Après avoir présenté en quoi consiste "l'imposture démocratique", au moment où Ségolène Royal affirme : "La France,... c'est la grande lumière jamais éteinte de la Révolution française, ... ce sont des valeurs exigeantes et belles proclamées par la Révolution française" (Ségolène Royal Ségolène Royal, Discours à Villepinte, 11/02/07) , et au moment où les trois candidats du système tiennent, sans aucune surprise, exactement le même discours (pour eux la France a deux cents ans, avant il n'y avait rien), je me suis interrogé pour savoir quels étaient les valeurs de la France, ses moeurs, sa civilisation. Il se trouve qu'ils ne correspondent pas exactement aux "valeurs" des candidats du système... Voici ce qu'en dit Edmund Burke, et d'autres :
"S'il est une chose certaine, c'est que dans notre monde européen, les moeurs et la civilisation et toutes les bonnes choses qui tiennent à elles, dépendent depuis des siècles de deux principes et résultent de leur combinaison : je veux dire l'esprit de noblesse et l'esprit de religion. La noblesse et le clergé, celui-ci par profession et celle-là par patronage, ont perpétué l'existence du savoir même aux époques où tout n'était que combat et confusion, et où les gouvernements existaient plutôt dans leurs éléments que dans leurs véritable forme.
"Il est difficile de savoir si c'est de vous que l'Angleterre a appris ces grands et honorables principes et ces règles de conduite dont nous conservons encore des traces considérables, ou si c'est vous qui nous les avez empruntés. Je pense pour une part que c'est chez vous qu'on en découvre le mieux les origines. Il me semble que vous êtes gentis incunabula nostrae. La France a toujours influé plus ou moins sur les moeurs de l'Angleterre" (Edmund Burke, Réflexions sur la Révolution de France, Pluriel Histoire, paris 2004, p. 100-101).
Et quels étaient réellement ces "valeurs" de la Révolution 'française' que Ségolène Royal, et les candidats du système, nous proposent comme modèle indépassable ?
"La véritable humilité, la base du christianisme, est la fondation basse, mais profonde et solide, de toute vertu réelle; mais, pénible dans sa pratique, sans éclat dans son observation, ils l'ont entièrement rejetée. Leur objet est de submerger tous les sentiments de la nature et de la société dans un océan d'absurdes vanité; lorsqu'elle n'est pas poussée à un haut degré, quand elle s'applique à de petits objets, la vanité n'est pas d'une grande importance; mais parevenue à toute sa taille, elle devient le pire de tous les vices... : elle fait de l'homme tout entier un mensonge, elle ne lui laisse rien de sincère, rien de digne de confiance: empoisonnées et perverties par la vanité, les meilleurs qualités font les mêmes effets que les plus détestables. Pourquoi, ayant à leurs dispositions des écrivains aussi immoraux que le héros de leurs statues (Voltaire et tant d'autres), vos maîtres ont-ils préféré Rousseau? C'est parce que le vice qu'ils voulaient placer sur le trône dû à la vertu s'est trouvé chez lui dans toute sa splendeur " (Edmund Burke, Lettre à un membre de l'Assemblée nationale de France, publiée en janvier 1791, ibid., p. 352).
"Lorsque des hommes de qualité sacrifient toute idée de dignité à une ambition sans objet bien défini, et emploient à des fins méprisables des instruments qui ne le sont pas moins, tout sombre dans une même bassesse. N'est-ce pas à quelque chose de ce genre que nous assistons en ce moment en France? N'y voit-on pas paraître quelque chose d'ignoble et de peu glorieux? Comme une mesquinerie dans la conduite des affaires? Une tendance constante à tirer vers le bas, en même temps que ses citoyens, toute la dignité et toute l'importance de l'Etat?" (Edmund Burke, Réflexions sur la Révolution de France, Pluriel Histoire, 1791, Paris 2004, p. 60). [Voilà ce que nous propose les trois candidats du système : quelque chose d'ignoble et de peu glorieux! Il faut le dire!]
"Déjà une certaine pauvreté de conception, la grossierté, la vulgarité marquent tous les actes de l'Assemblée nationale et de ceux qui l'endoctrinent. Leur liberté n'est pas libérale. Leur science est une présomptueuse ignorance et leur humanité, une brutalité sauvage." (Edmund Burke, ibid, p. 101).
"La cabale littéraire avait élaboré... quelque chose comme un plan de campagne en vue de la destruction de la religion chrétienne. Ils poursuivaient ce dessein avec un zèle que l'on n'avait jamais connu jusqu'ici que chez les apôtres de quelque système religieux. Ils étaient possédés de l'esprit de prosélytisme le plus fanatique; et de là, ils en étaient venus tout naturellement à user,... de la persécution. ... Ils renforcent leur système de monopole littéraire d'une activité inlassable pour noircir et discréditer par tous les moyens tous ceux qui ne font pas partie de leur faction. Les poursuites faibles et passagères dont ils furent l'objet,... ne parvinrent ni à les affaiblir, ni à ralentir leurs efforts. ... [Dans L'Ancien Régime et la Révolution, Tocqueville souligna également le caractère systématique des attaques contre l'Eglise et la religion et la faiblesse de la répression]. Un esprit de cabale, d'intrigue et de prosélytisme dominait leurs pensées, leurs moindres paroles, leurs moindres actions. ... Ils cultivaient avec une diligence toute particulière les pouvoirs d'argent en France..., ils s'emparèrent avec grand soin de toutes les avenues de l'opinion" (Edmund Burke, ibid, p. 141-142).
"Dieu détrôné, l'homme à sa place" ou l'Individu-Roi
"La Révolution 1789 est, ou plutôt serait la destruction totale de l'ordre divin sur la terre, le règne parfait de Satan dans le monde" (Mgr de Ségur, La Révolution expliquée aux jeunes gens, 1862, Éditions du Trident, 1997, p. 15).
"Si, arrachant le masque à la Révolution, vous lui demandez : Qui es-tu ? elle vous dira : "Je ne suis pas ce que l'on croit. Beaucoup parlent de moi, et bien peu me connaissent. Je ne suis ni le carbonarisme qui conspire dans l'ombre, ni l'émeute qui gronde dans la rue, ni le changement de la monarchie en république, ni la substitution d'une dynastie à une autre, ni le trouble momentané de l'ordre public. Je ne suis ni les hurlements des Jacobins ni les fureurs de la Montagne, ni le combat des barricades ni le pillage, ni l'incendie ni la loi agraire, ni la guillotine ni les noyades. Je ne suis ni Marat ni Robespierre, ni Babeuf ni Mazzini, ni Kossuth. Ces hommes sont mes fils, ils ne sont pas moi. Ces choses sont mes oeuvres, elles ne sont pas moi. Ces hommes et ces choses sont des faits passagers, et moi je suis un état permanent (…)
"Je suis la haine de tout ordre religieux et social que l’homme n'a pas établi et dans lequel il n'est pas roi et Dieu tout ensemble ; je suis la proclamation des droits de l'homme contre les droits de Dieu ; je suis la philosophie de la révolte, la politique de la révolte, la religion de la révolte ; je suis la négation armée ; je suis la fondation de l'état religieux et social sur la volonté de l'homme [appelée "Volonté générale" ou "souveraineté populaire"] au lieu de la volonté de Dieu ! en un mot, je suis l’anarchie ; car JE SUIS DIEU DÉTRÔNÉ ET L'HOMME À SA PLACE. Voilà pourquoi je m'appelle Révolution ; c'est-à-dire renversement, parce que je mets en haut ce qui, selon les lois éternelles, doit être en bas, et en bas ce qui doit être en haut" (Mgr Gaume, La révolution, Recherches historiques, t. I, p. 18, Lille, Secrétariat Société Saint-Paul, 1877, cité in Jean Ousset, Pour qu'Il règne, DMM, Niort 1998, p. 122).
"Aussi ne pouvons-nous rester indifférents au fanatisme athée que propagent une multitude d'écrits répandus à grands frais et avec un zèle incroyable, et que l'on prêche à tous les carrefours et dans tous les lieux publics de paris" (Edmund Burke, ibid, p. 195).
"Les nouveaux docteurs ne cessent de se vanter de leur esprit de tolérance. Mais il n'y a guère de mérite à tolérer toutes les opinions quand on pense qu'il n'en est aucune qui soit digne d'estime... La tolérance assure à toutes les religions une protection respectueuse et attachent de l'importance à tous les dogmes religieux, mais à des degrés différents" (Edmund Burke, Réflexions sur la Révolution de France, Pluriel Histoire, paris 2004, p. 191) La tolérance ne doit pas entraîner l'égalité religieuse, encore moins une persécution de la religion de l'Etat. Ce n'est pas en témoignant d'une égale indifférence à toute chose qu'on fait preuve de son indulgence ou de son impartialité..., c'est tout en affirmant leurs préférences qu'ils se montrent tolérants à l'égard de ceux qui ne font pas la même choix" (p. 191-192).
"Quelques pitoyables sophismes..., ont rédigé une sorte d'Institut ou de Digeste d'anarchie, qu'ils ont intitulé les Droits de l'Homme, et dont la somme est tel un abus des principes élémentaires de la politique, que nos écoliers rougiraient de l'avouer. Mais cette Déclaration des droits n'eût été que ridicule si elle n'avait été que le produit du pédantisme; son objet était impie à la fois et méchant : on voulait inculquer dans l'esprit d'un peuple un système de destruction, en mettant sous sa hache toutes les autorités civiles et religieuses, et en lui remettant le sceptre de l'opinion" (Edmund Burke, Discours de M. Burke sur la situation de la France le 9 février 1790, ibid., p. 328-329).
"De ce moment tout l'édifice s'écroula; un déluge de calamités vint fondre sur la France, qui se trouve aujourd'hui assaillie par des maux tels qu'aucun Etat, ni ancien ni moderne n'en a souffert de pareils sans la guerre la plus désastreuse, et tels qu'ils peuvent donner naissance à une foule de guerres pour l'Europe entière.... Spectacle d'un genre de tyrannie que l'espèce humaine n'a pas encore connue" (Edmund Burke, Discours de M. Burke sur la situation de la France le 9 février 1790, ibid., p. 329). Burke ici est prophétique.
"Dès que les fraudes, les impostures, les violences, les rapines, les incendies, les meurtres, les confiscations, le cours forcé, et toutes les autres formes de tyrannie et de cruauté [ce que René Sédillot, dans son livre "Le coût de la Révolution française, Vérités et Légendes", a appelé la "promotion démocratique de l'holocauste"] employées pour susciter cette Révolution et pour la soutenir produisent leur effet naturel, c'est-à-dire celui de heurter le sentiment moral de tout esprit vertueux et modéré, les fauteurs de ce système philosophique se lancent dans de bruyantes dénonciations de l'ancien gouvernement monarchique de la France. Quand ils ont suffisamment noirci ce pouvoir déposé, ils poursuivent la démonstration en raisonnant comme si tous ceux qui n'approuvent pas les nouveaux abus étaient évidemment partisans des anciens; afin que l'on considérât ceux qui réprouvent leurs conceptions frustes de la liberté et la violence de leurs desseins comme autant d'avocats de 'la servitude'..."" (Edmund Burke, ibid, p. 157).
"Nous ne saurions trop nous remplir d'horreur pour les excès d'un peuple féroce, sanguinaire et tyrannique, qui sans raison et sans principe, autorise les proscriptions, les confiscations, les pillages, les meurtres et les incendies... Ce n'est plus l'intolérance dont la France nous donne exemple; mais, ce qui est mille fois pis, de l'athéisme, vice abominable, dont toute la nature démontrer la monstruosité qui dégrade l'homme et flétrit son âme en lui ravissant sa plus douce consolation. Depuis longtemps, ce genre pestiféré a étendu ses racines en France" (Edmund Burke, Discours de M. Burke sur la situation de la France le 9 février 1790, ibid., p. 327).
" Je ne sais quel nom donner à l'autorité qui gouverne actuellement la France. Elle se prétend démocratie pure, alors même qu'elle me paraît en bonne voie de devenir une oligarchie aussi malfaisante que vile" (Edmund Burke, ibid, p. 157).
Sur la personne du roi Louis XVI: "Je ne me laisserai jamais convaincre qu'un prince dont les actes pendant tout son règne n'ont été qu'une série de concessions faites à son peuple, qui était tout disposé à relâcher son autorité, à réduire ses prérogatives, à faire accéder ses sujets à un degré de liberté que leurs pères n'avaient jamais connu et peut-être jamais désiré; qu'un tel prince..., eût-il une fois jugé nécessaire de recourir à la force pour contrecarrer des entreprises extrêmes manifestement dirigées contre sa personne et contre les restes de son autorité; je ne me laisserai, dis-je, que très difficilement convaincre... qu'un tel prince ait mérité d'être soumis à l'ignominieuse cruauté du triomphe de Paris... Je tremble pour la cause de la liberté, si c'est là l'exemple que l'on propose... Je tremble pour la cause de l'humanité, quand je vois rester impunis les outrages d'hommes les plus pervers..." (Edmund Burke, ibid, p. 104).
"Placer à la tête d'une nouvelle république un 'tyran' déposé, c'est faire de tous les choix possibles le plus mauvais. Mais déshonorer et insulter un homme comme le plus vil des criminels pour lui confier ensuite vos plus grands intérêts..., comme à un serviteur loyal, honnête et zélé, ce n'est ni conséquent en bonne logique, ni sûr dans la pratique. Les hommes qui conféreraient un tel pouvoir à une telle personne seraient coupables d'un abus de confiance plus criant encore qu'aucun de ceux qu'ils ont déjà commis envers le peuple. Comme ce crime serait le seul dans lequel vos guides politiques auraient fait preuve d'inconséquence, j'en conclus qu'il n'y a aucun fondement à toutes ces insinuations répugnantes" (sur le Roi et la famille royale). Edmund Burke, ibid, p. 106.
"Nous ne sommes ni les catéchuménats de Rousseau ni les disciples de Voltaire; et Helvétius n'a guère pénétré chez nous. Les athées ne sont pas nos prédicateurs, ni les fous nos législateurs. Nous savons bien qu'en morale nous ne pouvons nous prévaloir d'aucune découverte; mais c'est que nous pensons qu'en la matière il n'y a pas de découverte à faire, et fort peu aux grands principes de gouvernement et aux idées de liberté, qu'on comprenait tout aussi bien longtemps avant que nous fussions au monde qu'on les comprendra lorsque la terre se sera refermée sur notre présomption et que le silencede la tombe aura mis fin à notre impudent verbiage" (Edmund Burke, ibid, p. 109).
"Tels maîtres, tels élèves! Qui aurait songé à Voltaire et à Rousseau comme législateurs? Le premier a le mérite d'écrire agréablement et personne n'a si bien que lui uni aussi heureusement le blasphème à l'obscénité. Le second n'était pas qu'un peu dérangé dans son esprit, j'en suis à peu près sûr, mais il voyait les choses sous un éclairage hardi et original, et était très éloquent. Quant au reste!..." (The Correspondence of Edmund Burke, 1790).
"Tant que je vivrai, j'opposerai mes efforts à l'introduction d'une démocratie détestable dans ses moyens, atroce dans son objet. Et je déclare que, quelque soit mon respect pour les grands talents, et quelque besoin qu'ait mon âme de l'amitié, je romprai, s'il le faut, avec mes meilleurs amis, et me réunirai à mes plus grands ennemis pour repousser cette peste d'une innovation destructive de tout principe d'une saine et sûre réformation. ... La régénération dont on s'entretient dans ce pays est la destruction et non la réformation des Etats: il y a plus, elle rend impossible toute bonne réformation" (Edmund Burke, Discours de M. Burke sur la situation de la France le 9 février 1790, ibid., p. 327).
"Un gouvernement (si l'on peut l'appeler de ce nom!) fondé sur les principes de l'anarchie; qui est dans la réalité un séminaire de fanatiques, armés pour la propagation des principes de l'assassinat, du pillage, de la rébellion, de la fourberie, de la faction, de l'oppression et de l'impiété" (Edmund Burke, Lettre à un membre de l'Assemblée nationale de France, publiée en janvier 1791, ibid., p. 346).
"Tout était calcul, tout était institution. On n'a négigé aucun des moyens mécaniques propres à soutenir cet incroyable système de perversité et de vices. ... tous les spectacles propres à enflammer l'imagination et à pervertir la morale ont été imaginés. On s'est avisé quelquefois de faire venir cinq à six cents femmes ivres, demander à la barre de l'Assemblée le sang de leurs enfants comme royalistes et cosntitutionnels. Quelquefois un groupe de misérables prenant le nom de pères, sont venus demander celui de leur fils, en se vantant que Rome n'avait qu'un Brutus, et qu'ils pouvaient en fournir cinq cents. Souvent l'impiété changeait de mains, et par forme de représailles on faisait parler les enfants, qui demandaient le sang de leur père..." (Edmund Burke, Première et deuxième lettres sur la paix régicide, 1797, ibid., p. 557).
"Leur culture a pour règle de greffer les vertus sur les vices. Tout ce qui ne viole pas les vertus privées leur paraît indigne du nom de vertus publiques. Toutes leurs institutions nouvelles, et avec eux tout est nouveau, attaquent la racine de notre nature et de la sociabilité. Les autres législateurs, convaincus que le mariage est la source de toutes les relations morales, et par conséquent le premier élément de nos devoirs, ... ces monstres, ... pour avilir cet état. ... Par une déclaration aussi étrange qu'inutile, elle proclama que le mariage n'était autre chose qu'un contrat civil" (ibid., p. 558). [Leurs descendants spirituels essaient encore aujourd'hui d'attenter à cette institution vénérable et sacrée que constitue le mariage en qualifiant l'union d'homosexuels de "couple" et de "mariage"... Voilà les "valeurs" ignobles de Madame Ségolène Royal]
"L'école de meurtres et de barbarie établie à Paris, ayant détruit autant qu'il lui a été possible les principes et les moeurs sur lesquels reposait la civilisation de l'Europe, ne tardera pas à détruire aussi ces lois des nations, qui ont adouci la pratique de la guerre, et qui plus que toute autre institution honorent les siècles du christianisme" (Edmund Burke, Lettre à un membre de l'Assemblée nationale de France, publiée en janvier 1791, ibid., p. 359). Prophétique là encore....
"Ils ont voulu se faire à eux-mêmes leur sort; ils se laissés emporter à une course effrénée de meurtres, de pillages, et de rébellion. Leur succès a été de soumettre leur Patrie à une insolente tyrannie sous le joug de maîtres cruels et inexorables, et d'une condition si obscure, qu'à peine ils avaient été connus jusqu'à présent... Leurs moyens ont été les incendies, les assassinats, les vols et les pillages des maisons, les suppositions de fausses nouvelles, l'emploi d'ordres de l'autorité légitime contrefaits, et d'autres crimes... Ils se conduisent comme des voleurs qui pillent la maison qu'ils ont forcée, et non pas comme des conquérants qui ont soumis une nation" (Edmund Burke, Lettre à un membre de l'Assemblée nationale de France, publiée en janvier 1791, ibid., p. 372).
Le "Baptême Républicain" fut l'expression utilisée, parfois, pour les noyades de Nantes dirigées par Carrier sous la Terreur. Avec cette "amusante" variante aussi: le "mariage républicain", consistant à attacher deux personnes ne se connaissant pas (un prêtre et une femme etc) avant de les noyer...
"Il me paraît impossible d'espérer le changement d'opinion de ceux qui regardent leur infamie comme honorable, leur abaissement comme une élévation, leur servile obéissance aux plus vils tyrans comme leur Liberté; et qui prennent pour des marques de respect et pour des hommages, l'ironie et les insultes de leurs dominateurs, à peine sortis de dessous terre" (Edmund Burke, Lettre à un membre de l'Assemblée nationale de France, publiée en janvier 1791, ibid., p. 345).
"De tout ceci que dois-je conclure? Qu'il n'est aucun moyen de garantir l'Europe contre le nouveau système de brigandage établi en France; qu'il faut le détruire, ou que l'Europe en soit détruite [L'Europe parvint à le vaincre en 1814 contre Napoléon. On vit la Restauration; mais les germes de mort et de corruption étaient là: ils revinrent en 1830, en 1848, 1870, 1944. Nous visons toujours sur leurs tyrannies et leurs "valeurs" "démocratiques"...]; que pour anéantir cet ennemi, de manière ou d'une autre, la force d'agression doit se plier à quelque analogie, à quelques ressemblances, avec la force et l'audace qui caractérisent ce système lui-même" (Edmund Burke, Deuxième Lettre sur le génie et la caractère de la révolution française dans ses rapports avec les autres nations, publiée en janvier 1791, ibid., p. 599).
"Il vaudrait mieux pour lui (Louis XVI) cesser de vivre que de continuer à être l'instrument passif de la tyrannie et de l'usurpation" (Edmund Burke, Lettre à un membre de l'Assemblée nationale de France, publiée en janvier 1791, ibid., p. 348).
Résumé : aux grandes envolées lyriques des candidats du système démo-ploutocratique, opposons-leur les faits historiques. La Révolution ne fut pas un progrès pour la France, mais le signe du déclin et du triomphe de l'Angleterre. La France ne s'en est jamais relevée au point de tomber aujourd'hui aux mains de la mafia mondialiste & financière aux ordres des Etats-Unis et d'Israël et qu'elle souffre d'une grave crise d'identité. L'observateur impartial pourra conclure : Ils ont tout détruit ! Malgré cela, les fanatiques de la Démocratie voudraient nous vanter ce qui a plongé la France dans cet état... Quelle inconséquence et quelle malédiction ! Disons-leur les "belles valeurs" de la Révolution sont en réalité :
- Une "oligarchie aussi malfaisante que vile" au service d'une clique de fanatiques sectaires et arrivistes.
- "L'intolérance dont la France nous donne l'exemple"
- L'athéisme, monstruosité qui dégrade l'homme, genre pestiféré a étendu ses racines en France
- "quelque chose d'ignoble et de peu glorieux"
- Le règne de Satan dans le monde
- "La fondation de l'état religieux et social sur la volonté de l'homme au lieu de la volonté de Dieu"
- Le vice placé sur le trône de la vertu
- Un "incroyable système de perversité et de vices"
- Une "école du crime et du vice"
- Un 'gouvernement' armés pour la propagation des principes de l'assassinat, du pillage, de la rébellion, de la fourberie, de la faction, de l'oppression et de l'impiété
- Le triomphe de la société matérialiste et de l'Individualisme-Roi
- Le triomphe de la "grossierté" et de la "vulgarité"
- Le triomphe de la bourgeoisie d'Argent et du fanatisme athée
- Une "démocratie détestable dans ses moyens, atroce dans son objet"
- Une "peste d'une innovation destructive de tout principe d'une saine et sûre réformation"
- Un "esprit de prosélytisme le plus fanatique", nous dirons "dogmatique" (excluant toute autre forme de gouvernement et verrouillant le système dans l'article 89 de la Constitution de 1958, en contradiction même avec ses propres principes démocratiques...)
- Un "système de brigandage" - "Une école de meurtres et de barbarie qui a détruit autant qu'il lui a été possible les principes et les moeurs sur lesquels reposait la civilisation de l'Europe"
- "Un déluge de calamités vint fondre sur la France"
- "Spectacle d'un genre de tyrannie que l'espèce humaine n'a pas encore connue"
- Surtout, la Révolution, ce fut "la promotion démocratique de l'holocauste..." (René Sédillot). Alors les "valeurs exigeantes et belles proclamées par la Révolution française" (dixit Ségolène Royal), c'est vraiment prendre les gens pour des idiots ! Malheureusement le peuple formaté aux "valeurs" de la Révolution et à la religion républicaine dès la petite enfance, comme dans une Secte, le cerveau lavé par "l'Education nationale", le peuple matraqué à longueur de journée, sur toutes les chaînes et toutes les ondes à la fois, par la propagande maçonnique, aura quelques difficultés à se désintoxiquer.
Ne désespérons pas, ce régime d'une ignoble perversité s'auto-terminera et se renversera tout seul par l'inanité et la vanité de ses principes. Il ne s'agira plus pour nous, le moment venu, que de lui donner le coup de grâce, lui envoyer le coup de pied à l'âne en quelque sorte. Edmund Burke nous donne une piste :
"Les tyrans-Sophistes de Paris déclament bien haut contre feu les tyrans-rois qui dans les siècles précédents ont tourmenté le monde. Ils ne sont si fiers que parce qu'ils sont à l'abri des sanctions de leurs anciens maîtres, des donjons et des cages de fer. Serons-nous plus indulgents pour les tyrans d'aujourd'hui, quand ils nous donnent le spectacle de tragédies plus affreuses encore? N'userons-nous pas de la même Liberté qu'eux, quand nous pouvons le faire avec la même sûreté?" (Edmund Burke, Réflexions sur la Révolution de France, Pluriel Histoire, paris 2004, p. 136).
[Cet article n'avait pour but que de montrer le niveau d'endoctrinement et de manipulation de l'opinion atteint dans ce pays]