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Christ Roi

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4 juillet 2007 3 04 /07 /juillet /2007 12:49
Le Figaro Avec AFP le 04 juillet 2007 à 13h02 

Le déficit du régime général de la Sécurité sociale devrait atteindre 12 milliards d'euros en 2007, alors que le gouvernement tablait sur un "trou" de 8 milliards d'euros, selon les prévisions présentées ce matin par la Commission des comptes de la Sécurité sociale.
(Avec AFP).
 
 
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4 juillet 2007 3 04 /07 /juillet /2007 10:11

La Porte Latine 

Communiqué du Dr Jean-Pierre Dickès, président de l'Association
Catholique des Infirmières et médecins, le 4 juillet 2007

Tony Blair le Premier Ministre de Grande-Bretagne vient de se convertir au catholicisme sous l’influence de sa femme. Mais auparavant il a fait de son pays le symbole du défi contre Dieu par l’autorisation qu’il a donnée d’expérimenter sans contraintes sur les embryons.

Et notamment celle de se servir d’ovules de vaches comme support biologique au noyau porteur de l’hérédité de l’espèce humaine. Telle est la proposition de loi qu’il laisse au moment de son départ. Celle de donner l’autorisation aux scientifiques de créer des chimères.

Quel sera le statut de ces êtres qui seront humains à 95 ou 99 % et bovidés pour le reste selon la technique utilisée ? Sur le plan légal, personne ne sait vraiment ce que seront ces Minotaures.

Les évêques du Royaume-Uni donnent une réponse concernant le statut de ces créatures face à l’Eternité. Pour les évêques d’Angleterre et du Pays de Galles ces êtres ont le statut humain, y compris au stade embryonnaire, avec tous les droits que cela comporte ; et nous avons tous les mêmes devoirs vis-à-vis de cette fraction d’humanité qu’ils portent en eux que pour tous les autres hommes.

Bien sûr les évêques condamnent très fermement le type d’expériences qui aboutit à la création d’une humanité mélangée entre l’homme et l’animal.

Dr Jean-Pierre Dickès

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4 juillet 2007 3 04 /07 /juillet /2007 09:56
La Porte Latine

"Le dimanche 8 juillet 2007 à 10 h 00, à Biriatou (Pyrénées-Atlantiques), l’abbé David Aldalur, ordonné prêtre à Écône le 29 juin,
célébrera sa première messe traditionnelleen latin dans son village natal. Mais il ne pourra le faire que dehors, sur la place publique. En effet, l’évêque lui a sèchement refusé l’accès à l’église où il a été baptisé, au prétexte qu’il s’agirait de sa part d’une « requête sentimentale ». Un comble, au moment où le pape Benoît XVI publie unMotu Propriopour reconnaître que la messe traditionnelle en latin n’a jamais été interdite !" 

.. L’évêque de Quimper l’a autorisé sans condition à célébrer sa messe dans son diocèse, là où il le voudrait : cette messe autorisée aura donc lieu le lundi 6 août à 9 H 45 à l’église paroissiale Saint-Fiacre de Plogoff (Finistère).

En revanche, l’évêque de Bayonne, Mgr Pierre Molères, a refusé catégoriquement d’ouvrir l’église de Biriatou à l’abbé Aldalur, église où ce dernier a pourtant été baptisé. L’évêque a affirmé qu’il s’agissait de la part de l’abbé Aldalur d’une simple « requête sentimentale », dans la mesure où, selon lui, l’abbé Aldalur aurait été « conditionné par son milieu social ». 

Devant ce refus brutal et non motivé, la communauté villageoise s’est solidarisée avec l’enfant du pays. Le maire de Biriatou a autorisé la célébration de la messe sur la « place libre », en bas des marches de l’église. L’autel sera dressé devant le fronton ordinairement réservé à la pelote basque, ce qui permettra aux Biriatuar, gens de foi et grands « pilotari », d’unir deux éléments clés de leur culture ancestrale. La messe « interdite » aura lieu le dimanche 8 juillet à 10 H 00."

En 1988, le pape Jean-Paul II avait demandé aux évêques une application « large et généreuse » des directives du Saint-Siège concernant la messe traditionnelle en latin. Le pape Benoît XVI vient lui-même de promulguer un Motu Proprio qui élargit encore plus la possibilité de célébrer cette messe traditionnelle en latin. On ne peut donc que s’étonner du refus brutal de l’évêque de Bayonne à l’encontre d’un jeune prêtre basque, surtout en une époque où les vocations sacerdotales font cruellement défaut.

 

Suresnes, le 2 juillet 2007.

District de France de la Fraternité Saint-Pie X."

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4 juillet 2007 3 04 /07 /juillet /2007 09:24

A quelques jours de la publication du Motu Proprio voulu par le Saint Père Benoît XVI, les Supérieurs de la Congrégation pour le Culte Divin et la Discipline des Sacrements ont demandé (cfr. Pro Liturgia) de diffuser le plus largement possible le message suivant :

"Un colloque a été organisé, à Paris, en octobre 2006, à l'occasion du cinquantième anniversaire de l'Institut Supérieur de Liturgie (ISL). Étant donné que le discours inaugural de Son Éminence Monsieur le Cardinal Francis Arinze, Préfet de la Congrégation pour le Culte Divin et la Discipline des Sacrements, a été peu divulgué en France et dans les pays francophones, et qu'il est notamment absent du dossier que la revue La Documentation Catholique a consacré à ce colloque (cf. n°2376 du 18 mars 2007), il vous est demandé de bien vouloir participer à la diffusion de ce discours, selon vos possibilités (revue, sous forme de "tirer à part", site internet... etc.). D'avance merci. Voici ci-dessous le texte de ce discours prononcé à Paris par S. Em. le Cardinal Arinze:

Le site Eucharistie Sacrement de la Miséricorde a publié l'intégralité du Discours d'ouverture du Colloque organisé à l'occasion de la Célébration du Jubilé d'Or de « l'Institut Supérieur de Liturgie » de « l'Institut Catholique de Paris », qui se tenait du 26 au 28 octobre 2006 le 01.11.2006 - voici le lien : 
Le pape Benoît XVI veut il mettre fin aux abus ?

                                                               ****

Pour ma part, de ce texte du Préfet de la Congrégation pour le Culte Divin et la Discipline des Sacrements, je retiendrais la dénonciation
 des abus dans la célébration des messes modernes, dont la créativité, "fausse idée de la liberté"..., et l'horizontalisme, erreur qui consiste à placer l'homme au centre de la célébration liturgique... au lieu de porter son attention vers le haut, c'est-à-dire vers le Christ": 

"Beaucoup d'abus, dans le domaine de la Liturgie, ont pour origine, non pas la mauvaise volonté, mais l'ignorance, « puisqu'on rejette généralement ce dont on ne perçoit pas le sens plus profond, et dont on ne connaît pas l'ancienneté » (Redemptionis Sacramentum, 9).

"Ainsi, certains abus ont-ils pour origine la place indue qui est accordée à la spontanéité, ou à la créativité, ou bien à une fausse idée de la liberté, ou encore à cette erreur qui a pour nom: « horizontalisme», qui consiste à placer l'homme au centre de la célébration liturgique au lieu de porter son attention vers le haut, c'est-à-dire vers le Christ et ses Mystères."

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3 juillet 2007 2 03 /07 /juillet /2007 20:07
Votre blog favori est lu suraltermedia.info, qui sous le titre "quelques bonnes paroles", reprend intégralement mon article  "VIDÉO - Conférence de presse Kémi & Dieudo". 

Dans cet article du 7 juin, j'analysais la rencontre inédite entre Dieudonné l'universaliste et Kémi Séba le communautariste, mercredi 30 mai 2007 au Théâtre de la Main d’Or (via LBS), et recensais quelques-unes de leurs paroles, dont l'annonce d'une collaboration entre eux "en septembre", "dans une logique de liberté". Un rapprochement entre groupes, communautés que tout au départ, dans la logique du système démo-libéral, devait opposer (diviser pour mieux régner, perpétuation de la domination du groupe dominant) : Noirs, nationalistes Français de souche, pro-palestiniens arabes, universalistes, identitaires, etc., montés les uns contre les autres (notamment par les officines anti-racistes montrant le blanc comme le méchant raciste...), mais devant tous communier au moment des élections afin d'exprimer leurs attentes démocratiques... Initiation d'un mouvement qui pourrait faire très mal au système, s'il devait se développer. A noter l'originale critique de la mystique révolutionnaire à l'oeuvre aujourd'hui dans le monde entier.

****

Pour tempérer ou compléter certains propos sur l'esclavage, on peut se reporter à "La franc-maçonnerie et l'histoire de l'esclavage".

Articles connexes 


"L'imposture de la devise "Liberté Egalité Fraternité"
"Le mensonge de la "Liberté" : la corruption de la liberté par les libéraux "
"
La volonté générale et l'asservissement de la liberté "
"
Liberté, Egalité, Fraternité... ou la mort!"
"
L'imposture démocratique"
"
Le pouvoir de l'argent dans nos démocraties"  
"
1789 Une aristocratie en chasse une autre, naissance de la bourgeoisie d'affaires et de l'Argent-Roi, la ploutocratie "

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3 juillet 2007 2 03 /07 /juillet /2007 19:22
Video "Georges Frêche s'exprime sur les relations jumelage Montpellier Tibériade"

"Nicolas Sarközy, on n'est pas du même bord, mais pour Israël on est du même bord. Et je suis ravi que pour la première fois, la France ait élu au suffrage universel direct, ce sera mon bonheur dans mon malheur, ait élu un juif président de la république. On avait eu Léon Blum et Mendès-France, Premier- ministres, mais on n'avait jamais eu un juif élu au suffrage universel. C'est un beau succès. Et en plus avec Kouchner, ministre des Affaires Etrangères, qu'est-ce que vous voulez de plus! Alors je vais dire à mon ami Kouchner "Et quand c'est que tu reconnais Jérusalem capitale d'Israël"? Ca sera le début des difficultés… 
"Et je voudrais saluer l'ancien président de la République, Jacques Chirac qui a eu le courage pour la première fois en France de condamner le régime de Vichy, ça c'est une avancée historique essentielle

(
Video Georges Frêche le 24 juin 2007 à Montpellier, G. Freche s'exprime sur les relations Montpellier Tibériade).
Via
Altermedia.info
 
 
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3 juillet 2007 2 03 /07 /juillet /2007 17:40
FRANCE > Politique
16h51>Jean-François Copé : "Il n'est pas question d'échouer. D'ailleurs les Français ne le comprendraient pas et ne nous le pardonneraient pas"

> Assemblée
16h04>Fillon aux députés : "la République est une révolte"
(
Filsnews - Lci)
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3 juillet 2007 2 03 /07 /juillet /2007 16:05
Le dessein de Fillon pour la France

Le Figaro, avec AFP, le 03 juillet 2007 : 16h19

"Lors de son discours de politique générale, le premier ministre a dit vouloir «réécrire le contrat politique, social et culturel de la France».

 
Une ode à la rupture. En arrivant devant les députés pour son discours de politique générale, le premier ministre a commencé par ce constat : «Nous n’avons pas réussi, faute d’aller au bout des réformes. Par appréhension politique, par hésitation intellectuelle. Ces atermoiements ont provoqué un divorce entre les pouvoirs et les citoyens». 

... Immigration : «choisie et non subie»
 
«Ceux qui veulent venir en France devront avoir les moyens de s’y intégrer», estime François Fillon, qui annonce «des objectifs quantitatifs pluriannuels» qui «seront établis après consultation des acteurs économiques et sociaux». Les immigrés devront également «respecter nos valeurs républicaines» et «apprendre notre langue».
 
Insécurité : «ne rien céder»
 
«Sur la sécurité des Français, le Gouvernement ne négligera rien, ne lâchera rien», ...

 
Institutions : «Une dose de proportionnelle n'est pas taboue»
 
Justifiant la rupture, «une autre façon de penser la démocratie», ... Il promet un renforcement des pouvoirs du parlement, ... Sans oublier «la modification de l’article 18 de la Constitution pour permettre au Président de la République de venir s’exprimer devant la Représentation nationale comme l’exige la clarté politique».
 
«Une démocratie sociale rénovée»
 
... le premier ministre qui annonce une «modernisation d’ampleur de notre démocratie sociale», passant par une réforme des règles de représentativité des syndicats, avec une «élection à un seul tour, ouverte à chaque syndicat légalement constitué dans l’entreprise».
 
«Rebâtir l’Université française»
 
... «Conduire 50% de notre jeunesse vers un diplôme de l’enseignement supérieur» et «faire de nos universités des pôles d’excellence». Une réforme que François Fillon annonce comme sa «priorité absolue», et à laquelle il compte consacrer «d’y consacrer 5 milliards d’euros d’ici 2012». ...
  
Politique étrangère : la France «grande pour le monde»
 
Défendant la notion d’identité nationale, François Fillon pose les jalons de ce que sera la politique étrangère de la France : Darfour, libération d’Ingrid Bétancourt, mais aussi «élargissement du conseil de sécurité des Nations Unies et une reforme des instances internationales», dans le sens d’une «mondialisation économique équitable», «stratégie volontariste» en matière d’environnement avec une «fiscalité écologique» prenant la forme d’une eurovignette pour les poids lourds. ...
  
Quartiers sensibles : logement et emplois
 
«Un plan ‘respect et égalité des chances’ sera lancé et s’attachera d’abord à désenclaver les quartiers difficiles», ..."
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3 juillet 2007 2 03 /07 /juillet /2007 15:43
03/07/2007 16:12
PARIS (AFP) - Fillon: "je vous dois la vérité parce qu'elle est au coeur de la rupture"
Le Premier ministre François Fillon a affirmé mardi, lors de sa déclaration de politique générale devant les députés, qu'il leur "devait la vérité parce qu'elle est au coeur de la rupture".
"Depuis trente ans", "droite et gauche, nous nous sommes efforcés d’ajuster le modèle français au lieu de le repenser de fond en comble", a lancé le Premier ministre, alors que le président Nicolas Sarkozy a fait de la "rupture" le credo de son action.
"Nous n’avons pas réussi, faute d’avoir osé rompre avec ce cercle vicieux qui consiste à travailler de moins en moins et à s’endetter de plus en plus afin de combler l’écart croissant entre nos capacités de production et nos ambitions redistributives qui n’ont cessé de s’élargir", a poursuivi M. Fillon.
Par ailleurs, M. Fillon a affirmé mardi qu'il fallait "réécrire le contrat politique, social et culturel de la France".
Pour cela, a-t-il déclaré, "il faut renouveler notre démocratie politique, moderniser notre démocratie sociale, porter notre excellence intellectuelle et scientifique".
Le Premier ministre en a profité pour annoncer la création d'une commission "de personnalités incontestables pour leurs compétences" chargée de faire des propositions sur la modernisation des institutions.
... M. Fillon a assuré également qu'aucun sujet ne devait être tabou. "Nous rechercherons ensemble comment mieux assurer la représentation de la diversité politique de la société française sans mettre en péril le principal atout de la Ve République: des majorités nettes et stables", a-t-il lancé.
... Dans le domaine socio-économique, M. Fillon a averti mardi les partenaires sociaux qu'ils devraient "mettre sur la table" fin 2007 des propositions précises, notamment sur l'évolution du marché du travail, et a demandé une réforme des élections professionnelles.
"Les circonstances sont historiques. Les partenaires sociaux ont en main la possibilité de reconfigurer, avec nous, les règles et l'organisation de notre marché du travail", a-t-il souligné après avoir noté que "tout ne peut plus être piloté par l'Etat"...
... "La fiscalité écologique doit émerger dans notre droit", a souligné M. Fillon, qui a souhaité "aller plus loin et poser la question d'une taxation sur le contenu en carbone des produits offerts sur le marché".
Le gouvernement "ne laissera pas les négociations au sein de l'OMC (Organisation mondiale du commerce) se déployer contre notre agriculture", a averti mardi le Premier ministre François Fillon lors de sa déclaration de politique générale devant l'Assemblée nationale.
Dans le domaine du logement, Le Premier ministre s'est fixé mardi un objectif de "500.000 nouveaux logements construits par an, dont 120.000 logements sociaux", dans son discours de politique générale devant l'Assemblée nationale.
"En l'espace de cinq ans, notre retard en matière de construction, pris à la fin des années 90, devra être comblé. Pour cela nous devrons nous tenir à un objectif de 500.000 nouveaux logements construits par an dont 120.000 logements sociaux", a déclaré M. Fillon devant l'Assemblée nationale.
Dans le domaine éducatif, M. Fillon a assuré que le gouvernement consacrerait 5 milliards d'euros d'ici 2012 en faveur des universités, sa "priorité absolue".
Le gouvernement entend "tendre vers 3%" du PIB consacrés à la recherche et "50% des jeunes" doivent décrocher un diplôme de l'Enseignement supérieur, comme il l'avait inscrit dans sa loi sur l'Ecole en 2005.
Il a également annoncé le lancement d'"un plan respect et égalité des chances" visant "les quartiers difficiles".
François Fillon a également affirmé mardi que la France n'était "pas à l'abri" du terrorisme et que les services de renseignements étaient "en alerte".
"Les événements récents dans le sud de la France, en Espagne et surtout en Grande-Bretagne, montrent que les menaces terroristes demeurent très présentes", a souligné le chef du gouvernement.
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3 juillet 2007 2 03 /07 /juillet /2007 15:34

L'AFP (03/07/2007 13:20) indique qu'"Edouard Balladur présidera la commission de réflexion sur les institutions que doit annoncer dans l'après-midi François Fillon. ...

Le régime démo-libéral aux abois, va-t-on vers une VIe république? 

Il est probable que ce nouveau gouvernement Fillon soit plus astucieux que Ségolène Royal, et, tout en parlant de "rupture", se contente de modifier quelques détails institutionnels quand la candidate socialiste préconisait de passer à la VIe république..., en attendant la VIIe, la Xe, etc... Mais cette énième république finira bien elle aussi par imploser, commes les autres, sous l'impulsion d'une autre crise, comme celles de 1870, 1940, 1946 (la Libération...), 1958...

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3 juillet 2007 2 03 /07 /juillet /2007 14:35
"Nicolas Sarkozy se justifie ainsi :

"En devenant président de la République, je me suis libéré de toute attache partisane. [O]n ne gagne jamais un combat en ayant un esprit sectaire. [L]a France déteste l'esprit de chapelle."

Il a dit cela avant un discours sur l'Europe à Strasbourg. Or, justement, sur l'Europe, Nicolas Sarkozy s'est réjouit d'avoir dépassé la division en relançant le débat institutionnel avec le traité dit "simplifié". Pour autant, nous attendons toujours une ouverture vers des personnalités qui ont défendu le non à la Constitution européenne. Force est de constater que, actuellement, seule la "secte" du oui est représentée." (Le Salon Beige)

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3 juillet 2007 2 03 /07 /juillet /2007 14:28
La système maçonnique démo-libéral aux abois

L'article
Le Figaro du 03 juillet 2007, "Fillon veut sortir la France de sa "dépression", indique que "Pour Fillon, « l'élection de Nicolas Sarkozy crée une situation nouvelle qui permet de sortir la France de la dépression nerveuse ». Un constat qui justifie, selon lui, un programme de rupture. « Il faut renoncer aux ajustements et faire de vraies réformes », a-t-il confié hier au Figaro. Son objectif est donc, dit-il, de « réécrire le pacte politique, social et culturel avec les Français »
Ce qui nécessite, à ses yeux, de réformer la démocratie politique et sociale, mais aussi relancer « la bataille de l'intelligence » (lire ci-dessous).
 
La rupture sera logiquement la toile de fond de cette déclaration de politique générale qui devrait durer moins d'une heure. La « nouvelle croissance », qu'il appelle de ses voeux, passe par des propositions radicales pour financer les dépenses de santé et assurer les retraites. « L'allongement de la durée des cotisations n'est plus un débat mais un fait », devrait-il répéter.
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3 juillet 2007 2 03 /07 /juillet /2007 14:01
Editions Augustin Barruel

"La Franc-Maçonnerie est une secte religieuse qui s'organisa surtout en Europe, vers 1725, professa une doctrine "humanitaire" internationale et se superposa aux autres religions.

La franc-maçonnerie ne tend pas à un perfectionnement des sociétés existantes en tenant compte de leurs origines, de leur tempérament, de leur situation, mais un retour à l'état de nature, à une agglomération d'êtres humains, satisfaits d'une vie végétative, pourvu que ses avantages matériels soient également répartis entre tous les citoyens. ( Gustave Bord - La F.M en France...)

Suite au "coup d'état" de 1789, maquillé officiellement en révolution, de nouvelles idéologies prennent toute leur ampleur sous couvert de "république".

La "gauche républicaine", en totale opposition à la Royauté et à l'Eglise, est née, et s'est propagée en France, parallèlement à la propagation des loges maçonniques, tel un virus mortel dans un organisme...
Voltaire, d'une certaine façon, est le premier intellectuel de "gauche". Il voulait "écraser l'infâme"... avec ses "potes" illuminés, martinistes, francs-maçons, théosophes, rose-croix... et autres sectes pourries. C'était un bon "républicain"...

Après Voltaire, vous avez les encyclopédistes, Diderot, Rousseau... 

L'un de leur plus farouches adversaires était l'abbé Augustin Barruel, qui les a si bien dénoncé dans son ouvrage intitulé Mémoires pour servir à l'Histoire du Jacobinisme. (Célèbre ouvrage contre-révolutionnaire, dans lequel Barruel développe la théorie du complot, qu’il avait amorcée dans ses premiers ouvrages et clairement formulée dans son Histoire du clergé pendant la Révolution (cf. Godechot). «C’est là l’un des ouvrages – peut-être même, l’ouvrage - dont se sont le plus souvent servis tous les écrivains qui, depuis cent ans, ont voulu voir dans la Révolution l’oeuvre de la seule franc-maçonnerie. Si l’objectif de ces Mémoires est empreint de partialité, on est obligé de reconnaître que nombreux sont les documents authentiques qu’ils renferment sur les Philosophes, les Francs-Maçons, les « arrière-Maçons », l’illuminisme et Spartacus Weishaupt, son fondateur, les théosophes, le Congrès de Wilhelmsbad, la maçonnerie jésuitique, etc.. » (Dorbon). (
LIRE)

Tous les "frères" sont contre l'Eglise et contre la monarchie. Cette tradition se poursuit avec Robespierre et la Révolution.
Puis Napoléon a repris le drapeau tricolore... Il était contre l'Eglise, il a humilié le pape.
Le bonapartisme poursuit l'idéal révolutionnaire républicain.
Ensuite, vient la Restauration. Dans le Paris des années 1820 vous trouvez une prolifération de mouvements révolutionnaires, avec Buonarroti, Dézamy... La France est la patrie des révolutionnaires.
En 1840, vivent à Paris : Bakounine, Marx, Mazzini, Proudhon, Louis Blanc, Herzen, Blanqui, Leroux...
Tous révolutionnaires républicains...

"Le socialisme sera anticlérical et néo-malthusien, ou il ne sera rien du tout." Dixit Giuseppe Mazzini, ancien Grand Maître du Grand Orient d'Italie, Sataniste notoire, "pote" à Marx, grand criminel...

Puis Napoléon III, qui a envoyé des travailleurs à Londres à la Première Internationale, que MARX présidait.
Puis, la Commune, la création des partis socialistes fidèles à l'idéologie première... révolution républicaine anticléricale... La totale !

Après la Première Guerre, la création du Parti communiste français qui sera très influent, et l'expansion mondiale de ce virus mortel pour l'humanité...

Ce "manifeste" a été commandé à Karl Marx par la Ligue des Hommes Justes, émanation des Illuminés de Bavière, devenue le 1° Juin 1847 la Ligue des communistes... (
LIRE)

Paris a été pendant plus de deux siècles le grand centre des idées de gauche.

La seconde guerre mondiale emplifie le phénomène.
Cette "drôle de guerre" était en réalité une révolution camouflée et dissimulée sous un désastre militaire obtenu par une bataille truquée, en vue de concentrer l'économie du pays entre les mains d'une MAFIA aux service de très puissants "intérêts internationaux"... (Synarchie, Worms...)
A la fin de la guerre, les communistes alliés à Hitler hier, en bons républicains, avec l'accord et l'aval de De Gaulle, "épurent" le pays. Plus de 100 000 personnes sont assassinées pour incompatibilité de pensées... Ils n'étaient pas de bons républicains, eux...

Les "forces de gauche" deviennent de plus en plus gourmandes et féroces...

Survient alors la liquidation programmée de l'Algérie.
Au lendemain du départ du général De Gaulle, qui a rétabli la franc-maçonnerie après son interdiction par le gouvernement de Vichy et qui a lâchement et volontairement abandonné l'Algérie dans des mains de socialo-communistes criminels (F.L.N, A.L.N), la gauche "démocratique" et socialiste, croit plus en ses chances. Pour gagner, ils doit trouver beaucoup d'argent. Ils vont faire appel aux frères...
Les socialistes s'attellent patiemment à reconstituer des réseaux, avec l'aide de maçons ambitieux.
Les années 80... Meurtres, Magouilles et Maçonnisme deviennent les trois mamelles de la république maçonnique française.

En 1986 : l'affaire du Carrefour du Développement, personne ne parle des complicités maçonnes...
En général, l'allusion à la franc-maçonnerie est très rare, quand elle n'est pas mise de côté.
Pourtant, on est bien en peine de dénicher, parmi les principaux scandales des vingt dernières années, une affaire qui se soit déroulée sans le concours de frères ici ou là : 
Carrefour du Développement, 
Sagès, 
Urba-Gracco, 
Luchaire, 
Crédit lyonnais, 
Elf, 
marchés truqués à Paris, 
dans les Hauts-de-Seine, 
ou en Ile-de-France, 
sang contaminé, ARC, 
GMF, 
Française des jeux, 
Mnef, 
Pechiney, 
financement occulte du PS, PC, du PR, du CDS et du RPR, 
vente d'armes en Afrique, pour ne parler que des plus connues : les principaux acteurs sont maçons.

Aujourd'hui, ils sont partout : politique, économie (Euro), journalisme, presse écrite et télévisée, éducation...

Ils tiennent tous le même langage : "républicain", "jacobin", "démocrate", "mondialistes", "onusiens", "eurosiens"....

"Peu importe la diversité de rites ou de formes, puisque la pensée est unique." (G. Mazzini, sataniste notoire, ancien Grand Maître du Grand Orient d'Italie...)

Ces clones mentaux "oeuvrent" tous pour le Grand Architecte de leur "univers".

Le reste importe peu... Ils font partie de le race supérieure. La croix gammée est un emblème maçonnique... La Théosophie... (
LIRE)

L'esprit maçonnique a toujours enfanté l'esprit révolutionnaire (Marxisme et autres socialo-communismes républicains), source de guerres, révolutions, massacres, famines...

Et tout celà continue dans la plus grande indifférence générale, alors que tout le monde sait que la franc-maçonnerie est néfaste par essence à TOUTE société.

 


"Le plus célèbre d'entre eux (kabbalistes-occultistes) fut Louis-Claude de Saint Martin, dit le philosophe inconnu, qui devint, à la fin du XVIII° siècle, le chef de l'école mystique Française.
... On lui doit la devise "liberté, égalité, fraternité", comme le montre Louis Blanc dans son histoire de la révolution, au chapitre des révolutionnaires mystiques."
Philippe Encausse, sciences occultes, page 91.
Révolution de 1789, préparée et dirigée par une SECTE, la franc-maçonnerie et ses potes illuminés, rose-croix, théosophes, gnostiques, et autres kabbalistes satanistes, afin d'établir la république jacobine... en place aujourd'hui, avec ses indignes successeurs républicains et autres "cons-frères"...

 


Aujourd'hui, où en est-on ?
L'euro est là, et tout va bien, non ?
Euroland !!! Depuis le 1er Janvier 2002, les frangins et leurs "potes" jubilent... Un de leurs vieux rêves s'est réalisé : l'EURO... Plus facile ainsi pour mieux dépouiller les états, et les réduire à l'esclavage financier... La secte a sa monnaie !!!
Demain, son gouvernement mondial...

 


 

La dette nationale => LIRE

 


Ces "Illuminés" ont à leur actif une autre "grande oeuvre" : la création des Etats-Unis d'Amérique. En 1935, est fièrement imprimé l'emblème de la secte des Illuminés de Bavière sur leur monnaie. (Pyramide et oeuil du Grand Architecte...)
De George Washington à Franklin D. Roosevelt, plusieurs "frangins" se sont succédé à la tête de la première "démono-cratie guerrière" du monde. Nombre de leurs successeurs ont été initiés à l'université : Bill Clinton, Al Gore...
Bush senior et junior...ont été initiés à l''Ordre des Skull & Bones qui est une société secrète associé au mouvement NEW AGE qui revêt, selon Sutton, certains aspects SATANISTES (
LIRE)
Ces vénérables dégénérés "dirigent" le monde et, au besoin, bombardent de pauvres innocents... Rien que ça... Avec la bénédiction de la république démono-crate de ce qu'il reste de cette pauvre France perdue dans Euroland !!!"

 


Merci aux Editions Augustin Barruel. Ingomer.

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3 juillet 2007 2 03 /07 /juillet /2007 10:38

La système démo-libéral aux abois:

Le Figaro du 03 juillet 2007. "Pour Fillon, « l'élection de Nicolas Sarkozy crée une situation nouvelle qui permet de sortir la France de la dépression nerveuse ». Un constat qui justifie, selon lui, un programme de rupture. « Il faut renoncer aux ajustements et faire de vraies réformes », a-t-il confié hier au Figaro. Son objectif est donc, dit-il, de « réécrire le pacte politique, social et culturel avec les Français ». Ce qui nécessite, à ses yeux, de réformer la démocratie politique et sociale, mais aussi relancer « la bataille de l'intelligence » (lire ci-dessous).

 

La rupture sera logiquement la toile de fond de cette déclaration de politique générale qui devrait durer moins d'une heure. La « nouvelle croissance », qu'il appelle de ses voeux, passe par des propositions radicales pour financer les dépenses de santé et assurer les retraites. « L'allongement de la durée des cotisations n'est plus un débat mais un fait », devrait-il répéter.

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2 juillet 2007 1 02 /07 /juillet /2007 15:10
Une invention luciférienne cabaliste, talmudo-maçonnique martiniste

La devise de la république Liberté Egalité Fraternité, pour ses deux premiers éléments est inscrite dans la déclaration des droits de l'homme, dans son article 1er : "Les hommes naissent et demeurent libres et égaux en droits". Cette devise est une invention maçonnique, synthétisée dans le système martiniste cabalo-luciférien.
 
L'encyclopédie Wikipedia, dans son article sur Louis Claude de Saint-Martin est prise en flagrant délit de mensonge et de tromperie, elle indique que la formule Liberté Egalité n'apparaîtrait seulement que "vers 1848": " D’après Louis Blanc, dans Histoire de la Révolution, c’est à Louis-Claude de Saint-Martin même que la France doit sa fameuse devise : Liberté-Égalité-Fraternité. Une erreur hélas ! Robert Amadou a publié sur la question un numéro spécial de Renaissance traditionnelle ou il démontre l'erreur, avec un argumentaire de plus de 100 pages ! En fait, cette devise n'est même pas celle de la Révolution française de 1789 ! Elle apparaît vers 1848."
 
Or, l'on sait grâce à l'ouvrage de l'abbé Barruel, publié en 1798 (soit cinquante années avant 1848 et 9 après la Révolution française de 1789), que cette formule Liberté Egalité existait déjà bien au XVIIIe siècle, avant 1789, dans les initiations aux grades maçonniques, notamment celui de Kadosch: "Au moment où l'adepte sort de l'antre, portant la tête de ce roi, il s'écrit Nékom, je l'ai tué. Après l'atroce épreuve, on l'admet au serment. … Enfin, le voile se déchire; l'adepte apprend que jusqu'alors la vérité ne lui a été manifestée qu'à demi, que cette liberté et cette égalité dont on lui avait donné le mot dès son entrée dans la Maçonnerie, consistent à ne reconnaître aucun supérieur sur la terre; à ne voir dans les rois et les pontifes que des hommes égaux à tous les autres, et qui n'ont d'autres droits sur le trône ou auprès de l'autel que celui qu'il plaît au peuple de leur donner, que ce même peuple peut leur ôter quand bon lui semblera. On lui dit encore que depuis trop longtemps les princes et les prêtres abusent de la bonté, de la simplicité de ce peuple; que le dernier devoir d'un Maçon, pour bâtir des temples à l'égalité et à la liberté, est de chercher à délivrer la terre de ce double fléau, en détruisant tous les autels que la crédulité et la superstition ont élevés; tous les trônes où l'on ne voit que des tyrans régner sur des esclaves…
 
Je n'ai point pris ces connaissances du grade des Kadosch simplement dans les livres de M. Monjoie ou de M. Le Franc, je les tiens des initiés mêmes." (Abbé Augustin Barruel, Mémoires pour servir à l'histoire du Jacobinisme, 1798, Nouvelle édition révisée, Editions de Chiré, Chiré-en-Montreuil 2005, tome 1, p. 407-409).

Historiquement l'abbé Barruel précise même que "[j]usqu'au 12 août 1792, les Jacobins français n'avaient encore datés les fates de leur révolution que par les années de leur prétendue Liberté. En ce jour, Louis XVI, depuis quarante-huit heures, déclaré par les rebelles déchu de tous les droits au trône, fut emmené captif aux tours du Temple. En ce même jour, l'assemblée des rebelles prononça, qu'à la date de la liberté on ajouterait désormais dans les actes publics la date de l'égalité; et ce décret lui-même fut daté la quatrième année de la liberté, la première année, le premier jour de l'égalité

"En ce même jour, pour la première fois, éclata enfin publiquement ce décret si cher aux Francs-Maçons, et prescrit dans leurs loges avec toute la religion du serment le plus inviolable. A la lecture de ce fameux décret, ils s'écrièrent: Enfin nous y voilà; la France entière n'est plus qu'une grande loge; les Français sont tous Francs-Maçons, et l'univers entier le sera bientôt comme nous.

"J'ai été témoin de ces transports; ... Oui enfin, voilà le grand objet de la Franc-Maçonnerie rempli. Egalité & Liberté; tous les hommes sont égaux et frères; tous les hommes sont libres: cétait là toute l'essence de notre code, tout l'objet de nos voeux, tout notre grand secret." (Abbé Augustin Barruel, Mémoires pour servir à l'histoire du Jacobinisme, 1798, Nouvelle édition révisée, Editions de Chiré, Chiré-en-Montreuil 2005, tome 1, p. 384).
 
Henri Delassus (1836-1921), docteur en théologie, Chanoine honoraire de la métropole de Cambrai, Directeur de la Semaine Religieuse de ce diocèse, nous indique dans son ouvrage "La Conjuration antichrétienne", que "Le martinisme avait été restauré par le Dr Papus, de son vrai nom Encausse, un des lucifériens les plus dangereux du siècle. Le martinisme avait été fondé en 1754 par un juif portugais, Martinez de Pasquelly; son premier disciple avait été Louis Claude de Saint-Martin, ce qui fait que la secte a une double raison pour s'appeler le "martinisme". Le martinisme dérive directement de la Kabbale juive..." (Henri Delassus, La Conjuration antichrétienne, Le Temple maçonnique voulant s'élever sur les ruines de l'Eglise catholique, 1910, rééd. Expéditions Pamphiliennes 1999, p. 377).

La doctrine de Saint-Martin est celle de la cabale, l'abbé Barruel l'indique dans son paragraphe Système des Maçons de la cabale: "Il faut de la patience pour découvrir tout l'ensemble du code martiniste à travers le langage mystérieux des nombres et des dogmes. Epargnons, autant qu'il est possible, ce travail au lecteur" (Mémoires pour servir à l'histoire du Jacobinisme, 1798, Nouvelle édition révisée, Editions de Chiré, Chiré-en-Montreuil 2005, 2e partie, tome 1, p. 417). 


"[L]a devise Liberté, égalité, fraternité. La Secte la fait retentir partout, elle a obtenu de la faire inscrire sur les édifices publics, sur les monnaies, sur tous les actes de l'autorité législative et civile. "Cette formule, dit le franc-maçon Malapert dans un de ses discours aux loges (Chaîne d'Union, 1874, p. 85), fut précisée vers le milieu du siècle dernier (XVIIIe) par Saint-Martin (fondateur de l'illuminisme français). Tous les ateliers l'ont acceptée, et les grands hommes de la Révolution en ont fait la devise de la République française" (Henri Delassus, La Conjuration antichrétienne, Le Temple maçonnique voulant s'élever sur les ruines de l'Eglise catholique, 1910, rééd. Expéditions Pamphiliennes 1999, p. 256).
 
"J'ai peur de fatiguer le lecteur par le détail de ces absurdités des arrières-Maçons, mais j'écris pour fournir des preuves à l'historien. En assignant les grandes causes de la Révolution, il faudra bien au moins qu'il ait une idée générale des systèmes d'impiété et de rébellion qui l'ont amenée" 
 
"J'ignore l'origine de ce M. de Saint-Martin qui leur laissa son nom. … J'ai vu des hommes qu'il avait séduits; j'en ai vus qu'il voulait séduire; tous m'ont parlé de son grand respect pour Jésus-Christ, pour l'Evangile, pour les gouvernements; je prends, moi, sa doctrine et son grand objet dans ses productions,… dans son fameux ouvrage "Des erreurs et de la Vérité". Je sais ce qu'il en coûte pour aller déchiffrer les énigmes de cette œuvre de ténèbres; mais il faut bien avoir pour la vérité, la constance que les adeptes ont pour le mensonge." (Abbé Augustin Barruel, Mémoires pour servir à l'histoire du Jacobinisme, 1798, Nouvelle édition révisée, Editions de Chiré, Chiré-en-Montreuil 2005, tome 1, p. 417).
 

La finalité

"… Weishaupt (illuminisme allemand) et les siens ont dit ouvertement ce qu'ils prétendent tirer de cette formule (Liberté, Egalité) : 

d'abord l'abolition de la religion et de toute autorité civile, 
puis l'abolition de toute hiérarchie sociale et de toute propriété
(Henri Delassus, La Conjuration antichrétienne, Le Temple maçonnique voulant s'élever sur les ruines de l'Eglise catholique, 1910, rééd. Expéditions Pamphiliennes 1999, p. 256).
 
 (Paragraphe Système politique des Maçons martinistes, p. 420). "Des sectes conspirantes…, les adeptes des loges martinistes sont la pire de toutes. … L'adepte martiniste ne reconnaît pour légitimes, ni les empires que peuvent avoir fondés la violence, la force, la conquête; ni les société qui devraient leur origine aux conventions, aux pactes les plus libres. … Le martiniste… nous dit que tout est nul dans les sociétés formées librement, que tout est nul dans les sociétés formées par la force". L'abbé Barruel demande donc fort justement: "Quelles sont donc les lois civiles, quels sont les magistrats, les princes qui pourront exiger des sujets cette soumission?" (Abbé Augustin Barruel, Mémoires pour servir à l'histoire du Jacobinisme, 1798, Nouvelle édition révisée, Editions de Chiré, Chiré-en-Montreuil 2005, tome 1, p. 420-421).

 "Que le héros de ce code (martiniste), le fameux Saint-Martin se montre à découvert, et aussi hypocrite que son maître, il ne sera plus que le vil copiste des inepties de l'esclave hérésiarque plus généralement connu sous le nom de Manès. … On le verra conduire ses adeptes dans les mêmes sentiers, leur inspirer la même haine des autels du Christianisme, du trône des souverains, et même de tout gouvernement politique." (ibid., p. 418).

 "Cette Secte (martiniste) faisait bien des dupes en France, en Allemagne, j'en ai trouvé jusqu'en Angleterre; et j'ai vu que partout son dernier secret consistait à montrer dans la Révolution française le feu qui purifie l'univers" (ibid., p. 425).


L'imposture

Après tous les papes du XIXe siècle et ceux du XXe, Jean-Paul II et Benoît XVI dénoncent eux aussi l'imposture des Lumières, du laïcisme et de la théologie libérale.  

 "Dans la mentalité des Lumières,... le grand drame de l'histoire du Salut avait disparu. L'homme était resté seul: seul comme créateur de sa propre histoire et de sa propre civilisation; seul comme celui qui décide de ce qui est bon et de ce qui est mauvais... Si l'homme peut décider par lui-même, sans Dieu, de ce qui est bon et de ce qui est mauvais, il peut aussi disposer d'un groupe d'hommes soit anéanti... Des décisions analogues furent prises sous le IIIe Reich,... par le parti communiste de l'union Soviétique et des pays soumis à l'idéologie marxiste" (Jean-Paul II, Mémoire et identité, Le testament politique et spirituel du pape, Flammarion, Mayenne 2005, p. 23-24). "Cela arrive, poursuit Jean-Paul II, parce que Dieu en tant que Créateur a été rejeté..." (ibid, p. 25).


 Ainsi le pape Jean-Paul II établit un lien entre les "Lumières" et les idéologies criminelles du XXe siècle
; en ce qu'elles ont prétendu éliminer le péché originel et donc tout le mystère de la rédemption en Christ, les Lumières sont à l'origine des utopies criminelles et des idéologies monstrueuses qui, au nom du Progrès et de l'amélioration de la société qu'il fallait changer pour apporter le bonheur sur terre, ont assassiné des millions de personnes (camps de concentration, goulags, etc...).  

 Benoît XVI condamne la théologie libérale comme une interprétation individualiste qui apparaît "unilatérale et privée de tout fondement"
: "Même si sa prédication est toujours un appel à la conversion personnelle, il vise en réalité continuellement la constitution du Peuple de Dieu qu'il est venu rassembler et sauver. C'est pourquoi l'interprétation individualiste de l'annonce que le Christ fait du Royaume, proposée par la théologie libérale, apparaît unilatérale et privée de tout fondement". (Benoît XVI, Audience générale : La volonté de Jésus sur l’Eglise et le choix des Douze, Texte intégral de la catéchèse de Benoît XVI sur « la relation entre le Christ et l’Eglise », ROME, Mercredi 15 mars 2006).

Benoît XVI explique que la relégation de la foi au domaine privé par le laïcisme n'est pas compatible avec la liberté religieuse"[L]a diffusion d'une mentalité inspirée d'un certain laïcisme, plus ou moins consciemment, porte petit à petit à déprécier ou ignorer le sacré, reléguant ainsi la foi à la sphère strictement privée. C'est pour cela, qu'une juste conception de la liberté religieuse n'est pas compatible avec cette idéologie, qui parfois se présente comme la seule voix de la rationalité..." (Benoît XVI, Cité du Vatican, 30 juillet 2007, Benoît XVI reçoit les Evêques de Porto Rico qui ont conclu leur visite Ad Limina).



 "La religion chrétienne a toujours reconnu les droits de l'homme définis par le Décalogue et fondés sur les devoirs envers Dieu; elle apporte au monde, depuis vingt siècles, une juste notion de la fraternité, de l'égalité, de la liberté" (François Brigneau, Jules L'Imposteur, Editions du Présent, Saint-brieux 1981, p. 10).

 "Si l'on entend par là que les hommes ne sont pas faits pour être esclaves, mais pour jouir d'une vraie liberté sous l'empire des lois; si par égalité on veut dire qu'étant tous les enfants d'un père commun, d'un même Dieu, les hommes doivent tous s'aimer,s’aider mutuellement comme des frères, je ne vois pas que j'eusse besoin d'être maçon pour apprendre ces vérités. Je les trouverais bien mieux dans l'Evangile" (Abbé Augustin Barruel, Mémoires pour servir à l'histoire du Jacobinisme, 1798, Nouvelle édition révisée, Editions de Chiré, Chiré-en-Montreuil 2005, 2e partie, tome 1, p. 391.)


 "Peut-être enfin cessera-t-on d'écouter les sophistes d'une égalité et d'une liberté plus atroces encore que chimériques, quand on saura combien leurs vains systèmes ont rapproché les hommes de la bête féroce.  … Nous savons ce qu'ont fait de nos jours ces vains systèmes de liberté, d'égalité" (Abbé Augustin Barruel, Mémoires pour servir à l'histoire du Jacobinisme, 1798, Nouvelle édition révisée, Editions de Chiré, Chiré-en-Montreuil 2005, tome 1, p. 378).
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2 juillet 2007 1 02 /07 /juillet /2007 14:25

Via le Salon Beige

CITE DU VATICAN, 30 JUI 2007 (VIS). L Pape a reçu ce matin les Evêques de Porto Rico qui ont conclu leur visite Ad Limina.

Parlant du domaine social portoricain, le Pape a averti que "la diffusion d'une mentalité inspirée d'un certain laïcisme, plus ou moins consciemment, porte petit à petit à déprécier ou ignorer le sacré, reléguant ainsi la foi à la sphère strictement privée. C'est pour cela, qu'une juste conception de la liberté religieuse n'est pas compatible avec cette idéologie, qui parfois se présente comme la seule voix de la rationalité". 

Un autre "objectif permanent" a t'il dit, est la famille qui "est mise en danger par les nombreux dangers du monde moderne comme le matérialisme dominant" ou "le manque de stabilité et de fidélité du couple". D'où "la nécessité de développer une pastorale de la famille incisive, qui aide les époux chrétiens à assumer les valeurs fondamentales du Sacrement reçu".

"L'indifférence religieuse déjà mentionnée et la tentation d'une facile permissivité morale, ainsi que l'ignorance de la tradition chrétienne influencent beaucoup les nouvelles générations. La jeunesse a le droit d'être éduquée dans la foi. C'est pour cela que la complète éducation des jeunes doit comprendre l'enseignement religieux, même à l'école".

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2 juillet 2007 1 02 /07 /juillet /2007 10:52
La Porte Latine (Fideliter N° 177, MAI 2007)

Comment agir vis-à-vis de prêtres qui, d’eux-mêmes ou en vertu d’un hypothétique Motu proprio à venir, envisageraient de reprendre la messe traditionnelle ?

Fideliter : Au cas où ce décret de libéralisation serait publié, avez-vous l’intention d’agir, et de quelle manière ?

Abbé de Cacqueray : Bien sûr ! Nous sommes déterminés à aider le maximum de prêtres possible à reprendre et à réapprendre la messe traditionnelle, afin que des fidèles toujours plus nombreux y aient accès. Il n’est pas question pour nous de rester passifs si les conditions devenaient meilleures. Il serait étrange que la Fraternité Saint-Pie X, après avoir réclamé durant 35 ans la réhabilitation de la messe traditionnelle, reste les bras croisés au moment où, fût-ce de manière partielle et insatisfaisante, une porte serait ouverte pour que des prêtres puissent la célébrer plus facilement. Mais il faut faire une petite distinction préalable.

Fideliter : Laquelle?

Abbé de Cacqueray : Nous allons parler de prêtres « conciliaires », insérés dans les diocèses ou les congrégations religieuses officielles et qui, libérés de leurs craintes grâce à cet hypothétique Motu proprio, prendraient la décision de célébrer la messe traditionnelle, mais sans quitter la structure à laquelle ils appartiennent. Je n’entends pas parler ici des prêtres qui quitteraient leur diocèse pour rejoindre le monde Ecclesia Dei. Une telle démarche, à mon sens, doit faire l’objet d’une réflexion partiellement différente. Et ceci pour deux raisons.

D’abord, les Ecclesia Dei possèdent les structures aptes à faire, auprès des prêtres qui veulent les rejoindre, le travail que nous allons évoquer, c’est-à-dire leur apprendre à célébrer la messe, les fournir en matériel liturgique, etc. Il n’y a évidemment aucune raison que la Fraternité Saint-Pie X se substitue aux Ecclesia Dei pour soutenir les prêtres qui veulent adhérer à Ecclesia Dei.

D’autant qu’il existe un problème spécifique en ce qui les concerne, qui provient d’un fait historique : les instituts Ecclesia Dei existent en vertu d’un document dont le but principal est de condamner Mgr Lefebvre, Mgr de Castro Mayer, et leurs fils dans l’épiscopat. Le simple honneur nous oblige à nous tenir éloignés de prêtres qui, le voulant ou non, adhèrent publiquement et de façon continue à cette condamnation infamante. Donc, notre propos porte aujourd’hui exclusivement sur des prêtres « conciliaires » qui reprendraient la messe traditionnelle en restant au sein des structures officielles.

Fideliter : Ceci est fort clair. Quels types d’action envisagez-vous donc dans le cadre précis de cette « aide au retour » à la messe traditionnelle ?

Abbé de Cacqueray : Parlons d’abord, si vous le voulez bien, de la Fraternité Saint-Pie X elle-même, en tant que congrégation sacerdotale. Il me semble que nous sommes en mesure d’apporter un cadre pour une éventuelle reprise de la célébration de la messe traditionnelle. Et tout d’abord, nos prêtres, nos prieurés, nos chapelles sont évidemment par nature des points de référence. Le prêtre qui envisage de célébrer cette messe risque d’avoir des craintes : Est-ce que cela est possible ? Est-ce que cela est facile ? Quels en sont les fruits sur le prêtre lui-même, sur ses fidèles ? Eh bien ! très fraternellement, il peut rencontrer nos prêtres, nos fidèles, séjourner dans nos maisons, et constater par lui-même l’esprit de force dans la foi, de sanctification, de joie, de paix que produit cette messe. Et cela va le rassurer et l’encourager.

Fideliter : Ces prieurés existent depuis de longues années, ils ne sont pas un élément inédit, alors que la parution du Motu proprio constituerait un changement. Avez-vous l’intention de proposer des éléments nouveaux ?

Abbé de Cacqueray : Évidemment, et dans la mesure de nos possibilités. Il serait bon de rédiger et de diffuser une brochure simple présentant la messe traditionnelle dans son histoire, sa théologie et sa célébration. Nous avons édité d’excellents ouvrages (La messe expliquée de l’abbé Joly, La messe de toujours de Mgr Lefebvre), mais ces livres sont volumineux et relativement coûteux. J’espère qu’un tel projet pourra être mis en œuvre par un confrère zélé de la Fraternité.

Fideliter : En revanche, vous avez déjà produit un DVD pour aider les prêtres à apprendre à célébrer la messe ?

Abbé de Cacqueray : J’en remercie l’abbé de La Rocque qui a réalisé ce projet avec une qualité exceptionnelle, malgré le délai très bref qui lui a été laissé. Ce DVD devrait être suivi d’un deuxième, qui présentera, et cette fois-ci plutôt à destination des fidèles, la théologie et la symbolique de la messe. Car ce premier DVD est réservé aux prêtres, puisqu’il constitue une introduction technique à l’apprentissage de la célébration. Il a d’ailleurs déjà connu un vif succès, et se diffuse très largement dans le clergé français, mais aussi à l’étranger, puisqu’il est présenté en sept langues.

... Fideliter :Nous venons de parler de l’action des prêtres de la Tradition auprès des prêtres « conciliaires ». Envisagez-vous aussi une action des fidèles ?

Abbé de Cacqueray : Bien sûr ! D’abord, il faut se souvenir que le passage de la messe nouvelle à la messe traditionnelle représente comme une sorte de « conversion », qu’il s’agit d’une réalité surnaturelle, fruit de la grâce, donc essentiellement de la prière. Nous aurons besoin, dans cet apostolat, du renfort puissant de la prière des fidèles. Ils ont déjà participé avec zèle à la croisade du rosaire lancée après le Chapitre général, et je les en remercie vivement. Mais ils seront encore sollicités, et ils le sont dès maintenant. Par ailleurs, accueillir des prêtres pour les former à la messe traditionnelle, ou aller les voir, leur remettre de la documentation écrite ou audiovisuelle, leur écrire ou leur envoyer des bulletins et des revues, tout cela demande du temps, des bonnes volontés et de l’argent. Là aussi, l’aide de tous les laïcs sera fort précieuse.

... Fideliter : Quels sont vos conseils à ce propos ?

Abbé de Cacqueray : Il faut incontestablement une réflexion de prudence, dans les deux sens du terme. Prudence au sens thomiste, qui évalue les circonstances pour poser l’action vraiment vertueuse et droite. Prudence au sens plus moderne, c’est-à-dire circonspection, méfiance pour ne pas être entraîné sur une pente glissante. Je dirais que si un fidèle veut effectuer un tel apostolat, il doit d’abord être bien armé intérieurement, par une connaissance solide de la doctrine chrétienne, une habitude enracinée de la prière, une pratique régulière des sacrements. Il doit spécialement recourir aux puissants moyens de préservation spirituelle que sont, par exemple, les retraites, notamment les exercices de saint Ignace. Il faut, de plus, que ce fidèle possède une « base arrière » (prieuré, chapelle traditionnelle) où il continue à se rendre régulièrement pour se nourrir doctrinalement et spirituellement. Il serait imprudent, sous prétexte d’aider autrui, de risquer soi-même de s’étioler, de se diluer. Enfin, parce qu’un tel apostolat est difficile et pose des problèmes souvent plus complexes qu’on ne le croit au départ, il est nécessaire de se faire suivre et conseiller par un prêtre de doctrine sûre et de jugement droit.

Fideliter : Si un fidèle de la Tradition s’inscrit dans la prudence dont vous venez de donner les éléments principaux, que pourra-t-il faire concrètement ?

Abbé de Cacqueray : En réalité, il pourra faire beaucoup, et de multiples façons. Il pourra fournir documentation écrite et audiovisuelle. Il pourra essayer de mettre à disposition du prêtre tous les objets nécessaires pour célébrer dans le rite traditionnel, depuis la soutane jusqu’à la chasuble en passant par les canons d’autel : ceci en les achetant, en les récupérant ou en les empruntant. Il pourra ménager à ce prêtre des rencontres avec des prêtres de la Fraternité Saint-Pie X. Actuellement, en plusieurs endroits de France, nos récollections sacerdotales accueillent régulièrement des prêtres « conciliaires » qui viennent à la fois y recevoir une nourriture doctrinale et liturgique, et s’encourager par le réconfort de l’amitié sacerdotale. Nous sommes là au cœur de la vocation de notre institut.

Fideliter : Cette présence d’un ou plusieurs fidèles de la Tradition auprès d’un prêtre qui se dispose à reprendre la messe traditionnelle serait pour lui un vrai encouragement.

Abbé de Cacqueray : C’est évident. Il ne faut pas sous-estimer le sentiment d’isolement qui peut étreindre le prêtre diocésain qui doit desservir cinq, dix, vingt, trente clochers, voire plus, et qui, poussé par la grâce, envisage de renouer ou, plus couramment aujourd’hui, de découvrir la liturgie traditionnelle. A ce moment, les encouragements respectueux et amicaux de fidèles solidement enracinés dans la Tradition peuvent être absolument déterminants.

... [C]e prêtre va certainement rencontrer quelques difficultés dans son apprentissage : formules inconnues, gestes inusités, petit obstacle de la langue latine, etc. Le fidèle pourra l’aider à surmonter ces embarras, ce qui implique qu’il ait lui-même travaillé en amont pour bien connaître l’ordinaire de la messe et ses rubriques. Puis, au moment des premières messes dans le rite traditionnel (rite « nouveau », en quelque sorte, pour ce prêtre), il sera réconfortant d’avoir à ses côtés un servant d’autel qui connaît son texte, qui connaît les rites, et même qui, éventuellement, peut « souffler » discrètement sa partie au célébrant lorsque celui-ci a un trou de mémoire.

... Parfois, ce prêtre pourra rencontrer des traverses, des contradictions voire des persécutions. Il faudra alors savoir le protéger, le défendre, le consoler. En même temps, cette messe retrouvée sera la joie et la force de ce prêtre, fera jaillir la foi et la vie chrétienne autour de lui, suscitera des fidèles fervents, et des vocations religieuses et sacerdotales. Vous connaissez la parole étonnante et imagée du Curé d’Ars : « Laissez une paroisse vingt ans sans prêtre (donc sans messe), et l’on y adorera les bêtes. »

Fideliter : « Remettez le prêtre et la messe dans une paroisse, et les adorateurs des bêtes y redeviendront fils de Dieu », voulez-vous dire ?

Abbé de Cacqueray  :C’est à peu près cela. On a peine à s’imaginer le flot de grâces qui coulerait sur une paroisse où la messe traditionnelle serait enfin retrouvée et reprise, pour la gloire de Dieu. Mgr Lefebvre l’a exprimé de belle façon le 23 septembre 1979, lorsqu’il nous a lancé sa magnifique et poignante adjuration :

« Gardez le sacrifice de Notre Seigneur Jésus-Christ ! Gardez la messe de toujours ! » Il ajoutait alors : « Et vous verrez la civilisation chrétienne refleurir, civilisation qui n’est pas pour ce monde, mais civilisation qui mène à la cité catholique, et cette cité catholique, c’est la cité catholique du Ciel. »

Suresnes, mai 2007

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2 juillet 2007 1 02 /07 /juillet /2007 10:30

"Les présidents américain, George W. Bush, et russe, Vladimir Poutine, ont eu, dimanche 1er juillet, à Kennebunkport une discussion "amicale" destinée à détendre l'atmosphère avant d'aborder lundi les questions concrètes et les divergences, ont indiqué dimanche deux de leurs proches conseillers.

"Pour souligner ce qui les rapprochait, les deux présidents ont fait appel à l'Histoire, notamment à "l'alliance" entre deux pays que tout semblait opposer, les Etats-Unis et l'Union soviétique, "pendant les années de la seconde guerre mondiale", a ajouté Sergueï Prikhodko, le conseiller du président russe pour les affaires extérieures. "Et la conclusion commune que nous tirons, du moins du côté russe, c'est que cette histoire nous oblige impérativement à continuer de renforcer et élargir notre coopération", a-t-il conclu." 

(LEMONDE.FR avec AFP, Discussion "amicale" entre George W. Bush et son invité Vladimir Poutine, 02.07.07).

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1 juillet 2007 7 01 /07 /juillet /2007 23:28
Face à la crise des vocations, une crise sans précédent, le Saint Père propose un Motu Proprio qui libéralise la messe traditionnelle et procure une ouverture aux prêtres catholiques traditionalistes. Les fidèles traditionalistes pourront enfin obtenir une messe traditionnelle sans l'accord des évêques de France qui depuis quarante ans s'opposent à cette messe en persécutant parfois gravement les prêtres souhaitant la célébrer, dont certains sont morts de chagrins. Il fallait le dire.

"Le magazine OREMUS a publié une étude statistique (fichier pdf) sur le nombre de fidèles “traditionalistes” dans les diocèses français.

Attaché à la liturgie traditionnelle dans le cadre du Motu proprio Ecclesia Dei, OREMUS prend en compte cependant la participation de la Fraternité Sacerdotale Saint-Pie X et des communautés qui lui sont liées.

Cette étude donne un aperçu de la situation impressionnante des diocèses de France. En 2004, ils comptaient encore 12 925 prêtres séculiers de moins de 55 ans, en 2014 il n'y en aura plus que 4 251. Les diocèses bretons connaissent une chute brutale :
Diocèses * 2004 2014
Saint-Brieuc 141 21
Quimper 223 34
Rennes 421 56
Vannes 268 52

*Le diocèse de Nantes n'apparaît pas dans le tableau publié par OREMUS.

Sur la base de ces résultats, en 2014 les diocèses de Saint-Brieuc et de Quimper n'auraient plus qu'un prêtre de moins de 55 ans pour près de 30 000 habitants.
Les ordinations sacerdotales qui étaient encore de 566 en 1966 sont tombées à 170 en 1975 et à 90 en 2004. En cette même année 2004, 54 diocèses n'ont connu aucune ordination.

Face à une crise sans précédent, les évêques réagissent différemment. Seuls 58 ont accepté le concours de prêtres Ecclesia Dei alors que 60,9 % des catholiques assisteraient volontiers à la messe traditionnelle. [Voir le dernier sondage du Figaro donnant 66% oui, 34% non]

Les séminaires traditionalistes, toutes communautés confondues, regrouperaient actuellement 120 séminaristes français (soit 15% des séminaristes des diocèses de France).

Malgré l'hostilité de nombreux évêques de France, "En cumulant les chiffres Ecclesia Dei et ceux de la Fraternité St Pie X, on arrive donc, dans une optique pessimiste (.), à dire que ces fidèles représentent 5% du total des catholiques pratiquants et 13% des pratiquants de moins de 55 ans, soit la population pratiquante d'un bon diocèse ou de deux diocèses, avec une moyenne d'âge très basse, une forte démographie et une grande richesse d'oeuvres de formation, de spiritualité et d'évangélisation."

(
La Blanche Hermine, mai-juin 2006, n° 54, p. 5).
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1 juillet 2007 7 01 /07 /juillet /2007 22:44
Au moment où "le Pacs se rapproche du mariage" (article du Salon Beige), il est intéressant de rappeler l'opinion de Jean-Marie Le Pen sur le Pacs.
 
"Le 21 décembre Le président du Front national a déclaré à BFM qu'il ne voyait pas «pas d'inconvénient» au Pacs (Pacte civil de solidarité) : «Je ne vois pas beaucoup d'intérêt à cette formule, mais dans le fond, si elle permet à certaines personnes de se témoigner réciproquement de leurs intérêts matériels, je ne vois pas d'inconvénient.»
 
Et d'ajouter : «Puisque cela porte ce nom-là, ça ne me gêne pas».
 
Cette déclaration intervient quelques jours après qu'il ait proposé de soumettre la loi sur l'avortement à un référendum. Les ralliements d'homosexuels et de partisans de la culture de mort au Front National compenseront-ils les départs des catholiques et de toutes les personnes attachées au respect de la loi naturelle ?" 

(La Blanche Hermine, Janvier – février 2007, n° 58, p. 3)
 
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1 juillet 2007 7 01 /07 /juillet /2007 21:13

Le Forum catholique


Reims, calice du sacre des rois de France 

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1 juillet 2007 7 01 /07 /juillet /2007 21:00
Matthieu Mautin via Le Forum catholique 

Ce dimanche 1er juillet,
fête du précieux Sang de notre Seigneur Jésus Christ (qui n’existe plus dans le calendrier réformé), les fidèles catholiques de la Mayenne Angevine ont communié sous les yeux de notre Dame de Pontmain, celle qui a dit « Mais priez mes enfants, mon fils se laisse toucher, il vous exaucera en peu de temps.»

La communauté des fidèles de Niafles, désormais SLCF (sans lieu de culte fixe) a choisi de placer sa première « messe pèlerine » sous le regard de sa maman du Ciel, mère de l'Eglise.

Ils ont en effet jugé préférable d’éviter de répondre aux provocations par ce qui aurait pu être interprété par une surenchère : A la violence, à la calomnie et au mépris ils préfèrent n’opposer que la charité, et la persévérance.

Il convient pour en finir avec Niafles de préciser que les évènements de ces derniers temps qui font tant souffrir les catholiques sincères de toute sensibilité ont quatre racines :
- De vieilles rancunes personnelles rancies par les ans
- La convoitise d’un maire sur le charmant presbytère
- La jalousie de certains face à une communauté catholique bien vivante, jeune et dynamique
- Un incontestable fond anticatholique chez d’autres

C’est pourquoi ils ont entrepris hier d’aller au devant des catholiques du Haut Anjou pour montrer leur vrai visage, sans rapport avec l’image qui résulte d’une calomnie savament organisée. L’opération consistait à offrir le verre de l’amitié à la sortie de la messe du samedi soir et dialoguer. L’accueil a été très variable : Frois dans certaine paroisses, l’échange est courtois et constructif dans d'autres. Voici le texte du document diffusé à cette occasion.


« Mgr Maillard vient d’ordonner la fermeture d’une église après en avoir laissé chasser les fidèles par la violence et rejeté le jeune prêtre que la Providence nous offrait comme une richesse supplémentaire pour notre diocèse.

Une communauté chrétienne a été jetée à la rue. Au delà de l’église de Niafles et de la paroisse St Clément qui se voit amputée, c’est l’Eglise universelle qu’on mutile.

Pourtant, nous gardons l’espérance : le coq de nos clochers nous rappelle que St Pierre lui-même faillit devant les persécuteurs du Christ. C’est pourquoi, sans remettre en cause l’autorité de notre évêque, nous ne nous déroberons pas face à l’ardente obligation de témoigner que nous offre la Providence.

Nous ne demandons rien d’autre que l’application d’un point précis du concile et des instructions constantes des Papes depuis plusieurs décennies :
«(…) là où se trouvent des fidèles de divers rites, l'Evêque diocésain devra pourvoir à leurs besoins spirituels, soit par des prêtres ou des paroisses du même rite (…) Si, pour des raisons particulières, au jugement du Siège apostolique, tout cela ne peut se faire, qu'une hiérarchie propre soit alors établie selon la diversité des rites.(Vatican II décret Christus Dominus)
Obéissant fidèlement à la tradition, le saint Concile déclare que la sainte Mère l'Eglise considère comme égaux en droit et en dignité tous les rites légitimement reconnus, et qu'elle veut, à l'avenir, les conserver et les favoriser de toutes manières »

Matthieu MAUTIN
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1 juillet 2007 7 01 /07 /juillet /2007 20:43

Les Chrétiens: des "animaux impurs, indignes de s'appeler hommes, bêtes à forme humaine, contagieux à la manière du fumier, boeufs et ânes, porcs, chiens, pire que les chiens" (Le talmud)

Le juif est toujours bon, malgré le nombre et la quantité des péchés qui n'arrivent pas à le contaminer (Le talmud Chagigah 15, b.)
 

"Seul l'israélite est un homme, tout l'univers est à lui, toutes choses doivent le servir, principalement les animaux qui ont forme d'hommes" (Le talmud, Chagigah 15, b cité in Julio Meinvielle, Les Juifs dans le mystère de l'histoire, Editions D.F.T., Saint-Etienne 2001, p.33). 

 

- « Les Goïm sont nés seulement pour nous servir. Sans cela, ils n’ont pas de place dans le monde. »

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1 juillet 2007 7 01 /07 /juillet /2007 20:05
Hervé Ryssen nous rapporte ces deux perles: 

"Le rabbi Yaakov Perrin a déclaré le 27 février 1994 : "La vie d’une centaine de Gentils ne vaut pas l’ongle de l’orteil d’un Juif." (cité par le New York Times du 28 février 1994, in Israël Shamir, L’autre Visage d’Israël, Éditions Al Qalam, 2004, p. 380).

Voyez encore la réponse du Grand rabbi des Loubavitch, interrogé sur la possibilité d’une vie extra-terrestre : "Il est possible qu’une autre vie puisse exister, dit-il, mais ces créatures seraient d’un niveau d’intelligence plus bas que le nôtre puisqu’elles ne possèdent pas la Thora, émanation unique de la sagesse du créateur qui ne fut révélée qu’au peuple juif."
Actualité juive du 4 septembre 1997. Cf. Faits et Documents, la lettre d'Emmanuel Ratier."
 

                                                   
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1 juillet 2007 7 01 /07 /juillet /2007 19:59
Hervé Ryssen

Bernard Werber
est un génie de la littérature. Il est probablement l’un des plus grands écrivains français actuels, avec Marc Lévy, Christine Angot et Yasmina Reza. Tous ces écrivains juifs nous dépassent de plusieurs têtes, il faut bien l’avouer. La promotion dont ils bénéficient dans tous les médiats est sans doute légitime, et les affiches "quatre par trois" vantant leurs œuvres dans les stations de métro nous prouvent très clairement qu’à côté d’eux, nous ne sommes guère que des moucherons intellectuels. Bernard Werber est peut-être le plus grand d’entre eux, au moins à en juger par la dorure et le gaufrage des couvertures de ses livres.
C’est un auteur à succès. Ses ouvrages, comme Les Fourmis, se sont vendus dans le monde entier à des millions d’exemplaires. Dans un petit livre de science-fiction intitulé Nos Amis les humains (Albin Michel, 2003), joué actuellement au théâtre, Werber fait une démonstration de son puissant génie imaginatif.

C’est l’histoire d’un homme et d’une femme, qui se retrouvent prisonniers dans une cage de verre, perdus quelque part dans le cosmos. Sur un écran géant, au fond de la pièce, sont projetées des images de la planète Terre, où nos deux humains vont pouvoir apprendre, comme s’ils étaient devant le journal télévisé de 20 heures, qu’en leur absence, un dictateur pakistanais musulman a révélé posséder une bombe terrifiante. Celui-ci menace de faire sauter toute la planète "si l’Inde ne se soumet pas à ses exigences sur le Cachemire". L’ultimatum du dictateur pakistanais prend effet dans dix minutes, et nous nous approchons d’un anéantissement planétaire total. Samantha et Raoul, nos deux humains dans l’espace, restent pétrifiés : la Terre finalement explose au ralenti sur leur écran. Ils sont maintenant les derniers représentants de l’espèce humaine, les nouveaux Adam et Ève, qui vont débattre de la recréation d’une humanité. Mais l’humanité mérite-t-elle une seconde chance ? C’est "génial" comme scénario, non ?

Werber nous place ici un petit refrain bien connu visant à culpabiliser les Européens et à exalter le génie des Sémites :
"L’histoire de l’humanité est ponctuée d’invasions violentes, dit Raoul. Les Indos-Européens, par exemple, parce qu’ils connaissaient la technique du fer, l’organisation en castes et l’usage des chevaux, ont pendant cinq mille ans soumis tous les peuples voisins, jusqu’à imposer leurs valeurs guerrières et leur culte des héros combattants.
– Objection ! interrompt Samantha. Pendant ce temps, certains peuples ont défendu d’autres valeurs.
– C’est vrai, répond Raoul. A la même époque, les Phéniciens, les Hébreux, les Carthaginois ont développé, créé le commerce, ouvert les comptoirs, la route de la soie, du thé et des épices. Ils ne disposaient pas d’armées puissantes, mais proposaient une alternative à l’invasion guerrière : l’alliance et le commerce entre les peuples. Pour mieux naviguer, ils inventèrent la boussole, les cartes, la voile. Résultat : les Carthaginois ont été détruits par les Romains, les Phéniciens ont été massacrés et les Hébreux ont toujours été persécutés."

Il est assez clair que les Européens devraient avoir honte de ce qu’ils ont fait. Toute leur histoire, en vérité, est une succession d’ignominies. Le mieux qu’ils puissent faire, aujourd’hui, est de se mettre à genoux, de demander pardon, et d’accepter la domination du peuple d’Israël, qui est le peuple élu de Dieu, ne l'oublions jamais.
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