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Christ Roi

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Horloge

6 mars 2007 2 06 /03 /mars /2007 22:16

Un commentaire intéressant d'Olo sur la venue d'Alain Soral, un écrivain marxiste, sur le Forum catholique développe l'idée que j'avais déjà entrevue sur cet auteur, à savoir qu'il emploie les outils de la Révolution (par exemple la notion révolutionnaire de "progrès" qu'il situe aujourd'hui clairement dans le camp national) et les retourne contre elle, ce qui fait de lui finalement un authentique contrerévolutionnaire dans la ligne d'un Proudhon : il "renverse les dogmes du modernisme en employant les outils critiques valables qui en sont issus".

Olo : "On invite Soral, et l'on découvre benoîtement que ce n'est pas un pur tradi royaliste et tout et tout !
Vous vous attendiez à quoi ? A une conférence de carême ? A un prône sur les spirations trinitaires dans l'histoire de France?

Au fond qui est le plus marxiste entre lui et nous ; qui est le plus idéologue ?
Lui, qui a sacrifié sa carrière et sa respectabilité médiatique , et au nom du bien commun a tendu la main à des personnes ouvertement opposés à la famille de pensée ?
Ou nous, qui lui reprochons comme des petits Robespierre de n'être pas à 100 % dans la pure ligne du parti ?

Il faut considérer chez Soral non le particulier, mais l'entièreté de sa stupéfiante trajectoire ; elle est prophétique, elle manifeste les grands transferts idéologiques souterrains actuels :
Depuis la fin de la guerre froide, les équipes se reforment comme il suit : libéralisme libertaire contre socialisme réactionnaire.
On revient un peu au clivage du XIXème siècle qui voyait s'opposer bougeoisie voltairienne capitaliste et catholiques sociaux réactionnaires.
Pour ma part ça me convient. Ça fait revenir le socialisme authentique, entendu comme promotion du bien commun face aux intérêts particuliers, dans le giron de la réaction chrétienne d'où il a surgi au lendemain de la révolution.

Soral est beaucoup plus dangereux pour la pensée unique que beaucoup d'entre nous, parce qu'il renverse les dogmes du modernisme en employant les outils critiques valables qui en sont issus."
 (Fin de citation).

D'autres cas se sont produits où des écrivains classés à gauche ont développé une pensée contrerévolutionnaire. "On sait que Proudhon a été souvent revendiqué comme un des maîtres de la Pensée contrerévolutionnaire. Il peut sembler étonnant, à première vue, que le grand écrivain socialiste du XIXe siècle soit appelé à témoigner contre la Révolution et, pourtant, cela n'est étonnant qu'en apparence. Si l'on veut bien considérer que le socialisme - je ne dis pas le marxisme, qui est tout autre chose - traduit la révolte spontanée des prolétaires contre la société démo-capitaliste instaurée par les hommes de 1789, les choses deviennent plus claires... Ce qui fait la nocivité du marxisme, c'est l'esprit de lutte des classes, destructeur de toute communauté nationale. Le socialisme n'est pas lié nécessairement à l'idée de lutte des classes et c'est précisément ce qui nous permet de revendiquer bien des pages de Proudhon comme authentiquement contrerévolutionnaire... Proudhon nous rejoint, ou nous rejoignons proudhon, comme on voudra".

... Une des pages les plus curieuses de Proudhon est celle où il s'en prend à la théorie de la démocratie de J.-J. Rousseau (L'idée de la révolution au XIXe siècle, p. 126). ... Proudhon de conclure sur Rousseau en ces termes : "Jamais l'homme n'avait réuni à tel degré l'orgueil de l'esprit, la sécheresse de l'âme, la bassesse des inclinations, la dépravation des habitudes, l'ingratitude du coeur; jamais l'éloquence des passions, l'ostentation de la sensibilité, l'effronterie du paradoxe, n'excitèrent une telle fièvre d'engouement (...). Disons pour finir qu'à la honte du XVIIIe siècle et du nôtre, le Contrat social de Rousseau, chef d'oeuvre de jonglerie oratoire, a été admiré, porté aux nues, regardé comme la table des libertés publiques; que Constituante, Girondins, Jacobins, Cordeliers, le prirent tous pour oracle. Qu'il a servi de texte à la constitution de 93, déclarée absurde par ses propres auteurs, et que c'est encore de ce livre que s'inspirent aujourd'hui les plus zélés réformateurs de la science politique et sociale. Le cadavre de l'auteur que le peuple trainera à Montfaucon le jour où il aura compris le sens de ces mots, Liberté, Justice, Morale, Raison, Société, ordre, repose glorieux et vénéré sous les catacombes du Panthéon, où n'entrera jamais un de ces honnêtes travailleurs qui nourrissent de leur sang leur pauvre famille, tandis que les profonds génies qu'on expose à leur adoration, envoient dans leur rage lubrique, leurs bâtards à l'hôpital". Comment ne pas comprendre que l'Ecole Contrerévolutionnaire se réclame, aussi, du socialisme national Proudhon ?" (Jacques Ploncard d'Assac, Les idées qui tuent, Société de philosophie politique, Lisbonne 1971, p. 38-42).

Si donc Alain Soral doit rester marxiste, il ne pourra pas se dire un authentique nationaliste puisque le marxisme, par la lutte des classes, est destructeur de toute communauté nationale. Il devra donc faire un choix, marxisme ou nationalisme. Ce qui ne l'empêchera pas de reprendre des outils intellectuels du marxisme, comme l'idée gauchiste du "progrès" et des "progressistes" qu'on peut aisément retourner contre ses thuriféraires. Où nous a conduit le "progrès" de 1789 et des dites "Lumières" ?... Mais ce n'est pas faire du marxisme que de faire cela, c'est faire du catholicisme, tout simplement.

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6 mars 2007 2 06 /03 /mars /2007 21:31

Comme prévu, le lynchage est en route, le bouc-émissaire Raymond Barre deva être excommunié, condamné pour blasphème.
"Mardi également, dans une tribune publiée par Libération, Claude Lanzmann, réalisateur de "Shoah" s'est insurgé: "J'accuse M. Raymond Barre d'être un antisémite. Plus encore: je l'accuse de se faire le héraut de cette passion immonde, de la propager, de s'en glorifier, délit qui tombe sous le coup de la loi".
Le Conseil représentatif des institutions juives de France (Crif) avait été le premier vendredi à se dire "scandalisé" par de tels propos, estimant que Raymond Barre avait "rejoint l'extrême droite".
La Ligue des Droits de l'Homme (LDH), Le Mouvement contre le racisme et pour l'amitié entre les peuples (Mrap) et La Ligue internationale contre la racisme et l'antisémitisme (Licra) ont dénoncé des "propos déshonorants".
Le Parti socialiste a jugé ses "propos indignes d'un ancien Premier ministre de la République, (...) censé rester une référence" et François Bayrou les a qualifiés de "purement et simplement inacceptables".
"Enfin, SOS Racisme a demandé au ministre de la Justice que des poursuites judiciaires soient engagées contre Raymond Barre."

A suivre.

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6 mars 2007 2 06 /03 /mars /2007 20:57

L'excellent Salon Beige se fait l'écho d'un débat intéressant autour du "communautarisme" catholique.

"Dans un entretien avec Philippe Maxence, Jacques de Guillebon fustige le "repliement communautariste" de certains chrétiens, à ne pas confondre avec les communautés chrétiennes :

"Les communautés catholiques existent déjà, jusqu’à preuve du contraire, et c’est paroisses, diocèses, Eglises locales ou particulières qu’on les nomme. Elle ont enfanté et enfantent encore des «structures d’amour» à vocation temporelle, lesquelles ne trouvent leur but véritable que dans le don de la Parole divine, et de la charité qu’elle engendre, au monde entier."

Est-ce à dire que Jacques de Guillebon condamne les écoles catholiques hors-contrat ? Les divers groupes catholiques de tous âges (scoutisme, associations familiales, groupes de couples type Domus Christiani, etc.) ? Il dénonce la volonté de "constituer une structure catholique sur le schéma de la Oumma" ou encore la "Catholic city ". En fait, on ne voit pas très bien ce qu'il entend par communautarisme chrétien." (Michel Janva)

Il n'y a pas de communautarisme catholique façon amish par exemple, mais des tentatives de sauver ce qui nous reste (nos chapelles, nos écoles, notre catéchisme, notre foi). Cela correspond si je me souviens bien au conseil de Saint JEAN à l'Eglise de Sardes, dans l'Apocalypse, concernant l'Eglise de la fin des temps : "conservez les restes". Dans cette société qui a mis Jésus-Christ hors la loi, nous devons donc nous attacher d'abord à conserver ce qui nous reste. C'est comme cela que j'entends l'"identité". Ensuite, bien évidemment, cela ne nous empêche pas à tous, selon nos moyens, et selon ce qui nous est donné, d'aller dans le monde évangéliser. Ce qui correspond à la "mission". C'est donc bien l'identité qui fonde premièrement la mission, pas l'inverse. C'est le Christ, la Pierre d'Angle de la maison à bâtir, pas l'apostolat en lui-même. Enlevez le Christ et il n'y aura plus de mission ni d'ordre social chrétien.

Il serait assez injuste de reprocher aux Tradis aujourd'hui de sombrer dans le communautarisme quand les premiers chrétiens se cachaient dans les catacombes. En fait, ce qui détermine notre juste attitude, c'est notre adaptation à un environnement hostile ou pas. La société fondée sur le peuple n'étant pas celle fondée sur le Christ, à moins de condamner ce qu'ont fait les premiers chrétiens, il est logique que nous cherchions (les imitant en cela, d'une façon certainement inconsciente mais naturelle) à développer nos réseaux d'entre-aide catholique, nos écoles, nos chapelles, à protéger et à conserver nos biens les plus inestimables. Ce que d'aucuns appelle le Tradiland. Mais ce n'est pas faire du communautarisme que de faire cela. Nous avons jamais empêcher personne de nous rejoindre. Nous ne vivons pas en système clos et "pur" de toute souillure, comme les cathares ou même comme les juifs. A nos tables peuvent s'assoir des païens, des athées, des agnostiques, des juifs comme des musulmans. Contrairement à une idée reçue, la France au temps de nos Rois, au moyen Âge et sous l'Ancien Régime était probablement, aux dires des juifs eux-mêmes, le pays le plus tolérant à leur égard comparativement aux autres nations européennes, au même moment (Bernard Lazare, L'antisémitisme, son histoire et ses causes, 1894).

Vive le Christ Roi de France.

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3 mars 2007 6 03 /03 /mars /2007 19:57

Nouvelle affaire antisémite en vue, le 1er mars, Raymond Barre, ancien Premier Ministre, était l'invité de France Culture pour présenter son livre de mémoires. Il y a tenu des propos ("le lobby juif est capable de monter des opérations indigne et je tiens à le dire publiquement") qui vont à l'encontre de la "judéomanie" (terme de l'auteur juif Jean Robin), et qui ne manqueront pas de déclencher dans les prochains jours les foudres de la nouvelle Inquisition qui n'est pas catholique celle-là. Raymond Barre a blasphémé. Il devra être soit condamné soit excommunié, voire les deux. C'est le prix de la liberté d'expression dans ce pays.

Texte intégral de l'intervention de Raymond Barre sur le blog du livre la Judéomanie. [La thèse de l'auteur de ce livre, Jean Robin, est proche de celle déjà entrevue il y a plus d'un siècle par un autre auteur juif, Bernard Lazare, dans L'Antisémitisme, son histoire et ses causes (1894), qui situent notamment les causes de l'antisémitisme, dès l'antiquité, dans l'exclusivisme juif, l'orgueil, la séparation du reste de la société, les privilèges, phénomène qu'aujourd'hui Jean Robin découvre sous la "discrimination positive" dont la communauté juive est l'objet en France et qui, selon l'auteur, créé une distinction entre les citoyens français, nuit aux Juifs et est un facteur d'antisémitisme.]

Enregistrement audio de l'émission de France culture.

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3 mars 2007 6 03 /03 /mars /2007 10:34

Chers amis,

Des membres du collectif pour la paix liturgique à Reims étaient à Rome cette semaine. Ils ont ainsi, une fois de plus, montré leur fidélité à l’Eglise et prié dans la basilique saint Pierre pour que la paix prévale enfin dans le diocèse de Reims.

Ce déplacement au siège de la chrétienté n’était pas anodin puisque nous avions Rendez-vous le 1er mars, avec Monseigneur Camillo PERL, secrétaire de la commission pontificale Ecclesia Dei.

En effet, Monseigneur PERL , collaborateur direct du Cardinal CASTRILLON-HOYOS et proche du Pape Benoît XVI , s’était proposé de nous rencontrer. Nous avions, comme promis, transmis vos suppliques à la commission Ecclesia Dei.Elles étaient bien arrivées!

Chers amis, cet entretien de plus d’une heure a été d’une grande richesse et d’un immense réconfort. Nous vous proposons ici quelques points qui ont été abordés :

  1. Rome est très bien informée de la situation dans le diocèse de Reims et regrette fortement les refus répétés de Monseigneur JORDAN d’accorder enfin la Messe dans la « forme ancienne du rite romain ». Monseigneur PERL nous a déclaré, sous la forme d’une boutade : quand un évêque veut refuser la demande de ses fidèles, il trouvera toujours des arguments ».
  2. Monseigneur PERL nous a plusieurs fois répété qu’il comprenait notre tristesse, mais qu’il était heureux de constater notre fidélité constante à l’Eglise.
  3. A aucun moment, Monseigneur PERL n’a émis la moindre réserve sur notre action, ses formes, sa durée et la publicité que nous en faisons auprès des fidèles des paroisses de Reims.
  4. Enfin, Monseigneur PERL nous a promis pour bientôt LA PAIX LITURGIQUE DANS LE DIOCESE DE REIMS !  

Revenons sur ce dernier point pour vous annoncer une grande nouvelle ! LE MOTU PROPRIO LIBERALISANT LA MESSE DITE DE SAINT PIE V, TANT ATTENDU, SERA PUBLIE AVANT PAQUES ! Notre Saint-Père y tient fermement.

Autre excellente nouvelle, nous nous étions trompés ! En effet, le motu proprio aura force de loi. Le Pape BENOIT XVI regrette que celui de juillet 1988 ne faisait qu’inviter les évêques à accueillir les fidèles attachés au rite tridentin. Le motu proche motu proprio ne se contentera pas de cette simple invitation. Il obligera !

 

Que trouverons-nous dans ce texte ?

  1. Tout prêtre désirant dire la Messe tridentine le pourra en privé.  
  2. Tout groupe de fidèle attaché au rite de saint Pie V pourra aller voir le curé de sa paroisse ou un curé de sa ville pour lui demander ce rite. Le curé pourra accepter sans en référer à son évêque.
  3. Si le curé et les autres prêtres diocésains, ne veulent pas célébrer dans « l’ancien rite », ils pourront accueillir tout prêtre d’une communauté le désirant.
  4. Si une groupe de fidèles demande le rite dit de saint Pie V, mais ne trouve aucun prêtre, ni local, ni d’une communauté, pouvant répondre à leur vœu ; ce groupe pourra écrire à la commission Ecclesia Dei qui travaillera à trouver une solution, un prêtre, une communauté. 

Comme vous le constatez, les cris de souffrance de trop de catholiques ont été entendus, si ce n’est par Monseigneur JORDAN ou quelques évêques, du moins par l’autorité suprême de l’Eglise.

Nous sommes heureux et l’avons dit à Monseigneur PERL de nous sentir accueillis par lui-même bien sûr, mais surtout par le Saint Père, pasteur de TOUS les catholiques.

Un bémol après toutes ces bonnes nouvelles. Oui ! Nous aimerions tant que Monseigneur JORDAN nous accueille en mettant fin à la querelle liturgique, non pas contraint, mais de bon cœur. Monseigneur, il ne reste plus beaucoup de temps pour cela. Vite, travaillons ensemble à la paix liturgique.

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3 mars 2007 6 03 /03 /mars /2007 04:25

Via le Salon Beige,

Lu dans Valeurs actuelles :

"Après Nicolas Sarkozy, le 14 février, et avant Ségolène Royal, annoncée pour le 3 avril, François Bayrou interviendra, le 6 mars prochain, devant Dialogue et Démocratie française, une association maçonnique «interobédiences» mixte et ouverte aux politiques de tous bords, très courue en cette période électorale. Pour Sarkozy, 800 “frères” et “sœurs” issues de différentes loges s’étaient déplacées pour l’entendre parler de la République. Bayrou a juré qu’il ferait mieux."

A noter que le prochain numéro de Faits et documents publiera le discours prononcé par Nicolas Sarkozy, que le site de l'UMP a 'oublié' de publier.

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3 mars 2007 6 03 /03 /mars /2007 03:34
LEMONDE.FR avec AFP | 02.03.07 | 20h03  •  Mis à jour le 02.03.07 | 20h37

Le Conseil représentatif des institutions juives de France se dit "scandalisé", vendredi 2 mars, par les propos de l'ancien premier ministre Raymond Barre, qui, dans une interview sur France-Culture, a défendu Maurice Papon et Bruno Gollnisch, et parlé de "lobby juif capable de monter des opérations indignes".

L'ancien premier ministre Raymond Barre (à droite) et son ministre du budget, Maurice Papon, à l'Elysée en octobre 1979. | AFP/STAFF

L'ancien premier ministre Raymond Barre (à droite) et son ministre du budget, Maurice Papon, à l'Elysée en octobre 1979.

Raymond Barre était invité pour parler de son livre L'Expérience du pouvoir, dans l'émission "Le rendez-vous des politiques" enregistrée le 20 février et diffusée jeudi. Après les questions sur son arrivée au gouvernement, la campagne électorale en cours, il a été interrogé sur Maurice Papon, qui fut son ministre du budget de 1978 à 1981. A la question de savoir si Maurice Papon aurait dû démissionner de ses fonctions à la préfecture de la Gironde, Raymond Barre répond : "Quand on a des responsabilités essentielles dans un département, une région ou à plus forte raison dans le pays, on ne démissionne pas. On démissionne lorsqu'il s'agit vraiment d'un intérêt national majeur. (...) Ce n'était pas le cas car il fallait faire fonctionner la France." L'ancien premier ministre estime que Maurice Papon a été "un bouc émissaire".

"LE LOBBY JUIF EST CAPABLE DE MONTER DES OPÉRATIONS INDIGNES"

Concernant les propos qu'il a tenus après l'attentat de la rue Copernic en 1980 – "un attentat odieux qui voulait frapper les juifs se trouvant dans cette synagogue et qui a frappé des Français innocents qui traversaient la rue Copernic" –, Raymond Barre rappelle que "dans la même déclaration", il a dit que "la communauté juive ne peut pas être séparée de la communauté française".

Il a parlé de "Français innocents", parce que "les Français n'étaient pas du tout liés à cette affaire". Et il ajoute qu'il y a eu à ce moment "une campagne (...) faite par le lobby juif le plus lié à la gauche". "Je considère que le lobby juif – pas seulement en ce qui me concerne – est capable de monter des opérations indignes, et je tiens à le dire publiquement", a-t-il insisté.

A propos de Bruno Gollnisch, élu FN au conseil municipal de Lyon, condamné pour propos négationnistes, Raymond Barre a maintenu sa position : "J'ai dit en parlant de Bruno Gollnisch que je blâmais ce qu'il avait dit mais que pour le reste, je l'avais connu et que c'était un homme bien."

Vox Galliae précise avec raison qu'il s'agit là de "termes suicidaires que les lois actuelles ne tolèrent plus sous peine de poursuites et de lourdes sanctions, y compris même quand on est un ancien premier ministre." 

Le Salon Beige indique : "Interrogé jeudi sur France Culture, l’ancien Premier ministre a déclaré que Maurice Papon a été «un grand Commis de l'Etat» et "un bouc émissaire", tandis que Bruno Gollnisch est «un homme bien» et «un bon conseiller municipal». A propos des fonctionnaires de Vichy, Raymond Barre a déclaré :

Barre_raymond_web "ils ont essayé tant bien que mal de limiter ce drame qu'a été la persécution des Juifs. Et n'oublions pas quand même qu'en France, c'est le pays où le nombre de Juifs sauvés a été le plus élevé. Je vous ai parlé très franchement. Que vous me fassiez passer pour un antisémite, pour quelqu'un qui reconnaît pas la Shoah, j'ai entendu cela cent fois et cela m'est totalement égal».

Pour lui, Gollnisch a été un bon conseiller municipal à Lyon, où Raymond Barre était maire de 1995 à 2001.

On a envie de dire : enfin un homme politique parle! A 83 ans, Raymond Barre a sa vie politique derrière lui, il peut maintenant se permettre une liberté de ton et d'expression que n'ont plus les autres hommes politiques français. Sera-t-il lui aussi poursuivi ?

 

 

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2 mars 2007 5 02 /03 /mars /2007 16:36

Via bafweb. «Les Juifs utilisent toujours du sang d’enfant chrétien pour leur matza» dit ce «chercheur» spécialisé dans le «dialogue interreligieux» nommé Muhammad Al-Buheiri, ici sur la chaîne égyptienne «Nile Culture TV». C'est une assertion qui mériterait d'être vérifiée et discutée dans nos media, mais qui historiquement est réaliste et qui peut aujourd'hui ne pas être déconnectée de toute réalité.

C'est un auteur juif qui le dit : Bernard Lazare (1865-1903), né à Nîmes en 1865 au sein d'une famille juive établie dans le midi depuis des siècles, dans son livre L'antisémitisme, son histoire ses causes (1894) : "assurément, pendant le Moyen Âge, il dut y avoir des Juifs meurtiers ... de leurs persécuteurs (chrétiens) ou de leurs enfants même... Il est fort probable, certain même, que des Juifs magiciens durent immoler des enfants" (Bernard Lazare, L'antisémitisme, son histoire et ses causes, 1894, rééd. Documents et témoignages 1969, p. 173-174).

Un des assassinats les plus anciens dont les vieilles chroniques nous aient gardé le récit avec quelques détails, est celui du B. Richard de Paris que les juifs de Pontoise martyrisèrent le 25 mars 1179. Les reliques de l'enfant furent portées à Paris et y opérèrent de grands miracles. On cite en particulier des malades de la fièvre qui furent rendus à la santé par l'intercession de saint Richard.

 

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2 mars 2007 5 02 /03 /mars /2007 11:37

Contrairement à ce qu'avance les évêques de France et des curés inconscients, la société n'a pas vocation à accueillir indéfiniment des vagues successives d'immigration sans aucune limitation. Après avoir présenté la doctrine de l'Eglise sur la peine de mort, voici la (vraie) position de l'Eglise sur l'immigration dans son Catéchisme (article 2241).

"Les nations mieux pourvues sont tenues d'accueillir autant que faire se peut l'étranger en quête de sécurité et des ressources vitales qu'il ne peut trouver dans son pays d'origine." (Catéchisme de l'Eglise catholique, Mame Plon 1992, article 2241, p 560).

Le texte précise : "Les autorités politiques peuvent en vue du bien commun dont elles ont la charge subordonner l'exercice du droit d'immigration à diverses conditions juridiques, notamment au respect des devoirs des migrants à l'égard du pays d' adoption. L'immigré est tenu de respecter avec reconnaissance le patrimoine matériel et spirituel de son pays d'accueil, d'obéir à ses lois et de contribuer à ses charges."

Donc le catéchisme indique deux limites à l'immigration : la capacité d'accueil se trouve dans le mot "autant que faire se peut" et la limitation de l'immigration dès lors que le pays d'adoption connaît des difficultés à assimiler les immigrés. C'est le "respect des migrants à l'égard du pays d'adoption".

Or, "la France est-elle en mesure de recevoir des vagues d'étrangers supplémentaires ? En 2005, Richard Castera, inspecteur général de l'administration, se voit confier par le ministre de l'Intérieur une mission d'évaluation des "capacités d'accueil de la France et ses besoins". En 2006, il rend un rapport d'étape dans lequel il estime que la France doit prendre acte du fait que ses capacités d'accueil ne lui permettent pas d'intégrer dans de bonnes conditions le flux migratoire qu'elle admet chaque année. Conclusion : "La France n'a pas plus les moyens, dans l'état actuel de son économie, d'accueillir des immigrés" (Le Monde, 18 mars 2006, cité in Jean Sévillia, Moralement correct, Recherche valeurs désespérément,  Perrin 2007, p. 156).

Ce constat se borne à l'aspect économique de la question : avec 5 millions de chômeurs, la France ne peut plus accueillir toute la misère du monde. A soi seul, l'aspect économique justifierait, au nom du bien commun, une politique de réduction de l'immigration. Mais il y a aussi d'autres aspects qui justifieraient une telle réduction : l'aspect démographique, l'immigration massive chaque année entraîne une substitution de population; l'aspect culturel : l'introduction durable de cultures différentes de celle du pays d'accueil entraîne progressivement une disparition de la culture dominante. Ces quelques aspects, économique, démographique, culturel, justifient largement une politique de limitation de l'immigration dans les pays d'accueil, sous peine de submersion et de disparition.

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1 mars 2007 4 01 /03 /mars /2007 16:32

On entend souvent les propagandistes dire que la France serait une terre d'accueil et de laisser entendre (sans jamais le dire) que la France aurait toujours connu l'immigration. Jean Sévillia qui vient de sortir Moralement correct, Recherche valeurs désespérément, démonte ce mensonge dans son livre Le terrorisme intellectuel :

"Selon le discours en vogue, la France aurait toujours été un creuset de population. Du point de vue historique, cette assertion est fausse. Du VI au XIXe siècle, le fond du peuple français est demeuré le même (Soit treize siècles de non immigration, cela fait donc difficilement de la France une terre traditonnelle d'accueil...)

"Au XIXe siècle apparaît une immigration saisonnière, les travailleurs retournant dans leur pays après leur labeur.

"La première grande vague migratoire a lieu après la Première Guerre mondiale. Elle est constituée d'Italiens, d'Espagnols, de Polonais et de ressortissants d'autres pays de l'Est. Ceux-ci s'assimilent peu à peu, par le biais de l'école, du service militaire et de la guerre - certaines institutions exerçant une force intégratrice : l'Eglise catholique, les syndicats et même le parti communiste.

"A partir de 1946, la seconde vague migratoire vient d'Algérie. ... Si l'immigration est officiellement interrompue en 1974 (c'est ici un bel exemple de subversion intellectuelle), le regroupement familial, autorisé en 1975, accroît dans les faits le nombre d'arrivants. D'autres courants migratoires apparaissent, issus d'Afrique noire ou d'Asie. Et en vertu de la loi, tout enfant né en France de parents étrangers peut, à sa majorité, accéder à la nationalité française... " (Jean SEVILLIA, Le terrorisme intellectuel, collection Tempus 2004, p. 141).

"Nicolas Sarkozy passe pour l'homme de fermeté... C'est néanmoins lui qui va répétant que la 'France s'est construite sur l'immigration' (ce qui est au moins faux jusqu'au XXe siècle) et qui a pris le risque, en reprenant le projet de Jean-Pierre Chevènement de créer une instance représentative de l'islam en France, d'accorder une position officielle aux fondamentalistes" (Jean SEVILLIA, ibid., p. 271-272).

Depuis le Ve siècle (476), siècle de la prise du pouvoir en Gaule par les Francs, il n'y a donc pas eu d'immigration ni d'accueil avec asile et installation durable de populations étrangères, et cela jusqu'au XXe siècle et l'après Première Guerre mondiale... Voilà donc la vérité historique restituée.

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1 mars 2007 4 01 /03 /mars /2007 13:57

Sur fdesouche, on aurait pu intituler ce reportage "La carte scolaire ou comment la république force au métissage CONTRE la volonté des Français". D'où le contournement de la carte scolaire (dont parle le reportage), pour ne pas mettre ses enfants dans les écoles à forte population étrangère : achat de domicile pour les plus riches, production de fausses adresses, faux loyers, dérogations, etc.

Observez la rhétorique gauchiste du proviseur : "si on fait l'école des riches, l'école des pauvres, ce sera un handicap pour tout le monde". Il reprend l'argument marxiste classique de la lutte des classes, l'opposition entre riches et pauvres, alors qu'il s'agit d'abord d'une "lutte des races", d'une opposition des nationalités, des Français et des autres. Si les Français contournent la carte scolaire c'est parce qu'ils ne veulent pas mettre leurs enfants dans les écoles aux 37 nationalités. C'est tout simple, mais cela il ne le diront pas car ce serait raciste de le dire…. Les Français ne veulent pas du mélange ni du métissage pour leurs enfants. C'est naturel et c'est leur droit, comme c'était le droit des anciennes colonies…. Les gauchistes seront d'accord là-dessus ! A moins de se contredire…

Observez le proviseur à la fin du reportage, il dit qu'il est contre la suppression de la carte scolaire. En bon agent de la "république", il se fait le tortionnaire des Français pour les empêcher de fuir les établissements à forte population étrangère, ce qui entraînerait dit-il, le "risque énorme de ghettoiser les quartiers". Il "y aurait plus du tout de mixité sociale"…. Pour forcer les Français à mettre leurs enfants dans les écoles aux 37 nationalités, le proviseur propose donc de créer "dans les quartiers en difficultés" des "options rares" (que l'on ne retrouvera donc pas dans les autres écoles…), des "pôles d'excellence pour dit-il, inciter les parents à aller dans ces établissements là, sachant qu'ils vont avoir là un enseignement un peu différent". C'est donc une rupture de la fameuse Egalité !!! Pour forcer les Français à mettre leurs enfants dans les écoles aux 37 nationalités, le proviseur propose ni plus ni moins de favoriser les écoles mixtes et de défavoriser les autres…

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27 février 2007 2 27 /02 /février /2007 15:49

27/02/2007 14:57

 

TEHERAN (AFP) - L'Iran répète qu'il ne suspendra pas son enrichissement d'uranium

L'Iran, inflexible, a répété mardi qu'il refusait de suspendre l'enrichissement d'uranium au lendemain de la réunion des six grandes puissances à Londres qui ont travaillé sur une nouvelle résolution contraignante contre Téhéran.

"Les Européens nous ont donné une liste de suggestions dans laquelle ils promettaient d'aider l'Iran à fabriquer des centrales nucléaires et demandaient en échange un arrêt de l'enrichissement, ce qui est illégal et illégitime (...) et ne se réalisera jamais", a déclaré le chef de la diplomatie iranienne, Manouchehr Mottaki, en marge d'une conférence sur l'Amérique latine.

Mais le ministre français des Affaires étrangères, Philippe Douste-Blazy, a souligné mardi qu'il y avait "beaucoup de chances" pour que les membres permanents du Conseil de sécurité puissent s'entendre "rapidement" sur une deuxième résolution sur l'Iran, accompagnée de sanctions économiques.

Interrogé sur l'éventualité de frappes américaines sur des sites nucléaires iraniens, M. Douste-Blazy a assuré sur la chaîne française LCI que ce n'était "absolument pas d'actualité aujourd'hui. Nous sommes dans la négociation d'une résolution sur des sanctions économiques".

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27 février 2007 2 27 /02 /février /2007 15:38

27/02/2007 14:11  

 

MOSCOU (AFP) - Palestiniens: Moscou promet d'oeuvrer pour la levée des sanctions

 

La Russie a promis mardi au numéro un du mouvement islamiste palestinien Hamas, Khaled Mechaal, en visite à Moscou, qu'elle chercherait à obtenir "la levée du blocus" politique et économique imposé au gouvernement palestinien par le Quartette pour le Proche-Orient.

 

"Nous cherchons à faire en sorte que toute la communauté internationale soutienne le processus (de règlement pacifique au Proche-Orient), de manière à le rendre irréversible, y compris pour aider à lever le blocus" imposé aux Palestiniens, a affirmé le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov, en recevant le chef du Hamas dans son ministère.

"Nous apprécions beaucoup le soutien de la Russie, les récentes déclarations du président (Vladimir) Poutine faites à Munich et votre déclaration à l'issue de la réunion du Quartette à Berlin qui vont dans le sens d'un soutien au peuple palestinien et d'une levée du blocus contre le peuple palestinien", a pour sa part déclaré M. Mechaal.

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27 février 2007 2 27 /02 /février /2007 15:28

27/02/2007 15:02

 

MOSCOU, 27 fév 2007 (AFP) - Manifestation à Moscou contre la "destruction" de lieux saints à Jérusalem  

"Tel-Aviv provocateur", "La barbarie des occupants ne connaît pas de limites", pouvait-on lire sur les pancartes des manifestants réunis sur la place Bolotnaïa, près du Kremlin, sous des drapeaux palestiniens et russes.

Cette manifestation a lieu au moment de la visite à Moscou du chef du mouvement islamiste palestinien Hamas, Khaled Mechaal.

Les manifestants ont appelé la Russie à "intervenir" pour "sauver la vieille ville de Jérusalem du vandalisme" des autorités israéliennes, dans un message distribué aux médias.

Dans le même message, ils ont accusé la communauté internationale de "manifester peu d'attention à la politique des autorités israéliennes qui vise à détruire des lieux saints musulmans et chrétiens, ainsi que des monuments architecturaux protégés par l'UNESCO".

Le site de la vieille ville de Jérusalem est inscrit sur la liste du patrimoine mondial et sur la liste du patrimoine mondial en péril de l'Unesco.

L'esplanade des Mosquées, troisième lieu saint de l'islam, abrite la mosquée Al-Aqsa et le Dôme du Rocher.

Des organisations musulmanes accusent des extrémistes juifs de chercher, avec la complicité des autorités, à détruire l'esplanade et à reconstruire le Temple juif qui se dressait au même emplacement avant sa destruction par les Romains en l'an 70.

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26 février 2007 1 26 /02 /février /2007 02:11

  Jean Sévillia vient de sortir un nouveau livre.

Moralement correct; Recherche valeurs désespérément

Présentation du livre (site de l'auteur)

Tous les Français, naguère, étaient élevés selon des valeurs identiques. Il existait une France de gauche et une France de droite, une France laïque et une France chrétienne, mais la morale de l’instituteur ressemblait à celle du curé. Cette morale n’était pas forcément observée, mais elle définissait les normes du bien et du mal.

A partir des années 1970, ces normes ont volé en éclats. Sous l’effet d’une double révolution – celle de la société et celle des idées – chacun a pris l’habitude de définir ses propres critères de comportement. Le résultat, aujourd’hui, c’est que les règles collectives s’effacent, ouvrant la porte à une société éclatée, où le seul guide est l’intérêt personnel. Une tendance encouragée par le moralement correct qui donne le ton de l’époque. Cette mentalité, entièrement fondée sur l’exaltation de l’individu, prêche le principe de plaisir, le droit à la différence, le devoir de tolérance, la transgression des traditions, la relativité des conventions.

Mais peut-on vivre sans valeurs partagées ? Pour sortir de la crise qui se manifeste sur tous les plans – des banlieues à l’école, de l’Etat à la famille, du travail à la culture – il faudra bien réinventer des codes communs. Et sans doute renouer avec la morale élémentaire qui a longtemps garanti la stabilité du lien social. Cela est vrai pour les enfants, mais d’abord pour leurs parents.

Editions

Perrin, 2007

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22 février 2007 4 22 /02 /février /2007 10:59

"En politique, rien n'arrive par HASARD. Chaque fois qu'un évènement survient, on peut être certain qu'il avait été prévu pour se dérouler ainsi" (Franklin D. Roosevelt).

 

"Nous aurons un Gouvernement Mondial, que cela plaise ou non. La seule question est de savoir s'il sera créé par conquête ou par consentement" (Paul Warburg, Membre du C.F.R. et du groupe Bilderberg, Sénat américain 17.02.1950)

 

Dès 1883, un très grand journal juif écrivait : "Le grand idéal du judaisme, c'est que le Monde entier soit imbu des enseignements juifs et qu'une Fraternité universelle des nations fasse disparaître toutes les séparations de races et de religions" (Jewish World, London, 9 février 1883).

 

Ces citations sont tirées de Yann Moncomble, La trilatérale et les Secrets du Mondialisme, Faits et Documents, Paris 1980, avec une préface de Henri Coston.

 

Il semble donc que si aujourd'hui, les politiques en France pronent avec acharnement l'immigration et le métissage, ce ne soit là que pur HASARD, bien évidemment....

 

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19 février 2007 1 19 /02 /février /2007 11:41

Le "tu ne tueras pas" ne concerne pas la Société, mais l'homme individuel. La doctrine de l'Eglise n'a jamais condamné la peine mort quand il s'agit à la société de se protéger. C'est même pour elle un DEVOIR, une charité (lire Le libéralisme est un péché de Don Sarda y Salvany). Le catéchisme de l'Eglise catholique, publié par Jean-Paul II en 1992 l'indique encore en son article 2266 :

"Préserver le bien commun de la société exige la mise hors d'état de nuire de l'agresseur. A ce titre, l'enseignement traditionnel de l'Eglise a reconnu le bien-fondé du droit et du DEVOIR de l'autorité publique légitime de sévir par des peines proprotionnées à la gravité du délit, sans exclure dans des cas d'une extrême gravité la peine de mort. ... La peine a pour premier effet de compenser le désordre introduit par la faute. Quand cette peine est volontairement acceptée par le coupable, elle a valeur d'expiation. De plus, la peine a pour effet de préserver l'ordre public et la sécurité des personnes. Enfin la peine a une valeur médicinale, elle doit, dans la mesure du possible, contribuer à l'amendement du coupable." (Cathéchisme de l'Eglise catholique, Edition Pocket MAME/PLON, Manchecourt 1992, article 2266, p. 564).

Don Sarda y Salvany, Docteur en théologie, Prêtre du Diocèse de Barcelone et directeur du journal "La Revista popular", dans son livre Le libéralisme est un péché (1887) précise la doctrine catholique sur le sujet de la charité :

"La théologie catholique nous en donne la définition par l'organe le plus autorisé, ..., le catéchisme, si plein de sagesse et de philosophie. Cette définition, la voici : La charité est une vertu surnaturelle qui nous incline à aimer Dieu par-dessus toute chose et le prochain comme nous-mêmes pour l'amour de Dieu. ... Aimer, c'est vouloir le bien à celui qu'on aime. ... Il suit de là qu'on peut aimer le prochain, bien et beaucoup, en lui déplaisant, en le contrariant, en lui causant un préjudice matériel et même en certaines occasions en le privant de la vie. Tout se résume, en somme, à examiner si dans le cas où on lui déplaît, où on le contrarie, où on l'humilie, on le fait, oui ou non, pour son bien propre (1), pour le bien de quelqu'un dont les droits sont supérieurs aux siens (2), ou simplement pour le plus grand service de Dieu (3).

1) Pour son bien. S'il est démontré qu'en déplaisant au prochain, en l'offensant, on agit pour son bien, il est évident qu'on l'aime, même dans les contrariétés et les dégoûts qu'on lui impose. Par exemple
 : on aime le malade en le brûlant avec le cautère ou en lui coupant le membre gangrené; on aime le méchant en le corrigeant par la répression ou le châtiment, etc., etc. Tout cela est charité, et charité aprfaite.

2) Pour le bien d'un autre dont les droits sont supérieurs. Il est souvent nécessaire de déplaire à une personne, non pour son bien propre, mais pour délivrer autrui du mal qu'elle lui cause. C'est alors une OBLIGATION de charité que de défendre l'attaqué contre l'injuste violence de l'agresseur; et on peut faire à l'agresseur autant de mal que l'exige la défense de l'attaqué. C'est ce qui arrive lorsqu'on tue un brigand aux prises avec un voyageur. En ce cas, tuer l'injuste agresseur, le blesser, le réduire de toute autre manière à l'impuissance, c'est faire acte de véritable charité.

3) Pour le service dû à Dieu. ... De même que dans une guerre juste les hommes se blessent et se tuent pour le service de la Patrie, ainsi peuvent-ils se blesser et se tuer pour le service de Dieu. De même encore que l'on peut, en conformité avec la loi, exécuter des hommes à cause de leurs infractions au code humain, on a le droit, dans une société catholiquement organisée, de faire justice des hommes coupables d'infractions au code divin, dans ceux de ses articles obligatoires au for extérieur. ...

Le libéralisme moderne ne l'entend pas ainsi, ce en quoi il a tort. ... Par ses apostrophes et ses accusations banales d'intolérance et d'intransigeance sans cesse renouvellées, il déconcerte même des catholiques très fermes. Notre formule à nous, est pourtant bien claire et bien concrète. la voici : la souveraine intransigeance catholique n'est autre que la souveraine charité chatholique. Cette charité s'exerce relativement au prochain, quand, dans son propre intérêt, elle le confond, l'humilie, l'offense et le châtie...

Et parce que de nos jours il y a peu d'intransigeants véritables, il y a aussi peu de gens véritablement charitables. La charité libérale, à la mode actuellement, est condescendante, affectueuse, tendre même, dans la forme, mais au fond elle n'est que le mépris essentiel des biens véritables de l'homme, des suprêmes intérêts de la vérité et de Dieu." (Don Sarda y Salvany, Le libéralisme est un péché, Publication du Sel de la Terre, Avrillé 1997, p. 89-91).

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16 février 2007 5 16 /02 /février /2007 12:41

Mis à jour le 27/02/2016

Démocratie: les deux types de représentation politique

Il existe deux systèmes de représentation démocratique : le type corporatif organique et le type (actuel) dit "démocratique". 

 

 

Premier type démocratique, l'organique corporatif

 

Dans le premier, le peuple, c'est une hiérarchie de familles, de professions, de communes, d'associations territoriales, intellectuelles, spirituelles, articulées et fédérées pour former une PATRIE. C'est de ces réalités vivantes qu'émanent naturellement les organes représentatifs; la société conserve son état réel, ses hiérarchies, ses décisions et ses droits acquis (coutumes, traditions), l'ensemble de ses leaders, la diversité de ses valeurs; elle ne se modifie pas structurellement pour devenir un corps politique, un interlocuteur du pouvoir; elle reste telle qu'elle a été constituée par ses intérêts, son histoire. Elle n'a donc pas besoin de créer un personnel spécialisé dans la "politique". 

Ces association naturelles fournissent une représentation authentique des Français, fondées sur des assises, des intérêts réels stables, permanents et légitimes; leurs membres expriment des volontés véritablement éclairées pour le coup et intelligentes, dignes d'obtenir l'audience de l'Etat et les satisfactions compatibles avec le Bien commun… 

Cette représentation redevient un MANDAT IMPERATIF, véritable, limité, précis, comme celui que recevaient les députés aux Etats provinciaux et généraux de l'Ancienne France. C'est par l'intermédiaire des (véritables) corps sociaux (et non des partis…) que les citoyens sont véritablement représentés auprès de l'Etat... 

C'est le régime corporatif organique de l'ancienne France où les Français étaient appelés par de nombreux suffrages (y compris et surtout au Moyen Âge) à choisir leurs représentants, leurs dirigeants pour telle ou telle fonction.

 
 

Second type, dit "démocratique moderne"

 

Dans le second type, la société pour accéder à la politique doit changer de costume; elle se constitue en société ABSTRAITE d'individus égaux : un peuple d'électeurs. Le pouvoir s'adresse à chaque électeur, abstraction faite de son milieu, de son activité, de ses valeurs…, puisque c'est seulement le vote qui constitue cet individu abstrait, dépossédé de son rapport réel au monde social, privé à la fois d'intérêts particuliers et de compétence sur des questions débattues; l'acte qui le constitue, le vote, est préparé et déterminé en dehors de lui: ce qu'on lui demande, c'est un assentiment: il faut que les politiciens de métier lui présentent des formules.., des hommes… ou des femmes… 

Ce système de "représentation", dit pourtant "démocratique" est plus proche des démocraties "populaires" de l'ex union Soviétique; elle ne respecte aucunement la réalité du peuple dans son organisation naturelle, mais crée au contraire des divisions en créant un Parti unique (l'UMPS en France, le PC en URSS) et à côté du Parti unique (Pensée unique), elle crée des partis pour donner le change, donner l'illusion du choix aux électeurs, des partis censés représentés leurs volontés...


Posons la question, qui se sent représenté par ses députés ? Qui ? Personnellement, je ne me sens aucunement représenté. Et ce semble l'avis d'une majorité des Français lassés des institutions politiques de la République (l'augmentation régulière de l'abstention aux élections en est un indice et un argument de poids dans notre contribution à la vie publique: l'abstention est systématiquement analysée, décortiquée, elle est lisible politiquement).

 

Conclusion


Une représentation organique et corporative peut seule satisfaire les aspirations de représentation légitimes des Français.

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12 février 2007 1 12 /02 /février /2007 16:51

Alors que le Portugal socialiste portait, dimanche 11 février 2007, au vote des Portugais un choix entre le bien et le mal, un choix pour ou contre la légalisation de l'avortement, les Portugais ont décidé le mal à 59%. Le lendemain, l'averissement tombe : LISBONNE (AFP) - Un séisme de magnitude 6 ressenti au Portugal.

Un séisme d'environ 6 de magnitude sur l'échelle ouverte de Richter a été ressenti lundi à 10H36 GMT dans le centre et le sud de la péninsule ibérique ainsi qu'au Maroc, sans causer ni victime ni dégâts d'importance.

La secousse tellurique a été particulièrement ressentie à Lisbonne et dans le sud du Portugal, ainsi qu'en Andalousie, sud de l'Espagne.

Selon l'IMN il s'est agi du séisme le plus important ressenti au Portugal continental depuis 30 ans.

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10 février 2007 6 10 /02 /février /2007 11:45


Après avoir démontré que la "
volonté générale" est une tromperie servant d'abord une idéologie, celle des "initiés", nous allons présenter un exemple concret et actuel prouvant la main mise du Pouvoir occulte, et d'un Pouvoir occulte étranger sur la politique du pays, en citant Paul Chaussée indiquant deux coupures de presses du Monde et de Tribune juive :

"Par un entrefilet dans le journal Le Monde (26.3.86), le B'naï B'rith rappelait à la droite victorieuse l'engagement qu'elle avait souscrit de ne s'allier en aucun cas au Front national. ... la signature de cet engagement avait été la condition sine qua non du soutien du Pouvoir occulte à l'exercice d'un pouvoir relatif et à l'élection ultérieure de Chirac à la présidence. Pendant dix ans les politiciens de 'droite' et le B'naï B'rith sont restés sourds aux demandes d'explications. Ce n'est qu'en 1997, un an après l'élection de Jacques Chirac, qu'on a pu lire dans Tribune juive (du 20.3.97) : "Y a-t-il des organisations juives qui cherchent à peser sur la vie politique de notre pays pour empêcher que la droite traditionnelle ne contracte des alliances avec l'extrême-droite ?  - La réponse est oui. - Cela est-il répréhensible? - Que nenni !" (cité in Présent 26.3-97). En d'autres mots, Tribune juive trouve normal qu'une organisation maçonnique juive américaine fasse la politique de la France. Cet aveu cynique prouve que, contrairement aux beaux principes démocratiques, le pouvoir n'appartient plus ni à la Nation ni à ses élus, mais qu'il a été confisqué par une puissance étrangère secrète qui donne ses ordres auxquels nos politiciens obtempèrent. ... Les politiciens qui prétendent n'obéir qu'à la "Volonté générale" de la "Nation", se sont volontairement inféodés à une puissance étrangère au mépris des intérêts réels du pays. Voilà l'une de des trahisons (inhérentes à la Démocratie) qui rend les gouvernements impuissants et les Etats décadents" (Paul Chaussée, Miracle et Message du Saint Suaire, Ulysse, Bordeaux 1999, p. 57-58).

"Le B'naï B'rith (mots hébreux signifiant "fils ou princes de l'alliance, ou de la promesse"), c'est une obédience maçonnique fondée à New York en 1843 et réservée aux seuls israélites (Loges dans une cinquantaine de pays). Les élections du 16 mars 1986 avaient envoyé à la chambre 35 députés du Front National, d'où la réaction du CRIF et du B'naï B'rith dont Le Monde du 26 mars publiait le communiqué sous le titre "Inquiétude dans la communauté juive". Ce communiqué déclarait : "Les associations B'naï B'rith lancent un appel à la vigilance, attirent l'attention des partis de la nouvelle majorité contre toute tentation de vouloir reprendre les slogans extrémistes sur l'insécurité et les idées xénophobes à l'encontre des immigrés, et rappellent aux représentants de ces partis leurs engagements pris, au cours des forums du B'naï B'rith , devant la communauté, déclarations reprises après proclamation des résultats du vote, de ne s'allier en aucun cas au Front National." (Paul Chaussée, ibid, note 7, p. 62.)

Aujourd'hui, en 2007, Naggy-Sarközy est selon un article de Libération (Antoine Guiral) du 4 décembre 2006, le "candidat naturel des électeurs juifs". Il ne représente donc pas les intérêts nationaux des Français. Pas plus que Ségolène Royal, les deux formant un binome, Janus à deux visages, chargé d'empêcher le retour des nationalistes au pouvoir et toute reconstitution de la Société sur ses bases naturelles. On vit déjà cette collusion de la gauche et de (fausse) droite, l'alliance des plouto-démocrates, dès le XIXe siècle, en 1830, 1848, 1870, au XXe siècle, en 1934, 1944, 1986, 2002.

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8 février 2007 4 08 /02 /février /2007 15:15
"Le vrai peuple en 1789 n'existe que virtuellement, dans la conscience ou l'imagination des "hommes libres", des "patriotes", dit-on alors, des "citoyens conscients", c'est-à-dire d'un petit nombre d'initiés, pris jeunes, entraînés sans répit, formés toute leur vie dans les sociétés philosophiques - les sociétés de pensée - à la discipline de la liberté. [...] Contre le commun des hommes, qui ne sont pas ces privilégiés de la conscience et de la raison, il est nécessaire d'employer la ruse et la force. C'est un devoir pour les initiés. Il faut les forcer d'être libres, a dit Rousseau (Contrat social, éd. Dreyfus-Brisac, p. 38). Les Jacobins de 1793 s'y prendront par la terreur; ceux de 1909, qui ont le temps de penser aux enfants, par l'enseignement forcé et la mainmise légale..." (Augustin Cochin, L'esprit du jacobinisme, PUF, Sociologies, Vendôme 1979, p. 96-97).    

                                                                **** 
    "Ce qui frappe lorsqu'on étudie l'histoire de la Révolution française, c'est que tout ce bouleversement a été l'oeuvre de quelques hommes. Jamais, à aucun moment, on ne s'est trouvé devant une volonté déterminée de la majorité de la nation. Ce sont toujours de petits groupes qui ont dicté leurvolonté à la masse et se sont imposés par la force la plus brutale... et la plus ouverte" (Jacques Ploncard d'Assac, Les jeunes ont droit à la vérité, Société de philosophie politique, Lisbonne 1970, p. 94).

  "1789, c'est une minorité qui s'empare du pouvoir et se le dispute... Conduite AU NOM du peuple, la Révolution s’est effectuée sans le consentement du peuple, et souvent même CONTRE le peuple..."
(Jean Sévillia, Historiquement correct. Pour en finir avec le passé unique, Perrin, Saint-Amand-Montrond 2003, p. 177). 
 Pierre Gaxotte explique que "la Volonté générale n'est pas la volonté du plus grand nombre, c'est la voix profonde de la Conscience humaine, telle qu'elle devrait parler en chacun de nous et telle qu'elle s'exprime par la bouche des citoyens les plus vertueux et les plus éclairés... Comment connaître la volonté générale dans les cas où elle n'est point expliquée ? Faudra-t-il assembler toute la nation à chaque évènement . Il le faudra d'autant moins qu'il n'est pas sûr que sa décision fût l'expression de la volonté générale... Aussi, de 1792 à 1795, le recours aux électeurs sera-t-il considéré comme le crime contre-révolutionnaire par excellence: ce serait un retour vers l'opinion de la masse, vers l'opinion réelle, vers l'opinion du plus grand nombre. En définitive, la Volonté générale se définit donc par la conformité à un système philosophique. Le vrai peuple est un être idéal qui n'existe que virtuellement dans la conscience des "hommes libres" comme on disait alors, c'est-à-dire d'un petit nombre d'initiés, entraînés sans répit au despotime de la liberté et c'est ainsi que la "volonté générale", par ruse, par crainte ou par force, asservit la "pluralité"... L'Etat prime la famille car l'Etat demeure et la famille se dissout". L'Etat est le maître des consciences car la justice, le bien public, l'obéissance aux lois, les vertus sociales et tous les devoirs de l'homme et du citoyen, il appartient au gouvernement d'en connaître... Sans pouvoir obliger personne à croire à ces dogmes, le peuple peut bannir de l'Etat quiconque ne les croit pas; il peut le bannir non comme impie, mais comme insociable, comme incapable d'aimer sincèrement les lois, la justice est d'immoler au besoin sa vie à son devoir. Que si quelqu'un, après avoir reconnu publiquement ces mêmes dogmes, se conduit comme ne les croyant pas, qu'il soit puni de mort... La République s'identifie avec une doctrine; la société est soumise à un dogme; le faire passer dans les faits, le traduire en actes, réorganiser le monde conformément à ses postulats: voilà la politique révolutionnaire. Sa première tâche et, pour ainsi dire, sa tâche unique, consiste à DETRUIRE et EMPECHER toute résurrection des organismes naturels qui jusque-là, encadraient et soutenaient les individus et qui sont désormais considérés comme oppressifs et immoraux..." (Pierre Gaxotte, La Révolution française, Nouvelle édition établie par Jean Tulard, Éditions Complexe, Bruxelles 1988, p. 54-55). 


  "Les régimes que nous appelons 'démocratiques' sont une comédie au même titre que les 'démocraties populaires'. La

volonté nationale y est escamotée. Une caste de privilégiés s'y est emparée de la nation. Son pouvoir a pour condition la libre pénétration du pouvoir de l'étranger (et le jeu des minorités contre la majorité) qui aboutit à notre division politique, à notre impuissance, à notre domestication. Finalement, sous prétexte de 'Liberté', nous ne sommes plus maîtres de rien chez nous, ni de nos économies, ni de nos territoires, ni de notre destin. Nous ne sommes plus rien dans nos nations. Les 'temps modernes', c'est le temps de l'expropriation, c'est de cela que nous devons d'abord prendre conscience" (Maurice Bardèche, Les Temps modernes, Editions Les Sept couleurs, Montargis 1956, p. 10-11). 



Add. 1 mai 2011.  14:55.

Les "élections" de juin 1791 se traduisirent par une forte abstention. "La participation avait atteint son étiage; elle ne devait plus remonter de façon significative, les consultations organisées les années suivantes,... n'ayant jamais mobilisé plus du cinquième des électeurs. ... En l'absence de votants, le système électif se transforme très vite en un système de cooptation, les uns accédant aux charges que les autres viennent de quitter, et réciproquement. La promotion aux responsabilités se fait en circuit fermé : les fonctionnaires peuplent les assemblées chargées d'élire les fonctionnaires. ...La réalité du système répondait à un besoin, celui de la formation d'une classe politique ... qui soit assurée de la continuité en étant délivrée de l'incertitude inséparable du suffrage universel. Mais l'oligarchie née de ces pratiques n'était pas moins un démenti des attentes. On imaginait en effet avec une certaine ingénuité que la vertu première d'un système électif consistait à assurer le renouvellement permanent du personnel dirigeant et l'élargissement constant de son recrutement. On n'imaginait pas que l'élection puisse conduire à la formation d'une 'classe' politique distincte du reste de la société" (Patrice Gueniffey, Histoire de la Révolution et de l'Empire, Perrin, Collection Tempus, Paris 2011, p. 86-88).

 

L'imposture du suffrage universel

  "Le suffrage universel..., a pour signification essentielle de faire connaître l'avis du peuple sur la politique du régime. C'est là sa fonction... Et à ce titre..., il est utile à tout régime de connaître l'opinion du peuple (au Moyen Âge et sous l'Ancien Régime, le Roi aussi aimait à connaître l'avis de ses peuples en convoquant les Etats généraux, mais qui n'avaient qu'un but consultatif et informatif). Mais, pratiquement, dans nos régimes 'modernes', le suffrage universel ne sert PAS seulement à cela, il sert essentiellement, il sert surtout à désigner les hommes parmi lesquels seront choisis obligatoirement les dirigeants politiques et techniques de la nation... Rien dans la définition du suffrage universel, rien même dans nos constitutions ne force à choisir les ministres parmi les députés (élus de la nation). Mais en fait,... on ne peut devenir un dirigeant politique de la nation sans être d'abord député... Le peuple, une fois tous les quatre ans ou une fois tous les six ans, épuise d'un seul coup tout son pouvoir en mettant un nom dans une enveloppe, puis il est la proie silencieuse des maîtres qu'il a choisis... Le peuple aimerait bien parler peut-être de temps en temps, il aimerait bien donner son avis sur certaines affaires qu'il trouve importantes. Mais c'est trop tard alors. Il gît désarmé, épuisé par l'acte électoral, comme ces princes des contes de fées qui n'ont qu'une flèche pour se défendre, comme ces pêcheurs auxquels un génie des eaux n'a accordé qu'un seul souhait. Le suffrage universel qui devait fonder une démocratie, c'est-à-dire un pouvoir du peuple, fonde en fait une oligarchie, c'est-à-dire le pouvoir d'une caste que le peuple croit désigner. Les régimes actuels ont perfectionné la désignation de cette caste... Les électeurs connaissent personnellement les candidats et il leur arrivait parfois, simplement par instinct, de préférer d'honnêtes gens à des fripouilles chargées de reliques. Cela amenait au Parlement de mauvaises têtes qui faisaient des discours inconvenants. On a évité cet inconvénient en invitant deux cent mille personnes à voter pour quelqu'un qu'elles ne connaissent pas. Et, comme ils auraient pu s'obstiner à désigner quelqu'un qu'ils estiment, on a décidé qu'on ne tiendrait pas compte des suffrages égarés sur des amateurs qui n'ont pas reçu l'investiture des grands partis... Appartenir à cette caste des gouvernants est donc devenu obligatoirement le commencement de toute carrière politique" (Maurice Bardèche, ibid., p. 16-18). 

 "On ne choisit pas, on ne délègue personne: on se borne à approuver un choix déjà fait par d'autres. Un choix fait par qui? Eh bien, par les dirigeants du parti, par le comité central, par le comité directeur, par le bureau, par le centre national... Si bien que ces députés que nous croyons élire, ils sont en réalité sélectionnés, ils nous sont en réalité imposés par la caste gouvernementale déjà en place, laquelle, agissant comme toutes les oligarchies, s'agrège les sujets qui lui conviennent et dont le caractère, les penchants, les alliances ont été soigneusement éprouvés. Nous croyons vivre sous un régime de suffrage universel, en réalité nous vivons sous un régime de cooptation" (Maurice Bardèche, ibid., p. 25-26). 

                                                                         ***

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8 février 2007 4 08 /02 /février /2007 10:20

Vox Galliae via le salon beige.

Avec une nouvelle fois une plaidoirie pour une France "multiple, colorée, métissée", Ségolène Royal a voulu se démarquer de Nicolas Sarkozy par cette déclaration (Le Monde, Article publié le 06 Février 2007) :

"La France n'est pas la synthèse de l'Ancien Régime et de la Révolution. (...) C'est la rupture opérée par la Révolution qui explique la France d'aujourd'hui"


Merci de cet aveu Mme Royal (qui porte décidément mal son nom), effectivement la révolution et ses crimes ont ouvert une nouvelle ère, celle du "passé faisons table rase" des marxistes. Ere nouvelle dont ne finit pas de mourrir la France.

On peut simplement préciser que la France ce n'est effectivement pas la France de 1789 (lire les Deux Patries de Jean de Viguerie). La France n'est pas née en 1789 contrairement à la propagande gauchiste et maçonnique. Il faudra bien un jour que les Français s'en rendent compte... Cela ne devrait pas être trop difficile.

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7 février 2007 3 07 /02 /février /2007 18:13

Au moment où un homme de gauche, Alan Soral, rejoint le Front National en mettant en avant l'importance de la nation, dernier rempart contre l'ultra-libéralisme euromondialiste, il est intéressant de noter que son discours mentionnant la collusion de la gauche et de la droite pour empêcher les nationalistes d'arriver au pouvoir renvoie à celui d'un des ancêtres du "nationalisme", Maurice Barrès.

Ploncard d'Assac fournit un élément indiquant quelle fut déjà l'erreur qu'il ne faudrait pas reproduire.

"Maurice Barrès, ne semble pas avoir été sensible à la forme de l'Etat. Il restera pour sa part, républicain et démocrate. Il a compté sur le réveil des puissances de sentiment : la Terre et les Morts pour donner à la République une majorité nationaliste. Il a échoué, et Charles Maurras qui a été le témoin de cet échec - qui l'avait annoncé - viendra avec son politique d'abord, affirmer qu'il faut d'abord changer les institutions avant de songer à changer les moeurs, parce que les institutions ont plus de part dans la formation des moeurs que celles-ci dans la formation des institutions." (Jacques Ploncard d'Assac, Doctrines du nationalisme, Edition du Fuseau, Meaux 1965, p. 28.) 

Le problème avec Alain Soral, c'est qu'il emploie un langage ambigü. Tournez une page et vous lisez une page nationaliste, tournez-en une autre et vous trouvez une page marxiste. Cette résurgence du marxisme au sein du Front national est inquiétante, en tous les cas, contradictoire car le marxisme est internationaliste et foncièrement diviseur, il menace l'unité nationale. Il faudrait que Le Pen dise ce qu'il pense du marxisme et ne plus laisser planer le doute.

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7 février 2007 3 07 /02 /février /2007 17:57
"L'Encyclopédie soviétique rappelle justement que Marx et Engels admettaient parfaitement la "collaboration des communistes avec les démocrates petits bourgeois dans le cadre d'une même organisation", pourvu qu'ils n'oublient pas que "la Révolution démocratique bourgeoise n'est qu'une étape indispensable de la lutte et non le but final. 

Au XIXe siècle, alors que le Comte de Chambord cherche à améliorer le sort des classes ouvrières en les organisant, en les protégeant contre l'arbitraire patronal, en faisant de l'Etat l'arbitre des intérêts divergents, Karl Marx, lui, entend exploiter les contradictions internes du système capitaliste... pour faire la Révolution et installer son parti au pouvoir" (Jacques Ploncard d'Assac, Les idées qui tuent, Société de philosophie politique, Lisbonne 1971, p. 101-104).
 
Les notes du comte de Chambord sont importantes pour l'histoire des idées. Elles confirment que la question sociale non seulement n'avait pas échappé à la droite légitimiste dont le nationalisme contemporain est, sur ce point, l'héritier incontestable, mais que, seule, elle insistait sur cette question et, qu'en définitive elle manqua le pouvoir par la conjugaison de la gauche républicaine et de la "droite" orléaniste, celle des affaires" (Jacques Ploncard d'Assac, ibid., p. 131).
 
Le constitutionnaliste Maurice Duverger, stratège progressiste, dans son Introduction à la politique (Paris 1964) claquemure la droite dans un vocable qui lui est encore attaché et qui permet de la discréditer face aux "progressistes" (de gauche évidemment). "Réduit à sa plus grande simplicité, à son élément fondamental, écrit-il, le combat politique oppose ceux qui sont à peu près satisfaits de l'ordre social existant, qui veulent le conserver, et ceux à qui cet ordre ne convient pas, qui veulent le changer. Les premiers constituent "la droite" les seconds "la gauche", au sens le plus général des termes...." (fin de citation) Rien n'est plus arbitraire comme classification. Voilà un exemple de la tactique "progressiste" consistant à donner à la droite une image inexacte contre laquelle on déchaîne l'hostilité de l'opinion." (Jacques Ploncard d'Assac, Critique nationaliste, La Librairie Française, Paris, p. 24).
 
On peut dire alors que lorsque la droite (la dernière fois c'était en 1940...) dénonce et interdit la démo-ploutocratie, elle porte au système de la Fortune anonyme et vagabonde né en 1789 un coup décisif, parce qu'il vise le milieu même où se développe le règne de l'Argent.
 
L'ordre social démo-ploutocratique s'est donc toujours allié, finalement, avec l'autre matérialisme : le marxisme, et il le fait encore aujourd'hui afin de conserver le pouvoir : c'est l'Umps, la collusion de la gauche et de la droite dans la trahison des Français.
. Immigration : le réel interdit, par Eric Zemmour  (l'immigration au service du marché et du capitalisme industriel et libéral)
.
Collusion patronat-syndicat 
 
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7 février 2007 3 07 /02 /février /2007 17:35

06-02-2007

Alain SORAL, soutien de Jean-Marie LE PEN dans le cadre de l’Union des Patriotes, en présence de Louis ALIOT, Secrétaire Général du Front National, a tenu une Conférence de presse, mardi 6 février 2007 à 11h30 au Salon panoramique du Concorde Lafayette.

Alain Soral indique la collusion entre la "gauche" et la "droite" pour empêcher la vrai alternative que constitue la candidature de Jean-Marie Le Pen, qu'il définit comme un alternationalisme. Par ce discours, Alain Soral se montre comme un authentique nationaliste, héritier d'un Maurice Barrès, républicain et démocrate, refusant la collusion qui depuis deux siècles empêche le retour de la droite nationale authentique. Voici ce qu'il dit :

... "Des deux côtés, une absence de programme, qui cache le même programme :
Achever de soumettre la France, via l’Europe, à la dictature du Marché, de l’Organisation Mondiale du Commerce et de la Banque mondiale, pour une société toujours plus inégalitaire sur ce modèle anglo-saxon qui semble tant fasciner nos élites ; élites qui n’ont que mépris affiché pour la France, ce à quoi elle aspire et ce qu’elle incarne.
... Choix forcé entre deux candidats minoritaires au regard de ce seul critère sérieux, dans des élections où les autres candidats sont soit des rabatteurs, soit des figurants réduits à l’impuissance :
... Un spectacle verrouillé, profondément vide et totalitaire, où même le soit disant Troisième homme, en l’occurrence Monsieur Bayrou, est promu par le système pour tenter de faire croire aux citoyens agacés qu’il existerait une alternative à l’UMPS, alors que ce candidat est encore un candidat du OUI à la Constitution Européenne, un candidat euro-mondialiste comme les deux autres, poussé dans, et par les médias pour masquer le seul vrai 3e homme, le seul vrai candidat alternatif : Jean-Marie Le Pen.
Face à ce totalitarisme dans les moyens comme dans les fins, puisque le but de ce show Orwelien est effectivement d’évacuer toute alternative de gestion, et avec elle la question sociale, j’ai choisi de rejoindre la résistance…
C’est parce que je crois qu’il est urgent de faire péter ce Système dont la caricature devrait faire honte à quiconque est attaché à la démocratie.
C’est parce que, j’ose le dire, j’aime par-dessus tout la liberté et la démocratie que moi, ancien communiste qui avais voté Chevènement au 1er tour de la dernière présidentielle, j’ai rejoint Jean-Marie Le Pen pour cette élection.
J’ai rejoint Jean-Marie Le Pen dans le cadre de l’union patriotique parce que je crois aujourd’hui que seul un nationaliste, un homme qui aime le peuple et son peuple, possède les fondamentaux pour incarner une véritable alternative politique, économique et sociale.
Seul celui qui s’appuie sur la Nation peut s’opposer à ceux, éternels versaillais aujourd’hui à Neuilly, qui ont pour objectif et mission de nous livrer à la finance trans-nationale, à cette déferlante mondialiste et ultra-libérale, d’où viennent nos inégalités sociales accrues, la destruction de notre cadre de vie et la perte de nos acquis sociaux.
Quand je parle de la nécessité du nationalisme, je ne parle pas d’un nationalisme fermé, agressif de l’époque des impérialismes, mais, pour citer Jean-Claude Martinez, d’un alternationalisme à la Chavez fondé sur la coopération des nations, la redéfinition des rapports entre pays riches et pays pauvres et aussi, dans notre pays, sur le sursaut des classes moyennes…
Aspirations nationalistes, ou alternationalistes, qui se sont d’ailleurs clairement exprimées lors du référendum par le NON massif à la constitution euro-mondialiste malgré le matraquage, les menaces qui, par leur brutalité, étaient le prélude à cette campagne malsaine…
Un NON qui fit, je vous le rappelle, 55%...

Un non de l’inquiétude sociale, largement majoritaire, que Jean-Marie Le Pen reste aujourd’hui le seul candidat sérieux à incarner puisque, entre temps, sous la pression, à gauche, Marie-George Buffet, a rallié discrètement le camp du OUI en annonçant déjà sa participation au futur gouvernement de la oui-ouiste Ségolène, idem pour Chevènement, qui a renoncé à lui-même pour 10 places aux législatives tandis qu’à Droite, Villiers roule ouvertement, pour tenter de contrer Le Pen, au service du champion du OUI et ce qu’il incarne, Nicolas Sarkozy.
Par mon ralliement au seul candidat sérieux du NON qui s’oppose encore à l’euro-mondialisme, à ce projet de société, inégalitaire et hygiéniste, où, avec la suppression du tabac, bientôt de l’alcool et de la vitesse, on est sûr de mourir demain en France de misère et d’ennuis, mais en bonne santé ! j’espère aussi aider les Français authentiquement de gauche, c'est-à-dire, pour moi, attachés à défendre les intérêts du peuple, à prendre conscience du piège qui leur est tendu par ces élections où la menace fasciste n’est pas là où on croit…
J’invite les citoyens français à ne plus avoir, pour citer Pasolini, une lutte anti-fasciste de retard !
Je compte aussi, avec ceux qui rallieront demain le FN sur cette même ligne, aider, par des réflexions et des propositions, à ce que s’accomplisse ce grand destin promis à ce mouvement.
Aider à ce que le FN devienne le grand parti du peuple français, le parti du sursaut populaire et de la réconciliation nationale contre la trahison des élites, le parti qui réussira demain l’union et la réconciliation des réactionnaires qui ont eu finalement raison et des progressistes qui ont fini par comprendre qu’on les avait bernés, contre les libéraux qui ont toujours méprisé les deux !
Aider enfin, car rien n’est jamais certain, à ce que ce mouvement de résistance ne sombre pas dans la tentation d’une union des droites qui lui vaudrait le destin funeste que connu sa sœur italienne, un destin à la Fini qui porte si bien son nom !
Fort de cette analyse et de cet espoir, je suis scandalisé que Jean-Marie Le Pen, seul opposant réel au système, ne parvienne pas à avoir ses signatures, signatures qui lui permettraient simplement de se présenter au suffrage du peuple français afin qu’existe une alternative réelle dans cette élection.

Je profite donc de cette conférence de presse pour lancer un appel aux maires de France soucieux de l’avenir et du bien être du peuple Français.

Un appel aux Maires nécessairement patriotes qui voulaient signer pour Chevènement, aux Maires qui veulent signer pour Dupont-Aignan, aux Maires qui ont inutilement signé pour Villiers, aux Maires qui voudraient signer pour le PT et même pour Chasse Pêche Nature et Traditions car l’heure est grave et n’est plus aux enfantillages…
A tous ces Maires, je lance un appel solennel pour qu’ils donnent leur signature à Jean-Marie Le Pen.
Afin que la démocratie, qui est en l’occurrence le choix donné aux Français entre deux modèles de société, existe encore tout simplement.

Cet appel lancé, pour donner l’exemple, et pour mettre une fois encore mes actes en accord avec mes pensées, j’annonce que je donne une semaine de mon temps à la collecte de ces dites signatures.
Et j’appelle tous ceux qui sont intéressés de près ou de loin au maintien de la démocratie, donc à la candidature de Jean-Marie Le Pen, à faire de même.

Je vous remercie de m’avoir écouté et j’attends vos questions."

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