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27 mars 2007 2 27 /03 /mars /2007 17:26

Fil news LCI, 27 mars 2007
17h58>Royal se dit "prête à prendre le risque politique" d'un nouveau référendum sur l'Europe

On voit là le mépris de Ségolène Royal pour l'expression populaire qui s'est largement prononcé à 55% pour le non en 2005. Elle n'a manifestement pas compris la levée d'une opinion de plus en plus noniste face au machin bruxellois.

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27 mars 2007 2 27 /03 /mars /2007 17:06

"Loin d'être un facteur de guerre, le nationalisme est le gage le plus sûr et le plus solide de la paix. Car l'individu qui - parce qu'il les connaît - comprend et estime les valeurs et les richesses de son patrimoine nationa, et qui, pour cela même, consciemment, aime son pays, sera pour cela même, et naturellement, conduit à connaître, à comprendre et même à aimer les autres pays, et, pour commencer, les pays voisins" (Jean Haupt, Le Procès de la Démocratie, Cahiers Découvertes, Lisbonne 1971, p. 191).

Bruno Gollnisch dans un entretien à e-deo.net développe la même idée (49:30 au curseur): "les sociétés multiraciales, multiculturelles, sont très souvent des sociétés multiconflictuelles. Et contrairement à une opinion répandue, ce n'est pas la frontière qui est source de conflit, c'est au contraire l'inexistence de frontière. Quand des frontières sont sûres et reconnues comme elles le sont depuis des siècles entre l'Espagne et le Portugal, il n'y a pas de conflit".

Le Salon Beige (dans "La doctrine sociale de l'Eglise et l'immigration") rapporte que "le n°2 du FN termine en évoquant la figure du Cardinal Feltin, archévêque de Paris de 1949 à 1966, qui avait justifié la préférence nationale, comme le montre cette citation utilisée par Jean-Marie Le Pen :

"L'Eglise qui proclame que tous les hommes sont frères, corrige l'interprétation erronée qu'on donne parfois à cette fraternité universelle. Elle déclare, en effet, que chacun doit aimer particulièrement ceux qui sont nés sur le même sol que lui, qui parlent la même langue, ont hérité des mêmes richesses historiques, artistiques, culturelles, qui constituent dans l'humanité cette communauté spéciale que nous appelons notre patrie, véritable mère, qui a contribué à former chacun de ses enfants. Elle a droit à un amour de préférence".

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27 mars 2007 2 27 /03 /mars /2007 16:37
Le Figaro, Publié le 27 mars 2007 à 17h18

Sitruk refuse une loi sur l'euthanasie

Le grand rabbin de France Joseph Sitruk se déclare opposé à toute loi qui "normaliserait" l'euthanasie. Il rappelle qu'"épargner la douleur est un impératif d'humanité" mais se demande dans le même temps: "avancer l'heure de la mort (...) n'est-ce pas outrepasser des droits"? "Le fait de contribuer à abréger la vie ne relève pas simplement de l'erreur mais constitue une faute lourde de conséquences pour l'avenir de notre société", écrit-il encore.

(Avec AFP).
 
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26 mars 2007 1 26 /03 /mars /2007 23:42

Vox Galliae

Alors que le cessez le feu a été signé, l'armée française tire sur ordre du gouvernement français sur une population innocente, dont le seul crime est de manifester pour l'Algérie française. Une centaine de morts, plus de 200 blessés, des rescapés de ce génocide traumatisés à vie, des familles anéanties à jamais par ce drame.

Ce qui rend cette journée atroce, c'est que des Français ont été assassinés par traîtrise : par des balles françaises, des rafales tirées dans le dos des manifestants.

Voici un court extrait de la conférence donnée le 22/02/2007 au Centre Charlier par Gerard Marin, ancien grand reporter du Figaro, présent sur les lieux au moment de la tragédie.

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26 mars 2007 1 26 /03 /mars /2007 19:23

26/03/2007 19:34

CITE DU VATICAN, 26 mars 2007 (AFP) - Le Vatican salue la formation du gouvernement palestinien d'union nationale

 

Un responsable du secrétariat d'Etat du Vatican a salué lundi la formation du gouvernement palestinien d'union nationale, dirigé par le Hamas et composé de représentants du Fatah, tout en espérant qu'il soit un "interlocuteur digne de confiance", selon un communiqué officiel.

"Il est certainement positif" que le gouvernement d'union nationale "soit le produit d'un compromis entre les principaux groupes politiques palestiniens", a déclaré jeudi le sous-secrétaire pour les Rapports avec les Etats, Mgr Pietro Parolin, selon un communiqué diffusé par le Vatican.

Ce gouvernement "met fin à plusieurs mois de conflit violent, armé et dur, qui a fait de nombreuses victimes, souvent innocentes, au sein du peuple palestinien qui a déjà tant souffert", a ajouté Mgr Parolin.

"La communauté internationale espère que le nouveau gouvernement sera un interlocuteur légitime et digne de confiance, capable de guider son peuple (...) à la conclusion d'une paix juste avec les Israéliens, qui ont le droit de vivre en paix dans leur propre Etat, et à la mise en place d'un Etat libre, indépendant et souverain" pour les Palestiniens, a-t-il déclaré.

L'intervention de Mgr Parolin a eu lieu lors d'un conférence internationale pour l'exercice des droits inaliénables du peuple palestinien organisée à Rome les 22 et 23 mars au siège de l'Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO).

Le gouvernement d'union palestinien est dirigé par le Hamas et composé de représentants du Fatah du président de l'Autorité palestienne Mahmoud Abbas et d'autres fractions palestiniennes.

Depuis son investiture, l'Union européenne a repris des contacts avec les membres non-Hamas du nouveau gouvernement palestinien, le Hamas figurant sur la liste européenne des organisations terroristes.

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26 mars 2007 1 26 /03 /mars /2007 15:28
Le racisme des "Lumières"

Le siècle des "Lumières" est aussi le siècle du racisme philosophique.

Voltaire écrit ans l'Essai sur les moeurs et l'Esprit des nations (1756), que les peuplades d'Amérique "vivent sous des huttes; elles se vêtissent de peaux de bêtes dans les climats froids, et vont presque nues dans les tempérés. Les unes se nourrissent de chasse, les autres de racines qu'elles pétrissent : elles n'ont point recherché un autre genre de vie, parce qu'on ne désire point ce qu'on ne connaît pas. Leur industrie n'a pu aller au-delà de leurs besoins pressants. Les Samoyèdes, les Lapons, les habitants du Nord de la Sibérie, ceux du Kamtchatka, sont encore moins avancés que les peuples de l'Amérique.  La plupart des Nègres, tous les Cafres sont plongés dans la même stupidité, et y croupiront longtemps." Voltaire, grand esclavagiste, résume ses théories d'une phrase allègre : "La race des nègres est une espèce d'hommes différente de la nôtre, comme la race des épagneuls l'est des lévriers…" "Comment se peut-il qu'Adam, s'interroge Voltaire, qui était roux et qui avait des cheveux, soit le père des nègres qui sont noirs comme de l'encre et qui ont de la laine noire sur la tête ?" (Essai sur les mœurs, 1756).

L'intendant Poivre, le philanthrope manchot qui prêche aux colons des Mascareignes de traiter les esclaves avec humanité et dont la veuve s'inscrira aux Amis des Noirs, exprime son mépris en ces termes : "Les nègres... ces hommes stupides qui s'estiment assez peu pour se vendre en détail les uns et les autres, ne pensent guère à la culture de leur terres. Contents de vivre au jour la journée sous un ciel qui donne peu de besoins, ils cultivent que ce qu'il leur faut pour ne pas mourir de faim" (Voyages d'un Philosophe). 

Les maîtres des grands esprits, ceux qui ont les Lumières, n'ont pas hésité à côtoyer le Hollandais Cornelius de Pauw, lu en son temps..., un peu oublié aujourd'hui, qui dénonce dans les Sauvages, "une espèce dégénérée du genre humain, lâche, impuissante, sans force physique, sans vigueur, sans élévation dans l'esprit" (Recherches philosophiques sur les Américains, 1768).

 

Montesquieu est peut-être des "philosophes" des "Lumières" le plus odieux, il dit de l'Africain, condamné à l'abattement du corps et de l'esprit par le climat, qu'il est un "animal noir qui a de laine sur la tête, marchant sur deux pattes, presque aussi adroit qu'un singe, moins fort que les autres animaux de sa taille, ayant un peu plus d'idées qu'eux, et plus de facilité pour les exprimer".

 

Cet aspect des prétendues "Lumières" est soigneusement caché par les propagandistes apôtres de la "tolérance"... Les "Philosophes" étaient tous de grands esclavagistes, racistes notoires et investisseurs dans les compagnies de traite négrière.

 

 

Mis à jour le 19 octobre 2024

Sources :

 

Pierre Pluchon, Histoire de la colonisation française, Fayard, Saint-Amand-Montrond 1996.

Edmund Burke, Réflexions sur la Révolution de France, Pluriel Histoire, Paris 2004.

Jean Sévillia, Historiquement correct, Pour en finir avec le passé unique, Perrin, Saint-Amand-Montrond 2003.

 

***

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25 mars 2007 7 25 /03 /mars /2007 21:24

Le Monde 25.03.07

Jean-Marie Le Pen pense que Royal s'effondrera faute de charisme

PARIS (Reuters) - Jean-Marie Le Pen se voit face à Nicolas Sarkozy au second tour de la présidentielle, car Ségolène Royal, selon lui, ne "fait pas le poids" et va vivre "son calvaire" dans les semaines qui viennent.

"Je la vois se déliter progressivement. Elle ne fait pas le poids. C'est quand même la présidence de la République. Les gens se disent qu'elle devra tenir le gouvernail s'il y avait la guerre. Elle ne tiendra pas le coup", dit-il dans une interview à France soir, à paraître lundi.

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25 mars 2007 7 25 /03 /mars /2007 20:16

Via Vox Galliae

En mai, plus d'un million de Français seront appelés à élire le nouveau président de la République en appuyant sur une touche ou un écran tactile. Et ce ne sera qu'un début : de plus en plus de communes s'équipent en ordinateurs de vote pour s'affranchir du dépouillement. Problème : ces machines rendent le scrutin opaque, invérifiable et vulnérable aux fraudes, affirment des chercheurs en informatique. Démonstration à l'appui. (Suite: Dossier de Science & vie, fichier pdf de sept pages, n°1073 fev 2007)

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25 mars 2007 7 25 /03 /mars /2007 13:06

La propagande bat son plein en tentant de faire du film 300 un film américano-sioniste parce que les Spartiates dans ce film aurait défendu la "liberté" contre la soumission...

Les arguments avancés sont bien minces car durant les guerres médiques au Ve siècle av. J.-C., la défense de la liberté, valeur homérique, (Ελευθερία "Eleutheria") était bien un élément central de la résistance spartiate aux Thermopyles (480) - sujet du film - puis sparto-athénienne à Platées (479), non un anachronisme que ce film aurait inventé pour les besoins de la propagande américano-sioniste.

Une bonne analyse des notions de liberté et d'indépendance, chères au coeur des Grecs, est donnée par LEVY (E.), "Autonomia et Eleuthéria au Ve siècle av. J.C.", RPh 57, p. 249-270.

"En mémoire de la bataille décisive qui se déroula sur son territoire, Platées organisait chaque année un sacrifice funéraire pour les combattants morts et une procession à laquelle Plutarque assista encore au IIe siècle de notre ère. En outre, des concours gymniques, nommés Eleutheria (jeux de liberté), avaient lieu tous les quatre ans. Ces cérémonies étaient consacrées à Zeus Eleutherios (Libérateur)" (Pierre Ducrey, Guerre et Guerriers dans la Grèce antique, Pluriel, Paris 1999, p. 252).

Quoiqu'il en soit, que le thème de la "liberté" soit repris et assimilé à de la propagande américano-sioniste, c'est possible... (on peut tout imaginer), à condition de préciser que la défense de la liberté était déjà un concept grec avant d'être un concept américain. Halte à la récupération du concept de "liberté" par l'empire !

Monument moderne commémorant la bataille des Thermopyles

Monument moderne commémorant la bataille des Thermopyles

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25 mars 2007 7 25 /03 /mars /2007 12:48

"Le traité de Rome est aujourd'hui complètement trahi, puisque le traité de Rome supposait la préférence communautaire" (Bruno Gollnisch, Entretien à e-deo.net, lundi 26 mars 2007, 54:10 au curseur)

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25 mars 2007 7 25 /03 /mars /2007 11:56

"Loin d'être un facteur de guerre, le nationalisme est le gage le plus sûr et le plus solide de la paix. Car l'individu qui - parce qu'il les connaît - comprend et estime les valeurs et les richesses de son patrimoine nationa, et qui, pour cela même, consciemment, aime son pays, sera pour cela même, et naturellement, conduit à connaître, à comprendre et même à aimer les autres pays, et, pour commencer, les pays voisins" (Jean Haupt, Le Procès de la Démocratie, Cahiers Découvertes, Lisbonne 1971, p. 191).

Bruno Gollnisch dans un entretien à e-deo.net développe la même idée (49:30 au curseur): "les sociétés multiraciales, multiculturelles, sont très souvent des sociétés multiconflictuelles. Et contrairement à une opinion répandue, ce n'est pas la frontière qui est source de conflit, c'est au contraire l'inexistence de frontière. Quand des frontières sont sûres et reconnues comme elles le sont depuis des siècles entre l'Espagne et le Portugal, il n'y a pas de conflit".

Le Salon Beige (dans "La doctrine sociale de l'Eglise et l'immigration") rapporte que "le n°2 du FN termine en évoquant la figure du Cardinal Feltin, archévêque de Paris de 1949 à 1966, qui avait justifié la préférence nationale, comme le montre cette citation utilisée par Jean-Marie Le Pen :

"L'Eglise qui proclame que tous les hommes sont frères, corrige l'interprétation erronée qu'on donne parfois à cette fraternité universelle. Elle déclare, en effet, que chacun doit aimer particulièrement ceux qui sont nés sur le même sol que lui, qui parlent la même langue, ont hérité des mêmes richesses historiques, artistiques, culturelles, qui constituent dans l'humanité cette communauté spéciale que nous appelons notre patrie, véritable mère, qui a contribué à former chacun de ses enfants. Elle a droit à un amour de préférence".

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24 mars 2007 6 24 /03 /mars /2007 21:53

24/03/2007 14:18

CITE DU VATICAN, 24 mars 2007 (AFP) - Le pape critique l'UE coupable d'avoir oublié ses racines chrétiennes

Le pape Benoît XVI a prononcé samedi un discours très sévère envers l'Union européenne qui fête ses 50 ans, l'accusant de s'aliéner les populations du continent en reniant ses racines chrétiennes et a appelé les croyants à édifier un "nouvelle Europe".

"On ne peut pas penser construire une vraie maison commune européenne en négligeant l'identité propre des peuples de notre continent (...), une identité historique, culturelle et morale (...) constituée d'un ensemble de valeurs que le christianisme a aidé à forger", a dit le pape en recevant au Vatican les participants à une conférence organisée par les évêques européens à l'occasion de la célébration du 50e anniversaire des Traités de Rome.

Benoît XVI a utilisé un mot très fort, l'apostasie, dénonçant une "singulière forme d'apostasie" de l'Europe qui, tout en souhaitant se présenter "comme une communauté de valeurs, semble de plus en plus souvent contester l'existence de valeurs universelles et absolues".

L'apostasie signifie le renoncement public à la foi chrétienne et dans l'Eglise primitive elle était un des trois péchés impardonnables.

Le pape, gardien rigide de la foi, a aussi mis en garde l'Europe "contre cette attitude pragmatique (...) qui justifie systématiquement le compromis sur les valeurs humaines essentielles".

Si "les courants laïcistes et relativistes" viennent se greffer sur ce pragmatisme, "on finit par dénier aux chrétiens le droit même d'intervenir en tant que tels dans le débat public", a dénoncé Benoît XVI.

Il a insisté sur le droit à "l'objection de conscience" des chrétiens "chaque fois que les droits humains fondamentaux", tels que prônés par l'Eglise catholique, pourraient être violés, comme par exemple avec les lois permettant l'avortement ou l'euthanasie.

Le pape s'est adressé finalement aux croyants, leur demandant de construire "une nouvelle Europe".

"Vous savez que vous avez le devoir de contribuer à l'édification, avec l'aide de Dieu, d'une nouvelle Europe, réaliste mais non cynique (...) inspirée de la vérité pérenne de l'Evangile. Soyez présent de manière active dans le débat public au niveau européen", a-t-il lancé.

Les valeurs chrétiennes "qui représentent l'âme du continent doivent rester dans l'Europe du troisième millénaire" si celle-ci souhaite rester un exemple pour le reste du monde, a assuré le pape allemand.

Le Vatican a souvent insisté au cours de ces dernières années, sans succès, pour que la nouvelle Constitution européenne intègre dans ses principes fondamentaux les valeurs chrétiennes.

"Si à l'occasion du 50e anniversaire des Traités de Rome les gouvernements de l'Union désirent se +rapprocher+ de leurs citoyens, comment pourraient-ils exclure un élément essentiel de l'identité européenne tel que le christianisme dans lequel une large majorité d'entre eux continue de se reconnaître", a conclu le pape.

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24 mars 2007 6 24 /03 /mars /2007 18:57

Un homme, un vote?

"Ce que l'on appelle communément la démocratie se lance à la conquête du monde comme le faisait naguère le socialisme. Nous imposons d'autorité nos grandes foires électorales à des peuples qui ne le demandent pas. Violences ou bouffoneries, parfois les deux ensembles, tristes spectacles dont les metteurs en scène et chefs d'orchestre sont les grands frères de l'Occident qui, incapables d'imaginer qu'il puisse exister d'autres formes de vie en société que la leur, font peu de cas de la dignité des habitants de ces pays et de leurs traditions. Formes de racisme et des plus communes. ... En France... Aucun pays réputé "démocratique" n'a si souvent, avec si bonne grâce, modifié les formes de scrutin, inventé quelques jolies astuces et, régulièrement, présenté une répartition des élus en si forte distorsion, ou même en totale et scandaleuse contradiction avec les chiffres sortis des urnes. Comme d'attribuer plus de 80% des sièges à une formation qui n'a pas même recueilli la moitié des voix; et de faire en sorte que quatre millions d'électeurs ne soient pas représentés.

"Démocratie? Un homme, un vote? Des formules, rien de plus... En l'an 2000, George W. Bush ne fut pas vraiment élu, mais tout simplement, au terme de cinq semaines d'empoignades grostesques et de coups fourrés entre avocats et experts, déclaré élu par cinq juges de la Cour suprême contre quatre. Un modèle à suivre?"

Dans son dernier ouvrage Un homme un vote? l'historien Jacques Heers, auteur notamment de L'histoire assassinée (et ici) et du Moyen Âge une imposture, spécialiste de l'histoire médiévale, agrégé d'histoire, docteur ès lettres, a écrit ce livre non comme expert ès sciences politiques mais comme simple électeur, lecteur de journaux et de magazines.

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23 mars 2007 5 23 /03 /mars /2007 08:54

Vox Galliae, 23.03.07

Il a suffi que Jean-Marie Le Pen réponde honnêtement à une "question-comparaison" qui lui était posée sur LCI sur un hypothétique soutien du Front National à Nicolas Sarkozy pour que la machine médiatique s'emballe et prenne ses désirs pour des réalités (voir le JDD).

Dans le Figaro du jour, Olivier Pognon qui est loin d'être le journaliste le plus malhonnête de sa rédaction, interprète pourtant l'affirmation de Jean-Marie Le Pen selon laquelle il lui serait moins difficile de soutenir l'adversaire Nicolas Sarkozy que l'ennemi Jacques Chirac comme un début de réchauffement des relations entre les deux hommes.

L'objectif des journalistes est assez clair : Faire croire aux électeurs et aux nationaux que voter Sarkozy, ce n'est pas oublier et trahir la cause nationale ou Le Pen puisque celui-ci, sans l'avouer ouvertement, le soutiendrait.

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22 mars 2007 4 22 /03 /mars /2007 13:04

Présentation

Écrit par "Catholiques en campagne"   
17-03-2007

Catholiques en campagne est un collectif créé à l’initiative d’associations et personnalités catholiques, qui constatant l’absence de solutions efficaces proposées jusqu’à présent pour faire face aux difficultés qui rongent la France depuis des décennies, ont décidé de se regrouper pour faire entendre non seulement aux hommes politiques, mais aussi à tous les Français, la voie catholique comme remède à ces maux.

Le Christ doit revenir en France, dans la vie des Français, dans les lois et institutions françaises. L’avenir de la France ne se construira pas sur un autre roc que celui de la Chrétienté….. France, sois fidèle aux promesses de ton baptême…

Agissant au dessus ou en marge des partis politiques, le collectif se réfère à l’enseignement constant de l’Eglise catholique dans le domaine politique et social. Il veut promouvoir le redressement de la nation par la restauration des valeurs qui ont fait sa grandeur, valeurs éminemment catholiques de justice, d’ordre et de paix…

C’est ainsi que le collectif se propose :

*                    de regrouper associations et particuliers pour faire entendre plus facilement la voix des catholiques ;

*                    de rechercher la coordination de leurs actions pour en accroître l’impact ;

*                    de faire connaître aux Français la richesse de la doctrine sociale de l’Église ;

*                    d’encourager les catholiques à prendre des responsabilités dans la cité ;

*                    d’être un lieu de rencontre et d’échange entre les associations adhérentes.

Catholiques en campagne va désormais saisir toutes les occasions pour faire entendre la voix des catholiques dans les domaines politique, social et culturel ; dans une première démarche il va s’engager pleinement dans les débats liés aux différentes élections de 2007, non pour promouvoir tel ou tel parti, mais pour se faire entendre des candidats et surtout des Français.

Associations ou particuliers, attachés à la promotion des valeurs chrétiennes dans la société civile, en adhérant à notre collectif vous vous sentirez moins isolés, vous ferez mieux entendre votre voix et vous participerez plus efficacement au renouveau de la France !

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22 mars 2007 4 22 /03 /mars /2007 12:52

Catholique-en-campagne.fr

Écrit par Armand Poiseaux   

20-03-2007
ImageSarkozy déclarait récemment que c’est une question de « liberté » d’ouvrir des commerces le dimanche, pour ceux qui veulent « faire leurs courses ». Et une liberté de « gagner plus ». Ce serait par ailleurs une question de « nouveaux modes de vie modernes ».

Pour le catholique, le dimanche est avant tout le jour du Seigneur. Outre l'aspect religieux, il permet aussi les activités familiales et caritatives.

 

Il est donc normal que le travail du dimanche soit réglementé et réservé aux activités vitales (boulangeries, restaurants) ou de sécurité : hôpitaux, pompiers, police...

 

En réalité, les ouvertures généralisées du dimanche sont principalement demandées par les  grandes surfaces. Le résultat est la distorsion de la concurrence puisque les petits commerces n'ont pas la possibilité d'ouvrir 7 jours sur 7. A l’heure où l’ultra libéralisme économique est souvent décrié, il est tout de même curieux de proposer une telle mesure qui tend à favoriser les plus grosses entreprises au détriment des petits commerces.

Cette action va donc contre la justice sociale et l'avantage économique est nul : la chemise ou le disque que l'on aura pu acheter le dimanche sera acquis aussi bien un autre jour de la semaine et le consommateur aura même un plus grand choix de commerces.

Encore une fois, il s'agit ici de gommer une tradition sociale essentiellement chrétienne, ancrée depuis 2000 ans...

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21 mars 2007 3 21 /03 /mars /2007 23:03

Via Le Forum catholique



PORT BLAIR, Inde (Reuters) - Des milliers de personnes affluent au domicile d'un policier indien, à Port Blair, sur les îles Andaman, pour prier devant deux portraits de Jésus Christ, qui auraient "saigné" ces deux dernières semaines.

Eric Nathaniel, a remarqué un fluide rouge, qu'il a pris pour du sang, s'écoulant d'un portrait de Jésus dans sa maison, il y a quinze jours.

"Nous avons allumé des cierges et nous avons prié toute la nuit et le sang a séché puis a recommencé à s'écouler des mains et du coeur (de Jésus) sur un autre portrait", a-t-il déclaré mercredi à Reuters.

La peinture rouge utilisée dans ces portraits peut fondre en raison de l'humidité, mais les fidèles arrivent par bateau d'Andaman et de Nicobar pour prier, ont déclaré les autorités.

Un des portraits a été temporairement déplacé à l'évêché pour être exposé au public, la police ayant du mal à contrôler la foule.

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21 mars 2007 3 21 /03 /mars /2007 21:44

Le Salon Beige

Les frères du Grand-Orient ont envoyé un courrier à tous les candidats pour leur poser 6 questions, dont les 5 premières nous concernent directement.

  • Les 4 questions interrogent les candidats sur leur volonté de prendre des mesures anti-religieuses et donc  anti-catholiques (abolition du Concordat, non-condamnation du blasphème, abolition de l'article 89 du 13 août 2004, etc.)
  • La 5°, après que les 4 premières ont enfermé la religion (ou ce qu'il en reste) dans la sphère privée, demande que la franc-maçonnerie dispose d'accès facilités dans les médias.

Détrôner Dieu de la Cité pour y asseoir le culte franc-maçon de l'homme : le jeu des loges est décidemment de plus en plus clair.
Un exemple de plus si besoin pour se convaincre qu'on
ne peut être catholique et franc-maçon.

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20 mars 2007 2 20 /03 /mars /2007 23:40

300

Je viens d'aller voir en avant-première 300 (site officiel), un film exaltant les sentiments devenus rares chez nous: noblesse d'âme, esprit de sacrifice pour la Patrie, honneur, fidélité.       

       

Des combats très bien réalisés, la technique de défense spartiate (hoplitique) certainement bien reproduite, probablement l'ancêtre de la phalange macédonienne, 300 raconte l'histoire du sacrifice de 300 spartiates, commandés par le roi de Sparte Léonidas Ier, contre l'armée de Xerxès, roi des Mèdes, en 480 av. J.-C., au défilé des Thermopyles, qui contrôlait l'accès en Grèce centrale et à Athènes par le nord-est. La bataille des Thermopyles est racontée par l'historien grec Hérodote dans ses Histoires.

     

A une époque où les cités grecques se faisaient la guerre ente elles, la menace asiatique et le sacrifice des 300 fut l'occasion de la première coalition grecque à Platées, un an après, en 479 av. J.-C. Platées fut le théâtre d'une grande victoire remportée par les Spartiates, Athéniens et Grecs coalisés, commandés par les généraux Pausanias et Aristide sur l'armée perse de Mardonios. Cette bataille mit fin à l'invasion de la Grèce par les Perses. 

Bandes-annonces

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20 mars 2007 2 20 /03 /mars /2007 14:31
L'ONU recommande l'«indépendance» du Kosovo

 

Après avoir soigneusement évité d'utiliser le mot "indépendance", durant quatorze mois de négociations délicates, le médiateur de l'ONU sur le statut du Kosovo, Martti Ahtisaari, conclut, dans son rapport final, que "l'indépendance sous supervision internationale est la seule option viable" pour la province serbe à majorité albanaise, placée sous administration des Nations unies depuis la campagne militaire aérienne de l'OTAN, en 1999. 

Bien que l'indépendance soit la seule "option réaliste" à ses yeux, le médiateur de l'ONU reconnaît que "la capacité du Kosovo à relever seul les défis de la protection des minorités, du développement démocratique, du redressement économique et de la réconciliation reste limitée".

Après plus d'un an d'intenses négociations, M.Ahtisaari a constaté, lors d'une ultime réunion le 10 mars à Vienne, qu'il n'y avait pas de "terrain d'entente commun" entre la Serbie, farouchement hostile à toute indépendance de la province de deux millions d'habitants, qui couvre 15% de son territoire national, et les 90% d'Albanais du Kosovo, qui rejettent toute solution autre que l'indépendance.

L'O.N.U. va-t-elle aussi demander l'indépendance de la Corse, du Pays Basque ou de l'Alsace au nom de la protection des minorités et de la démocratie? Pourquoi cette défense systématique des musulmans en Europe contre des Etats chrétiens (la religion traditionnelle de la Serbie est l'orthodoxie) quand dans le reste du monde, l'O.N.U. combat l'islam. Que cache ce double jeu ?

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20 mars 2007 2 20 /03 /mars /2007 14:01

Ségolène Royal envisage une Assemblée constitutante pour fonder la VIe République

LEMONDE.FR avec Reuters | 20.03.07 | 11h01  •  Mis à jour le 20.03.07 | 11h18

Ségolène Royal a détaillé, lundi 19 mars, ses projets de réforme pour lancer la VIe République, annoncée dimanche devant les élus socialistes à Paris, dès l'automne.

Persuadée que le système est "à bout de souffle", la présidente de Poitou-Charentes a expliqué lors d'une rencontre informelle avec la presse qu'elle souhaite créer un "nouvel équilibre des pouvoirs pour moderniser la France, rendre plus efficaces la décision politique". [En gros Ségolène Royal veut un pouvoir davantage schyzophrène...] "J'irai le plus loin possible dans ce qui pourra permettre de réformer en profondeur le fonctionnement des institutions", a-t-elle précisé, parlant d'un "paquet global" de réformes et de textes destinés à améliorer les démocraties parlementaire, sociale, participative et territoriale. Faudra-t-il convoquer une Assemblée constituante ?, lui a demandé la presse. "Je souhaite aller jusque-là", a indiqué la candidate.

En cas de victoire le 6 mai, Ségolène Royal pourrait annoncer aux électeurs que l'Assemblée nationale issue des prochaines législatives, en juin, sera déclarée constituante (la dernière Assemblée constituante remonte aux lendemains de la seconde guerre mondiale). Un référendum institutionnel se tiendrait ensuite à l'automne pour valider l'ensemble de ses propositions. Il porterait notamment sur le mandat unique de parlementaire, qui s'appliquerait dès les municipales de 2008. Le rôle du Parlement en matière sociale, d'environnement, de politique étrangère et de défense serait renforcé. Le "pacte présidentiel" précise également qu'une "dose de proportionnelle" sera introduite pour les législatives, que le 49-3 sera supprimé et que le mode d'élection du Sénat sera modifié. Le droit de vote des étrangers aux élections locales – promesse électorale de la gauche depuis 1981 – fera également partie des projets soumis au vote des Français. En revanche, la candidate socialiste n'a pas souhaité préciser ses idées sur la répartition des tâches entre présidente et premier ministre.

LA CHEF DE L'ÉTAT À L'ASSEMBLÉE ?

L'annonce d'une "VIe République" marque "l'aboutissement" de sa réflexion sur "l'ensemble des volets" institutionnels, a-t-elle assuré. La reprise de ce vocable plutôt que de celui de "République nouvelle"  présenté dans son "pacte présidentiel" est également un moyen de "continuer sur [s]a liberté de parole" par rapport au Parti socialiste, dont les courants internes se sont opposés sur la VIe République lors du congrès du Mans.

Une liberté qu'elle entend conserver une fois à l'Elysée, au nom de l'efficacité démocratique. "Le principal risque du pouvoir, c'est l'isolement", a-t-elle avancé, exprimant le souhait de "rester au contact" des Français, de promener ses "petites antennes" dans les territoires. Pas question d'accepter "36 filtres pour acheminer vers moi des vérités partielles". Aussi, tout en veillant à ne pas "désolenniser le rôle du chef de l'Etat", elle pense aller"peut-être une fois par semaine" sur le terrain. Adepte de la démocratie participative, elle rendra compte de son mandat une fois par an sous une forme qui reste "à travailler", mais qui pourrait être un "jury de citoyens tiré au sort" . Elle "imagine très bien" également se rendre à l'Assemblée nationale pour "répondre pendant une heure aux questions non préparées des parlementaires"... une possibilité qu'interdit la Ve République.

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20 mars 2007 2 20 /03 /mars /2007 13:50

2007-03-19

Une « loi injuste », précise le porte-parole de la conférence épiscopale

ROME, Lundi 19 mars 2007 (ZENIT.org) – L’Eglise catholique au Portugal ne collaborera en aucune façon avec la législation sur l’interruption volontaire de grossesse actuellement en discussion, estimant que cette loi est une « loi injuste ».

« Nous ne tenons absolument, et en aucune façon, collaborer avec une loi qui est injuste », car l’interruption de grossesse constitue « un manque de respect pour la dignité de la vie humaine », a affirmé le père Carlos Azevedo, porte-parole de la Conférence épiscopale du Portugal (CEP).

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19 mars 2007 1 19 /03 /mars /2007 22:25

Via le Salon Beige

Eric Zemmour dans Le Figaro (De Gaulle, Jaurès et l'identité française, Publié le 15 mars 2007) reprend la phrase de de Gaulle définissant l'identité française: « Il ne faut pas se payer de mots. C'est très bien qu'il y ait des Français jaunes, des Français noirs, des Français bruns. Ils montrent que la France est ouverte à toutes les races et qu'elle a une vocation universelle. Mais à condition qu'ils restent une petite minorité. Sinon la France ne serait plus la France. Nous sommes avant tout un peuple européen de race blanche, de culture grecque et latine et de religion chrétienne. »

"Ces propos seraient sans doute qualifiés « d'ignobles » par Ségolène Royal ; et de « dangereux » par François Bayrou"...

Et Zemmour de s'interroger fort justement sur le vide de l'identité française laissé par la république : "Il est, depuis trente ans, interdit de s'interroger sur le destin de la nation française. Multiraciale, multiculturelle, multiconfessionnelle, forcément, sous peine d'être raciste et xénophobe. Mais comment peut-on assimiler un étranger au vide ? Comment lui donner envie de devenir ce qui s'est évanoui ? [L'aporie "républicaine" et "laïque" dans toute sa splendeur !  Un grand bravo - une fois n'est pas coutume - à Eric Zemmour pour cette découverte!] La gauche interdit au peuple français de défendre «son identité», mais encourage toutes les autres identités du monde à se défendre, qu'elles soient kosovars, palestiniennes, tibétaines ou baltes. La droite, souvent, ne veut pas voir que sa vision du capitalisme, qu'elle juge si archaïque, fait aussi partie de l'identité française."

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19 mars 2007 1 19 /03 /mars /2007 21:29
L'antiracisme aujourd'hui semble être au mondialisme ce que l'antifascisme était hier au communisme. Un prétexte politique et un business. 

Il a de graves conséquences, il a pour but de maintenir les nations européennes dans un état d'impuissance contre l'infiltration mondialiste. Sa mission est de pourrir les nations du monde entier, à commencer par les vieil Etats-nations européens. C'est pour cela qu'il s'attaque à l'identité, au sang, à l'âme, à la volonté nationale. Il doit faire des nations veules et apatrides, sans mémoire et sans passé, mélangée, métissée, au nom de la tolérance, de l'antiracisme, de l'ouverture et du progrès, et il y réussit. Le but est de créer le consommateur idéal, formaté et prédestiné au gouvernement mondial. L'homme gris. Ceux qui se rangent derrière l'antiracisme sont aux premières places médiatiques et politiques.
 

Pierre-André Taguieff, dans son dernier livre, n'est pas loin de partager cet avis. Il écrit que comme hier l'antifascisme d'après-guerre, "plutôt que de lutter contre les discriminations réelles, un certain antiracisme sert à régler des comptes, à disqualifier des adversaires et à préparer des carrières politiques ou médiatiques" (Pierre-André Taguieff, Les Contre-réactionnaires. Le Progressisme entre illusion et imposture, Denoël 2007)
 

En d'autres termes, l'anti-racisme est un
business. Il se manifeste concrètement par "des campagnes de diffamation, des opérations concertées de délation, des chasses aux sorcières, des lynchages médiatiques" (Pierre-André Taguieff, ibid.) 

"À travers bien des avatars, écrit Taguieff, le progressisme, né dans l'enthousiasme pour les Lumières, a fini par devenir une nouvelle orthodoxie et, à travers son instrumentalisation par le totalitarisme communiste, une doctrine de haine doublée d'un permis de haïr avec bonne conscience, bref, une machine à fabriquer des ennemis absolus... le règne d'un conformisme ombrageux, inquisitorial, allant de pair avec une pratique euphorique de la délation
 

"Le vieil antifascisme au service du totalitarisme communiste, ce progressisme de combat s'est métamorphosé en un néo-antifascisme d'esprit totalitaire, privilégiant un « antiracisme » à définition vague s'érigeant en tribunal des opinions, instrumentalisé notamment par les leaders communautaristes… Le robespierrisme aménagé consiste à faire appel à la guillotine symbolique de la condamnation médiatique" (Pierre-André Taguieff, ibid.)
 
 
Sur le même sujet:

* Collusion patronat-syndicat
* La collusion de la gauche et de la (fausse) droite 
* Immigration : le réel interdit, par Eric Zemmour (l'immigration au service du marché et du capitalisme industriel et "libéral") 
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19 mars 2007 1 19 /03 /mars /2007 13:40

Les idées royalistes sont éminemment modernes, ne serait-ce que par les qualités bénéfiques que la monarchie conférerait à l’Etat :

  • unité,
  • continuité,
  • indépendance,
  • responsabilité,
  • légitimité, etc.
Unité, mémoire et tradition

L'unité, sans laquelle il ne saurait y avoir d‘autorité véritable, est indispensable pour garantir l’indépendance nationale.

La démocratie "moderne" divise pour régner en entretetenant un état permanent de division et de guerre civile

Dans une démocratie les intérêts supérieurs du pays sont sacrifiés aux luttes partisanes.

"Que chacun soit bien convaincu que l'aîné des Capétiens, fidèle à la tradition millénaire de sa famille, n'est pas là pour diviser mais pour unir et rassembler" (Alphonse duc d'Anjou et de Cadix, dans une allocution prononcée à Pau, le 29 Mmars 1987)

"Défendre la vérité ce n'est pas diviser mais unir (...). Ce n'est que sur la vérité que les choses valables peuvent s'édifier, ce n'est que par la vérité que les Français retrouveront cette unité patiemment construite et soudainement abolie voici deux siècles. (...) Puissent, par le triomphe de la vérité, les Français s'aimer de nouveau les uns les autres pour que vive la France !" (Alphonse duc d'Anjou et de Cadix, dans une allocution prononcée à Paris, le 22 janvier 1988).

"Ne l'oubliez pas ; c'est par le retour à ses traditions de Foi et d'honneur, que la grande nation (i.e. la France) un moment affaiblie, recouvrera sa puissance et sa gloire" (Le Comte de Chambord dans son manifeste du 9 octobre 1870).[1]

"Il n'existe pas deux voies: c'est de revenir au principe qui, au cinquième siècle, a fait la France.

"A un peuple précipité hors de sa voie, arraché à ses traditions et qui meurt, on ne peut rendre du sang, de la vie, du patriotisme, de l'élan, qu'en le ramenant, en le rattachant de nouveau à son principe. [...] Car où se trouve le principe générateur de l'unité, là se trouve le renouvellement de la patrie française!" ( Mgr Delassus, L'esprit familial, dans la famille, dans la cité et dans l'Etat, Société Saint-Augustin, Desclée De Brouwer, Lille 1910, réédité aux ESR, p. 50, 52)

  "Un Roi a fait la France, un Roi la refera!" 
Identité

"L'identité nationale passe aussi et sûrement par cette mémoire du temps passé, ponctuée par des anniversaires qu'il faudrait commémorer dignement" (Alphonse duc d'Anjou et de Cadix, dans une allocution prononcée à Paris, le 22 janvier 1989) [2]

La monarchie est le régime politique qu'il faut à la France parce que c'est son régime naturel.

Le roi fédère autour de sa personne et agrège des populations autour de ce qu'il représente: la nation et la patrie.

La France est née catholique et monarchique (voir le Testament de Saint Rémi et les malédictions attachées en cas d'infidélité). Ses ennemis pourront épiloguer et chicaner; ils ne pourront jamais effacer le baptême de Clovis, baptême de la France.

C'est pourquoi par exemple, la mémoire de ce grand roi est oubliée, les livres le concernant, mis de côté, son histoire, passée à la trappe dans les manuels scolaires...

Mais la vérité ne change pas et les faits historiques sont tétus...

Continuité

Les successions paisibles, conséquences du principe héréditaire dans la dévolution du pouvoir, évitent à la France de connaître des révolutions meurtrières et des guerres fratricides...

Ainsi des objectifs à long terme peuvent-ils être atteints.

La continuité du pouvoir monarchique durant huit siècles contraste avec l’instabilité institutionnelle des deux derniers siècles.

Indépendance

La monarchie est la qualité d’un régime qui ne repose pas sur l’élection, laquelle lie le pouvoir à l’opinion publique, l’obligeant à pratiquer une démagogie éhontée pour recueillir des suffrages.

Le régime électif est ainsi obligé de centraliser l’administration du pays. Il détruit les libertés locales, municipales, régionales, professionnelles, toutes ces petites républiques à qui le roi permettait de vivre et de s’organiser librement.

Dégagé des soucis électoraux, le roi serait en situation d'être un arbitre.

Responsabilité

Les intérêts dynastiques et personnels du Roi se confondent avec les intérêts nationaux, tandis que le pouvoir démocratique dilue la responsabilité dans les majorités et les scrutins.

Légitimité

La monarchie reconnaît Dieu comme la source du pouvoir.

C'est un régime politique sain qui s’exerce en vue du seul bien commun, indépendant des groupes d’intérêt et des puissances d’argent.

La monarchie diminue les risques de corruption du pouvoir du fait même que le roi est sûr de son pouvoir. Il n'a pas besoin de se corrompre dans de basses manigances pour l'obtenir...

L’Etat royal puise sa légitimité dans l’Histoire et les services qu’il a rendus au pays au cours des siècles.

Il n’y a pas de légitimité en démocratie puisque le pouvoir est le fruit des compétitions électorales et que les partis l’exercent selon les caprices de l’opinion...

Moralité

Dans la monarchie, les manoeuvres électorales que l'on rencontre dans la démocratie sont absentes. La moralité s'en trouve sauve.

Voici le programme gouvernemental que le comte de Chambord proposait aux Français :

"Pénétré des besoins de mon temps, toute mon ambition est de fonder avec vous (i.e. les Français), un gouvernement vraiment national, ayant le droit pour base, l'honnêteté pour moyen, la grandeur morale pour but" (Le Comte de Chambord dans son manifeste du 9 octobre 1870) [3]

"Gouverner ne consiste pas à flatter les passions des peuples, mais à s'appuyer sur leurs vertus" (Le Comte de Chambord, dans son manifeste du 9 octobre 1870) [4]

Représentation

La monarchie représente la nation française ; elle a historiquement conduit la nation à son plus haut degré de civilisation.

La Monarchie traditionnelle, héréditaire, décentralisée et représentative a fait la France et l’a conduite à son apogée.

Le monarque mieux que quiconque représente la France et la France de toujours...

L’histoire confirme ces simples vérités historiques.

Le bilan des régimes démocratiques, Républiques ou Empire, est autrement lourd : morts par milliers, cinq invasions depuis 1792 (1792,1813,1870,1914,1940), instabilité constitutionnelle, luttes intestines, révolutions, affaiblissement général de la France.

Les royalistes travaillent donc à changer les institutions politiques. Ayant condamné le régime républicain, ils s’emploient à en débarrasser la Nation. Ayant reconnu dans la Monarchie la vérité historique de la France, et son régime gouvernemental naturel, ils s’efforcent de la restaurer.

[Voir aussi "Démocratie, les deux types de représentation politique"]

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