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17 septembre 2007 1 17 /09 /septembre /2007 17:06

Rtl.fr

La France évoque de plus en plus clairement la possibilité d'une guerre contre l'Iran. Après Bernard Kouchner dimanche sur RTL (lire l'article), c'était au tour de François Fillon lundi après-midi. A chaque fois, le mot guerre a été utilisé. La "tension est à son extrême" avec Téhéran en raison de la crise nucléaire, a dit le Premier Ministre, tout en affirmant que la diplomatie avait encore sa place...

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17 septembre 2007 1 17 /09 /septembre /2007 15:27

Lejdd.fr

La
phrase faisait sourire ou prêtait à l'ironie lorsque Nicolas Sarkozy bavardait avec George Bush autour de quelques hot dogs en plein mois d'août, elle amuse beaucoup moins aujourd'hui qu'elle est signée Irna, l'agence de presse officielle iranienne. 

La voix de Téhéran, et par son intermédiaire le pouvoir politique ennemi des Etats-Unis, n'ont que très peu goûté la sortie de Bernard Kouchner, dimanche soir, lors du Grand Jury RTL-LCI-Le Figaro. Parlant de l'issue de l'épineux dossier du nucléaire iranien, le ministre français des Affaires étrangères a prévenu qu'il "faut se préparer au pire, et le pire, c'est la guerre", même s'il a dit espérer qu'on n'en était pas là.

"Les occupants de l'Elysée sont devenus les exécutants de la volonté de la Maison blanche et ont adopté un ton encore plus dur, encore plus incendiaire et plus illogique que celui de Washington", a ajouté Irna. Le porte-parole de la diplomatie iranienne, Mohammad Ali Hosseini, a pour sa part jugé que cette déclaration "porte atteinte à la crédibilité de la France". Cette dernière sortie de Bernard Kouchner, quelques semaines après sa "maladresse" sur l'Irak, lorsqu'il avait appelé à la démission du Premier ministre Nouri al Maliki avant de s'excuser, s'est également attirée les foudres de Vienne, où se tient ce lundi et pendant toute la semaine la conférence de l'Agence internationale de l'énergie atomique, organe onusien chargé de négocier plus de transparence et l'abandon de l'enrichissement d'uranium avec l'Iran.

... Hôte de la réunion de l'AIEA à Vienne, la ministre des Affaires étrangères autrichienne a, elle aussi, sévèrement tancé son homologue français. "Le collègue Kouchner est le seul à pouvoir expliquer ce qu'il a voulu dire. Il m'est incompréhensible qu'il ait eu recours à une rhétorique martiale en ce moment", a dit Ursula Plassnik.

... Mais c'est davantage la position de Nicolas Sarkozy qui est attendue. Comme l'a rappelé François Hollande, le chef de l'Etat avait déjà menacé l'Iran lors de son discours de politique étrangère devant la conférence des ambassadeurs. "Un Iran doté de l'arme nucléaire, c'est inacceptable, et je pèse mes mots", avait-il dit, parlant de "la crise la plus grave pour l'ordre mondial". Avant de prévenir, lui aussi, que les sanctions à l'ONU était la seule démarche "qui puisse nous permettre d'échapper à une alternative catastrophique: la bombe iranienne ou le bombardement de l'Iran". Le mot guerre en moins, ce sont exactement les propos tenus par un Bernard Kouchner dans la droite ligne de son président, et dans la mire, désormais, de l'Iran.

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17 septembre 2007 1 17 /09 /septembre /2007 14:56
vendredi 14 septembre 2007
Communiqué de Jean-Marie LE PEN

L’Associated Press, rendant compte de la conférence de presse commune des ministres français et israélien des Affaires étrangères le 11 septembre dernier à Jérusalem, rapporte ceci :

« Quand un journaliste israélien a interrogé M. Kouchner sur les plaintes de la Syrie selon lesquelles un avion de la chasse israélienne avait pénétré son espace aérien la semaine dernière, Tzipi Livni a été vue en train de griffonner un message et de le transmettre au ministre français. M. Kouchner a affirmé qu'il n'était pas au courant de cette affaire. »

Bernard Kouchner était forcément au courant d’une affaire qui agitait les médias et les milieux diplomatiques depuis cinq jours.

Il doit impérativement s’expliquer sur cette information, dont l’interprétation obvie est qu’il a obéi à la consigne israélienne de black-out.

Le ministre français des Affaires étrangères est-il au service du gouvernement israélien ?

Ce n’est plus seulement la crédibilité de la France, c’est sa souveraineté qui est en jeu.
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17 septembre 2007 1 17 /09 /septembre /2007 11:05

"On commence à voir se dessiner la ligne politique du quinquennat, jusqu’alors difficile à distinguer à cause des contorsions et des effets d’annonce d’avant l’été.

Sarkozy réintègre l’Otan sans contrepartie visible. Il ne lui reste plus qu’à sacrifier la PAC et nos agriculteurs sur l’autel de l’Union européenne, comprise par lui comme une annexe des Etats-Unis. Voilà comment on peut être logiquement atlantiste et européiste, puisque jusqu’à présent, l’Union européenne, loin d’être une figure institutionnelle novatrice pour les peuples d’Europe, n’en a été que la vassalisation."

"On nous dit qu’il faut
se préparer à l’idée d’une guerre, mais la perspective d’un deuxième porte-avions s’éloigne, alors qu’une force de projection avec un seul porte-avions est une hérésie militaire.
Depuis que le régime républicain s’est imposé à la France, jamais notre pays n’a été préparé à faire face à cette épreuve. En septembre 14, il a fallu la poussée russe sur le front de l’Est (mais on n’en parle jamais) pour nous permettre un redressement inespéré sur la Marne. En mai 40, on sait ce qui s’est produit. Et aujourd’hui, en 2007, après qu’il y a quelques mois le candidat du PS ne savait pas combien la France possède de SNLE, c’est au tour de notre ministre des armées, M. Morin, d’être incapable de répondre à un journaliste qui lui demandait de citer l’échelle des grades dans l’armée française!" (
http://www.pourleroi.fr/2007/09/17/la-defense-republicaine/)

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17 septembre 2007 1 17 /09 /septembre /2007 09:08
Selon un article du Forum catholique, des prêtres du diocèse de Rodez viendraient de signer une pétition contre le Motu Proprio. Cette pétition reprendrait pour l'essentiel l'article du Père Rigal et aurait été envoyée au nonce et au cardinal Ricard.  

Qu'ils écrivent donc au nonce, à l'évêque... et au pape!
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17 septembre 2007 1 17 /09 /septembre /2007 09:04
17/09/2007 09:03
PARIS (AFP) - Lionel Jospin critique vivement contre Ségolène Royal dans un livre

L'ex-Premier ministre socialiste, Lionel Jospin, lance de vives critiques contre l'ex-candidate socialiste à la présidentielle, Ségolène Royal, qui était selon lui, une "illusion", la "moins capable de gagner", dans un ouvrage, dont Libération publie lundi de larges extraits.

Dans "L'impasse" (à paraître le 24 septembre chez Flammarion), Lionel Jospin, cité par Libération, affirme que la présidente de la région Poitou-Charente était "une candidate qui était la moins capable de gagner" et, surtout, "une illusion".

Pour l'ex-candidat socialiste à l'élection présidentielle de 2002, Ségolène Royal n'était pas en mesure de l'emporter "non pas parce qu'elle était une femme, mais parce que j'avais pu me faire une idée assez exacte de ses qualités, notoires, et de ses insuffisances, réelles".

Il juge par ailleurs, que Ségolène Royal est "une personnalité (qui) n'a pas les qualités humaines ni les capacités politiques" nécessaires pour remettre le Parti socialiste en ordre de marche et "espérer gagner la prochaine présidentielle".

Selon lui, elle est "une figure seconde de la vie publique" qui n'est "pas taillée pour le rôle" de secrétaire national du PS. "Avoir commis une erreur (en la désignant) ne justifie pas qu'on la réitère" affirme-t-il.

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16 septembre 2007 7 16 /09 /septembre /2007 22:29

Nos dirigeants commencent à dévoiler leurs plans par la bouche du mondialiste et socialiste Kouchner.

De retour du Proche-Orient, il a fait savoir que la crise du nucléaire iranien impose de «se préparer au pire qui est la guerre», dimanche soir lors du «Grand Jury» RTL/Le Figaro/LCI. Tout en affirmant «nous devons négocier jusqu’au bout»....

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16 septembre 2007 7 16 /09 /septembre /2007 21:53
Blog d'Hervé Ryssen 

"Dans l’édition du Talmud de Froben, imprimeur de Bâle, exécutée en 1581, les censeurs Marcus Marinus, Italus Braxensis, Petrus Cavallerius, supprimèrent les principaux passages qui attaquent la mémoire de notre Sauveur, où les chrétiens sont représentés "comme adonnés aux vices les plus abominables, et où il est déclaré que les préceptes de justice, d’équité, de charité envers le prochain, non seulement ne leur sont point applicables, mais sont un crime."
 

Quelque temps après ces suppressions, les Juifs crurent devoir les rétablir dans une édition de Cracovie ; mais ces passages réintégrés ayant soulevé l’indignation des hébraïsants chrétiens, le synode juif, réuni dans la Pologne en 1631, en prescrivit lui-même le retranchement dans les éditions futures, et voici le texte de son encyclique : "C’est pourquoi nous enjoignons, sous peine d’excommunication majeure, de ne rien imprimer dans les éditions à venir de la Mischna ou de la Ghemara, qui ait rapport, en bien ou en mal, aux actes de Jésus le Nazaréen." (Gougenot, Le Juif, Le judaïsme et la judaïsation des peuples chrétiens, Plon, Paris, 1869, 2e édition, 1886 p. 100). 

                                                     ***

En 1240, Saint-Louis provoqua, à Paris, la "grande disputaison" au terme de laquelle le Talmud, parce qu'il fourmillait de passages antichrétiens, fut livré aux flammes. Mais en Pologne au XVIIème siècle, parut une édition du Talmud qui contenait tous les passages antichrétiens prohibés précédemment. Ceux-ci ayant soulevé l'indignation des hébraïsants chrétiens, le synode juif réuni en 1631 en Pologne en prescrivit lui-même le retranchement dans les éditions ultérieures mais en enjoignant de laisser des blancs à la place des passages incriminés et d'y mettre un O, qui avertira les rabbins et les maîtres d'école d'enseigner ces endroits de vive voix seulement. Ailleurs, les expressions "Gentil", "non-juif", "étranger", (goy, eino yehudi, nokhri) furent remplacés par les termes "idolâtres", "païen" ou même "Cananéen", ou "Samaritain" pour lesquels il était possible de donner une explication lénifiante et satisfaisante mais que le lecteur juif pouvait aisément reconnaître. Lorsque les attaques redoublaient, la défense devenait plus minutieuse encore. La censure tsariste devenant plus sévère, tous les euphémismes furent considérés pour ce qu'ils étaient en réalité. Sur quoi les autorités rabbiniques substituèrent les termes "Arabe" ou "Musulman" ou occasionnellement "Egyptien" en estimant que les autorités ne soulèveraient aucune objection. En même temps, des listes manuscrites d'omissions talmudiques furent mises en circulation qui expliquaient les nouveaux termes et mettaient les omissions en évidence. Parfois, un désaveu général était imprimé dans la page de garde de chaque volume de littérature talmudique déclarant solennellement, parfois sous la foi du serment, que les expressions hostiles étaient en fait adressées aux idolâtres de l'Antiquité, ou encore à des peuples depuis longtemps disparus comme les Cananéens et "non aux peuples parmi lesquels nous vivons". [Ce genre de serment n'a d'ailleurs aucune valeur pour le juif. Le seul serment qui l'engage étant celui prêté selon le rite rabbinique, coiffé de la kippa, sans aucune représentation du Christ, sur la Bible hébraïque et en présence d'un rabbin ou d'un juif pieux. Voir la déposition de Joseph G. Burg au procès de Toronto dans R.H.R. n° 5 de novembre 1991 sous le titre "Un juif révisionniste témoigne à Toronto".] Inutile de dire qu'il s'agissait de mensonges flagrants. Après la création de l'Etat d'Israël, dès que les rabbins se sentirent en sécurité, tous les passages agressifs et les expressions injurieuses furent restaurés sans l'ombre d'une hésitation dans les nouvelles éditions. Ainsi chacun en Israël peut-il facilement prendre connaissance -- les enfants l'apprennent à l'école -- des passages qui obligent chaque juif passant devant un cimetière chrétien à maudire la mère des défunts. A l'heure actuelle, nombre de docteurs ont non seulement persévéré dans la tromperie mais ont surpassé les vieilles méthodes rabbiniques tant dans l'insolence que dans le mensonge. 
En 1962, le code de la loi talmudique, réédité par Maïmonide Mishneh Tora appelé "livre de la Connaissance" qui contient les lois fondamentales et les pratiques de la loi juive a été publié à Jérusalem en édition bilingue, le texte anglais faisant face au texte hébreu. Celui-ci a été restauré dans sa pureté originelle et le commandement selon lequel il faut exterminer le juif infidèle apparaît dans son intégralité: "C'est un devoir de les exterminer de ses propres mains". La traduction anglaise est édulcorée: "C'est un devoir de prendre des mesures actives pour les détruire". Mais le texte hébreu poursuit en spécifiant l'exemple type d'infidèles qui doivent être exterminés: "Comme Jésus de Nazareth et ses disciples ... que le nom du méchant (pervers) s'en aille en putréfaction". Pas un mot de cet anathème n'apparaît dans le texte anglais qui lui fait face. Mais plus significatif, en dépit de la grande diffusion de cet ouvrage parmi les universitaires des pays anglo-saxons, aucune protestation ne s'est élevée contre cette tromperie flagrante.

                                                    ***

On lit par exemple dans le Talmud : "Descendants d’Abraham, le Seigneur vous a désignés par la bouche d’Ézéchiel ; vous êtes mon troupeau,... c’est-à-dire vous êtes des hommes, tandis que les autres peuples du monde ne sont pas des hommes, ce sont des bêtes." (page 128).
Gougenot nous livre encore cette histoire tirée du Talmud : "Bobba-Bar-Abuha trouva, par exemple, le prophète Élie dans un cimetière de Goyim, — c’est-à-dire de non-Juifs, — et lui dit : Comment vous trouvez-vous dans un cimetière ? — Mais Élie de lui répondre : Et vous, n’avez-vous point appris la loi des purifications ? car elle porte cette décision : Les tombeaux des Goyim ne souillent point, puisque le Seigneur a dit à Israël : Vous êtes les brebis de mon pâturage, vous avez la qualité d’hommes, tandis que les nations du monde n’ont que la qualité de brute." (Talmud, traité Baba-Metsigna, fol. 114 recto, édit. Amsterdam, 1645, in Gougenot, p. 128).

Le célèbre Rabbi-Menahhem écrit lui aussi , dans "plusieurs endroits de ses ouvrages, sur ce principe, que la qualité d’homme n’appartient qu’aux Juifs" et l’infaillible Maïmonide établit, dans son Traité de l’homicide, que, lorsqu’un Israélite tue même un prosélyte-habitant, le tribunal juif "ne peut le condamner". La loi du meurtrier frappe en effet "celui qui s’élève contre son prochain ; mais celui-ci n’est pas notre prochain. Il est donc superflu de dire qu’on ne peut condamner un Israélite pour avoir tué un non-Juif."
C’est exactement ce qu’écrit Israel Shahak dans son livre Histoire juive, religion juive, publié en 1994.

En 1615, le célèbre évêque de Vultourre, Simon Maïol, avait repris le titre de l’ouvrage de Saint-Jean Chrysostome : De la Perfidie des Juifs. Il y écrivait : "Vrais fruits de potence (furciferi), fléaux de tous les honnêtes gens, dépourvus de droit à toute tolérance, les Juifs sont, en un mot, les excitateurs et les auxiliaires du fils de famille contre son père, de la fille contre sa mère, et du serviteur contre son maître. Et que de suppôts la magie ne compte-t-elle pas dans leurs rangs !" (Gougenot, page 106).

L’esprit de vengeance, on le sait, est aussi un sentiment qui transparaît régulièrement dans la production littéraire des juifs : "Seigneur, vengez-nous des chrétiens ; répandez sur les adorateurs du Christ les plaies et les fléaux dont jadis vous avez frappé l’Égypte." (page 131).

Ce n’est probablement pas sans raison que Justinien, Saint Louis, et les papes Clément VIII, Jules III, Paul IV, Pie V, etc. on fait brûler le Talmud...
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16 septembre 2007 7 16 /09 /septembre /2007 17:23
Via le Blog d'Hervé Ryssen un copier coller intéressant sur le judaïsme et le talmud

Israel Shahak est l’auteur d’un livre intitulé Jewish History, Jewish Religion qui a été publié initialement à Londres en 1994.
L’ouvrage est paru en France en 1996 aux éditions de la Vieille Taupe. 

... Israël Shahak est un des nombreux "rescapés de l'Holocauste". Né à Varsovie en 1933, il passe son enfance au camp de Bergen-Belsen. En 1945, il émigre en Israël et sert dans l'armée juive Tsahal. Militant des droits de l'homme, il collabore au journal Haaretz et s'attaque à l'obscurantisme religieux juif et à son influence dans la vie politique de l'Etat colonial d'Israël. Juif et "israélien", il est donc ethniquement irréprochable et politiquement correct.
Tout commence en 1965, lorsque Shahak est témoin d'un incident qui le marquera profondément. Dans un quartier de Jérusalem un non-juif (goy) s'effondre brusquement, victime semble-t-il d'une crise cardiaque. Prié de mettre son téléphone à disposition pour appeler une ambulance, un juif religieux refuse, en invoquant la Halakha qui lui interdit de sauver un non-juif le jour du Sabbat. Shahak interroge peu après les membres de la Cour rabbinique de Jérusalem; ces membres sont nommés par l'Etat d'Israël. Ceux-ci répondent que la personne qui a refusé l'usage de son téléphone a agi conformément aux lois religieuses et ils se réfèrent à l'abrégé des lois talmudiques. Finalement les autorités rabbiniques tant en Israël que dans la diaspora n'ont jamais fait machine arrière et ont toujours refusé de modifier ou de supprimer la moindre prescription sabbatique. Il est donc interdit à un juif de profaner le jour du Sabbat pour sauver un non-juif [c'était déjà un des reproches de Notre Seigneur Jésus-Christ aux Juifs pharisiens il y a 2000 ans qui lui reprochaient d'avoir guéri un malade le jour du sabbat... Notre Seigneur leur répondit - de mémoire - : "quel est celui d'entre-vous qui ne sauvera pas sa vache tombée dans un trou le jour du sabbat?"...] Par contre la violation du Sabbat est permise pour sauver un juif. Dérouté et scandalisé par cette discrimination raciste, Shahak se met à étudier les lois talmudiques. Il nous livre le fruit de trente ans de recherches et d'un demi-siècle de vie dans la Terre promise.
 

De la Déclaration Balfour qui promettait aux sionistes "l'établissement d'un foyer national juif sans porter préjudice aux droits civils et religieux des communautés non-juives établies en Palestine" -- donc un état pluraliste -- on en est arrivé à la consolidation d'un Etat dont les lois et règlements sont fortement imprégnés de l'idéologie des rabbins orthodoxes, expansionniste (le Grand Israël) et pratiquant l'apartheid et la xénophobie. Shahak découvre qu'il y a deux catégories de citoyens: les juifs et les non-juifs (Druzes et Arabes), ces derniers ne jouissant ni du droit de résidence, ni du droit au travail, ni de l'égalité devant la loi. Le lecteur français remarquera que les représentants du peuple élu qui se plaignent d'avoir eu leurs papiers estampillés de la mention "juif" sous Vichy et en Union soviétique imposent à présent en Israël des cartes d'identité où ne figure jamais la nationalité israélienne mais la mention soit "Juif", soit "Arabe", soit "Druze". Le critère est donc racial ou ethnique. "Toutes les requêtes introduites auprès du ministère de l'intérieur en Israël pour supprimer ces mentions discriminatoires et y substituer l'indication de la nationalité israélienne ont été vaines". En Israël, les juifs constituent donc bien une catégorie de citoyens privilégiés [ce qui est parfaitement normal, ndle] et la source de ces dispositions juridiques en est le Talmud, qui imprègne la vie sociale et même les relations diplomatiques.

... Shahak précise que les expropriations et expulsions n'ont été rendues possibles qu'en prenant appui sur la Halakha (ensemble des lois religieuses écrites qui inspirent les lois israéliennes) qui interdit aux juifs de vendre un bien immobilier à un non-juif. La location d'un immeuble à un goy est cependant permise à condition que cet immeuble ne serve pas d'habitation mais de magasin ou d'entrepôt. Il est interdit de louer aux Gentils plus de deux maisons contiguës. Selon les préceptes de Maïmonide, le séjour temporaire d'un étranger n'est autorisé qu'à condition qu'il satisfasse aux sept préceptes noachides. Tout est cependant une question de rapport de forces. Si les juifs sont assez puissants, le devoir religieux est d'expulser les Gentils, en l'occurrence les Palestiniens. Le Talmud réitère à leur endroit les exhortations à l'extermination contenues dans la Thora à l'égard des Cananéens et des Amalécites (Deut 20 13 , Deut 25 , Josué 6 2, Josué 8 24-25, etc.). Ces génocides bibliques, souligne Shahak, sont invoqués par les rabbins actuels pour justifier les nombreux massacres de populations arabes par les Israéliens (Deir Yassin, Quneitra, etc.).

Conformément au judaïsme, le meurtre d'un juif est un crime capital et l'un des trois péchés abominables avec l'idolâtrie et l'adultère. Mais tout change lorsque la victime est un goy. Le juif qui tue un goy se rend coupable d'un péché contre "La Loi divine" uniquement, non punissable par un tribunal. Le juif qui cause indirectement la mort d'un goy ne se rend coupable d'aucun péché. (En Israël, l'objection de conscience est interdite). D'après la juridiction juive, un goy meurtrier doit être exécuté, que la victime soit juive ou non. Cependant, si la victime est un goy et le meurtrier juif ou converti au judaïsme, ce dernier n'est pas puni. En 1973, révèle Shahak, le Commandement de la Région centrale de l'armée israélienne distribue aux soldats une brochure qui mentionne: "Lorsque nos forces rencontrent des civils en temps de guerre ou lors d'une poursuite ou d'un raid, tant qu'il n'y a aucune certitude que ces civils sont dans l'impossibilité de nuire à nos troupes, alors, conformément à la Halakha, ils peuvent et doivent être tués. En aucun cas on ne peut se fier à un Arabe, même s'il donne l'impression d'être civilisé. En temps de guerre, nos troupes donnant l'assaut sont non seulement autorisées mais tenues par la Halakha de tuer même les civils paisibles, c'est-à-dire les civils paisibles en apparence". La brochure a été retirée depuis mais il n'empêche que ceux qui la mettent en pratique ne sont jamais punis. Dans tous les cas où les juifs ont assassiné des Arabes non-combattants dans un contexte militaire ou paramilitaire, comme celui de Kafr Qasim en 1956, un massacre en masse, les meurtriers ont été libérés immédiatement ou ont reçu des peines extrêmement légères ou encore ont bénéficié de remises de peine qui ont réduit leur condamnation à presque rien. Shmu'el Lahis, responsable du massacre de cinquante ou soixante-quinze paysans arabes emprisonnés dans une mosquée après l'occupation de leur village par l'armée israélienne pendant la guerre de 1948-49, a bénéficié d'une amnistie complète grâce à l'intercession de Ben-Gourion. Le personnage devint un juriste réputé et, en 1970, fut nommé directeur général de l'Agence juive (Bureau exécutif du mouvement sioniste). En 1978, les faits concernant son passé ont été discutés dans la presse israélienne, mais aucune autorité rabbinique n'a contesté son amnistie ni l'opportunité de sa nomination.
De nombreux terroristes sionistes accédèrent au poste de ministre ou de premier ministre: Itzhak Shamir, organisateur de l'assassinat de Lord Moyne et du comte Folke Bernadotte, Menaghem Begin, Moshe Dayan, Itzhak Rabin, Levi Eskhol, tous responsables du massacre de centaines de Palestiniens. Selon le Talmud, un Gentil tombé dans un puits ne peut être secouru. Cependant, il ne peut y être jeté volontairement. Le précepte fameux "Tuez le meilleur des Gentils" n'est valable qu'en temps de guerre. Cette haine des Gentils, qui est d'origine talmudique, a toujours été occultée par les media mais, précise Shahak, depuis la Guerre des Six jours (1967), ces préceptes inhumains ont été invoqués à la télévision israélienne par les colons juifs exploitant le travail des Arabes et particulièrement celui des enfants. Les chefs religieux du Gush Emunim ont à leur tour invoqué ces commandements pour justifier l'assassinat de maires palestiniens. Selon eux, les prescriptions divines leur enjoignent d'expulser les Arabes de Palestine. De nombreux sionistes rejettent ces positions mais leur argumentation est opportuniste et non fondée sur l'éthique. Par exemple, ils soutiennent que l'exploitation et l'oppression des Palestiniens tend à corrompre la société israélienne; que l'expulsion des Palestiniens est irréalisable dans les conditions politiques qui prévalent ou encore que la politique de terreur tend à isoler diplomatiquement Israël et à le mettre au ban des nations. Cependant, tous les sionistes, et en particulier les sionistes de gauche, partagent les vues du judaïsme strict.


Mariage et relations sexuelles
Puisque "la chair des goyim est semblable à celle des ânes et que leur rut est comme celui des étalons", (Ezéchiel 23 20) les relations sexuelles d'un juif marié avec une goya ne sont pas de l'adultère mais de la bestialité. Selon Maïmonide, toute femme non-juive est considérée comme non purifiée de ses menstrues, esclave, païenne et prostituée (niddah, shiftah, goyah, zonah). Par conversion elle perd les trois premières marques mais reste toujours zonah (prostituée) pour le restant de ses jours. Pour une femme, la conversion au judaïsme est assortie de conditions humiliantes: inspection corporelle par trois rabbins après avoir été dénudée lors d'un bain de purification. On imagine les hurlements médiatiques si l'église catholique se permettait le moindre projet en ce sens. Selon l'Encyclopédie talmudique, le juif qui a des rapports charnels avec la femme d'un Gentil ne mérite pas la peine de mort. Selon ce qui est écrit: "La femme de ton prochain et non la femme de l'étranger" et le précepte selon lequel "un homme restera fidèle à sa femme" qui est adressé aux Gentils ne s'applique pas au juif parce qu'aux yeux de la Loi il n'y a pas de mariage valide entre les Gentils. Cette interdiction ne s'adresse donc pas au juif. Cela ne veut pas dire que les rapports sexuels entre un juif et une goya sont permis, bien au contraire. Mais la punition principale est infligée à la goya et doit être exécutée même si celle-ci a été violée par le juif. Lorsqu'un juif a un coït avec une goya, cette dernière, qu'elle soit une enfant de trois ans ou une adulte, qu'elle soit mariée ou non, et même si elle est une mineure âgée seulement de neuf ans et un jour, par le fait même qu'elle a eu un coït "volontaire" doit être tuée, comme c'est le cas pour une bête, simplement parce qu'elle a occasionné des ennuis au juif. Cependant celui-ci doit être fouetté et, s'il est un Kohen (membre de la tribu des prêtres), il doit recevoir deux fois plus de coups de fouet parce qu'un Kohen ne peut avoir de rapports sexuels avec une prostituée et toute femme non-juive est présumée être une prostituée.

Il est bien entendu qu'un juif ne peut épouser une non-juive. Les mariages mixtes sont une abomination pour les rabbins. Il est interdit aux descendants mâles des Kohanim (prêtres) d'épouser des divorcées. Les mariages célébrés par des autorités civiles en dehors d'Israël, forcément, sont déclarés invalides. Précisons qu'en Israël le mariage est religieux et les registres sont tenus par la Synagogue. Qu'en pensent les philosémites laïcards qui baisent les tsitsith (franges) du Grand rabbin Ouaknin de Marseille? "Les enfants nés de mariages invalides sont déclarés illégitimes par les rabbins. Les rabbins libéraux ne sont pas autorisés à célébrer les mariages en Israël. Le divorce est interdit à la femme, sauf si elle obtient le consentement écrit de son mari. La veuve doit obtenir l'autorisation de son beau-frère pour se remarier. Elle peut être amenée à abandonner une partie de son héritage à son beau-frère pour qu'il ne fasse pas usage de son droit de lévirat. Si elle est mineure, la veuve peut devoir attendre jusqu'à sa majorité pour se remarier. Les enfants nés de relations avec une femme mariée ou d'un mariage civil hors Israël sont considérés comme bâtards et, ayant atteint l'âge adulte, ne sont pas autorisés à se marier selon la loi israélienne."

Droit Le Livre de l'Education paru au XIVème siècle en Espagne expose les 613 préceptes religieux du judaïsme. Précisons que cet ouvrage très populaire, paru à de nombreuses reprises dans des éditions bon marché, est subsidié par le gouvernement israélien. C'est ainsi que le juif religieux apprend depuis sa plus tendre enfance au cours de Talmud-Tora que les non-juifs sont comparables aux chiens. Béatrice Philippe, professeur à l'INALCO, Paris, prétend que les juifs de France sont devenus "usuriers malgré eux" au Moyen Age. Bien sûr, le Talmud interdit formellement le prêt à intérêt, mais cela ne vaut que pour les juifs.
*Le précepte 198 ordonne de pratiquer l'usure vis-à-vis des Gentils. Et le précepte 545 dispose "Nous ne devons prêter de l'argent aux Gentils que moyennant intérêt". "Cette obligation, précise le commentaire des mitzvot, se fonde sur le principe selon lequel les juifs ne doivent avoir aucune pitié des Gentils."
*Le précepte 219 enjoint au juif de se préoccuper de son prochain et de son argent comme il le ferait pour lui-même. Celui qui aime le prochain comme lui-même ne lui volera pas son argent. Mais, faut-il le rappeler, le goy n'est pas le prochain du juif.
*Le paragraphe 322 traite du devoir de maintenir les Gentils en esclavage. "Cette obligation repose sur l'évidence que le peuple juif est le meilleur de tous les peuples de la terre, créé pour connaître son Créateur et l'adorer et digne de posséder des esclaves pour le servir". C'est dans la revue des Loubavitch, secte ultra raciste soutenue financièrement par Jacques Chirac lorsqu'il était maire de Paris, que Gilles Kepel a trouvé le concept suivant: "L'écart qui sépare le peuple juif du genre humain n'est pas moindre que l'écart entre l'humain et l'animal."
*Paragraphe 239. L'interdiction de maudire le prochain, de lui donner de mauvais conseils, de le haïr, de le couvrir de honte, de tirer vengeance ne s'applique qu'au juif. Contre les goyim, en revanche, toutes les mauvaises actions sont vivement recommandées par la Halakha.

Bien sûr, toutes ces dispositions sont bien connues des rabbins et des apologistes du judaïsme comme Malka, Dahan, Philippe et Iancu, pour ne parler que de la France. Mais ces mandarins n'en font jamais état hors des limites de la communauté juive. En revanche, ils diffament ceux qui portent ces textes à la connaissance des Gentils et ils se répandent en dénégations où l'art de la tromperie atteint des sommets. Par exemple, ils affirment, la main sur le coeur et en utilisant des généralités, que le judaïsme attache beaucoup d'importance à la pitié, mais oublient de préciser que celle-ci ne peut s'exercer envers les goyim.
Conformément à la Halakha, les juifs ne peuvent désigner un non-juif à un poste où il exercerait une autorité, si petite soit-elle, sur les juifs. Cette loi particulière s'applique même à ceux qui se sont convertis au judaïsme et ce jusqu'à la dixième génération. Voit-on la France prendre de pareilles mesures vis-à-vis de Badinter, Joxe, BH Lévy, Levai, Elkabbach et Anne Sinclair? Les goyim sont présumés être des menteurs congénitaux et ne sont pas habilités à témoigner devant un tribunal rabbinique. Le Talmud interdit formellement à un juif d'offrir un cadeau à un goy, sauf en affaires où ce cadeau constitue une sorte d'investissement, donc un bénéfice escompté. Il est interdit de rendre au gentil un bien qu'il a égaré. La tromperie indirecte en affaires est permise vis-à-vis du goy. Si, par exemple, un goy commet une erreur de calcul en sa défaveur il n'est pas nécessaire de le lui faire remarquer mais il faut dire "je me fie à votre décompte" afin de prévenir son hostilité s'il se rend compte de son erreur ultérieurement. La fraude est donc permise vis-à-vis du goy. Le vol au dépens du goy n'est pas interdit. C'est la raison pour laquelle très peu de rabbins ont protesté contre les expropriations forcées des Palestiniens parce qu'ainsi on accroissait la puissance juive. 
 
 

... Shahak dénonce la consigne du silence des intellectuels libéraux, des clergés catholique et protestant et de certains cercles marxistes tant aux Etats-Unis qu'en Israël à propos de l'obscurantisme rabbinique qui s'est exercé tout au long de l'histoire à l'encontre des juifs eux-mêmes. "Autodafés de livres, persécution des écrivains, disputes à propos du pouvoir magique des amulettes". L'auteur analyse le processus de dégénérescence du judaisme classique en Pologne et en Allemagne au XVIIIème siècle notamment, qui aboutit à un fatras de rituels vidés de substance, de superstitions et d'absurdités imposées par un rabbinat hypocrite et vénal. Remarquons toutefois qu'il y a deux mille ans déjà, le Christ apostrophait les scribes et les Pharisiens hypocrites dans un passage de saint Matthieu qui conserve toute son actualité.

La presse israélienne est constamment agitée par les querelles qui opposent les différentes factions religieuses et qui versent souvent dans la trivialité. Voici les questions qui, selon Shahak, passionnaient les lecteurs en août 1993: les corps des soldats israéliens nés de mère non-juive et tués au combat doivent-ils être inhumés dans un espace ségrégé ou dans un cimetière militaire? Les associations religieuses qui ont le monopole des enterrements, excepté de ceux des membres des kibboutz, vont-elles encore être autorisées à circoncire les défunts incirconcis et ceci sans l'accord des familles? L'importation de viande non casher en Israël, officieusement interdite depuis la fondation de l'Etat, sera-t-elle enfin autorisée ou interdite légalement?

Shahak jette un éclairage inattendu sur la personnalité de "l'apôtre du judaisme auprès de l'humanité", le philosophe Martin Buber, celui dont Elie Wiesel, entre autres, célèbre la sagesse hassidique. L'auteur dénonce en lui l'inspirateur des chefs hassidiques "sanguinaires" (l'expression est de Shahak) dont la philosophie a développé le chauvinisme et la haine du non-juif en Israel. Selon lui, Buber porte une grande responsabilité dans la propagande hassidique qui incitait les infirmières de Tsahal à refuser de soigner les blessés ennemis. Dans Hatanya, le livre fondamental du mouvement habbad, l'une des branches les plus importantes du Hassidisme, il est écrit: "... Tous les non-juifs sont des créatures sataniques dans lesquelles il ne peut y avoir absolument rien de bon".

Les dix-huit benedictions
Dans les dix-huit bénédictions de la prière du matin (Chemonè esrè) du Rituel de prières, il existe une malédiction spéciale (birkhat ha-minim) dirigée à l'origine contre les chrétiens, les juifs convertis et les juifs hérétiques:
1. "Et qu'il n'y ait aucun espoir pour les apostats (meshhummadin) et que tous les chrétiens périssent instantanément." Cette formule date du Ier siècle, lorsque les chrétiens ne constituaient qu'une petite secte persécutée. Peu après le XIVème siècle cette formule fut édulcorée en:
2. "Et qu'il n'y ait aucun espoir pour les apostats, et que tous les hérétiques périssent instantanément". Et après de nouvelles pressions:
3. "Et qu'il n'y ait aucun espoir pour les délateurs et que tous les hérétiques périssent instantanément."

Après la création de l'Etat d'Israël, le processus fut inversé et de nombreuses versions du rituel en revinrent ainsi à la deuxième formule qui est aussi prescrite par de nombreux professeurs dans les écoles rabbiniques israéliennes. Après la Guerre des Six Jours, plusieurs congrégations proches du Gush Emunim ont restauré la version originale uniquement verbalement et prient ainsi quotidiennement pour que les chrétiens disparaissent instantanément. Comme l'enseignement oral prime, on peut dire que l'exécration a persisté à travers les siècles. Il est assez piquant que ce processus de réversion ait eu lieu dans la période où l'Eglise catholique sous Jean XXIII modifia les prières du vendredi saint pour les juifs "perfides" qui avaient provoqué le scandale que l'on sait. L'interprétation rigoureuse de la loi dite "antimissionnaire" de décembre 1977 punit de cinq ans d'emprisonnement celui qui fait du prosélytisme même en offrant une Bible, un chapelet ou une médaille religieuse. En effet, selon le texte, le don du moindre objet de piété peut être considéré comme "incitation matérielle" à changer de religion Le Talmud (Shabbat 116a) ordonne de brûler publiquement les Evangiles chaque fois que l'occasion s'en présente. Le 23 mars 1980, un autodafé de plusieurs centaines d'exemplaires du Nouveau Testament a été organisé par les rabbins de Yad Lehakhim, organisation religieuse subventionnée par le ministère israélien des cultes. En novembre 1991, Marc Aron (président du B'naï B'rith de France), s'adressant à Mgr Decourtray, déclara à propos du pèlerinage des B'naï B'rith à Auschwitz: "... nous étions deux cents qui, spontanément, dans le froid glacial de Birkenau, avons dénudé nos bras pour mettre les Thephilin (phylactères) ... et à réciter la prière du matin ... Nous étions deux cents à allumer la Menorah (chandelier à sept branches), symbole du judaïsme et symbole de notre association et à poser ces bras de lumière sur les grilles du Carmel en signe de paix et de volonté de dialogue." Ce qui n'a pas empêché les organisations juives d'obtenir d'une Eglise apeurée le déménagement des carmélites hors du site. Comme elles ont obtenu la suspension du procès en béatification d'Isabelle la Catholique. Il est malgré tout choquant qu'un prince de l'Eglise, déjà connu pour son écoeurante servilité, ait ignoré ou feint d'ignorer le contenu antichrétien des prières juives. Comme il est scandaleux que Jean-Paul II ait reçu au Vatican les délégués du B'naï B'rith, organisation maçonnique connue pour son militantisme anticatholique.
 
Au cas où le livre de Shahak parviendrait à franchir les mailles serrées de la censure en France, il serait bon que les ligues antiracistes (MRAP, LICRA, etc.) exerçassent leur ardeur à l'encontre de l'enseignement dispensé dans les Yeshivoth et les cours de Talmud-Thora. Dans le cas contraire, il ne nous restera plus qu'à méditer les paroles de Céline: "Le Capitaine Dreyfus est bien plus grand que le Capitaine Bonaparte. Il a conquis la France et il l'a gardée."
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15 septembre 2007 6 15 /09 /septembre /2007 12:14
"... car ce que je veux, c'est 3%", explique le chef de l'Etat. 

L'OCDE et la Commission européenne ont révisé à la baisse les prévisions de croissance du PIB français pour 2007, respectivement à 1,8% et 1,9% au lieu de la fourchette de 2 à 2,5% retenue par les autorités françaises.

Sarközy vise donc 3% de croissance malgré les chiffres de l'OCDE.

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15 septembre 2007 6 15 /09 /septembre /2007 12:03
"La crise du « subprime » américain affecte durement le crédit interbancaire dans le monde entier. La 8e banque britannique n'a évité la faillite que grâce à l'intervention de la Banque centrale d'Angleterre. La Grande-Bretagne est touchée de plein fouet par la crise des subprime. Vendredi, des épargnants faisaient la queue devant le siège de la huitième banque britannique, la Northern Rock, à Newcastle, pour retirer leurs économies. Cet établissement spécialisé dans l'immobilier était en effet dans l'impossibilité d'emprunter de l'argent auprès d'autres banques. Il n'a dû son salut vendredi qu'à l'intervention de la Banque centrale d'Angleterre. ... 

Reste que cette intervention rarissime, la première depuis une trentaine d'année, a de quoi inquiéter. Elle est en effet normalement prévue pour les cas extrêmes où "la faillite d'une banque amènerait un dommage économique sérieux, y compris pour les clients de la banque", selon les autorités....
Suite (LExpansion.com du 14 septembre 2007)
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15 septembre 2007 6 15 /09 /septembre /2007 07:18
 "Les athées ne sont pas nos prédicateurs, ni les fous nos législateurs
(Edmund Burke, Réflexions sur la Révolution de France, 1790, Pluriel Histoire, Paris 2004, p. 109).


            **********************************

Dans un entretien en ligne avec Jean Claude Michéa, le magazine Le Point, libéral mondialiste (organe de la trilatérale), laisse passer quelques idées qui me semblent intéressantes sur le point de la contestation de l'Etat moderne libéral, donc de la république française. On retrouvera notamment cette idée que le libéralisme est initialement une idée progressiste, donc une idée de gauche opposée à ce titre à toutes les positions classiques, que l'auteur nomme "conservatrices" ou "réactionnaires"; ou cette autre idée que le système libéral est un danger pour "les libertés démocratiques les plus élémentaires"... C'est exactement ce que disait
Oliveira Salazar : "Nous sommes antilibéraux, mais pourquoi? Parce que nous voulons garantir les libertés publiques..." (Une Révolution dans la paix, Paris 1957, p. XXXII). Je ne suis évidemment pas d'accord avec la fin de l'entretien où l'auteur laisse entrevoir sa réelle pensée: "une société égalitaire, solidaire et amicale, qui inviterait les hommes à donner le meilleur d’eux-mêmes,  me parait toujours moralement supérieure et infiniment plus désirable". C'est là un autre idéalisme, un discours purement idéologique, une autre construction métaphysique qui a prouvé au XXe siècle qu'il a pu "se marier sans difficulté avec un mépris pratique absolu de ces vertus humaines de base que sont, par exemple, les dispositions à la loyauté, à la bienveillance, à l’entraide ou à l’amitié"... Ce qui ressort donc, c'est que la laïcité entendue comme neutralité est impossible; à un moment ou un autre l'Etat doit prendre une position morale pour trancher des litiges entre les individus ou des choix de société... Alors contre la "servitude libérale" dont parle l'auteur... et contre la culture gauchiste ambiante qui a suscité cette servitude libérale et s'en nourrit, il faut revenir à la morale de nos pères, ce christianisme - j'ai envie de dire si les mots ont du sens, ce vrai "libéralisme" - qui place l'origine de la liberté en Dieu (c'est Dieu qui libère), qui a construit notre pays et l'a porté à son plus haut degré de civilisation. Le Christ "pierre d'angle" en dehors duquel tout s'écroule. Vouloir construire la société et la morale qui la sous-tend en dehors du christianisme et de la morale de nos pères nous conduit dans l'impasse actuelle... Il faudra bien un jour que nos "intellectuels" s'en rendent compte.


06/09/2007 - Propos recueillis par Elisabeth Lévy - © Le Point - N°1825

Disciple d’Orwell, le philosophe Jean-Claude Michéa est un auteur-culte pour tous les amateurs de « pensée critique ». Pourfendeur acéré du capitalisme, inlassable avocat d’une société égalitaire, il n’épargne pas la gauche, coupable selon lui d’avoir rompu avec les valeurs humaines du socialisme originel. Dans L’empire du moindre mal (Climats), il s’attaque au coeur de la pensée libérale et à la « religion de l’économie ». A lire d’urgence, pour tout libéral.


Le Point : A vous lire, le libéralisme des Lumières  qu’affectionne la gauche, et celui du MEDEF préféré par la droite sont les deux faces d’un même projet. La différence entre droite et gauche est-elle purement rhétorique ? L’extrême-gauche – que vous qualifiez aimablement de « pointe avancée du Spectacle contemporain » –  se dit pourtant antilibérale sur le plan économique.

Jean-Claude Michéa : Quand on aura compris, une fois pour toutes, que le libéralisme - pièce maîtresse de la philosophie des Lumières – est fondamentalement une idéologie progressiste, opposée à ce titre à toutes les positions « conservatrices » ou « réactionnaires » (termes d’ailleurs popularisés par le libéral Benjamin Constant) les déboires historiques répétés des différentes variantes de l’ « anticapitalisme de gauche » perdront une grande partie de leur mystère. Il est, en effet, parfaitement illusoire de penser qu’on pourrait développer jusqu’au bout le programme du libéralisme politique et culturel, c’est-à-dire le programme de la gauche et de l’extrême gauche contemporaines, sans réintroduire, à un moment ou à un autre, la nécessité de l’économie de marché. Et il est tout aussi naïf de penser qu’on pourrait étendre à l’infini la logique du marché sans accepter la « libéralisation » des moeurs  qui en est le complément culturel, comme n’importe quel bureaucrate communiste chinois a l’occasion de le vérifier quotidiennement. On comprend mieux pourquoi le socialisme originel ne se définissait généralement pas en fonction de ce clivage gauche/droite dont toute discussion est devenue sacrilège. Quelqu’un peut il citer, du reste, un seul texte de Marx où celui-ci appellerait à l’ « union de la gauche »?

Pour vous, le libéralisme est l’accomplissement du projet moderne dont l’ambition est la maitrise et la possession de la nature. Mais la modernité se caractérise d’abord par le passage de l’hétéronomie à l’autonomie, c’est-à-dire la possibilité pour l’homme de maitriser son destin. Est-il permis de préférer la « légitimité rationnelle » au droit divin ?

Sous l’influence de l’interprétation marxiste, on considère généralement la modernité comme le résultat « historiquement nécessaire » du développement de l’économie et des relations marchandes qui a caractérisé la fin du Moyen-âge et la Renaissance. C’est en grande partie une illusion rétrospective. Bien des civilisations, comme par exemple la Chine des Song, ont connu un essor comparable des processus marchands sans pour autant devenir « modernes » ou « capitalistes ». Ce qui est, en revanche, spécifique à l’Europe occidentale du XVIème et XVIIème siècle c’est l’ampleur et la durée inédites d’une forme de guerre très particulière : la guerre de religion ou guerre civile idéologique. Or si la guerre civile est « le plus grand des maux », comme l’écrit Pascal, c’est parce qu’en divisant les familles, en opposant les voisins et en brisant les amitiés, elle met en péril l’idée même de communauté politique. Le projet moderne, dont le libéralisme est la forme la plus radicale, est précisément né de la volonté de trouver à tout prix une issue à cette crise historique sans précédent. Il s’agissait, en somme, pour les élites du temps, d’imaginer une forme de gouvernementalité qui ne se fonderait plus sur des postulats moraux ou religieux particuliers - telle ou telle conception de la vie bonne ou du salut de l’âme - mais sur une base tenue pour « axiologiquement neutre ». Cela explique le rôle joué par la Raison et  l’idéal de la Science dans les sociétés modernes. Après Galilée et Newton, il est devenu possible de croire qu’il existerait une manière purement « technique » de régler l’ensemble des problèmes que pose la vie en commun.

... Au coeur du projet moderne et libéral, il y a donc la folle espérance d’une société devenue capable, grâce à la science et ses applications technologiques, de se passer définitivement de toute référence à des valeurs symboliques communes. Comme l’écrit Pierre Manent, l’Etat libéral est le « scepticisme devenu institution ».

... Le coeur de la philosophie libérale est, en effet, l’idée qu’un pouvoir politique ne peut assurer la coexistence pacifique des citoyens que s’il est idéologiquement neutre. Cela signifie que dans une société libérale toutes les manières de vivre ont une valeur philosophique égale et que la seule limite de la liberté des uns est la liberté des autres. Concrètement cela revient à dire que chaque individu est libre de vivre selon sa définition privée du bonheur ou de la morale (s’il en a une) dès lors qu’il ne nuit pas à la liberté d’autrui. Tout cela est très séduisant sur le papier. Le problème c’est que ce dernier critère - central dans toutes les constructions du libéralisme – devient très vite inapplicable dès lors que l’on veut s’en tenir à une stricte neutralité idéologique (et je rappelle que lors du procès de Nuremberg, les juristes libéraux refusaient la notion de « crime contre l’humanité » au prétexte qu’elle impliquait une représentation de la « dignité humaine » liée à des métaphysiques particulières, et donc incompatible avec la « neutralité axiologique » du droit). Comment par exemple trancher d’une façon strictement « technique » entre le droit des travailleurs à faire grève et celui des usagers à bénéficier du service public ? Comment trancher entre le droit à la caricature et celui du croyant au respect de sa religion ? Comment trancher entre le droit du berger à défendre l’agneau et celui de l’écologiste citadin à préférer le loup ? Dès lors que l’on entend traiter ces questions, multipliables à l’infini, sans prendre  appui sur le moindre jugement philosophique (c’est-à-dire, aux yeux des libéraux sur des constructions idéologiques arbitraires) elles se révèlent insolubles.

Est-ce l’origine de la ruse de l’Histoire qui explique que, prétendant en finir avec la guerre civile idéologique, le libéralisme d’aujourd’hui peut aboutir à la guerre de tous contre tous ?

C’est bien la clé du paradoxe. La logique du libéralisme politique et culturel ne peut conduire qu’à une nouvelle guerre de tous contre tous, menée cette fois ci devant les tribunaux, et par avocats interposés. Tel plaideur exigera donc la suppression des corridas, tel autre la censure d’un film antichrétien, un troisième l’interdiction de Tintin au Congo ou de la cigarette de Lucky Luke. Ce processus logique est évidemment sans fin.

Et pourtant, l’Etat est dans l’impossibilité logique de défendre en même temps le loup et l’agneau. Pourquoi ne pourrait-il opérer des choix en fonction de l’intérêt général, selon que la société a besoin de plus de loups ou de plus d’agneaux ?

Tout simplement parce que cet Etat s’interdit d’avoir une définition philosophique de l’intérêt général. Le droit libéral est donc contraint de légiférer à l’aveugle, c’est-à-dire en fonction des seuls rapports de force qui travaillent la société à un moment donné et qu’on nomme généralement « l’évolution des moeurs » comme s’il s’agissait d’un chapitre particulier de l’évolution des espèces. Aujourd’hui, donc, l’interdiction du tabac ; demain, sans doute, la légalisation des drogues ; et, peut-être, dans un avenir très proche, les deux en mêmes temps.

La gauche s’estime au contraire dépositaire d’une Vérité qui lui permet d’exclure tous ceux quoi n’y adhèrent pas. On aimerait que certains rebelles officiels fassent preuve d’une certaine « neutralité axiologique »…

Cette dérive est, en réalité, inscrite au coeur même de la logique libérale dont la gauche moderne, il est vrai, constitue l’incarnation politique la plus cohérente. Une société refusant par principe tout statut politique à l’idée de common decency est, en effet, inévitablement conduite à vouloir tout trancher par le droit. Or du point de vue du droit libéral,  le seul critère « technique » pour juger de la légalité d’une opinion ne peut  être que son caractère « nuisible » ou non. De là, la tendance inéluctable des sociétés libérales contemporaines à interdire graduellement  tout ce qui est jugé « politiquement incorrect » selon les rapports de force du moment. C’est ainsi que l’on glisse, sans la moindre solution de continuité, des idées généreuses d’un Constant ou d’un Tocqueville à celles d’Act Up ou des Indigènes de la République. Et encore, je ne parle pas ici de la tentative récente, et provisoirement avortée, de constitutionnaliser le libéralisme au niveau européen c’est-à-dire d’en criminaliser à terme toutes les contestations pratiques. Je ne m’oppose donc pas au système libéral au nom du caractère purement « formel » des droits qu’il accorderait. De ce point de vue, je suis résolument anti-léniniste. Je le critique d’un point de vue démocratique radical, ou, si l’on préfère, anarchiste, en raison des menaces croissantes qu’il est logiquement conduit à faire peser, à terme, sur les libertés démocratiques les plus élémentaires. C’est un point que Chomsky a admirablement théorisé.

Bref, si l’Etat affiche des préférences « idéologiques » il pénalise une partie de la société (les fumeurs ou les non-fumeurs) et s’il s’y refuse, il abandonne de fait le gouvernement des hommes aux rapports de force. Que faire, comme disait l’autre ?

Pour s’opposer aux effets désocialisants de cette logique il suffirait, bien sûr, de se référer à nouveau à un minimum de valeurs humaines partagées, ce qu’Orwell, par exemple, nommait la common decency. Mais le libéralisme exclut, par définition, tout appel à des vertus morales communes. Pour les libéraux la morale est, au mieux, une croyance privée qu’on ne pourrait chercher à universaliser qu’en portant atteinte à la liberté d’autrui. Dans ces conditions, les seules normes qui demeurent susceptibles d’accorder des individus, que tout oppose par ailleurs, seront forcément celles du marché. Elles sont, en effet, fondées sur le seul langage que les libéraux supposent commun à tous les êtres humains : celui de l’intérêt bien compris. Une société qui consacre ainsi ses principaux efforts à se rendre à la fois individualiste et « multiculturelle » ne peut donc trouver un semblant de cohérence anthropologique que si elle invite parallèlement ses membres à communier dans le culte de la croissance et de la consommation. C’est pourquoi l’économie est logiquement devenue la religion des sociétés modernes (ce n'est rien d'autre que du matérialisme, une autre idéologie, une autre religion...). Elle représente, en somme, l’unique moyen de relier les individus atomisés d’une société qui se veut, et se croit  « axiologiquement neutre ».

... Mais l’erreur fondamentale des libéraux, dans leur désir compréhensible de conjurer le retour des guerres de religion, est de réduire par principe toute référence politique à des vertus morales partagées à cette seule perspective effrayante d’une tyrannie du Bien. Pour éliminer cette difficulté philosophique, il suffit de distinguer à la suite, par exemple, d’Orwell, de Camus ou de Zygmunt Bauman, le sombre univers des idéologies morales et celui, beaucoup plus humain, de la common decency. J’appelle « idéologie morale » une construction métaphysique particulière, généralement fondée sur une théorie  de l’ordre naturel, de la volonté de Dieu ou du Sens de l’Histoire, voire sur une mystique de la race ou de la tribu. En tant que telle, et comme l’expérience des mouvements intégristes ou totalitaires le prouve abondamment, elle peut se marier sans difficulté avec un mépris pratique absolu de ces vertus humaines de base que sont, par exemple, les dispositions à la loyauté, à la bienveillance, à l’entraide ou à l’amitié (ce que Spinoza définissait comme la pratique effective de « la justice et de la charité »).  Défendre la common decency,  c’est donc, à l’inverse, défendre l’idée que l’égoïsme, l’esprit de calcul et la volonté de dominer ou d’exploiter ses semblables ont une valeur morale nécessairement inférieure à la générosité, l’honnêteté (ce qui inclut, naturellement, l’honnêteté intellectuelle), la bienveillance ou  l’esprit de coopération. La mise en oeuvre quotidienne de ces vertus humaines de base, qui s’enracinent comme on le sait depuis Mauss dans la triple obligation immémoriale de « donner, recevoir et rendre » - fondement de tout lien social réellement humain - ne saurait en aucun cas être confondue avec cette adhésion purement idéologique à un catéchisme particulier, qui est presque toujours le masque du désir de pouvoir et des passions tristes. C’est toute la  différence qui existe entre un ordre moral (et la bonne conscience étouffante qui le caractérise) et cette société décente qui était l’idéal des premiers socialistes. En ce sens il est faux de dire que toutes les manières de vivre se valent. L’égoïsme tranquille des libéraux est certes un moindre mal si on le compare à la volonté de puissance déchaînée des fanatiques du Bien. Mais une société égalitaire, solidaire et amicale, qui inviterait les hommes à donner le meilleur d’eux-mêmes,  me parait toujours moralement supérieure et infiniment plus désirable.

« L’Empire du moindre mal, essai sur la civilisation libérale » (Climats/Flammarion, 210 p., 19 E).

                                                                 ***

26 août Déclaration du code antichrétien des droits de l'homme (sans Dieu) 

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14 septembre 2007 5 14 /09 /septembre /2007 19:00
Bayrou continue sa stratégie politique relevant plus du royalisme que de la démocratie... Il ambitionne de réaliser le rassemblement des Français au-dela du clivage droite-gauche..., bref faire sauter les idéologies qu'il nomme "frontières des camps retranchés". Il faudra alors lui expliquer qu'il ne fait pas autre chose que du royalisme (!), que s'il veut être conséquent avec lui-même, c'est toute la "démocratie" telle qu'elle est conçue dans les institutions de la république qui est à revoir... et lui proposer de rejoindre l'Alliance Royale !

14/09/2007 19:36
SEIGNOSSE (AFP) - Bayrou jette les bases d'un Mouvement démocrate "indépendant et constructif"

François Bayrou a jeté vendredi à Seignosse les bases d'un Mouvement démocrate (MoDem) "indépendant et constructif", qu'il veut mettre en ordre de marche pour les prochaines échéances électorales.

... "Indépendants et constructifs: ces deux mots vont définir notre action", a-t-il lancé. "Face à "l'immense rouleau compresseur du modèle américain, notre responsabilité est de bâtir un projet de société pour l'avenir de la France", un "projet démocrate".

"Nous ne bâtissons pas seulement un centre, car le mot +centre+ signifie qu'on se définit par rapport à la droite et la gauche", a-t-il déclaré. "Je vous invite à vous définir par rapport à notre projet et à notre idéal".

"Comme il y a en France des conservateurs et des socialistes, il y aura des démocrates".

Revendiquant "plus de 45.000 adhésions nouvelles" depuis la fin mai, M. Bayrou a indiqué viser "100.000 adhérents pour le MoDem dans 18 mois". L'UDF recensait, à son dernier Congrès de janvier 2006, 31.000 adhérents.

Le député des Pyrénées-Atlantiques a expliqué son silence de l'été: il n'avait "aucune raison d'être en guerilla permanente" avec le gouvernement, sachant que les Français "ont donné leur confiance" au nouveau président, et même "ont une certaine admiration sportive pour la façon dont Nicolas Sarkozy occupe l'espace médiatique et décide de tout".

Il a dit avoir fait part à Nicolas Sarkozy, qu'il a rencontré jeudi matin, de son état d'esprit "constructif", comme de ses divergences avec lui, par exemple sur le choix "de se réaligner sur les Etats-Unis et l'administration Bush".

... Le leader centriste, qui prône de longue date le rassemblement au-delà du clivage droite-gauche et récuse la politique de "débauchage" de M. Sarkozy, a indiqué qu'il parlerait avec les responsables politiques des deux bords, car "il faut faire sauter les frontières des camps retranchés qui n'échangent que des coups de fusil".

"Dans le même esprit d'indépendance, je parlerai avec les dirigeants de la majorité et avec les dirigeants socialistes, s'ils le souhaitent", a-t-il ajouté, précisant qu'il allait inviter le Premier secrétaire du PS, François Hollande, à "discuter des institutions", "dès la rentrée parlementaire".

... "Il y a une condition qui est l'indépendance", a-t-il souligné. "Ceux qui voudront réappartenir à un mouvement indépendant auront le jour venu leur place et je suis sûr que ça se produira, quand les sondages commenceront à piquer du nez", a-t-il lancé. 

Le Monde relève d'autres déclarations qui indiquent que Bayrou fait du royalisme. Sans le savoir? Espérons-le, mais ce n'est pas certain... :

"Notre vocation est (...) d'être le courant indépendant de la vie politique française, le courant libre, qui prépare l'avenir et ne refuse jamais d'être constructif et positif"...

Le parti s'y engage à être "indépendant de toutes les puissances d'influence, économique, politique ou médiatique". 

... "Le socialisme n'est pas un idéal pour le XXIe siècle", a-t-il estimé. "Si les socialistes ne sont plus socialistes, ce jour-là il y aura du mouvement, mais on n'en est pas là..."

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14 septembre 2007 5 14 /09 /septembre /2007 18:55
14/09/2007 18:48
BUDAPEST (AFP) - UE: Sarkozy, "président à moitié magyar", soigne les liens entre Paris et Budapest

 

Le chef de l'Etat français Nicolas Sarkozy, président "à moitié magyar", comme il l'a lui-même souligné, a soigné vendredi les liens entre Paris et Budapest, à quelques mois de la présidence française de l'Union européenne, lors d'une visite en Hongrie empreinte d'émotion pour ce fils de réfugié politique.

"Vous comprendrez que ce voyage n'est pas pour moi tout à fait comme les autres. Ce n'est pas sans une certaine émotion que je m'adresse à vous aujourd'hui. Tant de liens me rattachent à la Hongrie", a cependant lancé M. Sarkozy dès le début de son discours au Parlement hongrois, une splendide bâtisse néo-gothique de la fin du XIXè siècle.

Quelques instants plus tôt, lors d'une conférence de presse commune avec le Premier ministre Ferenc Gyurcsany, il avait évoqué la figure de son père, Pal Sarkozy de Nagy Bocsa, qui avait fui le communisme pour s'établir en France au lendemain de la Seconde Guerre mondiale.

"La Hongrie, c'est la partie de mon père. Ce n'est pas tous les jours qu'on a un président de la République à moitié hongrois", a-t-il ajouté. Il a répété plus tard devant la communauté française de Budapest qu'il était "à moitié magyar"...

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14 septembre 2007 5 14 /09 /septembre /2007 18:48
14/09/2007 18:20
MOSCOU (AFP) - Russie: Poutine n'exclut pas de se représenter en 2012

Le président russe Vladimir Poutine n'a pas exclu vendredi de se représenter en 2012, a déclaré vendredi à l'AFP la politologue Oksana Antonenko qui venait d'assister à une rencontre d'experts avec le chef de l'Etat.

"Il a dit qu'il était encore trop tôt et qu'il ne voulait pas y penser maintenant. Mais il souhaite s'assurer de la continuité de la politique qu'il a commencée", a indiqué Mme Antonenko.

Le président russe "a répété à plusieurs reprises qu'il ne souhaitait pas avoir un successeur faible", a ajouté la politologue.

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14 septembre 2007 5 14 /09 /septembre /2007 16:48


La Porte Latine

Suite à l’odieuse profanation perpétrée dans notre cathédrale Saint-Jean de Perpignan, la Fraternité Sacerdotale Saint-Pie X offrira une Messe Grégorienne en réparation de l’outrage, dimanche 16 septembre 2007 à 11h., en la chapelle du Christ-Roi - 113 - avenue Joffre - Perpignan.

Nous assurons Son Excellence Monseigneur André Marceau de nos prières et de notre compassion dans cette épouvantable épreuve.

Les objets du culte sont sacrés, ils n’appartiennent qu’à Dieu, s’en emparer d’une manière ou d’une autre relève du crime de sacrilège. Les lieux sacrés de l’Église catholique dans notre région souffrent de très nombreuses exactions, dont les motivations s’étendent de la crapulerie au satanisme.

Il nous a fallu aussi porter plainte, il y a peu, auprès du commissariat de Perpignan. On est venu constater les dommages, mais aucune enquête n’a apparemment commencé… Ce n’est pas la première fois que nous protestons publiquement devant l’inaction et la permissivité des autorités civiles quant à ces crimes extrêmement graves.

Notre consternation et notre juste courroux ne regarde pas les pertes matérielles, mais bien plutôt cette terrible offense faite à notre religion et donc à Dieu.

 

Abbé Marc Vernoy †
Prieur Prieuré du Christ-Roi
113, avenue Joffre 66000 Perpignan

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14 septembre 2007 5 14 /09 /septembre /2007 07:50
Au terme d’une longue tentative de conciliation



ROME, Mercredi 12 septembre 2007 (
ZENIT.org) – La « Communauté de la Dame de tous les Peuples », mieux connue sous le nom de l’Armée de Marie, a forcé les autorités ecclésiales catholiques à sévir à l’endroit du mouvement dont le siège social est situé dans l’archidiocèse de Québec, indique le site de la conférence des évêques du Canada (http://www.cccb.ca). Il y a schisme et hérésie.

Le communiqué indique qu’après des consultations auprès des évêques du Canada et auprès de la congrégation romaines pour les Instituts de vie consacrée et les Sociétés de vie apostolique, la congrégation pour la doctrine de la foi (responsable au Saint-Siège pour toutes les questions de foi et de morale) a émis une déclaration d’excommunication à l’endroit de membres de l’Armée de Marie. Cette annonce a été faite avec l’approbation du pape Benoît XVI.

Malgré les avertissements répétés des évêques canadiens, dont le cardinal Marc Ouellet, archevêque de Québec, des membres de L’Armée de Marie ont participé à des ordinations interdites et non reconnues par l’Église catholique. Ces offenses ont contraint la Congrégation à publier la déclaration « vu la gravité de la situation, et en l’absence de solution alternative. »

La liste des personnes frappées d’excommunication inclut le Père Jean-Pierre Mastropietro, qui a procédé aux pseudo-ordinations ; les individus qu’il a prétendument ordonnés comme diacres et prêtres ; les membres du mouvement et de ses œuvres associées qui ont posé un acte de schisme en participant à ces ordinations invalides et qui ont continué à fréquenter ce groupe et ce, malgré l’avertissement prononcé le 26 mars 2007 par le cardinal Ouellet. La déclaration établit que les excommunications sont latae sententiae, c’est-à-dire automatiques. Elle conclut que quiconque sciemment et délibérément adhère à la doctrine de L’Armée de Marie encourt l’excommunication latae sententiae.

La Congrégation souhaite que cette déclaration apporte toute la clarté voulue concernant L’Armée de Marie. « C’est notre espérance que la clarification fournie par la présente déclaration rendra service à ceux dont la foi peut être blessée par le groupe schismatique afin qu’ils demeurent fidèles à l’Église catholique. »

Un long processus

La déclaration d’excommunication fait suite à un long processus, notamment les nominations de commissaires pontificaux auprès des prêtres associés à L’Armée de Marie : Mgr Gilles Cazabon, O.M.I., évêque de Saint-Jérôme, a assumé ce mandat jusqu’en 2003 avant que ne lui succède Mgr Terrence Prendergast, S.J., depuis peu archevêque d’Ottawa. Dans une lettre qu’elle lui a adressée, la Congrégation pour la doctrine de la foi a d’ailleurs tenu à exprimer à Mgr Prendergast sa reconnaissance pour ses efforts visant à éviter cette situation de schisme.

En 2001, la Conférence des évêques catholiques du Canada avait publié une note doctrinale confirmant que les enseignements de L’Armée de Marie étaient contraires aux fondements de la doctrine de l’Église catholique.

En mars 2007, le cardinal Ouellet déclarait, dans un avis public, que les responsables de L’Armée de Marie s’étaient exclus de la communion de l’Église catholique, que les enseignements particuliers du mouvement étaient faux et que ses activités ne pouvaient être fréquentées ni soutenues par des catholiques.


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13 septembre 2007 4 13 /09 /septembre /2007 21:06
Nouvelle manipulation historique mediatique 

La Dépêche du Midi via Le Forum catholique

Et si l'Histoire de Jeanne d'Arc avait été falsifiée ?

«L'affaire Jeanne d'Arc». C'est le titre du livre signé Marcel Gay, journaliste, et Roger Senzig, ancien membre des services secrets de la France libre. Marcel Gay nous a raconté «sa» version des faits.

« Nous sommes au XV e siècle. La Guerre de Cent ans est marquée par un événement majeur, le Traité de Troyes, qui contient plusieurs clauses : le dauphin Charles est écarté du trône ; Catherine, fille de Charles VI et d'Isabeau de Bavière, est donnée en mariage à Henri V d'Angleterre ; l'enfant à naître sera à la fois roi de France et roi d'Angleterre. Deux ans après, en 1422, les deux rois meurent à quelques mois d'intervalle, le traité devient applicable, le royaume de France revient au petit roi d'Angleterre, Henri VI. Charles VII, chassé de Paris, s'autoproclame souverain. On a donc deux rois de droit divin qui se disputent le même royaume. Qui peut dire le droit à cette époque ? Dieu. Et voilà Jeanne, une gamine, qui, à treize ans, entend des « voix». Celle de Saint-Michel, qui a « des cheveux», selon Jeanne elle-même. Celles de Marguerite d'Alexandrie et de Catherine d'Antioche, deux saintes qui ont « parlé français» à la Pucelle, mais qui n'ont jamais existé ; elles ont d'ailleurs été retirées du martyrologue officiel par Jean XXIII ! Première incohérence.

Ces « voix», bien réelles, étaient-elles celles d'Agnès de Vaudémont, de Jehanne de Joinville, de Colette de Corbie ? Jeanne a peut-être - un témoignage datant de 1456 en fait état - rencontré ces gentes dames près de Domrémy, à l'Hermitage de Notre-Dame de Bermont. Colette de Corbie était une animatrice du mouvement franciscain, favorable aux Armagnacs, et en contact régulier avec Yolande d'Anjou, belle-mère du roi.

«UNE OPÉRATION DE SERVICES SECRETS»
Cette Yolande, une femme très intelligente, a conçu une opération de services secrets. Aux bombardes et aux arcs des Anglais, elle va opposer l'arme psychologique : Jeanne. Et ce « miracle» va marcher parce que nous sommes alors dans un monde irrationnel.

Que nous apprend-on encore aujourd'hui à l'école ? Que lit-on dans nos dictionnaires ? Que Jeanne d'Arc, bergère, née à Domrémy dans le Barrois, quitte sa campagne pour aller bouter les Anglais hors de France. Ses exploits guerriers sont réels. Mais elle n'a jamais été bergère - à deux reprises, elle dira : « Je n'ai jamais gardé des moutons» - ni non plus porté le nom de d'Arc, et Jacques son « père» n'était pas un simple laboureur, il a même habité un château. Autres questions : comment Jeanne a-t-elle appris à monter à cheval, des destriers fougueux, pas des bourriques fatiguées ? Comment peut-elle entrer à la cour du dauphin Charles en respectant ses usages compliqués, et se battre comme un homme pendant des années ? Comment, lors de ses procès, une jeune illettrée parlant patois peut-elle s'exprimer subitement en bon français et rédiger d'élégantes missives ?

«MORTE À ROUEN ? NON !»
Morte à Rouen, brûlée vive, la Pucelle ? Non ! Sur la place du Vieux-Marché, ce jour-là, il y a 800 soldats anglais. Les religieux français sont partis, ne voulant pas assister au spectacle. Un chroniqueur de l'époque nous dit : elle avait le visage « embronché», caché donc. Qui a été brûlé à sa place ? Une inconnue.

Jeanne était en réalité princesse, elle s'appelait Jeanne d'Orléans, elle était la fille d'Isabeau de Bavière et de Louis d'Orléans son amant - elle était de ce fait la sœur du roi de France, et de la reine d'Angleterre - elle a été l'instrument politique de Yolande d'Anjou, sa tante, pour sauver le royaume de France. Elle a été formée en ce sens. Elle va d'ailleurs, après sa « mort» officielle, après avoir disparu pendant cinq ans, réapparaître et continuer à faire la guerre, aux côtés de Gilles de Rais, - un document l'atteste - elle porte alors son nom de Jeanne la Pucelle.

«ELLE SE MARIE AVEC ROBERT DES ARMOISES ET CONTINUE DE GUERROYER»
Son retour s'est passé ainsi : en mai 1436, elle arrive à la Grange- aux- Ormes, dans la banlieue de Metz. Ses deux frères, Pierre et Petit Jehan, la reconnaissent. Assistent notamment à l'entretien un magistrat, Nicole Louve, et tous les grands bourgeois du lieu. On la reconnaît aussi à Vaucouleurs, à Arlon - l'actuel Luxembourg - où elle est reçue, au château, avec tous les honneurs, puis à Cologne où elle obtient un « sauf-conduit à la Pucelle de France». Ensuite ? Elle se marie avec le chevalier lorrain Robert des Armoises, et continue de guerroyer. Elle se rend à Orléans : il y a des traces de son passage. Si elle avait usurpé l'identité de Jeanne d'Arc - d'autres l'ont fait, elles ont été confondues… - Jeanne des Armoises aurait mystifié vingt-quatre personnes de son entourage immédiat, dont le roi, Yolande d'Anjou, ses anciens compagnons d'armes ! Après 1440, l'année où elle vient voir sa «mère», la veuve de Jacques d'Arc, à Orléans, on perd sa trace.

Où a-t-elle été enterrée ? D'abord à Pulligny-sur-Madon au sud de Nancy. En 2001, un savant ukrainien, Gorbenko, a soutenu avoir découvert les restes de Jeanne à Cléry-Saint-André, près d'Orléans. Les restes sans doute déménagés par des émissaires du Vatican pendant la canonisation de Jeanne. Louis XI - son neveu -, Dunois - son frère et compagnon d'armes - y reposent aussi.

Le « registre de Poitiers», ville où Jeanne a été interrogée une première fois, contient-il la clé de l'énigme ? Jeanne a-t-elle avoué à cette occasion la mission dont elle était chargée ? Le « registre», qui s'est trouvé au Vatican, a peut-être été détruit. À moins qu'il ne soit caché, et bien caché. Mgr Tisserant, bibliothécaire du Vatican, confia à un intime lors de son jubilé de sacerdoce : « Ah ! si les Français connaissaient la vérité, quelle désillusion ! » Troublant.

Philippe Brassart

1) Editions Florent Massot, 250 pages, 18,50 €. En librairie le 12 septembre. Marcel Gay participera à une émission de Stéphane Bern, «Les secrets de l'Histoire», sur France 2. 

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CE QU'EN DIT UNE SPÉCIALISTE
Marie-Véronique Clin est directrice de la Maison Jeanne d'Arc à Orléans et conservatrice du Musée d'histoire de la Médecine. Elle réfute la plupart des hypothèses de Roger Senzig et Marcel Gay.

Jeanne n'était pas bergère. C'est vrai, et elle l'a déclaré elle-même : à Domrémy, elle s'occupait notamment des chevaux que possédait son père - un laboureur, doyen du village -, chevaux qu'elle montait à l'occasion. Il est vrai aussi qu'elle n'a jamais porté le nom de d'Arc. Les filles, dans sa région, portaient de toute façon le nom de leur mère.

Illettrée ? Ne parlant que le patois ? C'est faux. Vaucouleurs, qui faisait partie des Marches de Lorraine, appartenait au royaume de France.

- Jeanne, fille d'Isabeau de Bavière ? Absurde. Jeanne est née vers 1412, on ne sait pas exactement, il n'y avait pas alors de registre d'état-civil. Le dernier enfant de la reine est né en 1407, soit huit ans avant Azincourt ; comment aurait-on pu, à l'époque, programmer l'envoi secret d'un nourrisson en Lorraine ! D'autant que le dernier enfant d'Isabeau était un garçon…

Jeanne des Armoises est Jeanne d'Arc « ressuscitée » : Faux. Elle a d'ailleurs été démasquée par Charles VII puis par le parlement de Paris.
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13 septembre 2007 4 13 /09 /septembre /2007 19:04
La lecture du livre d'Yves-Marie Adeline, Le Royalisme en question (L'Âge d'Homme - Editions de Paris,  Libres Mobiles, 2e édition, Paris 2006) m'amène à réviser certaines de mes positions initiales s'agissant du prétendant au trône de France et des deux courants royalistes, "légitimiste" (ou "néo-légitimiste") et "orléaniste".

 


Le royalisme en questions (1792-2002) : Perspectives pour le XXIème siècle


Sans prendre parti, Y.-M. Adeline examine les raisons du courant légitimiste, et celles des Orléans. La vulnérabilité des théories ne le conduisent pas à trancher la querelle dynastique en faveur de tel ou tel prince. Il constate que dans la perspective d'une action politique, l'appréhension pratique des choses rend la réalité plus complexe que ne le laisserait supposer la seule rêverie politico-mystico-dynastique dans laquelle se bercent tant de royalistes passifs. Ce qu'il écrit sur la vulnérabilité des théories, il l'écrit avec d'autant plus d'aisance que, de tous les auteurs légitimistes et néo-légitimistes, il croit "être de ceux qui sont allés le plus loin dans la négation des droits des Orléans". Il présente sa théorie proposant une lecture extensive de la quatrième Loi fondamentale dite de continuité de la personne royale", aboutissant à dénier aux Orléans leur qualité de dynastes. Il pense toujours d'ailleurs que du point de vue théorique, sa démonstration se tient (ibid., p. 239). "On ne peut donc pas devenir roi en invoquant une ascendance passant par un régicide" (ibid., p. 190)... Un juriste dirait: on n'hérite pas de la personne qu'on assassine!

Alors, oui selon les lois du Royaume, Lois fondamentales, le prince
Louis-Alphonse est le premier succesible à la Couronne de France. Seulement, le droit royal public n'est plus appliqué en France depuis deux siècles et la famille de ce prince s'est coupée de l'histoire de France depuis trois siècles. La théorie doit rejoindre la pratique. Aujourd'hui si Louis-Alphonse venait à mourir, c'est le roi d'Espagne, Juan Carlos qui serait Roi de France. S'appellerait-il "Roi d'Espagne et de France" ou "Roi de France et d'Espagne"? Comment ces deux vieilles nations accepteraient-elles d'être reléguées au second rang, quand on sait l'antagonisme qui règne en Belgique entre Wallons et Flamands, la difficulté du roi des Belges à assurer l'unité d'un ensemble disparate. D'un point de vue simplement pratique, la succession de Louis-Alphonse est porteuse de difficultés que je n'avais pas imaginées initialement. Aussi, dans la page liens du blog retrouverez-vous à côté des sites "légitimistes" des sites "orléanistes" (comme l'Institut de la Maison Royale de France). Même si l'on sait combien cette famille a pu décevoir, n'est-elle pas française en bien comme en mal? Les Français eux-mêmes sont-ils exempts de tout reproche? "Les erreurs et les crimes commis dans son ascendance sont les mêmes erreurs et les mêmes crimes commis par nos ancêtres. Français dans le bien et dans le mal, Français tout court, un prince d'Orléans aujourd'hui assume au moins une francité historique intégrale." (ibid., p. 251). 

Le principe de mon action étant celui de l'
Alliance Royale, le réalisme politique, je dirais le pragmatisme, il est bon que les Français connaissent l'état des lieux et les deux principales familles immédiatement successibles à la Couronne: les Bourbons Espagne et les Bourbons Orléans. Quant au choix du prince, je pense qu'il faut d'abord s'attacher à faire connaître la solution royale aux Français; le royalisme fera ensuite le roi. 

Y.-M. Adeline évoque l'hypothèse d'une "sixième loi fondamentale, au besoin". Pourquoi pas? La nationalité du prince, la question de pérégrinité, semblent faire débat eu égard aux difficultés pratiques que pose la succession du prince Louis-Alphonse. Le droit royal est évolutif et non figé; le corpus doctrinal est amené à évoluer, à s'enrichir en fonction des nécessités politiques. En tous les cas, le réalisme doit animer des royalistes divisés; la volonté politique et l'action doivent nous animer avant l'idéologie. La loi (ici le droit public royal) ne doit pas être pour nous un élément rédhibitoire, un facteur de paralysie, de division ou de clivage, ou bien on l'amende. L'homme n'a pas été fait pour la loi mais la loi pour l'homme. C'est ce que je pense. Ou bien autant continuer d'inaugurer les chrysanthèmes chaque année... 

En 1873 la monarchie manqua sa chance faute de l'intransigeantisme des deux camps sur ce que l'on a appelé "l'affaire du drapeau". Aujourd'hui il est temps de définir un programme commun sur un certain nombre d'idées essentielles, sortir de nos préjugés et de nos certitudes si l'on veut que le Royaume de France (cet âge d'or où la France était la première puissance mondiale, l'éducatrice des peuples et le modèle des monarchies européennes...) cesse d'être un rêve que l'on agite pour nous faire plaisir et devienne une réalité concrète. 

"La théorie, si brillante soit-elle, pèse moins lourd quand la réalité n'est plus là pour lui donner vie..." (ibid., p. 240).

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13 septembre 2007 4 13 /09 /septembre /2007 12:53

RIVAROL Via Novopress.info

En octobre dernier, le très sérieux journal médical britannique The Lancet, se fondant sur les conclusions de l’université John-Hopkins de Baltimore et du Massachusets Institute of Technology (le célèbre MIT, qui a founi tant de Prix Nobel) évaluait à 650 000 le nombre des Irakiens tués depuis le début de l’invasion américaine en avril 2003, dont 601 000 à la suite de blessure par balle (voir RIV. du 20/10/06), soit un taux de mortalité de 13,3 pour mille habitants par an contre 5,5 pour mille auparavant. Si cette estimation est exacte, elle prouverait avec éclat que l’administration Bush, responsable en trois ans et demi de 650 000 morts, a largement égalé le “sinistre bilan” établi par “Saddam-Hitler” en 24 ans de règne. Mais Kouchner, seul socialiste à avoir applaudi l’agression et regretté que la France, devenue “américanophobe”, se soit désolidarisée de ses chers et grands alliés, n’en a cure, de même que Nicolas Sarkozy qui, lui aussi, avait déploré “l’arrogance française”.

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13 septembre 2007 4 13 /09 /septembre /2007 11:27
Reuters, 13.09.07 | 11h24

P
ARIS (Reuters) - François Bayrou revendique une "coresponsabilité" des dirigeants de partis politiques n'appartenant pas à la majorité présidentielle face à la situation du pays.

Le président du Mouvement démocrate (MoDem) et ancien candidat à l'élection présidentielle a été reçu pendant environ 45 minutes par le président Nicolas Sarkozy.

"Je suis dans une démarche d'autonomie, d'indépendance... a déclaré après l'entretien François Bayrou, dont de nombreux amis ont rejoint le camp du chef de l'Etat.

Il a assuré que sa démarche était "constructive".

"Je considère que sur tous les grands enjeux du pays nous sommes coresponsables de l'avenir", a-t-il ajouté. "Les dirigeants des grands courants démocratiques de la majorité ou ceux qui ne sont pas dans la majorité sont coresponsables de l'avenir du pays et il doivent réfléchir comme ça."


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13 septembre 2007 4 13 /09 /septembre /2007 10:58
Extrait de Hervé Yannou, Benoît XVI place enfin l'environnement au coeur des priorités catholiques, Le Figaro, Publié le 13 septembre 2007Actualisé le 13 septembre 2007 : 08h12

Hervé Yannou, Correspondant du Figaro au Vatican. 

Au cours des mille dernières années, l'Occident chrétien a en effet perdu son lien spirituel avec la nature. Il n'existe qu'un seul saint un peu écologiste : François d'Assise. C'est une exception. Les docteurs de l'Église sont restés quasi muets sur la question. La notion de respect de la Création a été presque totalement perdue au XVIIIe siècle, à la suite de Descartes, qui présentait l'homme comme « le maître et le possesseur de la nature ». Dès lors, la société moderne n'y a plus vu une oeuvre de Dieu à préserver, mais un milieu exploitable par l'homme capable de se substituer à son créateur. Les théologiens ne traitèrent donc pas du rapport de l'homme à son milieu. Au point que certains militants écologistes ont pu avancer l'idée que le saccage de la Terre était lié à la mentalité judéo-chrétienne. Ils défendaient la thèse que si l'homme détruisait son écosystème, c'était parce que la Bible affirmait qu'il devait dominer le reste du monde vivant.

Pour y répondre, Jean-Paul II commença donc à développer une réflexion catholique sur l'écologie. Reprenant ces arguments, il voulut montrer que dans la Bible, le sort de l'homme et celui de la nature sont intimement liés. Dans le jardin d'Éden, l'homme vivait en paix avec Dieu et en harmonie avec son environnement. Après qu'Ève eut mangé la pomme, l'homme perdit d'une part la connaissance de Dieu et d'autre part l'équilibre avec la nature.

Tout se détractait déjà. « Maudit soit le sol à cause de Toi ! À force de peines, tu en tireras subsistance tous les jours de ta vie. Il produira pour toi épines et chardons et tu mangeras l'herbe des champs », lança Dieu au couple pécheur en le chassant du Paradis terrestre (Genèse, 3, 17-18). Le destin entre l'homme et la Terre existait donc bien.

En 1985, le pape polonais marqua son engagement en faveur de la préservation de l'environnement en expliquant à des jeunes réunis à Viterbe, au nord de Rome, que Dieu avait remis entre les mains de l'homme la maîtrise et la gérance de la Terre, créée pour lui, mais pas sa possession. Par la suite, il devait appeler les chrétiens à « une conversion écologique » et signer en 2002, à Venise, avec le patriarche oecuménique de Constantinople, Bartholomé Ier, une déclaration commune pour la sauvegarde de la Création qui n'eut alors que très peu d'échos.

Avec Benoît XVI, ce discours a pris une autre ampleur. Il y a certes la destruction de l'environnement, mais surtout les manipulations génétiques et embryonnaires. Loin du recours aux énergies alternatives, Benoît XVI insiste sur le fond même du respect de l'oeuvre de Dieu : celui de la vie humaine, de sa conception à sa fin naturelle.

                                                  ***
*
Cantique du Frère Soleil ou des Créatures, qui nous dit J. Le Goff résume tout l'amour fraternel de François pour toute la création. 
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13 septembre 2007 4 13 /09 /septembre /2007 10:37
La vérité est en train de faire jour, à preuve cet article "La presse catholique dépassée" (ichtus.fr) qui constate l'échec du combat stalinien de ces catholiques modernistes des années 70. Ils ont si bien participé aux luttes et aux polémiques d’une époque et d’une génération qu’ils ont soigneusement scié la branche sur laquelle ils étaient assis...


La « bonne presse » s’est épuisée pendant des décennies à tenter d’épouser son temps. Elle semble aujourd’hui totalement dépassée sans être jamais parvenue à atteindre réellement son but...

Extrait du Permanences n°443.

Elle est le reflet de l’Eglise d’hier. De cette Eglise qui rassemblait dans sa nef la quasi-totalité de la population française. De cette Eglise déchirée par les combats de son rapport au monde.

Les grands journaux, La Vie catholique, Le Pèlerin, La Croix, Témoignage chrétien ont gagné la bataille de l’opinion et celle qui agitait les fidèles à l’époque. Leurs thèses l’ont emporté au point d’étouffer certaines vérités qu’ils redécouvrent aujourd’hui avec stupeur dans la bouche de Benoît XVI.

La légitimité change de camp

... L’avant-garde d’hier passe insensiblement à l’arrière-garde. Dans le même temps, cette presse fer de lance des réformes des années 1970, d’une certaine politisation du message de l’Eglise, n’en finit plus de gérer son déclin.

... La puissance de feu de la presse catholique ne cache plus l’évidence d’un déclin persistant qui finit par ressembler à la chronique d’une mort annoncée.

Créé en 1873 par la Congrégation des Assomptionnistes (dans le cadre de leur petite maison d’édition La Bonne Presse qui deviendra le groupe Bayard Presse), Le Pélerin était à l’origine un bulletin de liaison des catholiques qui avaient participé à leurs pèlerinages. Il s’est mué en magazine catholique destiné à toute la famille, parents et enfants, avec romans publiés par épisode, de petites bandes dessinées pour les jeunes et les programmes de la télévision. Le succès fut immense : Le Pélerin diffusait quelque 600 000 exemplaires après la guerre de 1939-45. La diffusion aujourd’hui d’un Paris Match.

La Vie catholique, créée aussi après guerre, cette fois par des fidèles proches de l’ordre des Dominicains, vendait en 1955, à son apogée, 564 000 exemplaires. Un peu moins que Télérama actuellement, un titre créé précisément dans le giron de La Vie.

La Croix, quant à lui, a beaucoup changé de ligne éditoriale mais n’a jamais obtenu de scores de diffusion très importants. Le titre n’a été rentable que de très rares années depuis sa création en 1880. Il n’en talonne pas moins aujourd’hui, à 20 000 exemplaires près, le quotidien Libération !

Le souci, c’est que ces chiffres racontent la France d’hier, dans laquelle on était pour ou contre les réformes mais où l’on se disait, d’abord, catholique.

Au terme de cette histoire grandiose, il y a ainsi quelque chose de pathétique dans les tentatives désespérées de ces journaux pour enrayer l’inexorable roue du temps, pour se donner les raisons de croire à un nouveau printemps, pour relancer leur diffusion. Tous sont en crise profonde, durable.

Des relances infructueuses

Les grands groupes de presse propriétaires des journaux catholiques, Bayard, les Publications de la vie catholique (aujourd’hui filiales du Monde) n’ont pas ménagé leurs efforts pour stopper la baisse.

En 2003, Pèlerin a dépensé 1,5 million d’euros en publicité, en nouvelle formule et en marketing direct pour relancer ses ventes.

En 2001, La Vie avait mis 2,5 millions d’euros sur la table. Deux « coups de pouce » parmi d’autres, restés sans effets. Ont-ils seulement ralenti un peu la chute ? Ces grands navires catholiques prennent l’eau, de manière irrémédiable.

Par rapport à son apogée, Pélerin a donc perdu plus de la moitié de ses lecteurs, La vie les a divisé par plus de trois. Le déclin continu de Pèlerin n’est pas pour rien dans les difficultés du groupe Bayard qui licencie actuellement après la publication de résultats financiers inquiétants.

Quant à La Vie, c’est depuis des années un gouffre économique. Mais Le Monde a racheté Télérama fort peu cher. Une belle affaire qui avait deux conditions : les vendeurs ont exigé que Le Monde achète aussi La Vie. Et qu’il soutienne le titre, quoi qu’il en coûte. Le Monde a jusqu’ici tenu parole. Jusqu’ici...

Les petits titres catholiques, ceux qui ont tant et tant vitupéré contre le vieil ordre d’Eglise ne vont guère mieux. Témoignage Chrétien, qui diffusa jusqu’à 100 000 exemplaires dans les années 1950, n’en vend plus que 8 000. Le titre n’a échappé au dépôt de bilan que grâce au secours du Monde, du Monde diplomatique, de Bayard Presse et surtout, du chrétien de gauche et fondateur de la société Nouvelles Frontières, Jacques Maillot, entré à plus de 30% dans son capital.

Quant à l’imprécateur et très gauchiste Golias, autoproclamé « empêcheur de croire en rond », sa revue ne paraît que tous les deux mois, à quelque 8000 exemplaires là-aussi.

Une exception

Il faut traiter à part le cas de La Croix. Le titre a décliné en même temps que les autres, mais il s’est stabilisé à la faveur d’une nouvelle politique éditoriale, instituée par Bruno Frappat. Une ligne éloignée de la ligne de Permanences mais beaucoup plus « légitimiste » vis-à-vis du Vatican que celle qu’il a longtemps suivie. La Vie, par exemple, n’a pas fait cet aggiornamento. Hasard ? La Croix voit ses ventes progresser légèrement chaque année, le titre atteint même l’équilibre sur le plan financier ce qui ne lui est jamais arrivé. Une exception.

Pour autant, le quotidien n’échappe pas à la menace majeure qui pèse sur cette famille. Au-delà des tendances inquiétantes de ses ventes, un élément cristallise l’échec de cette presse catholique issue de l’après-guerre et obère son avenir. C’est l’âge de ses lecteurs.

Un vieillissement inquiétant

Ceux de La Croix ou du Pèlerin atteindraient quelque 70 ans, ceux de La Vie environ 65 ans. Ce qui signifie que beaucoup se situent au-dessus de cette moyenne. Surtout, cet âge moyen avance régulièrement, année après année. Les lecteurs de la « grande » presse catholique sont de plus en plus âgés, ce qui n’a rien d’une tare en soi. Mais ce qui signifie que la presse catholique ne renouvelle plus son lectorat, qu’elle ne recrute plus dans les jeunes générations, qu’elle vieillit lentement avec ses lecteurs. Les titres catholiques ont échoué dans l’objectif qu’ils poursuivent depuis des décennies : « franchir la barrière du baby-boom ».

Un échec qui vaut condamnation à terme. Et les budgets des grands groupes, les campagnes de recrutement, les nouvelles formules, les changements de maquette ou de ligne éditoriale n’y font rien.

Elle est devenue ce que les éditeurs de presse appellent avec frayeur une « presse générationnelle », parce qu’elle correspond aux attentes d’une seule génération.

Une génération, celle de l’après-guerre, qui aura beaucoup reçu et... bien peu transmis. Elle n’aura en tous cas guère su transmettre ses lectures, pas plus que sa foi chrétienne.

Feu le catholique majoritaire et revendicatif

Pourquoi ? Si elle ne lit pas les titres de ses parents, c’est parce que cette nouvelle génération, façonnée par eux, a fait un choix. Soit elle a quitté tout bonnement la foi chrétienne, soit elle l’a conservée mais sans le réformisme échevelé qui accompagnait les revendications de ses parents face à l’Eglise.

Les premiers, ceux qui ont jeté l’éponge, sont de loin les plus nombreux. Aujourd’hui 12% des Français pratiquent un culte chaque mois, selon l’INSEE. A 90% des catholiques. Mais seulement 9% des 15 à 39 ans. Ces catholiques n’ont pas le sentiment d’avoir à faire bouger l’institution Eglise, à la moderniser, l’adapter à l’époque.

C’était un sentiment de catholique majoritaire revendicatif face à un pouvoir qui défiait le temps et lui échappait. Un sentiment militant relayé alors dans la presse catholique. Aujourd’hui, le catholique ne peut que constater qu’il est très minoritaire, marginal dans une France devenue massivement laïque, en proie aux appétits d’autres religions, islam en tête. Il développe logiquement un réflexe d’assiégé.

Le catholique ne veut plus changer l’Eglise [attitude typiquement moderniste de l'adaptation de l'Eglise au temps], il mène le combat avec elle, pour elle, bien heureux de l’avoir à ses côtés. Il n’attaque plus la citadelle, il se place à l’abri de ses remparts. Il veut d’autres journaux, un autre discours. Ou il s’en fiche.

Cette presse catholique organe de combat des laïcs au sein de l’Eglise n’a donc plus de raison d’être. La ligne éditoriale qui a fait les beaux jours de La Vie, mais aussi, dans une moindre mesure, ceux de La Croix et du Pèlerin reste un instrument marqué par l’histoire. Un fusil Lebel parvenu au XXIème siècle.

L’arroseur arrosé

Ces journaux s’aperçoivent bien tard qu’ils ont cédé à une mode et que les modes passent. L’Eglise, elle, demeure. Ils ont profité de cette ébullition passagère ? Ils souffrent du changement de souffle, du retour à ces fondamentaux qu’ils avaient enterré un peu vite, dans l’euphorie d’une créativité pas toujours maîtrisée.

C’est le syndrome bien connu de l’arroseur arrosé. La presse catholique a si bien rué dans les brancards, si bien participé aux luttes et aux polémiques d’une époque et d’une génération qu’elle a soigneusement scié la branche sur laquelle elle était assise. Elle meurt faute de combattants.

A nous, catholiques d’aujourd’hui, reste le mot rageur que Musset adressait à Voltaire : « Il est tombé sur nous cet édifice immense que de tes larges mains tu sapais nuit et jour ». A nous le soin de rebâtir, désormais sous vents contraires, tout ce qu’une génération conduite par ces journaux d’influence, a détruit, elle, par vents favorables : journaux, mais aussi écoles, patrie. « Nous partîmes à trente », raconte Le Cid... A nous de croire enfin, aussi humblement que possible, que telle était la volonté de Dieu.

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13 septembre 2007 4 13 /09 /septembre /2007 10:02
Le Figaro, ÉRIC DECOUTY. Publié le 13 septembre 2007

DEPUIS plusieurs semaines, Dominique de Villepin répétait à l'envi aux journalistes qu'il ferait des révélations aux juges Henri Pons et Jean-Marie d'Huy. Hier, à la veille de son audition, ses avocats, Mes Olivier d'Antin et Luc Brossolet, ont déposé au cabinet des magistrats un mémoire de vingt-trois pages, accompagné d'une vingtaine d'annexes, qui pourrait bien raviver les polémiques politiques autour de l'affaire Clearstream.

 
Dans ce document-communiqué, Dominique de Villepin s'en prend directement à Nicolas Sarkozy. « Ce dossier peut être considéré comme privatisé au profit d'une seule partie civile », écrit ainsi l'ancien premier ministre, qui revient sur l'ambiguïté de la situation du président de la République garant de l'indépendance de la justice et partie civile (voir ci-dessous). Il insiste encore sur le fait que Nicolas Sarkozy était informé très tôt des dessous du dossier Clearstream, contrairement à ce qu'il a toujours affirmé.
 
Le deuxième point de la note de Dominique de Villepin s'efforce de démontrer que l'origine du dossier est industrielle et non pas politique. Il vise directement les luttes internes qui animaient en 2003-2004 la vie interne à EADS. Mais là encore, l'ancien chef du gouvernement n'épargne pas Nicolas Sarkozy. Si celui-ci « a été une cible, écrit-il, ce n'est pas une cible politique, mais une cible industrielle, du fait de son influence personnelle au sein du groupe Lagardère ».
 




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11 septembre 2007 2 11 /09 /septembre /2007 14:12
11/09/2007 14:54

L'humoriste Dieudonné a été condamné mardi à 7.000 euros d'amende pour des propos antisémites sur la mémoire de la Shoah, notamment l'expression "pornographie mémorielle", tenus lors d'une conférence de presse à Alger en février 2005.

La 17e chambre du tribunal correctionnel de Paris a reconnu Dieudonné coupable de "diffamation publique à caractère racial". Une amende de dix mille euros avait été requise à son encontre le 19 juin.

Lors d'une conférence de presse sur un de ses spectacles, le 16 février 2005 à Alger, Dieudonné s'en était pris au "lobby sioniste, qui cultive l'unicité de la souffrance", et aux "autorités sionistes (qui), avec l'argent public, confisquent la création culturelle et ont déclaré une guerre au monde noir".

Au cours de la même conférence de presse, dans des propos rapportés par plusieurs médias français, Dieudonné avait également parlé de "pornographie mémorielle". Il avait par la suite expliqué viser par cette expression "l'instrumentalisation de la Shoah".

Les juges ont estimé que le propos visé était "attentatoire" à l'honneur et à la considération du groupe visé et, de plus, était "incontestablement" renforcé par les termes de "pornographie mémorielle".

Conformément aux réquisitions du ministère public, qui avait diligenté une enquête préliminaire, le tribunal a reconnu Dieudonné coupable de "complicité du délit de diffamation publique envers un groupe de personnes en raison de leur race, de leur religion ou de leur origine".

Dieudonné, absent du procès comme son avocat, a la possibilité de faire appel.

Habitué des prétoires, il doit comparaître le 11 octobre devant la 11e chambre de la cour d'appel de Paris pour des propos antisémites comparant les "juifs" à des "négriers", tenus dans le Journal du dimanche du 8 février 2004.

En première instance, le 10 mars 2006, la 17e chambre du tribunal correctionnel de Paris l'avait condamné à 5.000 euros d'amende pour incitation à la haine raciale...

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