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20 janvier 2024 6 20 /01 /janvier /2024 14:44
13 bonnes choses que le pape François a faites

Article publié sur 1 Peter 5

Traduction française Blog Christ Roi

 

Extraits :

 

‘’1. Plus de fêtes mariales

 

La première bonne chose que le pape François a faite a été d'instituer la fête de Marie, Mère de l'Église, le lundi de Pentecôte.

 

Cela contribue à restaurer quelque chose de l'octave de la Pentecôte, tout comme saint Jean-Paul II a restauré la Veillée de Pentecôte (supprimée par Pie XII).

 

Mais la spiritualité de Notre-Dame en tant que mère de l’Église a des implications considérables à une époque où l’Église est en crise.

 

Ce titre de Notre-Dame est un baume sur les blessures des cœurs catholiques.

 

Méditer sur cette vérité ramène l'âme à Apocalypse 12 qui parle de sa maternité sur l'Église au moment où le dragon fait la guerre à nous, sa progéniture. Cette fête et ce titre sont comme la Mère de Dieu interposant sur nous ses soins maternels, malgré tout.

 

De manière similaire et indirecte pour restaurer les octaves rejetées par Pie XII, le pape François a également inséré Notre-Dame de Lorette dans l'octave de l'Immaculée Conception, le 10 décembre. Ainsi avec Notre-Dame de Guadalupe, impératrice des Amériques, le 12 décembre, [Notre-Dame du Rosaire, le 7 décembre] les gloires de Marie brille de son Immaculée Conception. Pour les fidèles, cela contribue à promouvoir ce miracle traditionnel et étonnant avec sa grande litanie pour le salut des âmes.

 

2. L'Année de Saint Joseph

 

Avec Notre-Dame, nous pouvons rendre grâce à Dieu que le pape François ait proclamé l'année de Saint Joseph et publié Patris Corde : À l'occasion du 150e anniversaire de la proclamation de Saint Joseph comme patron de l'Église universelle.

 

Je crois fermement que la dévotion au père terrestre du Christ est une aubaine et un baume pour la modernité, avec sa grande et omniprésente blessure paternelle.

 

Le fait que le pape François ait fait cela contribue à atténuer la blessure paternelle que beaucoup subissent de la part du pape François lui-même.

 

[...]

 

Vis-à-vis des schismes grecs, promouvoir cette dévotion contribue grandement à promouvoir la primauté universelle du Pape, car elle renforce la base spirituelle sur laquelle nous invoquons la paternité universelle.

 

3. Rhétorique forte contre le meurtre d’enfants

 

Nous arrivons ici à diverses paroles et actes du Saint-Père qui peuvent ou non être sincères. Mais comme le dit saint Paul : Qu'importe, pourvu que d'une manière ou d'une autre, à des fins privées ou en toute honnêteté, le Christ soit proclamé ? 

 

[...] Car la rhétorique du Saint-Père a été ferme contre le meurtre d’enfants, comparant celui-ci au "recrutement d’un tueur à gages pour résoudre un problème". Il s’agit d’une imagerie très puissante qui condamne véritablement, comme il se doit, le meurtre d’enfants, avec la plus grande sévérité. Dans Laudato Si' , il compte les enfants à naître parmi les humains pauvres et vulnérables qui devraient être protégés (117, 120), s'opposant ainsi à l'abus marxiste qui consiste à utiliser les pauvres à des fins de meurtres des enfants.

 

Il est vrai que le pape François a ébranlé cette position par d’autres déclarations ou par ses relations avec ceux qui pratiquent ou promeuvent ce mal, mais cela n’annule pas l’effet positif de cette rhétorique appropriée.

 

4. La réorientation de la papauté en faveur des pauvres

 

Il s'agit là d'un autre exemple d'action possiblement insincère, puisque même lorsqu'il était évêque en Argentine, Bergoglio apportait des caméras vidéo avec lui lorsqu'il rencontrait les pauvres, comme le remarque Henry Sire dans The Dictator Pope (Le pape dictateur).

 

Mais même si le pape promeut les pauvres en guise de piété, il aide néanmoins les pauvres. Il s'agit là d'un bon moyen pour le monde de voir ce que l'Église représente, et cela force toujours le respect. Même si l'Église est jugée par ses ennemis sur des bases purement séculières, l'Église catholique romaine est la plus grande organisation humanitaire de l'histoire et du monde actuel. Il y a donc un grand bien pour les âmes, même si le pape François fait ici une auto-promotion de piété.

 

5. La promotion des communautés intergénérationnelles, notamment avec son attention aux populations âgées

 

Il y a quelques années, le pape François a créé la Journée mondiale des grands-parents et des personnes âgées. Elle a lieu le quatrième dimanche de juillet, le dimanche le plus proche de la fête de Sainte-Anne (ou Saints Joachim et Anne, dans le nouveau calendrier).

 

C'est une très bonne chose, car la rupture générationnelle a été sévère dans la modernité, et le renforcement de ces liens et le soin des personnes âgées sont essentiels au Quatrième Commandement.

 

Afin de restaurer la famille, nous devons restaurer la famille intergénérationnelle, dans laquelle les grands-parents vivent à proximité de leurs enfants et des enfants de leurs enfants, et agissent en tant que patriarche et matriarche sur tout un système familial d'amour et de soutien.

 

C'est ainsi que les gens vivaient avant les assurances et les options 401k. Et nous devons le faire à nouveau.

 

6. Critique mesurée de la modernité dans Laudato Si'

 

L'encyclique Laudato Si', contrairement à ce que l'on entend souvent, contient beaucoup de bonnes choses pour l'Église. Nous n'avons pas la place ici de nous étendre sur toutes ses qualités, mais je vais me risquer à un résumé approximatif. Tout d'abord, les déclarations de l'encyclique sur le changement climatique sont minimes et peuvent être contestées pour des raisons scientifiques, comme c'est le cas pour toute affirmation scientifique contenue dans une encyclique papale.

 

Deuxièmement, à l’instar de la forte rhétorique contre le meurtre d’enfants, cette encyclique classe les enfants à naître parmi les plus pauvres parmi les pauvres, rendus vulnérables par la dégradation de l’environnement (au paragraphe 117).

De toute évidence, le meurtrier d’enfants Jeffrey Sachs a manqué ce paragraphe lorsqu’il a fait l’éloge de l’encyclique, espérant qu’elle justifierait son mondialisme.

 

L’un des aspects les plus importants de l’encyclique est sa définition et sa critique d’un problème spirituel omniprésent et insidieux qui touche au cœur de la métaphysique, le "paradigme technocratique" :

 

Le problème fondamental est autre, encore plus profond : la manière dont l’humanité a, de fait, assumé la technologie et son développement avec un paradigme homogène et unidimensionnel. Une conception du sujet y est mise en relief qui, progressivement, dans le processus logique et rationnel, embrasse et ainsi possède l’objet qui se trouve à l’extérieur. Ce sujet se déploie dans l’élaboration de la méthode scientifique avec son expérimentation, qui est déjà explicitement une technique de possession, de domination et de transformation. C’est comme si le sujet se trouvait devant quelque chose d’informe, totalement disponible pour sa manipulation. L’intervention humaine sur la nature s’est toujours vérifiée, mais longtemps elle a eu comme caractéristique d’accompagner, de se plier aux possibilités qu’offrent les choses elles-mêmes. Il s’agissait de recevoir ce que la réalité naturelle permet de soi, comme en tendant la main. Maintenant, en revanche, ce qui intéresse c’est d’extraire tout ce qui est possible des choses par l’imposition de la main de l’être humain, qui tend à ignorer ou à oublier la réalité même de ce qu’il a devant lui. (106)

 

Remarquez la défense de la tradition dans ce paragraphe ("pendant longtemps...") contre une approche moderniste de la nature elle-même ("maintenant, par contraste...").

 

Mais le pape François ne se contente pas d'idéaliser les modes de vie agricoles traditionnels. Ce paradigme technocratique doit être affronté de front par tous les catholiques. Il s'agit d'une forme malfaisante de scientisme qui existe depuis l'époque de Newton, Galilée et d'autres alchimistes [2]. Cela permet également de critiquer l'idéologie du genre, qui est totalement anti-nature. Cela constitue la base d'une théologie de la création véritablement orthodoxe, comme nous le voyons au sein de Creation Theology Fellowship et de l'Institut Saint-Basile.

 

Pour en savoir plus sur ce point, je renvoie les lecteurs à Gideon Lazar dans son analyse faite sur sa chaîne.

 

Lazar souligne comment l'encyclique s'appuie fortement sur S. Bonaventure afin de fournir une critique de la modernité et de sa vision technocratique.

 

Une autre bonne réflexion est contenue dans Glory of the Cosmos édité par Thomas Storck chez Arouca Press (qui comprend une contribution de Peter Kwasniewski). Ce livre aborde les questions métaphysiques latentes dans la section susmentionnée de Laudato Si', en s'appuyant également sur la critique de l'industrialisation de Romano Guardini, comme le fait le pape François.

 

Mais encore une fois, ces aspects positifs de Laudato Si' n'enlèvent rien aux aspects négatifs : l'encyclique a été utilisée par les mondialistes pour promouvoir leur programme (avec au moins l'approbation tacite du Vatican).

 

7. La consécration de la Russie

 

Cela pourrait s’avérer être la plus grande chose que le pape François ait faite au cours de son pontificat. Selon Mgr Schneider, ce fut finalement la consécration de la Russie dans les mots, l'intention et la manière demandés par Notre-Dame de Fatima. Si cela est vrai (ce qui est une croyance raisonnable), alors le pontificat du pape François restera dans les mémoires pour avoir contribué à réaliser le triomphe du Cœur Immaculé de Marie à notre époque !

Bien entendu, cela ne peut se produire sans une pénitence généralisée de notre part.

 

8. Promouvoir la paix en Ukraine

 

Tout au long de la terrible invasion de l’Ukraine par la Russie, le pape François a continuellement été un pape de paix, comme tous les papes l’ont été dans la période moderne, lorsque la guerre est devenue si horrible avec de nombreux morts civiles et une technologie à la justification morale douteuse.

 

Il est vrai que de mauvaises motivations pourraient être derrière cela, comme une fausse croyance selon laquelle la théorie catholique de la guerre juste ne fait plus partie de l’enseignement catholique.

 

Lire : La légitime défense, le concept catholique de "guerre juste"

 

Néanmoins, comme dans l’exemple ci-dessus concernant les pauvres, cette promotion de la paix est ce que le pape devrait faire, ce qui aide toutes les parties et, en fin de compte, contribue à une fin rapide de ce terrible conflit.

 

9. Le rétablissement de l'ordination traditionnelle des hommes mariés dans les Églises catholiques orientales des États-Unis

 

Léon XIII promettait dans une de ses encycliques que si les Grecs retournaient à Rome, toutes leurs coutumes locales seraient respectées. Sous le pontificat suivant, les Grecs reçurent un exemple du contraire.

 

En raison d'un malheureux conflit avec les évêques irlandais aux États-Unis, saint Pie X finit par interdire l'ordination des hommes mariés selon les rites orientaux aux États-Unis. Il s'agissait d'un abus de pouvoir de la part de Pie X. L'ordination d'hommes mariés était une tradition apostolique bien avant Nicée, et la suppression de cette tradition semble montrer aux Grecs que leurs traditions ne sont pas en sécurité à Rome. La réponse, bien sûr, est donnée par les catholiques orientaux, qui ont résisté à cette situation et en ont souffert, mais sont restés en communion. Néanmoins, cela a incité des milliers de personnes à quitter l’Église catholique et à rejoindre les orthodoxes aux États-Unis (dirigés par leur saint, Alexis Toth).

 

Grâce à Dieu, le pape François a annulé cette décision et rétabli les droits traditionnels d'ordonner des hommes mariés [dans les églises catholiques orientales. NdCR.].

 

10. La dotation de facultés à la FSSPX

 

Le pape François a également accordé de larges permissions et facultés à la FSSPX (Fraternité Sacerdotale Saint Pie X), ce qui contribue à guérir cette division et à régulariser cette importante société de prêtres. Ceci est en contradiction, bien sûr, avec ses actions ultérieures dans Traditionis Custodes. Néanmoins, ces mesures sont très positives et importantes.

 

11. Le décret de protection de la FSSP

 

Sa Sainteté a également émis un décret de protection très fort pour la FSSP (Fraternité Sacerdotale Saint Pierre), qui les confirme dans leur charisme de préserver l'ancien rite romain pour leurs fidèles, là encore en contradiction avec Traditionis Custodes.

 

12. Le droit canonique contre l'ordination des femmes

 

Le pape François a également approuvé une excommunication latae sententiae réservée au Saint-Siège pour toute personne tentant d'ordonner une femme, ainsi que pour la femme elle-même. Il s’agit d’une sanction très sévère qui s’oppose fortement aux ouvertures en faveur de l’ordination féminine (y compris au diaconat) qui ont été tacitement encouragées par le Vatican.

 

13. Une réponse modérée à la guerre Israël-Hamas

 

Il est bien au-delà du cadre de ce court article d’approfondir ce sujet explosif avec l’érudition qu'il nécessiterait, mais je dois néanmoins oser un commentaire sur cette dernière bonne chose, à mon avis, qu’a faite le pape François.

 

Pour les catholiques des États-Unis, nos opinions sur l’État moderne d’Israël sont généralement plus influencées par l’idéologie protestante du sionisme que par la foi catholique. [3]

 

À mon avis, une vision catholique et rationnelle de ce conflit conclurait – comme semblent le conclure les catholiques israéliens et arabes – qu’il existe deux revendications légitimes sur la terre de la part des Israéliens et des Arabes.

 

Les catholiques là-bas sont coincés au milieu de ce conflit – qu’ils soient des catholiques hébreux, arabes ou d'autres catholiques de souche qui vivent là-bas et entretiennent la Terre Sainte et ses lieux de pèlerinage. Ayant étudié le conflit pendant un certain temps, je crois que cette position modérée qui reconnaît les justes titres de ces deux peuples (avec des catholiques des deux côtés) est l'approche véritablement catholique. En effet, la guerre moderne n’est presque jamais une question de "bons contre méchants", contrairement à ce que presque tous les médias nous ont dit pendant des décennies à propos de pratiquement tous les conflits armés de la période moderne.

 

Cette position catholique en Terre Sainte a été promue avec virilité par l'évêque catholique d'Israël, le cardinal Pierbattista Pizzaballa, patriarche latin de Jérusalem. Il a agi comme un homme de Dieu intrépide et un défenseur de la paix et de la justice, non seulement envers son propre troupeau d'hébreux, d'arabes et d'autres catholiques, mais aussi envers les non-catholiques et les non-chrétiens. Lorsque nous comparons cette position catholique aux opinions de catholiques aux États-Unis, nous obtenons plutôt une approche unilatérale de ce conflit, influencée, comme je l’ai dit, par le sionisme protestant. Ce n’est pas l’approche unilatérale des Américains que le Saint-Père a promue dans le nouveau conflit à Gaza, mais l’approche catholique du cardinal Pizzaballa.

 

Après le déclenchement de la guerre entre Israël et le Hamas, la réponse du Saint-Père a été modérée :

 

Il a supplié les deux parties de "cesser les attaques et les armes et de comprendre que le terrorisme et la guerre ne mènent à aucune solution, mais seulement à la mort et à la souffrance de nombreux innocents."

 

"La guerre est une défaite, toute guerre est toujours une défaite", a-t-il déclaré, et il a demandé à ses fidèles de se joindre à lui pour prier pour la paix en Israël et en Palestine.

 

Cette approche des "deux côtés" a irrité l’État d’Israël, qui a bénéficié d’une réponse unilatérale de la part des médias américains qui ont immédiatement condamné le Hamas en tant que "terroristes" ayant lancé une invasion "non provoquée" d’Israël. Cela ressemble beaucoup à la façon dont les médias américains ont qualifié les attentats du 11 septembre 2001 de "non provoqués". Comme le 11 septembre, l'attaque terroriste du Hamas contre Israël était en effet "non provoquée" dans un sens, mais dans un autre sens, elle est trompeuse et ne reconnaît pas l'injustice qui alimente le terrorisme.

 

Au lieu de cela, plus tard en décembre 2023, le pape François a semblé dire qu'il y avait des terroristes des deux côtés du conflit, ciblant tous deux des civils, des femmes et des enfants non armés, lorsqu'il a condamné l'attaque israélienne contre l'église catholique de Gaza.

Dirigé par l'évêque local susmentionné (comme il se doit), le Saint-Père promeut un véritable dialogue entre les deux parties en Israël, et c'est l'approche du Saint-Siège à l'égard de la guerre en général, comme il se doit. Encore une fois, comme pour l'exemple de l'Ukraine, il se peut que certaines idées fausses sur la guerre soient impliquées ici, mais cela nie néanmoins pas le fait que ses paroles et ses actes ici sont bons.

 

Qu’en est-il du Responsum du Saint-Office concernant les bénédictions pour les personnes de même sexe ?

 

Le 15 mars 2021, le Saint-Office a décrété que l'Église n'a pas le pouvoir de "donner la bénédiction aux unions de personnes du même sexe", et ce décret a été approuvé par Sa Sainteté.

 

Lorsque j’ai réfléchi pour la première fois aux bonnes choses que le pape François a faites, cette liste incluait ce document. Comme nous le savons, depuis la nomination de Son Éminence le cardinal Tucho Fernández à la congrégation doctrinale du Vatican, ce décret a été miné et contredit par le décret Fiducia Supplicans (2023). En conséquence, nous ne pouvons pas vraiment inclure cela dans la liste des bonnes choses que le pape François a faites.

 

Néanmoins, contrairement à Traditionis Custodes, Fiducia prétend explicitement ne pas abroger le décret de 2021, mais plutôt le "développer". Le décret de 2021 reste donc en vigueur et, puisqu'il semble être le plus conforme à la Tradition, il n'est pas déraisonnable d'espérer que le document de 2021 sera le "dernier mot" sur les bénédictions homosexuelles, une fois que les théologiens et le Magistère auront résolu cet imbroglio causé par Fiducia.

 

Le plus grand bien du mauvais pontificat de François ?

 

Il faut ici noter une autre chose positive, et peut-être la plus grande, qui semble sortir de ce pontificat de François : la fin de l'hypermontanisme, "le faux esprit de Vatican I".

 

De nombreux bons catholiques examinent la situation et constatent qu'il n'est pas possible que le pape soit exempt d'erreur dans tous les cas.

 

Lire : "L'Église catholique n'est pas l'Église du Pape et les catholiques ne sont donc pas des papistes mais des chrétiens". Entretien exclusif avec le cardinal Gerhard Müller

 

Il est plus logique que la protection infaillible soit plus restreinte que ce que beaucoup pensaient. Il est plus logique que l'autorité de l'Église catholique soit restaurée au niveau de l'évêque local en communion avec Rome. Il est plus logique que les catholiques ne se tournent pas constamment vers Rome pour leur vie catholique quotidienne.

 

Ainsi Dieu nous a punis avec un mauvais pape pour nos péchés. Mais je crois qu’Il ​​fera sortir le bien du mal en nous ouvrant les yeux sur une pratique plus équilibrée de la foi catholique en limitant la papauté comme centre de gravité de la vie catholique.

 

Cette approche équilibrée de la papauté est publiée dans des publications grand public telles que Nova et Vetera, Communio et l'Académie Emmaüs du Centre Saint-Paul. Le livre Defending the Faith against Present Heresies (Défendre la foi contre les hérésies actuelles) rassemble des catholiques de tous bords qui s'opposent à François et sapent ainsi l'hyperpapalisme.

 

À l'avenir, le pontificat de François servira probablement d'exemple pour décréter ou dogmatiser une clarification de Vatican I, qui montre les limites de l'infaillibilité papale, en condamnant un papalisme excessif qui s'est imposé jusqu'à présent.

 

Ceci, je pense, sera le plus grand bien qui ressortira du mauvais pontificat de François. Mais cela pourrait prendre cinq cents ans pour que cela se réalise. Mais en attendant, Jésus est sur le trône.

 

Notes

 

[1] Alexandre Soljenitsyne, L'Archipel du Goulag, éd. abrégée. trans. Whitney et Willets (Harper : 2007), 75.

 

[2] Sur le rôle du scientisme dans l'histoire de l'Église, voir Flandre, Cité de Dieu contre Cité de l'Homme, 245-248.

 

[3] Cela n’exclut pas une forme de soutien catholique à l’État moderne d’Israël qui est tout à fait légitime. Je veux plutôt affirmer que les origines et les idées dominantes du sionisme proviennent du protestantisme et du judaïsme non chrétien dont l’influence peut influencer excessivement les catholiques aux États-Unis. Pour une forme légitime de soutien catholique à Israël, voir, par exemple, Lawrence Feingold, "The Return to the Land of Israel As an Eschatological Sign in the Light of Romans 11", D'Costa et Shapiro, éd. Approches catholiques contemporaines du peuple, de la terre et de l'État d'Israël (Washington DC : Catholic University of America Press, 2022).

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