A quelques jours de la publication du Motu Proprio voulu par le Saint Père Benoît XVI, les Supérieurs de la Congrégation pour le Culte Divin et la Discipline des Sacrements ont demandé (cfr. Pro Liturgia) de diffuser le plus largement possible le message suivant :
"Un colloque a été organisé, à Paris, en octobre 2006, à l'occasion du cinquantième anniversaire de l'Institut Supérieur de Liturgie (ISL). Étant donné que le discours inaugural de Son Éminence Monsieur le Cardinal Francis Arinze, Préfet de la Congrégation pour le Culte Divin et la Discipline des Sacrements, a été peu divulgué en France et dans les pays francophones, et qu'il est notamment absent du dossier que la revue La Documentation Catholique a consacré à ce colloque (cf. n°2376 du 18 mars 2007), il vous est demandé de bien vouloir participer à la diffusion de ce discours, selon vos possibilités (revue, sous forme de "tirer à part", site internet... etc.). D'avance merci. Voici ci-dessous le texte de ce discours prononcé à Paris par S. Em. le Cardinal Arinze:
Le site Eucharistie Sacrement de la Miséricorde a publié l'intégralité du Discours d'ouverture du Colloque organisé à l'occasion de la Célébration du Jubilé d'Or de « l'Institut Supérieur de Liturgie » de « l'Institut Catholique de Paris », qui se tenait du 26 au 28 octobre 2006 le 01.11.2006 - voici le lien :
► Le pape Benoît XVI veut il mettre fin aux abus ?
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Pour ma part, de ce texte du Préfet de la Congrégation pour le Culte Divin et la Discipline des Sacrements, je retiendrais la dénonciation des abus dans la célébration des messes modernes, dont la créativité, "fausse idée de la liberté"..., et l'horizontalisme, erreur qui consiste à placer l'homme au centre de la célébration liturgique... au lieu de porter son attention vers le haut, c'est-à-dire vers le Christ":
"Beaucoup d'abus, dans le domaine de la Liturgie, ont pour origine, non pas la mauvaise volonté, mais l'ignorance, « puisqu'on rejette généralement ce dont on ne perçoit pas le sens plus profond, et dont on ne connaît pas l'ancienneté » (Redemptionis Sacramentum, 9).
"Ainsi, certains abus ont-ils pour origine la place indue qui est accordée à la spontanéité, ou à la créativité, ou bien à une fausse idée de la liberté, ou encore à cette erreur qui a pour nom: « horizontalisme», qui consiste à placer l'homme au centre de la célébration liturgique au lieu de porter son attention vers le haut, c'est-à-dire vers le Christ et ses Mystères."
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