C’est le discours officiel
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Mais en réalité, vue leur tableau de chasse, on s’interroge sur les visées de certains de ces groupes et les implications de leur activisme font froid dans le dos. Si le mariage homosexuel devient légal, nous pouvons nous attendre à une persécution massive des églises chrétiennes qui voudront rester fidèles à leur héritage, à leur conscience et à l’enseignement de leurs écrits sacrés, La Bible, qu’elles considèrent comme Parole de Dieu.
Le rouleau compresseur juridique est en marche
Jennifer Roback Morse écrivait il y a quelque temps dans les colonnes du journal « National Catholic Register » ce qui suit. « Une fois que les gouvernements auront approuvé les unions de même sexe comme étant tout aussi valables sur le plan juridique que le mariage traditionnel (hétérosexuel), ils seront en conséquence obligés de mettre en application avec toute la vigueur de la loi, un ensemble de changements sociaux. »
Une attaque des libertés fondamentales
La mauvaise nouvelle dans cette histoire est que ces changements sociaux seront souvent imposés d’en haut, au mépris du vote démocratique comme c’est le cas en Californie où la cour suprême a invalidé le vote de la majorité des californiens qui avaient dit non au mariage homosexuel. En outre, ces changements affecteront un certain nombre des libertés que nous prenons pour un dû aujourd’hui. Nos libertés religieuses, la liberté d’association, d’expression, le droit à la propriété privée, tels que nous les connaissons aujourd’hui seront attaqués et bouleversés.
C’est le cas par exemple, de ce qui est arrivé récemment à un centre de retraite Méthodiste [1]. Ce dernier avait refusé à un couple lesbien l’autorisation d’utiliser ses locaux pour y « célébrer une union civile ». Du coup, l’état du New Jersey a puni ces « vilains » méthodistes, en révoquant leur statut d’exemption fiscale auquel ont droit toutes les associations religieuses.
Il n’a pas été pris en compte que pour ces protestants, procéder à cette « union » dans un de leur lieux cultuels relevait du blasphème. C’est une violation de leur conscience et de leurs croyances religieuses. C’est comme si vous exigiez le droit de pouvoir célébrer une messe dans une mosquée ou une synagogue ; puis, suite au refus légitime de leurs propriétaires pour raisons religieuses, que vous les trainiez en justice pour refus de location d’une propriété pour des motifs ayant un caractère discriminatoire.
Dans l’état du Massachusetts
Dans cet état où les juges ont imposé le mariage homosexuel il y a quelques années, des associations caritatives catholiques se sont vues imposer l’obligation d’accepter la candidatures de couples homosexuel voulant adopter des enfants. Plutôt que de se plier à cette injonction qu’elles jugeaient incompatible avec le bien être des enfants, ces agences d’adoption ont tout simplement fermé leurs portes par motif de conscience.
Au Québec : Liberté religieuse et droit de propriété attaqués
Le gouvernement a imposé aux écoles Mennonites [2], qui sont pourtant des écoles confessionnelles privées, de se conformer aux programmes éducatifs provinciaux, qui exigent que l’on enseigne l’homosexualité comme étant un style de vie tout aussi valable et moralement neutre que n’importe quel autre. Pourtant, pour le christianisme, ce choix de vie est considéré comme un « péché » dont il faut plutôt chercher à être délivré et s’abstenir, (celui ci comme beaucoup d’autres, d’ailleurs). Remarquons au passage que la religion chrétienne fait une distinction entre le péché et le pécheur. Nous sommes appelés à aimer les pécheurs sans pour autant aimer leur péché, quel qu’il soit. Ce qui implique toujours le respect des personnes, même s’il peut y avoir une revendication forte du droit à penser différemment sur tel ou tel sujet.
Liberté de conscience et d’expression muselée
Pourtant, même parler du « péché d’homosexualité », tout en respectant la personne qui le pratique, ou parler “contre” le mariage gay ou en faveur du mariage hétérosexuel de manière publique dans la presse, devient risqué. Plusieurs l’ont appris à leur dépend et se sont retrouvés sans emploi outre-Atlantique. C’est le cas notamment du vice-président d’université de la ville de Toledo qui s’était exprimé dans la presse locale sur le sujet.
Les avocats du “mariage homosexuel” semblent délibérément prendre pour cible les entrepreneurs et églises d’obédience chrétienne. Leur but, semble- t- il, n’est pas d’obtenir le droit de se « marier », mais de punir quiconque est en désaccord avec eux. Autant pour la liberté de conscience et d’expression !
La liberté des uns commence là où s’arrête celles des autres !
C’est vrai pour les homosexuels comme pour les chrétiens ! Nous sommes conscients que cet article ne répond pas aux problèmes sociaux dont peuvent souffrir les homosexuels. Nous reconnaissons qu’ils aspirent au respect et à être entendus. Dans ce débat très émotionnel, nous ne voulons pas oublier en tant que chrétiens nos valeurs. Notre compassion et notre respect, ils l’ont de manière inconditionnelle car ils portent l’image de Dieu que personne ne peut leur ôter.
Cependant nous nous réservons le droit d’être en en profond désaccord sur la direction que prend ce débat. Respecter la personne n’est pas la valider dans toutes ses opinions. En ceci, nous restons fidèles à cet adage conforme à nos valeurs chrétiennes : charité pour les personnes mais pas de pitié pour les idées. Il s’agit donc simplement d’attirer l’attention de nos lecteurs et du législateur sur la dérive juridique en cours qui sera grave de conséquences pour tous les chrétiens. Pour eux mais aussi pour les israélites comme les musulmans et tous ceux qui pensent que la société doit rester basée sur le mariage hétérosexuel.
Dieu ou César ?
De manière évidente nous sommes dans une bataille de dimension spirituelle. Les chrétiens sont attaqués parce qu’ils osent témoigner de leur conviction que c’est un Dieu Saint qui nous a créés hommes et femmes. Des chrétiens qui osent envoyer au monde entier, le message suivant : « mieux vaut obéir à Dieu qu’aux hommes ». Un message qui nous dit depuis le fond des ages qu’il y a des lois au dessus de celles que les hommes se donnent de manière arbitraire. Des lois qu’aucune loyauté humaine, qu’aucune majorité, qu’aucun gouvernement ne saurait annuler. Ces lois ont conduit les premiers chrétiens dans les arènes parce qu’ils ne reconnaissaient qu’un seul Seigneur (Lit Grec : kirios = Seigneur)* digne de leur loyauté. Ce Seigneur n’était pas Néron mais Jésus-Christ !
Persécution religieuse annoncée en occident
Que faire donc ?
La persécution annoncée des chrétiens est donc une raison de plus de s’impliquer, d’en parler avec vos voisins, de voter, d’écrire à vos députés pour leur dire ce que vous pensez, pour leur demander de défendre l’institution du mariage traditionnel, un des fondements de notre droit et de notre civilisation. Un mariage qui se définit comme étant la relation entre un homme et une femme exclusivement. Nous devons défendre non seulement cette institution, mais aussi nos droits à la liberté de conscience, liberté religieuse, liberté d’expression, liberté d’association, liberté d’utiliser nos locaux d’églises et nos institutions religieuses, comme bon nous semble, et sans ingérence de l’état qui voudrait nous dicter ce que nous devons croire comme étant religieusement correcte. Ce qui se passe chez nos voisins est en passe d’arriver chez nous vitesse grand V ! Alors à bon entendeur, salut !
Adapté à partir de diverses sources internet.
“Holy Toledo ! Free Speech Under Fire . . . Again,” Culture Beat, 16 June 2008.
Crystal Dixon, “Gay Rights and Wrongs : Another Perspective,” Toledo Free Press, 18 June 2008.
“Unholy Toledo : Fired for Christian Beliefs on Homosexuality,” Concerned Women for America, 20 May 2008.
(*) Ne pas participer aux cultes païens ou, pire encore, refuser de confesser, avec l’ensemble de l’empire, Kaïsar Kyrios – « César est Seigneur » – équivalait à refuser l’allégeance à l’Etat et à s’élever contre la société elle-même."