Laure Conan, édition 1913, pp. 38-41 -- Marteau de Langle de Cary, 1959, tome II, p. 208 Les saints du jour

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12 mai 2009 2 12 /05 /mai /2009 07:34
Benoît XVI a invité la communauté catholique de Terre Sainte, « profondément touchée par les difficultés et les incertitudes », à la fidélité et au courage « de la conviction », au « courage de dialoguer » et de « construire de nouveaux ponts ».

Pour Benoît XVI, « cela signifie également rendre témoignage à l’amour qui nous porte à donner nos vies au service des autres, et ainsi à contrecarrer des manières de penser qui justifient qu’on puisse ‘prendre’ des vies innocentes ».

Le pape a déploré que le rôle des femmes n’ait « pas toujours été suffisamment compris et estimé ». Il a invité l’Eglise en Terre Sainte à apporter « son témoignage public de respect vis-à-vis de la femme ».

A l’occasion de la Journée mondiale de prière pour les vocations, célébrée le jour même en Jordanie, Benoît XVI a également lancé un appel aux « nombreux jeunes présents ici à considérer comment le Seigneur les appelle à le suivre et à construire son Église ». « Que ce soit dans le ministère sacerdotal, dans la vie consacrée ou dans le sacrement de mariage, Jésus a besoin de vous pour faire entendre sa voix et travailler à la croissance de son Royaume ».
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12 mai 2009 2 12 /05 /mai /2009 07:25
Commentaire du jour, Jean XXIII (1881-1963), pape, Encyclique « Pacem in Terris » (trad. DC 1398 21/04/1963, p. 543 © copyright Libreria Editrice Vaticana).

Il revient à tout croyant d'être, dans le monde d'aujourd'hui, une étincelle lumineuse, un foyer d'amour et un ferment pour toute la masse (Mt 5,14; 13,33). Chacun le sera dans la mesure de son union à Dieu. La paix ne saurait régner entre les hommes si elle ne règne d'abord en chacun d'eux, si chacun n'observe en lui-même l'ordre voulu par Dieu... Il s'agit, en fait, d'une entreprise trop sublime et trop élevée pour que sa réalisation soit au pouvoir de l'homme laissé à ses seules forces, fût-il par ailleurs animé de la bonne volonté la plus louable. Pour que la société humaine donne avec la plus parfaite fidélité l'image du royaume de Dieu, le secours d'en haut est absolument nécessaire... 

Par sa Passion et par sa mort, le Christ a vaincu le péché, source première de toutes les discordes, détresses et inégalités... « C'est lui qui est notre paix... Il est venu proclamer la paix, paix pour vous qui étiez loin, et paix pour ceux qui étaient proches » (Ep 2,14s). Et c'est ce même message que nous fait entendre la liturgie de ces saints jours de Pâques : « Jésus notre Seigneur, ressuscité, se tint au milieu de ses disciples et leur dit : La paix soit avec vous, alléluia. Et les disciples, ayant vu le Seigneur, furent remplis de joie » (cf Jn 20,19s). Le Christ nous a apporté la paix, nous a laissé la paix : «
Je vous laisse la paix, je vous donne ma paix. Je ne vous la donne pas comme le monde la donne ».

C'est cette paix apportée par le Rédempteur que nous lui demandons instamment dans nos prières. Qu'il bannisse des âmes ce qui peut mettre la paix en danger, et qu'il transforme tous les hommes en témoins de vérité, de justice et d'amour fraternel. Qu'il éclaire ceux qui président aux destinées des peuples... Que le Christ enflamme le coeur de tous les hommes et leur fasse renverser les barrières qui divisent, resserrer les liens de l'amour mutuel, user de compréhension à l'égard d'autrui et pardonner à ceux qui leur ont fait du tort. Et qu'ainsi, grâce à lui, tous les peuples de la terre forment entre eux une véritable communauté fraternelle, et que parmi eux ne cesse de fleurir et de régner la paix tant désirée.
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11 mai 2009 1 11 /05 /mai /2009 14:24
Le pape Benoît XVI a appelé à la création d'un Etat palestinien indépendant au côté de l'Etat hébreu.AP


M. Peres l'a accueilli avec des mots de bienvenue en latin. «Ave Benedicte, princeps fidelium qui hodie terram sanctam visitas» (Salut au croyant parmi les croyants qui entame aujourd'hui une visite en Terre sainte).
«Je considère votre visite ici, en Terre sainte, comme une mission spirituelle de la plus haute importance: une mission de paix. Une mission qui consiste à semer les graines de la tolérance et à éradiquer celles du fanatisme»,
a déclaré le chef de l'Etat hébreu.
Utilisant le terme hébraïque de «Shoah», le pape Benoît XVI a aussi condamné à son arrivée l'antisémitisme qui «continue de relever son visage répugnant dans plusieurs parties du monde». «C'est totalement inacceptable», a-t-il dit. Le pape Benoît XVI s'est d'ailleurs engagé lundi à honorer la mémoire des six millions de juifs victimes de l'Holocauste et à prier «pour que l'humanité ne soit plus jamais témoin d'un crime d'une telle ampleur».

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10 mai 2009 7 10 /05 /mai /2009 22:46

Communiqué de Mgr Aillet, évêque de Bayonne Lescar et Oloron à l’occasion des Etats Généraux de la Bioéthique.

... [N]’avons-nous pas tous été des embryons ?

Si la dignité d’une personne se réduit à sa taille ou à son état de développement, les personnes qui ne correspondraient pas aux modèles en vogue auraient des raisons de s’inquiéter. Et celles qui ont échappé au « tri sélectif » devraient-elles s’excuser d’exister ?

Nous savons tous, et les scientifiques en premier lieu, que les cellules issues du cordon ombilical comportent d’immenses potentialité thérapeutiques, comparables à celles de l’embryon. Les cellules souches adultes sont aussi très prometteuses. Dans ces deux cas, la recherche ne soulève aucun problème éthique. En revanche, la recherche sur les cellules souches embryonnaires, dont les perspectives sont très hypothétiques, s’avère quant à elle gravement immorale car elle nécessite la destruction d’embryons.

Comment ne pas distinguer derrière cet acharnement sur l’embryon une violence faite contre tout être humain et en définitive contre Dieu.
La tentation pour l’homme de s’ériger en maître de la vie de ses semblables, conduit le monde sur les voies d’une barbarie sans nom dont l’Histoire contemporaine porte encore les stigmates.

... La promotion du « principe de dignité » est le seul moyen de garantir l’égalité au sein de la société en protégeant d’abord les plus faibles et les plus vulnérables.
L’objectif premier de la loi n’est-il pas de favoriser l’amitié sociale entre tous, sans discrimination entre vie et vie ?

Une loi qui ne favoriserait pas cette amitié est plus une violence qu’une loi.

Nous avons tous été des embryons, aussi, « tout ce que vous voulez que les hommes fassent pour vous, faites-le vous-mêmes pour eux. (Mt 7, 12) »

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10 mai 2009 7 10 /05 /mai /2009 22:45
Depuis plusieurs semaines, des églises de l'Oise sont victimes de vols et de dégradations par, semble-t-il, une bande organisée qui s'attaque également aux crucifix en bronze dans les cimetières. Les églises d'Estrées-Saint-Denis, de Rémy, de Noailles, d'Orry-la-Ville, de Villeneuve-sous-Verberie ont été visitées par ces pillards abjects.
Ces actes scandaleux n'ont suscité aucune réaction de la classe politique du département. Suite 
Le Forum catholique
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10 mai 2009 7 10 /05 /mai /2009 07:04
Ce samedi, en bénissant la première pierre d'une université catholique à Madaba, ville de Jordanie qui abrite une importante communauté chrétienne, le pape Benoît XVIa mis en garde contre une religion "défigurée quand elle est mise au service de l'ignorance et du préjugé, du mépris, de la violence et des abus". "Dans ce cas, nous ne constatons pas seulement une perversion de la religion mais aussi une corruption de la liberté humaine, une étroitesse et un aveuglement de l'esprit", a-t-il ajouté.

Le pape Benoît XVI
a plaidépour la reconnaissance des "droits fondamentaux à une coexistence pacifique" des chrétiens d'Irak ce samedi à Amman. "J'invite avec insistance les diplomates et la communauté internationale (...) ainsi que les responsables politiques et religieux (irakiens) à faire tout ce qui est possible pour assurer à l'antique communauté chrétienne de cette noble terre ses droits fondamentaux à une coexistence pacifique avec l'ensemble des autres citoyens", a-t-il.

Lors de son intervention devant des dignitaires religieux musulmans dans l'enceinte de la mosquée al-Hussein ben Talal, le pape a "chaleureusement" salué le patriarche chaldéen, Emmanuel III Delly et évoqué le peuple irakien, "dont de nombreux membres ont trouvé refuge en Jordanie".

Le prince Ghazi Bin Muhammed Bin Talal, qui a accueilli Benoît XVI, ce samedi matin, dans la Mosquée d’Amman,
a remercié le pape pour son « courage moral » d’ « agir et de parler en conscience », et pour sa venue en Terre sainte comme « un simple pèlerin de paix qui vient dans une attitude d’humilité et de douceur ».

Avant la visite à la mosquée, le prince Ghazi bin Talal (un des signataires de la lettre des 138 musulmans au Pape qui suivit le discours de Ratisbonne), a loué Benoît XVI, entre autres, pour son courage et pour la libéralisation de la "messe en latin" (sic). (via le Forum catholique)
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