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19 mai 2009 2 19 /05 /mai /2009 17:59

C'est la presse anglo-saxonne qui nous l'apprend : Carla Bruni-Sarkozy a critiqué ouvertement Benoît XVI, à propos de la fameuse affaire du préservatif en Afrique. (Le Salon Beige) Video "femmeactuelle"


Americatho publie la mise au point très précise de Bill Donohue, Président de la Catholic League, intitulé  « Carla Bruni déchire le pape ». Traduction :

Carla Bruni, l’épouse du président français Nicolas Sarkozy, est furieuse que le pape Benoît XVI émette de sérieuses réserves sur l’efficacité du préservatif pour arrêter le SIDA. Elle a déclaré que de telles mises en garde la rendaient « profondément laïque », et elle a appelé l’Église à « évoluer ».
Le président de la Catholic League, Bill Donohue manifeste son désaccord.
« Quand le pape est venu en France le mois dernier [1], il a exhorté les gens à reconnaître le rôle “irremplaçable” de la religion dans la société, donnant un léger coup de coude aux Français pour qu’ils réfléchissent de nouveau à leur penchant pour le sécularisme. Le président Sarkozy lui a répondu en disant que ce serait “une folie” pour son pays, qui “reconnaît ses racines chrétiennes”, de “se priver” de la religion. Peut-être aurait-il pu adresser ses remarques à son épouse.
C’est très significatif que Bruni qui vit dans une des sociétés les plus laïcisées du monde, en arrive à conclure que la position du pape sur les préservatifs la rend “profondément laïque”. En d’autres mots, quand le pape fait appel aux êtres humains raisonnables pour qu’ils freinent sur leur libido, afin qu’ils puissent mener une vie longue et en bonne santé, il pousse des gens comme Bruni à prendre la position opposée. Quel aveu !
Il est d’usage que les élites européennes ne parlent pas de façon désobligeante du pape en public. Mais désormais qu’ils ont embrassé l’immoralité qui est la marque du sécularisme, les bonnes manières ont été jetées par-dessus bord. »



[1] Lapus calami… En fait, l’année dernière…

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- Préservatif : on vous ment

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19 mai 2009 2 19 /05 /mai /2009 17:01
En participant aux dernières centaines de mètres de la Marche pour la Vie organisée à Lyon par l’association SOS Tout-petits, le cardinal Barbarin a créé l’événement. Que le Primat des Gaules ait choisi ce mouvement-là, ce rendez-vous là, c’est, pour reprendre le mot du Dr Dor, fondateur et président de l’association, « historique » ! Signe d’espérance pour tous les défenseurs de la vie qui voient dans les progrès de la culture de mort les manifestations d’un combat eschatologique entre le bien et le mal ; signe d’espérance parce que la prière est pour eux au centre de ce combat… Mais davantage, c’est un coup de tonnerre qui s’ajoute avec autorité aux plus discrets soutiens épiscopaux qui, de plus en plus, viennent conforter telle ou telle Marche pour la vie, mais sans que ces pasteurs y soient présents.

La démarche personnelle du cardinal Barbarin est radicalement nouvelle. SOS Tout-petits est un mouvement confessionnel. SOS Tout-petits est aujourd’hui sans doute le seul mouvement à organiser régulièrement des prières pacifiques auprès des avortoirs français… Et des bureaux du Planning familial, et des locaux des grandes obédiences maçonniques. Tout cela, le cardinal Barbarin ne l’ignore point. Il a certes participé à un pèlerinage, et non à une manifestation. Mais on sait bien que l’association du Dr Dor est volontiers reléguée à la fin de certains défilés anti-avortement, quand elle n’en est pas exclue, en raison de son caractère ouvertement catholique. L’amitié manifestée, la présence publique du Cardinal parmi les rangs de ses marcheurs, dimanche à Lyon est, comme on dit aujourd’hui, un « signe fort ».

Et, ajouterons-nous, un acte de courage. Un acte émouvant de simplicité et de liberté.

Le Dr Xavier Dor était présent à Lyon lors de ce jour « historique ». Les marcheurs étaient entre 300 et 400 à partir de la place Carnot, en plein centre ville ; en priant, ils se sont engagés dans la brusque montée vers Notre-Dame de Fourvière. Il y avait avec eux plusieurs prêtres : du diocèse, de la Fraternité Saint-Pierre, de la Fraternité Saint-Pie X.

« Ça a été quand même pour nous une surprise totale, nous confie le Dr Dor. A un moment – on n’était pas très loin du sommet, on m’a dit : “Le Cardinal est là.” On m’a conduit à lui, et j’ai dit : “Quel honneur pour nous, quelle joie…” Il a souri, il a ri, il a prié avec nous, il s’est mêlé à la foule. A l’arrivée, il y a eu un moment assez long où la foule était devant la basilique, et il a pris la parole, hélas sans micro, assez longuement. Et il nous a bénis. J’avoue que la nouvelle est d’importance. C’est la première fois qu’un prélat, de son importance, se mêle comme un berger à son troupeau, ce troupeau qui cherche à défendre les tout-petits. »

Le maître d’œuvre de la Marche, le colonel Richard, nous a rappelé de son côté qu’après avoir chaleureusement reçu le Dr Dor et lui-même au cours d’un petit déjeuner, il y a un peu plus d’un an, les contacts s’étaient poursuivis avec SOS Tout-petits à Lyon « de manière très cordiale, malgré les contraintes qu’on peut deviner ». Le cardinal a donc accepté de se déplacer et de venir attendre la Marche sur son parcours, en vue de Fourvière.

« Je vais de nouveau le rencontrer prochainement et lui dire ceci à propos du combat pour la vie : “C’est à vous d’être le porte-drapeau.” »

Oui, cela peut tout changer. La mobilisation de la hiérarchie est décisive. Elle s’obtient – comme cela s’est fait aux Etats-Unis – par la patience et la bienveillance. Auxquelles s’ajoute aujourd’hui une immense gratitude.

JEANNE SMITS

Article extrait du n° 6844 de
Présent daté du Mercredi 20 mai 2009 via le Forum catholique
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19 mai 2009 2 19 /05 /mai /2009 17:00

"Le plus grand destructeur de la paix aujourd'hui est le crime commis contre l'innocent enfant à naître. Si une mère peut tuer son enfant, dans son propre sein, qu'est-ce qui nous empêche, à vous et à moi, de nous entre-tuer les uns les autres ?" (Mère Teresa de Calcutta, lors de la réception de son prix Nobel à Oslo le 10 décembre 1979)




                                                               ***

Le blog Americatho récapitule les évènements qui nous viennent d'Amérique. Imaginez qu'Obama déclarât "Je suis contre l'esclavage, mais je suis pour le droit personnel de chacun d'avoir un esclave", il eut fait scandale. He bien c'est ce qu'il vient de se passer, mais à propos de l'avortement... Et personne ne s'en émeut sauf les catholiques.

"[L]’université a conféré au Président un doctorat honoris causa en droit. La loi existe pour protéger les droits de l’homme, mais ce président a admis ne pas savoir quand un enfant devient investi des droits de l’homme. Comment peut-il défendre les droits de l’homme quand il ne sait pas qui les possèdent ? ...

[I]l y a une omission flagrante dans les propos du Président. Alors qu’il est désireux de dialoguer et de promouvoir l’adoption, il n’a pas manifesté un quelconque désir de protéger l’enfant dans le ventre de sa mère. Et c’est là le point essentiel du problème. Dans ses propos, il a fait référence à l’arrêt Brown vs. Board of Education de la Cour suprême qui a décrété la ségrégation hors la loi. Assurément, son appel à l’ouverture d’esprit ne suppose pas d’être ouvert à une remise en question de la question de la ségrégation. La bonne réponse existe. Point. Ainsi en va-t-il de la protection des enfants à naître. Et alors que la calme descendait de nouveau sur le campus en cette fin de journée, je réfléchissais… L’ouverture d’esprit, sans doute, mais dans le but de s’approcher résolument de la vérité ! Et n’est-ce pas là ce qui est supposé être le but de toute université catholique ?" (P. Frank Pavone : « Ma journée à Notre Dame », traduction via
Americatho).


Quatre courageux – d’autres diront inconscients ou impolis – ont tenté d’interrompre le discours en trompe-l’œil d’Obama au Joyce Center, aux cris de « Arrêtez de tuer les bébés », « L’avortement est un meurtre ». Ils ont vite été réduits au silence par les très nombreux membres des services de sécurité et de la police locale et évacués manu militari de l’immense salle, tandis qu’une énorme partie de la foule scandait des « Yes we can ! » – le slogan de campagne d’Obama – ou des « C’
est nous Notre Dame ! ». La fascination magnétique qu’exerce Obama sur des foules en principe éduquées a quelque chose de terrifiant en renvoie à d’autres exemples dans l’Histoire récente.
Au milieu de cette foule de jeunes et de moins jeunes éblouie par un politicien accueilli comme une rock star, un groupe d’une centaine d’étudiants allant être diplômés, demeura stoïque : ils restèrent assis alors que tous se levèrent quand Obama reçut son diplôme honoris causa et lors de la standing ovation qu’il reçut de l’assistance. Eux baissaient la tête pour tenter de montrer ce qu’ils avaient collé sur leurs mortiers noirs : une grande croix jaune et deux petits pieds que l’on retrouve sur
les épinglettes des pro vie (photo). Cela non plus ne manquait pas de panache… Mais aucun grand média n’en a parlé. (
Americatho)

Certes, la trentaine d’étudiants qui a préféré recevoir son diplôme dans la cérémoni
e parallèle présidée par le P. Frank Pavone des Priest for Life, à la réplique de la Grotte de Lourdes sur le campus, semble peu de chose comparée à la “masse” de ceux qui ont accepté de le recevoir en présence d’Obama. C’est leur affaire. Moi, je salue ce « petit reste ».

... [Q]ue pèsent les 2 500 participants à cette cérémonie parallèle, inaugurée la veille par une nuit de prière présidée par l’évêque diocésain, Mgr John D’Arcy, face aux 20 000 personnes “massées” dans le Joyce Center pour voir quelques paons faire la rou
e : Obama (photo ci-contre), Jenkins, et autres ?




Comment ne pas saluer, non plus, ces quelques milliers de catholiques, certains venus de fort loin, qui sont venus dire leur protestation contre ce qui dem
eurera le plus grand scandale jamais offert par une université catholique ? Comment ne pas saluer le courage de ceux qui ont accepté de se laisser arrêter pour témoigner de la Vérité face aux mensonges et à l’hypocrisie d’Obama et de ses complices. Pas loin d’une centaine d’arrestations. Dans cinquante ans, c’est d’eux dont on se souviendra... Salut donc à vous courageux frères qui ne vous êtes pas laissé “séduire” par les pompes et les œuvres de qui vous savez !

... Je crois que cette date restera dans les annales et pas pour l’excellence du discours d’Obama qui n’a rien ajouté de neuf à ce qu’il avait déjà déclaré par ailleurs, à la nuance près qu’il ne s’exprimait pas devant Planned Parenthood, mais dans une université catholique… dont l’administration, une majorité d’étudiants et de leurs parents partagent objectivement sa rhétorique de la « liberté de choix » en matière d’avortement. Imaginez-vous que s’il avait déclaré : « Je suis contre l’esclavage, mais je suis pour le droit personnel de chacun d’avoir un esclave », on l’aurait ovationné comme il le fut en soutenant le même illogisme sur l’avortement ? C’est dire qu’il y a beaucoup de travail à faire… Merci donc à ceux qui l’ont commencé.

Merci à
Americatho

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19 mai 2009 2 19 /05 /mai /2009 10:32

Video du débat entre Paul Veyne, Lucien Jerphagnon et Marie-Françoise Baslez sur publicsenat.fr

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19 mai 2009 2 19 /05 /mai /2009 09:52

Réponse au «Quand notre monde est devenu chrétien» de Paul Veyne, cet essai de Marie-Françoise Baslez montre comment s'est déroulée pendant trois siècles la christianisation de l'Empire romain : évolution non brutale, sur la longue durée, stratégies missionnaires des apôtres, positionnement des chrétiens dans le monde.

Dans "Quand notre monde est devenu chrétien", Paul Veyne montrait en quoi le basculement de l'Empire romain vers le christianisme en 312 aurait été le fait du prince (Constantin). Une thèse à laquelle
répond Marie-Françoise Baslez, spécialiste des premiers âges du christianisme et de saint Paul. Pour cette historienne, le basculement fut préparé par le bas: des conversions individuelles existaient, des maillages plus ou moins distendus s'étaient formés. Les persécutions violentes des années 250 ont, d'une certaine façon, popularisé la nouvelle religion. Des notables, des intellectuels l'ont adoptée - bien avant le ralliement de Constantin. Un livre clair et synthétique.

Comment notre monde est devenu chrétien

En trois siècles, le christianisme est passé de la situation de religion minoritaire, illégale et parfois persécutée, éclatée en communautés dispersées et très hétérogènes, au statut de religion d'Empire, dans le cadre unifié de l'Église.

Comment un tel événement a-t-il pu se produire ? Le
débat porte aujourd'hui sur le rythme et les acteurs de cette évolution remarquable.

Fut-elle réellement brutale et inattendue jusqu'au choix personnel de Constantin qui transforma en religion d'Empire une secte que rien ne prédisposait à un tel destin ?

Ou, cette évolution, s'inscrit-elle dans la longue durée, par la volonté même des chrétiens d'être dans le monde, d'utiliser au mieux réseaux et moyens de communication pour médiatiser le message évangélique, et ce, à l'instar de saint Paul.


Les enjeux de ce débat sont à l'évidence cruciaux et profondément ancrés dans l'actualité (racines chrétiennes de l'Europe, multiculturalisme et communautarisme, etc.).

Se basant sur une approche sociologique permettant de renouveler questions et réponses, fruit de plus de vingt ans de recherches et de publications, Comment notre monde est devenu chrétien offre au grand public la synthèse qui manquait.

Marie-Françoise Baslez, Comment notre monde est devenu chrétien, CLD, octobre 2008

Les
ouvrages de Marie-Françoise Baslez

La
Video du débat entre Paul Veyne, Lucien Jerphagnon et Marie-Françoise Baslez sur publicsenat.fr

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19 mai 2009 2 19 /05 /mai /2009 07:23

Souvent des personnes se demandent ce qu'elles doivent faire pour être sauvées et un jour gagner le paradis. C'est très simple, pas de "secret", pas d'"initiation"..., le Christ a toujours enseigné dans le Temple "où tous les Juifs s'assemblent", Il "n'a rien dit en secret" (Evangile selon saint Jean, chapitre XVIII, verset 20)..., les Apôtres sont allés au quatre coins du monde annoncer un Christ crucifié et ressuscité. Pour être sauvé il suffit de croire au Seigneur Jésus, et d'être baptisé. Si la personne décède avant son baptême, cette personne est quand même sauvée par le baptême "d'intention". Où trouve-t-on confirmation de cela ? Dans l'Ecriture.

"Dans la ville de Philippes, la foule se souleva contre Paul et Silas; les magistrats ordonnèrent de les dépouiller de leurs vêtements pour leur donner la bastonnade.
Après les avoir roués de coups, on les jeta en prison, en donnant au gardien la consigne de les surveiller de près.
Pour appliquer cette consigne, il les mit tout au fond de la prison, avec les pieds coincés dans des blocs de bois.
Vers le milieu de la nuit, Paul et Silas priaient et chantaient les louanges de Dieu, et les autres détenus les écoutaient.
Tout à coup, il y eut un violent tremblement de terre, qui secoua les fondations de la prison : à l'instant même, toutes les portes s'ouvrirent, et les entraves de tous les détenus sautèrent.
Le gardien, tiré de son sommeil, vit que les portes de la prison étaient ouvertes ; croyant que les détenus s'étaient évadés, il dégaina son épée et il allait se donner la mort.
Mais Paul se mit à crier : « Ne va pas te faire de mal, nous sommes tous là. »
Le gardien réclama de la lumière ; tout tremblant, il accourut et se jeta aux pieds de Paul et de Silas.
Puis il les emmena dehors et leur demanda : « Que dois-je faire pour être sauvé, mes seigneurs ? »
Ils lui répondirent : « Crois au Seigneur Jésus ; alors tu seras sauvé, toi et toute ta maison. »
Ils lui annoncèrent la parole du Seigneur, ainsi qu'à tous ceux qui vivaient dans sa maison.
A l'heure même, en pleine nuit, le gardien les emmena pour laver leurs plaies. A l'instant même, il reçut le baptême avec tous les siens.
Puis il invita Paul et Silas à monter chez lui, fit préparer la table et, avec toute sa maison, il laissa déborder sa joie de croire en Dieu. "
(Livre des Actes des Apôtres 16,22-34,
Lectures du jour)

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18 mai 2009 1 18 /05 /mai /2009 20:25

Fdesouche continue son travail de sape, publie une video incroyablement christianophobe sous le titre « Le multiculturalisme, c’est la peste intégrale », sorte de coup de pied à l'âne, notre sainte religion est sournoisement et vilainement attaquée, assimilée au masochisme, noyée sous un amas d'amalgames et de notions différentes. "Mots clés : masochiste - culpabilité - s’aplatir - s’abaisser - demander pardon - paillasson - rachat".

alain laurent



"Ce pourrait être "un avatar du christianisme, de se frapper sa coulpe" (01:12), "l'Eglise catholique est l'un des acteurs principaux de cette culpabilisation, elle nous dit qu'il faut accepter pratiquement tout immigré qui se présente et qu'il faut être tolérant".

Alain Laurent a-t-il lu le catéchisme avant de se ridiculiser de la sorte ? Pourquoi cette énième attaque contre l'Eglise? C'est insupportable. A noter la promotion immédiate d'Alain Finkiekraut et Pierre-André Taguieff, conseiller du Crif. La communauté se serre les coudes, mais n'oublie pas de salir l'Eglise et la Chrétienté.

D'abord, sur "la culpabilité", battre sa coulpe sur la poitrine des autres n'est pas catholique. N'en déplaise aux petits kapos adeptes de l'amalgame, demander pardon pour ses propres péchés (dans la confession) est différent de "la repentance" collective, avec commémorations annuelles, qui ne peut être un phénomène imputable au christianisme. La réconciliation (confession) est définitive. Revenir sur des péchés pardonnés c'est avoir des "scrupules", désespérer (péché contre le Saint-Esprit)... La repentance collective, à la différence de la réconciliation personnelle, entretient la culpabilité pemanente et indéfinie, la réconciliation (confession) l'efface une fois pour toutes...

Sur l'immigration. "2241 Les nations mieux pourvues sont tenues d’accueillir autant que faire se peut l’étranger en quête de la sécurité et des ressources vitales qu’il ne peut trouver dans son pays d’origine. Les pouvoirs publics veilleront au respect du droit naturel qui place l’hôte sous la protection de ceux qui le reçoivent.

Les autorités politiques peuvent en vue du bien commun dont ils ont la charge subordonner l’exercice du droit d’immigration à diverses conditions juridiques, notamment au respect des devoirs des migrants à l’égard du pays d’adoption. L’immigré est tenu de respecter avec reconnaissance le patrimoine matériel et spirituel de son pays d’accueil, d’obéir à ses lois et de contribuer à ses charges." (
article 2241 du Catéchisme de l'Eglise catholique, Jean-Paul II, Constitution Apostolique Fidei depositum, Mame-Librairie éditrice vaticane, 1992).

A noter aussi (2:20) l'attaque sournoise sur les "crimes du christianisme" (inversion accusatoire insupportable) : "l'islam a largement commis autant de crimes que le christianisme. On pense à l'esclavage, à des choses comme ça" (fin de citation)... Imputer l'esclavage au christianisme est proprement hallucinant quand on sait que c'est l'Eglise qui la première, dès le "Moyen Âge", a dénoncé et condamné l'esclavage bien avant tout le monde, bien avant la communauté... Communauté qui eut une large part dans la traite atlantique... (lire Hugh Thomas, La Traite des Noirs, 1440-1870, Bouquins Robert Laffont, Lonrai 2006).

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16 mai 2009 6 16 /05 /mai /2009 20:04
Un régime parlementaire est-il une garantie sûre contre le totalitarisme ? On peut en conclure que non après avoir lu le genre d'articles comme celui que je vais vous soumettre, écrit par le juriste canadien Hal G. P. Colebatch ; cet article décrit des faits de société dignes de la Corée du Nord, mais qui se déroulent en réalité en Angleterre, un pays que depuis 1789 ceux qui détruisent la France de l'intérieur s'efforcent d'imiter dans ce qu'il a de pire, ce qui laisse craindre que ces faits relatés depuis un pays étranger ne soient une fenêtre sur l'avenir très proche de la France. Pour s'en convaincre, il n'y a qu'à voir le pouvoir qu'a aujourd'hui en France une officine comme la Halde.

« En tant que professeur occasionnel de science politique et de droit international, je n’utilise pas le terme totalitaire à la légère. Il n’y a pas de camps de concentration ou de goulags, mais une campagne en vue de modifier la psychologie du peuple pour créer un nouvel Homo britannicus. Des polices de la pensée imposent des modes de pensée et détectent les hérésies, et les dissidents peuvent se voir imposer de lourdes peines. »

(...)

Comme en Grande-Bretagne, nous avons au Canada une florissante industrie de l’anti-racisme dont les pouvoirs tentaculaires sur les pensées, les paroles et les actes des citoyens sont exercés avec un zèle qui dépasse celui des forces de l’ordre dans la répression de la criminalité violente et du terrorisme.

(...)

En septembre 2006, une élève de 14 ans, Codie Stott, a demandé à un enseignant si elle pouvait se joindre à un autre groupe pour réaliser un projet scientifique, car les filles de son groupe ne parlaient que l’urdu. Selon Stot, la première réaction de l’enseignant a été de lui crier : « C’est du racisme, tu auras affaire à la police ! » Bouleversée et terrifiée, l’élève est sortie pour se calmer. L’enseignant a appelé la police et quelques jours plus tard - les autorités ayant vraisemblablement mûrement réfléchi - elle a été arrêtée et emmenée à un poste de police où ses empreintes digitales et sa photo ont été prises. Selon sa mère, elle a été placée dans une cellule dénudée pendant 3 heures et demie.

Elle a été soumise à un interrogatoire sur des soupçons d’avoir commis un crime racial d’ordre public, puis relâchée sans inculpation. Il semblerait que l’école se penche sur d’autres mesures à prendre, non pas contre l’enseignant, mais contre Stott. La directrice Edkins Anthony aurait déclaré : « Il y a eu une allégation sérieuse concernant une remarque raciste. Nous cherchons à garantir une attitude empreinte d’égards et de tolérance envers les élèves de toutes origines ethniques, et rejetons le racisme sous toutes ses formes.

Un enfant de 10 ans a été arrêté et traduit devant un juge pour avoir appelé un garçon de 11 ans « Paki » et « Ben Laden » lors d’une dispute dans la cour de récréation d’une école primaire (l’autre garçon l’avait traité de moufette et de Télétubbie). Au moment de l’audience, l’affaire avait déjà coûté 25 mille livres sterling aux contribuables. L’accusé a été tellement bouleversé qu’il a cessé de fréquenter l’école. Le juge Jonathan Finestein a déclaré : « Sommes-nous vraiment arrivés au point où nous poursuivons des enfants de 10 ans à cause du politiquement correct ? Des crimes majeurs sont commis ailleurs et la police ne prend pas la peine de porter des accusations. Cela n’a aucun sens ».

Finestein a été attaqué sans relâche par les dirigeants du syndicat de l’enseignement, comme dans ces procès de chasse aux sorcières où ceux qui prenaient la défense d’un accusé ou relevaient des failles dans les poursuites étaient immédiatement ciblés pour sorcellerie et promis au bûcher.



Pour les courageux, l'intégralité de l'article est accessibleen cliquant ici viaForum du trône et de l'autel
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16 mai 2009 6 16 /05 /mai /2009 19:27

Israel deçu par Benoît XVI qui a parle du droit au retour

Schmuel Trigano, Professeur des Universités, Président de l'Observatoire du monde juif, fonde ca critique de Benoît XVI sur l'"apologie du droit au retour" (des Palestiniens en Israël) "qui signifierait la fin de l'Etat d'Israël" et sa déclaration sur "la terre des ancêtres". "C'est aussi le cas des Israéliens" dit-il. Certes, mais alors ce serait aussi le cas des Français dont les ancêtres Francs ont régné en Palestine trois siècles ? L'argumentation de Trigano ne tient donc pas la route. Ce qui par contre est vrai est l'injustice faite au peuple palestinien déporté et mis dans des camps. La justice c'est de rendre à chacun ce qui lui appartient. Je rappellerai au passage que pendant 2000 ans la Palestine n'appartenait plus aux Juifs. Dans ces conditions, fonder un Etat sur le droit des ancêtres c'est faire un saut de deux millénaires.
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16 mai 2009 6 16 /05 /mai /2009 13:29

ce prêtre âgé qui porte une croix, est arrêté alors qu'il chante en larmes des cantiques à genoux, menotté en clamant des "Ave Maria"...
Sa faute? Défendre les enfants à naître, prier et annoncer le message de l'Église dans la première université catholique des Etats-Unis qui a
décidé d'honorer le promoteur de l'avortement Obama (ici, ici, ici, ...) en le faisant docteur honoris causa.
Depuis 78 cardinaux et évêques
se sont opposés à cette décision. Des centaines de bienfaiteurs ont annulé leurs dons pour un montant avoisinant les 14 millions de dollars.

Attention,
ces images sont bouleversantes, mais elles témoignent de la réalité de notre monde.
Source :
Le Salon Beige
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16 mai 2009 6 16 /05 /mai /2009 13:01
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16 mai 2009 6 16 /05 /mai /2009 09:00
SAINT ANDRÉ BOBOLA
Jésuite, martyr
(1591-1657)


Saint André naquit en Pologne, à Sandomir. La famille Bobola, une des plus illustres de la Pologne, protégeait les Pères Jésuites de tout son pouvoir. Afin de récompenser leur zèle pour la foi, Dieu permit qu'un de ses membres devint un glorieux martyr de la Compagnie de Jésus.
André fit ses études chez les Jésuites de Vilna. Il entra au noviciat en 1609, et en 1613, il se consacrait à Dieu par les voeux perpétuels. Plusieurs villes de Pologne seront tour à tour témoins de son zèle infatigable. Saint André Bobola possédait le talent spécial de ramener à Dieu les pécheurs publics les plus endurcis. Il manifestait aussi un goût particulier pour l'enseignement du catéchisme aux enfants.
C'est dans la ville de Pinsk que le Père Bobola exerça le plus d'influence. L'essor donné au collège de cette ville, les conversions opérées parmi les orthodoxes, la fondation d'une congrégation de la Sainte Vierge pour les paysans, comptent au nombre des plus belles initiatives de l'apôtre durant ses trois années de ministère dans cette cité.
Après six ans d'absence, soit en 1652, André Bobola est de retour. Le Saint eut à endurer maintes persécutions, insultes et mauvais traitements de la part des autorités schismatiques.
Le 16 mai 1657, des Cosaques sanguinaires arrêtèrent saint André Bobola au hameau de Mohilno et lui firent subir de tels supplices, qu'au témoignage de la Congrégation des Rites «jamais un si cruel martyre ne fut proposé aux discussions de cette assemblée.» Leur impuissance à faire abjurer Bobola irrita les Cosaques. Interrogé s'il était prêtre latin, André répondit : « Je suis prêtre catholique, né dans la foi catholique, je veux mourir dans cette même foi ; ma foi est la seule vraie ; elle conduit au salut ; repentez-vous, faites pénitence, sinon vous ne pourrez obtenir le salut dans vos erreurs ; embrassez ma foi, vous connaîtrez le vrai Dieu et vous sauverez vos âmes. »
Ils le flagellèrent jusqu'au sang, après quoi ils enserrèrent sa tête dans une couronne de branches et lui scalpèrent le dos des mains. Vint ensuite la course à l'arrière des chevaux, scandée de coups et d'imprécations. Puis ses bourreaux lui meurtrissent la main droite d'un coup de sabre, lui tranchent le talon droit et on lui crève un oeil. Avec un plaisir sadique, ces inhumains suspendent le martyr par les pieds et lui promènent des torches brûlantes par tout le corps.
Un des guerriers trace une tonsure sanglante sur la tête du martyr et l'arrache brutalement de son crâne enfiévré. D'autres lui enlèvent la peau des mains, coupent l'index gauche et l'extrémité de chaque pouce. Ensuite, ils décharnent son dos et ses bras. N'étant pas encore rassasié de le voir souffrir, ces barbares étendent le saint confesseur sur une grande table et emplissent les plaies vives du dos avec de la paille d'orge finement hachée, qu'ils introduisent dans ses chairs en riant et chantant.
On lui coupe une oreille, le nez, les lèvres, accompagnant le tout de coups de poing et de soufflets qui lui font sauter deux dents. Quelques-uns enfoncent des éclats de bois sous les ongles des mains et des pieds. Afin d'empêcher le Saint de prier vocalement, ces démons incarnés lui arrachent la langue par un trou pratiqué dans le cou. Cette mutilation et un coup de poinçon donné dans la région du coeur, font évanouir le martyr. Enfin, on achève saint André Bobola de deux coups de sabre qui lui tranchent la tête, puis on jette son corps sur un tas de fumier.
Les catholiques recueillirent sa dépouille et l'ensevelirent dans l'église. En 1755, le Père André Bobola fut déclaré vénérable, et en 1853, le pape Pie IX le déclara bienheureux.Son corps restait toujours parfaitement intact.
Le jour de Pâques, 17 avril 1938, le pape Pie XI l'inscrivit au catalogue des Saints. Déjà, André Bobola était considéré comme le saint patron de la Pologne, mais il fallut attendre le 16 mai 2002 pour que ce titre lui soit attribué officiellement dans l'église de Varsovie qui porte son nom.

A cette occasion, les évêques polonais ont écrit : « La vie de Saint André Bobola, qui se termina par un martyre, fut comme un grain tombé dans la terre dans la période difficile de la Pologne, pour donner après des siècles, du fruit dans la renaissance de la Pologne, d'abord après la première guerre mondiale, et ensuite après la chute du communisme. Saint André est patron d'évangélisation dans les temps de difficultés. La liberté politique et sociale aujourd'hui retrouvée est pour nous toujours un défi qui exige un renouveau religieux et moral. Nous avons besoin d'un esprit de renaissance aussi bien en face des divisions qui se sont montrées après la chute du communisme, que dans la perspective de la nouvelle évangélisation de l'Europe qui s'unit. »


F. Paillart, édition 1900, p. 151-152. -- Saints et Bx de la Compagnie de Jésus, édition 1941, p. 99-108Les Saints du jour
Lettre décrétale du Pape Pie XI du 17 avril 1938 pour la canonisation d'André Bobola
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16 mai 2009 6 16 /05 /mai /2009 09:00


Saint Simon Stock
Général des Carmes
(1164-1265)


Anglais d'origine, saint Simon Stock naquit d'une très illustre famille du Kent dont son père était gouverneur. Lorsqu'elle le portait, sa mère le consacra à la Sainte Vierge. On le voyait souvent tressaillir entre les bras de sa mère lorsqu'elle prononçait le doux nom de Marie.


Pour apaiser ses cris et ses pleurs, il suffisait de lui présenter une image de la Vierge Marie. Il n'avait pas encore un an qu'on l'entendit plusieurs fois articuler distinctement la salutation angélique. Cette dévotion précoce ne peut provenir que d'un mouvement extraordinaire de l'Esprit-Saint. 


A douze ans, Simon se retira au désert dans le creux d'un arbre, d'où lui vint le surnom de Stock qui signifie "tronc", en langue anglaise. Sa nourriture consistait en herbes crues, quelques racines et pommes sauvages, un peu d'eau claire lui servait de breuvage. Bien que le tronc d'arbre où il avait élu domicile ne lui offrît pas la liberté de s'étendre pour dormir, il prenait son bref repos dans ce gîte précaire. Au sein de cette retraite sauvage, ses prières montaient sans interruption vers le ciel. Saint Simon Stock passa vingt ans dans la plus entière solitude, nourrissant son âme des célestes délices de la contemplation.


S'étant privé volontairement de la conversation des hommes, il jouissait de celle de la Vierge Marie et des anges qui l'exhortaient à persévérer dans sa vie de renoncement et d'amour. La Reine du Ciel l'avertit qu'il verrait bientôt débarquer en Angleterre des ermites de la Palestine. Elle ajouta qu'il devait s'associer à ces hommes qu'elle considérait comme ses serviteurs. En effet, Jean lord Vesoy et Richard lord Gray de Codnor revinrent de Terre Sainte, ramenant en effet avec eux quelques ermites du Mont-Carmel. 


Docile aux directives de la Mère de Dieu, saint Simon Stock se joignit à ces Pères, en 1212. Élu vicaire général de l'Ordre des Carmes en 1215, le Saint travailla de toutes ses forces à obtenir de Rome la confirmation de son Ordre pour l'Occident. Il ne manquait pas d'adversaires pour en empêcher l'extension en Europe. Mais Simon Stock supplia la Vierge Marie par d'instantes prières et beaucoup de larmes de défendre elle-même cet Ordre qui lui était consacré. Apparaissant en songe au pape Honorius III, la Mère de Dieu lui fit connaître ses volontés, et en 1226, ce pape confirma la Règle des Carmes. 


La vierge apparut un jour à son serviteur, toute éclatante de lumière et accompagnée d'un grand nombre d'esprits bienheureux, Elle lui remit un scapulaire en disant:

«Reçois mon fils ce scapulaire, comme le signe d'une étroite alliance avec moi. Je te le donne pour habit de ton ordre; ce sera pour toi et pour tous les Carmes un excellent privilège et celui qui le portera ne souffrira jamais l'embrasement éternel. C'est la marque du salut dans les dangers et de l'heureuse possession de la vie qui n'aura jamais de fin
« Voici le privilège que je te donne, à toi et à tous les enfants du Carmel. Quiconque meurt revêtu de cet habit sera sauvé. »


La dévotion au scapulaire de Notre-Dame du Mont-Carmel se répandit non seulement parmi le peuple, mais aussi parmi les rois et les princes qui se trouvèrent fort honorés de porter cette marque des serviteurs de la Vierge. 
Saint Simon Stock, présent au concile général de Lyon tenu sous le règne du pape Innocent IV, y prononça un éloquent discours contre les divisions qui agitaient alors l'Église.

 

Il mourut dans la vingtième année de son généralat et la centième de son âge, après avoir laissé d'admirables exemples de vertu. La mort le cueillit dans la ville de Bordeaux, alors qu'il visitait ses monastères. On lui doit aussi la dernière phrase de l'Ave Maria. L'Église ajouta ses dernières paroles à la salutation angélique: «Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort.»
 

Il adressait souvent à la Vierge Marie cette prière qui est devenue la prière mariale par excellence de l’Ordre :

Flos carmeli Vitis florigera Splendor caeli Virgo puerpera Singularis
 
Mater mitis Sed viri nescia Carmelitis Esto propitia Stella Maris
 
Fleur du Carmel Vigne fleurie Splendeur du Ciel Vierge féconde Unique
 
Douce Mère Qui ne connus pas d’homme, Aux enfants du Carmel Sois propice Étoile de la mer


Tiré de Mgr Paul Guérin, édition 1863, p. 229-233 -- Bollandistes, Paris, éd. 1874, tome V, p. 582, Les saints du jour; MariedeNazareth; Catholique.org; Le Carmel en France

 

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16 mai 2009 6 16 /05 /mai /2009 09:00
Tous les bons et fidèles chrétiens, mais surtout les glorieux martyrs, peuvent dire : « Si Dieu est pour nous, qui sera contre nous ? » (Rm 8,31).
Contre eux le monde grondait, les peuples préparaient de vains complots, les princes se liguaient (Ps 2,1) ; on inventait de nouveaux tourments et imaginait contre eux d'incroyables supplices. On les accablait d'opprobre et d'accusations mensongères, on les enfermait dans des cachots insupportables, on labourait leur chair avec des ongles de fer, on les massacrait à coups d'épée, on les exposait aux bêtes, les livrait aux flammes, et ces martyrs du Christ s'écriaient : « Si Dieu est pour nous, qui sera contre nous ? » ... Ils peuvent déchaîner leur fureur, nous injurier, nous accuser injustement, nous couvrir de calomnies ; ils peuvent non seulement tuer mais torturer. Que feront-ils les martyrs ? Ils répéteront : « Voici que Dieu vient à mon secours, c'est le Seigneur qui soutient mon âme » (Ps 53,6)... Or, si le Seigneur est le soutien de mon âme, en quoi le monde peut-il me nuire ?... C'est lui aussi qui rétablira mon corps... « Tous vos cheveux sont comptés » (Lc 12,7)... Disons donc, disons avec foi, disons avec espérance, avec un coeur brûlant de charité : « Si Dieu est pour nous, qui sera contre nous ? »  
Commentaire du jour, Saint Augustin (354-430), évêque d'Hippone (Afrique du Nord) et docteur de l'Église Sermon 334, pour les Saints Martyrs, §1.
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15 mai 2009 5 15 /05 /mai /2009 17:15
Organisations pour le dialogue interreligieux
Diffusé le 11/05/2009 / Durée 45 mn


Video de la rencontre
(45 mn) avec les organisations engagées dans le dialogue interreligieux dans l'Auditorium de Notre-Dame de Jérusalem.
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15 mai 2009 5 15 /05 /mai /2009 17:14
Dans son discours de départ à l'aéroport Ben Gourion, le Saint-Pèrea évoquél'allégorie de l'olivier de Saint Paul. Cette allégorie prophétise la conversion des Juifs. Elle est inspirée des livres des prophètes Jérémie 11. 16 et Osée 14.7 (qui ne sont pas les seuls à parler de la conversion des Juifs). Elle se trouve dans l'Epître de saint Paul aux Romains, chapitre 11, verset 15 à 24. La conversion des Juifs apportera au monde de profondes transformations, une "réconciliation" et une régénération comme celle du passage de la mort à la vie ( "Si en effet leur mise à l'écart a été la réconciliation du monde, que sera leur réintégration, sinon le passage de la mort à la vie?")... Le sens de cette expression "la réconciliation", est précisé en 2 Corinthiens 5, 17-19 : "Aussi, si quelqu'un est en Christ, il est une nouvelle créature. Le monde ancien est passé, voici qu'une réalité nouvelle est là. Tout vient de Dieu, qui nous a réconciliés avec lui par le Christ et nous a confié le ministère de la réconciliation. ... C'était Dieu qui en Christ réconciliait le monde avec lui-même, ne mettant pas leurs fautes au compte des hommes, et mettant en nous la parole de la réconciliation". Saint Paul, l'Apôtre des nations, termine son allégorie de l'olivier en interpellant les païens, verset 24 : "Si toi, en effet, retranché de l'olivier sauvage auquel tu appartenais par nature, tu as été, contrairement à la nature, greffé sur l'olivier franc [Israël], combien plus ceux-ci seront-ils greffés sur leur propre olivier auquel ils appartennent par nature !" Le but visé par Paul est de déraciner toute suffisance et tout mépris des chrétiens d'origine païenne à l'égard d'Israël. Le verset 24 doit être compris à la lumière de la conversion d'Israël ("combien plus ceux-ci seront-ils greffés sur leur propre olivier") et de la doctrine constamment affirmée par Paul : pour le juif, comme pour le païen, l'élection en Jésus-Christ est un don. Un Etat intitulé "Israël" mais négateur du Christ, comment pourrait-il être une source de réconciliation ? Le Saint-Père travaille à cette réconciliation, il reste à présent aux Juifs à se greffer sur leur propre olivier.

                                                                   ***

C'est à 12h45 qu'a commencé la cérémonie de départ du pape Benoît XVI à l'aéroport de Tel Aviv. Le Saint-Père est arrivé à l'aéroport Ben Gurion de Tel Aviv à 12 h 30, où l'attendait le Président de l'Etat d'Israël, M. Shimon Peres, et le Premier Ministre, M. Benjamin Netanyahu. Après le discours du président Shimon Peres, le Saint-Père a remercié pour l'accueil chaleureux qui lui a été réservé. Le Pape s’est présenté en ami des Israéliens et des Palestiniens et a demandé que la solution des deux Etats ne soit pas seulement un rêve mais devienne une réalité.

Il est revenu sur les moments forts de son pèlerinage.
Source

Monsieur le président,
Monsieur le premier ministre
Excellences, mesdames et messieurs,

Alors que je me prépare à repartir pour Rome, permettez-moi de partager avec vous quelques-unes des puissantes impressions que m’a laissées mon pèlerinage en Terre sainte. J’ai eu des discussions fructueuses avec les autorités civiles d’Israël comme des Territoires palestiniens, et j’ai été le témoin des grands efforts que font les deux gouvernements pour assurer le bien-être des populations. J’ai rencontré les responsables de l’Église catholique en Terre sainte, et je me réjouis de voir comment ils travaillent ensemble au soin du troupeau du Seigneur. J’ai eu aussi l’opportunité de rencontrer les responsables des différentes Églises chrétiennes et communautés ecclésiales, aussi bien que les responsables des autres religions en Terre sainte. Cette terre est vraiment un terrain fertile pour l’œcuménisme et le dialogue interreligieux, et je prie pour que la riche variété de témoins religieux dans la région trouve son fruit dans une compréhension mutuelle et un respect croissants.

Monsieur le président, vous et moi avons planté
un olivier dans votre résidence le jour où je suis arrivé en Israël. L’olivier, comme vous le savez, est une image utilisée par saint Paul pour décrire les très étroites relations entre les chrétiens et les juifs. Paul décrit dans sa lettre aux Romains comment l’Église des gentils est comme un rameau d’olivier sauvage greffé sur l’olivier cultivé qui est le Peuple de l’Alliance. Nous sommes nourris aux mêmes racines spirituelles. Nous nous sommes rejoints comme des frères, des frères qui, à un moment de notre histoire, ont eu une relation tendue, mais qui sont maintenant fermement engagés à bâtir les ponts d’une amitié durable.

La cérémonie au palais présidentiel a été suivie par l’un des moments les plus solennels de mon séjour en Israël, ma
visite
au Mémorial de l’Holocauste à Yad Vashem, où j’ai rencontré quelques-uns des survivants qui ont souffert des démons de la Shoah. Ces rencontres profondément émouvantes m’ont remis en mémoire ma visite, il a trois ans, au camp de la mort d’Auschwitz où tant de juifs – mères, pères, maris, épouses, frères, sœurs, amis – ont été brutalement exterminés sous un régime impie qui propageait une idéologie d’antisémitisme et de haine. Cet épouvantable chapitre de l’histoire ne doit jamais être oublié ou nié. Au contraire, ces sombres souvenirs devraient renforcer notre détermination à nous rapprocher toujours plus les uns des autres comme des branches du même olivier, nourries des mêmes racines et unis dans un amour fraternel.

Monsieur le président, je vous remercie de la chaleur de votre hospitalité, que j’ai grandement appréciée, et j’aimerais qu’on se souvienne que je suis venu visiter ce pays en ami des Israéliens, tout comme je suis un ami du peuple palestinien. Les amis aiment passer du temps en compagnie ensemble, et ils sont profondément bouleversés de voir l’autre souffrir. Aucun ami des Israéliens et des Palestiniens ne peut éviter d’être triste de la continuelle tension entre vos deux peuples. Aucun ami ne peut éviter de pleurer à la souffrance et aux pertes en vie humaine que les deux peuples ont endurées durant les dix dernières décennies. Permettez-moi de lancer cet appel à tous les peuples de cette terre : plus d’effusion de sang ! Plus de combats ! Plus de terrorisme ! Plus de guerre ! Brisons plutôt le cercle vicieux de la violence. Que s’établisse ici une paix durable basée sur la justice, que s’établissent ici une réconciliation et une guérison véritables. Que soit universellement reconnu le droit de l’État d’Israël à exister et à jouir de la paix et de la sécurité dans des frontières internationalement reconnues. Et que soit de même reconnu que le peuple palestinien a le droit à une patrie souveraine et indépendante, de vivre avec dignité et de se déplacer librement. Que la solution de deux États devienne une réalité, et ne reste pas un rêve. Et que la paix jaillisse de ces terres, qu’elles soient « lumière des nations », apportant l’espérance à tant d’autres régions affectées par les conflits.

Une de mes plus tristes images au cours de ma visite sur ces terres a été
le mur. En le longeant, j’ai prié pour un avenir dans lequel les peuples de la Terre Sainte pourront vivre ensemble en paix et en harmonie, sans plus avoir besoin de telles mesures de sécurité et de séparation, mais plutôt dans le respect et la confiance mutuels, et en renonçant à toute forme de violence et d’agression. Monsieur le président, je sais combien il est dur d’atteindre ce but. Je sais quelles sont les difficultés de votre mission et celles de l’Autorité palestinienne. Mais je vous assure que mes prières et que les prières des catholiques à travers le monde sont avec vous quand vous persévérez dans vos efforts pour bâtir une paix juste et durable dans cette région.

Il me reste maintenant à exprimer, du fond du cœur, mes remerciements à tous ceux qui ont contribué de tant de façons à ma visite. Je suis profondément reconnaissant au Gouvernement, aux organisateurs, aux bénévoles, aux médias, à tous ceux qui ont procuré l’hospitalité à moi et à ceux qui m’accompagnaient. Soyez assurés que je me souviendrais de vous avec affection dans mes prières. À tous, je dis : merci, et que la paix soit avec vous. Shalom !

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15 mai 2009 5 15 /05 /mai /2009 11:00

Lors de son discours que le pape Benoît XVI a adressé ce jeudi après-midi aux responsables religieux qu’il a rencontrés à Nazareth, dont figuraient parmi eux des responsables chrétiens, musulmans, juifs et druzes, le Saint-Père a expliqué : "La paix durable a sa source dans la reconnaissance que le monde, en dernière analyse, ne nous appartient pas, mais qu’il est plutôt l’horizon à l’intérieur duquel nous sommes invités à participer à l’amour de Dieu et à lui apporter notre coopération pour guider le monde et l’histoire sous son inspiration. Nous ne pouvons pas agir avec le monde selon notre bon plaisir ; mais, plutôt, nous sommes appelés à rendre nos choix conformes aux lois subtiles mais néanmoins perceptibles inscrites par le Créateur dans l’univers [loi naturelle] et à mettre nos actions en accord avec la bonté divine qui imprègne tout le monde créé.
Représentant différentes traditions religieuses, vous partagez le désir de contribuer au mieux-être de la société, rendant ainsi témoignage aux valeurs spirituelles et religieuses qui sont un soutien pour la vie publique. Je peux vous assurer de l’engagement de l’Église catholique à s’unir à vous dans cette noble entreprise. Avec les hommes et les femmes de bonne volonté, elle cherchera à faire en sorte que la lumière de la vérité, de la paix et de la bonté continue à briller depuis la Galilée, conduisant ainsi les peuples de toute la planète à rechercher tout ce qui peut favoriser l’unité de la famille humaine. Que Dieu vous bénisse tous !"

Add. La Commission théologique internationale, dont le Président est le préfet de la Congrégation pour la doctrine de la foi, vient de publier les résultats de son travail, mis à l'ordre du jour en 2004 par le Pape Jean Paul II et le cardinal Ratzinger, sur la loi morale naturelle.

Le document est publié en France par les éditions du Cerf (mai 2009) et est intitulé : "Commission théologique internationale. A la recherche d'une éthique universelle. Nouveau regard sur la loi naturelle". Avec une courte préface de Mgr Roland Minnerath, archevêque de Dijon et une longue postface du thomiste Serge-Thomas Bonino o.p.

Via
Le Forum catholique

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15 mai 2009 5 15 /05 /mai /2009 11:00

ROME, Jeudi 14 mai 2009 (ZENIT.org) - « La crise économique actuelle révèle une crise spirituelle et une fausse hiérarchie des valeurs », souligne Mgr Adrianus Van Luyn, président de la Commission des conférences épiscopales de la Communauté européenne (COMECE), dans son analyse face aux présidents de la Commission européenne et du Parlement européen à l’occasion du Sommet annuel des représentants des religions monothéistes avec les présidents des institutions de l’Union européenne (UE). 

A l’invitation du président de la Commission européenne, José Manuel Barroso, une vingtaine de représentants des religions chrétienne, juive et musulmane de 12 États membres ainsi que de Russie, se sont rencontrés à Bruxelles pour débattre de la crise économique et financière et de l’apport éthique des religions pour la gouvernance économique, tant à l’échelle européenne que mondiale, précise un communiqué de la COMECE. 

Pour Mgr Van Luyn, le manque de responsabilité qui a conduit à la crise économique ne devrait pas être uniquement attribué aux banquiers et aux grands groupes industriels, mais également aux responsables politiques qui ont fait des promesses qui allaient au-delà des engagements qu’ils voulaient vraiment tenir, un exemple étant les objectifs du millénaire en matière de développement . 
... Pour sa part, poursuit la COMECE dans son communiqué, Mgr Diarmuid Martin, archevêque de Dublin, a appelé à l’établissement d’un cadre éthique et juridique approprié pour permettre à l’économie de fonctionner de manière efficace et de réaliser sa fonction sociale. Afin de préparer une croissance renouvelée, il est essentiel selon lui de se focaliser sur les plus faibles dans notre société. 

« Si nous ne parvenons pas à mettre en place des politiques qui visent à mettre en valeur les talents des plus vulnérables, les marginalisés se retrouveront, à l’issue de la récession, encore plus marginalisés et la société s’en trouvera encore plus fragilisée », a-t-il mis en garde. 
Dans le cadre de l'Assemblée plénière de la Conférence des évêques catholiques du Canada (CECC) en octobre 2003, Mgr Diarmuid Martin, avait été invité à aborder le thème de la justice sociale. Voici quelques extraits de son intervention : Lorsque Dieu a créé l’humanité, il a créé une famille. De cet énoncé découlent les principes de la responsabilité commune, de la solidarité et du lien d’amour familial qui devraient caractériser les relations entre les peuples. Tel est le principe fondamental qui devrait guider le processus de mondialisation. La mondialisation ne sera digne de ce nom que si elle renforce l’unité de la famille humaine. Une forme de mondialisation qui engendre l'exclusion, la marginalisation et une inégalité flagrante n’a pas le droit de se dire globale. La mondialisation doit devenir synonyme d’inclusion. La mondialisation de la solidarité, fait remarquer le Pape [Jean-Paul II] dans Pastores Gregis [2003] est «la conséquence directe de la charité universelle, qui est l’âme de l’Évangile» (#69). ...Pour être au service de la personne humaine, l’activité économique exige un cadre éthique et juridique. Ce cadre doit faire en sorte que la liberté économique trouve sa place à l’intérieur d’un système plus vaste de valeurs humaines fondamentales et que soient protégés certains «biens collectifs» (CA, #40) – notamment les droits des travailleurs et des travailleuses - et assurés certains besoins humains fondamentaux qui «ne peuvent être satisfaits par le marché» (#34). ... Les systèmes de propriété intellectuelle peuvent constituer une mesure d’incitation importante pour stimuler la créativité individuelle, mais ils ne sauraient être invoqués pour justifier une thésaurisation du savoir -- en particulier dans le domaine médical, essentiel aujourd’hui à la survie des personnes -- dans le but de multiplier les revenus à venir.
Le cardinal Miloslav Vlk, archevêque de Prague, a lancé un appel en faveur dune éducation à la responsabilité qui soit tournée vers le bien commun et qui s’adresse à tous les niveaux : agents financiers, familles, entreprises, autorités publiques, société civile. « Cette éducation à la responsabilité peut trouver un fondement solide dans les principes de la doctrine sociale de l’Eglise : le bien commun universel, la destination universelle des biens, et la priorité du travail sur le capital », a-t-il souligné. 

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15 mai 2009 5 15 /05 /mai /2009 11:00
ROME, Jeudi 14 mai 2009 (ZENIT.org) - « Ceux qui critiquent les paroles du Pape, en réalité n’aiment pas l’Afrique », font observer les évêques du Nigeria dans une déclaration en anglais parvenue à Zenit, grâce à Fr Ralph Madu, directeur des communications sociales du secrétariat catholique du Nigeria.
Les évêques craignent que l’usage inconsidéré du préservatif suscite l’intempérance sexuelle des jeunes et par conséquent accroisse le problème du sida au lieu de le résoudre.
La Conférence épiscopale du Nigeria dénonce « la campagne de presse sans précédent lancée contre la réaffirmation très réaliste de la position morale de l’Église catholique » pour la lutte contre le sida.
« Beaucoup de ceux qui se sont unis aux polémiques sur les déclarations du Saint Père ne réussissent pas à accepter que le vrai problème dans la diffusion du sida en Afrique n’est pas celui du prophylactique, mais celui du comportement et du mode de vie. C’est cela qui est au centre des paroles du Pape », font observer les évêques.
... Au contraire, diagnostiquent les évêques nigérians, « ceux qui n’ont pas rien vu de bon dans ce que le Pape a dit peuvent être considérés comme des ennemis de l’Afrique, qu’ils considèrent apparemment comme un continent cobaye » et « ils ne se préoccupent pas de ce qui pourra arriver au continent et à sa population ».
On se souvient peut-être qu’au Nigeria précisément des multinationales ont été condamnées pour avoir expérimenté de nouveaux produits pharmaceutiques sans suivre les protocoles obligatoires.
Or, soulignent les évêques, l’Afrique a besoin de « compassion » devant la dévastation apportée sur le continent par le sida, assombrissant l’avenir des jeunes.
Le monde scientifique lui-même affirme que le préservatif n’est pas pleinement efficace contre le sida, font remarquer les évêques.
C’est pourquoi, à la suite de Benoît XVI, ils relèvent le danger de cette distribution sans éducation : « Sa distribution risque plutôt de contribuer à accroître l’intempérance sexuelle des jeunes ».
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15 mai 2009 5 15 /05 /mai /2009 11:00

Xavier Mirabel, président de l'Alliance pour les droits de la vie, s'exprime dans Valeurs Actuelles notamment sur le projet de légalisation des mères porteuses :

"Même s’il n’est pas question d’argent, l’enfant fait l’objet d’un contrat. Aux États-Unis, le contrat peut stipuler, par exemple,que la mère porteuse ne doit ni boire ni fumer, qu’elle doit suivre une batterie d’examens, qu’elle devra avorter si l’enfant est mal formé… Même s’il n’y a pas commerce, il y a contrat et,comme l’a rappelé le philosophe Dominique Folscheid au Sénat, «il y a longtemps qu’on sait ce qu’est un contrat sur une personne humaine: c’est de l’esclavage»."

Via Le Salon Beige
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15 mai 2009 5 15 /05 /mai /2009 07:06
"La mesure de l'humanité se détermine essentiellement dans son rapport à la souffrance et à celui qui souffre. Cela vaut pour chacun comme pour la société. Une société qui ne réussit pas à accepter les souffrants et qui n'est pas capable de contribuer, par la compassion, à faire en sorte que la souffrance soit partagée et portée aussi intérieurement est une société cruelle et inhumaine...

La parole latine « con-solatio », consolation, l'exprime de manière très belle, suggérant un être-avec dans la solitude, qui alors n'est plus solitude. La capacité d'accepter la souffrance par amour du bien, de la vérité et de la justice est constitutive de la mesure de l'humanité, parce que si, en définitive, mon bien-être personnel, mon intégrité sont plus importants que la vérité et la justice, alors la domination du plus fort l'emporte ; alors règnent la violence et le mensonge...

... À la foi chrétienne, dans l'histoire de l'humanité, revient justement ce mérite d'avoir suscité dans l'homme d'une manière nouvelle et à une profondeur nouvelle la capacité de souffrir de la sorte, qui est décisive pour son humanité. La foi chrétienne nous a montré que vérité, justice, amour ne sont pas simplement des idéaux, mais des réalités de très grande densité. Elle nous a montré en effet que Dieu -- la Vérité et l'Amour en personne -- a voulu souffrir pour nous et avec nous. " (Benoît XVI, Encyclique Spe Salvi, § 38-39, trad. Libreria Editrice Vaticana,  
Commentaire du jour).

                                                                       ***



Il n'y a pas d'autres explications à la souffrance sur terre que la Croix de Notre Seigneur Jésus-Christ.
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14 mai 2009 4 14 /05 /mai /2009 19:16

Dieudonné insulte et lynchage médiatique
Shalom... Dans le rôle des inquisiteurs, trois sionistes, la défense n'a pas droit à la parole.
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14 mai 2009 4 14 /05 /mai /2009 18:01

FATIMA (Portugal), 13 mai 2009 (AFP) - Les célébrations des apparitions de Fatima marquées par la crise économique

Des dizaines de milliers de pèlerins catholiques étaient rassemblés mercredi au sanctuaire de Fatima, dans le centre du Portugal, pour célébrer les apparitions de la Vierge en 1917, lors d'une cérémonie marquée cette année par la crise économique mondiale.

"La main invisible [allusion à la main invisible du "libéral" Adam Smith] qui devait en théorie guider le marché est devenue une main malhonnête et pleine de cupidité", a déclaré dans son homélie le cardinal Oscar Maradiaga, archevêque de Tegucigalpa, au Honduras, et président du réseau Caritas Internationalis.

"Le monde est plongé dans de profondes crises de foi, d'éthique, d'humanité et semble avoir perdu le sens moral (...) et la crise financière que nous vivons en est simplement un signe", a déclaré le prélat.

De son côté, l'évêque de Fatima Antonio Marto a lancé un appel à "la solidarité envers tous ceux que souffrent des conséquences les plus graves de cette crise". Mardi, Mgr Marto avait déjà défendu "une réflexion sur les règles de la finance et de l'économie" afin "que la crise économique ne se transforme pas en violente explosion sociale".

Je rappelle qu'à Fatima, la Sainte Vierge a prévenu que si la Consécration de la Russie ne se faisait pas comme Elle l'a demandé, alors " la Russie répandra ses erreurs dans le monde entier, suscitant guerres et persécutions contre l’Eglise. Les bons seront martyrisés, le Saint Père aura beaucoup à souffrir et différentes nations seront anéanties"...
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14 mai 2009 4 14 /05 /mai /2009 18:00

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14 mai 2009 4 14 /05 /mai /2009 15:54
JÉRUSALEM, 14 mai 2009 (AFP) - Visas pour prêtres de pays arabes: Israël dit non au Vatican (responsable)

Israël a opposé une fin de non-recevoir à une demande du Vatican d'accorder des visas multi-entrées à quelque 500 prêtres de pays arabes désirant se rendre dans l'Etat hébreu, a déclaré jeudi un responsable.

Cette décision a été prise par le ministre israélien de l'Intérieur, Eli Yishai, a précisé cette source sous couvert de l'anonymat.

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