17 février 2009
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Si vous transgressez l'alliance du Seigneur, votre Dieu, et si vous allez servir d'autres dieux et vous prosterner devant eux, vous disparaîtrez rapidement du bon pays qu'il vous a donné (Josué, XXIII, 16).
Malheur! Nation pécheresse, peuple chargé de crimes. Ils ont abandonné le SEIGNEUR. Votre pays est désolé, vos villes brûlées, votre terre, devant vous, des étrangers la dévorent (Esaïe, I, 4-7).
Pointe-à-Pitre en feu
envoyé par pylautrou
Malheur! Nation pécheresse, peuple chargé de crimes. Ils ont abandonné le SEIGNEUR. Votre pays est désolé, vos villes brûlées, votre terre, devant vous, des étrangers la dévorent (Esaïe, I, 4-7).
envoyé par pylautrou
Dans la nuit de lundi à mardi, des jeunes, pour la plupart, ont érigé de nombreux barrages aux alentours dePointe-à-Pitre. Certains ont également caillassé les forces de l'ordre.
Dans Pointe-à-Pitre, le chaos règne
Sur la rocade, ... pas une voiture, la route est couverte d'objets en tout genre, notamment des barrières de sécurité arrachées et disposées en travers de la chaussée. Il faut zigzaguer pour progresser, emprunter les bas-côtés. Sur l'autre voie, une cinquantaine de personnes ont réparti des obstacles encore plus nombreux.
... [P]oubelles renversées, pneus, panneaux indicateurs, plots, tout est bon pour barrer les routes et il faut régulièrement emprunter les trottoirs.
L'un de ces barrages, situé au Gosier, une petite commmune touristique située à 5 km de de Pointe-à-Pitre, a été enflammé et des CRS, sont intervenus et ont reçu des jets de pierres. Sur le pont de La Boucan à Sainte-Rose (Basse-Terre) des groupes de jeunes caillassaient les forces de l'ordre. Trois gendarmes mobiles ont été légèrement blessés. (Ouest France, La tension est vive en Guadeloupe, 17/02/2009).
Nous tentons de repartir vers Gosier. Sous un pont, juste avant la sortie vers la Marina, un épais barrage de branches d'arbres obstrue le passage. Impossible de passer. Sur le pont, on entend des cris: "Des blancs, des blancs!" Des pierres s'abattent sur la voiture tandis qu'un cocktail molotov s'écrase juste derrière nous. Demi-tour, vite! La route du retour est bloquée, nous repartons vers Basse-Terre, histoire de tenter de faire le tour, mais ça ne passe pas. Nous repartons vers le centre-ville. Nouveaux barrages, fait de palettes, de caddies, de morceaux de béton arrachés au mobilier urbain. Il faut s'arrêter à plusieurs reprises pour dégager le bas de caisse de la voiture.
La tension monte. Pointe-à-Pitre semble en feu, le chaos règne, l'ambiance est électrique. Toujours aucun policier ni gendarmes en vue. (L'Express, Nuit de violence à Pointe-à-Pitre, publié le 17/02/2009 07:27)
"Il y a déjà un embrasement. Ce soir (lundi) il y avait des incendies dans certains quartiers. Il y a un face-à-face tendu entre les forces de l'ordre et des manifestants", a-t-il déclaré. (L'Express, Les élus locaux craignent l'embrasement de la Guadeloupe, 17/02/2009 à 07:42)
«On est au bord de la sédition» prévient le président du Conseil régional de Guadeloupe, après une nuit de violences et plusieurs débordements dans l'île. Le feu a été mis à une dizaine de barrages et à un magasin de fournitures de bateaux dans la nuit de lundi à mardi à Point-à-Pitre. Des journalistes locaux mentionnent la présence de bandes de casseurs «très mobiles et circulant à pied».
«C'est une crise politique, c'est une crise institutionnelle, et on est au bord de la sédition», a lancé le président du Conseil régional de Guadeloupe Victorin Lurel. ... Victorin Lurel a par ailleurs déclaré qu'»il n'y a pas de dialogue» entre syndicats et patronat.
Les grévistes restent sourds à la demande de «trêve» du secrétaire d'Etat à l'Outre-mer Yves Jégo, ou l'appel «au sang-froid» du président socialiste de région Victorin Lurel. (Le Figaro, La situation s'envenime en Guadeloupe, 17/02/2009)
Dans la foulée des conflits antillais, un collectif guyanais a lancé un appel à une marche de protestation mercredi "contre la vie chère". Les gens font la queue devant les stations-service martiniquaises. Les grévistes ont autorisé 28 des 85 stations à être réapprovisionnées, mais ont forcé les petites stations, qui avaient rouvert ce week-end, à fermer de nouveau, bloquant ainsi les activités industrielles. Les tensions ont ravivé des rivalités raciales latentes" (Le Point, Le conflit s'enflamme en Guadeloupe, Sarkozy reprend le dossier en main, 17/02/2009).