Judith et la tête d'Holopherne, Chapelle Sixtine
George Tiller, un médecin pratiquant des avortements tardifs aux Etats-Unis, c'est-à-dire des interventions effectuées alors que le foetus serait viable en dehors du ventre de sa mère, et menacé de longue date par les mouvements hostiles à l'IVG, a été tué par balles dimanche dans une église du Kansas (centre). Le meurtrier présumé de George Tiller, qui avait pris la fuite, a été trois heures après les faits.
George Tiller a été régulièrement la cible des mouvements "pro-vie" qui organisent des manifestations devant sa clinique de Wichita. En 1986, l'établissement avait été gravement endommagé par une bombe placée sur le toit du bâtiment. En 1993, le médecin lui-même avait été blessé par des coups de feu aux bras par un agresseur qui avait été arrêté puis condamné à 11 ans de prison.
Dans un communiqué diffusé par la Maison Blanche, le président Barack Obama s'est dit "choqué et indigné" par le meurtre du médecin.
Source :tf1.lci.fr
Add. Lesréactionsdes autorités catholiques américaines (évêques du Kansas, prêtres pour la vie) condamnent ce meurtre. A lire sur le blog Americatho.
Le pire médecin avorteur que l’Amérique ait jamais connu, et qui a, depuis 1973, démembré de ses mains des dizaines de milliers d’enfants dans le ventre de leurs mamans, le “spécialiste” de l’avortement tardif – sur des bébés viables –, le Dr. George Tiller a été révolvérisé dimanche matin alors qu’il se rendait au culte, dans son temple luthérien habituel de Wichita (Kansas) et en est mort.
Le Père Frank Pavone, directeur national des Priest for Life précise :
« Il faut remarquer que les efforts pacifiques des pro-vie à Wichita était sur le point d’aboutir à la révocation de la licence de Tiller. Il avait été jugé voici peu pour avoir enfreint plusieurs dispositions de la loi du Kansas relative aux avortements tardifs. Un jury l’avait acquitté, mais d’autres instructions étaient en cours sur d’autres violations de la loi. S’il advenait que fut révélé que l’assassinat de ce jour le fut au motif de tenter de mettre un terme à l’avortement (et, répétons-le, ce n’est absolument pas évident), il ne faudrait pas oublier que l’assassinat d’autres avorteurs ou de membre de leurs personnels (David Gunn, 1993 ; John Britton, 1994 ; Shannon Lowney et Leanne Nichols, 1994, Barnett Slepian, 1998) se sont produits dans un environnement marqué par une grande frustration née des initiatives pro-avortement du président Clinton. Aujourd’hui, on ressent une frustration semblable en raison de la présidence Obama et de son soutien à l’avortement. Il ne s’agit pas de faire porter le reproche sur nos présidents des actions dévoyées de quelques-uns. Mais nous ne devons pas non plus ne pas constater ce qui peut se manifester comme modèle. Quand diminue l’espoir que le gouvernement va faire quelque chose pour protéger les vulnérables, la tentation de faire justice soi-même grandit. »