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Christ Roi

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27 février 2007 2 27 /02 /février /2007 15:38

27/02/2007 14:11  

 

MOSCOU (AFP) - Palestiniens: Moscou promet d'oeuvrer pour la levée des sanctions

 

La Russie a promis mardi au numéro un du mouvement islamiste palestinien Hamas, Khaled Mechaal, en visite à Moscou, qu'elle chercherait à obtenir "la levée du blocus" politique et économique imposé au gouvernement palestinien par le Quartette pour le Proche-Orient.

 

"Nous cherchons à faire en sorte que toute la communauté internationale soutienne le processus (de règlement pacifique au Proche-Orient), de manière à le rendre irréversible, y compris pour aider à lever le blocus" imposé aux Palestiniens, a affirmé le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov, en recevant le chef du Hamas dans son ministère.

"Nous apprécions beaucoup le soutien de la Russie, les récentes déclarations du président (Vladimir) Poutine faites à Munich et votre déclaration à l'issue de la réunion du Quartette à Berlin qui vont dans le sens d'un soutien au peuple palestinien et d'une levée du blocus contre le peuple palestinien", a pour sa part déclaré M. Mechaal.

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27 février 2007 2 27 /02 /février /2007 15:28

27/02/2007 15:02

 

MOSCOU, 27 fév 2007 (AFP) - Manifestation à Moscou contre la "destruction" de lieux saints à Jérusalem  

"Tel-Aviv provocateur", "La barbarie des occupants ne connaît pas de limites", pouvait-on lire sur les pancartes des manifestants réunis sur la place Bolotnaïa, près du Kremlin, sous des drapeaux palestiniens et russes.

Cette manifestation a lieu au moment de la visite à Moscou du chef du mouvement islamiste palestinien Hamas, Khaled Mechaal.

Les manifestants ont appelé la Russie à "intervenir" pour "sauver la vieille ville de Jérusalem du vandalisme" des autorités israéliennes, dans un message distribué aux médias.

Dans le même message, ils ont accusé la communauté internationale de "manifester peu d'attention à la politique des autorités israéliennes qui vise à détruire des lieux saints musulmans et chrétiens, ainsi que des monuments architecturaux protégés par l'UNESCO".

Le site de la vieille ville de Jérusalem est inscrit sur la liste du patrimoine mondial et sur la liste du patrimoine mondial en péril de l'Unesco.

L'esplanade des Mosquées, troisième lieu saint de l'islam, abrite la mosquée Al-Aqsa et le Dôme du Rocher.

Des organisations musulmanes accusent des extrémistes juifs de chercher, avec la complicité des autorités, à détruire l'esplanade et à reconstruire le Temple juif qui se dressait au même emplacement avant sa destruction par les Romains en l'an 70.

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26 février 2007 1 26 /02 /février /2007 02:11

  Jean Sévillia vient de sortir un nouveau livre.

Moralement correct; Recherche valeurs désespérément

Présentation du livre (site de l'auteur)

Tous les Français, naguère, étaient élevés selon des valeurs identiques. Il existait une France de gauche et une France de droite, une France laïque et une France chrétienne, mais la morale de l’instituteur ressemblait à celle du curé. Cette morale n’était pas forcément observée, mais elle définissait les normes du bien et du mal.

A partir des années 1970, ces normes ont volé en éclats. Sous l’effet d’une double révolution – celle de la société et celle des idées – chacun a pris l’habitude de définir ses propres critères de comportement. Le résultat, aujourd’hui, c’est que les règles collectives s’effacent, ouvrant la porte à une société éclatée, où le seul guide est l’intérêt personnel. Une tendance encouragée par le moralement correct qui donne le ton de l’époque. Cette mentalité, entièrement fondée sur l’exaltation de l’individu, prêche le principe de plaisir, le droit à la différence, le devoir de tolérance, la transgression des traditions, la relativité des conventions.

Mais peut-on vivre sans valeurs partagées ? Pour sortir de la crise qui se manifeste sur tous les plans – des banlieues à l’école, de l’Etat à la famille, du travail à la culture – il faudra bien réinventer des codes communs. Et sans doute renouer avec la morale élémentaire qui a longtemps garanti la stabilité du lien social. Cela est vrai pour les enfants, mais d’abord pour leurs parents.

Editions

Perrin, 2007

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22 février 2007 4 22 /02 /février /2007 10:59

"En politique, rien n'arrive par HASARD. Chaque fois qu'un évènement survient, on peut être certain qu'il avait été prévu pour se dérouler ainsi" (Franklin D. Roosevelt).

 

"Nous aurons un Gouvernement Mondial, que cela plaise ou non. La seule question est de savoir s'il sera créé par conquête ou par consentement" (Paul Warburg, Membre du C.F.R. et du groupe Bilderberg, Sénat américain 17.02.1950)

 

Dès 1883, un très grand journal juif écrivait : "Le grand idéal du judaisme, c'est que le Monde entier soit imbu des enseignements juifs et qu'une Fraternité universelle des nations fasse disparaître toutes les séparations de races et de religions" (Jewish World, London, 9 février 1883).

 

Ces citations sont tirées de Yann Moncomble, La trilatérale et les Secrets du Mondialisme, Faits et Documents, Paris 1980, avec une préface de Henri Coston.

 

Il semble donc que si aujourd'hui, les politiques en France pronent avec acharnement l'immigration et le métissage, ce ne soit là que pur HASARD, bien évidemment....

 

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19 février 2007 1 19 /02 /février /2007 11:41

Le "tu ne tueras pas" ne concerne pas la Société, mais l'homme individuel. La doctrine de l'Eglise n'a jamais condamné la peine mort quand il s'agit à la société de se protéger. C'est même pour elle un DEVOIR, une charité (lire Le libéralisme est un péché de Don Sarda y Salvany). Le catéchisme de l'Eglise catholique, publié par Jean-Paul II en 1992 l'indique encore en son article 2266 :

"Préserver le bien commun de la société exige la mise hors d'état de nuire de l'agresseur. A ce titre, l'enseignement traditionnel de l'Eglise a reconnu le bien-fondé du droit et du DEVOIR de l'autorité publique légitime de sévir par des peines proprotionnées à la gravité du délit, sans exclure dans des cas d'une extrême gravité la peine de mort. ... La peine a pour premier effet de compenser le désordre introduit par la faute. Quand cette peine est volontairement acceptée par le coupable, elle a valeur d'expiation. De plus, la peine a pour effet de préserver l'ordre public et la sécurité des personnes. Enfin la peine a une valeur médicinale, elle doit, dans la mesure du possible, contribuer à l'amendement du coupable." (Cathéchisme de l'Eglise catholique, Edition Pocket MAME/PLON, Manchecourt 1992, article 2266, p. 564).

Don Sarda y Salvany, Docteur en théologie, Prêtre du Diocèse de Barcelone et directeur du journal "La Revista popular", dans son livre Le libéralisme est un péché (1887) précise la doctrine catholique sur le sujet de la charité :

"La théologie catholique nous en donne la définition par l'organe le plus autorisé, ..., le catéchisme, si plein de sagesse et de philosophie. Cette définition, la voici : La charité est une vertu surnaturelle qui nous incline à aimer Dieu par-dessus toute chose et le prochain comme nous-mêmes pour l'amour de Dieu. ... Aimer, c'est vouloir le bien à celui qu'on aime. ... Il suit de là qu'on peut aimer le prochain, bien et beaucoup, en lui déplaisant, en le contrariant, en lui causant un préjudice matériel et même en certaines occasions en le privant de la vie. Tout se résume, en somme, à examiner si dans le cas où on lui déplaît, où on le contrarie, où on l'humilie, on le fait, oui ou non, pour son bien propre (1), pour le bien de quelqu'un dont les droits sont supérieurs aux siens (2), ou simplement pour le plus grand service de Dieu (3).

1) Pour son bien. S'il est démontré qu'en déplaisant au prochain, en l'offensant, on agit pour son bien, il est évident qu'on l'aime, même dans les contrariétés et les dégoûts qu'on lui impose. Par exemple
 : on aime le malade en le brûlant avec le cautère ou en lui coupant le membre gangrené; on aime le méchant en le corrigeant par la répression ou le châtiment, etc., etc. Tout cela est charité, et charité aprfaite.

2) Pour le bien d'un autre dont les droits sont supérieurs. Il est souvent nécessaire de déplaire à une personne, non pour son bien propre, mais pour délivrer autrui du mal qu'elle lui cause. C'est alors une OBLIGATION de charité que de défendre l'attaqué contre l'injuste violence de l'agresseur; et on peut faire à l'agresseur autant de mal que l'exige la défense de l'attaqué. C'est ce qui arrive lorsqu'on tue un brigand aux prises avec un voyageur. En ce cas, tuer l'injuste agresseur, le blesser, le réduire de toute autre manière à l'impuissance, c'est faire acte de véritable charité.

3) Pour le service dû à Dieu. ... De même que dans une guerre juste les hommes se blessent et se tuent pour le service de la Patrie, ainsi peuvent-ils se blesser et se tuer pour le service de Dieu. De même encore que l'on peut, en conformité avec la loi, exécuter des hommes à cause de leurs infractions au code humain, on a le droit, dans une société catholiquement organisée, de faire justice des hommes coupables d'infractions au code divin, dans ceux de ses articles obligatoires au for extérieur. ...

Le libéralisme moderne ne l'entend pas ainsi, ce en quoi il a tort. ... Par ses apostrophes et ses accusations banales d'intolérance et d'intransigeance sans cesse renouvellées, il déconcerte même des catholiques très fermes. Notre formule à nous, est pourtant bien claire et bien concrète. la voici : la souveraine intransigeance catholique n'est autre que la souveraine charité chatholique. Cette charité s'exerce relativement au prochain, quand, dans son propre intérêt, elle le confond, l'humilie, l'offense et le châtie...

Et parce que de nos jours il y a peu d'intransigeants véritables, il y a aussi peu de gens véritablement charitables. La charité libérale, à la mode actuellement, est condescendante, affectueuse, tendre même, dans la forme, mais au fond elle n'est que le mépris essentiel des biens véritables de l'homme, des suprêmes intérêts de la vérité et de Dieu." (Don Sarda y Salvany, Le libéralisme est un péché, Publication du Sel de la Terre, Avrillé 1997, p. 89-91).

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16 février 2007 5 16 /02 /février /2007 12:41

Mis à jour le 27/02/2016

Démocratie: les deux types de représentation politique

Il existe deux systèmes de représentation démocratique : le type corporatif organique et le type (actuel) dit "démocratique". 

 

 

Premier type démocratique, l'organique corporatif

 

Dans le premier, le peuple, c'est une hiérarchie de familles, de professions, de communes, d'associations territoriales, intellectuelles, spirituelles, articulées et fédérées pour former une PATRIE. C'est de ces réalités vivantes qu'émanent naturellement les organes représentatifs; la société conserve son état réel, ses hiérarchies, ses décisions et ses droits acquis (coutumes, traditions), l'ensemble de ses leaders, la diversité de ses valeurs; elle ne se modifie pas structurellement pour devenir un corps politique, un interlocuteur du pouvoir; elle reste telle qu'elle a été constituée par ses intérêts, son histoire. Elle n'a donc pas besoin de créer un personnel spécialisé dans la "politique". 

Ces association naturelles fournissent une représentation authentique des Français, fondées sur des assises, des intérêts réels stables, permanents et légitimes; leurs membres expriment des volontés véritablement éclairées pour le coup et intelligentes, dignes d'obtenir l'audience de l'Etat et les satisfactions compatibles avec le Bien commun… 

Cette représentation redevient un MANDAT IMPERATIF, véritable, limité, précis, comme celui que recevaient les députés aux Etats provinciaux et généraux de l'Ancienne France. C'est par l'intermédiaire des (véritables) corps sociaux (et non des partis…) que les citoyens sont véritablement représentés auprès de l'Etat... 

C'est le régime corporatif organique de l'ancienne France où les Français étaient appelés par de nombreux suffrages (y compris et surtout au Moyen Âge) à choisir leurs représentants, leurs dirigeants pour telle ou telle fonction.

 
 

Second type, dit "démocratique moderne"

 

Dans le second type, la société pour accéder à la politique doit changer de costume; elle se constitue en société ABSTRAITE d'individus égaux : un peuple d'électeurs. Le pouvoir s'adresse à chaque électeur, abstraction faite de son milieu, de son activité, de ses valeurs…, puisque c'est seulement le vote qui constitue cet individu abstrait, dépossédé de son rapport réel au monde social, privé à la fois d'intérêts particuliers et de compétence sur des questions débattues; l'acte qui le constitue, le vote, est préparé et déterminé en dehors de lui: ce qu'on lui demande, c'est un assentiment: il faut que les politiciens de métier lui présentent des formules.., des hommes… ou des femmes… 

Ce système de "représentation", dit pourtant "démocratique" est plus proche des démocraties "populaires" de l'ex union Soviétique; elle ne respecte aucunement la réalité du peuple dans son organisation naturelle, mais crée au contraire des divisions en créant un Parti unique (l'UMPS en France, le PC en URSS) et à côté du Parti unique (Pensée unique), elle crée des partis pour donner le change, donner l'illusion du choix aux électeurs, des partis censés représentés leurs volontés...


Posons la question, qui se sent représenté par ses députés ? Qui ? Personnellement, je ne me sens aucunement représenté. Et ce semble l'avis d'une majorité des Français lassés des institutions politiques de la République (l'augmentation régulière de l'abstention aux élections en est un indice et un argument de poids dans notre contribution à la vie publique: l'abstention est systématiquement analysée, décortiquée, elle est lisible politiquement).

 

Conclusion


Une représentation organique et corporative peut seule satisfaire les aspirations de représentation légitimes des Français.

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12 février 2007 1 12 /02 /février /2007 16:51

Alors que le Portugal socialiste portait, dimanche 11 février 2007, au vote des Portugais un choix entre le bien et le mal, un choix pour ou contre la légalisation de l'avortement, les Portugais ont décidé le mal à 59%. Le lendemain, l'averissement tombe : LISBONNE (AFP) - Un séisme de magnitude 6 ressenti au Portugal.

Un séisme d'environ 6 de magnitude sur l'échelle ouverte de Richter a été ressenti lundi à 10H36 GMT dans le centre et le sud de la péninsule ibérique ainsi qu'au Maroc, sans causer ni victime ni dégâts d'importance.

La secousse tellurique a été particulièrement ressentie à Lisbonne et dans le sud du Portugal, ainsi qu'en Andalousie, sud de l'Espagne.

Selon l'IMN il s'est agi du séisme le plus important ressenti au Portugal continental depuis 30 ans.

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10 février 2007 6 10 /02 /février /2007 11:45


Après avoir démontré que la "
volonté générale" est une tromperie servant d'abord une idéologie, celle des "initiés", nous allons présenter un exemple concret et actuel prouvant la main mise du Pouvoir occulte, et d'un Pouvoir occulte étranger sur la politique du pays, en citant Paul Chaussée indiquant deux coupures de presses du Monde et de Tribune juive :

"Par un entrefilet dans le journal Le Monde (26.3.86), le B'naï B'rith rappelait à la droite victorieuse l'engagement qu'elle avait souscrit de ne s'allier en aucun cas au Front national. ... la signature de cet engagement avait été la condition sine qua non du soutien du Pouvoir occulte à l'exercice d'un pouvoir relatif et à l'élection ultérieure de Chirac à la présidence. Pendant dix ans les politiciens de 'droite' et le B'naï B'rith sont restés sourds aux demandes d'explications. Ce n'est qu'en 1997, un an après l'élection de Jacques Chirac, qu'on a pu lire dans Tribune juive (du 20.3.97) : "Y a-t-il des organisations juives qui cherchent à peser sur la vie politique de notre pays pour empêcher que la droite traditionnelle ne contracte des alliances avec l'extrême-droite ?  - La réponse est oui. - Cela est-il répréhensible? - Que nenni !" (cité in Présent 26.3-97). En d'autres mots, Tribune juive trouve normal qu'une organisation maçonnique juive américaine fasse la politique de la France. Cet aveu cynique prouve que, contrairement aux beaux principes démocratiques, le pouvoir n'appartient plus ni à la Nation ni à ses élus, mais qu'il a été confisqué par une puissance étrangère secrète qui donne ses ordres auxquels nos politiciens obtempèrent. ... Les politiciens qui prétendent n'obéir qu'à la "Volonté générale" de la "Nation", se sont volontairement inféodés à une puissance étrangère au mépris des intérêts réels du pays. Voilà l'une de des trahisons (inhérentes à la Démocratie) qui rend les gouvernements impuissants et les Etats décadents" (Paul Chaussée, Miracle et Message du Saint Suaire, Ulysse, Bordeaux 1999, p. 57-58).

"Le B'naï B'rith (mots hébreux signifiant "fils ou princes de l'alliance, ou de la promesse"), c'est une obédience maçonnique fondée à New York en 1843 et réservée aux seuls israélites (Loges dans une cinquantaine de pays). Les élections du 16 mars 1986 avaient envoyé à la chambre 35 députés du Front National, d'où la réaction du CRIF et du B'naï B'rith dont Le Monde du 26 mars publiait le communiqué sous le titre "Inquiétude dans la communauté juive". Ce communiqué déclarait : "Les associations B'naï B'rith lancent un appel à la vigilance, attirent l'attention des partis de la nouvelle majorité contre toute tentation de vouloir reprendre les slogans extrémistes sur l'insécurité et les idées xénophobes à l'encontre des immigrés, et rappellent aux représentants de ces partis leurs engagements pris, au cours des forums du B'naï B'rith , devant la communauté, déclarations reprises après proclamation des résultats du vote, de ne s'allier en aucun cas au Front National." (Paul Chaussée, ibid, note 7, p. 62.)

Aujourd'hui, en 2007, Naggy-Sarközy est selon un article de Libération (Antoine Guiral) du 4 décembre 2006, le "candidat naturel des électeurs juifs". Il ne représente donc pas les intérêts nationaux des Français. Pas plus que Ségolène Royal, les deux formant un binome, Janus à deux visages, chargé d'empêcher le retour des nationalistes au pouvoir et toute reconstitution de la Société sur ses bases naturelles. On vit déjà cette collusion de la gauche et de (fausse) droite, l'alliance des plouto-démocrates, dès le XIXe siècle, en 1830, 1848, 1870, au XXe siècle, en 1934, 1944, 1986, 2002.

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8 février 2007 4 08 /02 /février /2007 15:15
"Le vrai peuple en 1789 n'existe que virtuellement, dans la conscience ou l'imagination des "hommes libres", des "patriotes", dit-on alors, des "citoyens conscients", c'est-à-dire d'un petit nombre d'initiés, pris jeunes, entraînés sans répit, formés toute leur vie dans les sociétés philosophiques - les sociétés de pensée - à la discipline de la liberté. [...] Contre le commun des hommes, qui ne sont pas ces privilégiés de la conscience et de la raison, il est nécessaire d'employer la ruse et la force. C'est un devoir pour les initiés. Il faut les forcer d'être libres, a dit Rousseau (Contrat social, éd. Dreyfus-Brisac, p. 38). Les Jacobins de 1793 s'y prendront par la terreur; ceux de 1909, qui ont le temps de penser aux enfants, par l'enseignement forcé et la mainmise légale..." (Augustin Cochin, L'esprit du jacobinisme, PUF, Sociologies, Vendôme 1979, p. 96-97).    

                                                                **** 
    "Ce qui frappe lorsqu'on étudie l'histoire de la Révolution française, c'est que tout ce bouleversement a été l'oeuvre de quelques hommes. Jamais, à aucun moment, on ne s'est trouvé devant une volonté déterminée de la majorité de la nation. Ce sont toujours de petits groupes qui ont dicté leurvolonté à la masse et se sont imposés par la force la plus brutale... et la plus ouverte" (Jacques Ploncard d'Assac, Les jeunes ont droit à la vérité, Société de philosophie politique, Lisbonne 1970, p. 94).

  "1789, c'est une minorité qui s'empare du pouvoir et se le dispute... Conduite AU NOM du peuple, la Révolution s’est effectuée sans le consentement du peuple, et souvent même CONTRE le peuple..."
(Jean Sévillia, Historiquement correct. Pour en finir avec le passé unique, Perrin, Saint-Amand-Montrond 2003, p. 177). 
 Pierre Gaxotte explique que "la Volonté générale n'est pas la volonté du plus grand nombre, c'est la voix profonde de la Conscience humaine, telle qu'elle devrait parler en chacun de nous et telle qu'elle s'exprime par la bouche des citoyens les plus vertueux et les plus éclairés... Comment connaître la volonté générale dans les cas où elle n'est point expliquée ? Faudra-t-il assembler toute la nation à chaque évènement . Il le faudra d'autant moins qu'il n'est pas sûr que sa décision fût l'expression de la volonté générale... Aussi, de 1792 à 1795, le recours aux électeurs sera-t-il considéré comme le crime contre-révolutionnaire par excellence: ce serait un retour vers l'opinion de la masse, vers l'opinion réelle, vers l'opinion du plus grand nombre. En définitive, la Volonté générale se définit donc par la conformité à un système philosophique. Le vrai peuple est un être idéal qui n'existe que virtuellement dans la conscience des "hommes libres" comme on disait alors, c'est-à-dire d'un petit nombre d'initiés, entraînés sans répit au despotime de la liberté et c'est ainsi que la "volonté générale", par ruse, par crainte ou par force, asservit la "pluralité"... L'Etat prime la famille car l'Etat demeure et la famille se dissout". L'Etat est le maître des consciences car la justice, le bien public, l'obéissance aux lois, les vertus sociales et tous les devoirs de l'homme et du citoyen, il appartient au gouvernement d'en connaître... Sans pouvoir obliger personne à croire à ces dogmes, le peuple peut bannir de l'Etat quiconque ne les croit pas; il peut le bannir non comme impie, mais comme insociable, comme incapable d'aimer sincèrement les lois, la justice est d'immoler au besoin sa vie à son devoir. Que si quelqu'un, après avoir reconnu publiquement ces mêmes dogmes, se conduit comme ne les croyant pas, qu'il soit puni de mort... La République s'identifie avec une doctrine; la société est soumise à un dogme; le faire passer dans les faits, le traduire en actes, réorganiser le monde conformément à ses postulats: voilà la politique révolutionnaire. Sa première tâche et, pour ainsi dire, sa tâche unique, consiste à DETRUIRE et EMPECHER toute résurrection des organismes naturels qui jusque-là, encadraient et soutenaient les individus et qui sont désormais considérés comme oppressifs et immoraux..." (Pierre Gaxotte, La Révolution française, Nouvelle édition établie par Jean Tulard, Éditions Complexe, Bruxelles 1988, p. 54-55). 


  "Les régimes que nous appelons 'démocratiques' sont une comédie au même titre que les 'démocraties populaires'. La

volonté nationale y est escamotée. Une caste de privilégiés s'y est emparée de la nation. Son pouvoir a pour condition la libre pénétration du pouvoir de l'étranger (et le jeu des minorités contre la majorité) qui aboutit à notre division politique, à notre impuissance, à notre domestication. Finalement, sous prétexte de 'Liberté', nous ne sommes plus maîtres de rien chez nous, ni de nos économies, ni de nos territoires, ni de notre destin. Nous ne sommes plus rien dans nos nations. Les 'temps modernes', c'est le temps de l'expropriation, c'est de cela que nous devons d'abord prendre conscience" (Maurice Bardèche, Les Temps modernes, Editions Les Sept couleurs, Montargis 1956, p. 10-11). 



Add. 1 mai 2011.  14:55.

Les "élections" de juin 1791 se traduisirent par une forte abstention. "La participation avait atteint son étiage; elle ne devait plus remonter de façon significative, les consultations organisées les années suivantes,... n'ayant jamais mobilisé plus du cinquième des électeurs. ... En l'absence de votants, le système électif se transforme très vite en un système de cooptation, les uns accédant aux charges que les autres viennent de quitter, et réciproquement. La promotion aux responsabilités se fait en circuit fermé : les fonctionnaires peuplent les assemblées chargées d'élire les fonctionnaires. ...La réalité du système répondait à un besoin, celui de la formation d'une classe politique ... qui soit assurée de la continuité en étant délivrée de l'incertitude inséparable du suffrage universel. Mais l'oligarchie née de ces pratiques n'était pas moins un démenti des attentes. On imaginait en effet avec une certaine ingénuité que la vertu première d'un système électif consistait à assurer le renouvellement permanent du personnel dirigeant et l'élargissement constant de son recrutement. On n'imaginait pas que l'élection puisse conduire à la formation d'une 'classe' politique distincte du reste de la société" (Patrice Gueniffey, Histoire de la Révolution et de l'Empire, Perrin, Collection Tempus, Paris 2011, p. 86-88).

 

L'imposture du suffrage universel

  "Le suffrage universel..., a pour signification essentielle de faire connaître l'avis du peuple sur la politique du régime. C'est là sa fonction... Et à ce titre..., il est utile à tout régime de connaître l'opinion du peuple (au Moyen Âge et sous l'Ancien Régime, le Roi aussi aimait à connaître l'avis de ses peuples en convoquant les Etats généraux, mais qui n'avaient qu'un but consultatif et informatif). Mais, pratiquement, dans nos régimes 'modernes', le suffrage universel ne sert PAS seulement à cela, il sert essentiellement, il sert surtout à désigner les hommes parmi lesquels seront choisis obligatoirement les dirigeants politiques et techniques de la nation... Rien dans la définition du suffrage universel, rien même dans nos constitutions ne force à choisir les ministres parmi les députés (élus de la nation). Mais en fait,... on ne peut devenir un dirigeant politique de la nation sans être d'abord député... Le peuple, une fois tous les quatre ans ou une fois tous les six ans, épuise d'un seul coup tout son pouvoir en mettant un nom dans une enveloppe, puis il est la proie silencieuse des maîtres qu'il a choisis... Le peuple aimerait bien parler peut-être de temps en temps, il aimerait bien donner son avis sur certaines affaires qu'il trouve importantes. Mais c'est trop tard alors. Il gît désarmé, épuisé par l'acte électoral, comme ces princes des contes de fées qui n'ont qu'une flèche pour se défendre, comme ces pêcheurs auxquels un génie des eaux n'a accordé qu'un seul souhait. Le suffrage universel qui devait fonder une démocratie, c'est-à-dire un pouvoir du peuple, fonde en fait une oligarchie, c'est-à-dire le pouvoir d'une caste que le peuple croit désigner. Les régimes actuels ont perfectionné la désignation de cette caste... Les électeurs connaissent personnellement les candidats et il leur arrivait parfois, simplement par instinct, de préférer d'honnêtes gens à des fripouilles chargées de reliques. Cela amenait au Parlement de mauvaises têtes qui faisaient des discours inconvenants. On a évité cet inconvénient en invitant deux cent mille personnes à voter pour quelqu'un qu'elles ne connaissent pas. Et, comme ils auraient pu s'obstiner à désigner quelqu'un qu'ils estiment, on a décidé qu'on ne tiendrait pas compte des suffrages égarés sur des amateurs qui n'ont pas reçu l'investiture des grands partis... Appartenir à cette caste des gouvernants est donc devenu obligatoirement le commencement de toute carrière politique" (Maurice Bardèche, ibid., p. 16-18). 

 "On ne choisit pas, on ne délègue personne: on se borne à approuver un choix déjà fait par d'autres. Un choix fait par qui? Eh bien, par les dirigeants du parti, par le comité central, par le comité directeur, par le bureau, par le centre national... Si bien que ces députés que nous croyons élire, ils sont en réalité sélectionnés, ils nous sont en réalité imposés par la caste gouvernementale déjà en place, laquelle, agissant comme toutes les oligarchies, s'agrège les sujets qui lui conviennent et dont le caractère, les penchants, les alliances ont été soigneusement éprouvés. Nous croyons vivre sous un régime de suffrage universel, en réalité nous vivons sous un régime de cooptation" (Maurice Bardèche, ibid., p. 25-26). 

                                                                         ***

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8 février 2007 4 08 /02 /février /2007 10:20

Vox Galliae via le salon beige.

Avec une nouvelle fois une plaidoirie pour une France "multiple, colorée, métissée", Ségolène Royal a voulu se démarquer de Nicolas Sarkozy par cette déclaration (Le Monde, Article publié le 06 Février 2007) :

"La France n'est pas la synthèse de l'Ancien Régime et de la Révolution. (...) C'est la rupture opérée par la Révolution qui explique la France d'aujourd'hui"


Merci de cet aveu Mme Royal (qui porte décidément mal son nom), effectivement la révolution et ses crimes ont ouvert une nouvelle ère, celle du "passé faisons table rase" des marxistes. Ere nouvelle dont ne finit pas de mourrir la France.

On peut simplement préciser que la France ce n'est effectivement pas la France de 1789 (lire les Deux Patries de Jean de Viguerie). La France n'est pas née en 1789 contrairement à la propagande gauchiste et maçonnique. Il faudra bien un jour que les Français s'en rendent compte... Cela ne devrait pas être trop difficile.

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7 février 2007 3 07 /02 /février /2007 18:13

Au moment où un homme de gauche, Alan Soral, rejoint le Front National en mettant en avant l'importance de la nation, dernier rempart contre l'ultra-libéralisme euromondialiste, il est intéressant de noter que son discours mentionnant la collusion de la gauche et de la droite pour empêcher les nationalistes d'arriver au pouvoir renvoie à celui d'un des ancêtres du "nationalisme", Maurice Barrès.

Ploncard d'Assac fournit un élément indiquant quelle fut déjà l'erreur qu'il ne faudrait pas reproduire.

"Maurice Barrès, ne semble pas avoir été sensible à la forme de l'Etat. Il restera pour sa part, républicain et démocrate. Il a compté sur le réveil des puissances de sentiment : la Terre et les Morts pour donner à la République une majorité nationaliste. Il a échoué, et Charles Maurras qui a été le témoin de cet échec - qui l'avait annoncé - viendra avec son politique d'abord, affirmer qu'il faut d'abord changer les institutions avant de songer à changer les moeurs, parce que les institutions ont plus de part dans la formation des moeurs que celles-ci dans la formation des institutions." (Jacques Ploncard d'Assac, Doctrines du nationalisme, Edition du Fuseau, Meaux 1965, p. 28.) 

Le problème avec Alain Soral, c'est qu'il emploie un langage ambigü. Tournez une page et vous lisez une page nationaliste, tournez-en une autre et vous trouvez une page marxiste. Cette résurgence du marxisme au sein du Front national est inquiétante, en tous les cas, contradictoire car le marxisme est internationaliste et foncièrement diviseur, il menace l'unité nationale. Il faudrait que Le Pen dise ce qu'il pense du marxisme et ne plus laisser planer le doute.

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7 février 2007 3 07 /02 /février /2007 17:57
"L'Encyclopédie soviétique rappelle justement que Marx et Engels admettaient parfaitement la "collaboration des communistes avec les démocrates petits bourgeois dans le cadre d'une même organisation", pourvu qu'ils n'oublient pas que "la Révolution démocratique bourgeoise n'est qu'une étape indispensable de la lutte et non le but final. 

Au XIXe siècle, alors que le Comte de Chambord cherche à améliorer le sort des classes ouvrières en les organisant, en les protégeant contre l'arbitraire patronal, en faisant de l'Etat l'arbitre des intérêts divergents, Karl Marx, lui, entend exploiter les contradictions internes du système capitaliste... pour faire la Révolution et installer son parti au pouvoir" (Jacques Ploncard d'Assac, Les idées qui tuent, Société de philosophie politique, Lisbonne 1971, p. 101-104).
 
Les notes du comte de Chambord sont importantes pour l'histoire des idées. Elles confirment que la question sociale non seulement n'avait pas échappé à la droite légitimiste dont le nationalisme contemporain est, sur ce point, l'héritier incontestable, mais que, seule, elle insistait sur cette question et, qu'en définitive elle manqua le pouvoir par la conjugaison de la gauche républicaine et de la "droite" orléaniste, celle des affaires" (Jacques Ploncard d'Assac, ibid., p. 131).
 
Le constitutionnaliste Maurice Duverger, stratège progressiste, dans son Introduction à la politique (Paris 1964) claquemure la droite dans un vocable qui lui est encore attaché et qui permet de la discréditer face aux "progressistes" (de gauche évidemment). "Réduit à sa plus grande simplicité, à son élément fondamental, écrit-il, le combat politique oppose ceux qui sont à peu près satisfaits de l'ordre social existant, qui veulent le conserver, et ceux à qui cet ordre ne convient pas, qui veulent le changer. Les premiers constituent "la droite" les seconds "la gauche", au sens le plus général des termes...." (fin de citation) Rien n'est plus arbitraire comme classification. Voilà un exemple de la tactique "progressiste" consistant à donner à la droite une image inexacte contre laquelle on déchaîne l'hostilité de l'opinion." (Jacques Ploncard d'Assac, Critique nationaliste, La Librairie Française, Paris, p. 24).
 
On peut dire alors que lorsque la droite (la dernière fois c'était en 1940...) dénonce et interdit la démo-ploutocratie, elle porte au système de la Fortune anonyme et vagabonde né en 1789 un coup décisif, parce qu'il vise le milieu même où se développe le règne de l'Argent.
 
L'ordre social démo-ploutocratique s'est donc toujours allié, finalement, avec l'autre matérialisme : le marxisme, et il le fait encore aujourd'hui afin de conserver le pouvoir : c'est l'Umps, la collusion de la gauche et de la droite dans la trahison des Français.
. Immigration : le réel interdit, par Eric Zemmour  (l'immigration au service du marché et du capitalisme industriel et libéral)
.
Collusion patronat-syndicat 
 
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7 février 2007 3 07 /02 /février /2007 17:35

06-02-2007

Alain SORAL, soutien de Jean-Marie LE PEN dans le cadre de l’Union des Patriotes, en présence de Louis ALIOT, Secrétaire Général du Front National, a tenu une Conférence de presse, mardi 6 février 2007 à 11h30 au Salon panoramique du Concorde Lafayette.

Alain Soral indique la collusion entre la "gauche" et la "droite" pour empêcher la vrai alternative que constitue la candidature de Jean-Marie Le Pen, qu'il définit comme un alternationalisme. Par ce discours, Alain Soral se montre comme un authentique nationaliste, héritier d'un Maurice Barrès, républicain et démocrate, refusant la collusion qui depuis deux siècles empêche le retour de la droite nationale authentique. Voici ce qu'il dit :

... "Des deux côtés, une absence de programme, qui cache le même programme :
Achever de soumettre la France, via l’Europe, à la dictature du Marché, de l’Organisation Mondiale du Commerce et de la Banque mondiale, pour une société toujours plus inégalitaire sur ce modèle anglo-saxon qui semble tant fasciner nos élites ; élites qui n’ont que mépris affiché pour la France, ce à quoi elle aspire et ce qu’elle incarne.
... Choix forcé entre deux candidats minoritaires au regard de ce seul critère sérieux, dans des élections où les autres candidats sont soit des rabatteurs, soit des figurants réduits à l’impuissance :
... Un spectacle verrouillé, profondément vide et totalitaire, où même le soit disant Troisième homme, en l’occurrence Monsieur Bayrou, est promu par le système pour tenter de faire croire aux citoyens agacés qu’il existerait une alternative à l’UMPS, alors que ce candidat est encore un candidat du OUI à la Constitution Européenne, un candidat euro-mondialiste comme les deux autres, poussé dans, et par les médias pour masquer le seul vrai 3e homme, le seul vrai candidat alternatif : Jean-Marie Le Pen.
Face à ce totalitarisme dans les moyens comme dans les fins, puisque le but de ce show Orwelien est effectivement d’évacuer toute alternative de gestion, et avec elle la question sociale, j’ai choisi de rejoindre la résistance…
C’est parce que je crois qu’il est urgent de faire péter ce Système dont la caricature devrait faire honte à quiconque est attaché à la démocratie.
C’est parce que, j’ose le dire, j’aime par-dessus tout la liberté et la démocratie que moi, ancien communiste qui avais voté Chevènement au 1er tour de la dernière présidentielle, j’ai rejoint Jean-Marie Le Pen pour cette élection.
J’ai rejoint Jean-Marie Le Pen dans le cadre de l’union patriotique parce que je crois aujourd’hui que seul un nationaliste, un homme qui aime le peuple et son peuple, possède les fondamentaux pour incarner une véritable alternative politique, économique et sociale.
Seul celui qui s’appuie sur la Nation peut s’opposer à ceux, éternels versaillais aujourd’hui à Neuilly, qui ont pour objectif et mission de nous livrer à la finance trans-nationale, à cette déferlante mondialiste et ultra-libérale, d’où viennent nos inégalités sociales accrues, la destruction de notre cadre de vie et la perte de nos acquis sociaux.
Quand je parle de la nécessité du nationalisme, je ne parle pas d’un nationalisme fermé, agressif de l’époque des impérialismes, mais, pour citer Jean-Claude Martinez, d’un alternationalisme à la Chavez fondé sur la coopération des nations, la redéfinition des rapports entre pays riches et pays pauvres et aussi, dans notre pays, sur le sursaut des classes moyennes…
Aspirations nationalistes, ou alternationalistes, qui se sont d’ailleurs clairement exprimées lors du référendum par le NON massif à la constitution euro-mondialiste malgré le matraquage, les menaces qui, par leur brutalité, étaient le prélude à cette campagne malsaine…
Un NON qui fit, je vous le rappelle, 55%...

Un non de l’inquiétude sociale, largement majoritaire, que Jean-Marie Le Pen reste aujourd’hui le seul candidat sérieux à incarner puisque, entre temps, sous la pression, à gauche, Marie-George Buffet, a rallié discrètement le camp du OUI en annonçant déjà sa participation au futur gouvernement de la oui-ouiste Ségolène, idem pour Chevènement, qui a renoncé à lui-même pour 10 places aux législatives tandis qu’à Droite, Villiers roule ouvertement, pour tenter de contrer Le Pen, au service du champion du OUI et ce qu’il incarne, Nicolas Sarkozy.
Par mon ralliement au seul candidat sérieux du NON qui s’oppose encore à l’euro-mondialisme, à ce projet de société, inégalitaire et hygiéniste, où, avec la suppression du tabac, bientôt de l’alcool et de la vitesse, on est sûr de mourir demain en France de misère et d’ennuis, mais en bonne santé ! j’espère aussi aider les Français authentiquement de gauche, c'est-à-dire, pour moi, attachés à défendre les intérêts du peuple, à prendre conscience du piège qui leur est tendu par ces élections où la menace fasciste n’est pas là où on croit…
J’invite les citoyens français à ne plus avoir, pour citer Pasolini, une lutte anti-fasciste de retard !
Je compte aussi, avec ceux qui rallieront demain le FN sur cette même ligne, aider, par des réflexions et des propositions, à ce que s’accomplisse ce grand destin promis à ce mouvement.
Aider à ce que le FN devienne le grand parti du peuple français, le parti du sursaut populaire et de la réconciliation nationale contre la trahison des élites, le parti qui réussira demain l’union et la réconciliation des réactionnaires qui ont eu finalement raison et des progressistes qui ont fini par comprendre qu’on les avait bernés, contre les libéraux qui ont toujours méprisé les deux !
Aider enfin, car rien n’est jamais certain, à ce que ce mouvement de résistance ne sombre pas dans la tentation d’une union des droites qui lui vaudrait le destin funeste que connu sa sœur italienne, un destin à la Fini qui porte si bien son nom !
Fort de cette analyse et de cet espoir, je suis scandalisé que Jean-Marie Le Pen, seul opposant réel au système, ne parvienne pas à avoir ses signatures, signatures qui lui permettraient simplement de se présenter au suffrage du peuple français afin qu’existe une alternative réelle dans cette élection.

Je profite donc de cette conférence de presse pour lancer un appel aux maires de France soucieux de l’avenir et du bien être du peuple Français.

Un appel aux Maires nécessairement patriotes qui voulaient signer pour Chevènement, aux Maires qui veulent signer pour Dupont-Aignan, aux Maires qui ont inutilement signé pour Villiers, aux Maires qui voudraient signer pour le PT et même pour Chasse Pêche Nature et Traditions car l’heure est grave et n’est plus aux enfantillages…
A tous ces Maires, je lance un appel solennel pour qu’ils donnent leur signature à Jean-Marie Le Pen.
Afin que la démocratie, qui est en l’occurrence le choix donné aux Français entre deux modèles de société, existe encore tout simplement.

Cet appel lancé, pour donner l’exemple, et pour mettre une fois encore mes actes en accord avec mes pensées, j’annonce que je donne une semaine de mon temps à la collecte de ces dites signatures.
Et j’appelle tous ceux qui sont intéressés de près ou de loin au maintien de la démocratie, donc à la candidature de Jean-Marie Le Pen, à faire de même.

Je vous remercie de m’avoir écouté et j’attends vos questions."

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6 février 2007 2 06 /02 /février /2007 12:39
Fdesouche
En hommage aux militants nationalistes assassinés par l'Etat le 6 février 1934, le RED appelle ses militants et sympathisants à se rassembler pour une commémoration aux abords de l'Assemblée nationale

Rendez-vous le mardi 6 février à 20h
Place du président Edouard Herriot (métro Assemblée Nationale ou Invalides)
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6 février 2007 2 06 /02 /février /2007 12:32
Marine Le Pen indique le dimanche 4 février sur Canal +, émission TV, que "le programme de gouvernement du Front national sera exposé le 24 février", c'est la "Révolution par les urnes" ou "Révolution douce" (17:00 au curseur). 
 
Rappelons quelques faits. L'écrivain Robert Brasillach fut fusillé à la dite "Libération" pour "collaboration". En 1944, les usurpateurs-épurateurs, partisans de la "nation-contrat" (rousseauiste et révolutionnaire), épurèrent la France de ses éléments authentiquement nationalistes et patriotes (défenseurs de la "nation-héritage").
 
Paul Sérant dans son livre Les Vaincus de la Libération (Paris 1964) fait état de la circulaire émanant de la direction des "Mouvements Unis de la Résistance" et adressée, le 15 octobre 1943, aux dirigeants des groupes de résistance métropolitains. Cette circulaire fixait la conduite à tenir le "Jour J"... En voici quelques extraits : "L'insurrection a pour but de garantir l'élimination en quelques heures de tous les fonctionnaires d'autorité... Même si les conditions étaient telles que, par l'écroulement spontané du gouvernement de Vichy, la transmission des pouvoirs au 'Comité français de Libération nationale' puisse se faire sans violence". il s'agit donc bien d'un mouvement révolutionnaire qui entend non seulement substituer une politique à une autre...., un gouvernement à un autre, mais entend DETRUIRE PHYSIQUEMENT ses adversaires vaincus. C'est un incontestable GENOCIDE POLITIQUE. Paul Sérand rapporte que le Figaro du 1er janvier 1946 estimait le nombre des personnes appréhendées, en 1944, en France, à UN MILLION, soit "un dixième de la population française active".... Nous savons que 100 000 PERSONNES FURENT EXECUTEES.

La secousse fut terrible, elle a laissé des traces profondes avec les "Libérateurs", "progressistes"... d'un côté et les fachos, "réactionnaires" et "conservateurs" de l'autre.... Il y a donc deux Frances. La faille s'est ouverte en 1789. Depuis lors, chaque guerre civile : 1830, 1848, 1870, 1905, 1944 l'a chaque fois élargie.

Dans un journal destiné en principe à une clientèle 'condervatrice' LOrdre, un écrivain juif, Julien Benda, écrit en 1945 (1er mars 1945), que le Gouvernement doit être celui des "patriotes".... redonnant au mot son sens jacobin, abstrait et désincarné.
 
(Source : Jacques Ploncard d'Assac, Critique nationaliste, La Librairie Française, Paris 1964, p. 188.)

En résumé, le traître est celui qui détruit le pays réel, authentique, celui de la nation-héritage, pour se mettre au service d'une idéologie abstraite et désincarnée, celle de la "nation-contrat" (révolutionnaire).

Il faudrait donc reprendre aujourd'hui le programme là où le Maréchal l'a laissé en 1944, proposer une "REVOLUTION NATIONALE" (la vraie, enracinée dans le peuple réel).
 
Il faut "reconstituer la Société sur ses bases naturelles" (mot du Maréchal en 1940 reprenant ceux mêmes du Comte de Chambord dans son Manifeste du 30 octobre 1873). Là est le programme de notre (vraie) libération nationale, autrement plus authentique, concrète, que celle de 1944.
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6 février 2007 2 06 /02 /février /2007 12:10
Puisqu’il y a une bonne nouvelle, ne boudons pas notre plaisir.

Le 1er février a été signée une convention, entre le cardinal Ricard, archevêque de Bordeaux, et l’abbé Philippe Laguérie, supérieur général de l’Institut du Bon Pasteur (érigé par le pape Benoît XVI le 8 septembre dernier), établissant à Bordeaux une « paroisse personnelle » ad experimentum (pour cinq ans dans un premier temps) destinée aux fidèles désirant « célébrer la liturgie selon les livres en vigueur en 1962 », la « charge pastorale » de cette paroisse étant confiée à l’Institut du Bon Pasteur en l’église Saint-Eloi. L’abbé Philippe Laguérie est nommé curé, et l’abbé Christophe Héry prêtre coopérateur.

Sur le site Eglise catholique en Gironde, Mgr Ricard explique longuement l’érection de cette paroisse. Il écrit notamment ces propos qui ne peuvent qu’aller droit au cœur de tout catholique :

« La signature de cette convention n’est pas un pur acte administratif ni une décision prise à contrecœur. Elle est l’expression d’une volonté d’accueil et de communion dans le diocèse de Bordeaux de ces prêtres et de ces fidèles qui ont souhaité retrouver la pleine communion avec le Siège de Rome. Il faut nous rappeler que nous sommes de la même famille, tous appelés par grâce à prendre place comme des pauvres à la table du Seigneur. Lors de la célébration de l’Eucharistie, j’adresse souvent au Père cette prière : « Humblement, nous te demandons qu’en ayant part au corps et au sang du Christ, nous soyons rassemblés par l’Esprit Saint en un seul corps. » Personne n’est propriétaire de l’Eglise. Dans une réconciliation selon l’Evangile, il n’y a ni vainqueur ni vaincu, ni concession ni condition, il y a communion fraternelle, c’est-à-dire accueil de l’amour du Christ, tout en tous. »

Le cardinal Ricard et l’abbé Laguérie ont publié un communiqué commun, qui dit ceci :

« Cette étape est le signe d’une ferme volonté de travailler à l’unité et de chercher les chemins d’une réconciliation après le temps des polémiques. Cet accord donne un cadre pour une connaissance mutuelle et un dialogue constructif. Le respect mutuel permettra un débat serein sur la réception du Concile Vatican II, en fidélité au Magistère, et sur les enjeux d’une évangélisation aujourd’hui.

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6 février 2007 2 06 /02 /février /2007 10:43
 PARIS. Le 10 février, à 11 heures, à l’initiative du Cercle franco-hispanique (4 bis, rue Caillaux, 75013 Paris), réunion au cimetière de Saint-Germain-de-Charonne, place Saint-Blaise, 75020 Paris, pour le 62e anniversaire de l’exécution de Robert Brasillach.
 
L'écrivain Robert Brasillach fut fusillé à la dite "Libération" pour "collaboration".
 
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5 février 2007 1 05 /02 /février /2007 19:06

Après avoir vu que la révolution français avait chassé l'ancienne aristocratie terrienne, traditionnelle par une autre, qu'à la place de l'ancienne aristocrartie terrienne, nous avons la ploutocratie, bourgeoisie d'affaires, il faut encore indiquer que la République dite "française", c'est aussi une Eglise qui en chasse une autre. A la place de "la France est catholique et monarchique", on a "la France est républicaine et laïque".

"En 1875, "le nouveau régime qui s'installait en France, sous le nom de IIIe République, commença par chasser l'Eglise de l'Etat. L'affaire fut dominée par la question de l'Enseignement. Il n'y a pas de Liberté de penser à l'école, il n'y a et ne peut y avoir autre chose qu'imprégnation de pensée. Une église en chasse une autre. La Franc-Maçonnerie domine la Sorbonne, occupe l'Etat" (Jacques Ploncard d'Assac, Les idées qui tuent, Société de philosophie politique, Lisbonne 1971, p. 197).

Avant de passer devant les chambres, les lois passent dans les loges. D'où la nécessité, évoquée par de plus en plus de personnes, de "SEPARER la franc-maçonnerie de l'Etat".

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5 février 2007 1 05 /02 /février /2007 19:02

Sophocle dans Antigone parle de l'état de droit, du droit naturel en mettant en scène Créon, la dictateur, le tyran qu'il opposé à Thésée, le Roi qui gouverne non en fonction de ses caprices mais de la loi morale. L'Homme est Un : profane ET sacré, tenter de séparer ce qui est inséparable procède d'une profonde méconnaissance de la nature humaine dangereuse pour l'équilibre de l'Homme et de la civilisation qu'il a bâtie.

La droite c'est la croyance en l’existence d’un ordre supérieur voulu par le Créateur. Cette croyance et le respect du droit naturel est ce qui différencie vraiment la droite (authentique) de la gauche. Là se trouve la vraie frontière. C’est au nom de cet ordre que par exemple des hommes de droite s’opposent à l’avortement, au pacs, au "mariage" des sodomites, etc. Et c’est en cela qu’ils sont qualifiés de « paumés de la modernité » par des individus comme Jean-Claude Kaufmann. En vérité, ce ne sont pas des "paumés", mais des citoyens lucides qui — même de manière inconsciente — n’ont pas oublié la sagesse antique.

C'est donc par rapport à l'Ordre naturel (voulu par le Créateur) que les deux notions peuvent se définir. L'homme de droite (au sens authentique) est celui qui reconnaît l'existence d'un Orde naturel dont il lui importe de découvrir les lois pour conformer son comportement politique aux nécessités qui lui sont imposées par sa nature.

"L'homme de droite, a dit le professeur de Corte, est l'homme qui accepte la condition humaine."

En face de l'attitude de la droite authentique, cherchant, par la méthode de l'empirisme organisateur, à découvrir les lois qui régissent la société, nous trouvons la gauche qui oppose à cette conception la volonté humaine, comme si celle-ci pouvait plier à son gré les lois naturelles (dogmes révolutionnaires de la Liberté et de l'Egalité érigées en absolu).

La querelle droite-gauche" n'est pas une dispute sur le plus ou moins d'autorité. ... Il s'agit de savoir si l'homme peut fabriquer des lois selon son désir ou s'il n'a d'autre liberté que de découvrir la Constitution naturelle qui lui convient et lui convient seule.

En acceptant sa condition humaine, l'homme de droite reconnaît ses limites. Il fait acte d'humilité chrétienne. Au contraire, l'homme de gauche (en érigeant la Liberté et l'Egalité en absolu) qui croit pouvoir façonner la constitution de la société en obéissant à sa seule raison déifie cette raison et se déifié lui-même. la pensée de gauche succombe à l'orgueil humain. Il lui a bien fallu déclarer que l'homme était naturellement bon. ... L'homme de gauche est donc amené à nier le péché originel et les servitudes qu'il impose à la société. Observation essentielle que les esprits attentifs avaient déjà faite devant le déroulement de la Révolution "française" Joseph de Maistre avait parlé du "caractère satanique" qui la distinguait, disait-il, "de tout ce qu'on a vu et peut-être de tout ce qu'on verra".

(Source : Jacques Ploncard d'Assac, Critique nationaliste, La Librairie Française, Paris, p.8-10).

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4 février 2007 7 04 /02 /février /2007 14:58

Vox Galliae

Selon le Baromètre politique français (2006-2007) réalisé par l'Ifop pour le ministère de l'Intérieur et le Cevipof (Sciences Po) en vue des élections de 2007, les français témoignant d'un certain réalisme en rupture totale du discours des élites.

Cette imposante étude, menée auprès de 5.240 personnes, s'attache à décrire l'état d'esprit des Français et leurs attentes à quelques semaines de l'élection présidentielle. Les résultats de la 3e vague de ce baromètre ont été rendus publics samedi, après celles du printemps et de l'automne 2006.

On y apprend que 63% des Français ne font confiance ni à la droite ni à la gauche pour redresser le pays.

53% des français ne se font guère d'illusion par rapport aux résultats des élections et ne pensent pas que cela "améliorera" la situation du pays. Si 19% disent faire confiance à la gauche pour gouverner le pays et 17% à la droite, ils sont surtout 63% à n'avoir confiance ni dans l'une ni dans l'autre. Il est vrai que depuis 40 ans que la gauche et la droite se partagent le pouvoir, la situation n'a jamais cessé de se dégrader.

65% des français se disent ainsi pessimistes quant à l'évolution de la situation économique dans les six prochains mois,

De même, la perception d'un chômage en hausse continue de progresser : ils sont ainsi 39% à l'affirmer contre 30% à l'automne. 31% le voient stable (+1) et 29% (-10) seulement en diminution. Une évolution qui montre bien la rupture du peuple et des élites. Le vécu du peuple pouvait-il longtemps être trompé par les manipulations statistiques du gouvernement qui prétend à la baisse du chômage quand en vérité l'ANPE procède à des radiations massives pour truquer les chiffres.

Concernant l'insécurité, à aussi les manipulations statistiques se heurtent au vécu des français, dont 53% la considèrent en hausse contre 45% à l'automne. Elle est restée stable pour 38% (-4) et a diminué pour seulement 9% (sans doute résidents de Neuilly où pour un vol de scooter on procède à des analyse ADN).

Concernant enfin l'immigration, 61% considèrent que les difficultés à s'intégrer viennent "avant tout des personnes d'origine étrangère qui ne s'en donnent pas les moyens" , loin là aussi des discours officiels sur les soi-disant "discriminations" que subiraient les uns ou les autres, en vérité repliés sur des attitudes communautaristes qui ne peuvent que les conduire qu'à s'exclure d'eux mêmes du reste de la société...

Il est amusant de constater que le Nouvel Observateur, adepte de la méthode Coué, préfère noter dans cette enquête un regain d'intérêt pour la politique...

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3 février 2007 6 03 /02 /février /2007 22:21

Le constitutionnaliste Maurice Duverger, stratège progressiste, dans son Introduction à la politique (Paris 1964) claquemure la droite dans un vocable qui lui est encore attaché et qui permet de la discréditer face aux "progressistes" (de gauche évidemment). "Réduit à sa plus grande simplicité, à son élément fondamental, écrit-il, le combat politique oppose ceux qui sont à peu près satisfaits de l'ordre social existant, qui veulent le conserver, et ceux à qui cet ordre ne convient pas, qui veulent le changer. Les premiers constituent "la droite" les seconds "la gauche", au sens le plus général des termes...." Rien n'est plus arbitraire comme classification. Quand la droite authentique dénonce la démo-ploutocratie, elle porte au système de la Fortune anonyme et vagabonde un coup décisif, parce qu'il vise le milieu même où se développe le règne de l'Argent. L'ordre social démo-ploutcratique s'est toujours allié, finalement, avec l'autre matérialisme : le marxisme, et il le fait encore aujourd'hui (pour conserver le pouvoir). Voilà un exemple de la tactique "progressiste" consistant à donner à la droite une image inexacte contre laquelle on déchaîne l'hostilité de l'opinion" (Jacques Ploncard d'Assac, Critique nationaliste, La Librairie Française, Paris, p. 24).

Aujourd'hui, on pourrait dire que les "progressistes" authentiques ne sont ni à "gauche" ni à "droite" (droite libérale d'affaires) qui toutes les deux ont intérêt au contraire à conserver telles quelles les institutions politiques. Les progressistes sont ceux qui veulent changer le système en place, jusque dans le régime politique pour restaurer le régime traditionnel et naturel de la France qui a fait ses preuves pendant quatorze siècles. Les "progressistes", sont les royalistes et les catholiques traditionalistes (défendant par exemple la culture de vie contre la culture de mort en place), les conservateurs sont la fausse droite et la gauche, qui depuis 1789 ont toujours collaboré ensemble pour empêcher tout retour au pouvoir des catholiques, royalistes et traditionalistes.

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3 février 2007 6 03 /02 /février /2007 14:53
Réchauffement climatique?

Une774"L'intox!" répond fermement "Monde et Vie" alors que la France vit aujourd'hui au rythme des provocations de Greenpeace qui s'en prend au patrimoine de Paris et des rapports du Groupe intergouvernemental d'experts sur l'évolution du climat, qui désigne l'homme responsable de ce fléau...
On ne peut aborder cette journée sans citer cet appel à la Révolution du Président Chirac :

"Face à l'urgence, le temps n'est plus aux demi-mesures: le temps est à la révolution".

 

03/02/2007 14:23

PARIS (AFP) - Environnement: "appel de Paris" pour une véritable organisation onusienne

Plus d'une quarantaine de pays ont appelé samedi à Paris, à l'initiative de Jacques Chirac, à la création d'une Organisation des Nations unies pour l'environnement afin de donner une impulsion politique mondiale à la lutte contre les dérèglements climatiques.

Cet appel intervient au lendemain de la publication du rapport des experts de l'ONU, qui ont lancé un avertissement sans précédent sur l'ampleur du changement climatique en insistant sur la responsabilité humaine dans le réchauffement de la planète.

"Nous tous ici présents, Citoyens de la Terre, nous appuyons les efforts des Nations qui se mobilisent, dans un esprit de souveraineté partagée, pour renforcer la gouvernance internationale de l'environnement", a dit le président français, qui a lu cet appel à l'issue d'une conférence internationale de deux jours.

"Nous appelons à transformer le Programme des Nations Unies pour l'environnement en une véritable Organisation internationale à composante universelle à l'image de l'Organisation mondiale de la santé", a-t-il ajouté.

En prenant la tête de ce nouveau combat, à moins de trois mois de la fin de son mandat, Jacques Chirac a cherché à conforter son image d'avocat d'une planète en péril - après son fameux cri d'alarme sur "la maison brûle" à Johannesburg en 2002 - et de rare leader mondial activement engagé dans cette croisade écologiste.

Dans un message lu à la conférence, l'ancien vice-président américain Al Gore a encouragé les participants. "Votre travail ici devrait être un début et pas une fin", a dit l'auteur du film "Une vérité qui dérange".

"Nous appelons tous les Etats sans exception à rejoindre ce combat. C'est notre responsabilité à tous. Il en va, c'est vrai, de l'avenir de l'humanité", a lancé Jacques Chirac.

... Mais beaucoup, y compris parmi les Européens, s'interrogent sur la nécessité de créer une nouvelle organisation, alors que l'ONU dispose déjà du Programme des Nations unies pour l'environnement (Pnue), créé en 1972.

La France plaide pour apporter plus de cohérence et de visibilité à l'action de l'ONU, partagée aujourd'hui en dix-huit organisations différentes qui manquent de moyens et n'ont pas de stratégie commune.

Et surtout, selon l'ancien Premier ministre Alain Juppé, "il faut inventer un nouveau type d'organisation, moins bureaucratique, plus transparente, plus ouverte" sur les entreprises et la société civile, et doté de moyens accrûs.

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3 février 2007 6 03 /02 /février /2007 11:29

Dans un article "Ethiquement correct : les mots pour le dire", Pierre-Olivier Arduin, responsable de la Commission Bioéthique et Vie humaine pour le diocèse de Fréjus-Toulon, met en garde contre ce qu'il appelle le novlangue. Le novlangue a pour but est de réduire le domaine de la pensée en appauvrissant les concepts et en manipulant les idées. La culture de mort est de fait le vecteur de nouveaux mots, d’un discours obligé et conformiste, qui camouflent des pratiques et des ordres implacables, dans l’espoir que ce qui n’est pas nommé ne sera pas défendu et cessera rapidement d’exister. Ce nominalisme idéologique établit un nouveau lexique se substituant à la réalité pour mieux l’asservir. Ce nouveau code moral qui prend sa source dans des sociétés qui se proclament libres et tolérantes, sécrétera des lois qui condamneront les propos inconvenants : délit d’entrave à l’IVG, discrimination homophobe,… l’Église nous invite – c’est bien tout l’objet du Lexique des termes ambigus et controversés sur la famille, la vie et les questions éthiques qu’elle a fait publier il y a quelque temps – à ne pas nous soumettre à cette discipline de parole et à proclamer avec courage la vérité. Une vigilance de tous les instants s’impose en effet pour scruter et ausculter ce langage conventionnel et convenu afin de dévoiler les intérêts obscurs auxquels il collabore. Le Salon Beige dresse une liste de cette novlangue se rapportant à l'éthiquement correct : 

 - le clonage embryonnaire deviendrait une transposition nucléaire, voire un transfert nucléaire somatique,

 - l’embryon cloné -dont les scientifiques doutent de l'humanité, serait appelé artefact, unité embryoïde voire blastocystes de transfert nucléaire,

- ainsi l’interruption volontaire de grossesse a remplacé l'avortement – on interrompt la vie d’un enfant comme si elle pouvait reprendre un peu plus tard,

- mourir dans la dignité désigne l’euthanasie (les Hollandais préférent interruption volontaire de la vie),

- la pilule du lendemain masque un avortement chimique,

- le préembryon ou amas cellulaire préimplantatoire qualifie le jeune être humain pour le donner plus facilement à la science,

- les diagnostics prénatal et préimplantatoire occultent des pratiques eugénistes massives,

- la transposition nucléaire n’est bien que l’autre nom du clonage,

- la réduction embryonnaire n’est ni plus ni moins que l’élimination d’un jumeau dans le sein de sa mère suite à une procréation artificielle,

- la santé reproductive est le cheval de bataille des agences internationales onusiennes pour diffuser l’avortement au cœur des pays en voie de développement jugés trop féconds.

 

Le novlangue est ce que déjà au XIXe siècle, les maîtres contrerévolutionnaires dénonçaient, cette inversion du langage, que les révolutionnaires (aujourd'hui la "culture de mort"), pratiquent, il s'agit pour le catholique de réflechir sur le sens nouveau donné par les révolutionnaires à certains mots et d'appliquer le sens catholique, traditionnel, pour restituer la vérité.

"Ce qu'il y a de plus funeste pour les peuples, après la Révolution, écrit Blanc de Saint-Bonnet, c'est la langue qu'elle a créée. Ce qu'il y a de plus redoutable après les révolutionnaires, ce sont les hommes qui emploient cette langue dont les mots sont autant de semences pour la Révolution... Ne jetons plus aux foules des termes dont on ne leur explique point le sens théologique et vrai. Ils ne cessent d'engendrer les idées qui tiennent les masses en ébullition et les arrachent au devoir de la vie" (Antoine Blanc de Saint-Bonnet, La Légitimité, 1873, p. 281-284, ouvrage honoré d'un Bref personnel de Pie IX, cité in Jean Ousset, ibid.,, p. 155).

 La perversion des mots et des idées, n'est-ce pas encore le péril entrevu par saint Grégoire-le-Grand, quand, dans son "Commentaire du Livre de Job", il parle de ces chrétiens qui, vers la fin des temps, "obéissant à une fausse politique, seraient lâches et timides dans la défense de la vérité, et, par une coupable tolérance, se tairaient devant les violations des lois divines et humaines. Ils prêcheront la sagesse et la politique mondaine, et ils pervertiront, par leurs sophismes et leur faconde, l'esprit des simples" (Jean ousset, Pour qu'Il règne, DMM, Niort 1998, p. 297).

 Tous les maîtres chrétiens qui ont traité du discernement des esprits (Exercices spirituels de Saint-Ignace de Loyola, donnés par la Très Sainte Vierge) se sont plus à désigner comme piège très ordinaire de l'ennemi infernal, le style fumeux, l'ambiguïté, les expressions vagues, doubles, le flou, le mal défini et le ténébreux dans la rédaction et la pensée... Il faut rendre aux mots leur vraie signification"... "Manque de clarté, de logique et de vérité", et, par là-même, "ne relevant pas du génie catholique et français", voilà ce que, dès le premier paragraphe de sa lettre, Pie X reprochera au "Sillon".

 

 

- Subversion du langage : Un poème d'Armand Robin qui explique le programme des deux derniers siècles

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2 février 2007 5 02 /02 /février /2007 17:50
1789 : Une aristocratie en chasse une autre, naissance de la bourgeoisie d'affaires et de l'Argent-Roi, la ploutocratie
"Votre confusion présente, a atteint telle une paralysie, les sources mêmes de la vie. Tous ceux qui parmi vous étaient faits pour obéir à l'honneur ont été déchus et humiliés... Mais cette génération de la noblesse sera bientôt éteinte. Celle qui doit la suivre ne pourra plus être distinguée des charlatans et des bouffons, des agioteurs, des usuriers et des Juifs qui seront toujours ses compagnons et parfois même ses maîtres.Croyez-m'en, Monsieur, ceux qui prétendent niveler n'instaurent jamais l'égalité. Dans toutes les sociétés composées de différentes classes de citoyens, il faut qu'il y en ait une qui tienne le premier rang. C'est pourquoi les niveleurs ne font que changer et que pervertir l'ordre naturel des choses" (Edmund Burke en 1790 dans ses Réflexions sur la Révolution de France, Pluriel Histoire, paris 2004, p. 62).
 
"A l'ancienne aristocratie se substitue l'aristocratie des riches. C'est une chose qui n'a pas été assez vue. On a dit : la Révolution de 1789 a donné le pouvoir à la bourgeoisie. C'est vrai, mais dans la bourgeoisie elle l'a donné à l'Argent" (Jacques Ploncard d'Assac, Les jeunes ont droit à la vérité, Société de philosophie politique, Lisbonne 1970, p. 105).
 
C'est cette situation que Stendhal décrit parfaitement lorsqu'il fait parler M. Leuwen, le banquier : "... depuis Juillet, la bourgeoisie a remplacé le faubourg Saint Germain, et la Banque est la noblesse de la classe bourgeoise... Le ministère ne peut pas défaire la Bourse, et la Bourse peut défaire un Ministère." Et M. Leuwen explique que ce régime coûtera cher, parce qu'il faut donner des places à tout l'état-major de la bourgeoisie: "Il y a là six mille bavards qui feront de l'éloquence contre vous si vous ne leur fermez la bouche avec une place à six mille francs" (Jacques Ploncard d'Assac, ibid. p. 147).
 
"Étrange conclusion: la Révolution, faite au nom de l'égalité, a enrichi les riches et appauvri les pauvres... C'est un résultat qu'on retrouvera sur d'autres terrains... (René Sédillot, Le coût de la Révolution française, Vérités et Légendes, Perrin Mesnil-sur-l'Estrée 1987, p. 173-174).
 
"Une nouvelle bourgeoisie se substitue à celle de l'Ancien Régime: acquéreurs de biens nationaux, fournisseurs aux armées, nouveaux fonctionnaires, généraux, hommes de loi, etc." (Pierre Gaxotte, La Révolution française, Nouvelle édition établie par Jean Tulard, Éditions Complexe, Bruxelles 1988, p. 430). 

La Révolution instaure l'aristocratie des riches. "La Révolution aboutit dans sa première phase à la mise en place du système électoral censitaire élaboré par l'Assemblée nationale constituante: la possibilité de voter comme d'être élu dépendait du niveau d'impôt acquitté, et donc des biens possédés." (Manex Goyhenetche, Histoire Générale du Pays Basque, La Révolution de 1789, tome IV,  Elkar, Donostia 2002, p. 39). "Le suffrage censitaire consacra... l'inégalité politique fondée sur la fortune" (M. Goyhenetche, ibid., p. 39). Dans une seconde phase, que nous traitons dans un autre article, la Révolution bourgeoise instaure le "suffrage universel" qui donne aux masses l'
illusion de la liberté de choix et d'opinion, cependant que les vrais décideurs se situent à un niveau bien supérieur. Dans son Histoire générale du Pays basque, pour décrire cette prise du pouvoir par la bourgeoisie d'affaires, Manex Goyhenetche, fournit l'exemple des villes de Saint-Jean-De-Luz et de Bayonne: "Imprégnés des 'Lumières', épris de liberté et de libéralisme, conformément aux intérêts financiers et commerciaux, les bourgeois de Saint-Jean-De-Luz et de Bayonne participaient dans les années 1788-1789 au vaste mouvement.... Ils furent parmi les principaux bénéficiaires de la Révolution qui incarnait l'émergence du nouveau système de pouvoir" (M. Goyhenetche, ibid., p. 46). [L]e monde des marchands, des négociants... furent des hommes avisés, partisans du progrès des Lumières.... que l'on retrouve aux postes de commandes en 1789, puis sous le Directoire pour ceux qui échappèrent à la guillotine" (M. Goyhenetche, ibid., p. 47).  Les charlatans, bouffons, agioteurs et usuriers d'Edmund Burke. Ce groupe social se pérennise au pouvoir par le biais des sociétés secrètes qui contrôlent les grandes compagnies et groupes bancaires qui financent les grands partis libéraux et socialistes.
 
"La Révolution française fut, avant tout, une Révolution économique"... L'aboutissement "d'une lutte entre deux formes du capital, le capital immobilier et le capital mobilier, le capital foncier et le capital industriel et agioteur. Avec la suprématie de la noblesse disparut la suprématie du capital foncier, et la suprématie de la bourgeoisie amena la suprématie du capital industriel et agioteur" (Bernard Lazare, L'antisémitisme, son histoire et ses causes, 1894, rééd. Documents et Témoignages, Vienne 1969, p. 115). "Dans la lutte qu'elle avait entreprise, la bourgeoisie avait besoin d'auxiliaires; le Juif fut pour elle un aide précieux, un aide qu'elle avait intérêt à délivrer. Dès la Révolution (de 1789), le Juif et le bourgeois marchèrent ensemble, ensemble ils soutinrent Napoléon. ... Les Juifs ... se montrèrent les plus sûrs alliés de la bourgeoisie, d'autant qu'en travaillant pour elle ils travaillaient pour eux et, dans toute l'Europe, ils furent au premier rang du mouvement 'libéral' qui, de 1815 à 1848, acheva d'établir la domination du capitalisme bourgeois" (ibid., p. 116).
 
"...La vraie révolution française, celle qui va marquer tout le siècle, se situe sur le plan financier: à la primauté du sang, qui caractérisait théoriquement l'Ancien Régime, succède la primauté de l'argent. A la noblesse, qui détenait en principe les privilèges succède la bourgeoisie. Aux nobles succèdent les notables. Marat lui-même s'interroge: "Qu'allons-nous gagner à détruire l'aristocratie des nobles, si elle est remplacée par l'aristocratie des riches?"…
 
René Sédillot explique: "Il ne s'agit pas d'un avènement du capitalisme: celui-ci coexistait avec l'ancienne société, dans le cadre d'une économie de marché. Mais les capitalistes n'avaient pas le premier rang. Même un Samuel Bernard, même un John Law ne pouvaient prétendre aux honneurs que dans la mesure où ils se pliaient aux règles établies, en s'anoblissant et en entrant dans le système. Le roi, de toute façon, était au-dessus de la mêlée.
 
"Il s'agit d'une explosion du capitalisme. Du second rôle, il passe au premier. Aucune autorité, désormais, ne sera en mesure de lui servir de contrepoids. Les droits de la naissance ne pourront rien contre ceux de la finance. L'explosion se traduit par la promotion du banquier et du spéculateur: tout banquier, dans la tourmente, est nécessairement spéculateur; mais tous les spéculateurs ne sont pas banquiers.
 
"Avant la révolution, les banquiers privés étaient nombreux, parfois influents, mais sauf Necker en 1789, ils ne tenaient jamais le haut du pavé. Beaucoup d'entre eux étaient de confession protestante, d'origine cévenole ou suisse, et ils fondaient des dynasties bancaires: le Genevois Isaac Mallet s'était établi à Lyon en 1735, le Neuchâtelois Perregaux à Paris en 1781. Genevois encore, Bidermann et Clavière apparaissaient dans la capitale en 1782, et le Zurichois Hottinguer en 1783. Le calviniste Tronchin était, à Lyon puis à Paris, le banquier favori de Voltaire, qui ne méprisait pas les manieurs d'argent. 
"La révolution assure d'emblée la promotion des bourgeois fortunés, qui ne tardent pas à prendre le contrôle des municipalités à Marseille, Lyon, Bordeaux ou Nantes. "Ce sont les hommes riches qui vont gouverner Bordeaux" (Jean Jaurès, Histoire socialiste de la Révolution française), Bordeaux qui choisit pour maire Saige, "dix fois millionnaire". A Nantes, le Comité de salut public est entre les mains des plus riches négociants, - la plupart affiliés aux loges maçonniques – dont Buteiller père, le plus opulent..." (René Sédillot, Le coût de la Révolution française, Vérités et Légendes, Perrin Mesnil-sur-l'Estrée 1987, p. 242-243).
 
"Le règne de l'argent n'implique pas seulement la promotion des banquiers et des spéculateurs. Il se traduit par une montée de la corruption... (René Sédillot, Le coût de la Révolution française, Vérités et Légendes, Perrin Mesnil-sur-l'Estrée 1987, p. 247).
 
"La vertu fait cruellement défaut dans l'histoire de la révolution. Les corrupteurs ont le champ libre, pour acheter les consciences, les concours, les suffrages. Les corruptibles sont légion, et ils ne résistent pas toujours à la tentation" (René Sédillot, ibid., p. 248).
 
"Les puissances occultes qui dominent la société contemporaine ont parfaitement compris que dans un système politique basé sur la loi du Nombre, seul l'Argent pouvait influencer le Nombre, que l'Intelligence ne gagnerait la masse à ses idées qu'aidée par l'Argent : l'Argent qui signifie le moyen de communication, le véhicule de la pensée" (Jacques Ploncard d'Assac, Les idées qui tuent, Société de philosophie politique, Lisbonne 1971, p. 13-14).
 
Ceci explique la peur actuelle du système ploucrate UMPS devant les Nouvelles Technologies de l'Information et Télécommunications (N.T.I.C.), qui permettent au citoyen de base d'avoir accès, via internet, à des informations qui échappent à loi du silence. Nouvelles technologies que le système cherche donc à présent à contrôler par des lois (antiracisme, homophobie, etc.), devant empêcher la vérité de sortir, y compris sur les blogs d'information privés. 
 
"Le système est irréformable, il produit toujours les mêmes effets.Thomas Molnar, La Contre-Révolution, Poche, Union Générale d'Éditions, Saint-Amand 1972, p. 110). On ne le domine qu'en s'emparant de l'opinion. Le parti républicain qui le sait aura toujours une politique de la presse et de la librairie. La droite..., repliée sur un système contraire à ses principes formateurs, s'épuise en vains combats d'arrière garde. Voilà un siècle que cela dure... L'Argent, les Pouvoirs Occultes, derrière la presse formatrice de l'opinion, voilà ce que l'on retrouve toujours dès qu'on cherche un peu la réalité des démocraties" (Jacques Ploncard d'Assac, Les idées qui tuent, Société de philosophie politique, Lisbonne 1971, p. 194-195). Thomas Molnar dresse le même constat de l'échec des contrerévolutionnaires faute d'avoir su maîtriser les techniques d'information de l'opinion : "On peut dire que la stratégie principale de la révolution depuis deux cents ans est l'utilisation consciente des moyens de communication(Or)… ce que les contre-révolutionnaires ne comprenaient pas était que le système qu'ils rejetaient, et qui était incontestablement fragile, reposait sur la possibilité d'une rapide mobilisation de l'opinion publique, c'est-à-dire sur l'action des moyens de communication au sens étroit (au début surtout les journaux) et d'amplificateurs tels que les masses urbaines, les partis politiques, et des groupes d'intellectuels capables de formuler dans l'instant des idéologies capables de séduire. Ainsi le contenu de la révolution était-il inséparable de sa méthode de propagation dans tous les coins de la société et, en retour, cette méthode ne pouvait que servir le dessein révolutionnaire" 
 
"La démocratie a bel et bien reculé devant les riches, ou, plus exactement, ils l'ont achetée. Ils ont acheté les votes, les consciences, les idées. Tout dépendant de l'opinion, ils ont acheté les moyens de fabriquer l'opinion. Il n'est plus rester de la démocratie qu'un mécanisme des dirigeants, mais les Forces occultes et la Fortune anonyme et Vagabonde font jouer le mécanisme à volonté. La féodalité s'est naturellement reconstituée... Groupes de pression, coalitions d'intérêts, forces bancaires, c'est sous cent formes diverses que s'est reconstituée la pire des féodalités, celle de l'Argent, qui ne reconnaît aucun devoir, aucune fonction sociale, parasite pur de la société, 'fleur du mal du pire capitalisme'" (Jacques Ploncard d'Assac, Les idées qui tuent, Société de philosophie politique, Lisbonne 1971, p. 79).
"Examinant les structures des républiques modernes, M. Jean-Jacques Servan-Schreiber faisait cet aveu : "Les nouveaux barons, les nouveaux ducs autonomes, séparatistes, hors de toute loi, sont aujourd'hui en Occident, les maîtres de la finance et de l'industrie. Les Parlements, quand ils existent, sont mis par eux en coupe réglée. Ils s'en servent comme d'un autre champ de bataille pour leurs rivalités. Le vieil instrument de 'progrès', le parlementarisme, est en ruine. Il n'est plus qu'un trompe-l'oeil, et devient un mensonge. Face aux barons, il faut un roi"  (J.-J. Servan-Schreiber, L'Express du 26.10.64 cité in Jacques Ploncard d'Assac, Critique nationaliste, La Librairie Française, Paris, p. 31).
 
Si vous arrêtez là les propos de M. Servan-Schreiber, ils ont un sens. ... mais M. Servan-Schreiber poursuit insidieusement : "Le problème politique de l'heure n'est plus de rêvasser sur les freins qu'il y a lieu d'imposer au chef politique élu, responsable du gouvernement d'une nation. Mais sur la réalité de son pouvoir qu'il puisse effectivement imposer l'intérêt public aux intérpets féodaux ; sur la manière dont il doit être choisi pour que ce choix soit le mielleur, le plus démocratique, le plus éclairé possible..."  
Quelle bonne plaisanterie ! Le "Roi" de M. Servan-Schreiber sera l'élu d'une opinion façonnée par la presse des barons et des ducs de la Finance. Quelle indépendance aura-t-il en face de ceux-ci? ... L'opération vise tout simplement au renforcement du pouvoir ploutocratique par la dictature d'un seul commis des "200 Familles..." (Jacques Ploncard d'Assacibid. p. 31-32). 

Aujourd'hui, Yves-Marie Adeline, fondateur d'Alliance Royale, indique dans son livre La droite piégée, 1996 (
Entretien video Vox Galliae):

"Nous sommes des gestionnaires de droite dans un régime de gauche. A chaque parti politique d'en entretenir le contenant; mais on n'a pas de prise sur le contenu. ... [L]a droite ("droite" traditionnelle, légitimiste qui n'est pas la droite d'affaires, bourgeoise, libérale, orléaniste, celle qui a fait la Révolution et qui se trouve aujourd'hui au pouvoir) dans un régime comme celui-là ne peut être que locataire des institutions et ne peut pas en être la propriétaire."

"La droite n'a pas l'inititative des changements; son rôle est juste pour faire tampon, par périodes, vis-à-vis de la gauche. C'est Lénine qui disait: "Deux pas en avant, un pas en arrière, puis deux pas en avant, un pas en arrière". Autrement dit, le pas en arrière qui est un peu le conservatisme de droite, est là en réalité pour consolider non pas les deux pas en avant, mais au moins le premier pas en avant. Puis ensuite, on repart en avant; la gauche récupère à chaque fois son témoin. ... Phénomène de cliquet: toute avancée produite par la gauche se fait selon un mouvement non rétrogradable comme un filet de tennis que l'on élève; on ne peut pas revenir en arrière. Et la droite ne revient jamais en arrière. Quand elle est tentée de le faire, et encore, sur les moeurs, le social ou l'économique, la droite a du mal à revenir en arrière; regardez les 35 heures. Donc on est vraiment dans un système de cliquet, ce qui fait que ce régime avance toujours vers la gauche, vers la Révolution, vers une sorte de Révolution permanente."


Dans ce système, la droite est au mieux "locataire du régime quand elle en prend la gestion". Elle se trouve piégée dans le mesure où elle ne peut pas faire s'épanouir les valeurs auxquelles elle croit. Pire : elle ne peut jamais revenir sur les "conquêtes" fondamentales de la gauche ("effet cliquet").  Pour en sortir, il faut abolir la République, restaurer, ou instaurer, la Monarchie

Le tout est de savoir où se situera la souveraineté,dans le Roiou dans l'opinionen Dieu ou dans l'Homme ? Si la deuxième solution l'emporte, si  au-dessus de la loi des hommes il n'y a pas le Décalogue, cette loi morale qui lui est supérieure, nous n'aurons pas fait l'ombre d'un progrès...., mais nous aurons au contraire produit une nouvelle étape dans la régression démocrate libérale.
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2 février 2007 5 02 /02 /février /2007 17:44

C'est chez les monarchistes légitimistes et catholiques (catholicisme social) que va se manifester la première réaction contre le traitement inhumain que la ploutocratie, bourgeoisie d'affaires, impose aux ouvriers. Avant l'utilisation de la question sociale par Karl Marx, c'est la droite légitimiste et traditionaliste qui la première, prend la défense des travailleurs. 

"
Bonald (1754-1840) est le premier à se préoccuper de la misère ouvrière, consécutive au triomphe de la bourgeoisie et des nouvelles méthodes de travail, permettant l'exploitation des ouvriers depuis la destruction des barrières corporatistes. Ainsi est-il également le précurseur des doctrinaires sociaux de droite du XIXe siècle, comme Le Play et La Tour du Pin" (Yves-Marie Adeline, Histoire mondiale des Idées politiques, Ellipses, Paris 2007, p. 349).

"Karl Marx... leur contestation rencontrait celle des aristocrates catholiques qui avaient, vicomte Alban de Villeneuve-Bargemont et vicomte Armand de Melun, dénoncé les premiers l'exploitation manufacturière et fait voter les premières lois sociales. Dès 1841, c'est Alban de Villeneuve-Bargemont qui fait voter la loi règlementant le travail des enfants, réclamée aussi par le comte de Montalembert, autre grand aristocrate catholique. C'est Villeneuve-Bargemont qui pose le premier, devant la Chambre française, le problème ouvrier dans toute son ampleur (22 décembre 1840). Alors que l'ide de la lutte des classes n'est lancée qu'en 1843 par Flora Tristan, dans sa Lutte ouvrière. En 1850 et 1851, c'est le catholique vicomte Armand de Melun qui fait voter le premier grand train de lois sociales : logements insalubres, caisse de retraite, délit d'usure, assistance judiciaire, assistance hospitalière, contrats d'apprentissage. En 1852, c'est le même qui rédige le décret légalisant et développant le grand mouvement mutualiste" (Jean Dumont, L'Eglise au risque de l'histoire, préface de Pierre Chaunu de l'Institut, Editions de Paris, Ulis 2002, p. 115-116). 
 
Villeneuve-Bargemont dénonce "l'état de dépendance et d'abandon dans lequel la société livre les ouvriers aux chefs et entrepreneurs de manufactures... la facilité illimitée laissée à des capitalistes spéculateurs de réunir autour d'eux des populations entières pour en employer les bras suivant leur intérêt, pour en disposer, en quelque sorte, à discrétion, sans qu'aucune garantie d'existence, d'avenir, d'amélioration morale ou physique soit donnée de leur part, ni à la population, ni à la société qui doit les protéger".

"Voyez par exemple, la fameuse Lettre sur les ouvriers, de M. le Comte de Chambord (Henri d'Artois). Elle date du 20 avril 1865, voilà plus d'un siècle ; ... c'est la réplique d'un contemporain de Karl Marx. M. le Comte de Chambord rappelait d'abord que la royauté avait toujours été "la patronne des classes ouvrières".

"Les établissements de Saint Louis, rappelait-il, les règlements des métiers, le système des corporations, en sont les preuves manifestes. ... Qu'avec le temps, et à la longue, les institutions aient dégénéré; que des abus s'y soient introduits, c'est ce que personne ne conteste. Louis XVI, un de nos rois qui ont le plus aimé le peuple, avait porté ses vues sur les améliorations nécessaires; mais les économistes qu'il consulta servirent mal ses paternelles intentions, et tous leurs plans échouèrent. L'Assemblée constituante ne se contenta pas, ainsi que l'avaient demandé les cahiers, de donner plus de liberté à l'industrie, au commerce et au travail; elle renversa toutes les barrières, et au lieu de dégager les associations des entraves qui les gênaient, elle prohiba jusqu'au droit de réunion et à la faculté de concert et d'entente" (Jacques Ploncard d'Assac, Les idées qui tuent, Société de philosophie politique, Lisbonne 1971, p. 97). 

"Cette identification de la vraie droite à la justice sociale sera étouffée par la droite des affaires, opportuniste, qui se battra farouchement pour empêcher, à chaque occasion historique, la conjonction des traditionalistes et du peuple. On l'a vu en 1875 lorsqu'elle a refusé la restauration corporative du Comte de Chambord et en 1944, la même tentative corporative de la Révolution nationale. Il faut tout de même que cela soit sû" (Jacques Ploncard d'Assac, Les jeunes ont droit à la vérité, Société de philosophie politique, Lisbonne 1970, p. 107-108.)

Henri d'Artois, duc de Bordeaux

 

Henri V, Comte de Chambord

"... Ainsi, voilà plus d'un siècle, le Comte de Chambord parle comme un syndicaliste moderne, et le fait que cela surprenne montre à quel point la 'droite des affaires', les orléanistes, ont perverti la doctrine sociale de la vraie droite que Léon XIII ne fera que démarquer dans l'encyclique Rerum novarum. L'antériorité appartient au Comte de Chambord. C'est un fait." (Jacques Ploncard d'Assac, ibid., p. 98).

"Dès 1865, M. le Comte de Chambord montre le chemin à suivre : "Quant aux remèdes, dit-il, voici ceux que les principes et l'expérience paraissent indiquer. "A l'individualisme, opposer l'association; à la concurrence effrénée le contre-poids de la défense commune; au privilège industriel la constitution volontaire et réglée des corporations libres". Personne ne peut nier que toute la question sociale soit contenue et résolue dans ces trois lignes : On ne dira jamais mieux." (Comte de Chambord cité in Jacques Ploncard d'Assac, Les idées qui tuent, Société de philosophie politique, Lisbonne 1971, p. 101-102).

La Tour du Pin, qui a du coup d'oeil, voit l'édifice à construire, trouve le nom : l'Ordre social-chrétien, le thème : "Aux doctrines subversives, aux enseignements funestes, il faut opposer les saintes leçons de l'Evangile; au matérialisme, les notions de sacrifice; à l'esprit cosmopolite, l'idée de Patrie; à la négation athée, l'affirmation catholique..." (Jacques Ploncard d'Assac, ibid., p. 124).

"La vraie contre-révolution, écrit M. Dimier, ne vas pas sans un programme social, par la raison que le Révolution a fait état de méconnaître la catégorie des rapports économiques... Le syndicalisme, l'organisation du travail sont d'accord avec tous les principes de l'ordre, contraires à la Révolution.

... C'est un des artifices les plus monstrueux de la propagande que d'avoir dressé les travailleurs contre la vraie droite, leur alliée naturelle, car, seule, elle préconise l'établissement d'un ordre social basé sur les lois naturelles, mais "la Révolution dont ils éprouvent le mal, a façonné leur intelligence à ne maudire que ses ennemis".

On sait que Proudhon a été souvent revendiqué, comme un des maîtres de la pensée contrerévolutionnaire... Cela n'est étonnant qu'en apparence. Si l'on veut bien considérer que le socialisme - je ne dis pas le marxisme, qui est tout autre chose - traduit la révolte spontanée des prolétaires contre la société démo-capitaliste instaurée par les hommes de 1789, les choses deviennent plus claires.

La contre-révolution ne va pas sans programme social et le Marquis de La Tour du Pin ou l'abbé de Pascal étaient certainement beaucoup plus "avancés" au point de vue social que les gouvernements libéraux de leur temps. Ce qui fait la nocivité du marxisme, c'est l'esprit de lutte des classes, destructeur de toute communauté nationale. Le socialisme n'est pas lié nécessairement à l'idée de lutte des classes et c'est précisément ce qui nous permet de revendiquer bien des pages de Proudhon comme authentiquement contre-révolutionnaire.

Voyez par exemple ce qu'il dit du véritable contrat social qu'il oppose aux sophismes de J.-J. Rousseau :

"... Le contrat social doit embrasser l'universalité des citoyens, de leurs intérêts et de leurs rapports. Si un seul homme était exclu du contrat, si un seul des intérêts sur lesquels les membres de la nation, êtres intelligents, industrieux, sensibles sont appelés à traiter, étaient omis, le contrat serait plus ou moins relatif et spécial; il ne serait pas social.

"Le contrat social doit augmenter pour chaque citoyen le bien-être et la liberté. S'il s'y glissait des conditions léonines, si une partie des citoyens se trouvait, en vertu du contrat, subalternisée, exploitée par l'autre, ce ne serait plus un contrat, ce serait une fraude contre laquelle la résiliation pourrait être à toute heure et de plein droit invoquée."

Et Proudhon, s'en prenant directement à J.-J. Rousseau écrit :

"Rousseau définit ainsi le contrat social : 'Trouver une forme d'association qui défende et protège, de toute la force commune, la personne et les biens de chaque associé, et par laquelle chacun s'unissant à tous, n'obéisse, qu'à lui-même, et reste aussi libre qu'auparavant'.

"Oui, ce sont bien là des conditions du pacte social, quant à la protection et à la défense des biens et des personnes. mais, quant au mode d'acquisition et de transmission des biens, quant au travail, à l'échange, à la valeur et au prix des produits, à l'éducation, à cette foule de rapports qui, bon gré, mal gré, constituent l'homme en société perpétuelle avec ses semblables, Rousseau ne dit mot, sa théorie est de la plus parfaite insignifiance..."

La Révolution a défait l'ancien ordre social. Elle n'a rien reconstitué et n'a songé à défendre que les biens de ceux qui l'avait faite. Alors, en face d'eux s'est levée la classe des oubliés. Il y a là une conséquence trop néfaste et trop évidente pour que l'école contrerévolutionnaire ne s'en soit pas emparée comme d'un argument irrésistible contre les Principes de 1789. Proudhon nous rejoint, ou nous rejoignons Proudhon, comme on voudra. 

... Et Proudhon de conclure sur Rousseau en ces termes : "Jamais homme n'avait réuni à un tel degré l'orgueil de l'esprit, la sécheresse de l'âme, la bassesse des inclinations, la dépravation des habitudes, l'ingratitude de coeur; jamais l'éloquence des passions, l'ostentation de la sensibilité, l'effronterie du paradoxe, n'excitèrent une telle fièvre d'engouement... Disons pour finir, qu'à la honte du XVIIIe siècle et du nôtre, le Contrat social de Rousseau, chef d'oeuvre de jonglerie oratoire, a été admiré, porté aux nues, regardé comme la table des libertés publiques; que Constituante, Girondins, Jacobins, Cordeliers le prirent tous pour oracle. Qu'il a servi de texte à la constitution de 1793, déclarée absurde par ses propres auteurs..., et que c'est encore de ce livre que s'inspirent aujourd'hui les plus zélés réformateurs de la science politique et sociale. Le cadavre de l'auteur que le peuple trainera à Montfaucon le jour où il aura compris le sens de ces mots, Liberté, Justice, Morale, Raison, Société, Ordre, repose glorieux et vénéré sous les catacombes du Panthéon, où n'entrera jamais un de ces honnêtes travailleurs qui nourrissent de leur sang leur pauvre famille, tandis que les profonds génies qu'on expose à leur adoration, envoient dans leur rage lubrique, leurs bâtards à l'hôpital". Comment ne pas comprendre que l'Ecole contrerévolutionnaire se réclame, aussi, du socialiste national Proudhon ?" (Jacques Ploncard d'Assac, Les Idées qui tuent, Société de philosophie politique, Lisbonne 1971, p. 39-40).

"Il y a dans ces années 1860 trois courants qui s'affrontent : l'individualisme libéral ploutocratique ("droite" orléaniste), le socialisme marxiste et le corporatisme traditionaliste. Avec des fortunes variées, ces trois courants vont continuer d'exister dans les cent années qui suivent. On verra les deux premiers s'allier contre le troisième dans lequel ils ont reconnu leur commun ennemi et cette collusion seule désigne le corporatisme comme la solution vraie, exacte, correcte du problème économico-social. ...

"L'Encyclopédie soviétique rappelle justement que Marx et Engels admettaient parfaitement la "collaboration des communistes avec les démocrates petits bourgeois dans le cadre d'une même organisation", pourvu qu'ils n'oublient pas que "la Révolution démocratique bourgeoise n'est qu'une étape indispensable de la lutte et non le but final". Alors que le Comte de Chambord cherche sincèrement à améliorer le sort des classes ouvrières en les organisant, en les protégeant contre l'arbitraire patronal, en faisant de l'Etat l'arbitre des intérêts divergents, Karl Marx, lui, entend exploiter les contradictions internes du système capitaliste... pour faire la Révolution et installer son parti au pouvoir" (Jacques Ploncard d'Assac, Les idées qui tuent, Société de philosophie politique, Lisbonne 1971, p. 101-104).

"Ces notes sont importantes pour l'histoire des idées. Elles confirment que la question sociale non seulement n'avait pas échappé à la droite légitimiste dont le nationalisme contemporain est, sur ce point, l'héritier incontestable, mais que, seule, elle insistait sur cette question et, qu'en définitive elle manqua le pouvoir par la conjugaison de la gauche républicaine et de la "droite" orléaniste, celle des affaires" (Jacques Ploncard d'Assac, ibid., p. 131).

"On a dit qu'il (le Comte de Chambord) avait fait échouer la restauration en refusant de céder sur la question du drapeau blanc. On peut dire avec plus de raison que ce sont les orléanistes qui l'ont fait échouer en refusant de céder sur le drapeau tricolore" (Jacques Ploncard d'Assac, ibid., p. 175).

Le constitutionnaliste Maurice Duverger, stratège progressiste, dans son Introduction à la politique (Paris 1964) claquemure la droite dans un vocable qui lui est encore attaché et qui permet de la discréditer face aux "progressistes" (de gauche évidemment). "Réduit à sa plus grande simplicité, à son élément fondamental, écrit-il, le combat politique oppose ceux qui sont à peu près satisfaits de l'ordre social existant, qui veulent le conserver, et ceux à qui cet ordre ne convient pas, qui veulent le changer. Les premiers constituent 'la droite' les seconds 'la gauche', au sens le plus général des termes...."
Rien n'est plus arbitraire comme classification. Quand la droite authentique dénonce la démo-ploutocratie, elle porte au système de la Fortune anonyme et vagabonde un coup décisif, parce qu'il vise le milieu même où se développe le règne de l'Argent.
L'ordre social démo-ploutcratique s'est toujours allié, finalement, avec l'autre matérialisme : le marxisme, et il le fait encore aujourd'hui (pour conserver le pouvoir). Voilà un exemple de la tactique progressiste consistant à donner à la droite une image inexacte contre laquelle on déchaîne l'hostilité de l'opinion" (
Jacques Ploncard d'Assac, Critique nationaliste, La Librairie Française, Paris, p. 24).

Aujourd'hui, on pourrait dire que les "progressistes" authentiques ne sont ni à "gauche" ni à "droite" (droite libérale d'affaires) qui toutes les deux ont intérêt au contraire à conserver telles quelles les institutions politiques. Les progressistes sont ceux qui veulent changer le système en place, jusque dans le régime politique pour restaurer le régime traditionnel et naturel de la France qui a fait ses preuves pendant quatorze siècles. Les authentiques "progressistes" pour reprendre le terme des partisans des "Lumières" et de la "modernité", sont donc les royalistes et les catholiques traditionalistes qui veulent rompre avec l'Ordre maçonnique athée, défendant par exemple la culture de vie contre la culture de mort en place. Et les conservateurs sont la (fausse) "droite" et la gauche, qui depuis 1789 ont toujours collaboré ensemble pour empêcher tout retour au pouvoir des catholiques, et des partisans de la Société fondée sur ses bases naturelles.

Voir aussi:

- La
doctrine sociale de l'Eglise qui dénonce les excès du capitalisme et encourage le syndicalisme chrétien et le catholicisme social.

-
Contre-information. Le mythe de la République 'sociale'

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