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Christ Roi

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6 février 2015 5 06 /02 /février /2015 00:00
Saints Paul Miki et ses comp., martyrs († 1597) - memoire -

Sts Paul Miki et ses Compagnons, Martyrs (memoire) († 1597)

Une des plus dures persécutions qu'aient essuyées les chrétiens du Japon est celle de Taicosama.

La mission du Japon avait débuté avec succès en 1549 avec saint François-Xavier, mais en 1582 l'empereur voulut faire partir les Jésuites, considérés par certains comme un danger national. La méfiance s'accrut encore lorsqu'une quinzaine de Franciscains débarquèrent en 1593 et construisirent deux couvents, prêchèrent et baptisèrent de nombreux Japonais.

L'empereur du Japon ordonna en 1596 d'arrêter tous les missionnaires qu'on trouverait et de les mettre à mort. Ainsi furent arrêtés six franciscains ; trois jésuites dont Paul Miki et dix-sept laïcs tertiaires franciscains. Ils furent exposés de ville en ville pendant des semaines à la vindicte populaire afin de faire un exemple. L'empereur les envoya alors à Nagasaki où il avait fait dresser 26 croix sur lesquelles ils furent crucifiés face à la mer (face à l'Occident, comme un défi lancé à la chrétienté).

Martyre de 23 frères franciscains à Nagasaki, 5 février 1597, probablement réalisé pour leur béatification en 1627 (British Museum)

Martyre de 23 frères franciscains à Nagasaki, 5 février 1597, probablement réalisé pour leur béatification en 1627 (British Museum)

Ces vingt-six martyrs étaient :

Trois jésuites :

Paul Miki, frère jésuite, fils d'un général, premier jésuite japonais et grand prédicateur, Jean Soan (de Goto), frère jésuite japonais, Jacques Kisoï, frère jésuite japonais.

Six franciscains :

Pierre Baptiste de Saint-Esteban, prêtre espagnol, chef de la mission franciscaine au Japon, Martin d'Aguirré, prêtre espagnol, professeur de théologie, François Blanco, prêtre espagnol, Philippe de Las Casas, mexicain, frère convers, Gonzalve García, des Indes Orientales, frère convers, François de Saint-Michel, frère convers.

Dix-sept laïcs tertiaires franciscains, tous japonais et membres de la communauté de Méaco, (arrêtés le 31 décembre 1596) :

Côme Tachegia, Michel et Thomas Cozaki, Paul Ibarki, Léon Carasumo (catéchiste et interprète), Mathias, Bonaventure, Joachim Saccakibara (mèdecin), François de Méaco (médecin), Thomas Dauki (interprète), Jean Kinoia, Gabriel de Duisco, Paul Suzuki (catéchiste et interprète) ; François Danto et Pierre Sukejiro n’étaient pas sur la liste des arrestations mais, comme ils s’obstinaient à suivre les prisonniers et à les soigner, ils furent arrêtés à leur tour ; Louis (11 ans) et Antoine (13 ans).

Du haut de sa croix, Paul Miki continuait à prêcher pardonnant à ses bourreaux et invitant à la conversion : « Arrivé au terme où vous me voyez, dit-il, je ne pense pas qu'aucun de vous me croie capable de trahir la vérité. Eh bien ! Je vous le déclare, il n'y a pas d'autre moyen de salut que la religion chrétienne. Je pardonne aux auteurs de ma mort ; je les conjure de recevoir le baptême. »

Un autre, suspendu à une croix, n'osait se servir que des paroles du bon larron : « Seigneur, souvenez-vous de moi ! »

Les enfants ne furent pas moins admirables. Louis, répondit à un païen qui l'engageait à renoncer à sa foi : « C'est vous qui devriez vous faire chrétien, puisqu'il n'y a pas d'autre moyen de salut. »

Antoine, résista aux larmes de ses parents et aux promesses du magistrat : « Je méprise, dit-il, vos promesses et la vie elle-même : je désire d'être attaché à la croix pour l'amour de Jésus crucifié. » Du haut de sa croix, il chanta d'une voix angélique le psaume : Laudate, pueri, Dominum, Enfants, louez le Seigneur, et il eut le cœur percé d'une lance au Gloria Patri, qu'il alla chanter dans le Ciel.

Ils furent tous achevés d'un coup de lance dans le cœur. Les fidèles recueillirent le sang et les vêtements des martyrs, dont l'attouchement opéra des miracles.

Paul Miki et ses Compagnons ont été béatifiés, par le pape Urbain VIII (Maffeo Barberini, 1623-1644), le 14 septembre 1627 et canonisés, par le bienheureux Pie IX (Giovanni Maria Mastai Ferretti, 1846-1878), le 8 juin 1862, dans une solennité sans exemple, au milieu d'un grand concours d'évêques de toutes les parties du monde.

Ce furent les premiers martyrs du Japon.

En Belgique, cette mémoire est reportée au 7 février.

Le Martyre des franciscains à Nagazaki (détail), 1627-1632, Tanzio da Varallo, Milan, Brera, dans Rosa Giorgi, Le Petit Livre des Saints, Larousse, Tolède 2006, p. 83.

Le Martyre des franciscains à Nagazaki (détail), 1627-1632, Tanzio da Varallo, Milan, Brera, dans Rosa Giorgi, Le Petit Livre des Saints, Larousse, Tolède 2006, p. 83.

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5 novembre 2014 3 05 /11 /novembre /2014 00:00

 

Bienheureux-Gregoire-Hryhorij-Lakota--Eveque-martyr--1950.jpg

Bx Grégoire Hryhorij Lakota, Évêque auxiliaire de Przemysl et martyr (1950)

Hryhorij (Grégoire) Lakota naît le 31 janvier 1883 au village de Holodivka dans la région de Lemko (Ruthénie).

 

Il étudie la théologie à Lviv et il est ordonné prêtre en 1908 dans la ville de Przemysl (sud-est de la Pologne, à la frontière de l'Ukraine).

Il obtient un doctorat en théologie à Vienne en 1911.

En 1913, il devient professeur au séminaire grec-catholique de Przemysl, puis en devient le recteur.

 

Le 16 mai 1926 il reçoit l'ordination épiscopale et il est nommé évêque auxiliaire de Przemysl.


Le 9 juin 1946 il est arrêté et emprisonné pour 10 ans à Vorkuta en Russie. Il meurt en martyr de la foi le 05 novembre 1950 au village d'Abez près de Vorkuta (Russie).

 

Hryhorij Lakota a été béatifié, avec 24 compagnons, le 27 juin 2001 par Saint Jean-Paul II pendant sa Visite Pastorale en Ukraine.

 

Source

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5 novembre 2014 3 05 /11 /novembre /2014 00:00

 

Bienheureux-Bernard-Lichtenberg--pretre-et-martyr----194.jpg

Bx Bernard Lichtenberg, prêtre et martyr († 1943)

Martyrologe Romain : À la suite de la Kristallnacht (Nuit de Cristal), Bernard Lichtenberg, doyen de la Cathédrale de Berlin, éleva des prières publiques pour les juifs.

 

Il mourra par la suite à Dachau en 1943.

 

Source

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13 octobre 2014 1 13 /10 /octobre /2014 23:00

 

Saint-Calixte-Ier-instituant-les-jeunes--France--Paris--XI.jpg
Saint Calixte Ier instituant les jeûnes, France, Paris, XIVe siècle

Saint Calixte Ier (155-222) Pape (16 ème) de 217 à 222, Martyr

 

Calixte naît vers 155 d'une famille d'esclaves d'origine grecque qui habitait le quartier du Transtévère (Trastevere) à Rome, Calixte (kalistos = le plus beau) devint chrétien au début de sa vie d'adulte. Il fut d'abord au service d'un haut fonctionnaire de l'empereur Commode, nommé Carpophore, chrétien lui-même, qui le chargea d'administrer ses biens. En relation d'affaires avec quelques juifs de Rome, il fit de mauvaises opérations, s'affola, prit la fuite, fut finalement rattrapé et enfermé dans un cachot. Son maître, qui l'estimait, le fit relâcher, pensant qu'il parviendrait à récupérer l'argent perdu. Il était sur le point d'aboutir quand il pénétra un jour de sabbat dans la synagogue, perturba l'office qui s'y célébrait et se fit mettre rudement à la porte par les participants qui le livrèrent au préfet Tuscianus en le dénonçant comme chrétien.

Il fut condamné aux mines de soufre de Sardaigne pour avoir troublé une réunion juive, et parce que chrétien. Il travailla donc durant 3 ans à l'extraction du minerai en Sardaigne et là, côtoya de nombreux martyrs chrétiens, relégués au bagne comme lui : il se montra auprès d'eux d'un dévouement admirable.

 

Libéré et affranchi vers 190, il passa quelques années à Antium (Anzio) au sud-est de Rome. Zéphyrin, dès son élection comme pape en 199, l'appela à ses côtés, le faisant son secrétaire personnel et l'archidiacre de la ville : il le rendit responsable de la direction du clergé et de la création du premier cimetière chrétien qu'il fit creuser dans le tuf sur la Via Appia : cimetière qui porte aujourd'hui son nom « Catacombe de Saint-Calixte ».

 

A la mort de Zéphyrin, en 217, Calixte est élu pape. Il le demeura 5 ans 2 mois et 10 jours. Son court pontificat fut des plus difficiles, marqué par l'opposition d'un prêtre de Rome, saint Hippolyte qui fut pourtant lui aussi canonisé (martyr dans les mines de Sardaigne vers 235). Calixte fit prévaloir contre lui et quelques autres l'usage d'absoudre tous les péchés, y compris ceux que les rigoristes, tel Tertullien, considéraient comme impardonnables : l'idolâtrie, l'adultère et le meurtre. Il reconnut comme valide le mariage entre esclaves et femmes libres (non admis comme légal par le droit romain) et accepta le remariage des veufs ainsi que leur entrée éventuelle dans le clergé. Politique d'indulgence générale qui lui valut beaucoup de critiques : face à ses opposants, il resta ferme et donna sans se lasser l'image du bon pasteur.

 

Il est à remarquer qu'envers l'État, il ne montra aucune servilité. Apprenant qu'un chrétien venait d'être exécuté sur ordre de l'empereur Alexandre-Sévère et jeté dans le Tibre, Calixte se cacha sur les rives du fleuve et avec l'aide de quelques pêcheurs et membres du clergé, le retira des eaux, célébrant solennellement ses funérailles dans sa catacombe de la Via Appia.

 

Il mourut le 14 Octobre 222 dans son quartier du Transtévère, victime d'une émeute dirigée contre les chrétiens. Jeté du haut d'une fenêtre dans un puits, recouvert de décombres, il en fut retiré par un prêtre une quinzaine de jours après : on l'enterra sur la Via Aurélia dans le cimetière de Calépode non loin de là. Il laissait l'Église en pleine prospérité, organisée corporativement et dotée d'une école de théologie.

 

Dès le début du 4° siècle, il était déclaré martyr et l'un des rares à avoir son anniversaire. Ses reliques se trouvent sous le maître-autel de la basilique Sainte Marie du Transtévère : elle fut construite sur l'emplacement du modeste oratoire consacré à Marie qu'il avait fait édifier dans sa maison : premier lieu de culte connu érigé à la mémoire de la mère du Christ dans la Ville éternelle.

 

C'est au IVe siècle que Calixte fut déclaré martyr puis canonisé. L'Église catholique célèbre sa fête le 14 octobre.

 

Sources : 1; 2

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5 juillet 2014 6 05 /07 /juillet /2014 06:53

Martyrs-d-Irlande--Edouard-Cheevers-et-Patrick-Cavanagh.jpgMartyrologe Romain (2) : À Wexford en Irlande, l’an 1581, les bienheureux Matthieu Lambert, Robert Meyler, Édouard Cheevers et Patrick Cavanagh, martyrs. Le premier était pêcheur, les autres marins; pour leur fidélité à l’Église romaine et l’aide apportée aux catholiques, ils furent condamnés à mort sous la reine Élisabeth Ière, pendus et éventrés. (1)

 

Ils ont été béatifiés le 27 septembre 1992 par Jean-Paul II. (2)



Sources:

 

(1) http://www.levangileauquotidien.org/main.php?language=FR&module=saintfeast&localdate=20140705&id=15625&fd=0

(2) http://jubilatedeo.centerblog.net/6574471-Les-saints-du-jour-lundi-05-Juillet

 

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20 mai 2014 2 20 /05 /mai /2014 23:00

Saints-Christophe-Magallanes--pretre-et-ses-24-compagnons-.jpgSaint Christophe (Cristobal) Magallanes, prêtre mexicain, né le 30 juillet 1869, fut persécuté ainsi que vingt-quatre de ses compagnons suite à un décret ordonnant la fermeture des églises et l'arrestation des ministres du culte.(1)

Persécutés en haine du nom chrétien et de l’Église catholique et, pour avoir confessé leur foi dans le Christ Roi, saint Christophe Magallanes Jara, et ses 24 compagnons, prêtres et laïcs, martyrs du Mexique, reçurent la couronne du martyre.

 

Devenu prêtre en 1899, Cristóbal est missionnaire parmi les indigènes et très fervent envers la Vierge. Devant le bourreau qui allait le fusiller il eut la force de réconforter son camarade de martyre, le Père Agustín Caloca, en lui disant: "Reste tranquille, mon fils, seulement un moment et puis le ciel". Puis, en se tournant vers la troupe, il s'exclama: "Je meurs innocent et je demande à Dieu que mon sang serve pour l'union de mes frères mexicains."

 

Au Mexique, dès 1913, un décret d'un gouvernement socialiste ordonne la fermeture des églises et l'arrestation des prêtres. On interdit de dire "adios" ou "Si Dieu le veut" ("si Dios quiere"), de sonner les cloches, d'apprendre à prier aux enfants; on détruit les églises, expulse les congrégations religieuses, on met hors-la-loi les organisations professionnelles non gouvernementales, l'enregistrement des prêtres est rendu obligatoire.

 

En 1924-1928, président du Mexique, le général Plutarco Elias Calles, qui a juré de détruire la foi chrétienne, mène une politique anticléricale et provoque le soulèvement des "Cristeros" qui résistent (1926-1929). Ils affrontent les régiments du pouvoir, qui entrent à cheval dans les églises, profanent le Saint-Sacrement, et se déchaînent. Le soulèvement, formé essentiellement de paysans, concerne surtout la région du Centre-Ouest (Jalisco). “Ils s’avancent comme en pèlerinage”, mais sont accueillis par l’armée à coups de fusils et de mitrailleuses, et dispersés sans peine. A plusieurs reprises, ils sont battus en terrain découvert et le gouvernement ne s’inquiète pas, au contraire. Mais, à chaque fois ils se replient dans les montagnes et font de la "guerrilla". Ceux qui sont faits prisonniers sont exécutés par la troupe et ils meurent en criant : "Vive le Christ-Roi!" On les appelle "Cristeros" par dérision, mais ensuite, ils revendiquent ce nom. Parmi eux, il y a des prêtres, non engagés dans le mouvement armé, mais continuant à se prodiguer pacifiquement au soin des âmes. Certains seront béatifiés.

 

Dans ce cadre, l'intolérable oppression et la persécution déclenchée par le gouvernement contre les catholiques réveillèrent une véritable «Vendée mexicaine», disposée même au sacrifice en armes pour défendre le droit de citoyenneté qui revient à la vérité des choses et à cet humanisme authentique, que seule la perspective catholique sur la société et sur la politique garantit pour tous, c'est-à-dire pas seulement aux catholiques.

L'insurrection mexicaine prit un nom devenu - dans un cercle de savants qui n'ont pas renoncé à la mémoire vivante - célèbre. Elle s'appela «Cristiada» presque une croisade, et ses chevaliers de l'idéal, nobles va-nu-pieds, étaient les «Cristeros». C'était en effet ainsi qu'avec arrogance et pédanterie les ennemis les apostrophaient, estropiant les mots "Christos Reyes", c'est-à-dire «Christ-Roi», en d'autres termes ces gens qui persistaient à lutter et à succomber au cri de «Vive le Christ Roi». Du reste, les Cristeros se battaient en endossant l'uniforme du chapelet ou d'un grand crucifix autour du cou, tout comme leurs «ancêtres» de la Vendée. ... En somme, ce petit nom fut un drapeau; et même LE drapeau, l'emblème d'une conception différente de l'action politique et de l'organisation de société, qui s'opposait à celle de ceux qui les persécutaient. (2) 

 

Ce mouvement de résistance, “le movimento cristero”, dure de 1926 à 1929. L’État comprend qu’il n’en viendra pas à bout. Quant à Pie XI, dès le début, il a condamné cette persécution, notamment avec l’encyclique “Iniquitates afflictusque” (1926). Mais pour sauver un minimum de liberté à l’Église, il est prêt, selon sa boutade, à “traiter avec le diable en personne”. Finalement, on aboutit aux accords (‘arreglia’) du 21 juin 1929. Les cloches sonnent à nouveau. Mais les cristeros se sentent oubliés. Les accords ont été traités sans eux. D’ailleurs, les lois anticléricales ne sont pas abrogées, mais leur application est seulement suspendue ; c’est un modus vivendi. Et de plus, la persécution reprend. Beaucoup de cristeros, qui ont rendu loyalement leurs armes par obéissance au Pape, sont alors assassinés. Pie XI proteste contre cette violation des accords par l’encyclique “Acerbo nimis” en 1932, mais il cherche à éviter la rupture avec le gouvernement. Quant à la "guerrilla", elle reprend (1932-1938) mais affaiblie, car l’épiscopat mène une politique d’apaisement et excommunie les catholiques qui reprennent le maquis. Rome et l’épiscopat voient sans doute sur le long terme, mais sur le coup, les cristeros, ne comprennent pas. Pourtant, ils se soumettent. A la veille de la guerre de 1939, une évolution se dessine ; des équipes beaucoup moins teintées de marxisme arrivent au pouvoir et les lois religieuses reçoivent une application plus souple. L’Église mexicaine se réorganise.

Les pauvres cristeros resteront longtemps oubliés, officiellement, même par la hiérarchie catholique. La béatification de 1992 est venue les remettre en lumière. Beaucoup mouraient en criant aussi « Vive le Pape ! » et « Vive Notre-Dame de Guadalupe ! » Aussi, lors de leur canonisation qui a suivi en l’an 2000, Jean-Paul II a-t-il pu déclarer: "Le peuple mexicain s'est toujours distingué par son grand amour pour Dieu, la Vierge, l'Église et le Pape." Le pape Benoît XVI procède à la béatification d’un nouveau groupe en 2005. Ainsi les cristeros entrent-ils glorieusement dans l’histoire de l’Église, et l’histoire tout court ! (3)

 

Vingt-deux des martyrs dont on fait mémoire aujourd'hui étaient des prêtres diocésains, comme Christophe Magallanes, et trois d'entre eux étaient des jeunes de l'action catholique. L'un d'eux, Manuel Morales, âgé de 28 ans, était marié et père de trois petits enfants. Avant d'être fusillé, il s'exclama: "Je meurs, mais Dieu ne meurt pas, il aura soin de ma femme et de mes enfants".

 

Cristóbal Magallanes est béatifié le 22 novembre 1992 et canonisé le 21 mai 2000 à Rome par Jean Paul II. Fête le 21 mai.

 

Le 21 mai au martyrologe romain: Mémoire des saints Christophe Magallanès, prêtre, et de ses compagnons: les saints Romain Adame, Rodrigue Aguilar, Jules Alvarez, Louis Batis Sainz, Augustin Caloca, Matthieu Correa, Atila Cruz, Michel de la Mora, Pierre Esqueda Ramirez, Marguerite Flores, Joseph Isabel Flores, David Galvan, Pierre Maldonado, Jésus Mendez, Justin Orona, Sabas Reyes, Joseph-Marie Robles, Turibio Romo, Janvier Sanchez Delgadillo, Tranquillin Ubiarco et David Uribe, prêtres; Emmanuel Morales, Sauveur Lara Puente et David Roldan Lara, laïcs., martyrs, qui de 1926 à 1928, dans différentes régions du Mexique, furent persécutés en haine du nom chrétien et de l’Église catholique et, pour avoir confessé leur foi dans le Christ Roi, reçurent la couronne du martyre.

 

Le 25 mai au martyrologe romain: À Catatlan, au pays de Guadalajara au Mexique, en 1927, la passion de saint Christophe Magallanès et Augustin Caloca, prêtres et martyrs, victimes de la persécution religieuse en ce pays. Prêtres dans la même paroisse, ils furent fusillés ensemble. Leur mémoire est célébrée le 21 mai avec celle de leurs compagnons.

 

Martyrologe romain (4)

 

Sources:

 

(1) http://levangileauquotidien.org/main.php?language=FR&module=saintfeast&localdate=20120521&id=13876&fd=0

(2) http://benoit-et-moi.fr/2012-I/0455009fcb0e2340d/0455009fef0f5c913.html

(3) http://www.abbaye-saint-benoit.ch/hagiographie/fiches/fg024.htm

(4) http://nominis.cef.fr/contenus/saint/10187/Saints-Crist%F3bal-Magallanes-et-ses-24-compagnons.html

 

 

. Le film "Cristeros", objet d'une cabale laïciste

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1 avril 2014 2 01 /04 /avril /2014 23:00

http://www.guide-tourisme-france.com/PHOTHEME/REGION/T10511.jpg

Eglise Saint-Nizier (Lyon)

 

Fils de sénateur, saint Nizier grandit dans la piété et fut guéri d'une tumeur au visage à la suite d'une apparition de Saint Martin de Tours. (1)

 

Il a succédé à l'évêque de Lyon Sacerdos (ou Sardot ou Serdot ) dont il était le neveu, le 19 janvier 553. Celui-ci tomba gravement malade alors qu'il était en visite à Paris auprès du roi Childebert, fils de Clovis. Comme dernière volonté il demanda au souverain que son neveu Nizier lui succédât. Le roi répondit : « Que la volonté de Dieu soit faite! »

 

http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/5/52/Roi_Childebert_Louvre_ML93.jpg/220px-Roi_Childebert_Louvre_ML93.jpg

Statue de Childebert Ier au Louvre

 

Nizier est le grand-oncle (2) de Grégoire de Tours qui a écrit sa vie dans les Vitae patrum, et l' Histoire des Francs.

L'évêque Aetherius, qui connaissait bien Nizier a contribué à la diffusion de son culte.

Il reçut du pape le titre de Patriarche. Nizier fut aussi un exorciste.

Il a été inhumé dans l'église en 573 qui porte son nom à Lyon, dénommée alors église des Saints-Apôtres (3). Les évêques de Lyon y furent enterrés durant tout le VIème siècle.

http://p2.storage.canalblog.com/23/16/137895/11371521.jpgLe corps de saint Nizier a donné lieu tout de suite à de nombreux miracles. Grégoire lui consacre plusieurs chapitres du Liber vitae patrum. De ces textes on peut tirer une description du tombeau de Saint Nizier qui doit être en bonne place dans l'église et surélevé puisqu'un aveugle est guéri en se plaçant sous le cercueil. (4)

 

Saint Nizier est fêté le 2 avril.

 

Martyrologe Romain : À Lyon, en 573, saint Nizier, évêque. Bien disposé pour les pauvres, bienveillant pour les simples; il donna à son Église une règle à observer pour le chant des psaumes. (5)

 

Sources:

 

(1) http://www.histoire-russie.fr/icone/saints_fetes/textes/nizier_lyon.html

(2) Jacques Gadille, René Fédou, Henri Hours, Bernard de Vrégille (s.j.), Le diocèse de Lyon, dans Histoire des diocèses de France, tome 16, Beauchesne, 1983, p. 26

(3) http://fr.wikipedia.org/wiki/Nizier_de_Lyon

(4) http://lieuxsacres.canalblog.com/archives/2007/03/16/4332256.html

(5) http://www.levangileauquotidien.org/main.php?language=FR&module=saintfeast&localdate=20140402&id=3159&fd=0

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20 mars 2014 4 20 /03 /mars /2014 00:00

Saint Jean Népomucène, Prêtre et Martyr

 

Jean Népomucène, né à Népomuk, en Bohème (République tchèque), fut deux fois l'enfant du miracle, car ses parents, déjà vieux, l'obtinrent par l'intercession de Marie et ne le conservèrent, dans une grave maladie, que grâce aux ferventes prières qu'ils adressèrent à la Reine du Ciel. L'éducation de Jean fut soignée; sa piété faisait l'admiration de tous.

 

Il ne se présenta à l'ordination sacerdotale qu'après avoir purifié son âme par le jeûne et la prière, dans une profonde retraite. Son éloquence lui fit confier une chaire importante, à Prague, et cette ville fut bientôt remuée par la parole ardente du jeune apôtre. 

 

 

Le divin Sacrement de la Pénitence, ce Sacrement qui rouvre le ciel au pécheur, réclame Jean Népomucène comme son glorieux défenseur.

 

Jean se vit bientôt offrir un évêché, qu'il refusa; mais il accepta la charge d'aumônier de la cour, afin d'y exercer son zèle. L'impératrice le prit pour directeur de son âme. C'était une sainte. Cependant le roi, qui se livrait à toutes les débauches, osa concevoir d'odieux soupçons sur la conduite de sa vertueuse épouse, et un jour il fit venir le prêtre Jean et tenta de lui faire révéler le secret de la confession de son épouse. Le Saint recula d'horreur et refusa avec indignation.

 

Quelques jours après, on servit sur la table du prince une volaille qui n'était pas assez rôtie. Venceslas, furieux, ordonna de mettre à la broche le cuisinier maladroit et de le rôtir à petit feu. Les courtisans, devant cet ordre digne de Caligula, sont terrifiés et se taisent; mais l'aumônier de la cour est averti, et, nouveau Jean-Baptiste, il se présente devant ce nouvel Hérode pour lui reprocher sa cruauté. C'était mettre le comble à la rage du tyran.

 

Jean est jeté en prison; bientôt il comparaît devant le roi, qui de nouveau le supplie de lui faire connaître la confession de la reine. « Jamais! Jamais! » - répond le prêtre - le secret des consciences n'appartient qu'à Dieu. » Aussitôt il est mis à la torture et brûlé à petit feu avec des torches ardentes: « Jésus! Marie! », s'écriait le martyr dans cet affreux supplice. Divinement guéri de ses plaies, il comprit que le repos ne serait pas de longue durée.

 

Amené une dernière fois en face du tyran, il entendit sortir de sa bouche cette menace définitive: « Parle, ou tu mourras! » Cette fois, Jean garda le silence, plus éloquent que toute réponse, et Venceslas ordonna de le mettre en un sac et de le jeter dans le fleuve pendant la nuit. Mais le corps du martyr suivit doucement le courant des eaux et fut toute la nuit environné de flambeaux, à la grande admiration de la ville entière.

 

Ces prodiges et plusieurs autres ayant été reconnus juridiquement, Benoît XIII inscrivit au catalogue des saints martyrs le 19 mars 1729, ce courageux défenseur du secret sacramentel, qui en avait le premier scellé de son sang l'inviolabilité.

 

Jean Népomucène est l’un des saints les plus vénérés, vu la multiple protection qu’il accordait : il est le patron des bateliers, des ponts, des prêtres, de tous les hommes qui avaient quelque chose de commun avec l’eau. Il est fêté le 20 mars.

 

http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/e/e2/John_of_Nepomuk.jpg/450px-John_of_Nepomuk.jpg

Statue de Jean Népomucène sur le Pont Charles de Prague.

 

Sources: 1, 2, 3, 4

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12 mars 2014 3 12 /03 /mars /2014 00:00

http://ocafs.oca.org/Icons/december/1228glycerius-simonmyrrh-gorgonius.jpg

Martyrologe Romain : saint Pierre martyr, officier de la chambre de Dioclétien, comme il se plaignait avec trop de liberté des supplices infligés aux martyrs, l’empereur le fit amener pour ce motif devant lui, ordonna d’abord de le suspendre, de le déchirer longuement à coups de fouet, d’arroser ses plaies de sel et de vinaigre, enfin de le brûler à petit feu sur un gril. De la sorte, il fut vraiment l’héritier de la foi et du nom de Pierre. Dorothée et Gorgon, préposés aussi à la chambre impériale, ayant protesté, perdirent la vie étouffés, après des tortures variées.

 

 

Source: http://www.levangileauquotidien.org/main.php?language=FR&module=saintfeast&localdate=20140312&id=2663&fd=0

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27 février 2014 4 27 /02 /février /2014 00:00

Jeune fille de Normandie, Ste Honorine fut martyrisée en 303 à Mélamare (Normandie actuelle) pour sa foi. Elle fut enterrée à Graville.

Ses restes furent rapportés de Haute-Normandie à Conflans à la fin du IXème (en 876) et elle devint la patronne des bateliers.

 

Source: http://www.levangileauquotidien.org/main.php?language=FR&module=saintfeast&localdate=20110227&id=13339&fd=0

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19 janvier 2014 7 19 /01 /janvier /2014 00:00

Saint Marius et sa famille, Martyrs (3e siècle)

 

Marius était un notable persan qui s'était converti avec toute sa famille au christianisme. Venus en pèlerinage à Rome sous le règne de Claude-le-Gothique (268-270), ils se dévouèrent à soulager les victimes de la persécution, à visiter les prisonniers et à ensevelir dignement les chrétiens exécutés.

 

Ils furent arrêtés, refusèrent toute proposition d'idolâtrie et furent finalement décapités.

 

Source

 

 

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12 janvier 2014 7 12 /01 /janvier /2014 00:00

http://causa.sanctorum.free.fr/Fournier.jpgMartyrologe Romain : À Avrillé près d’Angers, en 1794, le bienheureux Antoine Fournier, martyr. Artisan, pendant la Révolution française, il fut fusillé pour sa fidélité à l’Église. (1)

 

"Nous demeurons en admiration devant les réponses décisives, calmes, brèves, franches, humbles, qui n’ont rien de provocateur, mais qui sont nettes et fermes sur l’essentiel: la fidélité à l’Eglise. Ainsi parlent les prêtres, tous guillotinés comme leur vénérable doyen Guillaume Repin, les religieuses qui refusent même de laisser croire qu’elles ont prêté serment, les quatre hommes laïcs: il suffit de citer le témoignage de l’un d’eux (Antoine Fournier): “Vous souffririez donc la mort pour la défense de votre religion?” - “Oui”."

Homélie de la béatification le 19 février 1984 par Jean-Paul II.

 

Antoine Fournier est né à La Poitevinière le 26 janvier 1736. Son père, Antoine Fournier était hôtelier. Sa mère s’appelait Elisabeth Baillet. Ils étaient arrivés à La Poitevinière en 1729. Son père meurt le 13 mai 1736, âgé de 53 ans, Antoine n’avait que 3 mois et demi. En 1760, il devient tisserand à la fabrique de Cholet. Le 14 janvier 1763, il épouse Marie Arnault à St Pierre de Cholet. Antoine Fournier, père de deux enfants, dont un est prêtre réfractaire et passé en Espagne, est arrêté à Cholet le 29 décembre 1793. Le jour même, il comparait devant le Comité révolutionnaire de Cholet. Le 2 janvier 1794, Antoine Fournier est envoyé avec 23 autres prisonniers à Saumur. Le 5 janvier, ils sont conduits à Angers. Il est alors incarcéré à la prison nationale, place des Halles (place Imbach). Le dimanche 12 janvier 1794, il est fusillé au Champ des Martyrs, à Avrillé, lors de la première fusillade. (3)

 

http://nouvl.evangelisation.free.fr/martyrs_avrille_1.jpg

Martyrs d’Avrillé et d’Angers

 

http://causa.sanctorum.free.fr/martyrs_revol_fr_tit_1.jpg

1792-1796

 

LES MARTYRS DU DIOCÈSE D'ANGERS

 

 

 

Sources:

(1) http://www.levangileauquotidien.org/main.php?language=FR&module=saintfeast&localdate=20140112&id=14452&fd=0

(2) http://nominis.cef.fr/contenus/saint/11356/Bienheureux-Antoine-Fournier.html

(3) http://www.martyretsaint.com/antoine-fournier/

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15 novembre 2013 5 15 /11 /novembre /2013 18:40

 

 

 

L'Oligarchie jacobine organise une "marche des républicains" à Paris, La Bastille, le 8 décembre. (1) 

 

Quelques heures après les sifflets dont a été l'objet François Hollande lors des commémorations du 11 novembre, une page Facebook a été montée (2) où l'on voit une marianne dire "J'ai besoin de vous"... Un peu comme Big brother !

 

BFM-TV explique que des jeunes militants socialistes n'ont pas supporté les huées et le sifflets de F. Hollande le 11 novembre. "Le but est de ressembler de gauche à droite toutes les personnes qui se disent républicaines" : les autres n'existent pas ! En termes de rassemblement et de "France apaisée" (thème de campagne présidentielle de F. Hollande en 2012), on fait mieux... Devant la gronde fiscale et la colère des familles, l'Oligarchie autiste et dogmatique monte des Français contre des Français au nom de la défense des soit-disant "valeurs" nihilistes de la république dite française. 

 

Ces réactionnaires d'un passé désormais honni sont au 14 novembre quelques 7400 personnes sur internet, des socialistes, des extrêmes gauches... qui n'ont décidément rien compris..., des "front de gauche", des "écologistes", et quelques "centristes". (3)

 

Des pseudos "atteintes à la laïcité" (alors que c'est l'oligarchie qui détruit la laïcité via sa religion républicaine), le racisme (alors qu'un Manuel Valls a été filmé demandant "un peu plus de blancos à Evry"... déplorant "une belle image de la ville d'Evry"), des actes homophobes (alors que c'est la violence de l'Etat athée, illettré, LGBT qui crée l'"homophobie") motiveraient leur réaction.

 

Un sondage Opinion Way pour le Figaro Etudiant et France TV sorti aujourd'hui montre pourtant que 80% des jeunes de 18 à 34 ans ne veulent pas s'engager dans un mouvement politique ou un syndicat, rejettent donc l'ensemble des insitutions républicaines dans les poubelles de l'histoire...

 

Dans ces conditions, gageons qu'après le bide de la contre-manif jacobine de Carhaix, le 2 novembre dernier (700 manifestants contre les 30000 bonnets rouges à Quimper...), cette nouvelle réaction corporatiste oligarchique se soldera par une nouvelle déconvenue à la mesure de l'ampleur des mensonges républicains !

 

Rappelons que ces dernières années, le 8 décembre, jour de la solennité de l'Immaculée Conception, est un jour que l'Oligarchie préempte pour tenter de laïciser la fête du 8 décembre et ensevelir la tradition religieuse et la ferveur catholique sous une accumulation d’aspects profanes. Si l’on n’assiste plus aux affrontements verbaux et physiques de la fin du XIXe siècle, on peut entendre régulièrement des interventions provenant des sphères de la « libre pensée » s’indigner et critiquer avec virulence les manifestations publiques de foi et de piété mariale dont le 8 décembre est l’occasion... En 2012, le Grand Orient de France a ainsi promu la « Journée de la laïcité » à la date du 9 décembre parce que le 9 décembre est le jour anniversaire de l’adoption de la loi dite de séparation des Eglises et de l’Etat, en 1905. Dans la terminologie utilisée, les illuminations du 8 décembre à Lyon par exemple, sont devenues d’abord « la fête de la lumière », puis en 2012 « la fête des lumières », cette dernière étant célébrée du 6 au 9 décembre… le 9 décembre justement...

 

 

 

Sources :

(1) http://leplus.nouvelobs.com/contribution/970789-la-marche-des-republicains-une-belle-lecon-des-jeunes-a-la-classe-politique.html

(2) http://lelab.europe1.fr/t/la-marche-des-republicains-un-rassemblement-face-aux-attaques-contre-la-republique-presque-spontane-11820

(3) http://www.bfmtv.com/video/bfmtv/politique/une-marche-republicaine-lutter-contre-racisme-14-11-158728/

 

 

 

. Le 8 décembre, illuminons nos fenêtres en l’honneur de Notre-Dame!

. Réunion et solidarité : Comment nous allons gagner contre l'Oligarchie (Henri Hude)

 

 

 

 

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14 novembre 2013 4 14 /11 /novembre /2013 00:00

 

http://reflexionchretienne.e-monsite.com/medias/images/san-serapio-a.jpgSaint Sérapion, Mercédaire et martyr en Algérie (1179-1240)

 

 

 

D'origine anglaise, il fut élevé à la cour du duc d'Autriche. Il suivi son maître en Espagne pour aller chasser les Maures mais ne put agir là-bas : une trêve avait été signée.

 

 

 

Il rencontra alors le frère Béranger, un des compagnons de Pierre Nolasque qui avait fondé un nouvel ordre, Notre-Dame de la Merci, voué au rachat des captifs des Maures.

 

 

 

Il partit alors avec Béranger à Alger, mais comme ce dernier devait retourner en Espagne pour rapporter de l'argent, il s'offrit de rester en otage. Une fois seul, il se mit à prêcher pour le Christ dans les rues d'Alger, faisant de nombreuses conversions.

 

 

 

Arrêté et condamné à mort, on décida de le faire particulièrement souffrir à titre d'exemple. On imagina jusqu'à ne lui couper qu'à moitié la tête pour prolonger son agonie. Il mourut en martyr, comme il l'avait toujours souhaité.

 

 

Source: http://www.levangileauquotidien.org/main.php?language=FR&module=saintfeast&localdate=20131114&id=13818&fd=0

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26 octobre 2013 6 26 /10 /octobre /2013 23:00

 

Image illustrative de l'article Évariste (pape)Évariste, grec de naissance, était cependant d'origine juive. On ignore à quelle époque il embrassala foi et comment il vint à Rome, mais on sait qu'étant devenu prêtre, il édifia grandement les fidèles par ses exemples, sa charité et ses instructions. Après le martyre du saint pape Anaclet, alors que la seconde persécution générale sévissait avec la plus grande fureur, Évariste fut élu pape d'une voix unanime.

 

Ce véritable Père de la chrétienté mit tous ses soins à pourvoir aux besoins de l'Église dans un temps où elle était persécutée par les païens et déchirée par les hérétiques des diverses sectes de Gnostiques qui infestaient alors le christianisme. Le souverain pontife veilla si bien à la garde de son troupeau que les fidèles de Rome conservèrent toujours la pureté de la foi et que le poison de l'hérésie ne put jamais gagner ni le cœur ni l'esprit des chrétiens romains. Évariste ne se reposait pas uniquement sur les prêtres de Rome pour distribuer la parole de Dieu, mais il prêchait souvent lui-même et visitait les différentes paroisses de la ville avec un zèle infatigable.

 

La persécution de Trajan, regardée comme la troisième dans l'histoire de l'Église, commença sous le pontificat du saint pape Évariste. Cet empereur impie éprouvait une aversion mortelle pour les chrétiens qu'il persécuta pendant les neuf dernières années de son règne. Pour venir plus facilement à bout du troupeau, ce tyran s'attaqua au pasteur suprême.

 

Saisi et jeté en prison, Évariste fit éclater si fortement sa joie de souffrir pour Jésus-Christ que les magistrats en étaient interdits et stupéfaits. Cet admirable souverain pontife endura le martyre en même temps que l'illustre évêque d'Antioche, saint Ignace.

 

L'héroïque et glorieuse confession de ces deux grands Saints, unit les Églises d'Orient et d'Occident dans une même profession de foi.

 

Le corps de saint Évariste est enterré au Vatican, près du tombeau de saint Pierre.

 

 

Sources:

 

(1) http://www.levangileauquotidien.org/main.php?language=FR&module=saintfeast&localdate=20131027&id=16905&fd=0

(2) http://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89variste_%28pape%29

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19 octobre 2013 6 19 /10 /octobre /2013 23:01
Saint Pierre baptise le centurion Corneille, (détail) François Trevisani, 1709, Jesi, Pinacothèque municipale, dans Rosa Giorgi, Le Petit Livre des Saints, Larousse, Tolède 2006, p. 616-617.

Saint Pierre baptise le centurion Corneille, (détail) François Trevisani, 1709, Jesi, Pinacothèque municipale, dans Rosa Giorgi, Le Petit Livre des Saints, Larousse, Tolède 2006, p. 616-617.

Martyrologe Romain : Commémoraison de saint Corneille, le centurion que l’Apôtre saint Pierre baptisa à Césarée de Palestine, prémices de l’Église des nations. [1]

 

Le centurion de l'armée romaine en Palestine, Corneille (en grec : Κορνήλιος) est, dans la tradition chrétienne et les Actes des apôtres (Ac., 10. 1) le premier "gentil" à devenir disciple de Jésus-Christ. Il résidait à Césarée, capitale de la Judée romaine entre 30 et 60. Alors qu'il était en prière, un ange apparut en vision à Corneille l'informant que le "Seigneur a entendu sa prière" et l’invitait à faire venir chez lui Simon "que l'on surnomme Pierre", lequel se trouvait alors à Joppé (Ac 10:1-8). Les envoyés de Corneille allèrent rencontrer Pierre alors qu’il cherchait à comprendre la vision que lui-même avait reçue lui enjoignant de manger de la nourriture que, comme juif, il considérait impure (Ac 10:19-22). Répondant à l’invitation de Corneille, Pierre arriva le surlendemain à Césarée où il fut reçu cordialement par Corneille, sa famille et une grande assistance. Pierre comprit alors le sens de sa propre vision : il ne devait pas craindre d’avoir des contacts avec des étrangers (Ac 10:28) : "Dieu m'a montré qu'il ne faut dire d'aucun homme qu'il est souillé ou impur." Corneille l’invita : "tu as bien fait de venir. Maintenant nous sommes tous présents devant Dieu pour entendre tout ce qui t'a été prescrit par le Seigneur." (Ac 10:33). Pierre parla et reprit en bref la vie de Jésus (le kérygme) : de la Galilée à Jérusalem, sa crucifixion et sa résurrection. De cela, lui doit rendre témoignage. Cependant - c’est la nouveauté - il se rendit compte que Dieu était impartial : "En vérité, je me rends compte que Dieu ne fait point acception de personnes, mais qu'en toute nation celui qui le craint et pratique la justice lui est agréable." (Ac 10:34-35). Pierre n’eut pas fini de parler que l’Esprit-Saint descendit sur ceux qui écoutaient sa parole (une autre Pentecôte), à la stupeur des circoncis qui accompagnaient Pierre : "Ainsi jusque sur les nations païennes l’Esprit de Dieu s’est répandu !". Pierre en tira la conclusion : "peut-on refuser le baptême à ceux qui ont reçu l’Esprit Saint comme nous ?" (Ac 10:47). Ils furent tous baptisés "au nom de Jésus-Christ." (Ac 10 :48).


Corneille et les membres de sa famille sont les premiers païens à être admis à part entière dans la communauté chrétienne des premiers temps, jusque-là exclusivement juive. (Paul-Irénée Fransen, Pierre qui passait partout, in Aux origines du christianisme, éd. Gallimard/Le Monde de la Bible, 2000, p. 252.) L’événement est si important, et révolutionnaire, que le livre des Actes des Apôtres lui consacre un chapitre entier (chapitre 10). Cet événement est présenté comme une œuvre de l'Esprit envoyé par Jésus de Nazareth pour continuer son œuvre, dans une nouvelle Pentecôte (François Brossier, Corneille, premier païen converti, in Aux origines du christianisme, éd. Gallimard/Le Monde de la Bible, 2000, p. 266) et non comme une initiative personnelle de Pierre. C'est d'ailleurs Dieu qui à travers un ange (Ac 10. 3) incite Corneille à aller rencontrer Pierre.


http://saltandlighttv.org/blog/wp-content/uploads/2010/05/CouncilofJerusalem.jpgLa réception de gentils dans la communauté chrétienne suscitera néanmoins d'âpres débats, Corneille, un "craignant-Dieu", n'étant pas "fils de la circoncision". Mais la décision de Pierre sera finalement avalisée (Ac 11, 18) par le Concile de Jérusalem (vers l’an 50) (Ac 15, 15-19) provoqué par les nouveaux chrétiens d’Antioche qui y envoient Paul et Barnabé (Ac 15, 1-35). Cette décision de Pierre d'ouvrir la communauté aux païens (Ac 15, 7-11), est confortée par des témoignages donnés par Paul et Barnabé. Jacques le Juste (ou le Mineur), chef de la communauté judéo-chrétienne de Jérusalem, se range à leur avis (Ac 15, 13-21).

 

Dans son ouvrage monumental "L'Histoire de l'Église", Daniel-Rops précise : "les préceptes légaux juifs, qui ne relevaient que de la lettre, il fallait les surpasser, se rendre à l'esprit". "Ce païen de bonne volonté (Corneille), qui veut connaître le Christ, aux yeux de la Thora il est impur : c'est une souillure que de s'asseoir à sa table. Et cependant, ce que Dieu attend de Pierre, c'est qu'il l'accueille, le baptise, en fasse un chrétien. L'apôtre hésite, tant la décision à prendre l'inquiète. A ce moment se produit un phénomène surnaturel, une petite Pentecôte; le Saint-Esprit descend visiblement sur l'assistance, et, docile, s'engageant, sans peut-être pleinement s'en rendre compte, dans la voie qui sera celle du triomphe de l'Église, Pierre baptise Corneille, dépassant les observances juives, transcendant donc, d'un seul coup, la Loi." [2]

 

La tradition fait parfois de Corneille le premier évêque de Césarée, ou encore de Scepsis en Mysie. [3]

 

Autres saints militaires engagés dans l'armée romaine (non exhaustif) au calendrier : saint Victor, saint Georges, saint Sébastien, saint Martin de Tours, saint Ferréol, saints Serge et Bacchus, saint Maurice et ses compagnons.

 

Sources : (1) http://www.levangileauquotidien.org/main.php?language=FR&module=saintfeast&localdate=20131020&id=16851&fd=0 ; (2) DANIEL-ROPS, Histoire de l'Eglise du Christ, tome II Les Apôtres et les Martyrs, Librairie Arthème Fayard, Paris 1965, p. 41; (3) http://fr.wikipedia.org/wiki/Corneille_%28centurion%29

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13 octobre 2013 7 13 /10 /octobre /2013 21:33

Ce dimanche (13 octobre NdCR.), 522 martyrs de la guerre d’Espagne ont été béatifiés à Tarragone en Catalogne, lors d’une cérémonie présidée par le cardinal Angelo Amato, préfet de la congrégation pour les causes des Saints. Une cérémonie exceptionnelle à laquelle ont participé de très nombreux prêtres, religieux et religieuses et de familles des martyrs.

http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/2/2b/Belchite_-_Iglesia_de_San_Marin_y_Convento_de_San_Rafael.JPG/370px-Belchite_-_Iglesia_de_San_Marin_y_Convento_de_San_Rafael.JPG
L'église et le couvent de Belchite, détruits pendant la guerre d'Espagne

 

Parmi les 522 nouveaux bienheureux figurent trois évêques, 82 prêtres diocésains, 3 séminaristes, 412 consacrés et 7 laïcs provenant de différents diocèses espagnols. Ils ont été tués pour la plupart entre 1936 et 1939 par les forces républicaines. Sept d'entre eux étaient étrangers: trois Français, un Cubain, un Colombien, un Philippin et un Portugais.

La Guerre civile espagnole est encore un sujet de division dans le pays. L’Eglise ayant souvent été accusée de soutenir le franquisme. La Conférence épisocpale espagnole a d'ailleurs présenté ces Bienheureux comme des "martyrs du XXème siècle". Le 28 octobre 2007, Benoît XVI avait béatifié 498 martyrs sur la place Saint-Pierre, trois jours avant l'examen au Parlement espagnol de la loi de réhabilitation des victimes du franquisme, voulue par le premier ministre de l’époque José Luis Zapatero.


L’hommage du Pape à leur témoignage

A l’issue de l’Angélus ce dimanche place Saint-Pierre, le Pape a salué l’exemple de ces nouveaux bienheureux : « Aujourd’hui à Tarrogone en Espagne, ont été proclamés bienheureux près de cinq-cents martyrs, tués en raison de leur foi durant la guerre civile espagnole, pendant les années trente. Louons le Seigneur pour leurs courageux témoignages, et par leur intercession, supplions-le de libérer le monde de toute violence » a dit le Pape.

François a également enregistré un message vidéo qui a été retransmis au cours de la cérémonie espagnole. Un message dans lequel il demande aux nouveaux martyrs d’intercéder pour que nous ne soyons pas des chrétiens « sans substance », eux qui étaient des chrétiens « jusqu’au bout ».


Source: http://www.news.va/fr/news/leglise-beatifie-522-nouveaux-martyrs-de-la-guerre

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24 septembre 2013 2 24 /09 /septembre /2013 12:00

L'Eglise fête aujourd'hui Notre-Dame de la Merci.

http://www.introibo.fr/IMG/jpg/0128pierrenol2.jpg

L'Ordre des Mercédaires, encore appelé Ordre de Notre-Dame-de-la-Merci (en latin : Ordo Beatæ Mariæ Virginis de Redemptione Captivorum), est un ordre religieux catholique fondé par le languedocien saint Pierre Nolasque pour racheter les chrétiens captifs des pirates maures et réduits en esclavage.(1)

 

La Vierge manifesta sa volonté de voir cet ordre s'établir, en apparaissant à saint Pierre Nolasque, à saint Raymond de Pennafort et à Jacques Ier, roi d'Aragon. Au commencement du XIIIe siècle, la plus grande partie de l'Espagne était sous le joug des Sarrasins, qui tenaient enfermés dans les cachots une multitude de chrétiens, dans le but de leur faire renier leur foi.

 

C'est pour mettre fin à cette calamité que Marie établit l'œuvre de la rédemption des captifs. Le 1er août 1218, la Reine du Ciel apparut à saint Pierre Nolasque, qui était alors en prière : « Mon fils, lui dit-elle, je suis la mère de Dieu ; je viens chercher des hommes qui veuillent, à l'exemple de mon Jésus, donner leur vie pour le salut et la liberté de leurs frères captifs. Je désire que l'on fonde en mon honneur un ordre de religieux dans ce but. Quand tu me priais avec larmes de porter remède aux souffrances des captifs, je présentais à mon Fils tes vœux ardents, et c'est Lui qui m'envoie vers toi. » - “Je crois d'une foi vive que vous êtes la Mère du Dieu vivant et que vous m'apparaissez pour le soulagement des pauvres chrétiens esclaves ; mais qui suis-je, moi, pour accomplir cette œuvre ?” « Ne crains rien, je serai avec toi, et bientôt s'accomplira ce que je demande. »

 

Le lendemain, Pierre Nolasque rendit compte de sa vision à saint Raymond de Pennafort, son confesseur, qui lui dit : « J'ai eu la même vision que vous. » Le roi Jacques, les rencontrant dans la cathédrale, leur communiqua une vision semblable. Il n'y avait pas à hésiter. Quelques jours plus tard, l'œuvre commença, de par l'ordre et avec la protection du roi, qui désigna Pierre Nolasque pour être le chef de la nouvelle institution. L'évêque donna au fondateur l'habit blanc, avec le scapulaire qui, conformément aux instructions de la Sainte Vierge, devait être le costume des religieux de la Merci. Saint Pierre Nolasque fit alors le vœu solennel de se donner en otage aux Turcs, s'il était nécessaire, pour la rédemption des captifs chrétiens, vœu que tous ses religieux devaient faire également. En peu d'années, cet ordre, si conforme aux besoins de l'époque produisait des fruits admirables.(2)

 

http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/5/53/Visi%C3%B3n_de_San_Pedro_Nolasco.jpg/750px-Visi%C3%B3n_de_San_Pedro_Nolasco.jpg

Saint Pierre Nolasque dans un tableau de Francisco de Zurbarán

 

 

Sources:

 

(1) http://fr.wikipedia.org/wiki/Ordre_de_Notre-Dame-de-la-Merci

(2) http://www.levangileauquotidien.org/main.php?language=FR&module=saintfeast&localdate=20130924&id=176&fd=1

 

. Saint Raymond de Penyafort, prêtre (+ 1275), o.p.

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19 septembre 2013 4 19 /09 /septembre /2013 23:00

http://reflexionchretienne.e-monsite.com/medias/images/andrek10.jpg?fx=r_550_550Saints André Kim Taegon (1821-1846) Prêtre coréen et ses compagnons Martyrs de Corée (1839-1867)

 

Durant les quatre vagues de persécutions qui se succédèrent en Corée de 1839 à 1867, Saint André Kim fut le premier prêtre coréen martyrisé pour sa foi.

Né en 1821, il mourut en Corée en 1846, à l'âge de 25 ans, après d'horribles tortures à l'exemple de son père, saint Ignace Kim, qui l'avait précédé dans le martyre, décapité lui aussi, neuf ans plus tôt.

Durant les années qui suivirent, 10.000 chrétiens allaient donner leur vie en témoignage.

 

En 1984, à Séoul, le Bx Jean-Paul II a canonisé André Kim, avec 102 prêtres et laïcs morts lors de ces persécutions de 1839-1846 et 1866-1867.Parmi eux, des enfants, 3 évêques et 7 prêtres français des Missions étrangères de Paris (rue du Bac).

 

http://english.cbck.or.kr/files/attach/images/103/103%20Korean%20Martyr%20Saints.jpgLe groupe des martyrs est composé de :

 

- Trois évêques français :

Laurent IMBERT,

Siméon BERNEUX,

Antoine DAVELUY ;

- Sept prêtres missionnaires français :

Pierre MAUBANT,

Jacques CHASTAN,

Just Ranfer de BRETENNIERES,

Pierre Henri DORIE,

Louis BEAULIEU,

Martin Luc HUIN,

Pierre AUMAITRE ;

 

- André KIM TAEGON, premier prêtre coréen ;

- 92 laïcs, dont Paul CHONG HASANG, un des chefs de la communauté chrétienne.

 

Ils furent tous martyrisés en 1839, 1846 ou 1866.

Ils ont été béatifiés ainsi :

79 béatifiés le 5.7.1925 par Pie XI : 70 martyrs de 1839-1841 et 9 martyrs de 1846.

24 béatifiés le 6.10.1968 par Paul VI : martyrs en 1866.

24.05.1839 : Agathe Yi So-sa.

24.05.1839 : Anne Pak A-gi.

24.05.1839 : Augustin Yi Kwang-hon.

24.05.1839 : Barbara Han A-gi.

24.05.1839 : Damien Nam Myong-hyog.

24.05.1839 : Lucie Pak Hui-sun.

24.05.1839 : Madeleine Kim O-bi.

24.05.1839 : Pierre Kwon Tu-gin.

26.05.1839 : Joseph Chang Song-jib.

27.05.1839 : Barbara Kim.

27.05.1839 : Barbara Yi.

01.07.1839 : Sébastien Nam I-gwan.

 

Source: http://levangileauquotidien.org/main.php?language=FR&module=saintfeast&localdate=20130920&id=13783&fd=0

 

À lire aussi sur Réflexion chrétienne : Saint André Kim et ses compagnons, Martyrs de Corée (1839-1867). Fête le 20 Septembre

 

Image illustrative de l'article André Kim Taegon

Saint André Kim

 

Source: http://fr.wikipedia.org/wiki/Andr%C3%A9_Kim_Taegon

 

 

. Le catholicisme : religion qui progresse le plus vite actuellement en Corée

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17 septembre 2013 2 17 /09 /septembre /2013 23:00

 

Martyrologe Romain : Au territoire de Vienne en Gaule, au IIIe siècle saint Ferréol, martyr.(1)

 

On rapporte qu’élevé à la dignité de tribun militaire, il refusa, au moment de la persécution, d’arrêter les chrétiens et que, saisi sur l’ordre du préfet, il fut très cruellement battu de verges et enfermé dans un cachot, d’où il s’évada, mais, repris par ceux qui le poursuivaient et décapité, il obtint ainsi la palme du martyre (2) en 303 ou 304.

 

Il est fêté le 18 septembre.

 

Les autres saints du jour : http://www.levangileauquotidien.org/main.php?language=FR&module=allsaints&type=s&localmonth=09&localday=18&localyear=2013


 St Ferréol a donné son nom à l'église Saint-Ferréol les Augustins à Marseille, à la chapelle rurale Saint-Ferréol à Viens, comme à l'îlot Saint-Ferréol de l'archipel lérinien, ou encore à l'ermitage St-Ferréol de Céret et l'église Saint Ferréol de Marcilly-sur-Seine et à l'ermitage St-Ferréol de Lorgues (Var). 

 

Plusieurs communes françaises portent son nom :

. Saint-Ferréol-de-Comminges en Midi-Pyrénées.

. Saint-Ferréol en Haute-Savoie.

. Saint-Ferreol-d'Auroure en Haute-Loire.

. Saint-Ferréol-Trente-Pas dans la Drôme.

 

Le lac de Saint-Ferréol est une retenue d'eau de 67 hectares alimentant le canal du midi.

 

Autres saints militaires engagés dans l'armée romaine (non exhaustif) au calendrier: Saint Victor, Saint Georges, Saint Sébastien, Saint Martin de Tours.

 

 

 

Sources:

 

(1) http://www.levangileauquotidien.org/main.php?language=FR&module=saintfeast&localdate=20130918&id=6700&fd=0

(2) http://fr.wikipedia.org/wiki/Ferr%C3%A9ol_de_Vienne

(3) http://fr.wikipedia.org/wiki/Saint_Ferr%C3%A9ol

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16 septembre 2013 1 16 /09 /septembre /2013 23:00
Inspiration de sainte Hildegarde de Bingen, (détail) Xylographie de la Légende de Sainte Hildegarde, 1524, dans Rosa Giorgi, Le Petit Livre des Saints, Larousse, Tolède 2006, p. 548-549.

Inspiration de sainte Hildegarde de Bingen, (détail) Xylographie de la Légende de Sainte Hildegarde, 1524, dans Rosa Giorgi, Le Petit Livre des Saints, Larousse, Tolède 2006, p. 548-549.

Hildegarde de Bingen est une religieuse bénédictine, musicienne et mystique franconienne du XIIe siècle (la Franconie est un des duché originels du Saint-Empire romain germanique, fondé au Xe siècle).

 

Elle est née le 16 septembre 1098 à Bermersheim vor der Höhe près de Alzey (Hesse rhénane) et morte le 17 septembre 1179 à Rupertsberg (près de Bingen).

Hildegarde a composé plus de 70 chants, hymnes et séquences, dont certains ont fait l'objet d'enregistrements récents par des ensembles de musique médiévale : Ave generosa, Columba aspexit, O presul vere civitatis...


Elle était également maître dans la médecine psychosomatique et l'art de guérir par les plantes ou phylothérapie (des recettes et des observations sur les vertus des plantes médicinales qui se transmettent depuis le Moyen Âge, de génération en génération…).

 

Hildegarde soignait à la fois les corps et les âmes en initiant ses nonnes à la gravure, à l'écriture, à la reliure, aux chants et à la science.

Régine Pernoud lui consacra un livre: Hildegarde de Bingen, Conscience inspirée du Moyen Âge (1994)

 

L'oeuvre d'Hildegarde de Bingen nous parle de la place de l'homme dans le cosmos, le respect de l'environnement... (avec près de 10 siècles d'avance sur les "écolos" et autres "verts" sans Dieu), de diététique, de guérison, du rôle de la femme : toute une sagesse médiévale à redécouvrir...

 

"Les visions d'Hildegarde de Bingen sont peuplées d'anges." (Gilles JEANGUENIN, Les Anges existent !, Éditions Savator, Paris 2008, p. 189-190.)

 

Hildegarde a été déclarée Docteur de l'Eglise par le Pape Benoît XVI le 7 octobre 2012.

 

Elle est fêtée le 17 septembre. Source: http://levangileauquotidien.org/main.php?language=FR&module=saintfeast&localdate=20130917&id=6680&fd=0

 

 



Liens externes:

*
Textes d'Hildegarde de Bingen
* Les Jardins d'Hildegarde

 

Les autres saints du jour : http://levangileauquotidien.org/main.php?language=FR&module=allsaints&type=s&localmonth=09&localday=17&localyear=2013

Hildegarde recevant l'inspiration divine, manuscrit médiéval.

Hildegarde recevant l'inspiration divine, manuscrit médiéval.

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7 octobre 2012 7 07 /10 /octobre /2012 13:03

Hildegarde de Bingen a été déclarée aujourd'hui Docteur de l'Eglise par le Pape Benoît XVI.

 

Benoît XVI a inauguré ce dimanche, avec une messe solennelle sur la place Saint-Pierre au Vatican, le synode sur la "nouvelle évangélisation" qui rassemble 262 archevêques, évêques, supérieurs généraux de congrégations et patriarches venus du monde entier. C'est au début de la cérémonie que le Saint-Père a proclamé les deux nouveaux docteurs de l'Eglise. Tous les deux théologiens chers à sa pensée et acteurs de l'évangélisation à leur époque étaient déjà saints: l'Espagnol Jean d'Avila (1499-1569) et l'Allemande Hildegarde de Bingen (1098-1179), deux personnalités qui n'hésitaient pas à être novateurs dans l'Eglise de leur époque. (1)


Jusqu'à présent, Hildegarde n'avait pas été canonisée, mais son culte et sa réputation en sainteté était répandus en Rhénanie depuis le Moyen Âge.

   

 

 

Le 10 mai dernier, le pape Benoît XVI a étendu le culte liturgique de sainte Hildegarde à l'Église universelle, dans un processus connu sous le nom « canonisation équipollente » (ou canonisation équivalente).

 

Le 28 mai, il annonçait la proclamation d'Hildegarde de Bingen comme "Docteur de l'Église" le 7 octobre 2012, faisant d'elle la quatrième femme "Docteur de l'Église" après Catherine de Sienne, Thérèse d'Avila et Thérèse de Lisieux. Cette reconnaissance est la plus grande reconnaissance de l'Église catholique, reconnaissant par là même l'exemplarité de la vie mais aussi des écrits d'Hildegarde comme modèle pour tous les catholiques. (2)

 

Pieter Brueghel l'Ancien, «Petite tour de Babel» (1563)«A  la dispersion de Babel s’oppose  l’unité de Pentecôte». C’est ainsi que Benoît XVI a rappelé la «vérité éternelle» du récit biblique qui décrit la tentative des hommes d’«être comme Dieu» en construisant seuls un chemin vers le ciel.

Dans l’homélie lors de la Messe présidée dans la basilique Saint-Pierre le dimanche 27 mai, solennité de Pentecôte, le Pape s’est dit convaincu qu’à notre époque aussi, marquée par d’immenses progrès dans le domaine de la communication et de la science, «nous sommes en train de revivre l’expérience de Babel».

... Quel est alors le chemin pour retrouver «la capacité de se mettre d’accord, de se comprendre et d’œuvrer ensemble»? La réponse, a assuré le Pape, «nous la trouvons dans l’Ecriture Sainte: l’unité peut arriver seulement par le don de l’Esprit de Dieu, qui nous donnera un cœur nouveau et un langage nouveau, une capacité nouvelle de communiquer». Cela signifie qu’«agir en tant que chrétien signifie ne pas être fermé dans son propre moi, mais être tourné vers le tout. Cela signifie accueillir en soi-même l’Eglise tout entière», en repoussant «la tendance à dominer les autres» et en choisissant «la joie du service désintéressé».

Au terme de cette Messe du 27 mai, avant de réciter le Regina caeli, le Pape avait annoncé qu'il proclamerait saint Jean d’Avila et sainte Hildegarde de Bingen, docteurs de l’Eglise, le 7 octobre. (3)



Hildegarde de Bingen est une religieuse bénédictine, musicienne et mystique franconienne du XIIe siècle (la Franconie est un des duché originels du Saint-Empire romain germanique, fondé au Xe siècle). Elle est née le 16 septembre 1098 à Bermersheim vor der Höhe près de Alzey (Hesse rhénane) et morte le 17 septembre 1179 à Rupertsberg (près de Bingen).

Hildegarde a composé plus de 70 chants, hymnes et séquences, dont certains ont fait l'objet d'enregistrements récents par des ensembles de musique médiévale : Ave generosa, Columba aspexit, O presul vere civitatis...


Elle était également maître dans la médecine psychosomatique et l'art de guérir par les plantes ou phylothérapie (des recettes et des observations sur les vertus des plantes médicinales qui se transmettent depuis le Moyen Âge, de génération en génération…).

 

Hildegarde soignait à la fois les corps et les âmes en initiant ses nonnes à la gravure, à l'écriture, à la reliure, aux chants et à la science.

Régine Pernoud lui consacra un livre: Hildegarde de Bingen, Conscience inspirée du Moyen Âge (1994)

 

L'oeuvre d'Hildegarde de Bingen nous parle de la place de l'homme dans le cosmos, le respect de l'environnement... (avec près de 10 siècles d'avance sur les "écolos" et autres "verts" sans Dieu), de diététique, de guérison, du rôle de la femme : toute une sagesse médiévale à redécouvrir...

 

Liens externes:


*
Textes d'Hildegarde de Bingen
* Les Jardins d'Hildegarde

 


Image illustrative de l'article Hildegarde de Bingen
Hildegarde recevant l'inspiration divine, manuscrit médiéval

 

Sources :

 

(1) http://www.7sur7.be/7s7/fr/1505/Monde/article/detail/1512559/2012/10/07/Le-pape-inaugure-le-synode-sur-la-nouvelle-evangelisation.dhtml

(2) Article de Zenit du 27 mai 2012 : http://www.zenit.org/article-30937?l=french

(3)  Osservatore Romano, le 29 mai 2012 : http://www.osservatoreromano.va/portal/dt?JSPTabContainer.setSelected=JSPTabContainer%2FDetail&last=false=&path=/news/vaticano/2012/123q12-La-messa-della-solennit--di-Pentecoste-pres.html&title=De%20Babel%20%C3%A0%20l%E2%80%99unit%C3%A9&locale=fr 

 

 

Hildegard of Bingen, Kyrie & Pater Noster (Notre Père et Kyrie)

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- Hildegard von bingen- O vis aeternitatis-

- Hildegard von Bingen, O aeterne Deus - O Praesul Verae Civitatis

- Hildegard of Bingen, Trinity College, Kyrie & Pater Noster

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24 mars 2012 6 24 /03 /mars /2012 00:00
Simon de Trente, Altobello Melone, 1521, peinture à l'huile, Castello del Buonconsiglio, Trente

 

Saint Siméon ou Simon figure dans le martyrologe romain. Il est fêté dans le calendrier du "rite extraordinaire" (messe traditionnelle tridentine ou "de saint Pie V") à la date du 24 mars. 

 

Vies de Saints pour tous les jours de l'année, avec une pratique de piété pour chaque jour, Des instructions sur les fêtes mobiles, par F.D.B, approuvé par Monseigneur l'archevêque de Tours, Alfred Mame et Fils Éditeurs, Tours 1867, p. 83

 

« Les Juifs de Trente, s'étant assemblés dans leur synagogue, le mardi de la semaine sainte de l'année 1472, pour délibérer sur les préparatifs de leur pâque, qui tombait le jeudi suivant, résolurent, pour assouvir leur haine contre Jésus-Christ et ses disciples, d'égorger un enfant chrétien le lendemain de leur fête, le vendredi saint. Un médecin d'entre eux se chargea du soin de fournir la victime. » [1]  

 

Plus de cent miracles furent directement attribués au « petit saint Simon » dans l’année qui suivit sa disparition. [2]

 

Le culte du jeune Simon de Trente se propagea à travers l'Italie et l'Allemagne et fut confirmé (ce qui équivaut à une béatification) en 1588 par le pape Sixte-Quint (1585-1590), qui le proclame martyr et saint patron des victimes enlevées et torturées. La même année, Sixte V le canonise et approuve qu'une messe spéciale en l'honneur du « petit Simon » soit dite dans le diocèse de Trente. [3] [4]

 

En 1965, l'Église rouvre l'enquête et réexamine les dossiers. L'affaire est reconnue comme frauduleuse par la Congrégation pour les causes des saints et le pape Paul VI abolit le culte de Simon de Trente, qui dès lors ne fait plus partie des saints du catholicisme.

 

Voici son histoire avant 1965, telle que relatée par Mgr Paul Guérin, camérier de Léon XIII, connu par sa série Les Petits Bollandistes : vie des Saints [5] dont les quinze volumes (1866-1869) furent plusieurs fois réédités :

 

"Né comme par prédestination, un vendredi, le 26 novembre 1472, l'enfant d'une pauvre et pieuse famille de Trente jouait devant la porte de ses parents, beau comme un ange. Il avait vingt-neuf mois moins trois jours. Un juif, nommé Tobie, l'enleva sans bruit et l'emporta dans la demeure d'un autre juif appelé Samuel, où la communauté israélite était rassemblée pour célébrer la Pâque.

Dans la nuit du jeudi au Vendredi saint, l'innocente victime fut portée à la synagogue et dépouillée de ses vêtements; on lui entoura la bouche et le cou d'un mouchoir pour étouffer ses cris. Alors le chef de la synagogue, Moïse, après des cruautés qu'on ne peut décrire, lui coupa la joue droite, et chacun vint enlever quelque partie de sa chair vive.

Puis on le dressa à demi mort sur ses pieds, on lui plaça les bras en croix, et les assistants se mirent à percer tous ses membres, les uns avec des aiguilles, les autres avec divers instruments à la pointe acérée.

Pendant cet horrible supplice, qui ne dura pas moins d'une heure, ces forcenés hurlaient sans cesse contre ce tendre martyr: « Tuons-le comme Jésus, le Dieu des chrétiens, qui n'est rien, et qu'ainsi nos ennemis soient à jamais confondus ». Enfin le pauvre enfant, levant les yeux au ciel, laissa retomber sa tête et expira.

Ce crime atroce fut découvert, et les assassins condamnés à mort. L'évêque de Trente recueillit en grande pompe les restes du petit saint et les transporta dans l'église de Saint-Pierre, où ils opérèrent de nombreux miracles...

Le pape Benoît XIV (1740-1758) démontre, dans son traité de la Canonisation, que l'on ne doit point canoniser les enfants qui meurent après le baptême et avant l'usage de la raison, quoiqu'ils soient saints, parce qu'ils n'ont point pratiqué des vertus dans le degré d'héroïsme requis pour la canonisation. Mais il faut excepter les enfants, même non baptisés, qui ont été massacrés en haine du nom de Jésus-Christ: tels sont les saints Innocents, que l'Église honore comme martyrs; tel est aussi saint Siméon, dont le nom figure dans le Martyrologe romain.

(Mgr Paul Guérin, Vie des Saints pour tous les jours de l'annéeÉditions D.F.T., Argentré-du-Plessis 2003, p. 179-180.)

 

Saint Simon, dans Mgr Paul Guérin, Vie des Saints pour tous les jours de l'année, Éditions D.F.T., Argentré-du-Plessis 2003, p. 179-180.

 

L'"affaire Toaff"

 

Source: Wikipedia

 

En février 2007, le professeur et chercheur israélien Ariel Toaff publie un livre dont le titre est Pasque di sangue: Ebrei d'Europa e omicidi rituali (Pâques sanglantes : Juifs d'Europe et meurtres rituels). Il avance la thèse que la communauté juive de Trente aurait pu commettre le crime rituel dont elle était accusée, revenant ainsi sur les conclusions de tous les historiens du XXe siècle pour qui les meurtres rituels attribués aux Juifs étaient sans fondement.

 

Toaff ne pense pas que le crime rituel ait été une pratique généralisée, mais il estime que certaines communautés ashkénazes, hantées par le souvenir des massacres lors des croisades et de la peste noire, auraient pu pratiquer ce genre de crime comme une vengeance antichrétienne au moment de la Pâque. [6]

 

Le témoignage de Giovani da Feltre, le procès pour meurtre rituel à Endingen en Alsace en 1470, sont pour lui des indices concordants. [7]

 

Ariel Toaff considère que les aveux, même extorqués sous la torture, peuvent recéler une part de vérité. Celle-ci est mesurable dans l'écart entre les attentes du juge et les réponses des suppliciés. 

 

Ariel Toaff affirme que les procédures judiciaires de la ville qui autorisaient la torture en présence d'indices graves et fondés, ont été respectées. 

 

Le livre soulève un grand émoi aussi bien dans le monde des historiens que dans la communauté juive.

 

La première édition tirée à 1 500 exemplaires est épuisé en une semaine grâce à la publicité faite par la polémique. L’auteur, très affecté par l’ampleur prise par cette affaire, demande à son éditeur de ne pas procéder à une réimpression.

 

En février 2008, une nouvelle version de son ouvrage est enfin disponible. Dans certaines parties, le conditionnel remplace l'indicatif; certaines pages sont purement et simplement supprimées. Dans la postface l'auteur affirme que : « L'homicide rituel est et demeure un stéréotype relevant de la calomnie ». [8]

Source: https://fr.wikipedia.org/wiki/Affaire_Simon_de_Trente#L'affaire_Ariel_Toaff

Source: https://fr.wikipedia.org/wiki/Affaire_Simon_de_Trente#L'affaire_Ariel_Toaff

L'auteur juif Bernard Lazare (1865-1903), dans son ouvrage L'Antisémitisme, son histoire, et ses causes paru en 1894, n'écarte pas lui-même la possibilité que des "Juifs meurtriers" aient commis des meurtres d'enfants chrétiens; mais il ne s'agit pas de crimes rituels liés aux rites religieux juifs, il s'agit de crimes réalisés par des "Juifs magiciens" (je cite) :

 

« [A]ssurément, pendant le Moyen-Âge, il dut y avoir des Juifs meurtriers, des Juifs que les avanies, les persécutions poussaient à la vengeance et à l'assassinat de leurs persécuteurs ou de leurs enfants même.  

[...] Or, il est fort probable, certain même, que des Juifs magiciens durent immoler des enfants ; de là, la formation de la légende du sacrifice rituel. On établit une relation entre les actes isolés de certains goëtes et leur qualité de Juif, on déclara que la religion juive, qui approuvait la mise en croix du Christ, recommandait en outre de répandre le sang chrétien, et on chercha obstinément des textes talmudiques et kabbalistiques qui puissent justifier de telles assertions. Or, ces recherches n’ont abouti que par suite de fausses interprétations, comme au moyen âge, ou de falsifications semblables à celles récentes du docteur Rohling que M. Delitzch a démenties. Donc quels que soient les faits énoncés, ils ne peuvent prouver que, chez les Juifs, le meurtre des enfants ait été ou soit encore rituel, pas plus que les actes du maréchal de Retz et des prêtres sacrilèges qui célèbrent la messe noire ne signifient que l’Église recommande dans ses livres l’assassinat et les sacrifices humains. Existe-t-il encore, dans des pays orientaux, quelques sectes où l’on pratique de telles coutumes ? C’est possible ; des Juifs font-ils partie de semblables associations ? rien ne permet de l’affirmer ; mais le préjugé général du meurtre rituel n’en reste pas moins sans fondement ; on ne peut attribuer les meurtres d’enfants, je parle des meurtres démontrés, et ils sont fort rares, qu’à la vengeance ou aux préoccupations de magiciens, préoccupations qui ne sont pas plus spécialement juives que chrétiennes» [9]

 

https://fr.wikisource.org/wiki/L’Antisémitisme_(Lazare)/XIII

 

Sources :

 

(1) Vies de Saints pour tous les jours de l'année, avec une pratique de piété pour chaque jour, Des instructions sur les fêtes mobiles, par F.D.B, approuvé par Monseigneur l'archevêque de Tours, 384 gravures d'après les dessins de M. Rahoult, Alfred Mame et Fils Éditeurs, Tours 1867, p. 83 ; (2) Wikipedia ; (3) A Blood Libel Cult:Anderl von Rinn, d.1462, Medieval Sourcebook ; (4) Marco Polo und Rustichello: „notre livre“ und die Unfaßbarkeit der Wunder https://refubium.fu-berlin.de/handle/fub188/1 ; (5) Mgr Paul Guérin, Vie des saints pour tous les jours de l'année, Editions D.F.T., Argentré-du-Plessis 2003, p. 179-180 ; (6) Giovanni Miccoli, Contre-enquête sur les meurtres rituels des Juifs, L'Histoire n°334, septembre 2008, p. 8 ; (7) Giovanni Miccoli, ibid., p. 14 ; (8) Giovanni Miccoli, ibid., p. 10 ; (9) Bernard Lazare, L'Antisémitisme, son histoire et ses causes, 1894, rééd. Documents et Témoignages, Vienne 1969, p. 173-175.

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11 février 2012 6 11 /02 /février /2012 22:00

Evêque de Soissons (Picardie) très vif et très véhément à réprimander les vices, il fut prit à partie par des usuriers à qui il reprochait leur avarice. Ils le noyèrent dans un puits de la ville.

 

Source: http://nominis.cef.fr/contenus/saint/5673/Saint-Gaudin.html

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Merci à Truth 

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1 juillet 2011 5 01 /07 /juillet /2011 23:00

http://www.pagesorthodoxes.net/mere-de-dieu/md-images/md-deisis-nov16.jpgLe 2 juillet, la liturgie de l'Eglise d'Orient commémore la déposition de la précieuse robe de notre souveraine la très sainte Mère de Dieu en l'église des Blachernes, à Constantinople. Les deux frères, Galbios et Candide, qui ramenèrent ce trésor inestimable ne purent la cacher longtemps, à cause des nombreux miracles qu'elle faisait. Apprenant cela, l'empereur Léon III, plein de joie, fit construire une chapelle en 473 où la sainte robe fut vénérée avec dévotion comme la plus précieuse relique de Constantinople.

 

Source: Méditations sur la Vierge Marie, Presses de la Renaissance, Paris 2009.

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