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Christ Roi

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4 juillet 2019 4 04 /07 /juillet /2019 19:51

Le président russe Vladimir Poutine a rencontré aujourd'hui pendant 50 minutes le pape François, dans le cadre de son voyage officiel en Italie. La dernière fois que le pape François avait reçu Vladimir Poutine c'était en juin 2015, ils avaient alors évoqué la crise ukrainienne et le pape François avait demandé au président russe de faire en sorte que tous les moyens soient mis en oeuvre afin d'apporter la paix. Mais le pape avait un air grincheux car Vladimir Poutine était arrivé avec une heure de retard. Cette fois-ci, Vladimir Poutine est arrivé pile à l'heure et pendant 50 minutes ils se sont échangés des cadeaux et des présents.

"Je voudrais dire que dans la première partie de la journée j'ai rencontré le pape et nous avons traité des relations entre la Russie et le Vatican, notamment dans le domaine de la culture, de la santé publique et de l'enseignement, et notamment aussi de la protection des peuples chrétiens au Moyen-Orient et notamment en Syrie. Et il est important de noter que nous avons une convergence de vue ici sur la préservation des valeurs traditionnelles et de la mise en place d'un dialogue culturel sain", a déclaré à la presse Vladimir Poutine dans le cadre de sa visite officielle en Italie (à partir de la 15e minute dans la video RT France ci-dessous).

Après la double frappe aérienne sur le centre de migrants de Tadjourah, banlieue est de Tripoli en Libye mardi soir 2 juillet, et qui a fait 53 morts, les Nations Unies ont accusé les gardiens du camp d’avoir ouvert le feu sur des migrants qui tentaient de fuir. Il s'agit du bilan le plus lourd pour une frappe aérienne ou un bombardement depuis le début de l'offensive terrestre et aérienne lancée il y a trois mois par les forces du maréchal Khalifa Haftar pour s'emparer de Tripoli, où se trouve le gouvernement libyen reconnu par la communauté internationale. Le gouvernement d'union nationale basé à Tripoli (GNA) a dénoncé dans un communiqué une attaque du criminel de guerre Khalifa Haftar.  L'Armée nationale libyenne (ANL) de son côté a nié avoir touché le centre de détention lors du raid aérien, affirmant que des milices alliées à Tripoli l'avaient bombardé après une frappe de précision menée contre un camp militaire. (Radio-Canada),

 

Selon Le Monde, également, le porte-parole des forces pro-Haftar, Ahmad Al-Mesmari, a démenti toute implication dans l’attaque, accusant en retour le GNA de « fomenter un complot » pour leur faire endosser la responsabilité du carnage.

La communauté internationale s’est émue de ce drame. La France a « condamné » l’attaque et le ministre italien des affaires étrangères, Enzo Moavero, a fait part de sa « consternation ». Les Etats-Unis ont vivement dénoncé ce bombardement « abject ». « Ces pertes tragiques et inutiles, qui ont frappé l’une des populations les plus vulnérables, soulignent le besoin urgent pour toutes les parties libyennes de faire baisser d’intensité les combats à Tripoli et de revenir à un processus politique », a dit la porte-parole du département d’Etat, Morgan Ortagus.

 

Pour l’émissaire des Nations unies (ONU) en Libye, Ghassan Salamé, « cet attentat pourrait clairement constituer un crime de guerre, frappant des innocents (…) contraints d’échouer dans cet abri par des conditions de vie épouvantables ». Le patron de l’ONU, Antonio Guterres, a demandé une « enquête indépendante » sur l’attaque contre le centre et réitéré son appel à un « cessez-le-feu immédiat en Libye ».

 

[...] Une réunion d’urgence a été convoquée, mercredi, à New York, au Conseil de sécurité de l’ONU. Mais les Etats-Unis ont empêché l’adoption d’une condamnation unanime sur cette attaque meurtrière, ont rapporté des diplomates. Aucune explication n’a pu être obtenue dans l’immédiat auprès de la mission américaine sur les raisons du blocage de ce projet de texte proposé par le Royaume-Uni, qui appelait aussi à un cessez-le-feu et au retour à un processus politique. (Le Monde)

 

Interrogé par la presse sur ce carnage en Libye, le président russe a sobrement répondu (à partir de la 31e minute): "Nous avons traité de cette question essentielle aujourd'hui, de façon pratique, et au Vatican nous en avons parlé aussi, et avec le président italien, et aussi avec le président du Conseil italien, cette question a été discutée plusieurs fois. Et ce que je voudrais dire en préliminaires, la question de savoir ce que doit faire la Russie, ce qu'elle va faire, ce qu'elle ne va pas faire, c'est une question importante. Mais ce serait serait bien aussi de se souvenir de ce par quoi tout avait commencé. Qui a détruit la structure de l'Etat en Libye ? C'est une décision de l'OTAN, ce sont des avions européens qui ont bombardé la Libye. Le résultat, on le voit aujourd'hui. L'Etat en Libye a disparu. Sur le territoire de ce pays, on voit le chaos et une lutte incessante entre différents groupes. Je ne pense pas que la Russie doive apporter une contribution cruciale dans cette question. Cela c'est la première chose. Nous ne rejetons pas la responsabilité, mais nous soutenons des discussions, des relations égales tant avec Haftar et Fayez al-Sarraj, son rival. (Ndlr.) Les deux ont été à Rome, les deux ont été à Moscou. Mais comme je l'ai dit, nous considérons qu'il faut cesser aussi vite que possible les confrontations armées, établir le dialogue et se mettre d'accord sur la façon de rétablir la structure de l'Etat en Libye. Nous sommes tous intéressés par cela. Et je vois en effet par exemple en Libye, une infiltration de rebelles islamiques depuis Idlib en Syrie.

 

Lire : Des militants armés gagnent la Libye depuis la Syrie, dit Poutine, Par Le Figaro avec Reuters Publié le 04/07/2019 à 20:40

En Syrie, toute la province d’Idlib passe à l’heure djihadiste, La Croix, 11 janvier 2019

 

"Et c'est un danger pour tous parce qu'à partir de là ils peuvent se répandre partout. Nous sommes prêts à aider pour contribuer à restaurer le dialogue entre les différentes parties en Libye et à aider le peuple libyen à avoir un Etat et des institutions." (Fin de citation de Vladimir Poutine.)

 

LireExécution de Kadhafi par les alliés islamistes aux cris d’Allah Akbar: L'OTAN et les "alliés" sont bien des démocraties

Poutine : "Ce qui ce passe en Libye est une conséquence de l’intervention militaire de 2011"

Les partisans du maréchal Khalifa Haftar ont accusé le Gouvernement d’union nationale (GNA) de Fayez al-Sarraj de se faire livrer des armements de son allié turc, eux-mêmes reçoivent des véhicules d’origine jordanienne, et des armes en provenance d’Égypte et des Émirats arabes unis ont également fait leur apparition sur le champ de bataille, tout comme des drones français, selon Al-Jazeera. (Jeune Afrique.com, 2 juillet 2019)

 

Focalisés sur leur affrontement, Haftar et Sarraj "ont laissé le champ libre à l’État islamique dans le centre et le sud du pays. Même affaiblis, les jihadistes sont toujours actifs.  Samedi, deux gardes ont ainsi été tués dans une attaque revendiquée par le groupe État islamique (EI) contre un barrage de sécurité, dans le centre de la Libye, la troisième du genre en deux semaines visant les forces loyales au maréchal Khalifa Haftar." (Jeune Afrique.com, 19 mai 2019)

 

La décision de Washington de bloquer une condamnation internationale du bombardement sanglant d'un camp de migrants en Libye, attribuée aux forces de Khalifa Haftar par ses ennemis, atteste du soutien désormais affiché de l'administration Trump à l'homme fort de l'Est libyen, selon des experts. Ce soutien au maréchal Haftar se manifeste au détriment du gouvernement d'union nationale (GNA) de son rival Fayez al-Sarraj, pourtant reconnu par l'ONU comme la seule autorité légitime en Libye."Ce n'est guère une surprise. C'est un signe du changement de la politique américaine envers la Libye", observe James Dorsey, spécialiste du Moyen-Orient basé à Singapour et responsable d'un blog réputé sur la région. (La Croix)

 

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