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19 mars 2007 1 19 /03 /mars /2007 21:29
L'antiracisme aujourd'hui semble être au mondialisme ce que l'antifascisme était hier au communisme. Un prétexte politique et un business. 

Il a de graves conséquences, il a pour but de maintenir les nations européennes dans un état d'impuissance contre l'infiltration mondialiste. Sa mission est de pourrir les nations du monde entier, à commencer par les vieil Etats-nations européens. C'est pour cela qu'il s'attaque à l'identité, au sang, à l'âme, à la volonté nationale. Il doit faire des nations veules et apatrides, sans mémoire et sans passé, mélangée, métissée, au nom de la tolérance, de l'antiracisme, de l'ouverture et du progrès, et il y réussit. Le but est de créer le consommateur idéal, formaté et prédestiné au gouvernement mondial. L'homme gris. Ceux qui se rangent derrière l'antiracisme sont aux premières places médiatiques et politiques.
 

Pierre-André Taguieff, dans son dernier livre, n'est pas loin de partager cet avis. Il écrit que comme hier l'antifascisme d'après-guerre, "plutôt que de lutter contre les discriminations réelles, un certain antiracisme sert à régler des comptes, à disqualifier des adversaires et à préparer des carrières politiques ou médiatiques" (Pierre-André Taguieff, Les Contre-réactionnaires. Le Progressisme entre illusion et imposture, Denoël 2007)
 

En d'autres termes, l'anti-racisme est un
business. Il se manifeste concrètement par "des campagnes de diffamation, des opérations concertées de délation, des chasses aux sorcières, des lynchages médiatiques" (Pierre-André Taguieff, ibid.) 

"À travers bien des avatars, écrit Taguieff, le progressisme, né dans l'enthousiasme pour les Lumières, a fini par devenir une nouvelle orthodoxie et, à travers son instrumentalisation par le totalitarisme communiste, une doctrine de haine doublée d'un permis de haïr avec bonne conscience, bref, une machine à fabriquer des ennemis absolus... le règne d'un conformisme ombrageux, inquisitorial, allant de pair avec une pratique euphorique de la délation
 

"Le vieil antifascisme au service du totalitarisme communiste, ce progressisme de combat s'est métamorphosé en un néo-antifascisme d'esprit totalitaire, privilégiant un « antiracisme » à définition vague s'érigeant en tribunal des opinions, instrumentalisé notamment par les leaders communautaristes… Le robespierrisme aménagé consiste à faire appel à la guillotine symbolique de la condamnation médiatique" (Pierre-André Taguieff, ibid.)
 
 
Sur le même sujet:

* Collusion patronat-syndicat
* La collusion de la gauche et de la (fausse) droite 
* Immigration : le réel interdit, par Eric Zemmour (l'immigration au service du marché et du capitalisme industriel et "libéral") 
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19 mars 2007 1 19 /03 /mars /2007 13:40

Les idées royalistes sont éminemment modernes, ne serait-ce que par les qualités bénéfiques que la monarchie conférerait à l’Etat :

  • unité,
  • continuité,
  • indépendance,
  • responsabilité,
  • légitimité, etc.
Unité, mémoire et tradition

L'unité, sans laquelle il ne saurait y avoir d‘autorité véritable, est indispensable pour garantir l’indépendance nationale.

La démocratie "moderne" divise pour régner en entretetenant un état permanent de division et de guerre civile

Dans une démocratie les intérêts supérieurs du pays sont sacrifiés aux luttes partisanes.

"Que chacun soit bien convaincu que l'aîné des Capétiens, fidèle à la tradition millénaire de sa famille, n'est pas là pour diviser mais pour unir et rassembler" (Alphonse duc d'Anjou et de Cadix, dans une allocution prononcée à Pau, le 29 Mmars 1987)

"Défendre la vérité ce n'est pas diviser mais unir (...). Ce n'est que sur la vérité que les choses valables peuvent s'édifier, ce n'est que par la vérité que les Français retrouveront cette unité patiemment construite et soudainement abolie voici deux siècles. (...) Puissent, par le triomphe de la vérité, les Français s'aimer de nouveau les uns les autres pour que vive la France !" (Alphonse duc d'Anjou et de Cadix, dans une allocution prononcée à Paris, le 22 janvier 1988).

"Ne l'oubliez pas ; c'est par le retour à ses traditions de Foi et d'honneur, que la grande nation (i.e. la France) un moment affaiblie, recouvrera sa puissance et sa gloire" (Le Comte de Chambord dans son manifeste du 9 octobre 1870).[1]

"Il n'existe pas deux voies: c'est de revenir au principe qui, au cinquième siècle, a fait la France.

"A un peuple précipité hors de sa voie, arraché à ses traditions et qui meurt, on ne peut rendre du sang, de la vie, du patriotisme, de l'élan, qu'en le ramenant, en le rattachant de nouveau à son principe. [...] Car où se trouve le principe générateur de l'unité, là se trouve le renouvellement de la patrie française!" ( Mgr Delassus, L'esprit familial, dans la famille, dans la cité et dans l'Etat, Société Saint-Augustin, Desclée De Brouwer, Lille 1910, réédité aux ESR, p. 50, 52)

  "Un Roi a fait la France, un Roi la refera!" 
Identité

"L'identité nationale passe aussi et sûrement par cette mémoire du temps passé, ponctuée par des anniversaires qu'il faudrait commémorer dignement" (Alphonse duc d'Anjou et de Cadix, dans une allocution prononcée à Paris, le 22 janvier 1989) [2]

La monarchie est le régime politique qu'il faut à la France parce que c'est son régime naturel.

Le roi fédère autour de sa personne et agrège des populations autour de ce qu'il représente: la nation et la patrie.

La France est née catholique et monarchique (voir le Testament de Saint Rémi et les malédictions attachées en cas d'infidélité). Ses ennemis pourront épiloguer et chicaner; ils ne pourront jamais effacer le baptême de Clovis, baptême de la France.

C'est pourquoi par exemple, la mémoire de ce grand roi est oubliée, les livres le concernant, mis de côté, son histoire, passée à la trappe dans les manuels scolaires...

Mais la vérité ne change pas et les faits historiques sont tétus...

Continuité

Les successions paisibles, conséquences du principe héréditaire dans la dévolution du pouvoir, évitent à la France de connaître des révolutions meurtrières et des guerres fratricides...

Ainsi des objectifs à long terme peuvent-ils être atteints.

La continuité du pouvoir monarchique durant huit siècles contraste avec l’instabilité institutionnelle des deux derniers siècles.

Indépendance

La monarchie est la qualité d’un régime qui ne repose pas sur l’élection, laquelle lie le pouvoir à l’opinion publique, l’obligeant à pratiquer une démagogie éhontée pour recueillir des suffrages.

Le régime électif est ainsi obligé de centraliser l’administration du pays. Il détruit les libertés locales, municipales, régionales, professionnelles, toutes ces petites républiques à qui le roi permettait de vivre et de s’organiser librement.

Dégagé des soucis électoraux, le roi serait en situation d'être un arbitre.

Responsabilité

Les intérêts dynastiques et personnels du Roi se confondent avec les intérêts nationaux, tandis que le pouvoir démocratique dilue la responsabilité dans les majorités et les scrutins.

Légitimité

La monarchie reconnaît Dieu comme la source du pouvoir.

C'est un régime politique sain qui s’exerce en vue du seul bien commun, indépendant des groupes d’intérêt et des puissances d’argent.

La monarchie diminue les risques de corruption du pouvoir du fait même que le roi est sûr de son pouvoir. Il n'a pas besoin de se corrompre dans de basses manigances pour l'obtenir...

L’Etat royal puise sa légitimité dans l’Histoire et les services qu’il a rendus au pays au cours des siècles.

Il n’y a pas de légitimité en démocratie puisque le pouvoir est le fruit des compétitions électorales et que les partis l’exercent selon les caprices de l’opinion...

Moralité

Dans la monarchie, les manoeuvres électorales que l'on rencontre dans la démocratie sont absentes. La moralité s'en trouve sauve.

Voici le programme gouvernemental que le comte de Chambord proposait aux Français :

"Pénétré des besoins de mon temps, toute mon ambition est de fonder avec vous (i.e. les Français), un gouvernement vraiment national, ayant le droit pour base, l'honnêteté pour moyen, la grandeur morale pour but" (Le Comte de Chambord dans son manifeste du 9 octobre 1870) [3]

"Gouverner ne consiste pas à flatter les passions des peuples, mais à s'appuyer sur leurs vertus" (Le Comte de Chambord, dans son manifeste du 9 octobre 1870) [4]

Représentation

La monarchie représente la nation française ; elle a historiquement conduit la nation à son plus haut degré de civilisation.

La Monarchie traditionnelle, héréditaire, décentralisée et représentative a fait la France et l’a conduite à son apogée.

Le monarque mieux que quiconque représente la France et la France de toujours...

L’histoire confirme ces simples vérités historiques.

Le bilan des régimes démocratiques, Républiques ou Empire, est autrement lourd : morts par milliers, cinq invasions depuis 1792 (1792,1813,1870,1914,1940), instabilité constitutionnelle, luttes intestines, révolutions, affaiblissement général de la France.

Les royalistes travaillent donc à changer les institutions politiques. Ayant condamné le régime républicain, ils s’emploient à en débarrasser la Nation. Ayant reconnu dans la Monarchie la vérité historique de la France, et son régime gouvernemental naturel, ils s’efforcent de la restaurer.

[Voir aussi "Démocratie, les deux types de représentation politique"]

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19 mars 2007 1 19 /03 /mars /2007 13:01

Le Salon Beige

Lu dans Famille chrétienne :

"Tout cela ne peut nous faire oublier que la télévision française et singulièrement France télévisions, financés par nos subsides, reste une télévision de censure. Censure silencieuse mais active. En ferme opposition à tout ce qui forme la conscience droite, a fortiori chrétienne. Censure censément citoyenne, d'une grande violence parfois. On l'a vu à l'occasion du Téléthon face à l'appel à l'objection de conscience de quelques évêques. (...)

Et que dire de la censure qui s'est exercée dans l'émission de Stéphane Bern, "l'arène de France" (France 2) du 28 février, à l'encontre d'Elisabeth Bourgois, bien connue de nos lecteurs, présente sur le plateau. Son témoignage d'infirmière, seule véritable expressoin de l'opposition à la légalisation de l'euthanasie, a été tout simplement biffé au montage. Religion citoyenne oblige !"

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19 mars 2007 1 19 /03 /mars /2007 12:30

Saisi par les "immenses affiches" placardées dans le métro parisien par la Haute Autorité de lutte contre les discriminations et pour l’égalité (Halde), présidée par  M. Louis Schweitzer, portant le slogan écrit en lettres de feu : “DISCRIMINATION : JE SAISIS LA HALDE”, Henry de Lesquen, Président de l'association Voix des Français-Renaissance 95, saisit la Halde dans une Lettre ouverte à M. Louis Schweitzer:

"Devant cet appel à la délation, j’ai cru un instant que nous étions revenus aux heures les plus sombres de notre histoire : “Ecrivez à la Kommandantur !”

"Mais, à la réflexion, je me suis dit que l’on pouvait faire confiance à vos convictions humanistes et que vous étiez sûrement animé des meilleures intentions. J’ai pensé qu’avec votre idéal de pure justice vous ne pouviez tolérer aucune espèce de discrimination et que vous alliez combattre avec la plus grande énergie cette forme particulièrement perverse, parce qu’elle atteint les Français dans leur propre pays : la préférence étrangère, la préférence immigrée, le racisme antifrançais...

"Et je me suis dit : M. Schweitzer n’est pas bien informé. Il ne sait pas que les plus coupables des discriminateurs, ce sont certains dirigeants parmi les plus hauts placés, qui pratiquent et qui préconisent la discrimination antinationale pour complaire aux media.

"J’ose donc, M. Schweitzer, - jugez de ma hardiesse - vous dénoncer un ministre. Il est petit (de taille), mais il rêve d’être un grand homme. Et il a tenu à faire savoir, quand il a nommé un préfet musulman, qu’il avait choisi celui-ci parce qu’il était musulman.
Il a fait pire. La préférence pro-immigrés, il l’a théorisée, il l’a préconisée, sous le nom de “discrimination positive”... C’est-à-dire que la discrimination, qui est interdite aujourd’hui dans notre pays, parce qu’elle est contraire au principe d’égalité inscrit à l’article 1er de la déclaration des droits de l’homme et du citoyen du 26 août 1789, et qui tombe, depuis 1972, sous le coup de la loi pénale, il veut la rendre non seulement possible, mais même obligatoire... pourvu que les Français de souche en soient les victimes !

"Ce ministre veut changer la loi et la Constitution pour que les étrangers soient favorisés par rapport aux Français, les immigrés par rapport aux Français de souche, les musulmans par rapport aux chrétiens et les noirs par rapport aux blancs. Voilà la discrimination qu’il prétend positive ! Vous êtes sûrement, comme moi, horrifié d’un tel attentat aux principes les plus sacrés de la République. Vous ne manquerez donc pas, dès que vous aurez lu ma lettre, de mettre en branle le bras séculier de la justice contre ce dangereux délinquant. Je vous mets face à vos responsabilités : il est minuit, docteur Schweitzer !

"Mais je me rends compte que j’ai oublié de vous donner le nom de la personne que je dénonce à la HALDE. : il s’agit de M. Nicolas Sarkozy. Il est ministre de l’Intérieur. Il est aussi président de l’UMP et président du conseil général des Hauts-de-Seine. Et candidat à l’élection présidentielle. Mais peut-être ne pourra-t-il pas se présenter, si vous l’avez fait condamner avant ?"

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19 mars 2007 1 19 /03 /mars /2007 09:56

"Ségolène Royal a appelé dimanche les élus socialistes à construire avec elle, si elle est élue, une VIe République, laissant le soin à Nicolas Sarkozy et à François Bayrou de "s'accrocher aux oripeaux" de la Ve République." (cité in Le Monde, François Bayrou défend lui aussi l'idée d'une VIe République,19.03.07)

Les "oripeaux" de la Ve république, c'est dire combien dans le subconscient de la candidate socialiste, la Ve république est en guenilles...

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19 mars 2007 1 19 /03 /mars /2007 09:18

Après Ségolène Royal, François Bayrou veut lui aussi passer à la VIe république.

"J'ai beaucoup utilisé le terme de VIe République pour montrer le changement", a expliqué le candidat de l'UDF sur Canal +.

"Simplement, j'ai dit que le numéro n'était pas important. Ce qui est important, c'est le contenu du texte", a-t-il ajouté. (Le Monde, François Bayrou défend lui aussi l'idée d'une VIe République, 19.03.07)

Autant passer à la IX tout de suite avant la Xe...

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18 mars 2007 7 18 /03 /mars /2007 20:34

18/03/2007 17:45

 

LONDRES, 18 mars 2007 (AFP) - Plusieurs milliers de personnes ont célébré dimanche la St Patrick à Londres

 

Plusieurs milliers de personnes se sont rassemblées dimanche en plusieurs endroits de la capitale britannique pour participer aux festivités organisées pour célébrer la Saint Patrick, le saint patron des Irlandais, a indiqué à l'AFP une porte-parole de Scotland Yard.

Mais c'est à Dublin que les festivités ont été les plus importantes. Selon un porte-parole de la police de la capitale irlandaise, environ 650.000 personnes ont pris part samedi aux festivités.

 

 

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18 mars 2007 7 18 /03 /mars /2007 19:58
Ségolène Royal a présenté dimanche à Paris sa réforme des institutions comme l’acte de naissance d'une VIe République, un terme qu'elle utilisait pour la première fois de façon aussi explicite.
 
Dans un discours prononcé devant quelque 4.000 élus, elle a promis « une république nouvelle, dont vous (les élus) êtes les acteurs à l'avant-garde ». Et de dresser le portrait de sa « VIème République » : un régime « ancré sur ses traditions et en même temps tourné vers le futur ». Le tout adoubé par un « référendum refondateur ».
 

Concoctée par les présidents de groupe des deux assemblées, Jean-Marc Ayrault et Jean-Pierre Bel, sa réforme repose sur « quatre piliers » : une « démocratie parlementaire revivifiée » fondée sur la fin du cumul des mandats; une « modernisation du dialogue social » ; la garantie des « solidarités de base » et du « maintien des services publics » ; et enfin « la démocratie territoriale ». (Le Figaro, Royal sous le signe de la VIème République, Publié le 18 mars 2007)

Les "républicains" socialistes, pilotés par la franc-maçonnerie, sentent que le régime est à bout de souffle une nouvelle fois... Que font-ils ? Ils proposent d'en changer le nom... Allons-nous encore nous laisser manipuler ?

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17 mars 2007 6 17 /03 /mars /2007 22:48

Discours à un groupe de prêtres récemment ordonnés

ROME, Vendredi 16 mars 2007 (ZENIT.org) – Le pape Benoît XVI constate que la perte du « sens du péché » qui caractérise la société actuelle, est accompagnée d’une augmentation des « complexes de culpabilité ».

Ce phénomène, explique Benoît XVI, montre que l’homme a besoin de recevoir le pardon de Dieu, ce qui se réalise à travers le sacrement de la confession.

Le pape a reçu ce matin les participants au cours sur le for interne offert par le Tribunal de la Pénitencerie apostolique, à des prêtres récemment ordonnés.

Analysant la société actuelle, le pape a décrit une « humanité qui voudrait être autosuffisante, où de nombreuses personnes sont presque convaincues de pouvoir se passer de Dieu pour bien vivre ».

Et pourtant, a-t-il constaté « combien de personnes semblent tristement condamnées à faire face à des situations dramatiques de vide existentiel, combien de violence y a-t-il encore sur la terre, quelle solitude pèse sur l’âme de l’homme de l’ère de la communication ! ».

« Il semble aujourd’hui que l’on ait perdu le ‘sens du péché’ mais en contrepartie les ‘complexes de culpabilité’ ont augmenté », a-t-il affirmé.

« Qui pourra libérer le cœur des hommes de ce joug de mort, sinon Celui qui, en mourant, a vaincu pour toujours la puissance du mal par la toute puissance de l’amour divin ? » s’est interrogé le pape.

Dieu, a-t-il répondu, qui « est amour ».

« Dans le sacrement de la confession, le prêtre est un instrument de cet amour miséricordieux de Dieu », a expliqué Benoît XVI.

« L’engagement du prêtre et du confesseur est principalement celui-ci : conduire chaque personne à faire l’expérience de l’amour du Christ pour elle, en le rencontrant sur la route de sa propre vie », a-t-il ajouté.

« Que le prêtre, ministre du sacrement de la Réconciliation, sente toujours le devoir de manifester, à travers ses paroles et la manière d’approcher le pénitent, l’amour miséricordieux de Dieu », a conclu le pape.

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17 mars 2007 6 17 /03 /mars /2007 21:06

Pax Domini

Pax Domini est un collectif de jeunes créateurs catholiques qui a choisi de lancer une ligne de t-shirts actuels emprunts de catholicisme... Loin des clichés ringards et caricaturaux, Pax Domini crée des t-shirts à porter tous les jours (au lycée, à la fac ou au boulot) pour les jeunes catholiques d'aujourd'hui. Que la Paix du Seigneur soit sur vous...

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17 mars 2007 6 17 /03 /mars /2007 16:19

"La puissance de l'argent dans nos démocraties est immense, mais toujours oblique, tortueuse, omniprésente et sourde. L'argent règne, mais sans ministres, sans appareil, sans charte. Il pénètre tout, mais comme l'humidité, comme le sel. Les groupes financiers ou du moins certains groupes financiers font les élections et ils font les partis: mais ensuite les partis gouvernent comme ils peuvent et ils ne font pas toujours, ils ne peuvent pas toujours faire la politique pour laquelle ils ont été payés. Les barons financiers autorisent et soutiennent telle idéologie et tolèrent ou combattent telle autre. ... On découvre alors que les gouvernements ne peuvent se mouvoir que dans des limites très étroites. ... (Maurice BardècheLes Temps modernes, Editions Les Sept Couleurs, Montargis 1956, p. 85-86).

"L'empire de l'argent est un empire  sans loi morale. Sa seule loi est le gain. Les hommes de l'argent n'ont pas intérêt à la puissance de nos patries. Ils ont intérêt à traiter avec un pouvoir faible et, si possible, vénal. C'est pourquoi la démocratie est leur instrument. ...

"Ils aiment diviser pour régner. Le régime des partis leur offre cette occasion" (
Maurice Bardècheibid., p. 92).

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17 mars 2007 6 17 /03 /mars /2007 11:17

"À mon sens, l'Europe est au contraire la réponse au défi de la mondialisation." (Angela Merkel, Merkel : "L’UE répond au défi de la mondialisation", Publié le 16 mars 2007).


Ca fait cinquante ans qu'ils nous disent ça et je constate exactement le contraire. Curieux...

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17 mars 2007 6 17 /03 /mars /2007 00:29

La Croix, 16/03/2007 22:58

Le Premier ministre français, qui a rencontré jeudi à New York le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, et l'ex-président américain Bill Clinton, reconverti dans l'aide au développement, était invité à prendre la parole en anglais dans cette prestigieuse université proche de Boston (nord-est), sur le thème "Les Etats-Unis et l'Europe face à un ordre mondial en mutation".

Pour renforcer le multilatéralisme, il s'est aussi déclaré favorable à la création, à terme, d'une "véritable armée" des Nations unies.

"Aucun pays ne peut aujourd'hui imposer seul un nouvel ordre mondial", a-t-il dit, en réclamant la création d'une "véritable gouvernance mondiale".

Pour autant, à ses yeux, "l'Europe est le seul allié global" de Washington. "Ce qui nous rapproche est plus fort que ce qui nous divise. Nous partageons les valeurs fondamentales: la démocratie, les droits de l'Homme, une même conception de la place de l'individu dans la société (...) A nous de construire un partenariat d'égal à égal", a-t-il dit.

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16 mars 2007 5 16 /03 /mars /2007 11:53

"Quand le gouvernement viole les droits du peuple, l'insurrection est, pour le peuple et pour chaque portion du peuple, le plus sacré des droits et le plus indispensable des devoirs" (Article 35 de la Déclaration des Droits de l'Homme et du citoyen, et préambule de la Constitution du 24 juin 1793).

 

Comment sortir de la dictature sectaire et fanatique qui nous dirige ? Edmund Burke nous donne une piste :

"Les tyrans-Sophistes de Paris déclament bien haut contre feu les tyrans-rois qui dans les siècles précédents ont tourmenté le monde. Ils ne sont si fiers que parce qu'ils sont à l'abri des sanctions de leurs anciens maîtres, des donjons et des cages de fer. Serons-nous plus indulgents pour les tyrans d'aujourd'hui, quand ils nous donnent le spectacle de tragédies plus affreuses encore? N'userons-nous pas de la même Liberté qu'eux, quand nous pouvons le faire avec la même sûreté?" (Edmund Burke, Réflexions sur la Révolution de France, 1791, Pluriel Histoire, Paris 2004, p. 136).

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16 mars 2007 5 16 /03 /mars /2007 11:36

Des émeutes ont lieu depuis 2 jours dans la ville d’Utrecht en Hollande suite à la mort d’un hollandais d’origine par un officier de police musulman. Rinie Mulder, 54 ans, intervenait contre des jeunes musulmans qui ‘tourmentaient’ une femme enceinte, d’origine hollandaise. Il a été coupable de prendre le couteau d’un des jeunes. Lorsque la police est arrivée, Mulder a été descendu parce qu’il tenait le couteau en l’air. Des témoins affirment que Mulder a crié à la police que c’est lui qui les avait appelés.

Après sa mort, des hollandais d’origine ont mis le quartier d’Ondiep en situation d’émeute, dressant des barricades, brûlant des voitures, pillant des magasins et incendiant un centre communautaire, dans des émeutes ‘’à la parisienne, mais à l’envers.’’

L’officier de police qui a tué Mulder est une femme d’origine marocaine. Les habitants du quartier se plaignent depuis des mois des violences dues aux jeunes d’origine marocaine.

Le Salon Beige, (via Bafweb)

"Quand le gouvernement viole les droits du peuple, l'insurrection est, pour le peuple et pour chaque portion du peuple, le plus sacré des droits et le plus indispensable des devoirs" (Article 35 de la Déclaration des Droits de l'Homme et du citoyen, et préambule de la Constitution du 24 juin 1793). Quand les peuples d'Europe croulant sous le poids de l'immigratio-invasion réagiront (on pourra dire chacun son tour...), ce sera les principes maçonniques pris à leurs propres pièges. Que fera alors la mafia sectaire qui a établi ces principes des droits de l'Homme? Elle se retournera contre les peuples. Il s'agira alors de ne pas nous louper, ou bien ce sera terminé pour nous.

Comment sortir de la dictature sectaire et fanatique qui nous dirige ? Edmund Burke nous donne une piste : "Les tyrans-Sophistes de Paris déclament bien haut contre feu les tyrans-rois qui dans les siècles précédents ont tourmenté le monde. Ils ne sont si fiers que parce qu'ils sont à l'abri des sanctions de leurs anciens maîtres, des donjons et des cages de fer. Serons-nous plus indulgents pour les tyrans d'aujourd'hui, quand ils nous donnent le spectacle de tragédies plus affreuses encore? N'userons-nous pas de la même Liberté qu'eux, quand nous pouvons le faire avec la même sûreté?" (Edmund Burke, Réflexions sur la Révolution de France, 1791, Pluriel Histoire, Paris 2004, p. 136).

On ne va quand même se laisser égorger sans rien dire (voir le concept catholique de la guerre juste).

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16 mars 2007 5 16 /03 /mars /2007 11:06

Podcast blog Le Monde

Qui se cache derrière le tous pourri de Bayrou ? Qui se cache derrière l’identité nationale de Sarkozy ?

A lire les commentaires très intéressant, notamment celui de Diego.

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16 mars 2007 5 16 /03 /mars /2007 10:54
"Pour résoudre les problèmes de la France, 65 % des Français sont favorables à "un gouvernement d'union, avec des personnalités de bords politiques différents et rassemblées sur un projet commun", selon un sondage LH2 pour 20 Minutes et RMC, rendu public vendredi 16 mars. A peine plus d'un tiers des personnes interrogées (34 %) préfèrent un gouvernement issu d'un même parti politique, avec des choix politiques bien différenciés." (Le Monde, 65 % des Français favorables à un gouvernement d'union, 16.03.07)
 
"Parmi les tenants d’une union nationale, on trouve plus de sympathisants PS (68%) qu’UMP (52%)" (Le Figaro, Les Français séduits par un gouvernement d’union, Publié le 16 mars 2007)

"Dans cette enquête réalisée les 9 et 10 mars auprès de mille personnes, pour moderniser la vie politique française, une part importante des sondés (43 % ) est favorable à une implication plus importante des experts issus du monde de l'entreprise, quel que soit leur bord." (Le Monde, 65 % des Français favorables à un gouvernement d'union, 16.03.07)

"Ils ne sont que 17% à estimer que les hommes politiques devraient s’impliquer plus dans cette tâche [Ce qui signifie a contrario, désavoeu cinglant pour la "démocratie", qu'il y a plus de 80% des Français qui souhaitent que la vie politique ne soit plus tenue par les hommes politiques], et 13% à juger les experts issus de «la haute fonction publique» à même de faire avancer cette entreprise de modernisation." (Le Figaro, Les Français séduits par un gouvernement d’union, Publié le 16 mars 2007)

"Analysant les résultats de cette enquête, François Miquet-Marty, le directeur des études politiques de LH2, évoque "le discrédit qui frappe la gauche et la droite". "Les Français ne les jugent pas capables de conduire des réformes efficaces. On connaît aussi la crise de confiance à l'égard des partis politiques en tant qu'organisations", poursuit-il, cité par le quotidien gratuit." (Le Monde, 65 % des Français favorables à un gouvernement d'union, 16.03.07)

 
Encore un petit effort et un peu de cohérence et la solution monarchique sera envisagée.
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15 mars 2007 4 15 /03 /mars /2007 23:19

François Bayrou, Le Monde, Bayrou lance à Nice un appel à "toutes les forces démocratiques", 15.03.07.

Imposture démocratique..., la désignation du chef de l'Etat par élection tous les cinq ans divise déjà les Français. La démo-ploutocratie divise pour régner. Comment donc un président de la République, élu tous les cinq ans par le vote des Français, pourra-t-il "faire vivre les Français ensemble au lieu de les opposer"? C'est contradictoire, incohérent et inconséquent, mais c'est pas grave puisque Bayrou est un "républicain" "démocrate", l'entourloupe démagogique et la manipulation est la marque du système et comme son titre de gloire.

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15 mars 2007 4 15 /03 /mars /2007 12:04

La réaction de Soral à son éviction de l'émission Ripostes sur demande de besancenot.

Via fdesouche, Entretien video

"Besancenot est le seul homme politique qui peut choisir ses contradicteurs dans un débat télévisé... (Chose qui n'est évidemment pas permise à aucun membre du FN). Celui que le système diabolise, c'est Le Pen... pas Besancenot. Y'a donc comme un problème pour le candidat anti-système Besancenot...

Soral dénonce la collusion de Besancenot avec le système libéral-capitaliste: "l'incohérence idéologique du mouvement qu'il représente qui est la LCR, d'à la fois prétendre défendre les emplois français tout en étant internationaliste et donc les agents ou les idiots utiles de la mondialisation libérale. Et on le voit avec son militantisme pour la régulation des 'sans papiers': on sait très bien que de ce point de vue-là il est strictement en accord avec Madelin, Berlusconi et tous les ultra-libéraux et que les sans papiers régularisés de la LCR sont les futurs esclaves du MEDEF et que ces gens-là participent  au dumping social qui fait baisser les acquis sociaux des salariés Français. Donc à un moment donné, si il voulait réellement défendre les salariés français, il faudrait qu'il se prononce pour la préférence nationale. Ce qu'il ne fera jamais parce que c'est contraire à tous les fondamentaux de la LCR.

"... Et je trouve cela d'autant plus incohérent de ne pas être pour la préférence nationale quand on prétend défendre les emplois français, parce que les entreprises françaises délocalisent et créent des emplois en Chine, en Pologne ou en Roumanie, je vois pas en quoi ça le gêne lui l'internationaliste : c'est bon pour les chomeurs roumains, donc là encore il est dans la contradiction...

"Besancenot est dans le seul secteur d'activité qui bénéficie de la préférence nationale, qui s'appelle la fonction publique, car dans dans la fonction publique, lui, en tant que fonctionnaire-facteur, il bénéficie de la préférence nationale..., donc ça fait une incohérence de plus...

"La complaisance du système médiatique envers Besancenot et ses représentants s'explique par le rôle objectif historique de la LCR depuis ces trente, quarante dernières années : la LCR, les gauchistes trotskystes issus de mai 68 ont accompli comme travail objectif de détruire le grand parti populaire de cette époque-là qui s'appellait le parti communiste français. Car faut pas oublier que la LCR a toujours plus lutter contre les communistes authentiques, là où il y avait des ouvriers (car il n'y a pas d'ouvriers à la LCR), contre les ouvriers communistes, en les traitant de "staliniens" et que quand ce travail de  destruction a été accompli, et il l'a été à l'aube des années 90, la LCR a continué ce travail de destruction du nouveau mouvement qui défend le peuple de France, qui après le PC détruit, est aujourd'hui le FN. C'est dire que finalement, le rôle objectif de la LCR, le travail que ce mouvement a toujours fait pour le pouvoir, le système et le patronnat, c'est de détruire les grands mouvements politiques authentiquement populaires. La LCR a détuit le PC et aujourd'hui s'attaque au grand mouvement populaire qu'est le FN avec le même véhémence, la même haine, et la même mauvaise foi.

"Et c'est pour ces services rendus, que les représentants LCR comme Olivier Besancenot seront toujours caressés dans le sens du poil par le système, qu'on ira jamais leur chercher des poux dans la tête, et qu'ils pourront toujours parader dans les émissions et même choisir leurs interlocuteurs, comme Besancenot a pu le faire dans une émission se service public, ce que jamais on ne laisserait à Le Pen, le choix de choisir ses interlocuteurs.

"Il y a un vrai critère d'authenticité révolutionnaire et un vrai critère de résistance au système, c'est la diabolisation : si Besancenot était ce qu'il prétend être, un révolutionnaire qui met en danger le système..., le système se serait occupé de lui, déjà par les media. C'est-à-dire qu'il faut une heure de travail d'enquêtes journalistiques sérieux pour démystifier et démonter complètement la baudruche Besancenot. Or ce travail n'a jamais été fait. Et les medias ne le font pas et n'ont pas envie de le faire... Les medias dominants lui servent incroyablement la soupe.. Il suffirait de savoir d'où il vient, comment il est monté en grade, qu'est-ce qu'il fait réellement en tant que facteur, quand est-ce qu'il travaille, où est-ce qu'il habite, qui il fréquente. Ce serait très intéressant, ce travail serait facile à faire, or ce travail n'est jamais fait. Et moi j'invite des journalistes sérieux à faire ce travail, c'est-à-dire un vrai travail d'enquête sur qui est Besancenot, ce qu'il nous dit et la réalité... Le jour où il sera diabolisé comme je le suis moi ou comme l'est Jean-Marie Le Pen, on saura qu'effectivement, il lutte contre le système et que le système a peur de lui. Là il est le chouchou du système et c'est très mauvais signe"

La fin est excellente. On retrouve les fondamentaux qui ont construit nos moeurs et notre civilisation européenne : l'honneur et la chevalerie.

[Edmund Burke: "S'il est une chose certaine, c'est que dans notre monde européen, les moeurs et la civilisation et toutes les bonnes choses qui tiennent à elles, dépendent depuis des siècles de deux principes et résultent de leur combinaison : je veux dire l'esprit de noblesse et l'esprit de religion. La noblesse et le clergé, celui-ci par profession et celle-là par patronage, ont perpétué l'existence du savoir même aux époques où tout n'était que combat et confusion, et où les gouvernements existaient plutôt dans leurs éléments que dans leurs véritable forme" (Edmund Burke, Réflexions sur la Révolution de France, Pluriel Histoire, paris 2004, p. 100)].

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15 mars 2007 4 15 /03 /mars /2007 08:04

Ilys

Aider à mourir” est visiblement devenue l’expression consacrée dans les médias pour désigner le fait de tuer.

Déposer un petit flacon de potassium et une seringue sur la table de nuit d’un patient, c’est aider à mourir, on peut en convenir. Faire l’injection soi-même c’est tuer. C’est donner la mort et non pas “aider à mourir” qui connote une forme de passivité, ce qui n’est absolument pas le cas de l’action décrite.

Les tounures de phrases que veulent imposer les militants de l’euthanasie ont seules droit de citer. Nous connaisons le pouvoir des mots, en nous savons que nommer est l’apanage du pouvoir. Chaque reportage prend les allures d’un spot publicitaire : “Tuer n’est pas tuer, c’est aider à mourir“. L’adhésion à l’euthanasie passe par une euphémisation, une subversion du langage, afin de décrire une réalité dérangeante sous un jour plus favorable, le tout sous l’égide de la neutralité journalistique, à des fins de manipulation de l’opinion publique. Il est bien plus charmant de dire que telle infirmière a aidé une cancéreuse en phase terminale à mourir, que de dire qu’elle l’a tué. Même quand on est favorable à l’euthanasie il y a comme un remord, une once de scrupule à l’audition du mot “tuer”.

Peu à peu cette manipulation devient le langage officiel des médias et donc du débat public. Et qui donc aurait à coeur de refuser son aide à un mourant en souffrance ? Ils ont déjà gagné. Cet épisode comme tant d’autres révèle encore une fois, que la pluralité de la presse en France prend les allure d’un son de cloche qui se répercute en cascade. Plus ou moins déformé, distordu par l’écho, mais toujours le même dans toute son uniformité.

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15 mars 2007 4 15 /03 /mars /2007 07:50

Via le Salon Beige, Si le ridicule ne tue pas, la parodie est pitoyable.

A noter ce commentaire de Paul Smith, n°34 : "Le Baptême Républicain est aussi l'expression utilisée, parfois, pour les noyades de Nantes dirigées par Carrier sous la Terreur.
Avec cette "amusante" variante aussi: le "mariage républicain", consistant à attacher deux personnes ne se connaissant pas (un prêtre et une femme etc) avant de les noyer..."

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14 mars 2007 3 14 /03 /mars /2007 16:28

Le Salon Beige

Les deux pour Bernard Antony, "partisan d’une royauté en haut et de la république en bas". "Je suis donc pour un Etat indépendant des groupes de pression, assurant la continuité nécessaire de la politique étrangère, de la défense et le respect des lois fondamentales du pays. Pour le reste je suis pour une règle du jeu démocratique permettant la libre désignation par les électeurs des responsables de la vie économique et sociale" (Bernard Antony, Royaliste? Républicain?... 13 mars 2007). [Voir aussi "Démocratie, les deux types de représentation", le type corporatif organique et le type actuel dit "démocratique"].

Edmund Burke observe également qu'"il est moins malaisé de greffer sur une monarchie une forme quelconque de république que rien de monarchique sur les régimes républicains...
L'histoire prouve qu'il en va bien ainsi dans les faits" (Edmund Burke, Réflexions sur la Révolution de France, Pluriel Histoire, paris 2004, p. 160).

"Jusqu'à présent, nous n'avons pas connu d'exemples de grandes démocraties. Les anciens les connaissaient mieux que nous... Je ne puis m'empêcher de partager leur opinion, qui est que, pas plus que la monarchie absolue, la démocratie absolue ne peut être considérée comme l'une des formes légitimes de gouvernement. Pour ces auteurs, une telle démocratie, loin de constituer une forme saine de la république, en est plutôt la dégénération et la corruption...

Aristote observe que la démocratie présente, sur beaucoup de points, une ressemblance frappante avec la tyrannie
. "L'esprit des deux régimes est le même: l'un comme l'autre exerce un pouvoir despotique sur la meilleure classe de citoyens... Le démagogue et l'homme de cour sont souvent de nature semblable ou analogue. L'un comme l'autre ont la plus grande influence auprès de leur maître respectif, le courtisan auprès du tyran et le démagogue au peuple tel que je le décris" (Aristote, Politique, 1292a, liv. IV, ch. IV, cité in Edmund Burke, ibid, p. 159).

Cette ressemblance entre la démoCratie et la tyrannie explique le courante latent d'antiparlementarisme du petit-peuple. "La Révolution n'a pas apporté l'Âge d'Or qu'elle promettait. Le peuple a faim, les assignats ont ruiné le pays. Le 12 février 1793, une députation des sections de Paris vient à la barre de la Convention et l'orateur tient ces propos remarquabales : 'Citoyens législateurs,... lorsque nous avions un Roi, nous étions moins malheureux qu'à présent que nous en avons 745 (députés)'. C'est à ce moment que nait l'antiparlementarisme foncier du petit peuple" (Jacques Ploncard d'Assac, Les Jeunes ont droit à la vérité, Société de Philosophie politique, Lisbonne 1970, p. 111-113).

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14 mars 2007 3 14 /03 /mars /2007 13:43

Après avoir présenté en quoi consiste "l'imposture démocratique", au moment où Ségolène Royal affirme : "La France,... c'est la grande lumière jamais éteinte de la Révolution française, ... ce sont des valeurs exigeantes et belles proclamées par la Révolution française" (Ségolène Royal Ségolène Royal, Discours à Villepinte, 11/02/07) , et au moment où les trois candidats du système tiennent, sans aucune surprise, exactement le même discours (pour eux la France a deux cents ans, avant il n'y avait rien), je me suis interrogé pour savoir quels étaient les valeurs de la France, ses moeurs, sa civilisation. Il se trouve qu'ils ne correspondent pas exactement aux "valeurs" des candidats du système... Voici ce qu'en dit Edmund Burke, et d'autres :

"S'il est une chose certaine, c'est que dans notre monde européen, les moeurs et la civilisation et toutes les bonnes choses qui tiennent à elles, dépendent depuis des siècles de deux principes et résultent de leur combinaison : je veux dire l'esprit de noblesse et l'esprit de religion. La noblesse et le clergé, celui-ci par profession et celle-là par patronage, ont perpétué l'existence du savoir même aux époques où tout n'était que combat et confusion, et où les gouvernements existaient plutôt dans leurs éléments que dans leurs véritable forme.

"Il est difficile de savoir si c'est de vous que l'Angleterre a appris ces grands et honorables principes et ces règles de conduite dont nous conservons encore des traces considérables, ou si c'est vous qui nous les avez empruntés. Je pense pour une part que c'est chez vous qu'on en découvre le mieux les origines. Il me semble que vous êtes gentis incunabula nostrae. La France a toujours influé plus ou moins sur les moeurs de l'Angleterre" (Edmund Burke, Réflexions sur la Révolution de France, Pluriel Histoire, paris 2004, p. 100-101).

Et quels étaient réellement ces "valeurs" de la Révolution 'française' que Ségolène Royal, et les candidats du système, nous proposent comme modèle indépassable ?

"La véritable humilité, la base du christianisme, est la fondation basse, mais profonde et solide, de toute vertu réelle; mais, pénible dans sa pratique, sans éclat dans son observation, ils l'ont entièrement rejetée. Leur objet est de submerger tous les sentiments de la nature et de la société dans un océan d'absurdes vanité; lorsqu'elle n'est pas poussée à un haut degré, quand elle s'applique à de petits objets, la vanité n'est pas d'une grande importance; mais parevenue à toute sa taille, elle devient le pire de tous les vices... : elle fait de l'homme tout entier un mensonge, elle ne lui laisse rien de sincère, rien de digne de confiance: empoisonnées et perverties par la vanité, les meilleurs qualités font les mêmes effets que les plus détestables. Pourquoi, ayant à leurs dispositions des écrivains aussi immoraux que le héros de leurs statues (Voltaire et tant d'autres), vos maîtres ont-ils préféré Rousseau? C'est parce que le vice qu'ils voulaient placer sur le trône dû à la vertu s'est trouvé chez lui dans toute sa splendeur " (Edmund Burke, Lettre à un membre de l'Assemblée nationale de France, publiée en janvier 1791, ibid., p. 352).

"Lorsque des hommes de qualité sacrifient toute idée de dignité à une ambition sans objet bien défini, et emploient à des fins méprisables des instruments qui ne le sont pas moins, tout sombre dans une même bassesse. N'est-ce pas à quelque chose de ce genre que nous assistons en ce moment en France? N'y voit-on pas paraître quelque chose d'ignoble et de peu glorieux? Comme une mesquinerie dans la conduite des affaires? Une tendance constante à tirer vers le bas, en même temps que ses citoyens, toute la dignité et toute l'importance de l'Etat?" (Edmund Burke, Réflexions sur la Révolution de France, Pluriel Histoire, 1791, Paris 2004, p. 60). [Voilà ce que nous propose les trois candidats du système : quelque chose d'ignoble et de peu glorieux! Il faut le dire!]

"Déjà une certaine pauvreté de conception, la grossierté, la vulgarité marquent tous les actes de l'Assemblée nationale et de ceux qui l'endoctrinent. Leur liberté n'est pas libérale. Leur science est une présomptueuse ignorance et leur humanité, une brutalité sauvage." (Edmund Burke, ibid, p. 101).

"La cabale littéraire avait élaboré... quelque chose comme un plan de campagne en vue de la destruction de la religion chrétienne. Ils poursuivaient ce dessein avec un zèle que l'on n'avait jamais connu jusqu'ici que chez les apôtres de quelque système religieux. Ils étaient possédés de l'esprit de prosélytisme le plus fanatique; et de là, ils en étaient venus tout naturellement à user,... de la persécution. ... Ils renforcent leur système de monopole littéraire d'une activité inlassable pour noircir et discréditer par tous les moyens tous ceux qui ne font pas partie de leur faction. Les poursuites faibles et passagères dont ils furent l'objet,... ne parvinrent ni à les affaiblir, ni à ralentir leurs efforts. ... [Dans L'Ancien Régime et la Révolution, Tocqueville souligna également le caractère systématique des attaques contre l'Eglise et la religion et la faiblesse de la répression]. Un esprit de cabale, d'intrigue et de prosélytisme dominait leurs pensées, leurs moindres paroles, leurs moindres actions. ... Ils cultivaient avec une diligence toute particulière les pouvoirs d'argent en France..., ils s'emparèrent avec grand soin de toutes les avenues de l'opinion" (Edmund Burke, ibid, p. 141-142).

"Dieu détrôné, l'homme à sa place" ou l'Individu-Roi

"La Révolution 1789 est, ou plutôt serait la destruction totale de l'ordre divin sur la terre, le règne parfait de Satan dans le monde" (Mgr de Ségur, La Révolution expliquée aux jeunes gens, 1862, Éditions du Trident, 1997, p. 15).

"Si, arrachant le masque à la Révolution, vous lui demandez : Qui es-tu ? elle vous dira : "Je ne suis pas ce que l'on croit. Beaucoup parlent de moi, et bien peu me connaissent. Je ne suis ni le carbonarisme qui conspire dans l'ombre, ni l'émeute qui gronde dans la rue, ni le changement de la monarchie en république, ni la substitution d'une dynastie à une autre, ni le trouble momentané de l'ordre public. Je ne suis ni les hurlements des Jacobins ni les fureurs de la Montagne, ni le combat des barricades ni le pillage, ni l'incendie ni la loi agraire, ni la guillotine ni les noyades. Je ne suis ni Marat ni Robespierre, ni Babeuf ni Mazzini, ni Kossuth. Ces hommes sont mes fils, ils ne sont pas moi. Ces choses sont mes oeuvres, elles ne sont pas moi. Ces hommes et ces choses sont des faits passagers, et moi je suis un état permanent (…)

"Je suis la haine de tout ordre religieux et social que l’homme n'a pas établi et dans lequel il n'est pas roi et Dieu tout ensemble ; je suis la proclamation des droits de l'homme contre les droits de Dieu ; je suis la philosophie de la révolte, la politique de la révolte, la religion de la révolte ; je suis la négation armée ; je suis la fondation de l'état religieux et social sur la volonté de l'homme [appelée "Volonté générale" ou "souveraineté populaire"] au lieu de la volonté de Dieu ! en un mot, je suis l’anarchie ; car JE SUIS DIEU DÉTRÔNÉ ET L'HOMME À SA PLACE. Voilà pourquoi je m'appelle Révolution ; c'est-à-dire renversement, parce que je mets en haut ce qui, selon les lois éternelles, doit être en bas, et en bas ce qui doit être en haut" (Mgr Gaume, La révolution, Recherches historiques, t. I, p. 18, Lille, Secrétariat Société Saint-Paul, 1877, cité in Jean Ousset, Pour qu'Il règne, DMM, Niort 1998, p. 122).

"Aussi ne pouvons-nous rester indifférents au fanatisme athée que propagent une multitude d'écrits répandus à grands frais et avec un zèle incroyable, et que l'on prêche à tous les carrefours et dans tous les lieux publics de paris" (Edmund Burke, ibid, p. 195).

"Les nouveaux docteurs ne cessent de se vanter de leur esprit de tolérance. Mais il n'y a guère de mérite à tolérer toutes les opinions quand on pense qu'il n'en est aucune qui soit digne d'estime... La tolérance assure à toutes les religions une protection respectueuse et attachent de l'importance à tous les dogmes religieux, mais à des degrés différents" (Edmund Burke, Réflexions sur la Révolution de France, Pluriel Histoire, paris 2004, p. 191) La tolérance ne doit pas entraîner l'égalité religieuse, encore moins une persécution de la religion de l'Etat. Ce n'est pas en témoignant d'une égale indifférence à toute chose qu'on fait preuve de son indulgence ou de son impartialité..., c'est tout en affirmant leurs préférences qu'ils se montrent tolérants à l'égard de ceux qui ne font pas la même choix" (p. 191-192).

"Quelques pitoyables sophismes..., ont rédigé une sorte d'Institut ou de Digeste d'anarchie, qu'ils ont intitulé les Droits de l'Homme, et dont la somme est tel un abus des principes élémentaires de la politique, que nos écoliers rougiraient de l'avouer. Mais cette Déclaration des droits n'eût été que ridicule si elle n'avait été que le produit du pédantisme; son objet était impie à la fois et méchant : on voulait inculquer dans l'esprit d'un peuple un système de destruction, en mettant sous sa hache toutes les autorités civiles et religieuses, et en lui remettant le sceptre de l'opinion" (Edmund Burke, Discours de M. Burke sur la situation de la France le 9 février 1790, ibid., p. 328-329).

"De ce moment tout l'édifice s'écroula; un déluge de calamités vint fondre sur la France, qui se trouve aujourd'hui assaillie par des maux tels qu'aucun Etat, ni ancien ni moderne n'en a souffert de pareils sans la guerre la plus désastreuse, et tels qu'ils peuvent donner naissance à une foule de guerres pour l'Europe entière.... Spectacle d'un genre de tyrannie que l'espèce humaine n'a pas encore connue" (Edmund Burke, Discours de M. Burke sur la situation de la France le 9 février 1790, ibid., p. 329). Burke ici est prophétique.

"Dès que les fraudes, les impostures, les violences, les rapines, les incendies, les meurtres, les confiscations, le cours forcé, et toutes les autres formes de tyrannie et de cruauté [ce que René Sédillot, dans son livre "Le coût de la Révolution française, Vérités et Légendes", a appelé la "promotion démocratique de l'holocauste"] employées pour susciter cette Révolution et pour la soutenir produisent leur effet naturel, c'est-à-dire celui de heurter le sentiment moral de tout esprit vertueux et modéré, les fauteurs de ce système philosophique se lancent dans de bruyantes dénonciations de l'ancien gouvernement monarchique de la France. Quand ils ont suffisamment noirci ce pouvoir déposé, ils poursuivent la démonstration en raisonnant comme si tous ceux qui n'approuvent pas les nouveaux abus étaient évidemment partisans des anciens; afin que l'on considérât ceux qui réprouvent leurs conceptions frustes de la liberté et la violence de leurs desseins comme autant d'avocats de 'la servitude'..."" (Edmund Burke, ibid, p. 157).

"Nous ne saurions trop nous remplir d'horreur pour les excès d'un peuple féroce, sanguinaire et tyrannique, qui sans raison et sans principe, autorise les proscriptions, les confiscations, les pillages, les meurtres et les incendies... Ce n'est plus l'intolérance dont la France nous donne exemple; mais, ce qui est mille fois pis, de l'athéisme, vice abominable, dont toute la nature démontrer la monstruosité qui dégrade l'homme et flétrit son âme en lui ravissant sa plus douce consolation. Depuis longtemps, ce genre pestiféré a étendu ses racines en France" (Edmund Burke, Discours de M. Burke sur la situation de la France le 9 février 1790, ibid., p. 327).

" Je ne sais quel nom donner à l'autorité qui gouverne actuellement la France. Elle se prétend démocratie pure, alors même qu'elle me paraît en bonne voie de devenir une oligarchie aussi malfaisante que vile" (Edmund Burke, ibid, p. 157).

Sur la personne du roi Louis XVI: "Je ne me laisserai jamais convaincre qu'un prince dont les actes pendant tout son règne n'ont été qu'une série de concessions faites à son peuple, qui était tout disposé à relâcher son autorité, à réduire ses prérogatives, à faire accéder ses sujets à un degré de liberté que leurs pères n'avaient jamais connu et peut-être jamais désiré; qu'un tel prince..., eût-il une fois jugé nécessaire de recourir à la force pour contrecarrer des entreprises extrêmes manifestement dirigées contre sa personne et contre les restes de son autorité; je ne me laisserai, dis-je, que très difficilement convaincre... qu'un tel prince ait mérité d'être soumis à l'ignominieuse cruauté du triomphe de Paris... Je tremble pour la cause de la liberté, si c'est là l'exemple que l'on propose... Je tremble pour la cause de l'humanité, quand je vois rester impunis les outrages d'hommes les plus pervers..." (Edmund Burke, ibid, p. 104).

"Placer à la tête d'une nouvelle république un 'tyran' déposé, c'est faire de tous les choix possibles le plus mauvais. Mais déshonorer et insulter un homme comme le plus vil des criminels pour lui confier ensuite vos plus grands intérêts..., comme à un serviteur loyal, honnête et zélé, ce n'est ni conséquent en bonne logique, ni sûr dans la pratique. Les hommes qui conféreraient un tel pouvoir à une telle personne seraient coupables d'un abus de confiance plus criant encore qu'aucun de ceux qu'ils ont déjà commis envers le peuple. Comme ce crime serait le seul dans lequel vos guides politiques auraient fait preuve d'inconséquence, j'en conclus qu'il n'y a aucun fondement à toutes ces insinuations répugnantes" (sur le Roi et la famille royale). Edmund Burke, ibid, p. 106.

 "Nous ne sommes ni les catéchuménats de Rousseau ni les disciples de Voltaire; et Helvétius n'a guère pénétré chez nous. Les athées ne sont pas nos prédicateurs, ni les fous nos législateurs. Nous savons bien qu'en morale nous ne pouvons nous prévaloir d'aucune découverte; mais c'est que nous pensons qu'en la matière il n'y a pas de découverte à faire, et fort peu aux grands principes de gouvernement et aux idées de liberté, qu'on comprenait tout aussi bien longtemps avant que nous fussions au monde qu'on les comprendra lorsque la terre se sera refermée sur notre présomption et que le silencede la tombe aura mis fin à notre impudent verbiage" (Edmund Burke, ibid, p. 109).

"Tels maîtres, tels élèves! Qui aurait songé à Voltaire et à Rousseau comme législateurs? Le premier a le mérite d'écrire agréablement et personne n'a si bien que lui uni aussi heureusement le blasphème à l'obscénité. Le second n'était pas qu'un peu dérangé dans son esprit, j'en suis à peu près sûr, mais il voyait les choses sous un éclairage hardi et original, et était très éloquent. Quant au reste!..." (The Correspondence of Edmund Burke, 1790).

"Tant que je vivrai, j'opposerai mes efforts à l'introduction d'une démocratie détestable dans ses moyens, atroce dans son objet. Et je déclare que, quelque soit mon respect pour les grands talents, et quelque besoin qu'ait mon âme de l'amitié, je romprai, s'il le faut, avec mes meilleurs amis, et me réunirai à mes plus grands ennemis pour repousser cette peste d'une innovation destructive de tout principe d'une saine et sûre réformation. ... La régénération dont on s'entretient dans ce pays est la destruction et non la réformation des Etats: il y a plus, elle rend impossible toute bonne réformation" (Edmund Burke, Discours de M. Burke sur la situation de la France le 9 février 1790, ibid., p. 327).

"Un gouvernement (si l'on peut l'appeler de ce nom!) fondé sur les principes de l'anarchie; qui est dans la réalité un séminaire de fanatiques, armés pour la propagation des principes de l'assassinat, du pillage, de la rébellion, de la fourberie, de la faction, de l'oppression et de l'impiété" (Edmund Burke, Lettre à un membre de l'Assemblée nationale de France, publiée en janvier 1791, ibid., p. 346).

"Tout était calcul, tout était institution. On n'a négigé aucun des moyens mécaniques propres à soutenir cet incroyable système de perversité et de vices. ... tous les spectacles propres à enflammer l'imagination et à pervertir la morale ont été imaginés. On s'est avisé quelquefois de faire venir cinq à six cents femmes ivres, demander à la barre de l'Assemblée le sang de leurs enfants comme royalistes et cosntitutionnels. Quelquefois un groupe de misérables prenant le nom de pères, sont venus demander celui de leur fils, en se vantant que Rome n'avait qu'un Brutus, et qu'ils pouvaient en fournir cinq cents. Souvent l'impiété changeait de mains, et par forme de représailles on faisait parler les enfants, qui demandaient le sang de leur père..." (Edmund Burke, Première et deuxième lettres sur la paix régicide, 1797, ibid., p. 557).

"Leur culture a pour règle de greffer les vertus sur les vices. Tout ce qui ne viole pas les vertus privées leur paraît indigne du nom de vertus publiques. Toutes leurs institutions nouvelles, et avec eux tout est nouveau, attaquent la racine de notre nature et de la sociabilité. Les autres législateurs, convaincus que le mariage est la source de toutes les relations morales, et par conséquent le premier élément de nos devoirs, ... ces monstres, ... pour avilir cet état. ... Par une déclaration aussi étrange qu'inutile, elle proclama que le mariage n'était autre chose qu'un contrat civil" (ibid., p. 558). [Leurs descendants spirituels essaient encore aujourd'hui d'attenter à cette institution vénérable et sacrée que constitue le mariage en qualifiant l'union d'homosexuels de "couple" et de "mariage"... Voilà les "valeurs" ignobles de Madame Ségolène Royal]

"L'école de meurtres et de barbarie établie à Paris, ayant détruit autant qu'il lui a été possible les principes et les moeurs sur lesquels reposait la civilisation de l'Europe, ne tardera pas à détruire aussi ces lois des nations, qui ont adouci la pratique de la guerre, et qui plus que toute autre institution honorent les siècles du christianisme" (Edmund Burke, Lettre à un membre de l'Assemblée nationale de France, publiée en janvier 1791, ibid., p. 359). Prophétique là encore....

"Ils ont voulu se faire à eux-mêmes leur sort; ils se laissés emporter à une course effrénée de meurtres, de pillages, et de rébellion. Leur succès a été de soumettre leur Patrie à une insolente tyrannie sous le joug de maîtres cruels et inexorables, et d'une condition si obscure, qu'à peine ils avaient été connus jusqu'à présent... Leurs moyens ont été les incendies, les assassinats, les vols et les pillages des maisons, les suppositions de fausses nouvelles, l'emploi d'ordres de l'autorité légitime contrefaits, et d'autres crimes... Ils se conduisent comme des voleurs qui pillent la maison qu'ils ont forcée, et non pas comme des conquérants qui ont soumis une nation" (Edmund Burke, Lettre à un membre de l'Assemblée nationale de France, publiée en janvier 1791, ibid., p. 372).

Le "Baptême Républicain" fut l'expression utilisée, parfois, pour les noyades de Nantes dirigées par Carrier sous la Terreur. Avec cette "amusante" variante aussi: le "mariage républicain", consistant à attacher deux personnes ne se connaissant pas (un prêtre et une femme etc) avant de les noyer...

"Il me paraît impossible d'espérer le changement d'opinion de ceux qui regardent leur infamie comme honorable, leur abaissement comme une élévation, leur servile obéissance aux plus vils tyrans comme leur Liberté; et qui prennent pour des marques de respect et pour des hommages, l'ironie et les insultes de leurs dominateurs, à peine sortis de dessous terre" (Edmund Burke, Lettre à un membre de l'Assemblée nationale de France, publiée en janvier 1791, ibid., p. 345).

"De tout ceci que dois-je conclure? Qu'il n'est aucun moyen de garantir l'Europe contre le nouveau système de brigandage établi en France; qu'il faut le détruire, ou que l'Europe en soit détruite [L'Europe parvint à le vaincre en 1814 contre Napoléon. On vit la Restauration; mais les germes de mort et de corruption étaient là: ils revinrent en 1830, en 1848, 1870, 1944. Nous visons toujours sur leurs tyrannies et leurs "valeurs" "démocratiques"...]; que pour anéantir cet ennemi, de manière ou d'une autre, la force d'agression doit se plier à quelque analogie, à quelques ressemblances, avec la force et l'audace qui caractérisent ce système lui-même" (Edmund Burke, Deuxième Lettre sur le génie et la caractère de la révolution française dans ses rapports avec les autres nations, publiée en janvier 1791, ibid., p. 599).

"Il vaudrait mieux pour lui (Louis XVI) cesser de vivre que de continuer à être l'instrument passif de la tyrannie et de l'usurpation" (Edmund Burke, Lettre à un membre de l'Assemblée nationale de France, publiée en janvier 1791, ibid., p. 348).

Résumé : aux grandes envolées lyriques des candidats du système démo-ploutocratique, opposons-leur les faits historiques. La Révolution ne fut pas un progrès pour la France, mais le signe du déclin et du triomphe de l'Angleterre. La France ne s'en est jamais relevée au point de tomber aujourd'hui aux mains de la mafia mondialiste & financière aux ordres des Etats-Unis et d'Israël et qu'elle souffre d'une grave crise d'identité. L'observateur impartial pourra conclure : Ils ont tout détruit ! Malgré cela, les fanatiques de la Démocratie voudraient nous vanter ce qui a plongé la France dans cet état... Quelle inconséquence et quelle malédiction ! Disons-leur les "belles valeurs" de la Révolution sont  en réalité :

- Une "oligarchie aussi malfaisante que vile" au service d'une clique de fanatiques sectaires et arrivistes.

- "L'intolérance dont la France nous donne l'exemple"

- L'athéisme, monstruosité qui dégrade l'homme, genre pestiféré a étendu ses racines en France

- "quelque chose d'ignoble et de peu glorieux"

- Le règne de Satan dans le monde

- "La fondation de l'état religieux et social sur la volonté de l'homme au lieu de la volonté de Dieu"

- Le vice placé sur le trône de la vertu

- Un "incroyable système de perversité et de vices"

- Une "école du crime et du vice"

- Un 'gouvernement' armés pour la propagation des principes de l'assassinat, du pillage, de la rébellion, de la fourberie, de la faction, de l'oppression et de l'impiété

- Le triomphe de la société matérialiste et de l'Individualisme-Roi

- Le triomphe de la "grossierté" et de la "vulgarité"

- Le triomphe de  la bourgeoisie d'Argent et du fanatisme athée

- Une "démocratie détestable dans ses moyens, atroce dans son objet"

- Une "peste d'une innovation destructive de tout principe d'une saine et sûre réformation"

- Un "esprit de prosélytisme le plus fanatique", nous dirons "dogmatique" (excluant toute autre forme de gouvernement et verrouillant le système dans l'article 89 de la Constitution de 1958, en contradiction même avec ses propres principes démocratiques...)

- Un "système de brigandage"

- "Une école de meurtres et de barbarie qui a détruit autant qu'il lui a été possible les principes et les moeurs sur lesquels reposait la civilisation de l'Europe"

- "Un déluge de calamités vint fondre sur la France"

- "Spectacle d'un genre de tyrannie que l'espèce humaine n'a pas encore connue"

- Surtout, la Révolution, ce fut "la promotion démocratique de l'holocauste..." (René Sédillot). Alors les "valeurs exigeantes et belles proclamées par la Révolution française" (dixit Ségolène Royal), c'est vraiment prendre les gens pour des idiots ! Malheureusement le peuple formaté aux "valeurs" de la Révolution et à la religion républicaine dès la petite enfance, comme dans une Secte, le cerveau lavé par "l'Education nationale", le peuple matraqué à longueur de journée, sur toutes les chaînes et toutes les ondes à la fois, par la propagande maçonnique, aura quelques difficultés à se désintoxiquer.

Ne désespérons pas, ce régime d'une ignoble perversité s'auto-terminera et se renversera tout seul par l'inanité et la vanité de ses principes. Il ne s'agira plus pour nous, le moment venu, que de lui donner le coup de grâce, lui envoyer le coup de pied à l'âne en quelque sorte. Edmund Burke nous donne une piste :

"Les tyrans-Sophistes de Paris déclament bien haut contre feu les tyrans-rois qui dans les siècles précédents ont tourmenté le monde. Ils ne sont si fiers que parce qu'ils sont à l'abri des sanctions de leurs anciens maîtres, des donjons et des cages de fer. Serons-nous plus indulgents pour les tyrans d'aujourd'hui, quand ils nous donnent le spectacle de tragédies plus affreuses encore? N'userons-nous pas de la même Liberté qu'eux, quand nous pouvons le faire avec la même sûreté?" (Edmund Burke, Réflexions sur la Révolution de France, Pluriel Histoire, paris 2004, p. 136).

[Cet article n'avait pour but que de montrer le niveau d'endoctrinement et de manipulation de l'opinion atteint dans ce pays]

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13 mars 2007 2 13 /03 /mars /2007 17:04
"Pour demander leurs secrets au temps modernes.., il faut débrouiller ses mensonges et reconnaître son véritable état malgré les illusions qu'ils cherchent à répandre. L'euphorie des temps modernes en France et dans les autres démocraties, cache une malhonnêteté fondamentale qui est la cause de notre décadence. Les régimes que nous appelons 'démocratiques' sont une comédie au même titre que les 'démocraties populaires'. La volonté nationale y est escamotée. Une caste de privilégiés s'y est emparée de la nation. 

"Son pouvoir a pour condition la libre pénétration du pouvoir de l'étranger (et le jeu des minorités contre la majorité) qui aboutit à notre division politique, à notre impuissance, à notre domestication. 

"Finalement, sous prétexte de Liberté, nous ne sommes plus maîtres de rien chez nous, ni de nos économies, ni de nos territoires, ni de notre destin. Nous ne sommes plus rien dans nos nations. Les temps modernes, c'est le temps de l'expropriation, c'est de cela que nous devons d'abord prendre conscience" (Maurice Bardèche , Les Temps modernes, Editions Les Sept couleurs, Montargis 1956, p. 10-11). 

"La puissance de l'argent dans nos démocraties est immense, mais toujours oblique, tortueuse, omniprésente et sourde

"L'argent règne, mais sans ministres, sans appareil, sans charte. Il pénètre tout, mais comme l'humidité, comme le sel. Les groupes financiers ou du moins certains groupes financiers font les élections et ils font les partis: mais ensuite les partis gouvernent comme ils peuvent et ils ne font pas toujours, ils ne peuvent pas toujours faire la politique pour laquelle ils ont été payés. 

"Les barons financiers autorisent et soutiennent telle idéologie et tolèrent ou combattent telle autre. ... On découvre alors que les gouvernements ne peuvent se mouvoir que dans des limites très étroites. ..." (Maurice Bardècheibid., p. 85-86).  
"L'empire de l'argent est un empire sans loi morale. Sa seule loi est le gain. Les hommes de l'argent n'ont pas intérêt à la puissance de nos patries. Ils ont intérêt à traiter avec un pouvoir faible et, si possible, vénal. C'est pourquoi la démocratie est leur instrument. ... 
"Ils aiment diviser pour régner. Le régime des partis leur offre cette occasion" (Maurice Bardècheibid., p. 92).

Résumé

La démocratie "moderne" française est donc nocive et dangereuse pour la nation, car elle divise pour régner, elle détruit la communauté nationale en la démembrant en autant d'intérêts particuliers devant s'exprimer à chaque élection
... En cela elle est fatale à l'unité, à la paix et la tranquillité de notre nation. Et c'est là un "devoir civique" que de participer au démembrement et à la division !! 

Entre les élections ? Rien. Ou plutôt une division sectaire et haineuse entre camps constitués et institutionnalisés, une division portant aux affaires le groupe le plus sournois, le groupe rompu aux techniques subversives de communication et de manipulation médiatique de l'opinion, le groupe qui a réussi le mieux à s'emparer des avenues du pouvoir, le plus soutenu par la
bourgeoisie d'affaires et d'Argent, qui peut être, à tout de rôle, de droite comme de gauche, démocratie oblige (!) 
 


L'imposture du suffrage universel

"Le suffrage universel..., a pour signification essentielle de faire connaître l'avis du peuple sur la politique du régime. C'est là sa fonction... Et à ce titre..., il est utile à tout régime de connaître l'opinion du peuple (au Moyen Âge et sous l'Ancien Régime, le Roi aussi aimait à connaître l'avis de ses peuples en convoquant les Etats généraux, mais qui n'avaient qu'un but consultatif et informatif). 

Mais, pratiquement, dans nos régimes 'modernes', le suffrage universel ne sert PAS seulement à cela, il sert essentiellement, il sert surtout à désigner les hommes parmi lesquels seront choisis obligatoirement les dirigeants politiques et techniques de la nation... 

Rien dans la définition du suffrage universel, rien même dans nos constitutions ne force à choisir les ministres parmi les députés (élus de la nation). Mais en fait,... on ne peut devenir un dirigeant politique de la nation sans être d'abord député... Le peuple, une fois tous les quatre ans ou une fois tous les six ans, épuise d'un seul coup tout son pouvoir en mettant un nom dans une enveloppe, puis il est la proie silencieuse des maîtres qu'il a choisis... 

Le peuple aimerait bien parler peut-être de temps en temps, il aimerait bien donner son avis sur certaines affaires qu'il trouve importantes. Mais c'est trop tard alors. Il gît désarmé, épuisé par l'acte électoral, comme ces princes des contes de fées qui n'ont qu'une flèche pour se défendre, comme ces pêcheurs auxquels un génie des eaux n'a accordé qu'un seul souhait. 

Le suffrage universel qui devait fonder une démocratie, c'est-à-dire un pouvoir du peuple, fonde en fait une oligarchie, c'est-à-dire le pouvoir d'une caste que le peuple croit désigne
r
. Les régimes actuels ont perfectionné la désignation de cette caste... Les électeurs connaissent personnellement les candidats et il leur arrivait parfois, simplement par instinct, de préférer d'honnêtes gens à des fripouilles chargées de reliques. Cela amenait au Parlement de mauvaises têtes qui faisaient des discours inconvenants. On a évité cet inconvénient en invitant deux cent mille personnes à voter pour quelqu'un qu'elles ne connaissent pas. Et, comme ils auraient pu s'obstiner à désigner quelqu'un qu'ils estiment, on a décidé qu'on ne tiendrait pas compte des suffrages égarés sur des amateurs qui n'ont pas reçu l'investiture des grands partis... Appartenir à cette caste des gouvernants est donc devenu obligatoirement le commencement de toute carrière politique" (Maurice Bardèche, Les Temps modernes, Editions Les Sept Couleurs, Montargis 1956, p. 16-18). 

"[L]es Français voient fleurir de nouveaux partis et de nouveaux sigles qui n'ont pas toujours de sens bien précis et changent au gré des modes. L'art consiste, pour les uns, à maintenir une référence au "socialisme", présenté comme un garant de la justice sociale, des privilèges et des monopoles; pour les autres, à fondre en un seul titre et quel que soit l'ordre plusieurs mots porteurs de grands symboles: Démocratie, Peuple, France ou Français, plus rassemblement ou Union. Ces partis décident de tout et tiennent d'une main ferme les ressorts des scrutins. [N]i le président ni même les députés, représentants du Peuple, ne sont  désignés par les seules élections. Les citoyens n'ont pas le libre choix des candidats; ceux-ci leur sont dictés, imposés, par des instances où ils n'ont pas la parole et par des stratèges que, généralement ils n'ont pas nommés" (
Jacques Heers, Un Homme un vote? Editions du Rocher, Monaco 2007, p. 188-189). 

Ces instances, ces stratèges, les amis du parti sont les actionnaires de grandes compagnies qui attendent un retour sur leurs commandites. Les hommes mis en place ne sont que des guignols, des pantins manipulés par ces groupes. Ce système est dirigé comme standard planétaire et est imposé par la force aux Etats rebelles, au nom de la démocratie et de la liberté.

"On ne choisit pas, on ne délègue personne: on se borne à approuver un choix déjà fait par d'autres. Un choix fait par qui? Eh bien, par les dirigeants du parti, par le comité central, par le comité directeur, par le bureau, par le centre national... Si bien que ces députés que nous croyons élire, ils sont en réalité sélectionnés, ils nous sont en réalité imposés par la caste gouvernementale déjà en place, laquelle, agissant comme toutes les oligarchies, s'agrège les sujets qui lui conviennent et dont le caractère, les penchants, les alliances ont été soigneusement éprouvés. Nous croyons vivre sous un régime de suffrage universel, en réalité nous vivons sous un régime de cooptation" (
Maurice Bardèche, Les Temps modernes, Editions Les Sept Couleurs, Montargis 1956, p. 25-26).
 
"Cette impuissance du peuple, cette dépossession du peuple, c'est la contradiction fondamentale des démocraties modernes. Elles veulent défendre la démocratie sous prétexte que la démocratie est le pouvoir du peuple. Et elles défendent la démocratie en empêchant qu'il puisse y avoir sur la scène politique autre chose que des partis démocratiques... La démocratie ainsi  conçue se retourne contre le peuple. Elle lui assure une liberté qui n'est qu'un mot, elle lui donne un bulletin de vote qui est sans valeur" (Maurice Bardèche, ibid., p. 32-33). 


L'imposture de la démocratie en temps de guerre

"Quoiqu'il en soit, il est évident que cette division, plus ou moins factice ou inutile, des citoyens en de multiples factions plus ou moins étanches et hostiles, division qui se répercute dans l'enceinte des parlements, et même au sein des gouvernements, ne saurait être propice à la bonne conduite des affaires du pays, à la sauvegarde de l'intérêt national. 

Et c'est si vrai que, dans les moments de crise grave, où l'existence du pays est menacée, en particulier en temps de guerre, les gouvernements de nos démocraties - généralement investis pour la circonstance de ce que l'on appelle 'les pleins pouvoirs', c'est-à-dire en fait, transformés en dictatures (!) - proclament la "Patrie en danger", invitent les citoyens à "surmonter leurs querelles partisanes", et lancent des appels angoissés à l'union sacrée! Mais qu'est-ce donc que ce régime qui n'est capable de gouverner que lorsque tout va bien? Et qui, dans les moments de crise, c'est-à-dire précisément quand il lui faudrait prouver sa capacité et son efficacité, est obligé de se renier lui-même?!... Et s'imagine-t-on que les travaux de la paix sont moins importants, moins ardus et moins difficiles que les travaux de la guerre, et que si les partis, et les divisions qu'ils engendrent, sont néfastes en temps de guerre, ils sont salutaires en temps de paix?!..." (Jean Haupt, Le procès de la Démocratie, Cahiers Découvertes, Lisbonne 1971, p. 85-86).
 
 
Résumé général

Le concept de démocratie est biaisé.

- Le "suffrage universel" remet le pouvoir à des partis qui se partagent le pouvoir; il devait fonder une démocratie, un pouvoir du peuple, il fonde en réalité une oligarchie, le pouvoir d'une minorité microscopique, une caste ploutocrate qui se coopte entre elle ("l'élu" est d'abord l'élu du parti) et que le peuple croit désigner. 

- La démocratie est de la poudre aux yeux. Les dirigeants sont préalablement choisis par les partis, l'élite se coopte entre elle et grimpe dans la hiérarchie en fonction de son degré d'initiation et de son degré d'adhésion aux "valeurs" du parti. Le "peuple" sert à terminaliser l'opération, il donne une onction de légitimité au processus. Le vote "démocratique" donne aux masses l'illusion de la liberté de choix et d'opinion. Les vrais décideurs se situant, à un niveau bien supérieur.

- La démocratie n'est donc pas le règne de la Volonté générale, c'est le règne d'une minorité microscopique (de droite ou de gauche, à tour de rôle), qui exploite cyniquement les divisions dans la société au nom de la "démocratie"..
 
- La démocratie "moderne" (à ne pas confondre avec la représentation traditionnelle, organique et réellement représentative, avec au-dessus l'arbitrage royal qui existait dans nos pays d'Etat sous l'"Ancien Régime"), c'est le règne de l'imposture & du mensonge, le règne de l'inconséquence et de la division, la perversion et l'immoralité institutionnalisée, l'école du vice et du crime, l'Argent-Roi, l'individualisme, le matérialisme, la destruction de la Société...

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13 mars 2007 2 13 /03 /mars /2007 15:21

Les candidats du système mondialiste et eurolâtre essaient de récupérer le thème de l'identité nationale. Après Sarközy proposant la création "d'un ministère de l'immigration et de l'identité nationale" (Le Monde, M. Sarkozy joue l'électorat FN pour le second tour, 13.03.07)Ségolène Royal, lépénisée à son tour, "défend l'identité nationale" (La Croix, AFP, 13/03/2007, En meeting à Paris, Ségolène Royal défend l'identité nationale). 

Yves Daoudal remarque : "Autrement dit, elle est bien obligée de faire semblant de défendre l’idée de nation, pour que les Français, notamment les catégories populaires, n’aillent pas en masse chez Le Pen..."

A séduire l'électorat traditionnel du Front national, en faisant semblant de défendre l'identité nationale, finalement, que se passe-t-il ? Les candidats du système apatride, pensant prendre des voix au Front National, vulgarisent ses idées-force (défense de la nation, identité, etc.), et font eux-mêmes la campagne pour Le Pen ! C'est tout bon, les gens préférant toujours l'original à la copie ! 

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