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27 mars 2007 2 27 /03 /mars /2007 17:44
LE MONDE 27.03.07
 
Raidissement idéologique ou simple ajustement des réglementations à un moment où la Chine exprime sa volonté de garantir une plus grande indépendance de son développement économique ? Les industriels étrangers se posent tous la question après une série de signaux laissant penser que Pékin semble décidé à les accueillir moins volontiers qu'avant.
 
 
 
 
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15 mars 2007 4 15 /03 /mars /2007 08:04

Ilys

Aider à mourir” est visiblement devenue l’expression consacrée dans les médias pour désigner le fait de tuer.

Déposer un petit flacon de potassium et une seringue sur la table de nuit d’un patient, c’est aider à mourir, on peut en convenir. Faire l’injection soi-même c’est tuer. C’est donner la mort et non pas “aider à mourir” qui connote une forme de passivité, ce qui n’est absolument pas le cas de l’action décrite.

Les tounures de phrases que veulent imposer les militants de l’euthanasie ont seules droit de citer. Nous connaisons le pouvoir des mots, en nous savons que nommer est l’apanage du pouvoir. Chaque reportage prend les allures d’un spot publicitaire : “Tuer n’est pas tuer, c’est aider à mourir“. L’adhésion à l’euthanasie passe par une euphémisation, une subversion du langage, afin de décrire une réalité dérangeante sous un jour plus favorable, le tout sous l’égide de la neutralité journalistique, à des fins de manipulation de l’opinion publique. Il est bien plus charmant de dire que telle infirmière a aidé une cancéreuse en phase terminale à mourir, que de dire qu’elle l’a tué. Même quand on est favorable à l’euthanasie il y a comme un remord, une once de scrupule à l’audition du mot “tuer”.

Peu à peu cette manipulation devient le langage officiel des médias et donc du débat public. Et qui donc aurait à coeur de refuser son aide à un mourant en souffrance ? Ils ont déjà gagné. Cet épisode comme tant d’autres révèle encore une fois, que la pluralité de la presse en France prend les allure d’un son de cloche qui se répercute en cascade. Plus ou moins déformé, distordu par l’écho, mais toujours le même dans toute son uniformité.

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10 mars 2007 6 10 /03 /mars /2007 11:33

 

 Le Figaro

L'activité française a du mal à repartir

MARIE VISOT. Publié le 10 mars 2007 Actualisé le 10 mars 2007 : 20h58

Malgré les messages d'optimisme répétés du gouvernement, les mauvais chiffres s'amoncellent depuis plusieurs mois.

IL Y A SIX mois encore, ... certains économistes, tout en appelant à la prudence, s'enthousiasmaient. « Enfin la France s'est accrochée au train de la croissance mondiale », se réjouissaient les uns. Les autres saluaient « l'accélération considérable », ou encore « l'excellente performance » de l'Hexagone.

C'était sans compter sur un arrêt brutal de l'activité. ... L'optimiste Thierry Breton a dû admettre que la croissance n'atteindrait pas le haut de la fourchette de 2 % à 2,5 % sur laquelle il avait toujours tablé. Le ministre de l'Économie a même rapidement reconnu qu'elle atteindrait le plancher de cette fourchette. ...

Alors que l'Allemagne annonce un excédent commercial plus fort qu'attendu en janvier, à 15,7 milliards d'euros, la France publie dans le même temps un déficit de 2,76 milliards d'euros pour la même période. Sur les douze derniers mois, le déficit du commerce extérieur dépasse désormais 28 milliards d'euros, indiquent les Douanes.

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23 janvier 2007 2 23 /01 /janvier /2007 18:54

Le déficit commercial français s'établira à un niveau record sur l'année 2006, à près de 30 milliards d'euros, en raison d'une facture énergétique qui a également atteint des sommets, a déclaré mardi le ministre de l'Economie, Thierry Breton, lors d'une conférence de la Coface.

... Toutefois, a affirmé le ministre, "hors énergie, notre solde commercial est positif".

Les chiffres définitifs du commerce extérieur seront publiés le 9 février. Sur les 11 premiers mois de l'année, son déficit atteignait 26,5 milliards d'euros. Sur l'ensemble de l'année 2005, le déficit du commerce extérieur avait également atteint un record à 23,1 milliards.

Le ministre a jugé que "la situation de notre commerce extérieur n'est pas si alarmiste", ajoutant que "nos exportations se portent bien: elles ont augmenté sur les 11 premiers mois de 2006 de plus de 9,4%", un chiffre jamais égalé, s'est-il félicité.

Les exportations françaises vers les pays émergents "connaissent des progressions spectaculaires", a-t-il poursuivi, citant les chiffres de +38,9% pour la Chine, +33,6% pour l'Inde, +40,8% pour la Russie +19,5% pour le Mercosur. "Nos ventes vers la zone euro se portent également bien" grâce à la reprise économique chez nos voisins, a aussi noté le ministre.

En lange clair: déficit record, mais tout va bien !

23/01/2007 18:43
PARIS (AFP) - France: déficit commercial record en 2006 à près de 30 milliards d'euros
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19 janvier 2007 5 19 /01 /janvier /2007 10:05

Denis Sureau explique le danger du libéralisme : la destruction de la famille.


 

1°) vous avez remis en cause l'idée de salaire parental financé par l'État. Est-ce à dire que vous refusez de reconnaître l'apport des familles à la vie de la société ?

Non, bien sûr, mais je conteste l’idée que les familles devraient normalement attendre des subsides de l’Etat. Dans une société bien ordonnée, les familles devraient pouvoir vivre de leurs activités économiques et non dépendre d’un tiers. Je me situe dans une perspective à long terme, non dans le contexte actuel où chacun se bat contre tous pour maximiser son profit.

2°) Votre critique de l'État est-elle une critique « libérale » de celui-ci ?

"Pour les libéraux, seul l’individu et l’Etat existent. Pour la tradition catholique sociale, la famille (et non l’individu) est la cellule de base, et elle est insérée dans un environnement social aux multiples composantes communautaires (organisations professionnelles, communes, associations, paroisses etc.). Les libéraux s’emploient à détruire cette réalité sociale qui, à leurs yeux, empêche le libre échange, entrave le fonctionnement libre du marché. Dans ma critique, ce sont les communautés d’appartenance qui doivent, subsidiarité oblige, disposer de la plénitude de leurs ressources (économiques, sociales, législatives, juridiques, fiscales etc.) et enchâsser les pratiques sociales en poursuivant des fins communes objectivement bonnes."

3°) Vous reprenez le slogan du mouvement catholique italien « Communion et libération » : moins d'État; plus de société »*. Mais concrètement, qu'est-ce que cela veut dire ?
C’est une formulation disons publicitaire de cette conception. Par exemple, cela peut entraîner que les accords collectifs riment sur un droit du travail uniforme. Ou, dans un autre ordre d’idée, que la Corse ait son organisation législative spécifique, conforme à ses traditions (sous cet angle, on revient à un authentique fédéralisme, que Pie XII avait encouragé). Ou encore que l’école soit séparée de l’Etat et rendue aux familles. Ou que le monopole de la sécurité sociale soit aboli au profit de mutuelles professionnelles, familiales ou régionales. Que du concret !

 

Source: http://caelumetterra.hautetfort.com/archive/2007/01/12/entretien-avec-denis-sureau-sur-l-etat-et-la-societe.html

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5 janvier 2007 5 05 /01 /janvier /2007 14:16

05/01/2007 13:03 PARIS (AFP)

 

Les ménages français ont terminé l'année 2006 avec un moral en berne, peu convaincus par la baisse du chômage et pessimistes sur l'évolution de leur niveau de vie, mais les économistes ne tirent pas de conclusion définitive de cette déprime sur l'évolution de la consommation....

"On a beau expliquer aux Français que le chômage baisse, que l'inflation est à marée basse et que le pouvoir d'achat a accéléré au troisième trimestre, rien n'y fait: ils ont le blues", s'étonne Alexander Law, de Xerfi.

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"Mentez, mentez, il en restera toujours quelque chose" (Voltaire). Mais aujourd'hui, il semble que les Français disent de plus en plus NON ! Non aux chiffres bidons de l'ANPE, non à la constitution de l'Europe, non aux institutions de la république, augmentation systématique de la non participation aux prétendues "élections", etc... et ce n'est que le début.

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28 décembre 2006 4 28 /12 /décembre /2006 20:15

Stage bidon en fin du mois, multiplication des sous-catégories de chômeurs: syndicats et chômeurs témoignent des pratiques utilisées pour dégonfler les statistiques officielles du chômage, le jour de la publication des chiffres des demandeurs d'emploi pour novembre.

En octobre, le chômage touchait 2,1 millions de personnes en France officiellement. Mais, souligne un tout nouveau collectif baptisé "Les autres chiffres du chômage" (ACDC) qui regroupe des associations et des syndicats, ce chiffre ne recense que les chômeurs de catégorie 1, à savoir les personnes immédiatement disponibles, à la recherche d'un contrat à durée indéterminée (CDI) à temps plein et ayant travaillé moins de 78 heures dans le mois.

La part des sept autres catégories de chômeurs distinguées par l'ANPE - demandeurs d'emploi temporaire ou à temps partiel, non immédiatement disponibles, dispensés de recherche pour raison d'âge, etc. - a quadruplé en 25 ans. Ceux qu'ACDC nomme les "chômeurs invisibles" représentent aujourd'hui 2,3 millions de personnes, soit plus de la moitié de l'ensemble des demandeurs d'emplois (4,4 millions).

Cet écart entre les statistiques officielles, mises en avant par les gouvernements successifs, et les réalités du chômage, est dénoncé crescendo à mesure qu'approchent les échéances électorales, période où la courbe du chômage devient faiseuse de rois.

En mars 2006, une conseillère ANPE, Fabienne Brutus, avait dénoncé l'"épuration statistique" des chômeurs pratiquée par la direction de l'agence, dans "Chômage, des secrets bien gardés", un livre brulôt qui a fait sensation.

La conseillère y exposait des consignes données pour pratiquer un "+nettoyage+" des fichiers, notamment celle de "mettre toutes les femmes de ménage en catégorie 3" (personnes cherchant un CDD).

Membre du collectif ACDC, Philippe Sabater (syndicat Snu ANPE) fustige pour sa part le questionnaire que les conseillers de l'ANPE soumettent aux chômeurs.

"Le conseiller doit demander au chômeur s'il serait prêt à accepter un emploi CDD ou à temps partiel", explique M. Sabater. "Si le chômeur répond oui, le conseiller peut cocher la case +catégorie 2+ (demandeur d'emploi à temps partiel) ou +catégorie 3+ (emploi temporaire): Et hop ! le chômeur disparaît de la statistique officielle...".

Autre pratique: le "peignage de fichiers". "On relève sur listing informatique les chômeurs inscrits en catégorie 1 qui travaillent à temps partiel, pour les faire basculer en catégorie 2", décrit-il. "On considère que le demandeur d'emploi qui occupe un temps partiel recherche forcément un travail à temps partiel", précise M. Sabater.

Alexandra Rolland, une Nîmoise de 39 ans au chômage depuis près de deux ans signatrice du blog "journaldunchomeur.midiblogs.com", affirme pour sa part que l'ANPE propose parfois des "stages ou contrats intérim de deux-trois jours, voire de quatre heures, en fin de mois", afin de dégonfler les statistiques.

Elle ajoute néanmoins ne "pas en vouloir" aux conseillers ANPE qui "ne sont pas équipés pour consacrer plus de 10 minutes à chaque personne".

Nombre des 1,1 millions de Rmistes ne sont pas non plus comptabilisés. "L'ANPE n'avait pas de travail pour moi et m'a conseillé de ne pas m'inscrire", explique Francine, 52 ans, de la région de Massy (Essonne).

Interrogée par l'AFP, la direction de l'ANPE a souligné que "la baisse du chômage concernait actuellement l'ensemble des catégories" et mis en avant sa mission "emploi-quartier" de novembre 2005 qui a incité des jeunes à s'inscrire.

28/12/2006 18:55
PARIS (AFP) - Chiffres du chômage: les astuces de l'ANPE dénoncées par des associations
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28 décembre 2006 4 28 /12 /décembre /2006 19:26
Plus de 4,4 millions de chômeurs en France selon "les autres chiffres du chômage"

LEMONDE.FR | 27.12.06 | 20h16  •  Mis à jour le 27.12.06 | 20h51

 

Alors que le ministère de l'emploi doit publier vendredi 29 décembre les chiffres mensuels du chômage, un collectif d'associations et de syndicats baptisé "Les Autres Chiffres du chômage" a affirmé mercredi dans une conférence de presse, que la France comptait en septembre plus de 4,4 millions de chômeurs, et non 2,172 millions comme l'avait dit le ministère de l'emploi pour la même période.

 

Ce collectif, composé d'associations comme le Réseau alerte sur les inégalités, AC! ou le Mouvement national des chômeurs et précaires (MNCP), et de syndicats comme le SNU-ANPE, SUD ANPE ou la CGT Insee, organisait mercredi la première d'une série de quatre conférences de presse prévues dans les quatre mois précédant l'élection présidentielle par le collectif. Chaque conférence est volontairement organisée quelques jours avant la publication des chiffres officiels du chômage, pour "faire réfléchir" et inciter à "arrêter de mentir aux Français", selon Jean-Pierre Guenanten, délégué national du MNCP. Le collectif dit avoir trouvé le chiffre de 4,4 millions de chômeurs en septembre en croisant les chiffres de l'ANPE, de la Dares et de l'Insee.

 

2,276 MILLIONS DE CHÔMEURS NON COMPTABILISÉS DANS LES CHIFFRES OFFICIELS

 

Pour le collectif, 2,276 millions de personnes ne sont pas comptabilisées dans les chiffres officiels du chômage publiés chaque mois par le ministère de l'emploi. C'est ce que le collectif appelle "les chômeurs invisibles". "On est allé les rechercher", explique le délégué national du MNCP. Selon le collectif, ces chômeurs non comptabilisées dans les chiffres officiels sont les chômeurs des départements d'outre-mer - 220 000 selon le collectif -, les personnes demandeuses d'emploi temporaire ou à temps partiel - 870 000 selon le collectif - les personnes "dispensées de recherche d'emploi" - 412 000 selon le collectif -, celles qui ont travaillé plus de 78 heures dans le mois mais cherchent un emploi, - 452 000 selon le collectif - et les "demandeurs d'emploi non immédiatement disponibles" - 321 000 selon le collectif. Toutes ces catégories, estime "Les Autres Chiffres du chômage", appartiennent aux catégories officielles 2 à 8, alors que le ministère de l'emploi communique sur la catégorie 1, celle des personnes sans emploi, immédiatement disponibles et en recherche d'un contrat à durée indéterminée à temps plein, toujours selon "Les Autres Chiffres du chômage".

 

"LES CHÔMEURS INVISIBLES REPRÉSENTENT PLUS DE 50 % DU NOMBRE TOTAL DES CHÔMEURS"

 

"Le fait que certaines catégories de chômeurs ne sont pas comptabilisées dans les chiffres officiels n'est pas nouveau, explique M. Guenanten, mais pour la première fois, les chômeurs invisibles représentent plus de 50 % du nombre total des chômeurs, alors qu'en 1982 ils ne représentaient que 10 % de la totalité des chômeurs".

 

Pour expliquer l'écart entre les chiffres officiels et ceux du collectif, M. Guenanten met notamment en cause la mise en place par l'ANPE de questionnaires comme, par exemple, celui soumis à une personne qui recherche un CDI à temps complet et dans lequel on lui demande s'il accepterait un CDD à temps partiel. "Si la personne répondait oui, elle sortait de la catégorie des personnes en recherche d'un emploi à temps complet", affirme Jean-Pierre Guenanten. "C'est une hypothèse que nous avançons pour expliquer le glissement massif entre 1999 et 2002, de personnes en recherche d'emploi de la catégorie 1 vers les catégories 2 et 3" [respectivement en recherche d'emploi à temps partiel et à durée déterminée, saisonnier ou temporaire], précise Thomas Coutrot, du réseau d'alerte sur les inégalités. "Mais l'ANPE n'avance aucune explication non plus", ajoute-t-il.

 

M. Guenanten indique toutefois que le gouvernement actuel n'est pas seul en cause, puisque, selon lui, "ça fait 25 ans que c'est comme ça !"

 

Selon "Les Autres Chiffres du chômage", les chômeurs des départements d'outre-mer (DOM) ne sont jamais comptabilisés dans le bilan mensuel du gouvernement. "Je n'ai aucune explication, sinon que l'Insee, souvent, ne les intègre pas", observe M. Guenanten. Pour déterminer leur nombre, les chercheurs du collectif ont consulté les ANPE des DOM.

 

Un conseiller de Jean-Louis Borloo a indiqué au Monde.fr que le ministère de l'emploi ne souhaitait pas faire de commentaire.

 

La prochaine conférence de presse des "Autres Chiffres du chômage", consacrée aux "radiations et aux pressions exercées contre les chômeurs" est prévue le 29 janvier 2007 à Paris.

 

Cyril Trepier

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27 décembre 2006 3 27 /12 /décembre /2006 16:06

LEMONDE.FR avec Reuters | 26.12.06 | 19h19  •  Mis à jour le 26.12.06 | 19h19

Les Français ont désormais une vision majoritairement négative de l'euro. Selon un sondage TNS Sofres pour l'hebdomadaire Le Pèlerin à paraître jeudi 28 décembre, 52 % des Français estiment que la monnaie unique a été "une mauvaise chose" pour la France en général. Seuls 46 % pensent que le remplacement du franc par l'euro, le 1er janvier 2002, a été une bonne chose. Le sondage a été réalisé les 23 et 24 novembre auprès de 1 000 personnes représentatives de la population française et âgées de 15 ans et plus. En décembre 2003, les opinions négatives sur ce sujet ne représentaient encore que 45 % des sondés, selon une enquête réalisée pour le Nouvel Observateur.

Aujourd'hui, les ouvriers sont particulièrement négatifs sur l'euro, que ce soit pour la France en général (66 %), pour la croissance économique (61 %), pour l'emploi (62 %) et pour eux personnellement (71 %). A l'inverse, les cadres et professions intellectuelles voient la devise européenne d'un bon œil pour la France en général (67 %), pour la croissance économique (61 %), pour eux personnellement (56 %). Mais ils ne sont que 48 % à estimer que l'euro a été une bonne chose pour l'emploi. Seule la catégorie des commerçants, artisans et chefs d'entreprise estime à 52 % que l'euro a eu une influence positive sur l'emploi.

En termes d'appartenance partisane, les sondés sympathisants de la droite parlementaire se montrent le plus favorables à l'euro et les sympathisants d'extrême droite les plus négatifs. En revanche, les Français sont d'accord à la quasi-unanimité – à 94 % – pour estimer que l'adoption de l'euro a eu pour conséquence "une aggravation de la hausse des prix". Malgré tout, les Français ont fini par s'adapter peu à peu à la monnaie unique : ils ne sont plus que 25 % à convertir systématiquement les prix affichés en euros en francs. Ils étaient près de 50 % en décembre 2003.

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26 décembre 2006 2 26 /12 /décembre /2006 22:08

Le déficit commercial se creuse en octobre, à 2,706 milliards d'euros

PARIS (AFP) 12/12/2006 10:46

Le déficit du commerce extérieur de la France s'est nettement creusé en octobre, à 2,706 milliards d'euros, contre un déficit (révisé) de 1,509 milliard en septembre, en données corrigées des variations saisonnières, ont indiqué mardi les Douanes.

Sur les douze derniers mois, le déficit cumulé atteint -29,346 milliards d'euros.

En octobre, les exportations ont diminué à 32,339 milliards d'euros contre 32,813 milliards en septembre. Un repli lié à "une moindre performance des ventes de la branche des transports", dont les ventes ont reculé de 400 millions d'euros après une forte poussée en septembre, notent les Douanes.

Les ventes d'Airbus notamment se sont tassées, avec 22 appareils exportés en octobre pour un montant de 1,197 milliard d'euros contre 23 appareils vendus en septembre pour 1,466 milliard d'euros.

Dans le même temps, les importations, elles, ont progressé, atteignant 35,045 milliards d'euros contre 34,322 milliards en septembre.

Les acquisitions de l'industrie civile ont augmenté, avec un rebond des achats aéronautiques et spatiaux en provenance d'Allemagne. Les achats d'équipements électroniques (informatique et téléphonie) ont également progressé depuis l'Asie.

Les importations de biens intermédiaires (métaux), de biens de consommation et de produits des industries agricoles et agroalimentaires ont continué de progresser "régulièrement", indiquent les Douanes.

La production industrielle française a enregistré un nouveau recul en octobre

LEMONDE.FR avec AFP et Reuters | 11.12.06 | 11h36  •  Mis à jour le 11.12.06 | 12h17

La production industrielle française a diminué de 0,1 % en octobre, après une baisse de 0,8 % (révisée en hausse de 0,1 point) le mois précédent, selon les chiffres publiés lundi 11 décembre par l'Insee.

[...]

"L'ÉCONOMIE FRANÇAISE APPARAÎT EN PANNE"

Certes, la production de biens de consommation a progressé elle aussi, gagnant 0,8 %, mais dans les biens d'équipements, la tendance est à la baisse (– 0,2 %) avec une nette diminution de la production d'équipements électriques et électroniques (– 2 %). Le secteur des biens d'équipement est "en stagnation depuis juin, alors même que la demande mondiale reste très forte", s'alarme M. Bouzou.

Marc Touati (Natixis) est lui aussi très pessimiste et juge que "l'économie française apparaît vraiment en panne". Car, "au cours des trois derniers mois, tant la production industrielle que manufacturière affiche ainsi une baisse de 0,6 % par rapport aux trois mois précédents" et "avec la mauvaise nouvelle d'octobre, l'acquis de croissance de la production industrielle pour le 4e trimestre est de – 0,3 %". Or, avertit cet économiste, "deux trimestres consécutifs de baisse de la production sont bien synonymes de récession".

Selon lui, "pour la sixième année consécutive, le père Noël ne passera pas dans l'industrie française en 2006" et il faut s'attendre à une croissance du produit intérieur brut de 0,6 % au 4e trimestre, soit 2 % sur l'ensemble de l'année. Or, ajoute Nicolas Bouzou, "il n'est même plus possible d'invoquer la léthargie économique de la zone euro pour justifier nos mauvais chiffres, car la France est le seul grand pays européen où le jugement des industriels sur les carnets de commandes se dégradent".

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26 décembre 2006 2 26 /12 /décembre /2006 22:01

Selon un sondage TNS Sofres à paraître dans Le Pèlerin, 52% des Français interrogés estiment que l'euro est « une mauvaise chose » pour la France, contre 45% en décembre 2003. De même, 51% jugent qu'il est mauvais pour la croissance économique (45% en 2003) et 53% qu'il est mauvais pour l'emploi (contre 50%). Interrogés sur l'effet de la monnaie unique sur eux « personnellement », 57% des Français le jugent également mauvais (contre 56%). L'euro a eu pour conséquence une aggravation de la hausse des prix, estiment par ailleurs 94% des sondés.

Source : Blog d'Yves Daoudal

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