Vendredi 5 juillet 2013, commémoration du massacre d'Oran du 5 juillet 1962 (Messe 11h Eglise Sainte Odile, 2 avenue Stéphane Mallarmé, Paris-Métro porte de Champerret)
Commémoration du massacre d’Oran du 5 juillet 1962
Hommage à la mémoire des victimes et des disparus
A 11h, messe célébrée par le Père ARGOUARC’H
En l’église Saint Odile, 2 avenue Stéphane Mallarmé, 75017 PARIS-Métro porte de Champerret
- ..." Ce fut le début de l'horrible carnage : une chasse à l'Européen commença sauvage, systématique. On égorgea, on tua au revolver ou à la mitraillette, on prit des rues en enfilade, tuant tout ce qui bougeait. On pénétra dans les restaurants, les magasins, les appartements, assassinant les pauvres gens avec des raffinements de cruauté, arrachant des yeux, coupant des membres. On vit même des femmes musulmanes dépecer des vivants avec les dents.
- Les auxiliaires de l'armée algérienne, les A.T.O. emmenaient les Européens prisonniers par longs cortèges vers le commissariat central où ils étaient battus et tués, ou vers le Petit Lac, ou vers la Ville Nouvelle. Pourtant dans cette folie sanguinaire, des arabes sauvèrent des européens, d'autre intervinrent, et permirent de délivrer des prisonniers.
- Le général Katz avait donné l'ordre de ne pas bouger et les 18.000 soldats français qui se trouvaient à Oran, restèrent cantonnés dans les casernes sans intervenir.
- Katz téléphona à de Gaulle pour l'informer de l'ampleur du massacre. Le chef de l'Etat répondit " ne bougez pas ". C'est le seul exemple dans l'histoire d'un massacre perpétré sur une communauté sans défense, en présence d'une armée qui laisse assassiner ses ressortissants sans intervenir. La tuerie dura près de six heures. Lorsque à 17 heures les gendarmes français sortirent de leur trou à rats, le calme revint aussitôt.
- Les cadavres jonchaient la ville, on en trouva pendus aux crochets des bouchers, dans des poubelles… Dans la chaleur de juillet, la puanteur était horrible. Les soldats français et algériens déversèrent par camions les cadavres dans le Petit Lac et les couvrirent de chaux vive. Nul ne sait le bilan exact de cette Saint-Barthélemy. On parlait dans les semaines qui suivirent de 3.000 morts et disparus. C'est le chiffre que donna le sinistre De Broglie et que reprit le ministre André Santini."...
- CELA SE PASSAIT LE 5 JUILLET 1962 A ORAN
- Geneviève de Ternant
Cette journée, on peut la qualifier de "journée de l'horreur".
- Le général Katz avait ordre de ne pas bouger, et les militaires ont laissé faire ce terrible carnage. Avec une cruauté inégalée, comme une rage, des Français d'origine, mais aussi des Musulmans ont été égorgés, dépecés, des vieillards, de jeunes enfants. Le récit de Madame de Ternant, si cruel soit-il n'est que le reflet de la réalité.
- Ma famille est originaire de l'est algérien, région qui a connu aussi ses moments cruels à plusieurs reprises, mais alors les accords d'Evian n'étaient pas signés.
- Le 05 juillet à Oran, ils l'étaient, et la signature n'a pas été respectée, pas plus qu'elle avait été respectée le 26 mars 1962 à Alger.
- Source: http://royaume-de-france.clicforum.com/t1534-G-nocide-des-Fran-ais-en-Alg-rie.htm#p14524
Le massacre du 5 juillet 1962, ou massacre d'Oran, se déroule à Oran, ville d’Algérie, le 5 juillet 1962, trois mois et demi après le cessez-le-feu de la Guerre d'Algérie, deux jours après la reconnaissance officielle note 1 de l’indépendance, quelques heures avant sa proclamation. Il est le fait d’éléments armés algériens (ALN, ATO1 et civils) à l’encontre de civils européens (plusieurs centaines de morts et disparus) et musulmans (bilan inconnu). Les forces armées françaises attendent plusieurs heures avant de s’interposer.