Christ-Roi propose à ses lecteurs la transcription littérale du discours d'Alain Escada, président de Civitas, à l'occasion de la fête nationale de Jeanne d'Arc, dimanche 11 mai 2014, fête organisée chaque année le deuxième dimanche du mois de mai, et qui, cette année, a été spécialement organisée en l'honneur du roi Louis IX (Saint-Louis) dont on fête le 800ème anniversaire de la naissance (25 avril 1214).
Dans ce discours, Alain Escada a particulièremen bien identifié ce qui oppose le roi Saint-Louis au service du peuple et du Christ, à Hollande, au service de la banque et Mammon.
Alain Escada : « Nous voulons cette année, rendre également un hommage particulier à Saint-Louis, né il y a huit siècles, et pour lequel Jeanne d'Arc avait un profond respect et une fervente dévotion. Laissez-moi vous montrer quelques différences qui illustrent le fossé entre Saint-Louis et ceux qui nous gouvernent aujourd'hui.
Saint-Louis, roi de France, assistait chaque jour à la messe, souvent deux à trois fois par jour, pour rester toujours dans un esprit de proximité avec le Christ. En 2014, président de la république et Premier ministre sont plutôt coutumiers des réunions du "Grand Orient" et des dîners du Crif.
Le premier devoir de Saint-Louis fut d'assurer l'ordre et la paix dans son royaume. En 2014, malgré les effets d'annonce et les rodomontades de toréador de Manuel Valls, l'insécurité ne recule pas.
Saint-Louis était un roi soucieux des pauvres. Il existe quantité de récits de ses actes de bienfaisance. Ainsi Saint-Louis servait fréquemment à sa propre table de la nourriture à des foules de pauvres. Tout cela était désintéressé. Nous étions loin de la politique spectacle où chaque geste est calculé en fonction des caméras présentes pour filmer le faux intérêt des puissants pour les humbles. Très pieux, Saint-Louis tenait beaucoup le Jeudi saint, à laver les pieds de pauvres, comme le fit le Christ. En 2014, Aquilino Morelle, conseiller de François Hollande, se faisait cirer ses chaussures de luxe entouré des ors d'une pièce réquisitionnée par l'Elysée !
Dans le testament qu'il laisse à son fils, Philippe III le Hardi, le roi Saint-Louis recommande d'être juste et écrit: "S'il advient une querelle entre riche et pauvre, soutient plus le pauvre que le riche". Insistant sur l'importance de ne pas dévoyer la justice, Saint-Louis choisissait lui-même les magistrats, les voulant incorruptibles, afin que nul ne soit au-dessus des lois. En 2014, nous avons vu Manuel Valls faire requérir en extrême urgence, l'arrière petit-neveu de Dreyfus, pour faire interdire un spectacle d'un humoriste et donner ainsi l'impression d'une "justice" de puissants et de copains.
Saint-Louis, profondément chrétien , fut un époux et un père exemplaire. En 2014, l'Elysée est occupé par un homme qui n'a pas épousé la mère des enfants. La présidence de la république se donne en spectacle, installe une concubine à l'Elysée, s'en sépare ensuite pour une actrice, et prétend nous expliquer ce qu'est la nouvelle définition de la famille et du mariage.
Saint-Louis se faisait un devoir de protéger les libertés, les franchises que les communes avaient acquises au siècle précédent. En 2014, François Hollande et son gouvernement, pris de rage taxatoire ont fait installer des radars, des portiques sur les autoroutes pour rançonner les conducteurs sucitant de nouvelles frondes mémorables en Bretagne.
Sous Saint-Louis, on rédige le Livre des métiers, des corporations se développent, des règles sont mises en place pour protéger l'ouvrier et l'apprenti des abus que pourraient commettre leur patron. Des règles sont également mises en place en matière de concurrence. Tous communiaient dans l'intérêt d'une corporation qui faisait office de communauté professionnelle. Et il règnait le goût du travail bien fait. En 2014, c'est la lutte des classes, un système qui oppose les gens, qui encourage les rivalités, qui facilite les concurrences déloyales, dans un climat matérialiste qui entretient les faux besoins, flatte l'appétit des profits, encense l'image de parvenu, comme Mourad Boudjellal, l'arrogant propriétaire du club de rugby de Toulon qui se flatte devant les médias, d'avoir au poignet une montre d'une valeur d'un appartement et veut ensuite donner à la télévision des leçons de morale politique aux électeurs.
Saint-Louis a lutté contre l'usure et fait saisir les biens des spéculateurs malhonnêtes pour indemniser les victimes de prêts usuraires. En 2014, l'Etat soutient les banques dont les spéculations mettent en péril les économies des épargants.
Saint-Louis par sa réforme monétaire en l'an 1266 crée un instrument monétaire adapté au développement du commerce, dans l'intérêt de la France. En 2014, les gouvernants ont abandonné toute souveraineté monétaire française à des organismes internationaux... oeuvrant aux intérêt d'un "Nouvel Ordre Mondial" et servant les profits d'oligarques apatrides.
Saint-Louis était un roi bâtisseur, qui a fait construire quantité d'édifices militaires, de bâtiments civils, de basiliques, de cathédrales. Saint-Louis venait lui-même régulièrement suivre l'évolution des travaux sur les chantiers. On lui doit une part importante du patrimoine français. En 2014, le patrimoine français est bradé à des émirs du qatar (Cf. ici, ici et là Ndlr.), des affairistes chinois, et des oligarques apatrides.
Saint-Louis fit prendre des mesures pour interdire l'offense publique à Dieu. En 2014, la France a un Premier ministre qui est allé fièrement assister à une représentation du spectacle blasphématoire Golgotha Picnic.
Sous Saint-Louis, la liberté n'était pas un concept mal compris. La liberté devait être mise au service du bien, dans le respect des commandements de Dieu. En 2014, la "liberté" garantie par l'Etat c'est la liberté pour le vice, la décadence morale, la liberté pour le lobby homosexuel de propager l'inversion des moeurs jusque dans les écoles, la liberté de blasphémer, la liberté d'insulter Dieu. Le règne de Saint-Louis ne régnait pas sur le règne arbitraire de la force mais sur l'adhésion à la justice chrétienne. Le roi Saint-Louis poursuivait le Bien commun de son peuple. En 2014, l'Etat veut tout dicter. Et dans une démarche totalitaire, l'Etat veut même s'emparer des enfants pour les conditionner à sa guise. Et pour imposer ses lois iniques, l'Etat totalitaire fait appel à la force arbitraire.
La bataille de Taillebourg, par Eugène Delacroix en 1837
Lorsque le royaume de France était en guerre, Saint-Louis combattait avec ses soldats. Le 21 juillet 1242, il chevauche à la tête de son armée, masse d'arme au poing, et entraine la victoire française contre les Anglo-Poitevins sur le Pont de Taillebourg. Plus tard, en 1248, Saint-Louis
devient le roi Croisé et part en guerre pour libérer les lieux saints. En 1250, à Mansourah, la bataille est perdue. Saint-Louis refuse de fuir et d'abandonner son armée promise à la capture . leur sort est le sien et il sera prisonnier comme ses soldats, et il ne sera libéré contre rançon qu'avec l'ensemble des survivants de son armée. En 2014, le président de la république est un chef de guerre qui ne connait de la réalité des combats que la forme des cercueils de nos soldats sur lesquels il dépose une décoration à titre posthume. Chef de l'Etat, et à ce titre Commandant des Armées, il n'envoie que nos soldats au front pour défendre la France ou la chrétienté, non jamais ! Mais toujours pour contribuer au Nouvel Ordre Mondial. Le 25 août 1270, Saint-Louis meurt au milieu de ses soldats, anéanti par la maladie qu'il a courageusement supporté. Son corps est alors étendu sur un lit de cendres en signe d'humilité, et ses bras en croix à l'image du Christ. En 1214, la notion de sacrifice est incomprise. Aux malades, aux vieillards, aux infirmes, à ceux qui ne sont ni assez consommateur, ni assez producteur, la société moderne veut proposer l'euthanasie.
Durant tout son règne, Saint-Louis, roi de France, se considérait comme le lieutenant de Dieu au service du Christ et du royaume chrétien de France. En 2014, président de la république et gouvernement sont au service du mondialisme, valets des forces occultes.
Nous qui sommes rassemblés ici, nous prions sainte Jeanne d'Arc et Saint-Louis à être forts et vertueux comme ils nous en ont donné l'exemple, à être toujours, d'humbles et fidèles serviteurs de Dieu, comme ils en sont les modèles.
En 2014, la forme des combats n'est plus la même qu'aux époques de Saint-Louis et de
sainte Jeanne d'Arc. Mais le combat d'aujourd'hui nous demande encore et toujours, foi en Dieu, courage, persévérance et discernement.
Durant les deux dernières années, la Résistance nationale a vu naitre quantité d'initiatives témoignant de l'imagination créatrice de ceux qui ne veulent pas se soumettre aux ennemis de Dieu, aux destructeurs des familles et des patries. L'initiative la plus inattendue est sans conteste celle lancée par Farida Belghoul dont je salue la présence parmi nous, et le mouvement de Journée de Retrait de l'Ecole. Face à l'abomination de la théorie du genre, ce combat pour la protection de l'âme de nos enfants est nôtre. Que les enfants de nos familles soient à l'école publique, sous contrat, hors contrat, ou instruits à domicile, personne ne vit à l'abri des murs d'une forteresse. C'est pourquoi je redis ici mon soutien à la Journée de Retrait de l'Ecole de ce lundi 12 mai à laquelle je vous engage tous à participer et à la faire connaitre autour de vous.
Je veux aussi féliciter ici tous ceux qui ont pris part aux élections muncipales et particulièrement, les quelques centaines d'élus authentiquement catholiques qui à l'échelon communal pourront contribuer à servir le Bien commun, de façon discrète mais efficace.
Les mois qui viennent seront encore faits d'épreuves et de batailles, et il sera indispensable de garder toujours à l'esprit que la France ne se redressera qu'en retrouvant la ferme volonté d'être fidèle à son rôle de Fille aînée de l'Eglise. Que sainte Jeanne d'Arc et Saint-Louis nous aident à en trouver la force. »
Discours d'Alain Escada à la fête nationale de Jeanne d'Arc, dimanche 11 mai 2014.
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