Si le coprésident des Verts Cohn Daniel-Bendit, agite le chiffon du régime "totalitaire" pour critiquer les nouvelles mesures prises en Hongrie, il n'atteint pas le point Godwin comme l'a fait son coreligionnaire BHL.
Au cours d'un débat très animé au Parlement européen aujourd'hui, Cohn-Bendit a accusé le premier Viktor Orban, premier ministre de Hongrie, d'aller "dans la direction" des dirigeants vénézuélien Hugo Chavez et cubain Fidel Castro et de "tous les régimes totalitaires et autoritaires de ce bas monde", à propos des modifications controversées récemment apportées à la Constitution hongroise.
Cohn-Bendit souhaite envoyer une délégation parlementaire en Hongrie pour vérifier pourquoi les sans-abri en Hongrie "ont peur", pourquoi des intellectuels "ont peur", pourquoi des gens de sa famille et des gens qu'il dit connaître, des Juifs en Hongrie "ont peur aujourd'hui". "Les minorités ont le droit de ne pas avoir peur dans votre pays, M. Orban", a-t-il dit à l'adresse du chef du gouvernement hongrois présent au moment du débat.
Dans sa chronique du 5 janvier 2012 sur Rtl, intitulée "la Hongrie au pilori", Eric Zemmour avait ironisé: "On comprend alors pourquoi Daniel Cohn-Ben-dit, Manuel Barroso sont aux quatre cents coups ! Orban a même taxé jusqu'à 60% les bénéfices des banques: le criminel de guerre, le terroriste... Un chef de gouvernement qui tente de reprendre en main sa souveraienté monétaire et financière... l'Union Européenne et le F.M.I. tentent de faire plier l'odieux rebelle."
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