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7 septembre 2010 2 07 /09 /septembre /2010 18:38

Le ministre de l’Intérieur, Brice Hortefeux, passait ce lundi un grand oral devant la communauté juive lors d’une rencontre avec ses représentants à la grande synagogue de Paris, à l’approche du nouvel an « Roch ha-Chanah » (mercredi).

Hortefeux a indiqué avoir « attiré l’attention de la [sic] garde des Sceaux afin que soient engagées des poursuites judiciaires (en) cas d’appel au boycott de produits cashers ou israéliens ».

On notera que dans cette déclaration ahurissante, il identifie judaïsme et sionisme.
Source

 

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4 septembre 2010 6 04 /09 /septembre /2010 15:17

"Une conduite si analogue à celle des francs-maçons, et si conforme à leurs principes, annonce évidemment qu'ils n'ont pour but que de détruire la religion chrétienne; que l'assemblée nationale les appuie de toute son autorité pour y réussir, et pour substituer, à la place, une religion emblématique, qui réunit toutes les sectes, et qui se propose ainsi d'assujétir l'univers entier au système qu'elle professe".

 

Abbé Jacques-François Lefranc (1739-1792), Le voile levé pour les curieux ou Histoire de la franc-maçonnerie des origines à nos jours, Paris 1792, rééd. Duvivier et Fils Libraires, Liège 1826, p. 58.

 

- Bibliothèque numérisée (ouvrages en ligne)

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4 septembre 2010 6 04 /09 /septembre /2010 10:57

 

Au sein de la communauté juive, beaucoup s’inquiètent des sombres perspectives qui s’offrent à elle. En Israël, où l’évolution démographique, compte-tenu des différences de taux de natalité chez les Juifs et chez les Arabes, va donner arithmétiquement à ces derniers, à plus ou moins long terme (en fait, dans quelques années), une position majoritaire.

Qu’adviendra-t-il le jour où cette masse se révoltera violemment ? La situation est tout aussi inquiétante en ce qui concerne la diaspora : en France et dans bien d’autres pays où l’immigration arabo-musulmane progresse sans cesse, les Juifs ressentent un sentiment d’insécurité. A juste titre car ils peuvent s’attendre à courir de graves dangers si l’impact du conflit du Proche-Orient met le feu aux poudres à l’échelle de la planète, la communauté juive devenant alors la cible de règlements de compte sanglants. Face à ces menaces, qui ne relèvent en rien de la science fiction, certains milieux juifs ont le souci, pour renforcer leur potentiel “militaire” d’autodéfense, de faire flèche de tout bois, y compris en essayant de trouver des alliés – ou plutôt des troupes supplétives, de style “harkis” – au sein de l’extrême droite européenne. En utilisant un argument simple mais efficace auprès des naïfs : tous ceux qui ont à faire face à la menace arabo-musulmane doivent s’unir à travers le monde, en oubliant d’éventuels griefs qui sont désormais d’importance secondaire.

 

La stratégie est ancienne. Ceux qui ont vécu l’époque de la guerre d’Algérie peuvent se souvenir de certains faits révélateurs : le soutien apporté par Jean-Marie Le Pen à l’expédition de Suez [Ndlr. 1956] à laquelle il participa et qui fut montée pour aider Israël contre l’Egypte ; le rôle, dans le camp “Algérie française”, de Jacques Soustelle, par ailleurs président de l’Alliance France-Israël ; la participation active (et efficace) à l’OAS de Juifs pieds-noirs.

Aujourd’hui, avec la présence massive d’immigrés d’Afrique du Nord et d’Afrique Noire, l’argument de “l’union sacrée” entre Juifs et Européens a pris un poids nouveau.

 

Cet argument est mis en avant par des gens dont certains sont déjà bien connus au sein de l’extrême droite européenne et dont d’autres méritent de l’être. Car leurs éventuelles dupes doivent être mises en garde. Passons rapidement sur les plumitifs. Après les ouvrages (par ailleurs bien documentés) d’Alexandre del Valle (pseudonyme), qui lui permirent d’être bien accueilli dans divers cercles d’extrême droite (jusqu’au jour où l’on apprit qu’il était invité à prendre la parole aux réunions du B’naï B’rith…), après La nouvelle question juive de Guillaume Faye (2007), qui sema la consternation chez ses plus vieux amis, après le soutien constant apporté à Israël par une presse dite “de droite” – dont le fleuron est sans doute Valeurs actuelles, sous la houlette d’un François d’Orcival qui cherche depuis si longtemps à faire oublier ses engagements de jeunesse – une offensive d’une tout autre ampleur est désormais engagée. Il s’agit de l’opération Zemmour. Ce journaliste, qui a participé le 13 février 2002, avec Michel Gurfinkiel (de Valeurs actuelles), à une réunion de la loge “France” du B’naï B’rith, est une plume vedette du Figaro et un chroniqueur quotidien très écouté de RTL. Il a le grand mérite d’énoncer sans complexe quelques vérités simples concernant l’immigrationinvasion. Par exemple, dans Petit frère (un roman axé sur l’assassinat d’un jeune juif par un jeune arabe, ami d’enfance), il décrit ainsi la France : “Un pays d’Arabes et de Noirs. Des millions et des millions. Ils tirent la France vers le bas. Avec eux, on devient un pays du tiers-monde. Les Français ont peur d’eux. Ils n’osent plus rien leur dire”. Ce qu’il résume par une formule-choc : “Nous vivons la fin de l’empire romain” (Actualité juive, 9 novembre 2006). Tout cela est évidemment bien vu et il est utile de le dire. Mais…


La bonne question est : pour qui, pour quoi roule Zemmour ?


Il rappelle volontiers ses origines : “Mes ancêtres étaient des Juifs berbères” (RMC, 7 janvier 2008). Sa famille séfarade installée en France lors de la guerre d’Algérie, il a vécu son enfance et sa jeunesse à Drancy au coeur de la communauté juive locale, en faisant toutes ses études dans des établissements confessionnels donnant une éducation juive traditionnelle.


Il a appliqué le principe d’endogamie, vital pour toute communauté, en épousant une séfarade, Mylène Chichportich. Il ne cache pas ses liens sentimentaux forts avec sa communauté d’origine (ce qui est bien normal). Lorsque a couru le bruit que ses déclarations fracassantes allaient provoquer sa déchéance professionnelle, on a vu se mobiliser beaucoup de gens, en particulier sur le net, pour signer des pétitions de soutien en sa faveur. Est-ce pour cette raison que Zemmour n’a subi finalement aucun ennui ? Nous n’aurons pas la naïveté de le croire. Nous pensons qu’il y a une “opération Zemmour destinée à susciter au sein de la droite de la droite une sympathie pour le message qu’incarne Zemmour : face à l’immigration-invasion, union sacrée des Européens, des Américains et des Juifs (Israël étant “le bastion de l’Occident” face à l’islam, qu’il faut donc soutenir inconditionnellement).


... Sur le plan purement politique, l’opération de séduction fonctionne bien. Assurée par des relais au sein de mouvements d’extrême droite. Ainsi Fernand Cortès, tête de liste dans l’Aude d’une Ligue cache sexe du Bloc Identitaire aux dernières élections régionales a signé la pétition “Raison
garder” lancée par des sionistes “de droite”. Il explique ainsi la position du Bloc Identitaire : “Ses
relations avec la communauté juive sont bonnes (je suis bien placé pour en parler car je suis à l’origine de leur développement) et elles deviennent excellentes car de très nombreux Juifs deviennent sympathisants du BI et le soutiennent résolument”. Interrogée par des militants au sujet de cette déclaration, la direction du Bloc est restée muette. Qui ne dit mot consent…


... Le plus important n’est sans doute pas là. Il est dans le travail d’influence mené par certains agents d’Israël dont le prototype est un certain Patrick Brinkmann. Celui-ci, officiellement citoyen germano-suédois, dispose de fonds très importants censés provenir de sa (grosse) fortune personnelle… Il a commencé par bien cacher son jeu. Après avoir assisté à la Table Ronde de Terre&Peuple en 2006 et s’être déclaré très favorablement impressionné par cette réunion, Brinkmann avait manifesté la volonté de créer une structure de liaison et de coordination entre le plus grand nombre possible de mouvements identitaires européens, baptisée Kontinent Europa Stiftung (“Fondation Continent Europe”), qui devait prendre l’initiative d’activités internationales axées sur l’identité européenne (voir Terre&Peuple Magazine, n° 32, été 2007). Cette initiative parut tout à fait sympathique et fut donc approuvée par Terre et Peuple, en France, le Thule-Seminar en Allemagne, TierrayPueblo en Espagne. Mais lorsque les dirigeants de ces mouvements proposèrent d’organiser une première rencontre européenne destinée à faire connaître la KES, Brinkmann tergiversa longuement. Tout en manifestant progressivement, en contradiction avec ses premières déclarations, des prises de position tellement ambiguës qu’on pouvait se poser des questions sur ses véritables motivations.


Si bien que Pierre Vial (Terre et Peuple) et Pierre Krebs (Thule-Seminar) décidèrent de rompre leurs relations avec lui. Tout s’éclaira récemment lorsque Brinkmann annonça son intention de financer largement, en Allemagne, certaines campagnes électorales de mouvements “de droite” très hostiles à l’islam, à condition que les organisations profitant de ses largesses affichent leur soutien à Israël. Il a explicité son point de vue en déclarant à une agence de presse : “Notre culture européenne est judéo-chrétienne (…) C’est une chance que le destin des juifs et des chrétiens soit entrelacé (…) J’ai visité Israël, je suis allé à Yad Vashem non comme un touriste mais pour pleurer. (…) Le judaïsme va de pair avec la culture européenne”.

Dans la foulée, il a annoncé qu’il organisait pour 2011 un “pèlerinage européen” à Jérusalem, car il faut “une entente entre l’Europe et Israël pour leur survie”. Brinkmann a noué des rapports suivis avec les animateurs de mouvements d’extrême droite dans divers pays (entre autres, en Autriche et en Espagne, comme cela vient d’être révélé dans ce pays par une revue à grand tirage qui est l’équivalent de Play-boy…), en annonçant vouloir financer leurs campagnes électorales (il a la réputation d’être riche, mais on peut se demander quelle est la véritable origine de ces fonds…). Quel sera, pour ces mouvements, le prix politique à payer ?


Car certains mouvements dits “populistes”, dont les succès électoraux révèlent – et c’est une très bonne chose en soi – une volonté populaire de résister à l’invasion immigrée, se révèlent par ailleurs très perméables à l’influence sioniste. Aux Pays-Bas, le Parti pour la Liberté est en constante progression aux élections. Son chef, Geert Wilders, est allé prêcher aux États-Unis en faveur d’une “alliance des patriotes face à la montée du péril islamiste”. Il a déclaré à New-York en novembre 2009 : “Je viens en Amérique avec une mission. (…) Je soutiens Israël (…) parce que c’est notre première ligne de défense (…) J’ai vécu dans ce pays et je l’ai visité des douzaines de fois (…) Israël est un phare, une lumière dans l’obscurité de l’Orient, la seule démocratie. La guerre contre Israël est une guerre contre l’Occident”.


Bien entendu ce message a été abondamment relayé en France, sur internet, par les sites sionistes, qui font le forcing pour convaincre les identitaires européens de faire “l’union sacrée”.


Parfois en des termes inouïs, qui devraient normalement tomber sous le coup de la loi (mais…). Ainsi, un fou furieux utilisant le pseudo (transparent pour un séfarade) de Charles Dalger appelle au massacre de ceux qu’il appelle les “nazislamiste” (un terme, repris par d’autres agitateurs, dont le caractère obsessionnel est révélateur).


Par ailleurs il y aurait beaucoup à dire sur les relations de chefs de mouvements d’extrême droite,
en Autriche, en Italie, au Danemark avec des agents d’influence sioniste.


Soyons bien clairs : est évidente, indiscutable, impérative la nécessité de lutter par tous les moyens contre l’invasion-immigration et nous mettons toute notre énergie dans ce combat pour l’identité et la survie des peuples européens. Mais en étant lucides. Et donc en refusant de nous laisser piéger et manipuler pour servir de troupes d’appoint pour la défense des intérêts juifs, c’est-à-dire une cause qui, légitimement, est celle des Juifs mais qui n’est donc pas la nôtre.

 

Source

 

- Zemmour et les théories du complot ou Zemmour démasqué

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4 septembre 2010 6 04 /09 /septembre /2010 10:52

La chapelle catholique  »Saint Pie X » de Caen, dépendant de la Fraternité sacerdotale saint Pie X (traditionaliste), a été vandalisée vers le début de semaine par différents graffitis.
Ce sont les jeunes du PDF du Calvados qui révèlent l’affaire et observent que  « ces inscriptions haineuses, bien que datant, selon nos sources, de plusieurs jours au moins, n’ont fait l’objet d’aucun communiqué émanant de la presse ou des politiciens, alors que ceux-ci s’étaient faits très diserts suite à la dégradation par tags de la mosquée située à Hérouville-Saint-Clair, à seulement trois kilomètres de cette chapelle. »

 

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31 août 2010 2 31 /08 /août /2010 17:50

Vases à terre, statues renversées, ex-voto lacérés, livre d’or dégradé, vitraux explosés, portes dégondées : c’est le spectacle de désolation qu’a découvert Yzernay en fin de semaine, dans la chapelle et l’oratoire des Martyrs.

« Vandalisé, c’est un euphémisme. Parlez de véritable saccage, oui ! » Roland Ouvrard, le maire d’Yzernay, près de Cholet, commente ainsi sa visite à la chapelle et à l’oratoire des Martyrs, deux lieux de mémoire et de recueillement situés en pleine forêt.

Vendredi dernier, en allant relever les poubelles, un employé communal a découvert « un spectacle de désolation » : vases à terre, statues renversées, ex-voto lacérés, livre de requêtes dégradé, vitraux explosés, portes dégondées.

Dressé en souvenir d’un massacre de villageois pendant la Révolution par les colonnes infernales, l’oratoire a été spécialement ciblé. Il faut dire que dans la chapelle, après quatre saccages, peu d’objets demeuraient encore debout. Les premiers faits significatifs remontent à avril 1988 : les vitraux avaient été détruits, la statue du général Stofflet décapitée, la crypte profanée (des ossements avaient été éparpillés dans la forêt).

Les lieux sont privés. La famille de Fougeroux ne sait plus à quel Saint se vouer et vient de déposer une nouvelle fois plainte. De guerre lasse, elle avait fini par laisser en l’état un patrimoine qui abrite pourtant encore les sépultures d’ascendants. L’oratoire, entretenu par le Souvenir Vendéen depuis 1950, avait été jusque-là relativement épargné.

Isolé, l’endroit dégage une atmosphère particulière et est connu pour attirer des jeunes en quête de sensations nocturnes. D’après les gendarmes, qui poursuivent leurs investigations, « il y a 70 % de chances pour que les nombreuses canettes de bière et bouteilles d’alcool retrouvées sur place aient un lien avec les faits délictueux. » Des faits non datés précisément : on sait que mardi soir dernier, une messe avait été célébrée là. Dans un environnement « normal ».

 

Source

 

Merci à TheChouan

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30 août 2010 1 30 /08 /août /2010 12:30

Nous créons aujourd'hui la catégorie "Bibliothèque numérisée". Vous trouverez dans cette catégorie quelques ouvrages, ayant disparu des librairies courantes et autres "bibliothèques municipales". Ces ouvrages traitent notamment de la franc-maçonnerie d'une manière tout à fait désintéressée, vu qu'il s'agit  ici d'auteurs non-approuvés car non francs-maçons. Nous ajouterons progressivement dans cette bibliothèque numérisée tout ouvrage que nous estimerons éclairants pour la compréhension du monde qui nous entoure.  

 

Note : si vous avez des difficultés d'affichage du livre en ligne (page blanche), cliquez sur le titre en haut de page, ou une fois sur le site "archive.org", cliquez sur l'image du livre.

 

- Paul Copin-Albancelli, Le Pouvoir occulte contre la France, 1908.

 

- Abbé Augustin Barruel (1741-1820), Mémoires pour servir à l'histoire du jacobinisme, 1798, tome second, P. Fauche Libraire, Hambourg 1803

 

- Abbé Jacques-François Lefranc (1739-1792), Le voile levé pour les curieux ou Histoire de la franc-maçonnerie des origines à nos jours, Paris 1792, rééd. Duvivier et Fils Libraires, Liège 1826

 

- Jean-Pierre-Louis de Luchet (1740-1792), Essai sur la secte des illuminés, 1789

 

- Gustave Bord (1852-1934), La franc-maçonnerie en France des origines à 1815, tome Ier Les ouvriers de l'idée révolutionnaire (1688-1771), Nouvelle Librairie Nationale, Poitiers 1908

   

- Maurice Talmeyr (1850-1931), La Franc-Maçonnerie et la Révolution française, Librairie Académique Didier Perrin et Cie Libraires Editeurs, Paris 1904

 

- Mgr Henri Delassus (1836-1921), La Conjuration antichrétienne, le temple maçonnique voulant s'élever sur les ruines de l'Eglise catholique, tome II, Société Saint-Augustin Desclée de Brouwer et cie, Imprimatur 1910.

   

- Jean Kotska (Jules Doinel), Lucifer démasqué, 1895

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29 août 2010 7 29 /08 /août /2010 21:44

Le patriarche de Moscou Kirill a affirmé : " Les temps sont mûrs pour une rencontre entre le Pape et le Patriarche. En 2011, elle pourrait être possible, je n'y vois pas d'obstacle de principe.

Commentant son affirmation, il ajoute : " Avec l'Eglise catholique, nous sommes depuis longtemps en dialogue, parfois avec élan, d'autres fois avec des chutes de tension. Actuellement, nous sommes à un moment de stabilité, mais des deux côtés nous sommes ouverts au dialogue. Je souhaite que cette atmosphère continue."

Concernant les relations avec les orthodoxes, le cardinal Erdö souligne que " l'Eglise catholique et l'Eglise orthodoxe sont dogmatiquement si proches que cela me fait mal, personnellement, que la communion ne soit pas pleine et complète."

Sources : CEF via le Forum catholique

 

- Kirill élu patriarche de l'Eglise orthodoxe russe

- Dieu merci ! Vendredi 2 juillet 2010 « Monde orthodoxe – Monde russe »

- Entretien de Mgr Bernard Fellay à la revue américaine The Remnant, 11 mai 2010

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29 août 2010 7 29 /08 /août /2010 20:02

Lors du discours de clôture de l’Université d’été du FNJ, Jean-Marie Le Pen s'adressait aux jeunes Français, il leur a tenu un discours apocalyptique d'une rare force et d'un réalisme impressionnant. Il a maudit les générations dirigeantes pour leur écrasante trahison. Jean-Marie Le Pen restera bien dans l'histoire comme le seul homme politique qui nous aura prévenu inlassablement ces quarante dernières années devant la "décomposition des moeurs, de la Patrie, de la famille", la montée de l'insécurité, du chomage, de l'immigration et de la "substitution de population". Qu'il en soit remercié et sa mémoire honorée à jamais.

 

Extraits :

"C’est surtout à la jeunesse que je souhaite m’adresser aujourd’hui, à vous qui représentez l’avenir du patriotisme, seul capable d’éviter à la France de tomber dans le précipice vers lequel elle s’avance à grands pas.

Car la jeunesse française a été trahie, elle est la première victime de la décadence française :

On lui a volé sa liberté, sa sécurité, son identité, sa culture, son bien-être social, son travail et sa spiritualité, tous ces biens immatériels et précieux que nos ancêtres ont acquis au prix d’efforts et de sacrifices inouïs depuis plus de 1 000 ans.

La responsabilité des générations dirigeantes dans cette trahison est écrasante : qu’elles soient maudites par les générations futures pour avoir saccagé par démagogie les chances de votre avenir, rompant ainsi le pacte millénaire de solidarité intergénérationnelle.

Ce crime est rendu possible par l’escroquerie qui consiste à se référer à la résistance pour prôner tous les abandons. C’est diabolique, puisque c’est l’inverse de ce qui est prétendu qui est opéré. L’aliénation de la jeunesse de France se fait au nom de sa libération.

...

Le cadre du bonheur humain ne peut être que la Patrie, et ses déclinaisons : le respect de notre héritage géographique, historique, culturel et spirituel.

Mais tout a été mis en œuvre avec succès, hélas ! Y compris au sein même de l’Eglise de France, pour que les Français d’aujourd’hui se détournent de mille ans de spiritualité et d’élévation helléno-chrétienne. Au nom d’une fausse liberté, il est proclamé de nos jours que chacun doit pouvoir jouir des seuls plaisirs matériels et physiques sans contrainte, au détriment de ce qu’il y a de plus précieux : le respect dû à la vie, aux anciens, et la préservation de l’avenir. Nos compatriotes se sont soumis, sans même s’en rendre compte, aux joies médiocres, limitées à un bien-être superficiel. Les centres commerciaux et les sites pornographiques sont plus accessibles et plus visités que nos cathédrales, nos musées ou nos forêts.

...

Jeunes français, on vous vole votre Patrie, votre histoire, votre fierté, mais avec elle votre liberté, votre sécurité, votre prospérité. C’est ainsi par exemple que vous serez tenus de rembourser les dettes énormes contractées par des gouvernements indignes.

Mais sachez, jeunes gens, que vous n’êtes pas seuls, qu’il y a dans le monde entier d’autres jeunes comme vous qui veulent combattre pour la victoire de leurs idées, pour le progrès de leur civilisation et contre les injustices.

Vous êtes traqués ou moqués mais vous devez croire en la victoire car « c’est la nuit qu’il est beau de croire à la lumière ».

A la différence des jeunes des partis du système, vous avez, vous, la foi en un idéal.

A leur différence, vous devez respecter un code moral qui exclut le mensonge, la trahison, la lâcheté, la tiédeur, et la désertion.

Pour fortifier vos convictions, quand le doute vient à s’insinuer au fond de votre cœur, repensez à Jeanne, dont nous allons en 2012 fêter le 600e anniversaire : patronne de France, sainte de l’Eglise qui à 16 ans s’est elle aussi engagée et qui à 19 ans avait scellé son destin, ayant réussi à convaincre le roi de France lui-même de lui faire confiance, et qui avait remporté des victoires contre des armées ennemies avant de faire couronner le roi de France contre toute prévision, au prix de sa vie : quel modèle indépassable pour vous, jeunesse de France !

Quand nous voyons, face à cet éclatant exemple, ce que la religion du matérialisme a donné : la décomposition des mœurs, de la Patrie, de la famille. Alors, oui, votre choix, celui de la vraie résistance à la pensée unique est le bon.

...

La chasse à l’homme que vous subissez parfois quand vous affichez vos libres opinions, les injustices qu’il vous faut supporter, nous, vos aînés, les avons connues comme vous.

Nous avons fondé le Front National en 1972 sans moyens, sous l’opprobre général. Pendant plus de 10 ans nous avons connu l’omerta médiatique.

Une fois les premiers succès obtenus, nous avons essuyé les diffamations, les pires accusations et les persécutions politico-judiciaires. Mais nous avons obéi aux paroles de la chanson des lansquenets, l’hymne du FNJ : « Ce monde vétuste et sans joie, Croulera demain devant notre foi, Que nous font insultes et horions, Un jour viendra où les traîtres paieront, Nous luttons pour notre idéal, Pour un ordre nouveau et national. »

...

Hier comme aujourd’hui, non seulement nos élites politiques sont incapables de résorber le chômage, premier des problèmes sociaux, surtout chez les jeunes, mais, soucieux de complaire à l’élite économique qui les a mis en place, ils l’ont sciemment aggravé, important des immigrés pour peser à la baisse sur les salaires des Français, exportant les outils de travail par les délocalisations pour profiter des bas salaires pratiqués dans certains pays étrangers au nom de l’ultralibéralisme, seule véritable aiguillon de la chienlit européiste.

Cette Europe de Bruxelles est une arnaque démagogique d’apatrides assoiffés de bénéfices, un mirage mortel dont il faut s’extraire car il accroit le plus grand des dangers qui pèse sur la France : la submersion migratoire.

Quand le gouvernement s’enorgueillit d’avoir expulsé 300 Roms en un mois, il ne faut pas oublier que tout clandestin régularisé dans un des 27 pays de l’Union européenne a le droit de s’établir dans n’importe quel autre pays de l’Union. Ce fut le cas par exemple pour le million et demi d’illégaux régularisés par Zapatero et Berlusconi en 2008.

Et des immigrés, il en vient du monde entier : la surpopulation du tiers monde provoque en l’absence de politique défensive une substitution de population : 150 000 naturalisés par an, 400 000 clandestins dont 20 000 régularisés annuellement.

Mais le dire aboutit à être condamné par les tribunaux au nom de la nouvelle religion obligatoire de l’antiracisme. Tout comme il est interdit de faire le moindre lien entre l’immigration et l’insécurité, malgré l’évidence, malgré la nature de la population fréquentant les commissariats, les tribunaux, les prisons. Mais je le dis sans crainte puisque dans ce monde de mensonge général, seule la vérité est subversive et libératrice : l’immigration massive est directement liée à l’insécurité massive ! Elle n’en est pas la seule cause mais elle en est la principale.

...

Jeunes de France, la génération de vos grands parents a vécu le plein emploi, vous connaissez le chômage de masse.

Vos grands-parents ont bénéficié de la sécurité dans une France encore française, vous êtes les premiers à subir l’insécurité endémique dans une France noyée sous le torrent migratoire.

Vos grands-parents ont vécu dans une France encore fière de ses valeurs et de son indépendance, vous héritez d’une France qui a perdu sa souveraineté au profit d’une Europe technocratique, une France dans laquelle ceux qui brulent les drapeaux français dans la rue bénéficient des mêmes droits électoraux et sociaux que vous, descendants des martyrs de Verdun, en vertu du criminel droit du sol !

Vous, les jeunes, héritez d’une France dans laquelle ceux qui sont fiers d’être les bénéficiaires de son immense héritage sont immédiatement taxés de xénophobie et de racisme. Alors qu’on vantait le devoir de défendre sa Patrie auparavant, on vante aujourd’hui le devoir de métissage.

Vos grands-parents ont hérité d’une France chrétienne, vous devez vivre dans un pays où pas une semaine ne se passe sans que l’on apprenne l’ouverture d’une mosquée, l’extension d’une autre, le tout avec l’aide de l’argent public, aide pourtant interdite au nom du principe sans cesse bafoué de la laïcité ; une France où refuser la nourriture hallal est considéré comme un acte de repli identitaire alors que les fast-food proposant cette nourriture musulmane sont de plus en plus nombreux. Le tout avec la complicité de municipalités de droite comme de gauche. Une France dans laquelle on est condamné par des magistrats collabos pour avoir publié une affiche disant « non à l’islamisme ».

...

 

Pour la première fois dans l’histoire de la France contemporaine, vous ne pouvez pas espérer un meilleur sort que celui de vos parents !

Particulièrement vulnérables au marché du travail, puisqu’inexpérimentés et mal instruits, vous êtes frappés plus que les autres couches de la population par le fléau du chômage.

Ce chômage, qui atteint en France plus d’un jeune sur cinq, le double de la moyenne nationale, alors qu’il ne touche qu’un jeune sur 20 aux Pays-Bas, est même le quadruple de la moyenne nationale pour les jeunes des banlieues envers qui les bien-pensants ne cessent d’afficher leur compassion mais qui ne leur proposent jamais de solution.

Situation d’autant plus insupportable que vous en êtes les moins responsables, n’en étant acteurs que de fraiche date. Situation intolérable aussi car c’est à votre âge que l’énergie est la plus débordante.

Et quand vous travaillez, c’est bien souvent à temps partiel ou pour une durée limitée.

Le CDI, autrefois, la forme juridique la plus courante du contrat de travail, est devenu pour la jeunesse un objectif difficile à atteindre.

Vous êtes aussi à un âge paradoxal : à la fois plus rebelles mais aussi plus influençables.

Or, la jeunesse est soumise aux ravages de la télévision : 3h et demie par jour consacrées en moyenne à cet assommoir des temps modernes.

3h30 de propagande en faveur du métissage obligatoire, de la pornographie, de la culpabilisation mémorielle, 3h30 de jeux débilisants, de journaux télévisés dont l’information est superficielle, 3h30 de téléfilms abrutissants, de préférence américains ; 3h30 de raps exprimant leur haine des valeurs qui ont fait la grandeur de la France. Quel formidable outil de destruction de toute une jeunesse à qui on ôte ainsi ses référents culturels propres, à qui on enlève le gout du sport, le gout de l’échange, le gout de la nature, et de la spiritualité !

 

Les Français, encore pour une majorité d’entre eux descendants de Gaulois, peuvent se révéler beaucoup moins dociles que nos adversaires ne l’espèrent…"

 

 



Source : http://www.nationspresse.info/?p=109708#more-109708

 

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- Jean Marie Le Pen Vs la Judéo Maçonnerie (Licra, Grand Orient de France, B'Naï B'Rith)

- Génocide par substitution: programmé par le Grand Orient de France, discuté dans les "clubs de réflexion" et loges maçonniques, appliqué par le gouvernement de la "république française"

 

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28 août 2010 6 28 /08 /août /2010 12:04

Que se passe-t-il à La Chapelle Basse-Mer?

 

Un maire, un historien originaire du village, une chapelle en cours de restauration et la polémique arrive sur fond de rancoeur. La municipalité qui voulait transformer en route et en cantine le parc contenant plus de 1 500 arbres, appartenant à la soeur de l'historien Reynald Secher, a vu sa demande d'expropriation annulée. 

Une chapelle restaurée grâce à des jeunes qui offrent quelques semaines de vacances
Une chapelle restaurée grâce à des jeunes qui offrent quelques semaines de vacances
L’historien Reynald Secher, achète en 1992 une chapelle en ruine. Après l'avoir proposée à l'évêché en 1994 qui a refusé le don, il décide de la sauver. Pour cela, il organise un chantier de jeunes. « Pendant 15 ans, pour participer au devoir de mémoire, des jeunes de 16 et 25 ans ont donné entre 15 jours et un mois de leurs vacances pour restaurer une chapelle et un cloître détruits pendant la Révolution. Ils viennent de toute la France et même au-delà des frontières et appartiennent à tous les milieux socioprofessionnels » explique Reynald Secher.
Tout allait bien, puisque Roger Jamin, le maire divers droite de la commune, a autorisé la construction du cloître alors que « le terrain n’était pas constructible ». Les relations se sont gâtées à partir de 2006

Une affaire d'expropriation!
Un poumon vert indispensable
Un poumon vert indispensable
En effet, la sœur de l’Historien, Myriam Bonnet, possède un terrain 1,3 ha de, situé en pleine ville, entre les deux écoles. Ce parc est un véritable arboretum : plus de 60 variétés ont été dénombrés par l'expert mandaté par les Bonnet. La municipalité a un projet de construction d'une Maison de l'enfance, d'une cantine et d'une route reliant les deux écoles. Il faut donc raser cette zone verte en milieu urbain ce qui va à l'encontre de la politique de l’environnement. Pour Jean Bonnet, ce serait un véritable désastre écologique : 1 500 pieds, 120 semis divers, 60 essences disparaîtront. Pendant plusieurs années, les Bonnet lutteront pour faire échouer ce projet (La presse a consacré plusieurs articles à cette affaire). Il y a quelques mois, le verdict de la justice tombe : le poumon vert de la Chapelle Basse-Mer sera préservé.

Qui en veut à Reynald Secher?
Nul signe extérieur d'appartenance chez ces jeunes certes catholiques
Nul signe extérieur d'appartenance chez ces jeunes certes catholiques
Depuis 2006, tous les moyens sont bons pour faire plier la famille Secher . « Il y a eu des dégradations régulières sur la chapelle, des vols de matériel ou de l'harmonium et aujourd’hui, l’insulte suprême : les jeunes qui restaurent la chapelle auraient le crâne rasé, porteraient treillis et rangers et seraient intégristes voire pétainistes » s’offusque l’historien qui estime qu’au contraire « ces jeunes devraient être récompensé pour avoir sauvé un bâtiment clé pour la mémoire » . On reprocherait à l'historien ses sympathies pour des mouvements royalistes et catholiques. « Je donne des conférences là où l'on m'invite. C'est mon métier d'informer sur le génocide vendéen et le mémoricide. Et puis, ces mouvements sont respectables. Des hommes comme le professeur François-Georges Dreyfus ou le professeur Donnier n' y donnent-il pas de nombreuses conférences? » rétorque l'historien qui est le spécialiste incontournable des guerres de Vendée. Depuis la publication de sa thèse universitaire sur le Génocide Vendéen, Reynald Secher, comme il l'a expliqué dans son livre sur la "Désinformation", n'aurait pas le droit de penser, d'agir voire de vivre.

Que va devenir cette chapelle, le cloître et la crypte ?
L’auteur du Vendée-Vengé, le génocide franco Français voulait poursuivre son projet et créer un mémorial des guerres de Vendée. « Le maire ne veut pas nous accorder de permis. Alors, nous serons obligé d’arrêter dans deux ans . Cela me rappelle François Pinault : lorsqu’il a voulu créer un musée à Paris, il a dû s'exiler à Venise. »


Un DVD sur l'action de ces jeunes est disponible au prix de 23 € port compris à l'association Mémoire du Futur, 3 rue de Rennes, 35690 Acigné

 

 

Source : http://www.vendeeinfos.com/Que-se-passe-t-il-a-La-Chapelle-Basse-Mer_a2869.html

 

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- République Française = premier régime génocidaire de l'histoire

- République et négationnisme - histoire.fr

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27 août 2010 5 27 /08 /août /2010 18:42
Lettre sur le Sillon "Notre Charge apostolique", de saint Pie X, condamnant le libéralisme (texte complet).
 
Présentation par Arnaud de Lassus de l'A.F.S. (Action Familiale Scolaire) :
 
Le 25 août 1910, en la fête de saint Louis, le pape saint Pie X adressait à l'épiscopat français la lettre « Notre charge apostolique » sur le Sillon. Évènement qui joua un rôle décisif pour la France en ces années précédant la guerre de 1914 et qui risque d'être oublié. Ne commettons pas le même oubli.
Le mouvement du Sillon fut lancé à la fin des années 1890 par Paul Renaudin, Etienne Isabelle et Marc Sangnier (1873-1950) qui en fut le principal protagoniste. Constitué par un groupe de jeunes démocrates travaillant les questions sociales et politiques dans l'esprit du Ralliement, il apparut, dans ses débuts, « comme la traduction exacte, sur le terrain, de la volonté de Léon XIII » et bénéficia, de ce fait, de l'approbation de l'épiscopat.
Très vite, il afficha l'idée-clef du libéralisme catholique : marier l'Église et la Révolution et défendit le régime politique correspondant appelé démocratie chrétienne (basé sur la théorie de la souveraineté populaire). Hostile à toute idée de hiérarchie, il fut partisan d'un égalitarisme très poussé. Il « prêcha un humanisme mystico-socialiste » et défendit le régime politique correspondant appelé démocratie chrétienne (basé sur la théorie de la souveraineté populaire). Hostile à toute idée de hiérarchie, il fut partisan d'un égalitarisme très poussé. Il « prêcha un humanisme mystico-socialiste », il connut un assez grand succès dans les années 1900-1910.

Le caractère dangereux du Sillon fut mis en évidence par Charles Maurras (livre Le dilemme de Marc Sangnier, édité en 1906) et par l'abbé Emmanuel Barbier (livres Les idées du Sillon, édité en 1905 et Les erreurs du Sillon - Histoire documentaire, édité en 1906).

 

  • La réaction de saint Pie X

Par un Motu Proprio en date du 18 décembre 1903, saint Pie X avait donné, un « règlement fondamental de l'action populaire chrétienne », sur lequel le Sillon essaya de faire silence.

 

C'est la précision même et l'ordonnance trop claire du Motu proprio qui gênait le Sillon. La différence, l'opposition devenait trop manifestes entre ses tendances et les règles formulées au nom de l'Église.

 

Voici le premier article de ce Motu Proprio qui s'oppose directement à l'égalitarisme contre nature voulu par le Sillon.

I. - La société humaine, telle que Dieu l'a établie, est composée d'éléments inégaux, de même que sont inégaux les membres du corps humain ; les rendre tous égaux est impossible et ce serait la destruction de la société elle-même. (Enc. Quod apostolici muneris.)

Par la suite, saint Pie X indique que ces éléments inégaux de la société humaine (chefs d'État et sujets, patrons et ouvriers, riches et pauvres...) tous unis par un lien d'amour, doivent s'aider réciproquement à atteindre leur fin dernière dans le ciel, et, sur la terre, leur bien-être matériel et moral. (Enc. Quod apostolici muneris.)

Ayant rappelé les règles à suivre, voyant que le Sillon n'en tenait aucun compte, saint Pie X se décida à agir directement par la lettre à l'épiscopat français « Notre charge apostolique » du 25 août 1910.

 

  • Quelques extraits de la lettre « Notre charge apostolique »

Rien ne vaut le texte de saint Pie X pour bien comprendre ce qu'était le Sillon. Nous en donnons ici quelques extraits :

 

- L'objet de la lettre: les théories du Sillon, qui manquent de clarté, de logique et de vérité

Notre charge apostolique nous fait un devoir de veiller à la pureté de la foi et à l'intégrité de la discipline catholique, de préserver les fidèles des dangers de l'erreur et du mal, surtout quand l'erreur et le mal leur sont présentés dans un langage entraînant, qui, voilant le vague des idées et l'équivoque des expressions sous l'ardeur du sentiment et la sonorité des mots, peut enflammer les cœurs pour des causes séduisantes, mais funestes. Telles ont été naguère les doctrines des prétendus philosophes du XVIIIe siècle, celles de la Révolution et du libéralisme tant de fois condamnées ; telles sont encore aujourd'hui les théories du Sillon, qui, sous leurs apparences brillantes et généreuses, manquent trop souvent de clarté, de logique et de vérité, et, sous ce rapport, ne relèvent pas du génie catholique et français.

-   Le refus des principes essentiels de la société

Ils repoussent la doctrine rappelée par Léon XIII sur les principes essentiels de la société, placent l'autorité dans le peuple ou la suppriment à peu près et prennent comme idéal à réaliser le nivellement des classes.

- L'égalité silloniste et la triple émancipation proposée (politique, économique et intellectuelle)

Le Sillon a le noble souci de la dignité humaine. Mais cette dignité, il la comprend à la manière de certains philosophes dont l'Église est loin d'avoir à se louer. Le premier élément de cette dignité est la liberté, entendue en ce sens que, sauf en matière de religion, chaque homme est autonome. De ce principe fondamental il tire les conclusions suivantes : aujourd'hui, le peuple est en tutelle sous une autorité distincte de lui, il doit s'en affranchir : émancipation politique. Il est sous la dépendance de patrons qui, détenant ses instruments de travail, l'exploitent, l'oppriment et l'abaissent; il doit secouer leur joug : émancipation économique. Il est dominé enfin par une caste appelée dirigeante, à qui son développement intellectuel assure une prépondérance indue dans la direction des affaires ; il doit se soustraire à sa domination : émancipation intellectuelle. Le nivellement des conditions à ce triple point de vue établira parmi les hommes l'égalité, et cette égalité est la vraie justice humaine. Une organisation politique et sociale fondée sur cette double base, la liberté et l'égalité (auxquelles viendra bientôt s'ajouter la fraternité), voilà ce qu'ils appellent démocratie.

- L'erreur de la souveraineté populaire

C'est l'erreur fondamentale de la démocratie chrétienne.

Le Sillon place primordialement l'autorité publique dans le peuple, de qui elle dérive ensuite aux gouvernants, de telle façon cependant qu'elle continue à résider en lui. Or, Léon XIII a formellement condamné cette doctrine dans son Encyclique Diuturnum Illud (...)

Tout contraire est le sentiment des catholiques, qui font dériver le droit de commander de Dieu, comme de son principe naturel et nécessaire.

Sans doute le Sillon fait descendre de Dieu cette autorité qu'il place d'abord dans le peuple, mais de telle sorte qu' « elle remonte d'en bas pour aller en haut, tandis que, dans l'organisation de l'Église, le pouvoir descend d'en haut pour aller en bas ».

 

Mais, outre qu'il est anormal que la délégation monte, puisqu'il est de sa nature de descendre, Léon XIII a réfuté par avance cette tentative de conciliation de la doctrine catholique avec l'erreur du philosophisme. Car il poursuit : « Il importe de le remarquer ici : ceux qui président au gouvernement de la chose publique peuvent bien, en certains cas, être élus par la volonté et le jugement de la multitude, sans répugnance ni opposition avec la doctrine catholique. Mais si ce choix désigne le gouvernant, il ne lui confère pas l'autorité de gouverner, il ne délègue pas le pouvoir, il désigne la personne qui en sera investie ».

 

Suite : Action familiale et scolaire

 

- Benoît XVI dénonce le relativisme éthique de la démocratie

- Benoît XVI fait l'éloge de Saint Pie X

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27 août 2010 5 27 /08 /août /2010 11:01

Au coeur du "ramadan business": des entreprises israéliennes (source : juif.org)

Pour ce qui concerne la France, le commentateur Yéhoudi explique :

 

 

 

Naouri a déjà lancé la gamme de produits Hallal chez Casino sous la marque interne de ” Wassila”

en réponse a Hertzog , jusqu’ içi le patron de Islam.délices premier commercialisateur de bouffe hallal

le but de ces deux trés grands de l’ alimentaire étant de capturer les I
17 % de musulmans de la population française

et en résumé…………………………..gros éclat de rire……………………………..

la quasi totalité du marché Halal de France se partage entre deux Juifs :lol: :lol:

 

 

C'est censé être drôle ?

 

Source

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27 août 2010 5 27 /08 /août /2010 07:36
 
Les Éditions de Chiré, aussi connue sous le nom de Diffusion de la Pensée Française (D.P.F.), est une maison d’édition française fondée en 1966 par Jean Auguy et située à Chiré-en-Montreuil. Elle est spécialisée dans l’éditions d’ouvrages politiques, religieux, familiaux et historiques.
Sujets abordés : la désunion de la droite nationale, la résistance catholique, les infiltrations, subversions musulmane et juive, le piège actuel de la fausse réaction au sujet de l'alliances avec les musulmans et/ou les juifs qui amènent la même chose avec le capitalisme débridé mondialiste…, la création de librairies ouvertes à toutes les tendances nationales. Via le site Ripoublik.com
Entretien à écouter notamment à partir de 3:40
Le reste de l'entretien, ici
 
Adresse (pour commandes) :
EDITIONS DE CHIRE
DIFFUSION DE LA PENSEE FRANCAISE
BOITE POSTALE N° 1
86190 CHIRE-EN-MONTREUIL
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26 août 2010 4 26 /08 /août /2010 16:49
Un climat malsain dans notre société
envoyé par Europe1fr.

 

Depuis quelques semaines, le discours immigrationniste de l'épiscopat français a tendance à se modifier pour être plus en phase avec la doctrine sociale de l'Eglise, qui conditionne la politique d'immigration au bien commun du pays d'accueil. Le cardinal André Vingt-Trois était interrogé ce matin sur Europe 1 et a critiqué la gestion médiatique du gouvernement. Sur ce plan là, il me semble qu'il a raison : la gestion du problème Rom doit se dérouler de façon charitable, c'est-à-dire que les mesures prises - et qui sont légitimes - n'ont pas besoin d'être accompagnées de toute cette publicité de type électoraliste :

 

"Je trouve qu'il s'est développé un climat malsain dans notre société, dans une espèce de surenchère verbale entre différentes positions et une sorte de concours à celui qui paraîtra le plus sécuritaire et à celui qui paraîtra le plus moral [...] dans une société civilisée et paisible, cette opposition doit se gérer d'une façon sereine et autrement que par des effets de manche".

 

Mgr Vingt-Trois a aussi estimé "qu'on n'a pas vocation à accueillir tous les Roms en France". Qu'il soit remercié de cette précision, qui échappe encore à nombre de catholiques, fut-ils mitrés.

 

Interrogé sur sa future rencontre avec le ministre de l'Intérieur Brice Hortefeux, le cardinal a ajouté :

 

"Je ne vais pas le voir pour le faire changer sa manière de faire, je vais lui dire ce que les catholiques pensent, la manière dont ils éprouvent les mesures qui sont prises, la manières dont elles sont mises en oeuvre et pour lui rappeler qu'il y a un certain nombre de limites qu'il ne faut pas franchir".

 

Source

 

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26 août 2010 4 26 /08 /août /2010 06:00
La Déclaration des droits de l’Homme et du Citoyen (DDHC) est adoptée le 26 août 1789.

 

"Voici le témoignage du franc-maçon Bonnet, orateur du Convent du Grand Orient de France en 1904 :

'... C'est notre Frère trois points de La Fayette qui, le premier, a présenté le "projet d'une déclaration des droits naturels de l'homme et du citoyen vivant en société" pour en former le premier chapitre de la Constitution. Le 25 août 1789, la Constituante, dont plus de 3000 membres étaient Maçons, a définitivement adopté, presque mort pour mot, tel qu'il avait été longuement étudié en loge, le texte de l'immortelle déclaration des Droits de l'homme. A cette heure, décisive pour la civilisation, la Franc-Maçonnerie française a été la conscience universelle et, dans les diverses improvisations et initiatives des Constituants, elle n'a cessé d'apporter le résultat réfléchi des lentes élaborations de ses ateliers.'

L'affirmation est suffisamment nette et explicite pour rendre superflu tout commentaire."

Source : Léon de Poncins, La Franc-Maçonnerie d'après ses documents secrets, 1928, 5e édition, Diffusion de la Pensée française, Poitiers 1975, p. 99-100.

Rappelons que La Fayette était un Franc-maçon du Grand-Orient "de France" (l'oeil au-dessus de la Déclaration des Droits de l'homme...), et que "conseiller" du roi Louis XVI, il lui insuffla l'idée de la "fuite de Varennes"..., dont la Secte devait ensuite se servir pour accuser le roi de "trahison"... Voilà l'ignoble vérité sur la soit-disant "trahison" de Louis XVI et de son réel instigateur, La Fayette (source : Abbé Barruel, Mémoires pour servir à l'histoire du jacobinisme). Et après ces mêmes républicains viennent nous parler des "valeurs" de la raie-poubelle ! .... 

 

- Influence maçonnique à l'Assemblée dite "nationale" : mode d'emploi

- L'action occulte des Illuminati aux Etats-Unis et en Urss au XIXe et XXe siècles

- Illuminés de Bavière : l'illuminisme au XVIIIe siècle

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25 août 2010 3 25 /08 /août /2010 21:15

Le pape Benoît XVI, en tant qu'Allemand, donc "héritier" de l'Histoire, n'avait pas le droit de critiquer implicitement la politique du gouvernement français envers les Roms, a dit aujourd'hui Alain Minc.

"J'ai envie d'exploser un peu. Ce pape allemand ? Parler comme il a parlé ? En Français ?", a dit Alain Minc sur France Inter.

"On peut discuter (de) ce que l'on veut sur l'affaire des Roms, mais pas un pape allemand", a osé déclarer l'économiste, essayiste et conseiller officieux de Nicolas Sarkozy. Son prédécesseur "Jean-Paul II peut-être, pas lui".

Alain Minc a laissé entendre que, de par sa nationalité, Benoît XVI était "un héritier" du régime nazi. 

"Son insensibilité qu'on a mesurée quand il a réinstallé un évêque révisionniste, son insensibilité à l'Histoire, dont il est comme tous les Allemands un héritier, non pas un coupable mais un héritier", a-t-il dit.

Des propos délirants qui en disent long sur le personnage et la haine anticatholique de certains juifs toujours prêts à instrumentaliser l'histoire.

 

Source

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25 août 2010 3 25 /08 /août /2010 15:56
  • Un très bon article qui analyse notamment l'impossibilité théologique d'être à la fois sioniste et chrétien... ou même sioniste et juif ! 
  •  
  • Source : http://www.egaliteetreconciliation.fr/Religion-juive-judaisme-biblique-et-sionisme-3953.html
  •  

     

    Le sionisme est-il l’expression d’un projet politique inscrit dès l’origine dans l’écriture et la constitution du canon biblique juif, ainsi que dans l’essence même du judaïsme originel ? (sauf référence indiquée, la source d’information d’appoint consultée est Wikipedia)

    Tradition juive et État d’Israel

    Le courant sioniste le plus actif semble toujours avoir été laïc, et le sionisme religieux apparaît avoir été un allié d’appoint, de circonstance et de compromission, dans la défense des intérêts communautaires. Dans nombre de documentaires et de témoignages, des rabbins révèlent que les sionistes militants en dehors d’Israël seraient la plupart du temps des laïcs peu enclins à la piété religieuse traditionnelle juive. Deux figures s’opposeraient donc : le sioniste engagé, guère croyant, mais vivement communautaire, nationaliste, militant anti-antisémite (antifa) ; et de l’autre côté, le juif pratiquant, traditionaliste, avec son costume haredi (habits noirs, chapeau et guirlandes caractéristiques), qui vit dans des quartiers juifs à l’écart du reste du monde, et ne milite pas.

    Il existe une très importante tendance rabbinique antisioniste. Les haredim se définissent comme un courant traditionaliste orthodoxe juif rétif au sionisme, tout comme à toute forme de modernité et de laïcité. Le mouvement haredi se fonde sur la Bible et sur le Talmud de Babylone : la première affirmerait (notamment à travers les livres prophétiques) que le peuple élu serait châtié pour ses péchés et ses infidélités (ce qui explique et légitime la diaspora – historique - et la perte – théologique – des droits de possession, par le peuple hébreu, de la Terre Promise) ; le deuxième, commentant le Cantique des Cantiques, indiquerait que le peuple juif ne devait pas tenter de restaurer Israël avant la venue du Messie. Toute tentative humaine précédant cet événement central de l’eschatologie hébraïque serait assimilable à un péché. La Shoah est alors interprétée par certains haredim (regroupés notamment en un mouvement appelé Edah Haredit) comme un nouveau châtiment divin sanctionnant les tentatives sionistes du début du XXe siècle.

    À la pointe de ce combat antisioniste, se trouvent les Neturei Karta (« gardiens de la cité »), qui prônent jusqu’aujourd’hui le démantèlement de l’État d’Israël. Il est tout de même notable que ces juifs, « ultra-orthodoxes », les plus fondamentalistes donc, soient antisionistes. Si la religion juive amenait à défendre le sionisme, on s’attendrait en effet, bien naïvement certes, à voir les juifs les plus (ultra) religieux défendre le plus le sionisme : or c’est l’inverse que l’on constate. Bien qu’ils ne soient pratiquement pas médiatisés en Occident, les Neturei Karta s’illustrent par des opinions et des actions ouvertement propalestiniennes. Il y aurait en outre beaucoup d’antisionisme à trouver dans le reste de l’histoire des divers mouvements religieux ou communautaires juifs (le hassidisme a notamment été le théâtre de tensions voire de scissions importantes autour de la question sioniste).

    Il existe enfin des branches non talmudiques du judaïsme, comme les karaïtes, très minoritaires certes (présents en Europe de l’Est, notamment en Crimée). Les karaïtes forment des communautés distinctes des communautés juives. Ils auraient constitué près de 40% de la population juive mondiale vers le Xe siècle ; mais aujourd’hui ils ne sont plus que 30 000, dont 20 000 à 25 000 en Israël. Les karaïtes de Crimée ont obtenu un statut particulier au XIXe siècle sous le tsarisme : il sont parvenus à se définir comme une communauté enracinée dans leur territoire, non rabbinique, non juive (!), et non sioniste. Le gouvernement nazi épargnait les karaïtes, qui se disaient d’ascendance turque.

    Or il existe bien, et surtout, un sionisme juif très puissant au cœur des réseaux mondialistes, alors comment expliquer l’impuissance d’un courant antisioniste juif sur le reste de sa communauté ? Eh bien c’est très simple : le sionisme est une dynamique communautaire active, hyperactive, tentaculaire, qui a pris les rênes de l’ensemble des intérêts, qui est devenu le porte-parole auto-proclamé, du peuple en question. Le sionisme a opéré un véritable putsch dans le monde juif et dans les sphères judaïques. Les anti-sionistes ne sont pas entendus tout simplement parce que ce sont les sionistes qui ont fait main basse sur les réseaux politiques et médiatiques, tandis que l’anti-sionisme juif n’est pas une entreprise politique – il est par nature rétif au politique, et consiste le plus souvent en un mouvement de repli communautaire local, végétatif, théologique, à tendance piétiste. Il est donc normal que l’anti-sionisme juif n’ait aucune influence politique, n’étant pas politique, n’étant pas exotérique. Il est normal que l’anti-sionisme juif ne soit pas entendu, n’ayant pas vocation à faire du prosélytisme, donc pas vocation à s’adresser au monde extérieur, et ne lui parlant pour ainsi dire pas. Les anti-sionistes juifs vivent dans des communautés traditionalistes cherchant à se perpétuer là où elles sont dans la diaspora, en faisant le moins de remous possible autour d’elle, en se gardant des dérives du monde moderne (dont le sionisme) derrière la tradition juive dont elles sont les gardiennes.

    Bible, peuple juif et sionisme

    Le texte biblique juif est-il intrinsèquement sioniste ? Vaste et épineuse question, tout d’abord parce que la Bible brille davantage par son intérêt religieux, théologique, métaphysique, moral et eschatologique, que par les projets politiques que l’on pourrait (ou voudrait ?) y trouver. Ensuite, voir de la politique (au sens moderne) dans une confuse bibliothèque dont la rédaction a débuté il y a plus de 2000 ans relève d’un coup de force, d’une torsion interprétative du texte biblique.

    Mais posons les évidences : tout d’abord, la tradition chrétienne reconnait la Bible juive. C’est à dire que si l’on reprend une lecture sérieuse et théologique de la Bible, il faut nécessairement reconnaitre à la Bible juive une légitimité traditionnelle : il y a une continuité entre le judaïsme biblique et le christianisme. Le christianisme honnête et viable, inscrit dans cette tradition, ne peut pas laisser entendre que la Bible hébraïque soit essentiellement un projet sioniste. Par ailleurs on pourrait discuter d’un point de vue théologique du projet, justement, du texte hébreu. Si le sionisme est l’aboutissement naturel du Tanakh (Bible juive), le christianisme ne l’est donc pas... Il faudrait donc constituer un christianisme sans base juive, ce qui est sans doute encore plus périlleux que de soutenir un christianisme à base judaïque...

    Le texte biblique de la Torah est constitué d’étapes essentielles qui structurent l’ensemble d’un canon biblique (très) pluriel. L’alliance entre Abraham et Dieu est censée représenter le point initial du destin du peuple élu et de tous les fidèles de Dieu. Abraham, vivant dans la ville chaldéenne de Ur, est invité par Dieu à partir pour rejoindre une Terre Promise : la Palestine. Le récit biblique qui part de ce voyage « sioniste » (vers 1800 avant JC) jusqu’à la reconstruction du Temple de Jérusalem (Ve siècle avant JC), et couvrant plus d’un millénaire d’« histoire sainte juive », traduite dans des textes très variés, depuis le récit de tradition mosaïque (Pentateuque), jusqu’aux prophéties illuminées des prophètes comme Isaie, Daniel et Ézéchiel, en passant par les Psaumes poétiques et les Chroniques royales ; ce récit biblique donc se caractérise par sa grande confusion et ses péripéties étonnantes : si un seul mot pouvait résumer le destin biblique du peuple juif, ce serait « vicissitude », en entendant bien, faisant fi de l’exactitude étymologique, « vice » dans ce terme... En effet, ce destin semble paradoxalement à la fois sous le signe de la Promesse divine envers un peuple privilégié et élu, placé au dessus de tous les autres peuples humains, et sous le signe des infidélités et du « cou raide » des Hébreux, cette incapacité génétique du peuple juif à se soumettre aux ordres de Dieu, à tenir aux termes du contrat théologique engagé avec Lui. On est donc assez loin d’une habile et cohérente forgerie prosioniste, ou d’une Légende Dorée qui fonderait l’utopie Israélite sur une gloire patriotique, aussi limpide que factice, d’un peuple pieux entretenant une relation harmonieuse et exemplaire avec sa Divinité. La lecture du canon biblique juif, pour un lecteur occidental du XXIe siècle, laisse une impression bizarre à l’égard de ce peuple. On a rarement vu une histoire sainte raconter autant les mésaventures et les erreurs d’une nation persécutée par son propre Dieu. La vraie religion y paraît toujours devoir se battre contre les tendances idolâtres et égoïstes, majoritaires, d’un peuple qui ne semble pas fondamentalement différent des autres peuples du Proche-Orient antique, comme en témoignent les succès du Veau d’Or, de la prostitution sacrée, ou des Baals juifs. La lignée des rois hébreux se caractérise par une alternance presque exacte père pieux – fils impie, avec une nette prédominance des périodes impies. Le légendaire Salomon (Shelomo), un des auteurs mythiques des sages Proverbes, et représentant légendaire d’un Âge d’Or d’Israël, est un obsédé sexuel tombé dans l’idolâtrie : son premier acte de roi est de se marier avec la fille du Pharaon égyptien, pays archétypique du paganisme dans la Bible (et le Coran)... La Divinité provoque elle-même la destruction (en -587 selon les historiens) de son propre temple et de sa ville sainte, Jérusalem, qui devra donc être reconstruite dans les difficultés (en -516). Enfin, les prophètes qu’elle envoie fustigent sans cesse l’impiété, l’égoïsme et la veulerie d’un peuple qui finalement fait tout pour être comme les autres (goyim), et si peu pour tenir ses engagements spécifiques envers le pacte conclu avec son Dieu lors de sa libération d’Égypte ; un peuple qui préférerait sans doute ne pas avoir à s’illustrer par son honneur, sa grandeur, sa fidélité, sa piété et sa constance.

    Tel est le portrait qui se dégage de l’ensemble du canon juif. Nous considérons certes ici la Bible juive dans son ensemble canonique : mais si le sionisme est une entreprise cohérente inscrite dans cette tradition religieuse, il faudrait également, en toute logique, la débusquer dans une construction globale de cet ensemble.

    Enfin, on peut ajouter encore que les livres juifs considérés comme les plus profonds du canon biblique sont les Proverbes, l’Ecclésiaste et Job. Or ces livres ne concernent pas le destin du peuple juif : il expriment une réflexion morale sous la forme de sentences qui figent la sagesse dans des formules frappantes à valeur humaniste, dans le sens où c’est la nature humaine, sans distinction nationale ou même religieuse, qui est dépeinte comme le siège d’une sagesse qui demande les efforts, la dignité et l’humilité de chacun. Tout lecteur, quelle que soit son origine, est invité à trouver une sagesse à valeur générale et sans rapport avec un peuple, une Terre, une religion précise, un rite ni un culte. La relation à la divinité y est conçue comme certes familiale et familière, mais non comme tribale ou politique.

    Venons-en maintenant aux passages invoqués pour attribuer au canon juif une intention politique fondamentalement sioniste.

    Le Deutéronome

    Ce dernier livre du Pentateuque réaffirme l’alliance entre le Dieu d’Israël et son peuple. Le pays promis est régulièrement appelé « la terre que Yahvé ton Dieu te donne » (Bible de Jérusalem pour toutes les citations), notamment aux chapitres 27-30. Le chapitre 28 est assez clair et frappant sur les conditions qui président à la préférence de Dieu pour ce peuple, donc à son statut de peuple élu : y est présentée une liste de bénédictions (v. 2-14 : 13 versets), puis de malédictions (v. 15-68 : 53 versets !!), qui correspondent respectivement au respect et au non-respect de la Loi (Torah) par le peuple.

    28, 1 : « si tu obéis vraiment à la voix de Yahvé ton Dieu, en gardant et pratiquant tous ces commandements que je te prescris aujourd’hui, Yahvé ton Dieu t’élèvera au-dessus de toutes les nations de la terre »

    Exemples de bénédiction : 28, 9-10 : « Yahvé fera de toi le peuple qui lui est consacré, ainsi qu’il te l’a juré, si tu gardes les commandements de Yahvé ton Dieu et si tu marches dans ses voies. Tous les peuples de la terre verront que tu portes le nom de Yahvé et ils te craindront. » 28, 13 « Yahvé te mettra à la tête et non à la queue, tu ne seras jamais qu’au-dessus et non point au-dessous, si tu écoutes les commandements de Yahvé ton Dieu, que je te prescris aujourd’hui, pour les garder et les mettre en pratique »

    On remarque l’insistance répétée sur les condition de ces bénédictions, montrant que ce n’est pas par nature ou par essence que Dieu adopte, approuve et bénit ce peuple particulier, mais par une alliance, un contrat, conditionné par le respect total et permanent d’une Loi. Dieu s’érige en Juge souverain et absolu de ce respect, massivement prêt à faire tomber les punitions si nécessaire : c’est une théodicée (tribunal divin, droit théologique) de la rétribution en fonction des actions.

    Exemples de malédictions, cités pour leur violence et leur implication théologique et eschatologique : 28, 26 Ton cadavre sera la pâture de tous les oiseaux du ciel et de toutes les bêtes de la terre, sans que personne leur fasse peur. 28, 53 Tu mangeras le fruit de tes entrailles, la chair de tes fils et de tes filles que t’aura donnés Yahvé ton Dieu, pendant ce siège et dans cette détresse où ton ennemi te réduira. 28, 62-63 Parce que tu n’auras pas obéi à la voix de Yahvé ton Dieu, autant Yahvé avait pris plaisir à vous rendre heureux et à vous multiplier, autant il prendra plaisir à vous perdre et à vous détruire. Vous serez arrachés à la terre où tu vas entrer pour en prendre possession.

    Le texte biblique est donc clair, parfaitement clair, massivement clair : davantage de malédictions, s’il bafoue la loi, que de bénédictions, s’il la respecte totalement, attendent le peuple élu. La diaspora est clairement prophétisée (en châtiment donc) au verset 63, nul besoin d’être théologien pour le remarquer (interprétation soutenue par de nombreuses écoles rabbiniques et talmudiques). Le Dieu en question est prêt à faire plus de mal à ce peuple, en vertu même de cette Alliance, qu’il ne veut lui faire du bien. Il y a déséquilibre : car Dieu ne bénit ni ne maudit, dans la Bible aucune nation en particulier (hormis l’Égypte et quelques autres nations dans les livres prophétiques). Il arrive à Dieu de demander à son peuple de vouer à la destruction des nations qui occupent la terre promise : il s’agit d’accomplir l’Alliance en question. Mais Dieu lui-même n’adresse à aucune nation de malédictions semblables à celles du chapitre 28 du Deutéronome : le peuple élu est le seul qu’il annonce être prêt à pourchasser avec une telle haine vengeresse.

    Au chapitre 29, les malédictions reviennent :

    23 Et toutes les nations s’écrieront - " Pourquoi Yahvé a-t-il ainsi traité ce pays ? Pourquoi l’ardeur de cette grande colère ? " 24 Et l’on dira - " Parce qu’ils ont abandonné l’alliance de Yahvé, Dieu de leurs pères, qu’il avait conclue avec eux en les faisant sortir du pays d’Égypte ; 25 parce qu’ils sont allés servir d’autres dieux et les ont adorés, dieux qu’ils n’avaient pas connus ni reçus de lui en partage, 26 la colère de Yahvé s’est enflammée contre ce pays, faisant venir sur lui toute la malédiction inscrite dans ce livre. 27 Yahvé les a arrachés de leur terre avec colère, fureur et grande indignation, et les a jetés en un autre pays, comme aujourd’hui. "

    Enfin, le chapitre 30 prévoit un retour en terre promise, et beaucoup d’ambiguïtés théologiques peuvent apparaître.

    30, 2-3 « si tu reviens à Yahvé ton Dieu, si tu écoutes sa voix en tout ce que je t’ordonne aujourd’hui, de tout ton cœur et de toute ton âme, toi et tes fils, Yahvé ton Dieu ramènera tes captifs, il aura pitié de toi, il te rassemblera à nouveau du milieu de tous les peuples où Yahvé ton Dieu t’a dispersé. » L’interprétation théologique est claire : c’est Dieu qui (conditions d’obéissance et de respect de la Loi à nouveau remplies) rappellera et rassemblera alors le peuple, depuis la diaspora, pour le ramener en Terre Promise. On y voit sans doute l’intervention du Messie.

    30,17 « Mais si ton cœur se détourne, si tu n’écoutes point et si tu te laisses entraîner à te prosterner devant d’autres dieux et à les servir, 18 je vous déclare aujourd’hui que vous périrez certainement et que vous ne vivrez pas de longs jours sur la terre où vous pénétrez pour en prendre possession en passant le Jourdain. 19 Je prends aujourd’hui à témoin contre vous le ciel et la terre - je te propose la vie ou la mort, la bénédiction ou la malédiction. Choisis donc la vie, pour que toi et ta postérité vous viviez (...) »

    L’une des ambiguïtés importantes du passage concerne l’exécution effective du châtiment : comment rétablir et re-bénir un peuple qui aura subi les malédictions de 28 : 15-68 ? Que resterait-il d’un tel peuple ? On peut penser que la radicalité virulente des malédictions a une vertu comminatoire qui doive pousser au respect intériorisé, à la vertu et la constance morale, et qu’il faudrait s’en remettre totalement à la foi, à l’espérance, pour bénéficier éventuellement de l’indulgence et de la bienveillance de Dieu.

    Le livre d’Ézéchiel

    C’est un livre typiquement prophétique qui met en scène un Dieu très décidé à accomplir ses desseins, notamment concernant son peuple. Le problème surgit évidemment quand le lecteur s’exclut de ce même peuple : s’il n’en fait pas partie, il est amené à se poser en ennemi de Yahweh et de son peuple élu ; il se place alors dans le camp des nations païennes objet des malédictions divines. Le croyant, en revanche, juif ou non, s’inclura dans le dessein victorieux du Dieu ici révélé.

    Le protagoniste est donc un prophète en contact avec une révélation divine. Mais le peuple trahit son Dieu par l’idolâtrie. Dans une Jérusalem hérétique et paganisée, on voit un homme muni d’un encrier de secrétaire passer au milieu de la ville et faire une marque sur le front des hommes « qui soupirent et qui gémissent ». Six autres hommes doivent ensuite entrer dans la ville et tuer sans distinction vieillard, jeune homme, vierge, petit enfant et femmes, quiconque n’a pas la marque. C’est un exemple fameux de meurtre collectif théocratique, semblable à un pogrom ou une expédition religieusement punitive. Il faut épurer le peuple et conserver les fidèles et les innocents (dans un tel contexte on imagine mal un innocent ne pas « gémir et soupirer », ce qui lui sauvera la vie sans doute). Là encore, Dieu perpétue l’Alliance promise, mais en s’assurant que son peuple... reste le sien. Il se voit obligé d’en tailler de larges branches pour lui faire respecter sa volonté. L’épisode est donc très typique de l’Ancien Testament, où le peuple élu subit régulièrement, comme une forêt soignée par un sylviculteur plutôt exigeant, de franches coupes claires (et ce dès le mont Sinaï à la sortie d’Égypte, dans l’Exode).

    Après ce châtiment qui remet les choses en ordre, le Dieu hébreu prévient les nations alentour qu’elles auront leur part de châtiment, à leur tour. Selon wikipedia, le livre prophétique se structure ainsi : « Les chapitres 1 à 3 parlent d’une vision de Dieu et de l’appel d’Ézéchiel à l’œuvre ; les chapitres 4 à 24 parlent des jugements reposant sur Jérusalem et de la raison pour laquelle ils étaient donnés ; les chapitres 25 à 32 proclament les jugements sur les nations, et les chapitres 33 à 48 contiennent les visions de l’Israël des derniers jours ».

    Chapitre 5 (Bible de Jérusalem)

    5 Ainsi parle le Seigneur Yahvé - C’est Jérusalem que j’ai placée au milieu des nations, environnée de pays étrangers. 6 Elle s’est rebellée avec perversité contre mes coutumes plus que les nations, et contre mes lois plus que les pays qui l’entourent. Car ils rejettent mes coutumes, et mes lois, ils ne les pratiquent pas. 7 C’est pourquoi, ainsi parle le Seigneur Yahvé - Parce que votre tumulte est pire que celui des nations qui vous entourent, parce que vous ne pratiquez pas mes lois et que vous n’observez pas mes coutumes, et que vous n’observez pas non plus les coutumes des nations qui vous entourent, 8 eh bien ! ainsi parle le Seigneur Yahvé - Moi aussi je me déclare contre toi et, aux yeux des nations, j’exécuterai mes jugements au milieu de toi. 9 J’agirai chez toi comme jamais je n’ai agi et comme je n’agirai plus jamais, à cause de toutes tes abominations. 10 C’est pourquoi des pères dévoreront leurs enfants, au milieu de toi, et des enfants dévoreront leurs pères. Je ferai justice de toi et je disperserai à tous les vents tout ce qui reste de toi. 11 C’est pourquoi, par ma vie, oracle du Seigneur Yahvé, aussi vrai que tu as souillé mon sanctuaire par toutes tes horreurs et toutes tes abominations, moi aussi je rejetterai sans un regard de pitié, moi non plus je n’épargnerai pas. 12 Un tiers de tes habitants mourra de la peste et périra par la famine au milieu de toi, un tiers tombera par l’épée autour de toi, et j’en disperserai un tiers à tous les vents, en tirant l’épée derrière eux. 13 Ma colère sera satisfaite, j’assouvirai sur eux ma fureur et je me vengerai ; alors ils sauront que moi, Yahvé, j’ai parlé dans ma jalousie, quand je satisferai ma colère sur eux. 14 Je ferai de toi une ruine, un objet de raillerie parmi les nations qui t’entourent, aux yeux de tous les passants. 15 Tu seras un objet de raillerie et d’outrages, un exemple, un objet de stupeur pour les nations qui t’entourent, lorsque de toi je ferai justice avec colère et fureur, avec des châtiments furieux. Moi, Yahvé, j’ai dit.

    La Bible annotée , au sujet des v. 6-8, fait cette remarque intéressante : « Les autres peuples ne connaissaient ni le vrai Dieu, ni sa loi ; ils n’étaient donc pas, quand ils faisaient le mal, en révolte ouverte contre lui, comme Israël. Bien plus : ils n’en usaient pas même avec leurs faux dieux, comme Israël le faisait avec l’Éternel. Ils les adoraient fidèlement, tandis qu’Israël n’a cessé d’abandonner le sien pour ceux des étrangers. »

    Et d’ailleurs, elle précise également, au sujet des v. 9 et suivants : Il ne faut pas perdre de vue que, quand Israël a péri sous les coups de la puissance romaine , il avait cessé d’être le peuple de Dieu. Ce peuple, c’était désormais l’Église du Christ dans laquelle le reste fidèle d’Israël avait passé tout entier.

    CONCLUSION

    Il n’est donc guère besoin de forcer le texte biblique juif pour y voir une violente critique non seulement du comportement historique général de ce peuple, mais même de son incapacité intrinsèque (quasi congénitale) à la piété religieuse, au respect de sa propre divinité. Les prophètes et les écrivains du canon juif, assez divers, semblent converger sur ce point : le vrai Dieu qu’ils promeuvent ne se laisse guère manipuler ou attendrir si son alliance n’est pas observée avec fidélité, et l’homme a bien du mal, à échelle nationale, à tenir ses engagements religieux et moraux. Le Dieu invoqué est ambivalent : à la fois divinité de la promesse, il est aussi un dieu « jaloux », terme qui fait couler tant d’encre, mais qui ne signifie qu’une capacité profonde à refuser les compromis : puisqu’il est le Dieu absolu, il faut avoir en lui une fidélité absolue. A l’inverse, une infidélité induirait une punition elle aussi absolue.

    On voit donc combien le sionisme serait difficilement soutenu par le texte du canon biblique juif. Les diverses tendances qui en émanent : rigorisme moral, prophétisme, messianisme, etc., concourent toutes à dépasser en réalité l’échelle de la tribu pour projeter le rapport de l’homme à la divinité dans une nouvelle dimension qui libérerait cette religion de ses échecs cuisants (on rappelle que la libération d’Égypte, qui symbolise l’unification du peuple juif dans la religion juive, et donc le point de départ de la relation privilégiée du Dieu avec ce peuple, est marquée par le culte idolâtrique du Veau d’or dans l’Exode). Le judaïsme biblique est une religion eschatologique, qui ne se contente d’ailleurs pas d’imposer une loi (Torah, code civil et religieux juif) : tout est tendu vers une fin (morale, théologique, cosmique) qui dépasse radicalement les perspectives de départ. Ainsi, il devient évident que la seule perspective sioniste (l’installation par Dieu d’un peuple élu sur une Terre Promise) reste extrêmement étriquée et contraire à une lecture conséquente de l’ensemble du canon juif. Le sionisme remet en cause le messianisme, puisqu’il accomplit le rétablissement national du peuple en Terre Promise sans l’intervention de Dieu ni de son Messie. Il se distancie également de la théologie sérieuse, et dispense les juifs de corriger leurs erreurs morales puisque les sionistes se jugent de droit possesseurs d’une Terre que le texte biblique et l’Histoire leur ont ôtée. Théologiquement, on peut donc conclure que le sionisme est une religion inverse du judaïsme biblique.

    Enfin, on ouvrira brièvement les perspectives en posant la question, qu’ont d’ailleurs posée tant de juifs pieux d’Israël, que si le destin du peuple juif était de retourner en Terre Promise, pourquoi tous les juifs du monde n’y sont-ils pas revenus ? Continuer de vivre ailleurs signifie contredire leur propre sionisme. En plus d’être théologiquement intenable, le sionisme des juifs mondialistes est donc incohérent et contradictoire avec lui-même. Car il faudrait en toute bonne logique refuser la qualité de juif à tout juif qui n’est pas retourné à Sion, si Sion était le destin du peuple juif. À moins d’accepter la duplicité, duplicité qui déplait tant au Dieu vengeur de l’Ancien Testament...

    APPENDICE (listes non exhaustives, en construction) :

    Célébrités juives antisionistes ou proches de l’antisionisme, par ordre d’émergence historique :
    - Otto Weininger (écrivain anti-judaique et antisémite)
    - Karl Kraus (écrivain autrichien antijuif)
    - Sholom Dovber Schneersohn (Rabbin loubavitch, fondateur des yeshivot Tomchei Temimim)
    - Jacob Israël de Haan (antisioniste politique)
    - Joël Teitelbaum (Rabbin hassidique fondateur du Satmar)
    - Yeshayahou Leibowitz (sioniste et religieux, mais opposé à la politique colonialiste israélienne ; dénonciateur d’un « judéo-nazisme »)
    - Michel Warschawski (activiste pacifiste)
    - Israel Finkelstein (archéologue, antisioniste laïc)
    - Norman Gary Finkelstein (politologue, auteur de L’Industrie de l’Holocauste)
    - Yakov M. Rabkin (professeur d’histoire à l’université de Montréal, auteur d’un livre sur l’histoire de l’antisionisme juif)
    - Shlomo Sand (professeur à l’université de Tel-Aviv, historien de la constitution du peuple juif)
    - Israël Shamir (pseudonyme d’Adam Ermash nommé également Jöran Jermas ; journaliste antisioniste militant)

    Autres célébrités israelo-critiques :

    - Hannah Arendt (philosophe juive laïque, auteur d’Eichmann à Jérusalem)
    - Noam Chomsky (linguiste et intellectuel laïc opposé à la politique colonialiste israélienne)
    - Avraham Burg (homme politique israelien)

    Organisations juives non sionistes ou antisionistes par ordre d’émergence historique :

    - Bund (L’Union générale des travailleurs juifs de Lituanie, de Pologne et de Russie)
    - Folksgrupe (Russie)
    - Parti social-démocrate juif (Galicie)
    - L’Alliance israélite universelle (AIU ; française, et pro-française)
    - Dynastie hassidique de Satmar (mouvement rabbinique, 130 000 membres)
    - Réseau des yeshivot Tomchei Temimim
    - Agoudat Israel (mouvement politique)
    - Edah Haredit (mouvement religieux ashkenaze)
    - Neturei Karta (mouvement religieux extrémiste, d’origine palestinienne)
    - Juifs européens pour une paix juste
    - Union juive française pour la paix
    - Les « Nouveaux historiens israéliens » (mouvement universitaire historiographique post-sioniste ; dont Schlomo Sand)

    Références juives antisionistes : − Au nom de la Torah : Une histoire de l’opposition juive au sionisme, Yakov-M Rabkin, Les presses de l’université, Laval, 2004 − Comment le peuple juif fut inventé, Shlomo Sand, Fayard, 2008 (visiter : http://www.editionslesliensquiliber...) − L’Industrie de l’Holocauste, Norman Gary Finkelstein, 2000 − Le sionisme du point de vue de ses victimes juives : Les juifs orientaux en Israël, Ella Shohat, La Fabrique, 2006 − Programmer le désastre : La politique israélienne à l’œuvre, Michel Warschawski, La Fabrique, 2008

    Voir aussi : − La controverse de Sion, Douglas Reed (journaliste antinazi et dénonciateur d’un complot juif) : http://www.controversyofzion.info/C... Controversybook_fr/index.htm

    Le Hussard Noir

    Notes : 

    1- Cette version de la Bible a été élaborée par L’École biblique et archéologique française (EBAF), située à Jérusalem, fondée et dirigée par l’ordre dominicain.

    2- Ouvrage collectif par une équipe de théologiens de Neuchâtel (protestantisme calviniste). Publiée en 1900.

    3- Notamment 70 après JC, dans une perspective prophétique : le texte ici annonçant, pour les théologiens, la déchéance historique d’Israël au premier siècle (suite à l’instauration du christianisme), sept siècles après la prophétie d’Ézéchiel.

     

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24 août 2010 2 24 /08 /août /2010 07:12

Le massacre de la Saint-Barthélémy est « le massacre de protestants à Paris, le 24 août 1572, jour de la Saint-Barthélemy. Ce massacre s'est prolongé pendant plusieurs jours dans la capitale, puis s'est étendu à plus d'une vingtaine de villes de province durant les semaines suivantes » (fiche wikipedia).

Dans ce court billet, nous nous proposons de revenir sur cette énorme mystification historique anticatholique fondée sur l'affirmation moderne, libérale et maçonnique "les religions sont la source de toutes les guerres dans le monde, la preuve : le Massacre de la Saint-Barthélémy...", Eternelle rengaine libérale et bourgeoise, cette affirmation se rencontre encore régulièrement un peu partout - de moins en moins semble-t-il... - à la faveur de discussions avec les gens du monde..., cette mystification a été créée de toute pièce dès le XVIIIe siècle par les dites "Lumières", en vue d'imputer à la Religion, ce qui n'est en réalité qu'un crime politique. 

Mgr de Ségur (1820-1881), fils du comte Eugène de Ségur et de la célèbre comtesse de Ségur, née Sophie Rostopchine, dans son livre « Réponses courtes et familières aux objections les plus répandues contre la religion » (1851) évoque cette attaque en règle de l'Eglise au XIXe siècle. 

 "Les ennemis de la Religion "ont singulièrement dénaturé ce crime. Ils l'ont représenté comme l'oeuvre de la religion, tandis qu'il n'est l'oeuvre que de la haine et du fanatisme, que blâme la Religion !

Ils l'ont représenté comme exécuté par les prêtres, tandis que PAS UN SEUL n'y prit part. Il y en eut même plusieurs, entre autres l'évêque de Lisieux, qui sauvèrent tout ce qu'ils purent des huguenots, et qui intercédèrent pour eux auprès du roi Charles IX.

Si un fait est avéré maintenant sans contestation, c'est que la Saint-Barthélemy est, avant tout, un coup d'Etat politique, que la religion en a été le prétexte bien plutôt que la cause, et que l'astucieuse Catherine de Médicis, mère de Charles IX, chercha bien plus à se débarrasser d'un parti qui gênait et inquiétait chaque jour davantage son gouvernement, qu'à procurer la gloire de Dieu.

Il a plus à un poète de l'école voltairienne de représenter le cardinal de Lorraine "bénissant les poignards des catholiques". Malheureusement ce cardinal était à Rome, en ce moment, pour l'élection du pape Grégoire XIII, successeur de Pie V, qui venait de mourir.

Mais ces messieurs n'y regardent pas de si près.

Mentez, mentez toujours, osait écrire Voltaire à ses amis, il en restera quelque chose!" (Lettre au marquis d'Argens).

Depuis trois siècles la haine des protestants et, plus tard, des voltairiens, contre l'Eglise, a tellement altéré son histoire, qu'il est très difficile d'y découvrir la vérité.

On arrange les faits, on ajoute, on retranche, on invente, au besoin. On impute à l'Eglise des crimes qu'elle déteste. On fait peser sur la Religion des accusations odieuses. Méfiez-vous, en général, des faits historiques où la Religion joue un rôle ridicule ou barbare ou ignoble. Il se peut qu'ils soient vrais; et alors il faut porter tout le blâme sur l'homme faible ou vicieux qui a oublié son caractère de prêtre ou d'évêque ou même de pape, et qui, devant faire le bien, a fait le mal; mais il se peut aussi (et c'est le plus ordinaire) que ces faits soient, sinon inventés complètement, du moins tellement travestis et exagérés, que l'on peut, avec justice, les taxer de mensonge.

Il est fort commode d'attaquer l'Eglise de cette façon; mais est-ce légitime? Est-ce loyal? Est-ce sincère?" (1)

De son côté, et plus récemment, Jean Dumont, dans son ouvrage, « L'Eglise au risque de l'histoire », explique que « bien peu de gens savent... que ce massacre de huguenots a été précédé, six ans auparavant, en 1566, d'un massacre semblable de catholiques dans une ville. C'était à Nîmes, le jour de la Saint-Michel (30 septembre) et cela s'appela donc la ' Michelade '. Les catholiques furent systématiquement massacré, les prêtres et religieux égorgés.  … Crime collectif et massif de fanatisme, commis de sang froid, délibérémment, sans l'excuse d'une provocation.

Or, si quelques historiens se risquent à en parler, c'est en une ou deux lignes et pour immédiatement excuser les huguenots. Pierre Miquel recourt à une excuse aberrante. Il écrit : 'Les protestants prennent leur revanche sur l'édit qui les humiliait [Note de Christ-Roi : Ce raisonnement victimaire nous rappelle ceux qu'on a pu entendre des gauchistes à propos des émeutes ethniques de 2005 pour les expliquer !...]. A Nîmes, le jour de la Saint-Michel, les catholiques sont massacrés'.

Leur revanche ? Quel argument ! L'édit qui les humiliait ? Invention pure et simple. En 1566, le dernier édit date du 19 mars 1563. C'est l'édit d'Amboise et il est encore plus généreux que l'édit de Saint-Germain. Il humilie si bien les protestants qu'il leur accorde pour la première fois le droit de célébrer leur culte dans une ville par bailliage. … En réalité les huguenots sont favorisés (note 1 : L'édit d'Amboise ne fait pas qu'autoriser une plus large pratique de la religion réformée. Il ne légalise pas seulement les pillages huguenots. Il reconnaît la constitution d'un appareil d'Etat réformé s'imposant par la force militaire aux habitants de régions entières.) constamment par Catherine de Médicis, régente pendant la minorité de Charles IX. Et ce sont les catholiques qui sont humiliés: les huguenots garderont légalement ce qu'ils leur ont volé. Alors, pour ne pas le faire apparaître, est avancée n'importe quelle excuse. Il y a tant d'édits que le lecteur ne s'y retrouve pas et que l'historien ne risque rien : il sera cru sur parole.

La vérité est celle que clame Ronsard à la même époque, Ronsard que nos historiens se gardent de citer.... alors qu'il en est un témoin aussi modéré qu'essentiel :


 

Il ne faut s'étonner, chrétiens, si la nacelle

Du bon pasteur Saint-Pierre en ce monde chancelle.

Las ! Des luthériens la cause est très mauvaise.

Et la défendent bien, et par malheur fatal

La nôtre est bonne et sainte et la défendons mal.(2)

 

Notes
 


 

(1) Mgr de Ségur, Réponses courtes et familières aux objections les plus répandues contre la religion, Paris J. Lecoffre, 1851, p. 112-113) Ouvrage disponible en lecture numérisée sur Gallica : http://visualiseur.bnf.fr/Visualiseur?Destination=Gallica&O=NUMM-204405

(2) Jean Dumont, L'Eglise au risque de l'histoire, 1984, préface de Pierre Chaunu de l'Institut, rééd. Editions de Paris, Paris 2002, p. 344-346.

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24 août 2010 2 24 /08 /août /2010 06:41

Partout, sur toutes les ondes en ce beau pays et ailleurs dans les journaux allemands ou britanniques... entendons-nous, les désinformateurs professionnels néo-mondialistes crier au sujet de la politique sur les Roms un retour aux Heures Les Plus Sombres de Notre Histoire, à la gestapo et aux déportations, rien de moins. A qui profite le crime, à qui profite cette extrémisation médiatique de Nicolas Sarkozy ? ... A Nicolas Sarkozy lui-même que les medias font passer pour un Le Pen bis qui fait le boulot alors qu'il n'en est rien ! 

Depuis dimanche, nous avons bien entendu eu droit aux éternels couplets sur le pape immigrationniste... Le Saint-Père, dans les dépêches Afp, a naturellement parlé de la situation des Roms lorsqu'il a simplement rappelé dimanche 22 août, lors de la prière de l'Angélus, dans la résidence pontificale de Castel Gandolfo, la nécessité de "savoir accueillir les légitimes diversités humaines" : ce sont les medias et les dépêches Afp qui l'ont fait parlé des Roms en faisant le rapprochement ! 

Nous avons vu hier qu'en disant qu'il fallait accueillir les "légitimes diversités humaines" le pape ne dit pas qu'il faut supprimer toute politique migratoire ! 

Aujourd'hui, Michel Chassier, conseiller régional Front national du Loir-et-Cher revient sur ces deux dernières désinformations. Dans sa "Lettre ouverte à Benoît XVI au sujet des Roms" via le site Nationspresse.info, il explique qu'en fait de gestapo :

"les Roms et autres populations nomades sont fort bien traités en France, où ils bénéficient de nombreuses aides : subventions pour l’achat d’une caravane, prestations sociales (RSA, allocations familiales, CMU), aires d’accueil nombreuses et fort bien équipées pour un tarif dérisoire, scolarisation des enfants etc…

Tout cela bien sûr est payé par le contribuable français, qu’il y consente ou non. ...

En réalité, il s’agit surtout de faire croire à nos compatriotes exaspérés que le gouvernement français agit fermement suite aux multiples exactions commises par certains représentants de ces communautés nomades.

Dans les faits, rien n’a changé : lorsqu’un terrain est évacué, les familles sont simplement déplacées, à nos frais, vers un terrain mieux adapté, ou vers des centres d’hébergement plus confortables.

Restent les reconduites à la frontière : vos conseillers ont peut-être omis de vous préciser qu’il s’agit de retours volontaires, avec prime à la clé. D’ailleurs le procédé n’est pas nouveau, il a déjà coûté à la France la bagatelle de 11 millions d’euros en 2009. Et dans la majorité des cas, il ne s’agit que d’un aller-retour, puisque rien dans la législation européenne n’interdit à ces Roms de circuler partout en Europe.

La France ne peut pas accueillir toute la misère du monde, et si la charité est une vertu théologale, elle s’applique à l’individu, et non à l’État qui est en charge du bien commun."

Michel Chassier termine en invitant "tous ceux qui jugent trop sévères les mesures dérisoires prises par le gouvernement français à pratiquer eux-mêmes cette vertu, en accueillant chez eux et à leurs frais exclusifs ces populations auxquelles ils semblent tellement attachés !"

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23 août 2010 1 23 /08 /août /2010 15:15
Attention video de vulgarisation faite par des francs-maçons - donc ne pas tout prendre au pied de lettre (notamment le passage obligé sur les méchants rois qui interdisaient soit-disant la franc-maçonnerie, d'où le secret, alors qu'en réalité, la plupart des nobles étaient francs-maçons fin XVIIIe siècle et que la franc-maçonnerie n'était pas du tout interdite...) - mais la regarder pour les quelques révélations qu'elle contient.
On relèvera également pour l'occasion le ton professoral et dogmatique propre aux "journalistes" officiels... Comme s'ils s'adressaient à des demeurés... Les porteurs de lumières aux misérables esclaves...
Enfin à noter l'aveu par Pierre Mollier, directeur des Archives du Grand Orient de France, de la restitution à la "Libération" en 1945 (ordre maçonnique sous lequel les Français vivent encore en 2010) des archives du Grand Orient de France qui avait été interdit sous Vichy... On comprendra ainsi la haine éternelle que vouent ces gens au Maréchal Pétain...
 
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23 août 2010 1 23 /08 /août /2010 14:09

Note de Christ-Roi: Au sujet sujet d’un pape forcément “mondialiste et immigrationniste” (soupe que nous servent allègrement, dans une curieuse proximité… à la fois les medias sionistes et les sédévacs…), Osservatore Vaticano remet les pendules à l’heure.

“Benoît XVI est-il opposé à toute politique migratoire?

Depuis deux jours, on lit et on entend partout dans la « grosse presse » que Benoît XVI aurait condamné les expulsions de Roms par le gouvernement français.

En réalité, c’est l’association de l’actualité politique française et des textes liturgiques d’hier qui a conduit à cette interprétation. Qui est peut-être juste, mais peut-être aussi fausse.

Voici ce qu’a dit le Pape lors de l’Angélus d’hier, selon l’AFP (http://www.la-croix.com/afp.static/pages/100822115145.ukxyvdzr.htm):

« Les textes liturgiques de ce jour nous redisent que tous les hommes sont appelés au salut. C’est aussi une invitation à savoir accueillir les légitimes diversités humaines, à la suite de Jésus venu rassembler les hommes de toute nation et de toute langue. »

Relisons bien. Rien qui condamne en tant que telle une politique migratoire, fût-elle « musclée ».

Que l’Eglise rappelle que tous les hommes sont fils d’un même Père et frères entre eux, appelés au même salut par l’unique Rédemption en Jésus-Christ, c’est son devoir. Qu’elle exige que toute politique migratoire respecte la dignité de la personne humaine – y compris celle de l’immigré illégal –, c’est encore son devoir. Mais il importe aussi de noter que les immigrés (même légaux) ont des devoirs vis-à-vis du pays et de la communauté nationale qui les accueillent, que les chefs d’Etat ont un devoir prioritaire à l’égard de leurs peuples. Et, enfin, il faut signaler que toute les diversités ne sont pas légitimes (Benoît XVI, qui en général sait ce qu’un mot veut dire et ne parle pas pour ne rien dire, parle des « légitimes diversités humaines »). Par conséquent, il est permis de démanteler les communautés fondées sur des diversités illégitimes. Si le mode de vie nomade est a priori légitime, il est clair que le détournement d’eau, d’électricité et autres services publics, par certains campements illicites n’a, quant à lui, rien de légitime. J’ajoute que je trouve extrêmement suspect que la « grosse presse » ne s’intéresse aux déclarations de Benoît XVI que lorsqu’il y a moyen de les détourner pour les faire servir à une lutte politique…

Source : http://www.osservatore-vaticano.org/messages-du-pape/benoit-xvi-est-il-oppose-a-toute-politique-migratoire

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22 août 2010 7 22 /08 /août /2010 19:24

"[...] Vous avez compris de plus en plus clairement que lorsque l'on vous disait que les sectes luthériennes formaient l'Eglise, on se trompait, on vous trompait ! [...] que la céne protestante était la Messe institutée par le Christ, on se trompait, on vous trompait ![...]"

Splendide profession de foi catholique et hymne à Notre-Dame à qui l'ancien pasteur doit sa conversion !

Sermon passionnant relatant la catholicisation de la Suède au Moyen-Âge dès le IXe siècle, à écouter en entier ici : http://www.laportelatine.org/communication/audiotheque/audiotheque2010.php

via http://www.leforumcatholique.org/message.php?num=562342

 

- Entretien de l'abbé Sten Sandmark à LPL en date du 15 juillet 2010

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22 août 2010 7 22 /08 /août /2010 17:16

Carla Del Ponte, procureure générale du TPI de 1999 à 2007, et deux de ses collaborateurs auraient exercé des pressions sur des témoins.

Certains témoins auraient évoqué "des privations de sommeil lors des interrogatoires, des pressions psychologiques, un chantage (les enquêteurs proposant une relocalisation contre le témoignage qu'ils attendaient), des menaces (celle – par exemple – d'établir un acte d'accusation à l'encontre du témoin s'il refusait de déposer), ou encore des versements financiers illégaux".

L'ultranationaliste serbe accuse aussi les procureurs du TPI d'être responsables du suicide en 2006 de l'ex-chef des Serbes de Croatie Milan Babic, qui "n'a pu supporter toutes les pressions qu'elle lui faisait subir".

 

Sources: 1, 2 

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22 août 2010 7 22 /08 /août /2010 16:36

Merci à The Chouan qui m'informe de la sortie d'un nouveau clip anticatholique "Christophe Willem - Berlin" : imaginez la même parodie avec un imam ou un rabbin...

Le nombre important de figurants ayant accepté de participer à ce sacrilège sans que cela leur pose le moindre problème de conscience indique assez le degré de déchristianisation de la société... (à moins que les figurants fassent eux-mêmes partie d'une communauté non-chrétienne ?)

Dans tous les cas, cette parodie est bien plus grave qu'une manifestation de simple paganisme qui lui respecte en général la spiritualité.

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22 août 2010 7 22 /08 /août /2010 14:30

« Ne craignez pas ! Je suis là et je veille ! » Telle est, selon une antique tradition, la promesse que la très Sainte Vierge Marie fit à saint Rémy la veille du baptême de Clovis, alors qu’il s’angoissait de l’avenir, d’abord glorieux, puis tragique, suspendu sur le royaume de France et qu’une vision venait de lui révéler. Depuis plus de quinze siècles, jamais les Français n’ont douté de cette protection et, confiants en Notre-Dame, ils n’ont cessé de lui élever des sanctuaires. Humbles chapelles campagnardes ou cathédrales splendides, modestes pèlerinages n’attirant que les gens du lieu ou centres de pèlerinages internationalement connus, c’est par centaines, voire par milliers, qu’ils se comptent dans notre pays. Tous ont une histoire, des traditions, une âme, et sont entourés de la dévotion et de l’affection des foules.

Inaugurant une série consacrée aux lieux de culte marials, Anne Bernet, auteur d’une biographie de sainte Bernadette devenue un classique, et d’une autre de sainte Catherine Labouré, poursuit, avec ce premier volume, son étude de la place de Notre-Dame dans la foi, l’histoire et les consciences. S’il a fallu faire un choix, fatalement subjectif, c’est cependant toute la France qui se trouve, province après province, à travers ces sanctuaires grands ou petits, fameux ou oubliés, racontée dans ces pages, avec ses joies, ses drames, ses ferveurs et ses espérances. Alliant, comme toujours, une scrupuleuse rigueur historique à l’art du récit, elle propose au lecteur une autre image d’un pays moins coupé de ses racines chrétiennes que certains se plaisent à le croire, et le dire.
Présentation de l’éditeur

Anne Bernet. « Notre Dame en France – 52 pèlerinages » – Editeur : Editions de Paris. 2010.
Disponible sur Alapage.

Source

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22 août 2010 7 22 /08 /août /2010 10:11

L’organisation Public Advocate of the United States nous signale le cas de cette étudiante chrétienne en master d’aide psychologique (« counseling ») à l’Université d’Etat d’Augusta (UEA) en Géorgie, odieusement discriminée depuis qu’elle a fait part de ses convictions chrétiennes en public (lors de débats organisés en classe) et en privé à certains de ses camarades, en particulier de son opinion sur le mode de vie homosexuel.

Jennifer Keeton, 24 ans, n'a pas l'intention de renier ses convictions chrétiennes.

Il est reproché à Jennifer Keeton, 24 ans, de croire que le comportement homosexuel est immoral, comme le dit la Bible. La demoiselle refuse d’adhérer à la théorie du genre et considère l’homosexualité pratiquée comme un choix de vie.

Si Jennifer Keeton ne change pas ses « convictions religieuses sur la nature et les comportements humains », elle sera renvoyée de sa formation à l’UEA. Donc pas diplômée. Elle a d’ailleurs reçu en mai dernier l’ordre de suivre un véritable programme de rééducation qui requiert son assistance à une « formation de sensibilisation à la diversité » (« diversity sensitivity training ») et d’écrire des rédactions décrivant les effets de ce programme sur ses croyances.

Toujours dans le cadre de cette rééducation, il lui sera aussi demandé de « travailler à l’augmentation de la visibilité des populations gays et de leur interaction » avec la société. L’assistance au défilé de la gay pride d’Augusta serait comprise dans ce travail…

Dieu merci, Jennifer Keeton a refusé de céder. La jeune femme a obtenu l’aide de l’Alliance Defense Fund, une organisation qui défend la liberté religieuse. Cette dernière a annoncé le 22 juillet dernier qu’elle attaquait en justice l’UEA.

David French, le directeur juridique de l’Alliance Defense Fund juge qu’« il est difficile d’imaginer plus flagrante violation du droit de Jennifer Keeton à la liberté d’expression et de sa liberté de conscience ». Il prévient : « Une étudiante à l’université publique ne devrait pas être menacée d’expulsion parce qu’elle est chrétienne et qu’elle refuse de renoncer publiquement à sa foi. Or, c’est exactement ce qui se passe en l’espèce (…) Renoncer à ses croyances religieuses ne doit pas être une condition requise par l’université publique pour obtenir un diplôme. Cette tolérance zéro gauchiste est en vigueur dans beaucoup trop d’universités et cela doit cesser. Le seul crime de Jennifer est d’avoir les convictions qui sont les siennes. »

 

Source : Observatoire de la christianophobie http://www.christianophobie.fr/?p=548

via E-Deo http://e-deo.typepad.fr/mon_weblog/2010/08/etatsunis-discrimin%C3%A9e-parce-quelle-nadh%C3%A8re-pas-%C3%A0-la-th%C3%A9orie-du-genre.html 

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- Benoît XVI : la théorie du genre risque de conduire le genre humain à l'autodestruction

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