Après "des tentatives de récupération (oligarchique) du mouvement qui ont échoué", les Bretons réels reprennent en main leur destinée (Cf. Video ci-dessous).
Le collectif des "Bonnets rouges", Vivre, décider et travailler en Bretagne, a indiqué aujourd'hui dans un communiqué que "le printemps des Bonnets Rouges commencera dès samedi à Nantes. Il s'étendra dans les jours qui viennent à toute la Bretagne".
Deux rassemblements annoncés depuis plusieurs jours autour de la réunification de la Bretagne historique sont prévus samedi à Nantes et Brest sur le thème "De Brest à Nantes, c'est la Bretagne".
Les Bonnets rouges refusent les "décisions jacobines et partisanes", les "élus, maires de grandes villes et parlementaires" qui "veulent être plus bêtement technocratiques que les technocrates eux-mêmes", ne voyant "dans le découpage territorial qu'un bricolage administratif, au mépris des populations qui y vivent", "cette France du chômage, de détresse, d'individualisme, de non-sens".
Le collectif maintient les différentes revendications, dont la gratuité des routes, la suppression de l'écotaxe, la fin des distorsions de concurrence et du dumping social. Et dénonce un Etat qui "reste sourd et méprisant".
Le collectif, qui passe une vitesse supérieure, demande donc aux Bretons "de refuser d'obéir à ceux qui veulent une Bretagne morte et une France absurde".
Le maire de Carhaix (DVG), Christian Troadec, retrouve -aux côtés de Thierry Merret et Carole Nicole- sa fonction de porte-paroles du Collectif, dont il s'était départi pendant la campagne pour les élections européennes où il était candidat.
La Bretagne, rattrapée par la crise économique et sociale à laquelle les partis traditionnellement implantés n’ont pas trouvé de réponse, frappée désormais comme les autres pays de France par l’insécurité et touchée par une vague d’immigration jusqu’à présent inconnue des Bretons, abandonne doucement mais sûrement sa réputation de « terre de gauche ». 6,5% : c’est le score récolté par l’extrême gauche en Bretagne aux élections européennes dimanche, si on cumule les résultats du Front de Gauche de Myriam Martin, du NPA-Breizhistance et de Lutte Ouvrière. C’est 5 points de moins qu’ à l’élection européenne de 2009, signe d’une baisse d’influence de l’extrême-gauche sur la scène politique bretonne. Cela ne l’empêche pas de tenter d’imposer ses thématiques principales (pour l’immigration et l’ouverture des frontières, « contre le fascisme » notamment) dans la rue, par la force si nécessaire.
Vous pouvez retrouver l’émission ci-dessous, une vidéo qui commence déjà à buzzer au sein de l’Emsav, le mouvement Breton, sur la démission du Porte-parole Olivier le Bras dont le gourou, Marc Blondel aux Forces ouvrières, décédé le 16 mars dernier, était membre de la "La Libre pensée", en réalité anticatholique et hostile aux langues régionales... - et du procès des militants incarcérés qui ont été libérés après plusieurs semaines de détention provisoire, le procès étant reporté au mois de septembre.
Ajoutée le 24 mai 2014
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