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2 juillet 2007 1 02 /07 /juillet /2007 15:10
Une invention luciférienne cabaliste, talmudo-maçonnique martiniste

La devise de la république Liberté Egalité Fraternité, pour ses deux premiers éléments est inscrite dans la déclaration des droits de l'homme, dans son article 1er : "Les hommes naissent et demeurent libres et égaux en droits". Cette devise est une invention maçonnique, synthétisée dans le système martiniste cabalo-luciférien.
 
L'encyclopédie Wikipedia, dans son article sur Louis Claude de Saint-Martin est prise en flagrant délit de mensonge et de tromperie, elle indique que la formule Liberté Egalité n'apparaîtrait seulement que "vers 1848": " D’après Louis Blanc, dans Histoire de la Révolution, c’est à Louis-Claude de Saint-Martin même que la France doit sa fameuse devise : Liberté-Égalité-Fraternité. Une erreur hélas ! Robert Amadou a publié sur la question un numéro spécial de Renaissance traditionnelle ou il démontre l'erreur, avec un argumentaire de plus de 100 pages ! En fait, cette devise n'est même pas celle de la Révolution française de 1789 ! Elle apparaît vers 1848."
 
Or, l'on sait grâce à l'ouvrage de l'abbé Barruel, publié en 1798 (soit cinquante années avant 1848 et 9 après la Révolution française de 1789), que cette formule Liberté Egalité existait déjà bien au XVIIIe siècle, avant 1789, dans les initiations aux grades maçonniques, notamment celui de Kadosch: "Au moment où l'adepte sort de l'antre, portant la tête de ce roi, il s'écrit Nékom, je l'ai tué. Après l'atroce épreuve, on l'admet au serment. … Enfin, le voile se déchire; l'adepte apprend que jusqu'alors la vérité ne lui a été manifestée qu'à demi, que cette liberté et cette égalité dont on lui avait donné le mot dès son entrée dans la Maçonnerie, consistent à ne reconnaître aucun supérieur sur la terre; à ne voir dans les rois et les pontifes que des hommes égaux à tous les autres, et qui n'ont d'autres droits sur le trône ou auprès de l'autel que celui qu'il plaît au peuple de leur donner, que ce même peuple peut leur ôter quand bon lui semblera. On lui dit encore que depuis trop longtemps les princes et les prêtres abusent de la bonté, de la simplicité de ce peuple; que le dernier devoir d'un Maçon, pour bâtir des temples à l'égalité et à la liberté, est de chercher à délivrer la terre de ce double fléau, en détruisant tous les autels que la crédulité et la superstition ont élevés; tous les trônes où l'on ne voit que des tyrans régner sur des esclaves…
 
Je n'ai point pris ces connaissances du grade des Kadosch simplement dans les livres de M. Monjoie ou de M. Le Franc, je les tiens des initiés mêmes." (Abbé Augustin Barruel, Mémoires pour servir à l'histoire du Jacobinisme, 1798, Nouvelle édition révisée, Editions de Chiré, Chiré-en-Montreuil 2005, tome 1, p. 407-409).

Historiquement l'abbé Barruel précise même que "[j]usqu'au 12 août 1792, les Jacobins français n'avaient encore datés les fates de leur révolution que par les années de leur prétendue Liberté. En ce jour, Louis XVI, depuis quarante-huit heures, déclaré par les rebelles déchu de tous les droits au trône, fut emmené captif aux tours du Temple. En ce même jour, l'assemblée des rebelles prononça, qu'à la date de la liberté on ajouterait désormais dans les actes publics la date de l'égalité; et ce décret lui-même fut daté la quatrième année de la liberté, la première année, le premier jour de l'égalité

"En ce même jour, pour la première fois, éclata enfin publiquement ce décret si cher aux Francs-Maçons, et prescrit dans leurs loges avec toute la religion du serment le plus inviolable. A la lecture de ce fameux décret, ils s'écrièrent: Enfin nous y voilà; la France entière n'est plus qu'une grande loge; les Français sont tous Francs-Maçons, et l'univers entier le sera bientôt comme nous.

"J'ai été témoin de ces transports; ... Oui enfin, voilà le grand objet de la Franc-Maçonnerie rempli. Egalité & Liberté; tous les hommes sont égaux et frères; tous les hommes sont libres: cétait là toute l'essence de notre code, tout l'objet de nos voeux, tout notre grand secret." (Abbé Augustin Barruel, Mémoires pour servir à l'histoire du Jacobinisme, 1798, Nouvelle édition révisée, Editions de Chiré, Chiré-en-Montreuil 2005, tome 1, p. 384).
 
Henri Delassus (1836-1921), docteur en théologie, Chanoine honoraire de la métropole de Cambrai, Directeur de la Semaine Religieuse de ce diocèse, nous indique dans son ouvrage "La Conjuration antichrétienne", que "Le martinisme avait été restauré par le Dr Papus, de son vrai nom Encausse, un des lucifériens les plus dangereux du siècle. Le martinisme avait été fondé en 1754 par un juif portugais, Martinez de Pasquelly; son premier disciple avait été Louis Claude de Saint-Martin, ce qui fait que la secte a une double raison pour s'appeler le "martinisme". Le martinisme dérive directement de la Kabbale juive..." (Henri Delassus, La Conjuration antichrétienne, Le Temple maçonnique voulant s'élever sur les ruines de l'Eglise catholique, 1910, rééd. Expéditions Pamphiliennes 1999, p. 377).

La doctrine de Saint-Martin est celle de la cabale, l'abbé Barruel l'indique dans son paragraphe Système des Maçons de la cabale: "Il faut de la patience pour découvrir tout l'ensemble du code martiniste à travers le langage mystérieux des nombres et des dogmes. Epargnons, autant qu'il est possible, ce travail au lecteur" (Mémoires pour servir à l'histoire du Jacobinisme, 1798, Nouvelle édition révisée, Editions de Chiré, Chiré-en-Montreuil 2005, 2e partie, tome 1, p. 417). 


"[L]a devise Liberté, égalité, fraternité. La Secte la fait retentir partout, elle a obtenu de la faire inscrire sur les édifices publics, sur les monnaies, sur tous les actes de l'autorité législative et civile. "Cette formule, dit le franc-maçon Malapert dans un de ses discours aux loges (Chaîne d'Union, 1874, p. 85), fut précisée vers le milieu du siècle dernier (XVIIIe) par Saint-Martin (fondateur de l'illuminisme français). Tous les ateliers l'ont acceptée, et les grands hommes de la Révolution en ont fait la devise de la République française" (Henri Delassus, La Conjuration antichrétienne, Le Temple maçonnique voulant s'élever sur les ruines de l'Eglise catholique, 1910, rééd. Expéditions Pamphiliennes 1999, p. 256).
 
"J'ai peur de fatiguer le lecteur par le détail de ces absurdités des arrières-Maçons, mais j'écris pour fournir des preuves à l'historien. En assignant les grandes causes de la Révolution, il faudra bien au moins qu'il ait une idée générale des systèmes d'impiété et de rébellion qui l'ont amenée" 
 
"J'ignore l'origine de ce M. de Saint-Martin qui leur laissa son nom. … J'ai vu des hommes qu'il avait séduits; j'en ai vus qu'il voulait séduire; tous m'ont parlé de son grand respect pour Jésus-Christ, pour l'Evangile, pour les gouvernements; je prends, moi, sa doctrine et son grand objet dans ses productions,… dans son fameux ouvrage "Des erreurs et de la Vérité". Je sais ce qu'il en coûte pour aller déchiffrer les énigmes de cette œuvre de ténèbres; mais il faut bien avoir pour la vérité, la constance que les adeptes ont pour le mensonge." (Abbé Augustin Barruel, Mémoires pour servir à l'histoire du Jacobinisme, 1798, Nouvelle édition révisée, Editions de Chiré, Chiré-en-Montreuil 2005, tome 1, p. 417).
 

La finalité

"… Weishaupt (illuminisme allemand) et les siens ont dit ouvertement ce qu'ils prétendent tirer de cette formule (Liberté, Egalité) : 

d'abord l'abolition de la religion et de toute autorité civile, 
puis l'abolition de toute hiérarchie sociale et de toute propriété
(Henri Delassus, La Conjuration antichrétienne, Le Temple maçonnique voulant s'élever sur les ruines de l'Eglise catholique, 1910, rééd. Expéditions Pamphiliennes 1999, p. 256).
 
 (Paragraphe Système politique des Maçons martinistes, p. 420). "Des sectes conspirantes…, les adeptes des loges martinistes sont la pire de toutes. … L'adepte martiniste ne reconnaît pour légitimes, ni les empires que peuvent avoir fondés la violence, la force, la conquête; ni les société qui devraient leur origine aux conventions, aux pactes les plus libres. … Le martiniste… nous dit que tout est nul dans les sociétés formées librement, que tout est nul dans les sociétés formées par la force". L'abbé Barruel demande donc fort justement: "Quelles sont donc les lois civiles, quels sont les magistrats, les princes qui pourront exiger des sujets cette soumission?" (Abbé Augustin Barruel, Mémoires pour servir à l'histoire du Jacobinisme, 1798, Nouvelle édition révisée, Editions de Chiré, Chiré-en-Montreuil 2005, tome 1, p. 420-421).

 "Que le héros de ce code (martiniste), le fameux Saint-Martin se montre à découvert, et aussi hypocrite que son maître, il ne sera plus que le vil copiste des inepties de l'esclave hérésiarque plus généralement connu sous le nom de Manès. … On le verra conduire ses adeptes dans les mêmes sentiers, leur inspirer la même haine des autels du Christianisme, du trône des souverains, et même de tout gouvernement politique." (ibid., p. 418).

 "Cette Secte (martiniste) faisait bien des dupes en France, en Allemagne, j'en ai trouvé jusqu'en Angleterre; et j'ai vu que partout son dernier secret consistait à montrer dans la Révolution française le feu qui purifie l'univers" (ibid., p. 425).


L'imposture

Après tous les papes du XIXe siècle et ceux du XXe, Jean-Paul II et Benoît XVI dénoncent eux aussi l'imposture des Lumières, du laïcisme et de la théologie libérale.  

 "Dans la mentalité des Lumières,... le grand drame de l'histoire du Salut avait disparu. L'homme était resté seul: seul comme créateur de sa propre histoire et de sa propre civilisation; seul comme celui qui décide de ce qui est bon et de ce qui est mauvais... Si l'homme peut décider par lui-même, sans Dieu, de ce qui est bon et de ce qui est mauvais, il peut aussi disposer d'un groupe d'hommes soit anéanti... Des décisions analogues furent prises sous le IIIe Reich,... par le parti communiste de l'union Soviétique et des pays soumis à l'idéologie marxiste" (Jean-Paul II, Mémoire et identité, Le testament politique et spirituel du pape, Flammarion, Mayenne 2005, p. 23-24). "Cela arrive, poursuit Jean-Paul II, parce que Dieu en tant que Créateur a été rejeté..." (ibid, p. 25).


 Ainsi le pape Jean-Paul II établit un lien entre les "Lumières" et les idéologies criminelles du XXe siècle
; en ce qu'elles ont prétendu éliminer le péché originel et donc tout le mystère de la rédemption en Christ, les Lumières sont à l'origine des utopies criminelles et des idéologies monstrueuses qui, au nom du Progrès et de l'amélioration de la société qu'il fallait changer pour apporter le bonheur sur terre, ont assassiné des millions de personnes (camps de concentration, goulags, etc...).  

 Benoît XVI condamne la théologie libérale comme une interprétation individualiste qui apparaît "unilatérale et privée de tout fondement"
: "Même si sa prédication est toujours un appel à la conversion personnelle, il vise en réalité continuellement la constitution du Peuple de Dieu qu'il est venu rassembler et sauver. C'est pourquoi l'interprétation individualiste de l'annonce que le Christ fait du Royaume, proposée par la théologie libérale, apparaît unilatérale et privée de tout fondement". (Benoît XVI, Audience générale : La volonté de Jésus sur l’Eglise et le choix des Douze, Texte intégral de la catéchèse de Benoît XVI sur « la relation entre le Christ et l’Eglise », ROME, Mercredi 15 mars 2006).

Benoît XVI explique que la relégation de la foi au domaine privé par le laïcisme n'est pas compatible avec la liberté religieuse"[L]a diffusion d'une mentalité inspirée d'un certain laïcisme, plus ou moins consciemment, porte petit à petit à déprécier ou ignorer le sacré, reléguant ainsi la foi à la sphère strictement privée. C'est pour cela, qu'une juste conception de la liberté religieuse n'est pas compatible avec cette idéologie, qui parfois se présente comme la seule voix de la rationalité..." (Benoît XVI, Cité du Vatican, 30 juillet 2007, Benoît XVI reçoit les Evêques de Porto Rico qui ont conclu leur visite Ad Limina).



 "La religion chrétienne a toujours reconnu les droits de l'homme définis par le Décalogue et fondés sur les devoirs envers Dieu; elle apporte au monde, depuis vingt siècles, une juste notion de la fraternité, de l'égalité, de la liberté" (François Brigneau, Jules L'Imposteur, Editions du Présent, Saint-brieux 1981, p. 10).

 "Si l'on entend par là que les hommes ne sont pas faits pour être esclaves, mais pour jouir d'une vraie liberté sous l'empire des lois; si par égalité on veut dire qu'étant tous les enfants d'un père commun, d'un même Dieu, les hommes doivent tous s'aimer,s’aider mutuellement comme des frères, je ne vois pas que j'eusse besoin d'être maçon pour apprendre ces vérités. Je les trouverais bien mieux dans l'Evangile" (Abbé Augustin Barruel, Mémoires pour servir à l'histoire du Jacobinisme, 1798, Nouvelle édition révisée, Editions de Chiré, Chiré-en-Montreuil 2005, 2e partie, tome 1, p. 391.)


 "Peut-être enfin cessera-t-on d'écouter les sophistes d'une égalité et d'une liberté plus atroces encore que chimériques, quand on saura combien leurs vains systèmes ont rapproché les hommes de la bête féroce.  … Nous savons ce qu'ont fait de nos jours ces vains systèmes de liberté, d'égalité" (Abbé Augustin Barruel, Mémoires pour servir à l'histoire du Jacobinisme, 1798, Nouvelle édition révisée, Editions de Chiré, Chiré-en-Montreuil 2005, tome 1, p. 378).
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