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6 mars 2010 6 06 /03 /mars /2010 07:00

SAINTE COLETTE
Vierge, Réformatrice des Clarisses
(1380-1447)


Elle est née à Corbie, en Picardie. Son père, Robert Boellet, maître menuisier et sa mère, Marguerite Moyon se dévouaient aux pauvres. Ses parents se désolaient de ne pas avoir d'enfants. Ils prièrent saint Nicolas. Lorsqu'ils reçurent cette petite fille le 13 janvier 1381, Marguerite avait 60 ans, ils lui donnèrent le nom du saint protecteur : Nicole, devenu aussi, en diminutif familier Colette.

Colette reçoit une éducation très religieuse et accorde beaucoup d’importance à la Passion du Christ sur laquelle l’entretenait beaucoup sa mère, femme très pieuse qui se confessait et communiait chaque semaine.

Dès sa plus tendre enfance, à 4 ans, Colette vit de prière perpétuelle et aide les pauvres. Elle se mortifie, se prive de manger pour redistribuer son repas aux pauvres, prie très longuement et va même jusqu'à rendre son sommeil difficile avec des morceaux de bois de son matelas. Elle reçoit durant ses jeunes années les grâces de Dieu telles que des guérisons miraculeuses.

A l’âge de 7 ans, elle assistait clandestinement aux matines chantées par les bénédictins.

Orpheline à 18 ans, elle est alors prise en charge par son tuteur, le père Jean Bassand. Elle refuse le mariage et obtient l'approbation de son tuteur pour entrer en religion chez les
béguines d'Amiens, malgré son âge. Elle n'y reste qu'un an jugeant leur vie trop douce. Même déception chez les bénédictines, puis chez les clarisses. Son père spirituel est franciscain et comprend son désir d'austérité. Il la fait entrer dans le Tiers-Ordre de Saint François comme recluse à Corbie. Mais elle se sent appelée à plus de pauvreté encore et, pour cela, elle veut réformer le Second Ordre de saint François, les clarisses. C'est pourquoi elle obtient de rencontrer le pape Benoît XIII qui réside alors en Avignon. Ce pape était un "anti-pape d'Avignon" du Grand Schisme qui déchirait alors l'Occident. Mais son sens spirituel était réel et profond. Il reçoit la profession religieuse de sainte Colette dans la règle de Sainte Claire et la nomme abbesse de tous les monastères qu'elle sera amenée à fonder ou réformer. Colette vient alors en Franche-Comté et réforme en premier lieu le monastère de Besançon puis bien d'autres en Savoie, Artois, Allemagne et Belgique. Elle mourra à Gand et son corps sera, par la suite, transporté à Poligny dans le Jura.
En 1471, l’évêque de Tournai entreprit une enquête suite à des miracles survenus sur sa tombe. Ainsi, on en découvrit 14 à Hesdin, 15 à Gand, 4 à Arras et encore bien d’autres à Poligny et Auxonne.

Son corps repose maintenant au monastère de Poligny.


Ses attributs, dans l'iconographie chrétienne, sont le puits de la Samaritaine (elle fit le miracle de faire revenir l’eau qui ne manqua plus jamais) ainsi qu’une poule (qui lui permettra de reprendre des forces grâce a l’invitation du Seigneur à gober un œuf). Les religieuses qui vivent selon la règle primitive de sainte Claire remaniée par Ste Colette sont appelées colettines.

Sources :
1, 2, 3

                                               

"CHEMINS INTERIEURS" - Les Clarisses de Montbrison

Extrait d'un documentaire consacré aux Soeurs Clarisses de Montbrison, près de Saint Etienne, un lieu où Sainte Colette prophétisa qu'un jour naîtrait dans cette ville un monastère qui durerait jusqu'à la fin des temps... Le monastère Sainte-Claire de Montbrison vient de fêter son 500ème anniversaire.

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