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Christ Roi

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24 octobre 2010 7 24 /10 /octobre /2010 07:29
Synode des évêques pour le Moyen Orient : Le Vatican tance Israël pour avoir détourné des écrits de la Bible

Le Vatican tance Israël pour avoir détourné des écrits de la Bible

Israël ne peut pas s'appuyer sur le terme de « Terre promise » figurant dans la Bible pour « justifier le retour des juifs en Israël et l'expatriation des Palestiniens ». C'est ce qu'a déclaré samedi 23 octobre le Vatican qui explique qu'il « n'est pas permis de recourir à des positions bibliques et théologiques pour en faire un instrument pour justifier les injustices ».

Le synode pour le Moyen-Orient, réuni par le pape, demande qu'il soit mis fin à l'occupation israélienne des « différents territoires arabes ».

Les évêques reprochent à l’Etat hébreu de recourir à des positions bibliques, pour justifier les injustices faites aux Palestiniens.

Devant la presse, un évêque s’est ensuite expliqué : « On ne peut, a dit ce prélat libanais, se baser sur le concept de Terre promise, pour justifier aujourd’hui le retour des juifs en Israël, ou l’occupation de la Palestine ».

 

 

Source

 

. Synode des évêques pour le Moyen-Orient : L'Eglise demande à l'ONU de mettre fin à l'occupation israélienne sur certains territoires arabes

. Synode des évêques pour le Moyen Orient : le patriarche grec-melkite Gregorios III évoque le plus grand des synodes

. Bible : les pharisiens "hypocrites" ont falsifié les Saintes Ecritures ("bible massorétique", Xe s.)

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23 octobre 2010 6 23 /10 /octobre /2010 12:18

Le synode des évêques pour le Moyen-Orient réuni au Vatican a demandé samedi à la communauté internationale, en particulier à l'ONU, de mettre fin à l'occupation israélienne «de différents territoires arabes» en faisant appliquer les résolutions de l'ONU.

Dans son message final publié samedi le synode, ouvert le 10 octobre, lance un «appel à la communauté internationale». «Les citoyens des pays du Moyen-Orient interpellent la communauté internationale, en particulier l'ONU pour qu'elle travaille sincèrement à une solution de paix juste et définitive dans la région, et cela par l'application des résolutions du Conseil de sécurité et la prise des mesures juridiques nécessaires pour mettre fin à l'occupation des différents territoires arabes par Israël», déclarent les évêques, provenant en majorité du Moyen-Orient.

«Une patrie indépendante et souveraine»

De cette façon, «le peuple palestinien pourra avoir une patrie indépendante et souveraine et y vivre dans la dignité et la stabilité», affirment les prélats. De son côté, Israël «pourra jouir de la paix et de la sécurité au-dedans des frontières internationalement reconnues», ajoutent-ils.

Le synode fait référence sans la citer à la résolution 242 du Conseil de sécurité des Nations unies qui avait condamné, en novembre 1967, l'«acquisition de territoire par la guerre» et avait demandé le «retrait des forces armées israéliennes des territoires occupés» à l'issue de la Guerre des Six jours. Cette résolution a été suivie de plusieurs autres dans le même esprit.

Source: http://fr.news.yahoo.com/82/20101023/twl-l-eglise-catholique-demande-l-onu-de-8f38f87.html

 

- Synode des évêques pour le Moyen Orient : le patriarche grec-melkite Gregorios III évoque le plus grand des synodes

- Synode des évêques pour le Moyen Orient : Benoît XVI fustige la capitalisme anonyme qui réduit l’homme en esclavage  

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23 octobre 2010 6 23 /10 /octobre /2010 12:05

Le patriarche grec-melkite Gregorios III, espère que ce synode convoqué par Benoît XVI pour le Moyen-Orient sera le « synode de la lumière ». Le patriarche a célébré la Divine liturgie en l'église grecque-melkite catholique de Rome, Santa Maria in Cosmedin, dimanche 17 octobre, entouré de nombreux évêques grecs-melkites catholiques et d'autres personnalités présents à Rome pour le synode.

Ce dimanche 17 octobre coïncidait avec la fête des pères du (Ndlr. IIe) Concile de Nicée, 7ème Concile oecuménique, qui a condamné l'iconoclasme, précise un communiqué du patriarcat. C'est à la suite de cette crise qu'au VIIIe siècle le pape Hadrien 1er la confia aux Grecs fuyant les persécutions iconoclastes et réfugiés à Rome.

Pour Gregorios III c'est probablement là « le plus grand des synodes », avec Vatican II. Il a notamment souligné « la grande liberté de parole », la possibilité donnée à chacun de « s'exprimer librement ». Il a également invoqué l'intercession des Pères du 7ème concile pour que ce synode soit « le synode de la lumière » et que « cette lumière illumine l'Orient et l'Occident ».

 

Source: http://www.zenit.org/article-25785?l=french  

 

Synode des évêques pour le Moyen Orient : Benoît XVI fustige la capitalisme anonyme qui réduit l’homme en esclavage  

 

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16 octobre 2010 6 16 /10 /octobre /2010 12:00

Il y a quelques temps, Mgr Stanislas Lalanne déclarait au sujet de la catéchèse que "l'Eglise a totalement renoncé à orienter ou même influencer les courants d'opinion; elle se contente d'adapter les projets éducatifs de façon à satisfaire les aspirations de tous." Mgr Lalanne parlait, bien entendu, de l'Eglise-qui-est-en-France laquelle, comme chacun sait, n'est pas "catholique" mais "locale" et "indépendante".
Autrement dit, le catéchisme "à la française" n'est plus l'accès à la connaissance de la Vérité reçue du Seigneur; il n'est plus qu'une simple "proposition" visant à l'entretien de bons sentiments: dialogue, partage, tolérance (le mot qu'il ne faut jamais oublier!), ouverture à l'autre... etc.
On apprend par ailleurs que la catéchèse est "indissociable de la vie liturgique".
Tout devient soudain très clair: il faut désormais favoriser un catéchisme que l'on aura rendu creux afin qu'il puisse coller le plus possible aux célébrations liturgiques systématiquement bousillées par nos évêques.

Et par la même occasion, on aura compris que les équipes liturgiques que nos évêques mettent partout en place, tout comme les assistants pastoraux qu'ils chargent de mission dans les secteurs paroissiaux nouvellement créés pour camoufler le désastre de leur pastorale, ont pour mission d'achever la démolition du peu qui reste de vie catholique.
Question: pour qui roulent les évêques de France?

 

Source: http://proliturgia.pagesperso-orange.fr/Informations.htm

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5 octobre 2010 2 05 /10 /octobre /2010 22:59

Le défi

Comme [le Cardinal] Newman, Benoît XVI combat le relativisme doctrinal introduit dans la société moderne par le libéralisme, et il insiste vigoureusement auprès des catholiques britanniques sur la nécessité d’une profession de foi publique, mais il lui faut concilier cette nécessité avec le principe de la liberté religieuse promu par Vatican II, et inconnu de Newman. Dès lors – il le dit dès sa première allocution devant la reine – le Royaume-Uni doit s’efforcer d’être « une société moderne et multiculturelle », tout en gardant « son respect pour les valeurs traditionnelles et les expressions de la culture que des formes plus agressives de sécularisme n´estiment ni ne tolèrent même plus ». Cette tentative de conciliation constitue un véritable « défi », car l’on sait bien que la société moderne est multiculturelle, qu’elle tolère toutes les religions et n’accepte de n’en reconnaître aucune comme vraie. La seule façon de relever ce « défi » sera de promouvoir un sécularisme modéré, ou une « laïcité positive », permettant à l’Eglise de coexister pacifiquement, voire de subsister simplement.

 

Source: (DICI n°222 du 02/10/10)

Courrier de Rome n° 336, p.7 – B.P. 10156 – 78001 Versailles Cedex.  (N° : 3 € - Abonnement : 20 €)

http://www.dici.org/actualites/commentaire-newman-et-la-societe-liberale-anglaise/

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23 septembre 2010 4 23 /09 /septembre /2010 06:09

Le Saint-Père a invité à prier pour la bonne issue des travaux de la Commission mixte internationale pour le dialogue théologique entre l'Eglise catholique et l'Eglise orthodoxe dans son ensemble, réunie ces jours-ci en session plénière à Vienne (Autriche).

  "Le sujet de la phase actuelle d'étude -a-t-il dit- est le rôle de l'Evêque de Rome dans la communion de l'Eglise universelle, en référence particulièrement au premier millénaire de l'histoire chrétienne. L'obéissance à la volonté du Seigneur Jésus et la considération des grands défis auxquels le christianisme est aujourd'hui confronté, nous obligent à travailler sérieusement en vue de la restauration de la pleine communion entre les Eglises. Je vous exhorte tous à prier intensément pour les travaux de la Commission et pour le constant développement et la consolidation de la paix et de la concorde entre les baptisés afin que nous puissions donner au monde un témoignage évangélique toujours plus authentique".

Source

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22 septembre 2010 3 22 /09 /septembre /2010 22:55

logo ec

Le nouveau logo de l’enseignement catholique est sensé montré le projet éducatif : faire grandir chaque jeune en reliant dans un même acte l’enseignement, l’éducation et l’évangélisation. Les 3 silhouettes fondées sur les trois couleurs primaires évoquent également les niveaux de scolarisation (le primaire, le secondaire, le supérieur), les principaux acteurs de l’école (les jeunes, les personnels, les parents), les valeurs de la République (la liberté, l’égalité, la fraternité), les vertus théologales (la foi, l’espérance, la charité). Le vert situé en transversal évoque la vitalité, la fraîcheur, le dynamisme.

Evidemment, on distingue une petite croix dans la couleur rouge, mais au premier abord, ce qui frappe plus, et il est étonnant que les concepteurs ne l’aient pas vu, c’est qu’on a l’impression de voir 3 croix à l’envers. Pas vous ?

Source

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14 septembre 2010 2 14 /09 /septembre /2010 18:49

Ce n’est pas ce que nous a enseigné Notre-Seigneur ? Alors il faudra le dire au diocèse de Paris qui invite ses membres à fêter ces deux évènements religieux. C’est ce que l’on découvre dans la Lettre hebdomadaire d’information destinée aux prêtres et aux diacres du diocèse de Paris :

 

« Nouvel an juif Rosh Hashanah 5771
Des affiches et des cartes postales sont disponibles pour vous permettre, à vous et votre entourage, de souhaiter une bonne année à nos amis juifs (le 9 septembre).  »

 

« Fête de l’Aïd
Ci-joint un message de fraternité que les catholiques peuvent distribuer à leurs amis musulmans à l’occasion de l’Aïd el-Fitr. Vous pouvez le mettre à la disposition des fidèles en précisant votre paroisse ou communauté.  La fête de l’Aïd aura lieu le 9 ou le 10 septembre selon que le mois lunaire aura 29 ou 30 jours. »

 

En revanche, je n’ai pas trouvé dans cette lettre de propositions pour fêter la Nativité de Notre-Dame, le 8 septembre. Symptomatique.

Source: http://www.perepiscopus.org/relativisme/%e2%80%9callezdanslemondeentieretfetezbienrochhashanahetlaid%e2%80%9d

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29 août 2010 7 29 /08 /août /2010 21:44

Le patriarche de Moscou Kirill a affirmé : " Les temps sont mûrs pour une rencontre entre le Pape et le Patriarche. En 2011, elle pourrait être possible, je n'y vois pas d'obstacle de principe.

Commentant son affirmation, il ajoute : " Avec l'Eglise catholique, nous sommes depuis longtemps en dialogue, parfois avec élan, d'autres fois avec des chutes de tension. Actuellement, nous sommes à un moment de stabilité, mais des deux côtés nous sommes ouverts au dialogue. Je souhaite que cette atmosphère continue."

Concernant les relations avec les orthodoxes, le cardinal Erdö souligne que " l'Eglise catholique et l'Eglise orthodoxe sont dogmatiquement si proches que cela me fait mal, personnellement, que la communion ne soit pas pleine et complète."

Sources : CEF via le Forum catholique

 

- Kirill élu patriarche de l'Eglise orthodoxe russe

- Dieu merci ! Vendredi 2 juillet 2010 « Monde orthodoxe – Monde russe »

- Entretien de Mgr Bernard Fellay à la revue américaine The Remnant, 11 mai 2010

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25 août 2010 3 25 /08 /août /2010 15:56
  • Un très bon article qui analyse notamment l'impossibilité théologique d'être à la fois sioniste et chrétien... ou même sioniste et juif ! 
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  • Source : http://www.egaliteetreconciliation.fr/Religion-juive-judaisme-biblique-et-sionisme-3953.html
  •  

     

    Le sionisme est-il l’expression d’un projet politique inscrit dès l’origine dans l’écriture et la constitution du canon biblique juif, ainsi que dans l’essence même du judaïsme originel ? (sauf référence indiquée, la source d’information d’appoint consultée est Wikipedia)

    Tradition juive et État d’Israel

    Le courant sioniste le plus actif semble toujours avoir été laïc, et le sionisme religieux apparaît avoir été un allié d’appoint, de circonstance et de compromission, dans la défense des intérêts communautaires. Dans nombre de documentaires et de témoignages, des rabbins révèlent que les sionistes militants en dehors d’Israël seraient la plupart du temps des laïcs peu enclins à la piété religieuse traditionnelle juive. Deux figures s’opposeraient donc : le sioniste engagé, guère croyant, mais vivement communautaire, nationaliste, militant anti-antisémite (antifa) ; et de l’autre côté, le juif pratiquant, traditionaliste, avec son costume haredi (habits noirs, chapeau et guirlandes caractéristiques), qui vit dans des quartiers juifs à l’écart du reste du monde, et ne milite pas.

    Il existe une très importante tendance rabbinique antisioniste. Les haredim se définissent comme un courant traditionaliste orthodoxe juif rétif au sionisme, tout comme à toute forme de modernité et de laïcité. Le mouvement haredi se fonde sur la Bible et sur le Talmud de Babylone : la première affirmerait (notamment à travers les livres prophétiques) que le peuple élu serait châtié pour ses péchés et ses infidélités (ce qui explique et légitime la diaspora – historique - et la perte – théologique – des droits de possession, par le peuple hébreu, de la Terre Promise) ; le deuxième, commentant le Cantique des Cantiques, indiquerait que le peuple juif ne devait pas tenter de restaurer Israël avant la venue du Messie. Toute tentative humaine précédant cet événement central de l’eschatologie hébraïque serait assimilable à un péché. La Shoah est alors interprétée par certains haredim (regroupés notamment en un mouvement appelé Edah Haredit) comme un nouveau châtiment divin sanctionnant les tentatives sionistes du début du XXe siècle.

    À la pointe de ce combat antisioniste, se trouvent les Neturei Karta (« gardiens de la cité »), qui prônent jusqu’aujourd’hui le démantèlement de l’État d’Israël. Il est tout de même notable que ces juifs, « ultra-orthodoxes », les plus fondamentalistes donc, soient antisionistes. Si la religion juive amenait à défendre le sionisme, on s’attendrait en effet, bien naïvement certes, à voir les juifs les plus (ultra) religieux défendre le plus le sionisme : or c’est l’inverse que l’on constate. Bien qu’ils ne soient pratiquement pas médiatisés en Occident, les Neturei Karta s’illustrent par des opinions et des actions ouvertement propalestiniennes. Il y aurait en outre beaucoup d’antisionisme à trouver dans le reste de l’histoire des divers mouvements religieux ou communautaires juifs (le hassidisme a notamment été le théâtre de tensions voire de scissions importantes autour de la question sioniste).

    Il existe enfin des branches non talmudiques du judaïsme, comme les karaïtes, très minoritaires certes (présents en Europe de l’Est, notamment en Crimée). Les karaïtes forment des communautés distinctes des communautés juives. Ils auraient constitué près de 40% de la population juive mondiale vers le Xe siècle ; mais aujourd’hui ils ne sont plus que 30 000, dont 20 000 à 25 000 en Israël. Les karaïtes de Crimée ont obtenu un statut particulier au XIXe siècle sous le tsarisme : il sont parvenus à se définir comme une communauté enracinée dans leur territoire, non rabbinique, non juive (!), et non sioniste. Le gouvernement nazi épargnait les karaïtes, qui se disaient d’ascendance turque.

    Or il existe bien, et surtout, un sionisme juif très puissant au cœur des réseaux mondialistes, alors comment expliquer l’impuissance d’un courant antisioniste juif sur le reste de sa communauté ? Eh bien c’est très simple : le sionisme est une dynamique communautaire active, hyperactive, tentaculaire, qui a pris les rênes de l’ensemble des intérêts, qui est devenu le porte-parole auto-proclamé, du peuple en question. Le sionisme a opéré un véritable putsch dans le monde juif et dans les sphères judaïques. Les anti-sionistes ne sont pas entendus tout simplement parce que ce sont les sionistes qui ont fait main basse sur les réseaux politiques et médiatiques, tandis que l’anti-sionisme juif n’est pas une entreprise politique – il est par nature rétif au politique, et consiste le plus souvent en un mouvement de repli communautaire local, végétatif, théologique, à tendance piétiste. Il est donc normal que l’anti-sionisme juif n’ait aucune influence politique, n’étant pas politique, n’étant pas exotérique. Il est normal que l’anti-sionisme juif ne soit pas entendu, n’ayant pas vocation à faire du prosélytisme, donc pas vocation à s’adresser au monde extérieur, et ne lui parlant pour ainsi dire pas. Les anti-sionistes juifs vivent dans des communautés traditionalistes cherchant à se perpétuer là où elles sont dans la diaspora, en faisant le moins de remous possible autour d’elle, en se gardant des dérives du monde moderne (dont le sionisme) derrière la tradition juive dont elles sont les gardiennes.

    Bible, peuple juif et sionisme

    Le texte biblique juif est-il intrinsèquement sioniste ? Vaste et épineuse question, tout d’abord parce que la Bible brille davantage par son intérêt religieux, théologique, métaphysique, moral et eschatologique, que par les projets politiques que l’on pourrait (ou voudrait ?) y trouver. Ensuite, voir de la politique (au sens moderne) dans une confuse bibliothèque dont la rédaction a débuté il y a plus de 2000 ans relève d’un coup de force, d’une torsion interprétative du texte biblique.

    Mais posons les évidences : tout d’abord, la tradition chrétienne reconnait la Bible juive. C’est à dire que si l’on reprend une lecture sérieuse et théologique de la Bible, il faut nécessairement reconnaitre à la Bible juive une légitimité traditionnelle : il y a une continuité entre le judaïsme biblique et le christianisme. Le christianisme honnête et viable, inscrit dans cette tradition, ne peut pas laisser entendre que la Bible hébraïque soit essentiellement un projet sioniste. Par ailleurs on pourrait discuter d’un point de vue théologique du projet, justement, du texte hébreu. Si le sionisme est l’aboutissement naturel du Tanakh (Bible juive), le christianisme ne l’est donc pas... Il faudrait donc constituer un christianisme sans base juive, ce qui est sans doute encore plus périlleux que de soutenir un christianisme à base judaïque...

    Le texte biblique de la Torah est constitué d’étapes essentielles qui structurent l’ensemble d’un canon biblique (très) pluriel. L’alliance entre Abraham et Dieu est censée représenter le point initial du destin du peuple élu et de tous les fidèles de Dieu. Abraham, vivant dans la ville chaldéenne de Ur, est invité par Dieu à partir pour rejoindre une Terre Promise : la Palestine. Le récit biblique qui part de ce voyage « sioniste » (vers 1800 avant JC) jusqu’à la reconstruction du Temple de Jérusalem (Ve siècle avant JC), et couvrant plus d’un millénaire d’« histoire sainte juive », traduite dans des textes très variés, depuis le récit de tradition mosaïque (Pentateuque), jusqu’aux prophéties illuminées des prophètes comme Isaie, Daniel et Ézéchiel, en passant par les Psaumes poétiques et les Chroniques royales ; ce récit biblique donc se caractérise par sa grande confusion et ses péripéties étonnantes : si un seul mot pouvait résumer le destin biblique du peuple juif, ce serait « vicissitude », en entendant bien, faisant fi de l’exactitude étymologique, « vice » dans ce terme... En effet, ce destin semble paradoxalement à la fois sous le signe de la Promesse divine envers un peuple privilégié et élu, placé au dessus de tous les autres peuples humains, et sous le signe des infidélités et du « cou raide » des Hébreux, cette incapacité génétique du peuple juif à se soumettre aux ordres de Dieu, à tenir aux termes du contrat théologique engagé avec Lui. On est donc assez loin d’une habile et cohérente forgerie prosioniste, ou d’une Légende Dorée qui fonderait l’utopie Israélite sur une gloire patriotique, aussi limpide que factice, d’un peuple pieux entretenant une relation harmonieuse et exemplaire avec sa Divinité. La lecture du canon biblique juif, pour un lecteur occidental du XXIe siècle, laisse une impression bizarre à l’égard de ce peuple. On a rarement vu une histoire sainte raconter autant les mésaventures et les erreurs d’une nation persécutée par son propre Dieu. La vraie religion y paraît toujours devoir se battre contre les tendances idolâtres et égoïstes, majoritaires, d’un peuple qui ne semble pas fondamentalement différent des autres peuples du Proche-Orient antique, comme en témoignent les succès du Veau d’Or, de la prostitution sacrée, ou des Baals juifs. La lignée des rois hébreux se caractérise par une alternance presque exacte père pieux – fils impie, avec une nette prédominance des périodes impies. Le légendaire Salomon (Shelomo), un des auteurs mythiques des sages Proverbes, et représentant légendaire d’un Âge d’Or d’Israël, est un obsédé sexuel tombé dans l’idolâtrie : son premier acte de roi est de se marier avec la fille du Pharaon égyptien, pays archétypique du paganisme dans la Bible (et le Coran)... La Divinité provoque elle-même la destruction (en -587 selon les historiens) de son propre temple et de sa ville sainte, Jérusalem, qui devra donc être reconstruite dans les difficultés (en -516). Enfin, les prophètes qu’elle envoie fustigent sans cesse l’impiété, l’égoïsme et la veulerie d’un peuple qui finalement fait tout pour être comme les autres (goyim), et si peu pour tenir ses engagements spécifiques envers le pacte conclu avec son Dieu lors de sa libération d’Égypte ; un peuple qui préférerait sans doute ne pas avoir à s’illustrer par son honneur, sa grandeur, sa fidélité, sa piété et sa constance.

    Tel est le portrait qui se dégage de l’ensemble du canon juif. Nous considérons certes ici la Bible juive dans son ensemble canonique : mais si le sionisme est une entreprise cohérente inscrite dans cette tradition religieuse, il faudrait également, en toute logique, la débusquer dans une construction globale de cet ensemble.

    Enfin, on peut ajouter encore que les livres juifs considérés comme les plus profonds du canon biblique sont les Proverbes, l’Ecclésiaste et Job. Or ces livres ne concernent pas le destin du peuple juif : il expriment une réflexion morale sous la forme de sentences qui figent la sagesse dans des formules frappantes à valeur humaniste, dans le sens où c’est la nature humaine, sans distinction nationale ou même religieuse, qui est dépeinte comme le siège d’une sagesse qui demande les efforts, la dignité et l’humilité de chacun. Tout lecteur, quelle que soit son origine, est invité à trouver une sagesse à valeur générale et sans rapport avec un peuple, une Terre, une religion précise, un rite ni un culte. La relation à la divinité y est conçue comme certes familiale et familière, mais non comme tribale ou politique.

    Venons-en maintenant aux passages invoqués pour attribuer au canon juif une intention politique fondamentalement sioniste.

    Le Deutéronome

    Ce dernier livre du Pentateuque réaffirme l’alliance entre le Dieu d’Israël et son peuple. Le pays promis est régulièrement appelé « la terre que Yahvé ton Dieu te donne » (Bible de Jérusalem pour toutes les citations), notamment aux chapitres 27-30. Le chapitre 28 est assez clair et frappant sur les conditions qui président à la préférence de Dieu pour ce peuple, donc à son statut de peuple élu : y est présentée une liste de bénédictions (v. 2-14 : 13 versets), puis de malédictions (v. 15-68 : 53 versets !!), qui correspondent respectivement au respect et au non-respect de la Loi (Torah) par le peuple.

    28, 1 : « si tu obéis vraiment à la voix de Yahvé ton Dieu, en gardant et pratiquant tous ces commandements que je te prescris aujourd’hui, Yahvé ton Dieu t’élèvera au-dessus de toutes les nations de la terre »

    Exemples de bénédiction : 28, 9-10 : « Yahvé fera de toi le peuple qui lui est consacré, ainsi qu’il te l’a juré, si tu gardes les commandements de Yahvé ton Dieu et si tu marches dans ses voies. Tous les peuples de la terre verront que tu portes le nom de Yahvé et ils te craindront. » 28, 13 « Yahvé te mettra à la tête et non à la queue, tu ne seras jamais qu’au-dessus et non point au-dessous, si tu écoutes les commandements de Yahvé ton Dieu, que je te prescris aujourd’hui, pour les garder et les mettre en pratique »

    On remarque l’insistance répétée sur les condition de ces bénédictions, montrant que ce n’est pas par nature ou par essence que Dieu adopte, approuve et bénit ce peuple particulier, mais par une alliance, un contrat, conditionné par le respect total et permanent d’une Loi. Dieu s’érige en Juge souverain et absolu de ce respect, massivement prêt à faire tomber les punitions si nécessaire : c’est une théodicée (tribunal divin, droit théologique) de la rétribution en fonction des actions.

    Exemples de malédictions, cités pour leur violence et leur implication théologique et eschatologique : 28, 26 Ton cadavre sera la pâture de tous les oiseaux du ciel et de toutes les bêtes de la terre, sans que personne leur fasse peur. 28, 53 Tu mangeras le fruit de tes entrailles, la chair de tes fils et de tes filles que t’aura donnés Yahvé ton Dieu, pendant ce siège et dans cette détresse où ton ennemi te réduira. 28, 62-63 Parce que tu n’auras pas obéi à la voix de Yahvé ton Dieu, autant Yahvé avait pris plaisir à vous rendre heureux et à vous multiplier, autant il prendra plaisir à vous perdre et à vous détruire. Vous serez arrachés à la terre où tu vas entrer pour en prendre possession.

    Le texte biblique est donc clair, parfaitement clair, massivement clair : davantage de malédictions, s’il bafoue la loi, que de bénédictions, s’il la respecte totalement, attendent le peuple élu. La diaspora est clairement prophétisée (en châtiment donc) au verset 63, nul besoin d’être théologien pour le remarquer (interprétation soutenue par de nombreuses écoles rabbiniques et talmudiques). Le Dieu en question est prêt à faire plus de mal à ce peuple, en vertu même de cette Alliance, qu’il ne veut lui faire du bien. Il y a déséquilibre : car Dieu ne bénit ni ne maudit, dans la Bible aucune nation en particulier (hormis l’Égypte et quelques autres nations dans les livres prophétiques). Il arrive à Dieu de demander à son peuple de vouer à la destruction des nations qui occupent la terre promise : il s’agit d’accomplir l’Alliance en question. Mais Dieu lui-même n’adresse à aucune nation de malédictions semblables à celles du chapitre 28 du Deutéronome : le peuple élu est le seul qu’il annonce être prêt à pourchasser avec une telle haine vengeresse.

    Au chapitre 29, les malédictions reviennent :

    23 Et toutes les nations s’écrieront - " Pourquoi Yahvé a-t-il ainsi traité ce pays ? Pourquoi l’ardeur de cette grande colère ? " 24 Et l’on dira - " Parce qu’ils ont abandonné l’alliance de Yahvé, Dieu de leurs pères, qu’il avait conclue avec eux en les faisant sortir du pays d’Égypte ; 25 parce qu’ils sont allés servir d’autres dieux et les ont adorés, dieux qu’ils n’avaient pas connus ni reçus de lui en partage, 26 la colère de Yahvé s’est enflammée contre ce pays, faisant venir sur lui toute la malédiction inscrite dans ce livre. 27 Yahvé les a arrachés de leur terre avec colère, fureur et grande indignation, et les a jetés en un autre pays, comme aujourd’hui. "

    Enfin, le chapitre 30 prévoit un retour en terre promise, et beaucoup d’ambiguïtés théologiques peuvent apparaître.

    30, 2-3 « si tu reviens à Yahvé ton Dieu, si tu écoutes sa voix en tout ce que je t’ordonne aujourd’hui, de tout ton cœur et de toute ton âme, toi et tes fils, Yahvé ton Dieu ramènera tes captifs, il aura pitié de toi, il te rassemblera à nouveau du milieu de tous les peuples où Yahvé ton Dieu t’a dispersé. » L’interprétation théologique est claire : c’est Dieu qui (conditions d’obéissance et de respect de la Loi à nouveau remplies) rappellera et rassemblera alors le peuple, depuis la diaspora, pour le ramener en Terre Promise. On y voit sans doute l’intervention du Messie.

    30,17 « Mais si ton cœur se détourne, si tu n’écoutes point et si tu te laisses entraîner à te prosterner devant d’autres dieux et à les servir, 18 je vous déclare aujourd’hui que vous périrez certainement et que vous ne vivrez pas de longs jours sur la terre où vous pénétrez pour en prendre possession en passant le Jourdain. 19 Je prends aujourd’hui à témoin contre vous le ciel et la terre - je te propose la vie ou la mort, la bénédiction ou la malédiction. Choisis donc la vie, pour que toi et ta postérité vous viviez (...) »

    L’une des ambiguïtés importantes du passage concerne l’exécution effective du châtiment : comment rétablir et re-bénir un peuple qui aura subi les malédictions de 28 : 15-68 ? Que resterait-il d’un tel peuple ? On peut penser que la radicalité virulente des malédictions a une vertu comminatoire qui doive pousser au respect intériorisé, à la vertu et la constance morale, et qu’il faudrait s’en remettre totalement à la foi, à l’espérance, pour bénéficier éventuellement de l’indulgence et de la bienveillance de Dieu.

    Le livre d’Ézéchiel

    C’est un livre typiquement prophétique qui met en scène un Dieu très décidé à accomplir ses desseins, notamment concernant son peuple. Le problème surgit évidemment quand le lecteur s’exclut de ce même peuple : s’il n’en fait pas partie, il est amené à se poser en ennemi de Yahweh et de son peuple élu ; il se place alors dans le camp des nations païennes objet des malédictions divines. Le croyant, en revanche, juif ou non, s’inclura dans le dessein victorieux du Dieu ici révélé.

    Le protagoniste est donc un prophète en contact avec une révélation divine. Mais le peuple trahit son Dieu par l’idolâtrie. Dans une Jérusalem hérétique et paganisée, on voit un homme muni d’un encrier de secrétaire passer au milieu de la ville et faire une marque sur le front des hommes « qui soupirent et qui gémissent ». Six autres hommes doivent ensuite entrer dans la ville et tuer sans distinction vieillard, jeune homme, vierge, petit enfant et femmes, quiconque n’a pas la marque. C’est un exemple fameux de meurtre collectif théocratique, semblable à un pogrom ou une expédition religieusement punitive. Il faut épurer le peuple et conserver les fidèles et les innocents (dans un tel contexte on imagine mal un innocent ne pas « gémir et soupirer », ce qui lui sauvera la vie sans doute). Là encore, Dieu perpétue l’Alliance promise, mais en s’assurant que son peuple... reste le sien. Il se voit obligé d’en tailler de larges branches pour lui faire respecter sa volonté. L’épisode est donc très typique de l’Ancien Testament, où le peuple élu subit régulièrement, comme une forêt soignée par un sylviculteur plutôt exigeant, de franches coupes claires (et ce dès le mont Sinaï à la sortie d’Égypte, dans l’Exode).

    Après ce châtiment qui remet les choses en ordre, le Dieu hébreu prévient les nations alentour qu’elles auront leur part de châtiment, à leur tour. Selon wikipedia, le livre prophétique se structure ainsi : « Les chapitres 1 à 3 parlent d’une vision de Dieu et de l’appel d’Ézéchiel à l’œuvre ; les chapitres 4 à 24 parlent des jugements reposant sur Jérusalem et de la raison pour laquelle ils étaient donnés ; les chapitres 25 à 32 proclament les jugements sur les nations, et les chapitres 33 à 48 contiennent les visions de l’Israël des derniers jours ».

    Chapitre 5 (Bible de Jérusalem)

    5 Ainsi parle le Seigneur Yahvé - C’est Jérusalem que j’ai placée au milieu des nations, environnée de pays étrangers. 6 Elle s’est rebellée avec perversité contre mes coutumes plus que les nations, et contre mes lois plus que les pays qui l’entourent. Car ils rejettent mes coutumes, et mes lois, ils ne les pratiquent pas. 7 C’est pourquoi, ainsi parle le Seigneur Yahvé - Parce que votre tumulte est pire que celui des nations qui vous entourent, parce que vous ne pratiquez pas mes lois et que vous n’observez pas mes coutumes, et que vous n’observez pas non plus les coutumes des nations qui vous entourent, 8 eh bien ! ainsi parle le Seigneur Yahvé - Moi aussi je me déclare contre toi et, aux yeux des nations, j’exécuterai mes jugements au milieu de toi. 9 J’agirai chez toi comme jamais je n’ai agi et comme je n’agirai plus jamais, à cause de toutes tes abominations. 10 C’est pourquoi des pères dévoreront leurs enfants, au milieu de toi, et des enfants dévoreront leurs pères. Je ferai justice de toi et je disperserai à tous les vents tout ce qui reste de toi. 11 C’est pourquoi, par ma vie, oracle du Seigneur Yahvé, aussi vrai que tu as souillé mon sanctuaire par toutes tes horreurs et toutes tes abominations, moi aussi je rejetterai sans un regard de pitié, moi non plus je n’épargnerai pas. 12 Un tiers de tes habitants mourra de la peste et périra par la famine au milieu de toi, un tiers tombera par l’épée autour de toi, et j’en disperserai un tiers à tous les vents, en tirant l’épée derrière eux. 13 Ma colère sera satisfaite, j’assouvirai sur eux ma fureur et je me vengerai ; alors ils sauront que moi, Yahvé, j’ai parlé dans ma jalousie, quand je satisferai ma colère sur eux. 14 Je ferai de toi une ruine, un objet de raillerie parmi les nations qui t’entourent, aux yeux de tous les passants. 15 Tu seras un objet de raillerie et d’outrages, un exemple, un objet de stupeur pour les nations qui t’entourent, lorsque de toi je ferai justice avec colère et fureur, avec des châtiments furieux. Moi, Yahvé, j’ai dit.

    La Bible annotée , au sujet des v. 6-8, fait cette remarque intéressante : « Les autres peuples ne connaissaient ni le vrai Dieu, ni sa loi ; ils n’étaient donc pas, quand ils faisaient le mal, en révolte ouverte contre lui, comme Israël. Bien plus : ils n’en usaient pas même avec leurs faux dieux, comme Israël le faisait avec l’Éternel. Ils les adoraient fidèlement, tandis qu’Israël n’a cessé d’abandonner le sien pour ceux des étrangers. »

    Et d’ailleurs, elle précise également, au sujet des v. 9 et suivants : Il ne faut pas perdre de vue que, quand Israël a péri sous les coups de la puissance romaine , il avait cessé d’être le peuple de Dieu. Ce peuple, c’était désormais l’Église du Christ dans laquelle le reste fidèle d’Israël avait passé tout entier.

    CONCLUSION

    Il n’est donc guère besoin de forcer le texte biblique juif pour y voir une violente critique non seulement du comportement historique général de ce peuple, mais même de son incapacité intrinsèque (quasi congénitale) à la piété religieuse, au respect de sa propre divinité. Les prophètes et les écrivains du canon juif, assez divers, semblent converger sur ce point : le vrai Dieu qu’ils promeuvent ne se laisse guère manipuler ou attendrir si son alliance n’est pas observée avec fidélité, et l’homme a bien du mal, à échelle nationale, à tenir ses engagements religieux et moraux. Le Dieu invoqué est ambivalent : à la fois divinité de la promesse, il est aussi un dieu « jaloux », terme qui fait couler tant d’encre, mais qui ne signifie qu’une capacité profonde à refuser les compromis : puisqu’il est le Dieu absolu, il faut avoir en lui une fidélité absolue. A l’inverse, une infidélité induirait une punition elle aussi absolue.

    On voit donc combien le sionisme serait difficilement soutenu par le texte du canon biblique juif. Les diverses tendances qui en émanent : rigorisme moral, prophétisme, messianisme, etc., concourent toutes à dépasser en réalité l’échelle de la tribu pour projeter le rapport de l’homme à la divinité dans une nouvelle dimension qui libérerait cette religion de ses échecs cuisants (on rappelle que la libération d’Égypte, qui symbolise l’unification du peuple juif dans la religion juive, et donc le point de départ de la relation privilégiée du Dieu avec ce peuple, est marquée par le culte idolâtrique du Veau d’or dans l’Exode). Le judaïsme biblique est une religion eschatologique, qui ne se contente d’ailleurs pas d’imposer une loi (Torah, code civil et religieux juif) : tout est tendu vers une fin (morale, théologique, cosmique) qui dépasse radicalement les perspectives de départ. Ainsi, il devient évident que la seule perspective sioniste (l’installation par Dieu d’un peuple élu sur une Terre Promise) reste extrêmement étriquée et contraire à une lecture conséquente de l’ensemble du canon juif. Le sionisme remet en cause le messianisme, puisqu’il accomplit le rétablissement national du peuple en Terre Promise sans l’intervention de Dieu ni de son Messie. Il se distancie également de la théologie sérieuse, et dispense les juifs de corriger leurs erreurs morales puisque les sionistes se jugent de droit possesseurs d’une Terre que le texte biblique et l’Histoire leur ont ôtée. Théologiquement, on peut donc conclure que le sionisme est une religion inverse du judaïsme biblique.

    Enfin, on ouvrira brièvement les perspectives en posant la question, qu’ont d’ailleurs posée tant de juifs pieux d’Israël, que si le destin du peuple juif était de retourner en Terre Promise, pourquoi tous les juifs du monde n’y sont-ils pas revenus ? Continuer de vivre ailleurs signifie contredire leur propre sionisme. En plus d’être théologiquement intenable, le sionisme des juifs mondialistes est donc incohérent et contradictoire avec lui-même. Car il faudrait en toute bonne logique refuser la qualité de juif à tout juif qui n’est pas retourné à Sion, si Sion était le destin du peuple juif. À moins d’accepter la duplicité, duplicité qui déplait tant au Dieu vengeur de l’Ancien Testament...

    APPENDICE (listes non exhaustives, en construction) :

    Célébrités juives antisionistes ou proches de l’antisionisme, par ordre d’émergence historique :
    - Otto Weininger (écrivain anti-judaique et antisémite)
    - Karl Kraus (écrivain autrichien antijuif)
    - Sholom Dovber Schneersohn (Rabbin loubavitch, fondateur des yeshivot Tomchei Temimim)
    - Jacob Israël de Haan (antisioniste politique)
    - Joël Teitelbaum (Rabbin hassidique fondateur du Satmar)
    - Yeshayahou Leibowitz (sioniste et religieux, mais opposé à la politique colonialiste israélienne ; dénonciateur d’un « judéo-nazisme »)
    - Michel Warschawski (activiste pacifiste)
    - Israel Finkelstein (archéologue, antisioniste laïc)
    - Norman Gary Finkelstein (politologue, auteur de L’Industrie de l’Holocauste)
    - Yakov M. Rabkin (professeur d’histoire à l’université de Montréal, auteur d’un livre sur l’histoire de l’antisionisme juif)
    - Shlomo Sand (professeur à l’université de Tel-Aviv, historien de la constitution du peuple juif)
    - Israël Shamir (pseudonyme d’Adam Ermash nommé également Jöran Jermas ; journaliste antisioniste militant)

    Autres célébrités israelo-critiques :

    - Hannah Arendt (philosophe juive laïque, auteur d’Eichmann à Jérusalem)
    - Noam Chomsky (linguiste et intellectuel laïc opposé à la politique colonialiste israélienne)
    - Avraham Burg (homme politique israelien)

    Organisations juives non sionistes ou antisionistes par ordre d’émergence historique :

    - Bund (L’Union générale des travailleurs juifs de Lituanie, de Pologne et de Russie)
    - Folksgrupe (Russie)
    - Parti social-démocrate juif (Galicie)
    - L’Alliance israélite universelle (AIU ; française, et pro-française)
    - Dynastie hassidique de Satmar (mouvement rabbinique, 130 000 membres)
    - Réseau des yeshivot Tomchei Temimim
    - Agoudat Israel (mouvement politique)
    - Edah Haredit (mouvement religieux ashkenaze)
    - Neturei Karta (mouvement religieux extrémiste, d’origine palestinienne)
    - Juifs européens pour une paix juste
    - Union juive française pour la paix
    - Les « Nouveaux historiens israéliens » (mouvement universitaire historiographique post-sioniste ; dont Schlomo Sand)

    Références juives antisionistes : − Au nom de la Torah : Une histoire de l’opposition juive au sionisme, Yakov-M Rabkin, Les presses de l’université, Laval, 2004 − Comment le peuple juif fut inventé, Shlomo Sand, Fayard, 2008 (visiter : http://www.editionslesliensquiliber...) − L’Industrie de l’Holocauste, Norman Gary Finkelstein, 2000 − Le sionisme du point de vue de ses victimes juives : Les juifs orientaux en Israël, Ella Shohat, La Fabrique, 2006 − Programmer le désastre : La politique israélienne à l’œuvre, Michel Warschawski, La Fabrique, 2008

    Voir aussi : − La controverse de Sion, Douglas Reed (journaliste antinazi et dénonciateur d’un complot juif) : http://www.controversyofzion.info/C... Controversybook_fr/index.htm

    Le Hussard Noir

    Notes : 

    1- Cette version de la Bible a été élaborée par L’École biblique et archéologique française (EBAF), située à Jérusalem, fondée et dirigée par l’ordre dominicain.

    2- Ouvrage collectif par une équipe de théologiens de Neuchâtel (protestantisme calviniste). Publiée en 1900.

    3- Notamment 70 après JC, dans une perspective prophétique : le texte ici annonçant, pour les théologiens, la déchéance historique d’Israël au premier siècle (suite à l’instauration du christianisme), sept siècles après la prophétie d’Ézéchiel.

     

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21 août 2010 6 21 /08 /août /2010 07:20

Retraites de Saint Ignace prêchées à Caussade et au Trévoux

 

Par les Coopérateurs du Christ-Roi (Révérend Pére MARZIAC)

 

Année 2010-2011

 

 

ADRESSE de CAUSSADE :

 

Maison St Joseph
Le Treilhou
82300 Caussade
France

05 63 93 00 88
05 63 93 94 03

 

PAR AVION :
Presque toutes les heures, Paris-Toulouse, en 1 h 15.
Il est possible de venir vous chercher à l'aéroport Toulouse-Blagnac

PAR SNCF :
Train-couchette direct Paris-Austerlitz vers 22 h 00 ; arrivée à Caussade vers 6 h 00.
Train direct Paris-Austerlitz vers 10 h 00, arrivée à Caussade vers 16 h 00.

PAR LA ROUTE :
Avec la nouvelle autoroute A20 Paris-Montauban, on accéde à la Maison de retraites à la sortie "Caussade", la dernière avant Montauban. Dans l'axe Est-Ouest tout le midi de la France peut venir par l'A61 ou l'A62.

 

Source: http://www.laportelatine.org/district/retrait/ignami/ignami.php

 

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22 juillet 2010 4 22 /07 /juillet /2010 06:24

Le cardinal Kasper a reçu le prix cardinal Bea pour son action en matière de dialogue judéo-chrétien.

Ce prix a été récemment fondé par les religieuses de Sion, dont le site internet déclare: "Nous sommes appelées à témoigner par notre vie de la fidélité de Dieu à son amour pour le peuple juif et aux promesses qu'Il a révélées aux patriarches et aux prophètes d'Israël pour toute l'humanité. Dans le Christ nous est donné le gage de leur accomplissement final."

Je crains malheureusement qu'il n'y ait une ambiguïté dans ce discours. Naturellement, il est susceptible d'une interprétation parfaitement orthodoxe, mais ce n'est pas la seule interprétation possible – et ce n'est même pas, hélas! la première interprétation à laquelle on pense spontanément aujourd'hui.

Et le fait que le cardinal Kasper reçoive le premier ce prix cardinal Bea me conforte dans cette crainte. On ne se souvient pas en effet avoir entendu la moindre critique de la part du cardinal Kasper, à l'encontre de son confrère, également cardinal, également allemand et également théologien, le cardinal Lehmann, qui avait déclaré que, pour les Juifs, le baptême n'était pas nécessaire (voir notre article du 1er mai).

Depuis des décennies, le dialogue judéo-chrétien est malheureusement orienté dans une impasse, comme si le Christ n'avait rien à dire aux Juifs. Ce qui me semble le raffinement du racisme théologique!

 

Source : http://www.osservatore-vaticano.org/article-leca-54140200.html

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23 juin 2010 3 23 /06 /juin /2010 06:25

Les plus anciennes représentations des apôtres Pierre, Paul, Jean et André ont été découvertes à Rome dans les catacombes de sainte Thècle, un "caveau" situé à proximité de la basilique Saint-Paul-hors-les-Murs.

Cette découverte, révélée au bout de deux ans de recherches et annoncée l'an dernier par L'Osservatore Romano, a été présentée officiellement le 22 juin 2010 lors d'une conférence de presse présidée par Mgr Gianfranco Ravasi, président de la Commission pontificale d'archéologie sacrée et du Conseil pontifical pour la culture.

Les catacombes de sainte Thècle sont situées sur la via Ostiense, dans le sud de la ville de Rome, à 500 mètres de la basilique Saint-Paul-hors-les-Murs.

Les découvertes

Les représentations des apôtres ont été nettoyées au laser. C'est la première fois que cette technologie était utilisée par des restaurateurs dans un lieu aussi étroit et extrêmement humide.

Barbara Mizzei, responsable des travaux de restauration, a expliqué que cette découverte a été faite « à un moment particulier » où il n'y avait « aucune situation d'urgence ». Elle a expliqué que la couche de chaux qui couvrait les visages des apôtres « a été enlevée sans toucher à la pellicule picturale ». En effet, l'humidité a permis au laser de « toucher la couche comprimée de chaux » qui « se transformait et se vaporisait en provoquant une sorte de petite explosion qui entraînait le détachement ».

Contexte historique

Il semblerait que le cubiculum dans lequel ont été découvertes les représentations des apôtres ait servi de tombe à une femme apparemment noble, de l'aristocratie romaine, qui vécut à la fin du IVe siècle, à l'époque où l'on faisait à Rome les dernières tentatives pour défendre le paganisme, au temps de l'empereur Théodose.

Plusieurs dizaines d'années s'étaient écoulées depuis que l'empereur Constantin avait accepté le christianisme comme religion officielle de l'Empire [Ndlr. Edit de Milan, 313, qui donne la liberté de culte aux chrétiens]. C'était l'époque où la foi était arrivée aux niveaux les plus élevés de la hiérarchie de l'Empire romain. Les femmes pieuses et les vierges de l'aristocratie romaine promirent un culte aux martyrs et aux apôtres, à l'époque du pape Damase I (366-384).

Selon Mgr Ravasi, la présence des apôtres dans ce sépulcre « évoque une sorte de dévotion et de protectorat alternatif par rapport à celui des martyrs romains qui apparaissaient de toute façon dans les tombes des familles ».

Mgr Giovanni Carrú, secrétaire de la Commission pontificale d'archéologie sacrée a souligné que ces travaux « ont redonné aussi bien aux experts qu'aux visiteurs, un patrimoine iconographique très important pour reconstruire l'histoire de la communauté des chrétiens de Rome qui, à travers les peintures qui décorent leurs cimetières, expriment leur culture, leur civilisation et leur foi ».

La Commission pontificale d'archéologie sacrée fut instituée par le pape Pie IX en 1925. Elle se consacre à la conservation des catacombes chrétiennes, à la restauration des oeuvres et aux fouilles. Depuis une vingtaine d'années elle soutient un projet de récupération du patrimoine pictural conservé dans les catacombes.

L'activité de cet organisme du Vatican a contribué à récupérer et connaître en profondeur les catacombes chrétiennes d'Italie ainsi qu'à valoriser un patrimoine culturel et religieux qui témoigne de la vie du christianisme depuis ses origines.

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11 juin 2010 5 11 /06 /juin /2010 16:57

Le pape, lors de la prière avec les prêtres, place Saint-Pierre à Rome, jeudi 10 juin.

AFP/ALBERTO PIZZOLI

Le pape, lors de la prière avec les prêtres, place Saint-Pierre à Rome, jeudi 10 juin.

 

Avec les prélats de la curie et 15.000 prêtres venus de tout horizon, Benoît XVI a présidé ce matin 11 juin la messe de la solennité du Sacré-Coeur à la basilique Saint-Pierre de Rome. Cette messe conclut l'"Année sacerdotale". Les prêtres ont renouvellé leurs promesses sacerdotales. Le pape a consacré les prêtres du monde à nouveau au Cœur Immaculé de Marie, comme il l'a fait le 12 mai dernier à Fatima.

Le curé d'Ars disait que « le sacerdoce c'est l'amour du Cœur de Jésus » : c'est en la solennité du Sacré Cœur, le 19 juin 2009 que l'Année sacerdotale a été ouverte, à l'occasion du 150e anniversaire de la naissance au ciel du saint curé, et elle se conclut également en cette solennité du Sacré Cœur 2010.

Le Pape a utilisé le calice du Curé d'Ars. 

Edit Christ-Roi, 12 juin 2010 : le pape qui devait proclamer le saint Curé d'Ars saint patron de tous les prêtres du monde s'est rétracté et ne l'a pas fait. Le pape Benoît XVI n'a pas proclamé saint Jean-Marie Vianney saint patron de tous les prêtres du monde : "According to informations of the [religious news] agency I.Media, confirmed to La Croix by Fr. Federico Lombardi, director of the Holy See Press Office, Benedict XVI has backtracked on his decision to proclaim Saint John Mary Vianney (1786-1859) "patron saint of all priests of the world", on the closing [ceremonies] of the Year of Priests." Source (rorate-caeli); "Pope Benedict XVI did not proclaim Saint John Mary Vianney as Patron Saint of all priests of the world following the closing Mass of the Year for Priests, celebrated this Friday in Rome." Source (rorate-caeli, 11 juin 2010).

Selon le service de presse du Vatican "press.catholica.va", voici le message de Benoît XVI terminant la Sainte Messe pour la conclusion de l'Année sacerdotale : "Chers prêtres francophones, vous avez une proximité particulière avec saint Jean-Marie Vianney. Je souhaite qu’elle devienne une véritable complicité spirituelle. Puisse son exemple sûr, vous inspirez afin que le don que vous avez fait de vous-même au Seigneur porte du bon fruit ! Je vous renouvelle ma confiance et je vous encourage à progresser sur les chemins de la sainteté. Que le Seigneur vous garde tous en son Cœur très-aimant !" Source

Voici dépêche de La Croix du 10/06/2010 : "Le curé d’Ars ne sera pas proclamé patron des prêtres du monde. Selon des informations de l’agence Imedia, confirmées à La Croix par le P. Federico Lombardi, directeur de la Salle de presse du Saint-Siège, Benoît XVI est revenu sur sa décision de proclamer saint Jean-Marie Vianney (1786-1859), « patron de tous les prêtres du monde », à l’occasion de la clôture de l’Année sacerdotale.

... La figure de ce mystique français, déjà « patron des curés du monde » depuis 1929, et « patron des prêtres de France » depuis 1905, n’a finalement pas semblé assez représentative du sacerdoce au XXIe siècle, et pas assez universelle."

En voyage au Portugal, en mai, le pape avait reconnu que "la plus grande persécution contre l'Eglise ne vient pas de ses ennemis de l'extérieur mais naît des péchés de l'Eglise".

Il a demandé "avec insistance" pardon à Dieu pour les péchés des prêtres pédophiles, et promis "de faire tout ce qui est possible pour que de tels abus ne puissent jamais plus survenir".

"Si l’Année sacerdotale avait du être une glorification de notre prestation humaine personnelle, elle aurait été détruite par ces événements. Mais il s’agissait pour nous exactement du contraire : devenir reconnaissant pour le don de Dieu, un don qui se cache dans des vases d’argile et qui toujours de nouveau, à travers toute la faiblesse humaine, rend concret son amour en ce monde. Nous considérons ainsi que ce qui est arrivé est un devoir de purification, un devoir qui nous porte vers l’avenir et qui, d’autant plus, nous fait reconnaître et aimer le grand don de Dieu. De cette façon, le don devient l’engagement de répondre au courage et à l’humilité de Dieu par notre courage et notre humilité".

Dans son homélie, poursuivant en reprenant le Psaume 23 (Le Seigneur est mon berger. Je ne manque de rien), le pape s'est interrogé :

"Que dois-je faire pour ne pas précipiter, pour ne pas gaspiller ma vie dans l’absence de sens? C’est précisément la question que tout homme doit se poser et qui vaut pour tout âge de la vie. Et quelle obscurité existe autour de cette question en notre temps !"

Benoît XVI a également assuré que les prêtres devaient montrer le "juste chemin à ceux qui lui sont confiés", et déploré que l'on "laisse proliférer l'hérésie, la déformation et la décomposition de la foi".

"Le pasteur a besoin du bâton contre les bêtes sauvages qui veulent faire irruption dans le troupeau, contre les brigands qui cherchent leur butin. ... A côté du bâton, il y a la houlette qui offre un appui et une aide pour traverser les passes difficiles... L’Eglise aussi doit utiliser le bâton du pasteur, le bâton avec lequel elle protège la foi contre les falsificateurs, contre les orientations qui sont, en réalité, des désorientations. L’usage même du bâton peut être un service d’amour. Nous voyons aujourd’hui qu’il ne s’agit pas d’amour, quand on tolère des comportements indignes de la vie sacerdotale. De même il ne s’agit pas non plus d’amour quand on laisse proliférer l’hérésie, la déformation et la décomposition de la foi, comme si nous inventions la foi de façon autonome. Comme si elle n’était plus le don de Dieu, la perle précieuse que nous ne nous laissons pas dérober."

Le service liturgique fut assuré par les séminaristes des Rogationnistes du Sacré-Cœur, fondés, pour l'apostolat de la jeunesse et les vocations, par un prêtre de Messine, le bienheureux Annibale Di Francia (1851-1927), en qui le pape Jean-Paul II, qui l'a béatifié en 1990, voyait un « authentique pionnier et maître zélé de la pastorale moderne des vocations ». Il est fêté le 1er juin.

Sources :

http://www.zenit.org/article-24711?l=french

http://www.lemonde.fr/europe/article/2010/06/11/scandales-pedophiles-le-pape-demande-pardon-avec-insistance_1371124_3214.html

http://visnews-fr.blogspot.com/2010/06/accompagner-les-fideles.html

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- Prière du Pape à Notre Dame de Fatima  

- "Qu'il est beau, qu'il est grand de connaître, d'aimer et de servir Dieu" (Saint Curé d'Ars)

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11 juin 2010 5 11 /06 /juin /2010 16:56

Michel De Jaeghere est journaliste et écrivain. Il dirige notamment les Hors-Série du Figaro magazine. Il est interrogé par le blog Eschaton. Voici ce qu'il dit sur nos évêques.

1. Les évêques français et les médias

"Je pense qu’il y a une très grande naïveté de la hiérarchie de l’Eglise vis-à-vis des médias. Elle a tendance à les considérer en effet comme neutres, et soucieux d’information objective, au lieu de les considérer globalement comme hostiles. Or dans le monde de l’information, la bienveillance à l’égard de l’Eglise n’est pas la règle, elle est l’exception. La hiérarchie catholique croit aux professions de foi d’honnêteté des journalistes. Elle n’a pas une pleine conscience du fait que le courant dominant lui est opposé. Les choses commencent à changer un peu, puisque l’on a vu depuis une dizaine d’années quelques évêques commencer à ouvrir les yeux. En l’an 2000, notamment, le cardinal Billé, alors président des évêques de France, a relevé devant l’Assemblée générale de la conférence épiscopale française que l’Eglise faisait l’objet d’un « procès latent » fait d’ une accumulation d’accusations, de gestes de méfiance, de dérision, d’occultation, d’ostracisme, de soupçon.

Mais la majorité de nos évêques ... semble en être restée à l’idée, développée par René Rémond dans son Histoire de l’anticléricalisme en France, selon laquelle l’antichristianisme aurait été suscité, au XIXe siècle, par la prétention de l’Eglise à régenter la vie sociale. A partir du moment où, le catholicisme avait renoncé, à Vatican II, à promouvoir un ordre social chrétien, l’anticléricalisme, pensaient-ils, tomberait de lui-même.

René Rémond prévoyait en 1975 la fin prochaine de l’anticléricalisme en expliquant qu’il n’avait été provoqué que par la condamnation du monde moderne par Pie IX et St Pie X ; que le concile ayant proclamé au contraire la réconciliation de l’Eglise avec ses anciens adversaires, il avait ouvert des temps nouveaux, où la haine du christianisme n’aurait plus sa place dans la société...

[Il n'en est rien] Les faits se sont chargés de démentir cette prophétie imbécile, puisque nous voyons que l’hostilité demeure, et même qu’elle s’exacerbe, en dépit du ralliement officiel de la hiérarchie ecclésiastique à la liberté de conscience et aux idéaux de la modernité. La vérité est que ce que la société moderne a en horreur, ce n’est pas le cléricalisme (elle en a reproduit les travers dans le monde profane, avec l’autorité qu’elle a concédé aux « intellectuels »), ce qu’elle hait, c’est le Christ.

...


3. Sur les infiltrations dans l'Eglise

Il est certain qu’il y a eu et qu’il y a toujours au sein de la hiérarchie de l’Eglise des gens qui ont œuvré et qui œuvrent encore, même s’ils sont moins puissants qu’avant, à la destruction de l’Eglise préconciliaire. L’ont-ils fait par idéal (dans l’espoir qu’un prétendu retour aux sources se traduise par une « nouvelle pentecôte ») par malveillance, ou plus simplement par bêtise ? Il est impossible de le dire. [...] Je pense cependant qu’il y a eu aussi des destructeurs conscients, des agents infiltrés. On sait qu’il y a eu notamment en France des militants envoyés en mission par le parti communiste dans les séminaires, et qu’un certain nombre d’évêques entretiennent avec la franc-maçonnerie des liaisons dangereuses."

lien 

via Le Forum catholique

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- L’épiscopat français et la franc-maçonnerie

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5 juin 2010 6 05 /06 /juin /2010 11:59

Petite polémique avec les sédévacantistes

Abbé Pierre Barrère
Abbé Pierre Barrère

Je profite d’un incident pour faire une remarque bien précise quant à l’objet en question mais volontairement évasive quant au lieu où la chose s’est passée. De « petits missionnaires » zélés se sont permis de placer des feuilles sur les pare-brises des voitures un dimanche matin, tout près de la chapelle où célébrait un de nos prêtres. Nous disons tout net que nous n’avons rien contre ces enfants qui ignorent sans doute tout de la teneur de l’écrit qu’ils diffusaient. Là n’est pas le vrai problème.

 Il s’agit en fait d’un texte de quatre pages remplies d’attaques contre la FSSPX notamment parce qu’elle a engagé, depuis un certain temps, des discussions serrées avec Rome ( et non pas des négociations) contre les erreurs du concile Vatican II. La feuille se termine par ces mots écrits en gros caractères en guise de conclusion de tout le discours :

Refusons de soutenir et fréquenter la Fraternité Saint Pie X ! Exigeons qu’elle dise la vérité et qu’elle déclare officiellement que Benoît XVI n’est pas Pape.

Et c’est suivi de l’adresse de quatre centres de messe sédévacantiste où l’on peut avoir, éventuellement,  une chance dans la région de sauver son âme.

Certains penseront qu’il ne faut pas répondre à ce genre de papier. Ils ont en partie raison car c’est s’engager dans des discussions interminables et souvent stériles. Mais il faut en parler un peu pour faire toucher du doigt, à certaines occasions, le problème réel du sédévacantisme. On le vérifie souvent, ce problème est plus d’ordre clinique que théologique. Je n’ai pas l’intention de blesser qui que ce soit par un humour mal placé, mais si l’on est malade psychologiquement ( ex : par une inquiétude excessive et récurrente au sujet du Pape) il faut savoir qu’il est possible de se soigner mais certainement pas en prenant une multitude de bouquins de théologie pour trouver des réponses claires et distinctes à toutes les difficultés présentes, difficultés que n’ont pu résoudre les plus grands théologiens.

On peut se demander pour qui travaillent vraiment ces prêtres sédévacantistes qui nous attaquent si violemment? Quel est leur supérieur visible? Nous donnerons là-dessus un avis personnel car puisqu’ ils n’ont pas de supérieur connu qui les envoie en mission ( c’est déjà pou eux un très gros problème) il faut conclure nécessairement  qu’ils travaillent pour eux-mêmes ou pour ceux à qui ils rendent service. Alors, à  qui profite leur action ? Nous le verrons plus loin.

On peut se demander aussi comment leurs fidèles, s’ils ont un brin de raison,  peuvent-ils accepter sans broncher un tel discours ? La réponse est simple. Dans le meilleur des cas ces fidèles  n’écoutent rien de ce qui leur est dit ou pas grand chose. Ce sont de purs consommateurs de messe Saint Pie V bio (non una cum). D’où les gyrovagues que nous connaissons dans notre région qui gouttent un peu de tout dans toutes les chapelles parce qu’ils trouvent cela bon pour leur foi.

Mais prenons la phrase la plus intéressante de toute cette littérature: « Exigeons qu’elle (la FSSPX) dise la vérité et qu’elle déclare officiellement que Benoît XVI n’est pas Pape. » et imaginons un peu le scénario qui peut suivre si un tel acte est posé. Suivez donc.

Ainsi, un beau petit matin notre supérieur général, Mgr Fellay, se lève bon pied bon œil et après son petit déjeuner, part déclarer très officiellement, à la face de la terre comme Jonas à Ninive, non seulement que Benoît XVI n’est pas Pape mais aussi, comme le dit sans rire le document diffusé, qu’ il n’y a plus de Pape dans l’Eglise depuis Vatican II, c’est-à-dire depuis bientôt 50 ans ! Bon plan n’est-ce pas? (N.B : Il est vrai que pour tous les sédévacantistes ce n’est pas un problème que l’Eglise soit privée de Pape pendant une si longue période. Pourquoi ? L’argument est simple :  l’Eglise a été privée de Pape pendant 3 ans, c’est un fait historique. Donc elle peut être privée de Pape pendant 50 ans. Imparable ! Mais alors pourquoi pas pendant quinze fois cinquante ans ?)

Continuons la suite du scénario. Que pensez-vous qu’il va se passer après cette superbe annonce  du Supérieur Général tant désirée par les sédévacantistes  ? Vont-ils chanter un Te Deum  parce que l’Eglise renaît de ses cendres grâce à la conversion des « lefebvristes » à la vraie foi? Farce !

 Passons les détails sur les troubles et désordres concernant nos propres troupes. Dégâts minimes sans doute  et insignifiants, deux ou trois départs à tout casser sur cinq cents prêtres et quelques centaines de fidèles libéraux qui n’accepteront pas la déclaration, c’est tout. Car bien entendu tous les prêtres de la FSSPX et les fidèles qui lui sont attachés recevront sans discussion une telle annonce du Supérieur et emboîteront unanimement le pas dans son sens. Ben voyons ! C’est si plein de réalisme et de bon sens que c’est indéniable !

Mais surtout une chose est absolument certaine et c’est là qu’il faut un peu insister car cela peut peut-être faire réfléchir encore les indécis. Soyez sûrs que les évêques modernistes seraient les premiers enchantés d’une telle déclaration de notre part. Ce serait pain béni pour eux que de se débarrasser ainsi facilement de ces «  lefebvristes » qu’ils haïssent et qu’ils ont toujours haïs à cause de leur attachement à la Tradition et de leur paisible certitude d’appartenir pleinement à l’Eglise catholique.

Pour sûr d’un seul coup d’un seul, la petite chrétienté fondée avec patience, abnégation et cohérence par Mgr Lefebvre ( la prudence est la vertu des chefs) s’effondrerait tout net par des paroles si fracassantes. Les fruits de bénédiction du ciel qui se sont montrés dans le monde entier, malgré mille difficultés et embûches, seraient anéantis par ce seul acte. Tout, vraiment  tout,  tomberait en miettes. Les conférences épiscopales aux mains des modernistes pourraient déclarer avec satisfaction réelle mais aussi avec une fausse larme à l’œil : « la Fraternité est hors de l’Eglise que c’est triste. Il est évident maintenant pour tous qu’ils ne sont plus catholiques. Les fidèles ne peuvent plus la fréquenter et  il ne faut plus la soutenir en aucune façon sous peine de perdre son âme ». Exactement comme dit le texte : « Refusons de soutenir et de fréquenter la FSSPX ».

Cette feuille diffusée nous donne l’esprit qui anime les sédévacantistes, elle  est donc très instructive et je m’en sers comme piqûre de rappel à ceux qui n’y voient qu’une position un peu excessive dans la situation actuelle. Elle démontre, s’il en est besoin, le débordement de sagesse qui les guide et cela suffit pour savoir quoi en penser.

Sur le terrain, dans la pratique, la tactique sédévacantiste favorise à cent pour cent les forces modernistes. Aussi qui est leur patron ? Pour qui œuvrent-ils vraiment ? Posons-nous la question, car concrètement que font-ils ? Ils cherchent à anéantir ceux que les modernistes veulent anéantir, seule la méthode est différente. Nulle surprise si l’on découvre que beaucoup de ces intransigeants sont des infiltrés du clan d’en face qui sous des dehors de fidélité à la doctrine de toujours œuvrent main dans la main avec le parti libéral qui domine encore dans le sein de l’Eglise. Ainsi ils entraînent à leur suite les tempéraments « cartésiens » qui veulent partout des idées claires et distinctes mais dont le jugement lapidaire a du mal avec les  nuances. C’est noir ou c’est blanc, le gris n’existe pas.

Terminons par un texte du cardinal Pie, évêque de Poitiers au XIXieme siècle, très attaché au Pape mais pas papolâtre :

« Jésus- Christ a promis à ses apôtres, et par dessus tout au chef des apôtres, d’être avec eux jusqu’à la consommation des siècles. Toutefois, les successeurs des apôtres (les évêques)  n’ont point hérité de l’infaillibilité, ni surtout de l’impeccabilité ; et le successeur de Pierre lui-même, infaillible dans la doctrine, peut se montrer plus ou moins sage, plus ou moins fort en face des difficultés qui surgissent, des solutions qui sont proposées, des déterminations qui doivent être prises. Ce qui fait la grandeur de certaines périodes de l’histoire ecclésiastique, c’est la sainteté éclatante ; c’est la doctrine éminente, c’est l’intrépidité apostolique des pontifes romains ; et c’est aussi la science et le courage des évêques, leur union parfaite avec le siège de Rome, leur résistance aux suggestions de la puissance du siècle ; enfin, c’est la fidélité de tous les ordres ecclésiastiques, la cohésion de tous les esprits de tous les cœurs dans une même loi et dans une même charité. » p. 270 Tome 4 « œuvres de Mgr de Poitiers")

Abbé Pierre Barrère

Extrait du Sainte Anne n° 219 de juin 2010

Source : http://www.laportelatine.org/formation/crise/sedevacBarrere2010/barrere1006.php

 

- Mise en garde contre trois sites sédévacantistes

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2 juin 2010 3 02 /06 /juin /2010 21:58

Le pape Benoît XVI visitera la République de Chypre du 4 au 6 juin, à l'invitation de l'archevêque Chrysostome et du président communiste Dimitris Christofias.

Ce sera la première fois qu’un pape se rendra dans cette île. Il est invité et il sera accueilli par l’Église orthodoxe locale. Jean-Paul II lui-même n’y était pas parvenu.

Le pape s'arrêtera à Paphos devant la colonne sur laquelle, selon la tradition, saint Paul a été flagellé. Un autre moment fort sera la remise de l'« Instrumentum Laboris » (document de travail) pour le Synode spécial sur le Moyen-Orient qui se tiendra à Rome en octobre.

Cette visite sera une énième preuve que l’œcuménisme du pape Joseph Ratzinger a produit en peu d’années des progrès sans précédents en Orient, avec le vaste monde de l'orthodoxie.

Toutefois, certains membres orthodoxes de l'Eglise de Chypre avec, à leur tête, le métropolite de Limassol, Mgr Athanase, ont accusé le successeur de Pierre d'être « hérétique ». Ce groupe refuse tout dialogue avec l'Eglise catholique, au motif que le papisme enseigne une fausse doctrine.

Mgr Athanase a déconseillé au pape d'effectuer ce voyage qui, selon lui, n'est rien d'autre qu'une provocation contre les chrétiens orthodoxes, pour lesquels le pape est en dehors de l'Eglise, et donc pas même un évêque. Selon certains articles de la presse chypriote, ces opposants au dialogue se préparent à boycotter la visite du pape.

« Il aurait été préférable pour lui de ne pas venir, parce que je crois que nous n'en tirerons aucun bénéfice, a déclaré le métropolite Athanase, le 23 mai dernier, dans le quotidien chypriote « Phileleftheros ». Je n'ai pas encore vu la moindre intervention positive de la part du Vatican au sujet de nos problèmes nationaux. Il a déjà suscité une grande inquiétude, dont nous n'avons pas besoin en ce moment ».

L'archevêque Chrysostome a réagi durement à ces attaques, déclarant que celui qui s'oppose à la visite devra participer à l'accueil du pape, ou rester tranquillement chez lui.

L'opposition aux oecuméniques de la part de milieux orthodoxes n'est pas une nouveauté, et pas seulement en Grèce. En avril de l'année dernière, un certain nombre d'orthodoxes, qui s'étaient auto-proclamés gardiens de la foi, ont publié un document intitulé : « Une Confession de foi contre
l'oecuménisme ».

Mais la préoccupation des signataires ne se limitait pas au dialogue avec le pape Benoît XVI : « Ce profond syncrétisme inter chrétien - affirmaient-ils - est désormais élargi au syncrétisme interreligieux, qui met à égalité toutes les religions. « En conséquence - lit-on encore dans la déclaration commune - en établissant un rapport avec les diverses hérésies, il rejette non seulement le dogme de l'Eglise une, sainte, catholique et apostolique, mais aussi le dogme fondamental de la seule révélation et du seul salut des hommes par Jésus-Christ, car on établit un rapport avec les autres religions du monde. C'est la pire des tromperies, la plus grande hérésie de tous les temps ».

 

Sources : 1, 2, 3

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28 mai 2010 5 28 /05 /mai /2010 20:10
Puissance du Chapelet

 

Abbé Pagès - Dans sa Lettre apostolique Le Rosaire de la Vierge Marie Jean-Paul II écrit : « LÉglise a toujours reconnu à cette prière une efficacité particulière dans les causes les plus difficiles. En des moments où la chrétienté elle-même était menacée, ce fut à la force de cette prière qu'on attribua l'éloignement du danger, et la Vierge du Rosaire fut saluée comme propitiatoire du salut. Aujourdhui encore, je recommande à l'efficacité de cette prière la cause de la paix dans le monde et celle de la famille. » Et au sujet de la famille, il écrit un peu plus loin : « Il fut un temps où cette prière était particulièrement chère aux familles chrétiennes et en favorisait certainement la communion. Il faut se remettre à prier en famille et à prier pour les familles, en utilisant le chapelet. La famille qui est unie dans la prière, reste unie. Recommencer à prier le chapelet en famille signifie introduire dans la vie quotidienne des images bien différentes de celles de la société... La famille qui récite le Chapelet reproduit un peu le climat de la maison de Nazareth : Jésus au centre, avec qui on partage joies et souffrances, à qui lon remet besoins et projets, et de qui l'on reçoit espérance et force. » (n°39, 41).

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Merci à Duchesse du Berry pour la video

 

- Combat spirituel, discernement des esprits (abbé Pagès)

- Le Christ est Roi ! (abbé Pagès)

- Connaître Dieu ou non? (abbé Pagès)

- Selon l'Abbé Pages, la plupart des Prêtres vont en enfer (abbé Pagès)

- Un document du Vatican souligne le devoir d'évangéliser les non-catholiques

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28 mai 2010 5 28 /05 /mai /2010 20:09

Mgr Jean-Pierre Ricard présidait mercredi soir une veillée de prière « pour la vie » à la cathédrale Saint-André de Bordeaux. Une marche pour la vie est organisée demain samedi à Bordeaux par l'association Oui à la vie. Le journal Sud-Ouest lui pose quelques petites questions.

 

Sud Ouest : "Ce n'est quand même pas par hasard que cette veillée tombe à trois jours de la marche… "

 

Réponse de Mgr Ricard : "La date a d'abord été choisie en fonction de la Fête des mères. Ceci dit, c'est vrai que nous avons à Bordeaux la programmation de cette marche. Les catholiques seront libres d'y aller ou pas. Je n'ai pas à le leur interdire. Je veux faire la distinction entre le domaine des convictions et celui des moyens pratiques pour les défendre."

 

[Christ-Roi: Une marche pour la vie devrait être interdite par un évêque ? On ne doit plus faire de manifestation pour la défense de la vie ? Mgr Ricard a l'air de s'excuser auprès du journaliste que la date de la veillée de prière pour la vie tombe à trois jours de la marche pour la vie et de s'excuser de ne pas l'interdire]

 

Sud Ouest : "Êtes-vous favorable à l'abrogation de la loi Veil ?"

 

Réponse de Mgr Ricard : "Des questions se posent, il y a des réflexions à mener, mais je ne crois pas au retour en arrière".

 

[Christ-Roi : Mgr Ricard croit-il encore en Dieu ?]

 

Source : http://www.sudouest.fr/2010/05/27/l-archeveque-appelle-a-prier-mais-pas-a-marcher-102288-2780.php

 

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25 mai 2010 2 25 /05 /mai /2010 22:59

Arrivé à Fatima dans l'après-midi du 12 mai, le Pape Benoît XVI a récité une prière à la chapelle des apparitions aux pieds de la statue de Notre-Dame.

Extrait de la cérémonie à voir en entier sur la page
http://www.ktotv.com/videos-chretiennes/emissions/a_la_une/voyage-du-pape-arrivee-a-la-chapelle-des-apparitions/00050418

 

Prière du Pape à Notre Dame de Fatima

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24 mai 2010 1 24 /05 /mai /2010 21:43

Je conseille à tous d'aller écouter le dernier sermon de Mgr Tississier de Mallerais,

http://www.laportelatine.org/communication/audiotheque/audiotheque2010.php

hier dimanche 23  mai 2010 au pèlerinage de Pentecôte... Mgr Tissier de Mallerais parle de l'islam et pas dans le sens qu'il faille le tolérer sur nos terres. Ou bien nos terres deviendront musulmanes par le droit musulman.

 

Je cite Mgr Tissier de Mallerais :

 

"Quand nous voyons nos patries devenir athées, la perte de la foi, la menace de l'islam. Vous savez que l'évêque de Clermont-Ferrand est allée dans une mosquée pour s'excuser auprès des musulmans de la peur des catholiques qui craignent que l'islam n'installent ses lieux de culte sur une terre qu'ils considèrent comme leur. Mais oui bien sûr, cette terre de France est chrétienne elle a été baptisée par le baptême de Reims, elle a été confirmée par la donation de sainte Jeanne d'Arc et elle a été consacrée à la Sainte Vierge par le voeu de Louis XIII. Mais oui cette terre est chrétienne et vous savez que quand on construit une mosquée, cette terre est une terre d'islam. Voilà ce que nous pouvons répondre à cet évêque [et aux tenants de la "tolérance religieuse" envers l'islam...]. Donc notre combat est pour une France chrétienne, pour des patries chrétiennes et catholiques."

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23 mai 2010 7 23 /05 /mai /2010 15:16

Les propos du Saint-Père dans l'avion vers le Portugal ont fait couler beaucoup d'encre, et la grande majorité des journalistes n'en ont voulu retenir qu'un "mea culpa" de l'Eglise pour les crimes de pédophilie. Dans un réflexe d'auto-absolution, ils se sont empressés de se défausser de toute responsabilité dans l'exagération des scandales, et même de se féliciter de l'excellence de leur "travail" d'enquête, qui a permis à la vérité d'éclater enfin - tout en démolissant l'Eglise et sa hiérarchie, uniques coupables.
Beaucoup de catholiques, surtout progressistes, se sont à leur tour hâtés de répéter (ce que le Saint-Père a vraiment dit!) que les souffrances de l'Eglise étaient en son sein, pour affirmer ensuite que ceux qui avaient vu un complot contre l'Eglise dans les attaques croisées contre elle et la personne du Pape étaient au mieux des ignorants, au pire de dangereux extrêmistes. La recherche d'arguments (comme par exemple ceux de Massimo Introvigne, et sa "panique morale") était même devenue aussi déplacée que suspecte.

Une autre analyse, issue de milieux mieux informés, a tourné autour des "secrets" de Fatima, en particulier le troisième, voire un hypothétique quatrième.
Il s'en est suivi une mini-polémique, spécialement italienne, entre "fatimistes", allant jusqu'à impliquer Messori, et même le Cardinal Bertone, sur le thème: les révélations de 2000 n'étaient pas exactes... et donc le préfet de la CDF d'alors avait menti.
Selon eux, le fameux "secret", contrairement à ce qui avait été affirmé (et là, on retrouve comme par hasard le cardinal Sodano, co-responsable en 2000 avec le cardinal Ratzinger de la présentation du troisième secret!) ne concernait pas des éléments du passé, mais bel et bien du futur.

Commençons par souligner, et c'est très important, que les "secrets" de Fatima ne consistent pas en révélations au sens sensationnaliste du terme, mais en interprétations d'un langage qui reste en partie à décoder, et donc qu'"aucun grand mystère n'est révélé; le voile de l'avenir n'est pas déchiré" (selon le commentaire théologique du cardinal Ratzinger, en 2000)

Relisant attentivement ce même commentaire théologique, on lit:
---------------
Nous devons affirmer avec le Cardinal Sodano: «Les situations auxquelles fait référence la troisième partie du "secret" de Fatima semblent désormais appartenir au passé». Dans la mesure où des événements particuliers sont représentés, ils appartiennent désormais au passé.
Ceux qui attendaient des révélations apocalyptiques excitantes sur la fin du monde et sur le cours futur de l'histoire seront déçus. Fatima n'offre pas de telles satisfactions à notre curiosité, comme du reste en général la foi chrétienne ne veut pas et ne peut pas être une pâture pour notre curiosité

------------------
Comme il est exclu que le cardinal Ratzinger ait menti, et qu'il est par ailleurs évident que sa tournure d'esprit est éminemment rationnelle, qu'il me soit donc permis d'émettre simplement l'hypothèse (pour moi certitude) que le Saint-Père a très naturellement évolué dans son interprétation des révélations. Il a en effet dit aux journalistes qu'"elles indiquent des réalités du futur de l'Eglise qui se développent et se révèlent peu à peu. Autrement dit, il est vrai qu'au-delà du temps indiqué dans la vision, on évoque, on voit, la nécessité d'une passion de l'Eglise, qui naturellement se reflète dans la personne du Pape, mais le Pape est dans l'église et donc ce sont des souffrances de l'Eglise qui sont annoncées".

Il y a eu quelques articles très intéressants dans la presse italienne (nous en reparlerons peut-être) que je n'ai pas traduits, car ils me paraissaient un peu trop polémiques sur le moment.

Voici un texte qui me paraît une bonne synthèse, et qui ne cède pas trop à la "diétrologie" (je ne trouve pas en français de mot satisfaisant pour traduire le très éloquent terme italien dietrologia).
Le troisième "secret" concernerait l'apostasie dans l'Eglise.
La prise de conscience progressive par notre Pape de cette lecture permettrait alors de jeter un oeil différent sur la fameuse méditation de la Via Crucis de 2005, puis la ligne de ce Pontificat dans son ensemble. Par exemple, pourquoi une année sacerdotale. Et on peut trouver troublant que la tempête se soit déchaînée justement durant cette année. Et aussi, la
bouleversante prière prononcée devant la Vierge de Fatima, de consécration des prêtres au Coeur Immaculé de Marie:

L'auteur, Francesco Agnoli, écrit dans Il Foglio, il contribue à un blog catholique "Libertà e personna" qui me paraît, en première lecture contenir beaucoup de textes dignes d'intérêt, et, pourquoi pas, de traduction.

Fatima est un endroit qui m'est cher: un lieu de prière où l'on respire un air particulier et où l'on peut ressentir la présence du mystère. Ici, en 1917, la Vierge est apparue à trois pastoureaux alors que le pays était sous un gouvernement farouchement ennemi du Christ. Quelques mois plus tard, en Russie, allait éclater la révolution bolchévique.
Parmi les choses que la Vierge prédit aux trois voyants il y avait aussi cela: la Russie répandra ses erreurs à travers le monde. Pour Lucie, la Russie était une dame qu'il fallait convertir; pour le monde, un pays sans intérêt, marginal, dans lequel tout semblait s'écouler lentement depuis des siècles, sans rien de nouveau. Mais la Vierge ne s'était pas trompée ...
En plus de parler de la Russie, du rosaire, de l'enfer, elle délivra un troisième secret, écrit par Lucie en 1944 et confié en 1957 au Saint-Office. Pie XII ne le lut pas. Le premier pape à le faire fut Jean XXIII, mais il refusa de le révéler, tout comme Paul VI, qui le lut en 1965. Depuis lors, beaucoup se sont demandés:
pourquoi ce que Vierge a révélé, la hiérarchie l'a-t-elle caché?
D'où une hypothèse dominante: que le secret concernait une crise imminente dans l'Eglise, l'apostasie prédite par saint Paul. Comme on le sait, le secret aurait dû être révélé après 1960, car alors, il aurait été plus clair. Le Cardinal Silvio Oddi, qui avait été secrétaire de Jean XXIII, lui dit un jour: «Très Saint Père, il y a une chose que je ne peux pas vous pardonner". "Quoi?" répondit le pape. "D'avoir tenu le monde en attente depuis tant d'années et de n'avoir pas révélé en 1960, le secret que tout le monde attendait". Le pape répondit à deux reprises: "Ne m'en parlez pas".

Pourquoi? L'idée que se faisait alors Oddi, comme beaucoup d'autres importants dirigeants de la Curie, dont le cardinal Ottaviani, c'était que le secret concernait justement une grande crise dans l'Église.
Je pense, dit Oddi, que le secret «prédisait quelque chose de grave que l'Eglise avait faite ... Peut-être le secret dit-il que dans les années soixante, malgré les meilleures intentions, l'Eglise ferait quelque chose dont les conséquences seraient très douloureuses ...". Mais "s'il en était vraiment ainsi - conclut-il, ce secret est déjà connu, parce que la crise de l'Eglise est sous les yeux de tous" (30 jours, n ° 4, 1991).

À ce stade, nous pouvons faire quelques hypothèses: le pape Jean XXIII était le Pape de l'optimisme. Il ne voulait pas entendre parler les "prophètes de malheur" et il avait imaginé à plusieurs reprises que la modernité verrait un «nouveau printemps» de l'Église grâce au Concile. On peut comprendre que le troisième secret, si c'est celui prévu par Oddi, n'était pas pour lui faire plaisir. La même chose peut être dite de Paul VI, qui déclara toutefois en 1969: «L'Eglise se trouve dans une heure d'angoisse et d'auto-critique; on pourrait même dire d'auto-destruction ...".

Pie X, dans l'encyclique
Pascendi Dominici Gregis , dix ans avant Fatima, n'avait-il pas dit que les ennemis de l'Eglise "se cachent dans le sein même de l'Eglise"? Et Pie XII n'avait-il pas dit craindre les «novateurs» qui voulaient démolire la liturgie et la théologie bimillénaire de l'Eglise?

A la mort de Paul VI, Albino Luciani est devenu pape, sous le nom de Jean Paul 1er.
Le patriarche de Venise avait eu une conversation avec Lucie, à la demande expresse de cette dernière, le 11 Juillet 1977. Après cette rencontre, comme nous le savons par de nombreux témoignages, Luciani est sorti bouleversé, changé. Le Pape du catéchisme aux enfants et d'une éventuelle réforme de l'IOR (Istituto per le Opere Religiose, la "banque du Vatican", ndt) de Marcinkus puis de De Bonis, décéda après 33 jours de pontificat, dans des circonstances pas tout à fait claires.

Cela nous amène à 2000, quand le troisième secret est «révélé». Le Cardinal Sodano explique qu'il se réfèrerait à des événements ayant déjà eu lieu, conclus, passés. Jean-Paul II affirme que la prophétie de la Vierge concernerait son attentat de 1981.
Pourtant, quelque chose ne colle pas: le texte publié par le Vatican parle d'un pape tué, pas blessé. Et puis, quel rapport y aurait-il entre le requête de la Vierge de ne révéler le secret qu'après 1960, et les événements de 1981? Quelle résonance a eu dans l'histoire de l'Eglise, ce fait isolé? Et pourquoi attendre, après 1981, 19 autres années?

Enfin est arrivée la révélation de Benoît XVI au Portugal: le Pape a lié le secret de Fatima à l'actuelle "passion de l'Eglise", insistant sur le fait que les pires ennemis de l'Eglise sont "en son intérieur". Il a fait ensuite allusion à la pédophilie, mais quel que soit le secret, on ne peut que reconnaître que celle-ci n'est pas une cause mais un effet: de la perte de la foi, de la dévotion et du sens de la liturgie, qui infestent l'Église des années soixante. Les années du Concile et de l'après-Concile.

Martin Mosebach, auteur d'un texte magnifique, L’eresia dell’informe (ed. Cantagalli) pour défendre la liturgie de toujours, a déclaré: "Nous devons nous demander comment, dans des collèges catholiques, ont pu survenir des crimes sexuels commis par des prêtres dans les années suivant immédiatement le Concile Vatican II. On ne peut alors qu'en arriver à la conclusion amère que l'expérience de l'"aggiornamento", l'adaptation de l'Eglise au monde a massivement échoué. Après ce Concile, la plupart des prêtres se sont débarassés de leur tenue, ont cessé de célébrer la messe quotidienne et de lire leur bréviaire. La théologie post-conciliaire a tout fait pour oublier l'image du prêtre transmise par la tradition".

La voie, alors, n'est pas un Vatican III, comme le voudraient les ennemis de l'intérieur de l'Eglise, toujours "sponsorisés" par des ennemis extérieurs (voir des prêtres comme Kung, Mancuso, Gallo, ou des cardinaux comme Martini, omniprésents dans les médias), mais un Trente II. Pas un aggiornamento, mais un retour aux racines.

Il Foglio, le 20 mai 2010

 

Source : http://benoit-et-moi.fr/2010-II/0455009d6b0fa2a05/0455009d800bfe101.html

 

Sur ce sujet

 

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Pour illustrer l'apostasie :

- Mgr Jacques Noyer : l'évêque qui ne croyait pas en la Résurrection du Christ

- Le Cardinal Vingt-Trois milite pour une herméneutique de la rupture

- L’épiscopat français et la franc-maçonnerie

- Le Cardinal Barbarin chez les franc-maçons

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22 mai 2010 6 22 /05 /mai /2010 12:33

"L'Eglise-qui-est-en-France n'est plus la même que l'Eglise catholique romaine" (Denis Crouan - Association Pro Liturgia)

 

Voici un exemple de messes sacrilèges : la Croix au-dessus de l'autel, ou derrière, est remplacée par le drapeau arc-en-ciel d'organisations para-maçonniques. On se demande pourquoi. Des petites assiettes en terre cuites remplacent le ciboire. De la vaisselle est posée sur l'autel. Un homme boit sa canette tranquillement derrière l'autel pendant la messe, des enfants présentent le "Corps du Christ", etc.

 

... si c'est un clergé déglingué qui organise des célébrations débiles ou si c'est le contraire.

 

  

 

Une chose paraît de plus en plus claire : l'Eglise-qui-est-en-France n'est plus la même que l'Eglise catholique romaine. Quoi que nous disent nos évêques.

 

 

 

 

 La terre des regions : le geste de chaque région ... Mettre sa terre dans le petit pot...

 

 

 

 

(Voir ici le reste des photos...)

 

 

Le virus qui tue la liturgie sur le continent est en train d'atteindre la Corse.


Sur l'Île de Beauté, Mgr Brunin (qui veut imiter le pape sans en avoir ni la distinction ni l'intelligence) a organisé
une "méga teuf" durant laquelle, ce qui importe, c'est de se montrer, de s'autocélébrer. C'est hyper-sympa-cool-grave! (On entend le vent qui souffle dans les micros... mais ce n'est pas celui de l'Esprit-Saint). Un homme boit sa canette derrière l'autel (à 0:49) pendant une "consécration"... réalisée par des enfants !

 

Ce qui est le plus curieux, c'est que les prêtres - et l'évêque en tête - ne se sentent pas ridicules dans ce genre de momerie que l'on devine ouvertement dirigée contre l'Eglise catholique.

 

Source : http://pagesperso-orange.fr/proliturgia/Informations.htm

 

- Fossoyeurs de la foi : Denis Crouan parle de programmation de la chute des vocations et de la pratique religieuse

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21 mai 2010 5 21 /05 /mai /2010 14:01

Dans le dernier numéro du Bulletin de Pro Liturgia (n°256, mai 2010), la question des "équipe d'animation pastorale paroissiale" (EAPP) qui fleurissent un peu partout dans les diocèses de France, est abordée en soulignant que ces équipes n'avaient aucun pouvoir décisionnel.
L'article nous a valu plusieurs réactions très positives, dont celle d'un prêtre spécialiste de la question.
Que nous dit ce prêtre? Que nous avons eu parfaitement raison de dire tout ce que nous disions au sujet des EAPP, mais que malheureusement... nous n'en disons pas assez. Il ajoutait que le sujet est très délicat et sensible, mais que néanmoins il convenait de l'aborder tant la situation est gravissime, en ce sens que les évêques sont en train de favoriser l'émergence d'une Eglise qui ne sera plus catholique mais luthérienne: le prêtre n'aura plus qu'un rôle de "caisse de résonance"; il n'aura plus qu'à entériner les décisions prises par un groupe censé être représentatif de la communauté locale.
Le texte officiel (de 1997) cité par Pro Liturgia dit qu'en aucun cas les laïcs ne doivent "diriger, coordonner, modérer, gouverner la paroisse". Or dans la pratique, c'est exactement à cela que s'engagent les fidèles qui font partie des EAPP créées par les évêques diocésains: ils veulent "gouverner", le curé de la paroisse ne pouvant plus qu'avaliser leurs choix et leurs orientations.
Or quand on voit que ce fonctionnement des paroisses se conjugue avec une perte du sens de l'Eucharistie et de la vie sacramentelle, on comprend pourquoi il y a lieu de s'inquiéter: on est insidieusement en train d'établir le protestantisme dans le coeur et l'esprit des fidèles.
Le même prêtre qui nous a contacté nous signale que dans son diocèse - et dans l'ensemble des diocèses de France - il n'y a pas que "quelques" paroisses qui sont atteintes par le syndrome de l'EAPP: ce sont toutes les paroisses qui en sont victimes et avec un caractère d'obligation stricte... sous peine d'être viré, qu'on soit curé, organiste, maître de choeur. Au demeurant, on connaît au moins un diocèse où l'évêque dit ouvertement à tout prêtre qui s'oppose aux décisions de l'EAPP d' "aller voir ailleurs". Et ce ne sont pas des mots en l'air! Ce même évêque ne nomme aux postes-clés de son diocèse que des prêtres acquis à la cause des EAPP. Certes, les prêtres les plus jeunes ne veulent pas entrer dans un tel système; mais ils savent aussi qu'ils n'ont aucune chance d'échapper à la situation. Et lorsqu'on apprend que ces jeunes prêtres se sont adressés à Rome pour dénoncer les faits, ils sont ipso facto éjectés.
Enfin, le prêtre qui nous a contacté précise que les EAPP ont été condamnées par le Saint-Siège, mais que les évêques de France annoncent sans vergogne (lorsqu'ils sont au milieu de gens gagnés à leurs idées) qu'il n'ont aucune intention de tenir compte du document magistériel.
D'ailleurs, de quels documents tiennent-ils compte?

 

Source : http://pagesperso-orange.fr/proliturgia/Informations.htm

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21 mai 2010 5 21 /05 /mai /2010 04:39

« Une rencontre entre le chef de l'Eglise catholique et le Patriarche orthodoxe russe est, je pense, possible aujourd'hui », a affirmé le Métropolite Hilarion, mercredi 19 mai, lors d'une conférence de presse organisée par le Conseil pontifical de la culture, dans le cadre des « Journées de culture et spiritualité russe au Vatican », rapporte Radio Vatican.

Mgr Hilarion est le chef de la diplomatie de l'Eglise orthodoxe russe, chargé des relations extérieures du Patriarcat de Moscou. Il a souhaité que cette rencontre se fasse entre l'actuel Pape Benoît XVI et l'actuel chef de l'Eglise orthodoxe russe Kirill 1er. Il a reconnu cependant que certaines questions restent à résoudre, comme la situation de l'Eglise catholique de rite oriental en Ukraine, mais il a assuré que le dialogue progressait, à l'image des personnes et des époques qui ont changé.

Le métropolite Ilarion a affirmé que le concert, donné le 20 mai pour l'anniversaire des 83 ans et des cinq ans de pontificat du pape Benoît XVI offert au Vatican par le patriarcat orthodoxe de Moscou, était "un événement de grande importance dans l'histoire des échanges culturels" entre les Eglises catholiques et orthodoxes. 

Benoît XVI a affirmé que "les racines chrétiennes de l'Europe" devaient "inspirer un nouvel humanisme. ... pour répondre efficacement aux défis nombreux et parfois cruciaux que nos communautés chrétiennes et nos sociétés ont à affronter."

"La culture contemporaine, et particulièrement celle de l'Europe, court le risque de l'amnésie, de l'oubli et donc de l'abandon de l'extraordinaire patrimoine suscité et inspiré par la foi chrétienne, qui constitue l'ossature essentielle de la culture européenne", a déclaré le pape.

 

Continuons chaque jour nos chapelets pour la consécration de la Russie au Coeur Immaculé de Marie !

 

Sources : 1, 2

 

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