Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Christ Roi

  • : Christ Roi
  • : Blog d'informations royaliste, légitimiste, pour une France libre, indépendante et souveraine
  • Contact

Horloge

27 novembre 2020 5 27 /11 /novembre /2020 19:34

De nombreux Suédois ne font plus confiance aux vaccins depuis l'épidémie de grippe A en 2009, lorsque des centaines de jeunes ont développé une narcolepsie après injection.

Coronavirus en Suède : l'ombre d'un fiasco plane sur les nouveaux vaccins

Source: Rtl

 

Coronavirus : une partie de la population suédoise se méfie des vaccins à venir

 

PUBLIÉ LE 26/11/2020 À 15:47

 

En Suède, plus question de se faire vacciner avec un sérum développé à la hâte. Depuis une vaste campagne contre le H1N1 en 2009, de nombreux Suédois ne font plus confiance aux antidotes, dont celui contre la Covid-19.

 

Comme des centaines de jeunes compatriotes, Meissa Chebbi est narcoleptique depuis son vaccin contre la grippe A. En cause : un adjuvant dont le rôle était de démultiplier l'effet immunitaire. "Je ne recommanderais jamais" de prendre un vaccin développé en urgence, "sauf si vous devez absolument le prendre, en danger de mort", dit la jeune Suédoise de 21 ans à l'Agence France-Presse. "J'attendrai cinq ans, quand on connaîtra les risques", affirme l'étudiante.

 

"Ca a détruit ma vie", explique Meissa, qui avait onze ans à l'époque. "Je m'endors tout le temps, dans toutes les situations et à des moments inappropriés : à table, lors d'entretiens d'embauche, pendant des discours, des séminaires, à l'université. Je me suis endormie au travail, dans des bus, partout...", énumère la jeune résidente d'Örebro, dans le centre de la Suède.

 

702 plaintes déposées après la campagne de vaccination

Il y a onze ans, les autorités sanitaires locales ont appelé les Suédois à se faire volontairement vacciner contre la grippe porcine, avec le Pandemrix produit par le laboratoire britannique GlaxoSmithKline. Plus de 60% de la population, soit presque six millions de personnes, avait répondu à l'appel. Un record mondial dans un pays où aucun vaccin n'est pourtant obligatoire.

 

Près de 440 plaintes sur 702 ont fait l'objet d'une indemnisation par le Fonds d'assurance pharmaceutique. 100 millions de couronnes ont été déboursés au total, environ 10 millions d'euros.

 

Anders Tegnell, l'épidémiologiste en chef et figure de la stratégie controversée de la Suède contre la Covid-19, faisait partie du groupe d'experts du conseil sanitaire qui a appelé à la vaccination de masse en 2009-2010. "Bien sûr la décision aurait été complètement différente si nous avions connu les effets secondaires. Mais ils étaient complètements inconnus, une surprise pour tout le monde", affirme-t-il à l'Agence France-Presse. "Il y a eu un consensus international depuis des années sur le fait que la vaccination était la meilleure chose à faire durant une pandémie et que c'était la seule solution à long terme", plaide le médecin.

 

Moins d'un Suédois sur deux prévoit de se faire vacciner

Le cas suédois illustre la difficulté des gouvernements à mener des campagnes de vaccination, dans un contexte de doute voire de défiance dans de nombreux pays. Face aussi à un besoin urgent de cesser une pandémie qui paralyse le monde entier.

 

Pour Babis Stefanides, c'est tout vu : elle ne prendra pas de vaccin contre le Covid-19. "Il y a juste trop d'interrogations", affirme la Stockholmoise de 36 ans. Selon un récent sondage de l'institut Novus, plus d'un quart des Suédois sont dans son cas et 28% sont indécis. Moins d'un sur deux (46%) prévoit de se faire injecter un des nouveaux vaccins contre la Covid-19, promis pour début 2021.

Partager cet article
Repost0

commentaires